Les Dagbert de la basse ville de Boulogne

1- Sources et références La matière première ce cette compilation est bien sûr constituée des registres des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse St Nicolas de Boulogne,  puis à partir de 1792, les registres d’état civil de la ville de Boulogne.Nous avons commencé nos dépouillements il y a plus de 30 ans quand il était encore possible de consulter les registres originaux d’après 1700 aux archives municipales de Boulogne...(Continuer)

2- Le 17e siècle et la première moitié du 18e siècle Quand apparaissent les premiers registres paroissiaux au 16e siècle, la ville de Boulogne est divisée depuis bien longtemps déjà en deux paroisses : St Nicolas dans la basse-ville, autour du port, fief des pêcheurs, matelots, artisans et commerçants et St Joseph dans la haute ville, à l’intérieur des remparts et domaine des notables et bourgeois. On retrouve la plupart des Dacquebert de cette époque dans la basse ville et l’on suit donc leur histoire en consultant les registres de la paroisse St Nicolas. Les plus vieux registres de St Nicolas conservés jusqu’à nos jours sont ceux des baptêmes de 1554 à 1584 puis de 1586 à 1618 et enfin de façon plus ou moins continue depuis 1620 jusqu’à la Révolution. Du côté des mariages, l’information est plus sporadique : 1597-1617, puis complet depuis 1651.Pour les sépultures, c’est un peu comme les mariages : de 1596 à 1617, puis complet depuis 1658.
2-1 Deux branches souvent confondues   En 1640, les registres des baptêmes de St Nicolas montrent deux baptêmes concernant tous deux des Jacques Dacquebert père et fils. Il y a d’abord, le 18 février, le baptême de Jacques fils de Jacques Dacgbert et Françoise Fourni(er)  avec Jehan Revellon comme parrain et Marie Fourcroy comme marraine. Le 17 octobre, c’est au tour de Jacques fils de Jacques Dacquebert et Jehenne (Jeanne) Daval d’être baptisé avec Guillaume Descamps comme parrain (vraisemblablement son oncle maître maréchal époux d’Isabeau Daval) et Frize (Françoise) Lhotte (Lhoste) comme marraine. Dans les deux cas, ces Jacques nouveau-nés semblent être les premiers enfants du couple donc peu de temps après leur mariage qui malheureusement tombe dans le « trou » des actes de mariages de St Nicolas entre 1617 et 1651et dans les deux cas, plusieurs naissances vont suivre.... .....(Continuer)
2-2 La branche "historique" des Dagbert de Boulogne  Les deux familles que l’on vient de décrire appartiennent à deux branches distinctes des Dagbert de Boulogne. Celle des Dacquebert-Daval se termine en cette fin du 17e siècle avec le veuvage prématuré de Jacques fils et la mort toute aussi prématurée de Toussaint. Pour cette raison, nous l’appellerons la branche historique et nous la décrivons dans les sections qui suivent. La famille Dacquebert-Fournier-Revillon apparaît dans les registres à la même époque et se perpétuera jusqu’à et pour cette raison, nous l’appellerons la branche principale que nous décrivons un peu plus loin dans ce texte.
2-2-1 Les enfants de Jacques Dacquebert et Jeanne Daval   Comme indiqué dans la section précédente, elle se termine avec les trois enfants de Jacques Dacquebert et Jeanne Daval qui atteignent l’âge adulte et se marient .....(Continuer)2-2-2 Les enfants de Charles Dacquebert et Colette Vache   Ces trois enfants comme les quatre autres mentionnés dans la section 2-1 sont issus du couple de Jacques Dacquebert père et Jeanne Daval. Ils se sont mariés avant 1640, dans le « trou » des actes disponibles entre 1619 et 1651. Cependant, comme pour les enfants, ce mariage a donné lieu à un contrat chez Me Vaillant en 1639..... .....(Continuer)2-2-3 Charles Dacquebert et sa sœur Marie  Charles Dacquebert, maître de navire apparaît dans plusieurs contrats de mariage impliquant les enfants de sa sœur Marie Dacquebert et Antoine Coillot entre 1621 et 1637.  Il y est décrit comme l’oncle de ces enfants et l’époux de Collette Vache. Le mariage de Charles et Collette date de 1602 à St Nicolas. On ne pense pas que ce mariage ait donné lieu à un contrat notarié. ... .....(Continuer)2-2-4 Les parents et grands-parents de Charles et Marie Dacquebert    Qui sont les parents de Charles et Marie Dacquebert ? On trouve la réponse dans le contrat de mariage de Marie et Antoine Coillot passé chez Du Buir en 1592 (reproduit sur le site Fournier-Lemaire). ... .....(Continuer)

