La branche cadette ou les
descendants de Guillaume
La branche cadette est essentiellement
celle des gens de mer résidant principalement au Portel et à Equihen. On y
retrouve nombre de marins (dont plusieurs périssent en mer), pêcheur,
"hameçonniers" mais aussi des artisans (tisserands, tailleurs
d'habits, cabaretier) et quelques fonctionnaires (employés des douanes et
receveurs d'octroi). Donc apparemment, pas beaucoup de cultivateurs dans cette
branche.
Les trois premières générations
La branche cadette commence avec Guillaume Dacquebert,
frère cadet de Marcque. A notre connaissance, la seule indication de
cette fratrie se trouve sur l’acte de mariage de François, le fils aîné
de Marcque, en 1686 à Outreau où le témoin Guillaume Dacquebert est
identifié comme l’oncle du marié. Il serait né vers 1640 et aurait
épousé Marie Ledoux vers 1670.
Cette Marie Ledoux s’éteint en 1732 à Outreau, veuve de Guillaume et
âgée d’environ 80 ans, ce qui place sa naissance vers 1650. Geneanet
vlecuyer en fait la fille d’Antoine Ledoux et Péronne Toulmel et donc
la sœur de Louise Ledoux, celle qui épouse François, le
neveu de Guillaume. De cette union naissent au moins quatre
enfants avec baptême confirmé entre 1689 et 1696 et peut-être quatre
autres avant 1685, première année avec des registres disponibles à
Outreau (Table 16).
Pierre Dacquebert et Anne Sergeant et leurs quatre filles
Pierre Dacquebert est l’aîné confirmé. Il est baptisé en 1689 avec Pierre Ledoux comme parrain et Marie Fremin comme marraine (Cette
dernière probablement l'épouse l’année suivante de Pierre Volant,
laboureur à Outreau, et la mère de Marie Antoinette Volant qui
épousera en 1735 Jean Jacques Daguebert, fils de Jean, le frère présumé
de Pierre). Il est journalier puis cabaretier à Equihen/Outreau. En 1714 il épouse à Outreau Anne Sergeant (Acte
de mariage non filiatif. Les époux sont d'Outreau. Pas de témoin cité.
Marques des époux, de Guillaume Dacquebert, probablement le père de
l'époux, de François Dacquebert, probablement son frère mais il n'a
alors que 18ans, sinon son cousin de la branche principale et de
Pierre Butez). Anne Sergeant serait la fille de Claude Sergeant et Marie Anne Coinon qui se sont mariés à Outreau en 1686 (Acte
de mariage filiatif et remarquablement documenté pour l'époque. L'époux
âgé de 30ans est le fils de Jean Sergeant et Adrienne Deguisne.
Il est assisté de ses père et mère et de Claude (Jean?) et Nicolas
Sergeant , ses frères. Anne Coinon, 24ans, est la fille de Marcq Coinon
et Jeanne Marlard. Elle est assistée de son père, de Nicolas Coinon,
son oncle, de Pierre Coinon, son frère, et de Thomas Dacquebert, son
oncle. Dispense de consanguinité du 3e degré. Marques des époux et des
témoins sauf Marcq Coinon et Nicolas Coinon qui signent. Marque
distinctive de Thomas Dacquebert. Note: d'après cette marque, Thomas
Dacquebert est le fils de Marc et Michelle Haigneré de la branche
historique des Dagbert d'Outreau (voir section 2-4). Son lien s'explique par son mariage avec Adrienne Marlard, la sœur de Jeanne, mère de l'épouse). Anne est baptisée à Outreau en 1688 (P.: Louis Touret. M.: Jossine Petit). En 1706, à 18ans, elle épouse à Outreau Claude Herbez (Acte
de mariage non filiatif. Les époux sont d'Outreau. Pas de témoin cité.
