Les descendants du couple Dagbert-Magnier

Comme indiqué une section précédente, le couple de Pierre Joachim Dacbert (1814-1870), tailleur de pierres à Marquise, et Marie Louise Joséphine Julie Magnier (1821-1900) aurait eu huit enfants nés à Marquise entre 1840 et 1860 (Table 16).

L’aîné, Joachim Alfred Donat Dagbert, né en 1840 (Les témoins à la naissance sont l'oncle Antoine François Dagbert, 29ans, maçon et Jacques Antoine Magnier,50ans, cordonnier, probablement aussi un oncle mais du côté maternel) est marbrier à Marquise comme son père quand il y épouse en 1866 Constance Éléonore Mélanie Obert (ou Aubert), 20ans, native de Boulogne, sans profession à Marquise, fille de feu Pierre Henri Obert, et de Constance Malahude, 44 ans, ménagère (Les témoins sont Auguste Dagbert, 23 ans, tailleur de pierres à Marquise, frère de l'époux; Charles Magnier, 41 ans, tailleur de pierres à Marquise, oncle de l'époux; Charlemagne Obert, 57ans, propriétaire à Boulogne, oncle de l'épouse et François Bléard, 29ans, marchand de grains à Marquise, ami de l’épouse. Signatures des contractants, des parents du contractant, de la mère de la contractante et des témoins). Après la naissance d’un enfant prénommé Alfred Louis Joachim à Marquise quelques mois après le mariage (la naissance a lieu dans la demeure de le belle-mère Constance Malahieude, femme Ancel, rue St Louis avec Pierre Ansel, 43ans, probablement le beau-père et Antoine Leclercq, 26ans, charpentiers de moulin), on perd la trace du couple et de sa descendance à Marquise (ils apparaissent dans le recensement de 1866 au 2 rue du Cimetière mais sont absents de celui de 1872). Joachim réapparaît en 1878 à Boulogne comme témoin au mariage de son frère cadet Raphael. Il est alors tailleur de pierres à Boulogne. On le retrouve à nouveau en 1892, cette fois comme commis à Boulogne, quand il témoigne au mariage de son neveu Pierre François. Il serait mort en 1918 à Boulogne.

Suit André Georges Auguste Dagbert, né en 1842 (On retrouve Louis Marie Leporcq, 28ans, greffier et Charles Bleard, 46ans, marchand de fer, comme témoins à la naissance) et lui aussi tailleur de pierres à Marquise en 1864 quand il y épouse la couturière de 21ans Rose Joséphine Dagneaux, fille des défunts Pierre François Marie Dagneaux et Marie Pétronille Randon ( Les témoins sont Joachim Dagbert, 24 ans, tailleur de pierres à Marquise, frère de l'époux; Antoine Dagbert, 52 ans, maçon à Marquise, oncle de l'époux; Célestin (Fasquel?), 58 ans, domestique à Marquise, oncle de l'épouse et  Germain Dagneaux, 43 ans, maçon à Marquise, aussi oncle de l'épouse. Signatures des époux, des parents de l'époux et des témoins sauf le troisième). Le couple réside d’abord à Marquise où Auguste Dagbert continue d’être tailleur de pierres puis, comme l’aurait fait Joachim, son frère aîné, il s’installe à Boulogne vers les années 1870-80. Joséphine Dagneaux décède à Boulogne en 1888, à 45ans, à leur domicile de la rue Porte Neuve. Auguste, toujours tailleur de pierres mais à Boulogne se remarie l’année suivante à Bazinghen avec Aglaé Euphrasie Eugénie Louisa Brunet, 40ans, fille de Philippe Brunet et Joachine Herbez, journaliers a Bazinghen (Les témoins sont Raphael Dagbert, 38ans, tailleur de pierres à Boulogne, frère de l'époux, Joseph Didier, 36ans, tailleur de pierres à Boulogne, ami de l'époux, Lucien Brunet, 33ans et Casimir Herbez, 38ans, domestiques à Bazinghen. Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas. La mère de l'époux donne son consentement par acte notarié). Auguste est toujours tailleur de pierres à Boulogne en 1892. On lui connaît trois enfants, nés du premier mariage à Marquise entre 1865 et 1869 et un du second à Boulogne en 1890.
