Les descendants du couple Dagbert-Way à Marquise et Rety

Après Jean Baptiste Augustin, né en 1813 (les témoins à la naissance sont Jean Baptiste Mille, maréchal-ferrant, et François Isaac André Domps, vivant de son bien à Marquise) mais qui ne survit que quelques jours, l’aîné survivant du couple Dagbert-Way, Pierre Marie Augustin Dagbert, né à Marquise en 1815 (les témoins à la naissance sont Pierre Marie Bertin, 33ans, scieur de long et Jean Baptiste Mille, 36ans, maréchal-ferrant) est maçon à Marquise comme son père en 1838 quand il y épouse Marie Ursule Bienaimé Soetarte, 27 ans, domestique native d’Audruicq, fille de feue Marie Louise Françoise Soëtarte (Les témoins sont Marc Vasseur, 53ans, marchand de porcs, oncle de l'époux, Joachim Dagbert, 24 ans, tailleur de pierres, son cousin germain, Pierre Marie Bertin, 31ans, et Augustin Martin Chatillon, 31ans,tous deux tailleurs de pierres et amis de l'épouse. Signatures de l'époux et des témoins. L'épouse et les parents de l'époux ne signent pas). Le couple Dagbert-Soetarte réside à Marquise, essentiellement sur la rue de Hollande (recensements de 1856, 1861, 1866, 1872 et 1881) où Augustin est maçon jusqu’à son décès à 74ans, en 1889 (Edouard Truffiez, 33ans, employé et Alfred Kern, 52ans, garçon de bureau sont les témoins). Ursule, son épouse, s’était éteinte en 1869, à 58ans (avec Pierre Marie Hoyez, 62ans, greffier de la Justice de paix et François Bertin, 47ans, carrier comme témoins). On leur connait cinq enfants, nés à Marquise entre 1840 et 1849 mais seulement deux de ces enfants atteignent l’âge adulte (Table 17). L’aîné, Théodore Dagbert, né en 1840 (avec Barthélémy Montenuis, 65ans, maître de pension et Louis Edouard Quenu, 25ans, boulanger, comme témoins à la naissance) est lui aussi maçon à Marquise comme son père et son grand-père quand il épouse en 1872 à Bazinghen Marie Catherine Clarisse Bontant, couturière de 29ans à Bazinghen et native de cette commune, fille de feu Louis Marie Bontant, cultivateur à Bazinghen et Marie Catherine Cécile Battel, ménagère de 55ans à Bazinghen (Les témoins sont Henri Lonsbert, 30ans,tailleur de pierres à Marquise, ami de l'époux,  Henri Vincent, 34ans, cultivateur à Bazinghen, cousin de l'épouse, Pierre Bontant, 52ans, cultivateur à Leubringhen et Marc Bontant, 50ans, ménager à Ferques, fort probablement des oncles de l'épouse. Signatures des époux, du père de l'époux, de la mère de l'épouse et des témoins). Ce couple Dagbert-Bontant réside lui aussi à Marquise (rue de Hollande, chez le père Augustin, veuf, en 1881 et à la même adresse mais seuls en 1891) où Théodore est maçon jusqu’à son décès en 1904, à 64ans (Henri Broutta, 70ans, garde-champêtre, et Pierre Caulier,72ans, garçon de bureau sont les témoins). Clarisse, son épouse, s’éteint en 1912, à 69ans, à son domicile de l’Avenue Ferber (déclaré par Ernest Duvauchelle, 45ans, peintre et Elie Delpierre, 39ans, boucher). On ne leur connait qu’un enfant, Théodore Augustin Louis Marie, né en 1873 et mort à 12ans en 1885.