Marques des époux. Signatures de Louis Bacquet, Nicolas Coinon,
probablement l'oncle maternel de l'épouse, et Jean Jacques Herbez,
probablement le cousin du côté paternel de l'époux d'après sa signature
identique à celle sur son acte de mariage à Outreau en 1705 avec Marie
Baheu). Ce Claude Herbez serait le fils de Nicolas et Marie
Miget, lui-même frère de Jean époux de Marie Sauvage. Au moins quatre
enfants naissent de cette union avant le décès de Claude à Outreau en
1712, à 31ans. Un de ces enfants, le seul qui se marie, Claude Herbez fils sera témoin au décès de sa mère en 1743, à Outreau.
Neuf enfants naissent du mariage de Pierre avec Anne, tous baptisés à Outreau entre 1715 et 1730. Les
parrains et marraines sont surtout du côté des Sergeant : Claude
Sergeant, probablement l'aïeul maternel et Jeanne Tintillier
(probablement d'après sa signature la fille aînée de Jacques Tintillier
et Suzanne Habart , alors jeune fille à marier de 27ans qui épousera
Pierre Lamirand trois ans plus tard) pour Marie Jeanne en 1715, Jacques
Sergeant et Marie Marguerite Sergeant, peut-être la tante maternelle,
pour Anne en 1717, Pierre Sauvage et Antoinette Loeuillette pour Pierre
en 1718, François Dacguebert (probablement l’oncle) et Marie Herbez
pour Marie Françoise en 1720, Louis Marie Volant et Marie Jeanne
Degardin pour Marie Catherine en 1721, Charles Deguisnes et Marie
Jeanne Degardins pour Marie Antoinette en 1723, Michel Léonard Sueur et
Nicole Gonsard pour Marie Nicolle en 1724, Adrien Pichon et Marie
Jeanne Trudain pour Adrien en 1726 et finalement Jean Degardin et
Marie Herbez pour Jean François en 1730.
Après le décès d'Anne Sergeant en 1743 à 55ans (Les témoins sont Pierre Daguebert, son mari, et Claude Herbez, son fils du premier lit), Pierre Daguebert, alors journalier de 55ans, se remarie en 1744 à Outreau avec la servante, Marie Anne Josephe Courbet, âgée de 30ans (Acte
de mariage non filiatif. Le veuvage de l'époux n'est pas indiqué. Les
époux sont d'Outreau. Les témoins cités sont François Daguebert, frère
de l'époux, Claude Daguebert, son neveu ainsi que Jacques et Antoine
Courbet, les frères de l'épouse de St-Martin. Marques des époux et des
témoins). Selon geneanet vlecuyer, Marie Anne est la
fille de Charles Courbet et Marie Anne Lemaire de St-Martin, baptisée
en 1712 à Pernes-les-Boulogne. De cette deuxième union naît Marie Anne Françoise Joseph Dagbert,
baptisée à Outreau en 1745 avec François Dagbert, son cousin qui signe
comme parrain et Nicolle Dagbert, sa demi-sœur comme marraine mais qui
décède célibataire à Outreau en 1774. Après la mort de Pierre
Dacquebert à Outreau en 1759 à 75ans environ (en fait 69ans), Marie
Anne Courbet se remarie la même année avec Pierre Labarre, journalier et veuf de Marie Madeleine Henault ou Hénaut. Elle décède d’une attaque d’apoplexie en 1776, veuve de 64ans.