2-3 La branche principale  On qualifie cette branche de principale, pas tellement parce qu’elle est représentée par beaucoup d’individus à son origine, mais surtout parce que c’est elle qui nous semble fournir le plus de descendants à notre époque. Un bref aperçu de ses ramifications est donné sur le tableau avec descendance jusqu’à nos jours à Calais, Marquise et Boulogne. On notera que tous ces Dagbert sont citadins et artisans puis ouvriers (voire industriels). Donc pas de « laboureurs » dans cette lignée de Dagbert. 

2-3-1 Les origines    Comme indiqué dans la section 2-1, cette branche principale se manifeste pour la première fois dans les registres de la paroisse St Nicolas de la première moitié du 17e siècle par les baptêmes de six enfants du couple de Jacques Dacquebert et Françoise Fournier suivi de ceux de quatre enfants du couple de celui que l’on pense être le même Jacques Dacquebert avec Jeanne Rouvillon (Revillon).  ..(Continuer) 2-3-2 Les enfants de Pierre Dacquebert et Antoinette Barbe  Pierre Dacquebert épouse Antoinette Barbe en 1668 à St Nicolas en présence de son père Jacques (que l’on présume être le conjoint de Françoise Fournier) et de son frère Nicolas (que l’on présume être le futur époux d’Isabelle Pouilly en 1670). Les parents d’Antoinette, Antoine Barbe et Marguerite Guersen, sont également témoins...(Continuer) 2-3-3 Les quatre mariages de Nicolas Dacquebert et sa descendance   Comme on l’a vu plus haut, Nicolas Dacquebert, frère cadet de Pierre et tisserand de toile, épouse à St Nicolas en 1670 Isabelle Pouilly. Le couple a quatre enfants baptisés à St Nicolas entre 1671 à 1684 (Table 2) avec les parrains et marraines suivants : ...(Continuer) 2-3-4 Les enfants de Jacques et de Françoise Viellot à St Martin    Le couple de Jacques Dacquebert et de François Viellot semble s’être établi dans la paroisse de St Martin ou ils s’étaient unis en 1685 : les trois premiers enfants, de 1686 à 1689 (Antoinette, Marie Françoise et Jacques), sont baptisés à St Nicolas tandis que les deux suivants, de 1694 à 1697(Nicolas et Marie Jeanne) le sont à St Martin... (Continuer)
2-4 Les autres branches  Comme on l’a déjà indiqué au début de la section précédente, les premiers registres de la paroisse St Nicolas de la basse ville de Boulogne foisonnent de Dacquebert, Dacbert et autres Dagbert. On a pu reconstituer plusieurs branches qui ne semblent pas reliées à la branche principale décrite précédemment.
2-4-1 Les descendants de Pierre Dacquebert et Nicole Tellier Cette branche est reconstituée essentiellement grâce aux contrats de mariage retracés par M. André Vasseur . Elle remonte à Pierre Dacquebert époux de Nicole Tellier (ou Thellier) et décédé avant Mai 1625. Le couple a au moins trois enfants. L’aîné, Jehan Dacquebert , maître cordonnier, épouse Marie Maieux (ou Maienne, Magnier, Manier, Mahieult , Maieu, Mayeur et  Majeur ) avant 1624. Le couple a au moins 8 enfants entre 1624 et 1641. L’un d’eux, Bertrand Dacquebert  (1628-1688) épouse par cm du 7 Mai 1650 (Maréchal) Jeanne Legrand  .(Continuer) 2-4-2 Les descendants de Pierre Dacquebert et Jeanne Descamps  L’examen de la branche principale des Dagbert de Boulogne nous a fait découvrir le couple de Pierre Dacquebert et Antoinette Barbe, mariés en 1668 à St Nicolas, et dont sont issus beaucoup de Dagbert de Marquise au 18e et 19e siècle. Neuf ans plus tôt, en 1659, la même église St Nicolas voyait l’union d’un autre Pierre Dacquebert avec Jeanne Descamps (ou Echamp, Escamp, Escam, Escan voire Hascan) fille de Jean et Jeanne Delahay. Ce couple est vraisemblablement à l’origine d’une deuxième branche de Dagbert de la basse ville de Boulogne que l’on peut suivre jusqu’au 19e siècle ..(Continuer) 2-4-3 Les autres Dacquebert de la basse ville de Boulogne au 16e et  17e siècle La période 1550-1580 De nombreux Dacquebert apparaissent dès les premiers registres de St Nicolas en 1553.  Ces registres sont uniquement ceux des baptêmes et la difficulté est que le nom de la mère n’y apparaîtra de façon régulière qu’en 1588 (après un hiatus de près de 3 ans). Il est donc très difficile de relier les différents individus. La plupart semblent être des gens de mer. Nicolas Dacquebert apparaît dès 1554 comme témoin au baptême Enould Dacquebert fils de Marand Dacquebert (avec pour témoins Ernoul Bouchel, Jan Papillon,  Aliénor Menti, Collette De Quenehen et  Jenne Du Moutier)  puis à celui de Nicolas Nourisse, fils de Guillaume  (avec pour témoins Robert  Mallin, Vincent Nourisse, Jenne Boullenguier et Ysabel Beaubos)  ...(Continuer)