Après Joseph, né en 1818 mais décédé à 16ans en 1834, le quatrième enfant du couple Dagbert-Way est encore un garçon, Pierre Louis Dagbert, né en 1820. Il n’est pas maçon comme son père ou son frère Aîné Augustin, mais tailleur de pierres à Marquise en 1849 quand il y épouse Hyacinthe Elizabeth Penez, domestique de 26ans à Marquise, fille de Louis Penez, journalier à Marquise et feue Marie Catherine Josèphe Herbez (Les témoins sont Augustin Dagbert, 34 ans et Théodore Dagbert, 28 ans, maçons à Marquise, frères de l'époux; Louis Quenu, 29 ans, marchand de draps, et Adolphe Dagbert, 21 ans, maçon, tous deux amis de l'épouse à Marquise et aussi frère de l' époux pour le deuxième. Signatures de l'épouse, de son père et des témoins sauf le deuxième. L'époux, son père et le deuxième témoin ne signent pas). Le couple Dagbert-Penez reste à Marquise (chez le père Augustin Dagbert, veuf, rue de Hollande dans les recensements de 1851 et 1856) où Louis est tailleur de pierres. Son épouse Elizabeth décède prématurément en 1856, à 32ans et Louis, devenu burineur, probablement à la fonderie de Marquise, se remarie la même année à Marquise avec Marie Antoinette Rosalie Augustine Baclet, domestique de 42ans à Marquise, native de Bazinghen, fille de feu Louis Marie Baclet et de Louise Marie Delavier, 75 ans, ménagère à Leulinghen (Les témoins sont François Augustin Dagbert, 42 ans, maçon, frère de l'époux ; Louis Marie Leporcq, 42 ans, employé d'octroi ; Hubert Leclercq, 47 ans, cabaretier et Pierre Marie Hoyez, 48 ans, greffier de la justice de paix, tous trois amis des comparants. Contrat de mariage chez maître Martinot, notaire à Marquise. Signatures du contractant et des témoins. La contractante, sa mère et le père du contractant ne signent pas). On retrouve le couple Dagbert-Baclet sur la rue du Marbre à Marquise dans les recensements de 1866 et 1872 (Louis y est toujours burineur. Avec son épouse Rosalie et un fils naturel de cette dernière, Alfred Baclet, 20ans en 1872, né à Leulinghen et maçon. Dans celui de 1866, la fille de Louis de son premier mariage, Lisa,14ans est également présente. Dans celui de 1872, on trouve une Maria Dagbert, 9ans, née à Rety, qui est vraisemblablement la nièce de Louis, Marie Amélie Dagbert, fille d'Adolphe Dagbert, née en 1862 à Rety et devenue orpheline après le décès de sa mère en 1866 et de son père en 1870). En 1877, on retrouve Rosalie Baclet au mariage de son fils Alfred à Rinxent (le frère cadet de Louis, Théodore Dagbert, maçon de 57ans que nous présentons plus bas est témoin ainsi que Jules Dagbert, 29ans, maçon à Marquise, probablement un fils du couple Dacbert-Douchet présenté plus haut). Après1877, on perd la trace du couple, peut-être déménagé dans la région parisienne. Quatre enfants, tous des filles, sont nés du premier mariage, entre 1850 et 1856, à Marquise (Table 17). Deux de ces filles, Reine Louise Joséphine née en1853 et Reine Marie, née en1856, sont mortes en bas-âge. On ignore la destinée de l’aînée, Louise Elisabeth Sophie, née en 1850, présente dans le recensement de 1856 mais absente dans celui de 1866.  Elisabeth Marie Emma Dagbert, née en 1852, est présente dans les deux recensements et, selon la note à son acte de naissance, elle aurait épousé un certain Marie Alexis Ruhlmann à Montreuil-sous-Bois, dans la région parisienne, en 1900.

Suit Théodore Augustin Dagbert, né en 1821 (Louis Marie Lengagne, postillon âgé de 38ans et Charles Fermant, 27ans, praticien, sont les témoins à la naissance) et lui aussi maçon à Marquise en 1846 quand il y épouse Louise Fanny Régina Magnier, 23ans, sans profession, fille de Jean Marie Magnier, journalier et Marie Louise Deguisnes (Les témoins sont Augustin Dagbert, 31 ans, et Felix Dagbert, 23 ans, tous deux maçons à Marquise et frères du comparant; François Dagneaux, 33 ans, tailleur à Marquise,  et Marc Vasseur, 61 ans, marchand de porcs, tous deux amis de l'épouse à Marquise. Marc Vasseur est aussi un oncle par alliance de l’époux. Deux enfants nés hors mariage sont légitimés. Signatures du père de la contractante et des témoins. Le contractant, son père, la contractante et sa mère ne signent pas). Le couple Dagbert-Magnier réside à Marquise (quartier des usines en 1866 et 1872 et rue St Louis en 1891 et 1902) où Théodore est maçon (1842 -1877) mais aussi cocher (1866-1874) ou mouleur en fonte (1870) jusqu’à son décès à 81ans, en 1902, chez sa fille sur la rue St Louis. Louise Magnier, son épouse, meurt quelques mois plus tôt à 80ans. On leur connaît cinq enfants, nés à Marquise entre 1842 et 1857, dont deux meurent en bas-âge : Louis Stéphanie (1845-46) et Adolphe (1847-49). Les trois autres fondent des familles (Table 17).