L’aîné du couple Dagbert-Dagneaux est Auguste Alfred Joachim Dagbert, né en 1865 (Les témoins à la naissance sont Ernest Bonvoisin, 43ans, négociant et (Pierre Fournier?), 49ans, cordonnier) et employé à Boulogne en 1888, quand il décède à 23ans dans la demeure de Gustave Dagbert Pouilly, son oncle, à Marquise (avec Alfred Deseille, 48ans, employé et Alfred Kern, 51ans, garçon de bureau comme témoins). Suit Pierre François Arthur Dagbert, né en 1866 (Les témoins à la naissance sont Pierre Marie Hoyez, 58ans, greffier de la justice de paix et Isidore Noel, 57ans, charron) et sculpteur à Boulogne en 1892, lui aussi rue Porte Neuve, probablement chez son père, quand il y épouse Esther Ernestine Jeanne Marguerite Level, 21ans, native de Desvres, sans profession et demeurant avec ses parents rue Dumont de Coursot à Boulogne, fille de François Auguste Level,  statuaire, 52 ans, et Benoîte Florentine Flore Neuville, 47 ans, sans profession. (Les témoins sont Paul Dagbert, 23 ans, peintre, frère de l'époux, Joachim Dagbert, 52 ans, commis, oncle de l'époux, Jules Neuville, 36ans et Joseph Neuville, 44ans, garçons brasseurs et oncles de l’épouse. Les trois premiers témoins sont à Boulogne et le quatrième à Le Wast. Signatures des époux, du père de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins). Les Level sont une famille de faïenciers de Desvres. Le couple Dagbert-Level habite sur le Boulevard de Clocheville à Boulogne en 1893 quand naît un enfant, Arthur Auguste Ernest Dagbert qui épousera Andrée Level, la cousine germaine de sa mère.
Le troisième et dernier enfant du couple Dagbert-Dagneaux est Paul Émile Albert Dagbert, né en 1867 (avec Edouard Willaume, 43ans, coiffeur et Joseph Pourre, 53ans, tailleur, comme témoins à la naissance) et peintre à Boulogne en 1891 quand il épouse, lui aussi une native de Desvres, et dans cette ville, en la personne de Marie Léonie Augustine Lengagne, 20ans, aide des postes à Desvres, fille de feu Alexandre Louis François Lengagne et  Catherine Emilie Flahaut , ménagère à Desvres (Les témoins sont Arthur Dagbert, 24ans, sculpteur à Boulogne, frère de l'époux, Charles Flahault, 30ans, cordonnier à Desvres, cousin de l'épouse, Elie Defer Lengagne,25 ans, menuisier à Desvres, beau-père de l'épouse  et Charles Vasseur, 60ans, appariteur à Desvres, ami de l'époux. Signatures des époux, de la mère de l'épouse et des témoins. Un enfant naturel né quelques mois avant le mariage est légitimé). Le couple réside à Boulogne (rue Maquetra en 1892, rue Dumont Courset en 1894) où Paul n’est plus peintre mais employé de l’octroi (1892-94). Marie Léonie Augustine s’éteint à Boulogne en 1914 et Paul qui serait devenu contrôleur du service de l’octroi se serait remarié en 1916 à Boulogne avec Adèle Louise Éléonore Lecat, fille de Louis Jules Arthur, receveur d'octroi et Adèle Louise Michelle Thiébaut. On connait trois enfants nés à Boulogne du premier mariage. L’aîné, Adolphe Camille Paul Lengagne-Dagbert, né hors mariage en 1891 et reconnu/légitimé lors de celui-ci meurt en septembre 1914 dans le combat de Benarville dans la Marne. Sa sœur cadette, Marguerite Paule Marie Dagbert, née en 1892 (Les témoins à la naissance sont Gabriel Hériseau, 40ans, employé d'octroi et Joseph Duminy, 24 ans, coiffeur, tous deux de Boulogne) aurait été institutrice et elle épouse en 1914 à Boulogne l’avocat de 24ans Aimable Marius Ledez, natif de Rinxent, fils de Louis Pierre Ledez, instituteur et Émilie Gournay. Leur frère cadet, Maurice Alfred Eugène Dagbert, né en1894 (Les témoins à la naissance sont Firmin Lefranc, cafetier, 43ans et Constant Humière,54ans, cafetier lui aussi) aurait été agent maritime en 1919 quand il épouse à Calais Marie Louise Bernamont, 18ans, fille de Louis Joseph Bernamont, fabricant de tulle et Séraphine Julie Louise Saxton.