3-La deuxième moitié du 18e siècleet le 19e siècle  Avec la deuxième moitié du 18e siècle, l’information contenue dans les registres paroissiaux puis ceux de l’état civil français est plus dense et les filiations sont plus faciles à établir. Les renseignements concernant les occupations et métiers des individus sont également plus systématiques. Du beau foisonnement des Dacquebert de la basse ville de Boulogne lors de la période précedente ne vont sortir que trois branches dont certains représentants vont progressivement quitter Boulogne pour gagner les deux autres agglomérations importantes de la région soit Calais et Marquise. On retrouve donc la branche principale des descendants de Jacques et Françoise Fournier+Jeanne Rouvillon avec deux rameaux : d’un côté le rameau des couvreurs et perruquiers des descendants de Jacques et Catherine Boivin et de l’autre, celui des couvreurs des descendants de Louis et Marie Mansuelle. La deuxième branche que l’on pourrait appeler celle des voituriers de Boulogne est la continuation de la descendance de Pierre et Jeanne Descamps

3-1 Les Dagbert de Boulogne de la branche principale  Au chapitre précédent, on a vu que la branche principale des Dagbert de Boulogne  est vraisemblablement issue des couples de Jacques Dacquebert et Françoise Founier puis Jeanne Rouvillon, mariés avant 1650 puis en 1659 et dont deux enfants présumés soient Jacques Dacquebert qui épouse Françoise Viellot en 1685  et Pierre Dacquebert qui épouse Antoinette Barbe en 1668 ont une descendance au-delà de la moitié du 18e siècle. La branche de Boulogne -Marquise-Calais  regroupe les descendants  de Jacques Dacquebert et Françoise Viellot.