L’aîné Philibert Charles Théodore Dagbert, né hors mariage en 1842 dans la maison de ses aïeux (avec Théophile Montenuis, 38ans, négociant et Michel François Montenuis, 40ans, marchand de porcs comme témoins) est légitimé en 1846. En 1869, il est mouleur en fonte à Marquise quand il épouse à Audresselles Marie Julie Hermine Ducoroy, couturière de 28ans à Audresselles, fille de feu Alexandre François Napoléon Ducoroy et Marie Marguerite Rosalie Noel, 60 ans, ménagère à Audresselles (Les témoins sont Augustin Dagbert, 56 ans, maçon à Marquise, oncle de l'époux, Théodore Augustin Dagbert, 29 ans, maçon à Marquise, cousin germain de l'époux; Marc Noel, 81 ans, marin, oncle de l'épouse et Lazare Jean Marie Lengagne, 36 ans, marin, cousin germain de l'épouse. Signatures des époux et des témoins. Les parents de l'époux et la mère de l'épouse ne signent pas). Le couple Dagbert- Ducoroy reste à Marquise (quartier des usines en 1872 et 1891) où Charles est mouleur en fonte (1865-1891) et noyauteur (1912). Julie Ducoroy, son épouse, décède à 60ans en 1900 et Charles s’éteint à 69ans, en 1912, à son domicile de la rue St Louis. Ils ont deux enfants, des garçons. Le plus jeune, Arthur Charles Dagbert, né en 1872, est tourneur en fer quand il témoigne au mariage de son frère aîné Théodore en 1895 mais il décède, célibataire et sans profession, à 29ans, en 1901, probablement au domicile de son frère sur la route d’Hardinghen à Marquise. L’aîné, Théodore Alfred Charles Dagbert, né en 1870 (les témoins à la naissance sont Hippolyte Dezoteux, 35ans, horloger et Pierre Marie Hoyez, 63ans, greffier de la justice de paix) est noyauteur à Marquise en 1895 quand il y épouse Joséphine Angéline Alphonsine Delbé, couturière de 24ans à Marquise, fille de Pierre Delbé, 54ans, chauffeur et Alphonsine Vassal, 51ans, ménagère ( Les témoins sont Arthur Dagbert, 23ans, tourneur en fer, frère de l'époux, François Dagneaux, 50ans, burineur, son ami, Pierre Delbé, 28ans, maçon, frère de l'épouse et Raphael Magnier, 65ans, garçon de bureau, son ami. Deux enfants sont légitimés. Signatures des époux, des parents de l'époux, du père de l’épouse et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas). Le couple Dagbert-Delbé reste à Marquise (rue St Louis de 1909 à 1914) et occasionnellement Rinxent (1898) où Théodore est noyauteur (1896-1914). Joséphine Delbé décède à 44ans, en 1915, au domicile familial de la rue des Carrières. Théodore s’éteindra quelques années plus tard, lui aussi à moins de 50ans. Malgré leur durée de vie limitée, ils ont une descendance importante, soit neuf enfants (sans compter un mort-né en 1907) nés à Marquise et Rinxent entre 1891 et 1914 et seulement un seul de ces enfants meurt en bas-âge (René Louis Joseph, né et mort en 1907). L’aîné, Théodore Arthur Pierre Dagbert, né hors-mariage en 1891 et légitimé en 1895 est mouleur en 1911. Conscrit en 1914 et soldat de 2e classe au 73e régiment d'infanterie, matricule 4003, il est frappé d'une balle sur le champ de bataille au Bois-de-la Gruerie dans la Marne le 31 Décembre 1914. Il recevra la médaille militaire à titre posthume et la croix de guerre avec étoile de bronze. Sa sœur Joséphine Alphonsine Julie, elle aussi née hors-mariage en 1894 et légitimée en 1895 est toujours chez ses parents au recensement de 1911. Leur sœur Marie Hilda Maria Dagbert, née en 1896, se marie à Marquise en 1917 avec Charles Jules David. Leur frère, Pierre Charles Zacharie Dagbert, né à Rinxent en 1898, se mariera à Marquise dans la deuxième moitié du 20e siècle. Suivent Arthur Agenor Gaston né en 1901 et toujours vivant en 1911 puis Gaston Joseph Alphonse Dagbert (Gustave en 1911) qui se mariera dans la région parisienne au cours des années1930. Les deux derniers enfants du couple Dagbert-Delbé sont Claire Julie Marguerite, née en1909 et toujours vivante en 1911 et Marcel Romain Dagbert, né en1914 et qui se mariera à Marquise dans les années 1930.