Le seul enfant du couple Dagbert-Brunet est Auguste Frédéric Marcel Dagbert, né à Boulogne en 1890 (c’est l’oncle Joseph Dagbert, 36ans, employé, qui assiste à l’accouchement dans la maison familiale sur la rue Porte Neuve, le père étant « empêché »). En 1913 il est brigadier au 28e Régiment de Dragons à Donchery (Ardennes) quand il épouse à St Martin Gabrielle Marie Suzanne Boutillier, 23ans, native de Journy près d’Ardres, repasseuse rue de Wicardenne à St Martin, fille de Pierre Boutillier, employé de la ville de Boulogne et Emma Perron, ménagère, à St Martin (Les témoins sont Edmond Merlin, 29ans, employé de chemin de fer à Boulogne, Paul Dagbert,44ans, contrôleur de l'octroi à Boulogne, frère de l'époux, Felix Roger, 36ans, employé de chemin de fer à St Martin, cousin de l'épouse et Hélène Bonvoisin, 43ans, caissière à Boulogne, cousine de l'épouse. Signatures des époux, de leurs parents et des témoins). Un enfant prénommé Roger Auguste Pierre naît quelques mois plus tard sur la rue Wicardenne à St Martin alors que Auguste Frédéric Marcel est devenu employé de commerce sur la rue Porte Neuve à Boulogne.

 Après Pierre Alfred, né en 1846 mais qui ne survit qu’un peu plus d’un an, le quatrième enfant du couple Dagbert-Magnier est Basile Victor Gustave Dagbert, né en 1848 (avec Philippe Kern, 37ans, garde-champêtre et Yves? Bléart, 46ans, tonnelier, comme témoins). En 1877, il est employé à Marquise quand il y épouse Emma Clara Pouilly, rentière de 36ans, veuve de Charles Noel Pelletier, fille de François Auguste Dominique Pouilly, 64 ans et Marie Louise Nathalie Triquet, 67 ans, rentiers a Marquise (Les témoins sont Raphael Dagbert, 26 ans, tailleur de pierres à Marquise, frère de l’époux; Charles Magnier, 52ans, marbrier à Marquise, oncle de l’époux; Auguste Taverne, 26 ans, négociant en fer à Marquise, et  Raphael Magnier, 47 ans, cordonnier à Marquise, amis  de l’épouse. Signatures des époux, de la mère de l'époux, du père de l'épouse et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas). On retrouve le couple sur la rue Sainte Barbe dans le recensement de 1891 : Gustave Dagbert, 43ans, est toujours employé et ils n’ont pas d’enfant. En 1912, Gustave, alors âgé de 64ans, est employé de commerce à Boulogne, quand il témoigne au décès de son frère Louis à St Martin. Il témoigne également au mariage de sa nièce Juliette Joséphine Dagbert à St Martin en 1915.