3-1-1 Les descendants de Jacques Dacquebert et Catherine Boivin  On a vu que Jacques Dacquebert, fils de Jacques et Françoise Viellot et cordonnier aux Tintelleries épouse Marie Brisbart de Questinghen en 1717. Leur fils Jacques Dacquebert (c’est le quatrième de suite), baptisé à St Martin en 1732 épouse Catherine Boivin, native de St Pol, en 1759 à l’église St Nicolas de la basse ville de Boulogne. A ce moment là, Jacques est maître couvreur et il se sera jusqu’à sa mort en 1773, à seulement  41 ans, toujours à St Nicolas. Catherine Boivin quant à elle est inhumée à St Nicolas en 1797 à 68 ans. Le couple a cinq enfants de 1760 à 1772, tous baptisés à St Nicolas .(Continuer) 3-1-2 Les perruquiers de Marquise : les descendants de Jacques Dagbert Trois des quatre enfants connus du couple de Jacques Dagbert et Joséphine Gilles se marient à Marquise entre 1809 et 1818. L’aînée, Marie Françoise Dacbert, née en 1784 à Boulogne épouse Pierre Lequeux, natif de la Somme, en 1809. Le second Victor Dagbert, né à Boulogne en 1790 aurait combattu dans les armées napoléoniennes puisqu’il est récipiendaire de la légion d’honneur. Bien que perruquier à Boulogne, il se marie comme sa sœur à Marquise en 1818 avec Marie Geneviève Coquerelle de Marquise, orpheline âgée de seulement dix huit ans. .(Continuer) 3-1-3 Les perruquiers de Marquise : les descendants de Pierre Dagbert Le troisième enfant de Jacques Dagbert et Joséphine Gilles, Pierre Dagbert , né à  Boulogne en 1791 est perruquier comme son père Jacques et son frère Victor. Il épouse à Marquise en 1814 Marie Louise Caulier, native de Marquise. Le couple a au moins huit enfants qui tous naissent et se marient à Marquise avec une descendance à Marquise mais aussi  Calais., le bassin houiller, Lille,Roubaix et Paris. L’aîné Pierre François Dagbert (1815-1862) est tailleur de pierres puis perruquier à Marquise. Il y épouse Marie Louise Golliot et le couple a deux enfants qui se marient : Clarisse Dagbert, née en 1841 à Marquise où elle épouse à 18 ans, Florentin Deschamps, domestique originaire de Balinghen, et Maximilien Dagbert, né en 1844 à Marquise, perruquier comme son père et son grand-père.. .(Continuer) 3-1-4 Les couvreurs de Boulogne : les descendants de Toussaint Dagbert Toussaint Dagbert (1762-1832) est couvreur « en thuile »  à  Boulogne (il demeure aux Tintelleries comme son grand-père Jacques). Il épouse Françoise Joly (1760-1827), fille d’un menuisier de Boulogne, en 1788. Le couple a au moins treize enfants de 1790 à 1807 dont huit atteignent l’âge adulte.  L’aînée Catherine Dagbert (1790-1841) restera célibataire tout comme ses sœurs Henriette Dagbert (1800-1866) et Françoise Adèle Dagbert (1807-1891), religieuse de la Doctrine Chrétienne (selon TRP Césaire).(Continuer)
3-1-5 Les tonneliers de Boulogne : les descendants de Joseph Dagbert Le couple de Joseph Dagbert et Michèle Malo aura six enfants de 1794 à 1807, dont trois filles qui resteront célibataires jusqu’à leur mort à un âge assez avancé: Victoire Dagbert (1794-1886), blanchisseuse, Eugénie Dagbert (1802-1879) et Rose Dagbert (1807-1899).  Leur premier fils, François Joseph Dagbert (1797-1860) est tonnelier à Boulogne comme son père. En 1834, il épouse à Boulogne Marie Fache  (1795-1884), veuve de François Lachaussée, décédé au Havre cinq ans plus tôt..(Continuer) 3-1-6 Les perruquiers et peintres de Boulogne, descendants de Pierre Dagbert Pierre Marie Dagbert est le dernier enfant connu de Jacques et Catherine Boivin. Baptisé à Boulogne St Nicolas en 1772, il s’éteint à St Pierre les Calais en 1848. Perruquier à Boulogne comme son frère Jacques, il s’établit vers 1825 à St Pierre ou l’industrie du tulle est en plein essor.  Pierre Marie se marie une première fois à Boulogne en 1792 avec Marie Gabrielle Trubert (ou Tubert, Thubert). Le couple a huit enfants entre 1795 et 1808 dont quatre qui fondent une famille.(Continuer) 3-1-7 Les tullistes  de Calais : les descendants de Pierre Marie  Dagbert Après le décés de Gabrielle Trubert en 1809, Pierre Marie se remarie à Boulogne avec Charlotte Pétronille Wissocq, native de Licques et alors âgée de 25 ans. Le couple aura huit enfants de 1811 à 1827, tous nés à Boulogne sauf la dernière née après le déménagement à St Pierre. Tous ces enfants, sauf le premier décédé en bas-âge vont fonder des familles avec une importante descendance à St-Pierre puis Calais..(Continuer)

3-2 Les Dagbert de Marquise de la branche principale  Ce sont les descendants  à Marquise de Pierre Dacquebert et Antoinette Barbe, mariés à St Nicolas de la basse ville  de Boulogne en 1668 .Au début (fin du 18e siècle et début du 19e siècle), ce sont surtout des couvreurs et des maçons mais aussi deux métiers particuliers à la région de Marquise  soient tailleurs de pierres  et ouvriers de fonderie. Dans la deuxieme moitié du 19e siècle, plusieurs  membres de cette branche retournent à Boulogne,'montent' à Paris ou migrent vers Rety et ses mines de charbon, puis  s'installent dans le bassin houiller du Pas-de-Calais autour de Noaeux, Auchel et surtout Barlin d'où certains partent au début du 20e siècle  vers l'Amérique et ses mines de charbon de Pennsylvanie.