La sœur cadette de Charles Dagbert, Elisabeth Louise Dagbert, née en 1850 est couturière à Marquise en 1874 quand elle y épouse Charles Ferdinand Saison, jardinier de 25ans à Rinxent, natif de Leulinghen, fils de François Ferdinand Saison , 49 ans, jardinier et Clémence Pihen, 48 ans, ménagère, domiciliés à  Marquise (Les témoins sont Hippolyte Saison, 48 ans, manouvrier à Marquise, oncle de l'époux; Edouard Duhen, 26 ans, mouleur à Marquise, ami de l'époux; Théodore Dagbert, 32 ans, mouleur à Marquise, frère de l'épouse et Louis Anquez, 26 ans, mouleur à St Pierre les Calais, ami de l'épouse. Signatures des époux et des témoins. La mère du contractant et les parents de la contractante ne signent pas). Le couple Saison-Dagbert réside à Marquise où François est jardinier (1878 et 1884) puis homme d’équipe (1890). Ils décèdent tous les deux en 1890. On leur connaît deux enfants. L’aînée, Louise Marie Élisa Saison, née en 1878 est ménagère en 1900 à Douai, dans le département du Nord, quand elle y épouse Henri Louis Flodrope, forgeron de 25ans à Douai, fils de feu Pierre Louis Flodrope, charretier, et Apolline Salez, 63ans, ménagère à Douai. Sa sœur, Clémence Marie Élisa Saison, née en 1884, s’éteindra à Calais dans la deuxième moitié du 20e siècle.
La benjamine de la famille Dagbert-Magnier, Marie Élisa Dagbert, née en 1857, est lingère à Marquise en 1877 quand elle y épouse l’ajusteur de 23ans, Eugène Alexandre Delattre, natif de Boulogne, fils de Jules Louis Delattre, 44 ans, chauffeur à Boulogne et feue Louise Henriette Pourre (Les témoins sont Louis Lhomme, 51 ans, boulanger à Marquise, oncle du contractant; Wilfrid Deguines, 43 ans, jardinier à Audembert, ami du contractant; Théodore Dagbert, 34 ans, mouleur à Marquise, frère de la contractante et Charles Saison, 28 ans, jardinier a Rinxent, son beau-frère. Signatures des contractants et des témoins. Le père du contractant donne son consentement par acte notarié de Boulogne. Les parents de la contractante ne signent pas). Le couple Delattre-Dagbert n’a qu’un seul enfant, Elisa Lucie Stéphanie Delattre, née à Marquise en 1878 et qui épouse en 1898 à Marquise Alfred Victor Octave Vincent, menuisier de 30ans à Marquise, fils de Louis Alfred Oscar Vincent, 51ans, charcutier et  Rosine Estelle Nacry, 53ans, ménagère (Les témoins sont Charles Vincent, 29ans, maréchal, frère du contractant, Léon Vincent, 48ans, boulanger, oncle du contractant, tous deux à St Martin, Théodore Dagbert, 55ans, mouleur à Marquise et Albert Delattre, 38ans, plombier à Boulogne, oncles de la contractante. Signature des contractants, de la mère de la contractante, des parents du contractant et des témoins) avec descendance Vincent à Wimereux. Après le décès prématuré d’Eugène Alexandre Delattre en 1879, Marie Élisa se remarie en 1885 avec François Maxime Trollé, tourneur en fer à Marquise de 40ans, veuf de Célestine Langaigne, fils de François Thomas Trollé, 75ans, manouvrier a Marquise et feue Félicité Pérard (Les témoins sont Eugène Barthélémy, 42ans, tourneur en fer, ami du contractant, Auguste Boidin, 35ans, cordonnier, son cousin germain, Théodore Dagbert, 43ans, mouleur, frère de la contractante et Charles Saison, 36 ans, facteur au Chemin de fer du Nord , son beau-frère. Signatures des contractants et des témoins. Le père du contractant et les parents de la contractante ne signent pas) avec deux enfants, Jules Émile (1886-88) et René Théodore, né en 1891 et qui décédera dans la deuxième moitié du 20e siècle. Le recensement de 1891 à Marquise donne sur la rue St Louis, François Trollet, 47ans, tourneur en fer, Marie Dagbert, 34ans, son épouse, Marie Trollet, 16ans (du précédent mariage du père), Julia Trollet, 14ans (du précédent mariage du père), Lucie Delattre, 13ans (du précédent mariage de la mère) et François Trollet, 11ans (du précédent mariage du père).