Suit Louis Marie Raphaël Dagbert, né en1850 (Charles Bléard, 55ans, marchand de fers et André Eliez, 66ans, rentier, sont les témoins à la naissance) et lui aussi tailleur de pierres à Marquise, chez sa mère, en 1878, quand il épouse à Boulogne Joséphine Delliaux, cuisinière de 24ans native de St Martin, demeurant avec père et mère rue de Calais à Boulogne, fille de Jean Marie Delliaux, 49 ans, cordonnier, et de Marie Josèphe Anastasie Dumont, 48 ans, ménagère (Les témoins sont Joachim Dagbert, 30 ans, tailleur de pierres et Charles dagbert, 21 ans, menuisier, frères de l'époux à Boulogne, Joseph Delliaux, 26ans, jardinier à Boulogne, frère de l'épouse et Pierre Thouron, louager à Boulogne, 38ans, ami de l'épouse. Signature des époux, de la mère de l'époux, du père de l'épouse et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas). Le couple Dagbert-Delliaux s’installe à Boulogne (Rue de la Balance en 1879, Boulevard de Clocheville en 1887-89 et 1891, Boulevard du Prince Albert en 1890) puis à St Martin (1894-1903 rue Maquetra et 1912 rue Heno) et Wimille 1910 hameau Bon Secours) où Louis Marie Raphaël continue d’exercer son métier de tailleur de pierres ou marbrier jusqu’à son décès à 62ans, en 1912, sur la rue Heno à St Martin (ses frères Gustave Dagbert,64ans, de Boulogne et Joseph Dagbert, 58ans, de St Martin, tous deux employés de commerce, sont témoins au décès). On leur connaît cinq enfants nés à Boulogne entre 1879 et 1891 puis St Martin en 1894. L’aînée, Caroline Louise Laurentine Dagbert, née en 1879 (avec Hippolyte Oïsters,28ans, ajusteur et Edouard Honoré Maillard, 23ans, ferblantier comme témoins à la naissance) est ménagère chez ses parents à St Martin en 1903 quand elle y épouse Louis Joseph Dhoyer, maître maçon de 25ans chez sa mère à St Martin, fils de feu Louis Dhoyer et Antoinette Millon, 49ans, ménagère (Les témoins sont René Millon, 53ans, journalier, Victor Millon, 43ans, tisserand, oncles maternels de l'époux à Condette, Joseph Janthune?, 66ans, jardinier à St Martin et  Henri Vourtier, 24ans, tonnelier à Boulogne, amis de l'épouse. Signatures des époux, de la mère de l'époux, du père de l'épouse et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas) avec descendance Dhoyer à St Martin. Après une première Juliette Joséphine qui ne survit que 5 mois (1887-88), le troisième enfant du couple Dagbert-Delliaux est une deuxième Juliette Joséphine Dagbert, née en 1889 (Alfred Guerlain, menuisier, 36 ans, et Alphonse Feutry, garçon de cave, 25 ans, tous deux de Boulogne sont les témoins à la naissance) et employée de commerce chez sa mère rue Wicardenne à St Martin en 1915 quand elle y épouse le tailleur pour dames de 25ans, Louis Jules Henri Defosse, natif de Colembert et demeurant sur la rue du Sautoir à Boulogne, fils de Louis Victor Benjamin, tailleur et Marie Elisa Augustine Lenne à Colembert (Les témoins sont Jules Defosse, 36ans, ouvrier agricole à Colombert, frère de l'époux, Marie Guilbert, née Defosse, 39ans,ménagère à Boulogne, sœur de l'époux, Gustave Dagbert, 68ans, représentant de commerce à Boulogne, oncle de l'épouse et Antoinette Damageux, née Seneca, 39ans, couturière à Boulogne, amie de l'épouse. Signatures des époux, des parents de l'époux et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas). Le quatrième enfant du couple Dagbert-Delliaux est Raphaël Louis Marie Dagbert, né en 1891 (Les témoins à la naissance sont Edouard Robitail, 39 ans, douanier et Irénée Leroy, 38 ans, entrepreneur) qui sera maçon et épousera à Boulogne dans les années 1920 sa belle-sœur Jeanne Marie Ernestine Defosse, alors veuve de Louis Joseph Auguste Judas. Le dernier enfant connu du couple Dagbert-Delliaux est Hélène Joséphine Dagbert, née à St Martin en 1894 et découpeuse à Wimille en 1910 quand elle donne naissance chez ses parents à un enfant naturel, René André Dagbert, qui sera reconnu et légitimé lors de son mariage avec Louis Auguste Maurice Specq en 1919 à Boulogne.