Marie Jeanne Daguebert et Antoine Lemaire à Condette
Des
neuf enfants du couple Dacquebert-Sergeant, seules quatre filles
atteignent l'âge adulte et elles vont toutes se marier. L'aînée Marie Jeanne Daguebert (Dacquebert à la naissance et Daguebert au mariage)
aurait eu un enfant illégitime (qu’elle a déclaré provenir des œuvres
de Jean Desgardin) en 1743 avant d’épouser en 1748 à Outreau Antoine Lemaire,
journalier à Condette veuf de Marie Louise Lenglet puis de Marie
Madeleine Fontaine avec descendance Lemaire à St-Etienne, Hesdigneul et
Condette (Acte de mariage filiatif pour l'épouse.Veuvage de
l'époux non indiqué. L'époux est de Condette et l'épouse d'Outreau. Les
témoins cités sont Pierre Daguebert , père de l'épouse, et Claude
Herbez, son demi-frère, tous deux journaliers à Outreau, François
Delcluse, ami de l'époux et Grégoire Affringue, son neveu. Marques des
époux et des témoins Daguebert et Herbez. Signatures des témoins
Delcluse et Affringue. Notes : François Delcluse est journalier à
Hesdigneul et Condette comme Antoine Lemaire. C'est aussi probablement
le beau-frère de l’épouse à cause d’Anne Daguebert, la sœur de Marie
Jeanne, qu’il a épousée en 1747 comme présenté plus bas. Grégoire
Affringue, tonnelier à St-Etienne, est le fils de Philippe de
Haffringue et Apolline Lenglet, la sœur de Marie Louise Lenglet,
première épouse d'Antoine Lemaire). Le couple Lemaire-Daguebert
reste à Condette où naissent quatre enfants Lemaire (dont des jumeaux)
entre 1749 et 1752 et où ils décèdent, lui, en 1762, manouvrier de
68ans (Témoins: Jean Buret, probablement le clerc de Condette et Jacques Sergeant) et elle, en 1766, à 54ans (Témoins: Antoine Lemaire, son beau-fils et le même Jean Buret).
Deux de ces enfants se marient. Marie Jeanne Catherine Lemaire, baptisée en 1751 à Condette (P.: Jean Jacques Mequignon. M.: Marie Catherine Dachicourt) y épouse en 1780 Jean François Simon Docquois, fils de feu François Docquois et Marie Jeanne Lambert (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont de Condette. Les témoins cités sont
Jean Jacques Mecquignon, père et fils, amis.de l'époux, Antoine
Lemaire, (demi-)frère de l'épouse et Jacques Sergeant, son ami.
Signature de l'époux et marque de l'épouse. Signatures des témoins)
avec un fils prénommé François Marie né en 1781 à Condette où le père
est journalier et où ils décèdent, lui, à 60ans, en 1807, pendant son
travail, au hameau du Chocquel (Témoins : Jean Jacques Sergeant, 39ans, cabaretier, et Jean Louis Docquois, 45ans, manouvrier, probablement son frère) et elle en 1827, à 74ans (Témoins
: son fils, François Docquois, 46ans, ménager, et Pierre Liévin
Joseph Darras, 47ans, lieutenant des douanes en retraite). Paul Lemaire, un des jumeaux de 1749 (P.: Paul Dumont. M.: Marie Anne Nacry de Condette), est couvreur de paille à Outreau en 1781 quand il y épouse Marie Jeanne Louise Françoise Baillard, fille de feu Jean Baillard, laboureur, et Marie Françoise Buttiaux (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont d'Outreau. Consentement de Marie
Françoise Buttiaux, la mère de l'épouse et seul parent des époux encore
vivant. Les témoins cités sont Jean Baillard, frère de l'épouse et
Jacques Antoine Daguebert, 'parent de l'époux', peut-être le laboureur
de la ferme du Renard de la branche principale, Felix Ridoux, Joseph
Bourgois et Antoine Cousin, probablement les témoins d'office à Outreau
dans la deuxième moitié du 18e siècle, particulièrement les deux
derniers qu'on retrouve signant presque tous les actes de sépultures de
la paroisse. Signatures des époux et des témoins sauf Jacques Antoine
Daguebert qui ne laisse pas non plus de marque) avec une
naissance, celle de Marie Louise Françoise, en 1781 à Outreau où Paul
s’éteint en 1785, couvreur de seulement 36ans. Marie Louise, son
épouse, se remarie avec le journalier François Félix Pacque en 1786 à
Outreau et elle y décède en 1807 à 60ans.
Anne Daguebert et François Delcluse à Hesdigneul
Suit Anne Daguebert (Dacquebert à la naissance et Daguebert au mariage) qui, à 26ans, en 1747, épouse François Delcluse d’Hesdigneul, fils de François Delcluse et Marie Ducamp et veuf de Marie Anne Lamarre (Acte
de mariage semi-filiatif pour l'épouse. Veuvage de l'époux mentionné.