Après Augustin, Louis et Théodore, le prochain enfant survivant du couple Dagbert-Way est encore un garçon en la personne de Félix Dagbert, né à Marquise en 1823 (Charles Fermant, 29ans, huissier et Eustache Rault, 35ans, tonnelier sont les témoins à la naissance), lui aussi maçon à Marquise en 1846 quand il y épouse Louise Marie Parmentier, boulangère de 27ans à Marquise, fille de Théodore Parmentier, voiturier à Marquise et feue Marie Jeanne Vasseur (Les témoins sont Théodore Dagbert, 24 ans, maçon à Marquise, frère de l'époux; Antoine Dagbert, 35 ans, maçon à Marquise, cousin germain de l'époux; Jean Marie Bertrand Vasseur, 58 ans, aubergiste à Marquise, et François Vasseur, 52 ans, manouvrier , tous deux oncles de l'épouse à Marquise. Signatures des époux, du père de l'épouse et du deuxième et troisième témoin. Le père de l'époux, son frère qui est le premier témoin et le quatrième témoin Vasseur ne signent pas). Le couple Dagbert-Parmentier réside d’abord à Marquise de 1846 à 1857 où Felix est maçon et, où naissent quatre enfants dont deux, Marcelline Edwina (1849-1856) et Adolphe Félix Cléophas (1854-1856) meurent en bas-âge à Marquise. Par la suite on les retrouve à Boulogne, rue des Casernes (1859-1860) où Felix est toujours maçon, où Théodore Félix né à Marquise en 1857 décède sous le prénom d’Auguste en 1860 et où nait un cinquième enfant, Alphonse Émile en 1859. Enfin ils sont établis à Paris en 1869 sur le Cours la Reine au bord de la Seine, dans le 8e arrondissement : Félix Dagbert, toujours maçon, y marie sa fille aînée Marie Clémentine Sophie Dagbert, née à Marquise en 1846, avec un lorrain de 31ans, François Marie Beauvent, natif d’Audun-le-Tiche en Moselle, employé chez sa mère à Longueville-les-Metz, fils de feu Jean Baptiste Beauvent et Marie Thérèse Milleblet, 60ans (Les témoins sont Ferdinand Augustin Hyacinthe Faniot, 28ans, employé de commerce au 6 rue Paradis Poissonière, beau-frère de l'époux, Joseph Beauvent, 38ans, employé au Ministère de l'Agriculture au 74 Avenue de Breteuil, frère de l'époux, Alfred Mullany, 38ans, chef de bureau du télégraphe sous-marin au 38 rue du Faubourg Montmartre et François Bouramet, 29ans, tailleur au 32 Cours la Reine qui est aussi l’adresse de la mariée et de ses parents. Signatures des époux, de la mère de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins). Félix Dagbert décède peu de temps après ce mariage, en 1871, à 47ans, cantonnier toujours sur le Cours la Reine

Après Pélagie Sophie Aldegonde Dagbert, née en 1826 mais qui ne survit que cinq ans, le huitième enfant du couple Dagbert-Way, encore un garçon, se nomme François Adolphe Dagbert, né en 1828 et lui aussi maçon à Marquise en 1856 quand il épouse à Réty Marie Caroline Amélie, devenu Émilie Fasquelle ou Fasquel, couturière de 25ans à Rety, native de Wierre-Effroy, fille de feu Charles Marie Armand Fasquelle, et de Marie Joseph Désirée Fasquelle, couturière a Rety (Les témoins sont Louis Noel Lefranc, 30ans, instituteur et Louis Deseille, 36ans, cabaretier , tous deux de Rety, François Joseph Boidin, 48ans, facteur rural et Felix Dacbert, 34ans, maçon et frère du comparant, tous deux de Marquise. Signatures des comparants et des témoins. Le