    
Le sixième enfant du couple Dagbert-Magnier est Thomas Daquin Joseph Louis Napoléon Dagbert, né à Marquise en 1854 (Les témoins à la naissance sont Edouard Willaume, 29ans, coiffeur et Louis Fourmentin, 35?ans, cultivateur). En 1882, il est marbrier à Boulogne mais aussi soldat quand il épouse à Ponthoile dans l’estuaire de la Somme, Flore Laurentine Adelphine Mocomble, cuisinière de 20ans native du hameau de Romaine dans la commune de Ponthoile, fille de François Mocomble, 48ans, menuisier et Flore Florentine Justine Béthouart, 40ans, ménagère (Les témoins sont Gustave Dagbert, 34ans, employé de commerce à Marquise et  Charles Dagbert, 25ans, menuisier à Boulogne, frères du contractant,  Joseph Bethouart, 37ans, employé au chemin de fer à Amiens, oncle maternel de la contractante et Joseph Daboval,  37ans, employé au chemin de fer à Abbeville, cousin germain par alliance du côté maternel de la contractante. Signature des contractants, de la mère du contractant, des parents de la contractante et des témoins). Le couple Dagbert-Mocomble s’installe à Boulogne (rue du Cimetière de l’Est en 1882, Vallon de la Porte Neuve en 1886-1904) puis St Martin (rue Maquetra en 1905) où Joseph, d’abord marbrier (1882), est employé de commerce (1886-1912) et comptable (1887 et 1913). On leur connaît dix enfants (sans compter un mort-né en 1887) pour la plupart nés à Boulogne entre 1882 et 1890 sauf le dernier né à St Martin en 1905.
L’aîné Georges Joseph Anatole Dagbert naît à Boulogne en 1882 (l’oncle Raphael Dagbert, 32ans, marbrier est témoin à la naissance ainsi que Ernest Bihet, 40ans, cafetier). En 1904, il est employé de commerce comme son père et demeure dans le vallon de la Porte Neuve  à Boulogne quand il épouse Louise Victorine Irma Pouilly, blanchisseuse de 20ans native de St Pierre-les-Calais et demeurant elle aussi dans le vallon de la Porte Neuve, chez ses parents, Louis Auguste Pouilly, 62ans,marbrier et Adeline Pouilly, 59ans, ménagère (Les témoins sont Octave Dagbert, 22ans, employé de commerce à Boulogne, frère de l'époux,  Eugène Pouilly, 30ans, marbrier à Gournay en Seine Inférieure, Louis Pouilly, 40ans, et Alfred Pouilly, 38ans, journaliers à Calais, tous trois oncles de l'épouse. Signatures des époux, des parents de l'époux, de la mère de l'épouse et des témoins. Le père de l'épouse ne signe pas). Le couple habite Boulogne (vallon de la Porte Neuve en 1906-1907) puis, à partir de 1913, selon sa fiche de recrutement militaire, Marcq-en-Barœul, près de Lille où il serait décédé dans les années1920. On leur connaît deux enfants nés à Boulogne. L’aîné Georges André Albert Dagbert, né en1906 (Les témoins à la naissance sont deux sages-femmes portant le même nom: Cyprienne Prenel, 24ans et Berthe Prenel, 34 ans) se mariera trois fois dans la région lilloise où il décède dans la deuxième moitié du siècle. Son frère cadet, Victor Gaston René Dagbert, né en 1907 (avec Eugénie Deligny, 28ans, couturière et Joseph Fauquet, 40ans, concierge, comme témoins à la naissance) se retrouve également dans la région lilloise où il décède dans la seconde moitié du siècle. Il est peut-être le René Dagbert qui se marie à St Martin dans les années 1930.