L'époux est de la paroisse d'Hesdigneul, secours de Condette, et
l'épouse de celle d'Outreau. Les témoins cités pour l'époux sont
Antoine Condette, son beau-frère, et Philippe Filiette, son ami, tous
deux de Condette. Ceux pour l'épouse sont Pierre Daguebert, son
père, et Louis Coppin, son bel-oncle. Signature de l'époux et du témoin
Coppin. Marque de l'épouse et des témoins Condette, Filiette et
Daguebert). Le couple Delcluse-Daguebert reste à Hesdigneul où
François est manouvrier/journalier et où naissent trois enfants
Delcluse entre 1749 et 1757. Les parrains et marraines de ces
enfants sont Joseph Roussi et Marie Jeanne Dagbert, probablement la
tante maternelle, de Condette pour François Joseph en 1749,
Antoine Condette, probablement le bel-oncle paternel, et Marie Anne
Marq pour Marie Françoise en 1755 qui ne survit que deux ans et Jacques
Sauvage et Marie Jeanne Catherine Panier, tous deux d'Hesdigneul pour
Louis Marie en 1757. C’est aussi à Hesdigneul qu’ils décèdent, François en 1760, à 54ans (Témoins: Jean Buret, probablement le clerc de Condette, et Grégoire Marque) et Anne en 1779, à 59ans (en fait 62ans avec pour témoins : Léonard Ternisien et Adrien Marcq d'Hesdigneul).
François Joseph Delcluse serait le seul enfant du couple Delcluse-Daguebert à se marier: en 1792, il est manouvrier à Marquise quand il y épouse Marie Louise Françoise Delplace, fille de Joseph Noel Delplace et feue Marie Catherine Mougel de cette paroisse (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont de Marquise. Les témoins cités sont
Philippe Taverne et Joseph Sauty, clerc, amis de l'époux à Marquise
ainsi que François Delplace, frère de l'épouse , et François Boulenger,
cordonnier, son ami, tous deux à Marquise. Marques des époux et
signatures des témoins. Reconnaissance et légitimation d'une fille née
en 1788) avec descendance Delcluse à Marquise (deux enfants en
1792 et 1800 en plus de celle reconnue en 1792) où François Joseph est
manouvrier et où il décède en 1810 à 54ans (en fait 61ans avec François Quetelard, marchand et Jacques Leporcq, tonnelier comme témoins)
Marie Catherine Daguebert et Charles Custeau à St-Etienne
Suit Marie Catherine Daguebert (Dacguebert à la naissance et Daguebert au mariage) qui épouse en 1758 à Outreau Charles Custeau, ou Custau, Custaux, journalier de 34ans à St-Etienne-au-Mont, fils de défunt Pierre Custeau et Marguerite Deguine(s) (Acte
de mariage filiatif. L’époux est de St-Etienne et l’épouse d’Outreau.
Dispense du quatrième degré de consanguinité. Témoins cités : François
Custeau, frère de l'époux, Antoine Collier, son beau-frère, Pierre
Daguebert, père de l'épouse et Claude Coppin, 'parent et ami'. Marques
des époux. Signatures des témoins Collier et Coppin. Marques des
témoins Custeau et Daguebert. Comme expliqué par Vasseur, FG-Deguisne,
p.521, le quatrième degré de consanguinité remonte au maçon François
Deguisne époux de Jeanne De Greuze en 1611 avec d’un côté, leur fils
Charles Deguisne, père de Charles Edmond Deguisne, maître maçon à
Equihen, lui-même père de Marguerite Deguisne, la mère de Charles
Custeau et de l’autre côté, leur fille Adrienne Deguisne, épouse de
Jean Sergeant, parents de Claude Sergeant, lui-même le père d’Anne
Sergeant, la mère de Marie Catherine Daguebert). Le couple Custeau-Dacquebert reste à St-Étienne où naissent quatre enfants entre 1759 et 1762 avec
les parrains et marraines suivants: en 1759, Gabriel Coppin et Marie
Barbe Antoinette Gense pour une première Marie Catherine qui ne survit
qu’un mois, en 1760, Pierre Thomas Flouret et Marie Jeanne Custeau pour
Pierre Henry, en 1762, Jacques Louis François Bernard et Marie
Catherine Coppin, tous deux d'Outreau, pour une seconde Marie Catherine
qui survit un peu plus de deux ans et en 1765, Louis Marie Navet et
Marie Mozart pour une troisième et dernière Marie Catherine. C’est aussi à St-Etienne qu’ils décèdent, elle en 1782, à 60ans (avec son mari, journalier, et son fils Pierre comme témoins) et lui en 1797, à 78ans (en
fait 74ans, déclaré par Jean Marie Bouloy, 59ans, cultivateur, et
Jean Louis Guevillier, 38ans, charpentier, des voisins à St-Etienne).