 3-2-1 Les enfants d’Antoine Dacgbert et Marie Anne Prevost
On se rappelle que Louis Dacquebert (1687-1744), maître couvreur dans la paroisse St Nicolas de la basse ville de Boulogne avait eu un fils, Antoine, en 1712, de son premier mariage avec Marie Mansuelle. C’est presque certainement Antoine Dacgbert, qui épouse Marie Anne Prevost en 1743 à Marquise.
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3-2-2 Les descendants du couple Dagbert-Hiance   L’avant-dernier enfant du couple Dagbert-Prevost, Pierre Joseph Dacbert, est celui qui va perpétuer la descendance patronymique de cette branche des Dagbert de Marquise. Baptisé en 1753, il épouse en 1779 à Marquise Marie Madeleine Elizabeth Hiance, 28ans, native de Marquise. Le couple reste à Marquise où Pierre est couvreur de tuiles comme son père puis maçon jusqu’à son décès à 48ans, en 1800, toujours à Marquise..(Continuer)3-2-3 Les descendants du couple Dagbert-Douchet
Le couple d’Antoine François Dacbert (1811-1882), maçon à Marquise, et Marie Euphroisine Émélie Douchet (1820-1885) aurait eu dix enfants nés à Marquise entre 1840 et 1860..(Continuer)
3-2-4 Les descendants du couple Dagbert-Magnier
Le couple de Pierre Joachim Dacbert (1814-1870), tailleur de pierres à Marquise, et Marie Louise Joséphine Julie Magnier (1821-1900) aurait eu huit enfants nés à Marquise entre 1840 et 1860.
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3-2-5 Les descendants du couple Dagbert-Way à Marquise et Rety
Après Jean Baptiste Augustin, né en 1813  mais qui ne survit que quelques jours, l’aîné survivant du couple Dagbert-Way, Pierre Marie Augustin Dagbert, né à Marquise en 1815 ) est maçon à Marquise comme son père en 1838 quand il y épouse Marie Ursule Bienaimé Soetarte, 27 ans, domestique native d’Audruicq,..
(Continuer)
3-2-6 Les descendants du couple Dagbert-Piccart à Barlin et en Amérique 
On recense huit enfants pour le couple de Louis Adolphe Dagbert, ouvrier mineur, et Marie Séraphine Julma Piccart, nés entre 1882 et 1896 d’abord à Rety puis à Hersin-Coupigny, Auchel et finalement Barlin dans le bassin houiller du Pas-de-Calais  Tous ces enfants sont impliqués dans les mines de charbon comme ouvriers mineurs ou épouses d’ouvrier mineurs. Ce qui est particulier aussi dans cette descendance, c’est que pour plusieurs d’entre eux, ils se sont retrouvés de l’autre côté de l’Atlantique, dans les mines de charbon de l’état de Pennsylvanie...
(Continuer)
3-3 La branche secondaire des voituriers de Boulogne Dans une section précédente, on a décrit l’origine de cette deuxième branche des Dagbert de la basse ville de Boulogne apparemment non reliée à la branche principale et qui remonte au couple de Pierre Dacquebert et Jeanne Descamps en 1659. Elle est majoritairement composée de «voituriers» (ou chartier, camionneur, chasse-marée voire mareyeur) qui travaillaient sur le port de Boulogne et faisaient la livraison du poisson frais ou saumuré dans les villes de l’intérieur, en particulier à Paris. On estime que qu’un attelage de quatre chevaux tirant une charrette à deux roues transportant plusieurs tonnes de poisson mettait moins de 24 heures en 15 relais pour rejoindre la capitale. Ces longs voyages peuvent expliquer l’absence fréquente des pères à la naissance de leurs enfants. Cette activité a pris fin avec l’arrivée du chemin de fer au milieu du 19e siècle
3-3-1 Les enfants de Guillaume Dagbert et Marie Antoinette Quenet L’arrière-petit-fils présumé de Pierre et Jeanne, Guillaume Dagbert, « chartier » (aussi camionneur) fils de Louis Dacquebert, « maître camionneur », baptisé à St Nicolas en 1726 épouse dans la même église, en 1746, Marie Antoinette Quenet (ou Canet). Le couple aura sept garçons de 1747 à 1757, avant le décès de Marie Antoinette à 39ans en 1758 ..(Continuer)3-3-2 Les enfants de Pierre Marie Dagbert et Madeleine Adelaïde Tillier   Le troisième enfant du couple Dagbert-Maillot est Pierre Marie Dagbert, baptisé à St Nicolas en 1781  En 1804, il est voiturier à Boulogne comme son père quand il y épouse Marie Madeleine Adélaïde Tillier (ou Tellier, Teiller, Thillier), 18ans, fille de Louis Tillier, capitaine de navire à Boulogne et Madeleine Lépine ..(Continuer)