Suit Joseph Octave Etienne Dagbert, né en 1883 (Adolphe Boutoille, 42 ans, employé et Ernest Bihet, 40 ans, cafetier sont les témoins à la naissance) et cordonnier à St Martin en 1909 quand il épouse à Maninghen, Marie Augustine Alice Gourdin, 28ans,sans profession à Maninghen, fille d’ Alfred Gourdin, 71ans, charron à Maninghen et feue Victoire Ficheux (Les témoins sont Georges Dagbert, 27ans, employé de commerce à Boulogne et René Dagbert, 21ans, cavalier au 6e régiment de chasseurs à cheval en garnison à Lille, frères du contractant, Alfred Gourdin, 38ans, charron à Maninghen, frère de la contractante et Victor Ficheux, 60ans, charron à Boulogne, son oncle maternel. Signatures des contractants, des parents du contractant, du père de la contractante et des témoins. On notera que le témoin Alfred Gourdin, frère de la contractante, se marie le même jour avec Honorine Leseux). Le couple installé à St Martin (rue de la Colonne) a un enfant, Robert Octave Joseph Dagbert, né en 1910 (Les témoins à la naissance sont Octave Sart, 28ans, cordonnier et Georges Quehen, 37ans, charretier, tous deux de St Martin) qui se mariera à Boulogne dans les années1930. Malheureusement, Marie Augustine Alice s’éteint dès janvier 1911, à seulement 29ans (assez curieusement, ce décès à lieu dans la maison de son frère Alfred Gourdin, 39ans, charron à Maninghen, en l’absence d’Octave, le mari et avec Aimé Bailleul, 53ans, instituteur à Maninghen comme second témoin). Joseph Octave Etienne se remarie en 1913 avec Marie Julie Stéphanie Chochoi, servante de 19ans native et domiciliée à Desvres, fille de Louis Eugène Amédée Chochoi, cimentier et Marie Martine Georgina Flahaut, domiciliés à Desvres (Les témoins sont Joseph Dagbert, 59ans, comptable à St Martin, père de l'époux, Edmond Deguine, 40ans, charbonnier à St Martin, oncle de l'époux, Louis Gence, 34ans, faïencier à Desvres et Louis Chochoi, 22ans, soldat au 147e Régiment d'Infanterie stationné à Sedan. Signatures des époux, des parents de l'épouse et des témoins). Ce deuxième mariage ne semble pas avoir donné de descendance. Octave est mobilisé en aout 1914 et décède dès février 1915 à l’hôpital de Chalons -sur-Marne « des suites d’une maladie contractée en service ».
Le troisième enfant du couple Dagbert-Mocomble est une fille, Marthe Joséphine Laurentine Dagbert, née en 1885 (avec Louis Gillot, 37 ans, peintre et Ernest Bihet, 43 ans, cafetier, comme témoins à la naissance) et giletière de 19ans à Boulogne en 1904 quand elle accouche d’un enfant naturel, Yvonne-Marthe Dagbert-Ducrocq qui sera reconnue et légitimée trois ans plus tard lors de son mariage de 1913 à St Martin avec Fernand Edmond Ducrocq, coiffeur de 22ans à St Martin, chez ses parents, fils d'Alexandre Auguste Ducrocq, 53ans, employé aux tramways et Marie Joséphine Tiesset, 42ans, ménagère (Les témoins sont François Tiesset, 49ans, et Auguste Tiesset, 47ans, ferblantiers à Boulogne, oncles de l'époux, Octave Dagbert,24ans, cordonnier à St Martin, frère de l'épouse et Sophie Tiesset, 43ans, ménagère à Boulogne, amie de l'épouse. Signatures des époux, de leurs parents et des témoins). Le couple Ducrocq-Dagbert est à St Martin (Route de St Omer) où Fernand Edmond est coiffeur et où naissent deux autres enfants : Fernande Alice Ducrocq en 1908 et Raymond Robert Fernand Ducrocq en 1912. Les trois enfants se marient dans les années 1920 et 1930, deux à Paris et un autre dans l’Eure-et-Loir.