père du comparant et la mère de la comparante ne signent pas). Le couple Dagbert-Fasquelle s’installe à Réty où Adolphe continue d’être maçon jusqu’au décès prématuré d’Amélie à 35ans en 1866. Par la suite, Adolphe semble être retourné à Marquise où il s’éteint quelques années plus tard, en 1870, à 42ans. On leur connaît cinq enfants nés à Rety entre 1856 et 1864 (Table 17), dont deux qui meurent en bas-âge : l’aînée Marie Amélie Admira Dagbert (1856-59) et la benjamine Erina Marie Rachel (1864). Les trois autres apparaissent dans le recensement de 1866 à Rety : Adolphe, 8ans, Jules, 6ans, et Maria, 3ans avec leur père Adolphe Dagbert, 36ans, maçon, son épouse Émilie Fasquel, 35ans, et la mère de cette dernière, Marie Joseph Fasquel, 66ans.
L’aîné survivant du couple Dagbert-Fasquelle, Louis Adolphe Dagbert, né à Rety en 1858 (Les témoins à la naissance sont Louis Noel Lefranc, 38ans, instituteur et Constant Feutry, 40ans, marbrier) ne sera pas maçon comme son père, son grand-père ou son arrière-grand-père mais « houilleur » (mineur de charbon) d’abord dans le bassin d’Hardinghen alors en exploitation. C’est à ce titre qu’en 1883, il épouse à Rety Marie Séraphine Julma Piccart, 18ans, sans profession à Rety, native de Marquise, fille de Jules Armand Piccart, 39ans, lui aussi houilleur et Louise Augustine Lhomme, 38ans, ménagère (Les témoins sont Jean Baptiste Butor, 43ans, propriétaire, François Lecaille, 53 ans, cultivateur, Auguste Gressier, 46ans, cultivateur et Théophile Leroy, 50ans, instituteur, tous de Rety. Signature du contractant, du père de la contractante et des témoins. La contractante et sa mère ne signent pas. Un garçon né en 1892 est reconnu et légitimé). Le couple Dagbert-Piccart est d’abord établi à Rety (1884) puis se retrouve plus à l’est dans le bassin houiller du Pas-de-Calais, à Hersin-Coupigny (1886), Barlin (1887, 1892-98), Auchel (1888-90) où Louis Adolphe continue son travail d’ouvrier mineur, jusqu’à son décès à 40ans, en 1898, à Barlin. Séraphine Piccart s’éteindra beaucoup plus tard, dans les années 1920, à Barlin. Leur descendance, en particulier celle d’outre Atlantique, est examinée dans la section qui suit.

Le frère de Louis Adolphe, Jules Augustin Dagbert, né à Réty en 1860 (Louis Noel Lefranc, 34ans, instituteur et Joseph Bouvergne, 25ans, tonnelier sont les témoins) est ajusteur à St Pierre-les-Calais (chemin des Pierrettes) en 1883 quand il y épouse une domestique de 20ans originaire de Marquise, Eugénie Henriette Manset, fille de Louis Marie Manset, 54 ans, ouvrier fondeur à Marquise et  feue Louise Sophie Magnier (Les témoins sont Eugène Dewilve, 21ans, boulanger à St Pierre, ami de l'époux, Georges Fautré, 23ans, caporal au 8e de ligne en garnison à Calais, Hyacinthe Belly, 25ans, soldat au 8e de ligne, et Charles Buy, 28ans, manouvrier,  amis de l'épouse. Signatures des époux et des témoins sauf le dernier qui ne signe pas. Le père de l'épouse donne son consentement par acte notarié) sans descendance connue (un garçon mort-né à St Pierre en 1884). Jules Augustin, alors metteur en œuvre et résidant sur la rue Lafayette, s’éteint à Calais en 1899, à seulement 38ans.
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