Après André Laurent Joseph, né en 1886 (Ernest Bihet, cafetier , 46 ans et Joseph Pérard, jardinier, 43 ans , sont les témoins à la naissance) et qui ne survit qu’un peu plus d’une année (Les témoins au décès sont François Hochart, 51ans, employé et l'oncle Raphael Dagbert, 37ans, marbrier), les prochains enfants du couple Dagbert-Mocomble sont des jumeaux nés en 1888 (Les témoins à la naissance sont Edouard François, cocher, 41 ans et Albert Fropas?, journalier, 35 ans, tous deux de Boulogne).  Le jumeau masculin, Maurice Adrien Dagbert est ouvrier en chaussures chez ses parents à St Martin en 1910 quand il y épouse Léonie Marie Rault repasseuse de 21ans demeurant chez ses parents à St Martin, Louis Marie Honoré Rault, 58ans, manœuvre de maçon et Marie Sophie Léonie Bailly, 48ans, repasseuse (Les témoins sont Octave Dagbert, 27ans, cordonnier, frère de l'époux et Fernand Ducrocq, 25ans, coiffeur, son beau-frère, Joseph Desgardin, 25ans, jardinier et  Pierre Maillard,34ans,receveur buraliste, amis de l'épouse. Signatures des époux, de leurs parents et des témoins. Achille Maurice Dagbert, né hors mariage à St Martin en 1907 est reconnu et légitimé). Le couple Dagbert-Rault qui demeure à St Martin où Maurice Adrien est ouvrier en chaussures a lui aussi des jumeaux en 1911, René Maurice et Léonie Alice Dagbert qui se mariera à St Martin dans les années1930, puis une autre fille Paulette Lucienne en1913. La jumelle féminine de 1888, Alice Juliette Marguerite Dagbert est toujours avec ses parents dans le recensement de St Martin en 1911 et elle se mariera à Boulogne dans les années 1930.
Les quatre derniers enfants du couple Dagbert-Mocomble sont dans l’ordre (1) Laura Jeanne Flore Dagbert, née en1890 (Eugène Roussel, peintre, 33 ans et Ernest Bihet, cafetier, 50 ans sont les témoins à la naissance) et toujours chez ses parents à St Martin en 1911 (2) Laurent Joseph Frédéric Dagbert, né en 1893 (avec François Bailleux, 28ans, cocher et Charles Beaumont, 22ans, peintre décorateur comme témoins à la naissance) et lui aussi chez ses parents à St Martin comme tonnelier en 1911 et il est peut-être le Laurent Dagbert qui se marie à St Martin dans les années 1920 (3) Marguerite Germaine Suzanne Dagbert, née en 1895 (Charles Legrand, 55ans, peintre et Alfred Vendrome, 38ans, boulanger sont les témoins à la naissance) et qui prendra époux à Paris dans les années 1920 (4) Achille Laurent Albert Dagbert, né en 1905 (L'oncle Raphael Dagbert, 55ans, marbrier à St Martin est témoin à la naissance avec Pierre Maillard, 29ans, coiffeur à St Martin)  et peut-être le Achille Dagbert qui se mariera à St Martin dans les années1920.

Pour revenir aux enfants du couple Dagbert-Magnier, le septième est encore un garçon, Ranulphe Charles Dagbert, né à Marquise en 1857 (Les témoins à la naissance sont Charles Magnier, 32ans, tailleur de pierres et Amédée Gourdin, 43ans, pharmacien).  En 1883, il est maître menuisier chez sa mère rue de la Providence à Boulogne quand il épouse à Abbeville dans la Somme, Juliette Appoline Bethouart, modiste de 19ans originaire de Lille, demeurant avec ses parents au 70 Chaussée Marcadé à Abbeville, fille de Jean Baptiste Apollinaire Béthouart, employé des contributions directes en retraite et Marie Victorine Hennegresse (l’acte de mariage ne donne pas le détail des témoins et des signatures). Le huitième et dernier enfant du couple Dagbert-Magnier, Alfred Auguste Martin, né en 1860 (Pour les témoins à la naissance on retrouve Louis Marie Leporcq, 46ans, receveur de l'octroi et ? Bleard, 58ans, tonnelier) ne survit que huit mois.

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