Deux des enfants du couple Custeau-Daguebert se marient à St-Etienne. Pierre Henry Custeau, alors âgé de 29ans, épouse en 1789 Madeleine Lenglois
ou Langlois, Langlet.., 43ans, née à Desvres, domiciliée à St-Etienne,
fille des défunts Jean Lenglois, né à Desvres, et Marie Jeanne
Humet ou Humez, née à Menneville (Acte de mariage filiatif. Les
époux sont de St-Etienne. Les témoins cités sont Charles Custeau, le
père de l’époux, maître Dumont et Louis Destrez, amis de l’époux à
St-Etienne, François Gensse, beau-frère de l'épouse et Jacques Wattel,
tous deux aussi de st-Etienne. Signature Custaux de l’époux. L’épouse
ne signe pas. Signatures des témoins sauf le père de l’époux. Note :
François Gensse, fils de François Gensse, laboureur, et Marie
Antoinette Custeau a épousé Marie Marguerite Langlois, la sœur de
Madeleine en 1774 à St-Etienne) sans descendance connue. Ils
décèdent tous les deux à St-Etienne, lui en 1810, charpentier de 49ans
et elle en 1812, à 61ans, dans la maison de François Gensse,
propriétaire de 63ans à St-Etienne et probablement son beau-frère. La
sœur cadette de Pierre Henry, Marie Catherine Custeau qui a alors 25ans, épouse en 1791 à St-Etienne Jean Jacob Bigand,
31ans, né à Widehen, domicilié à St-Etienne, fils de feu Adrien Bigand,
né à Halinghen, et Marie Marguerite Griset, originaire de Neufchatel (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont de St-Etienne. Les témoins cités
sont Charles Custeau, le père de l’épouse, Jacques Wattel et Claude
Michel Dezoteux, tous deux de St-Etienne, Pierre Custeau, frère
de l'épouse à St-Etienne et Simon Blaisel, son cousin à Verlincthun.
Les époux et le père de l’épouse ne signent pas. Tous les autres
témoins signent). Selon Vasseur, FG-Bigand, p. 126, Jean Jacob,
parfois nommé Jean Jacques ou Jacques Jacob, est berger selon la
tradition familiale des Bigand. Le couple Bigand-Custeau reste à
St-Etienne où naissent trois enfants entre 1791 et 1801. C’est aussi à
St-Etienne qu’ils décèdent tous les deux, lui en 1811, ménager de 52
ans (déclaré par Jean Jacques Henon, 43ans, Antoine Sauvage,
42ans et Pierre Jacob Bigand, 21ans, probablement le fils du décédé,
tous trois ménagers à St-Etienne) et elle en 1813, à 48ans (avec
son fils Jacques Bigand, 22ans, manouvrier, et son ami Louis
Marie Haffringue, ménager de 38ans, tous deux de St-Etienne,
comme témoins). Plus de détails sur l’ascendance de Jean Jacob et la descendance du couple Bigand-Custeau dans FG-Bigand, pp. 126-127.
Nicole Daguebert et Jean Jacques Sauvage à Outreau-Equihen
La dernière fille du couple Dacquebert-Sergeant qui prend époux est Marie Nicole Daguebert (Nicolle Dagber au baptême, Nicolle Daguebert au mariage, Nicole Dagbert au décés) qui à 24ans épouse en 1748 à Outreau Jean Jacques Sauvage, journalier de 27ans à Equihen, fils de feu Jacques Sauvage et Antoinette Guilbert d’Outreau (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont d'Outreau-Equihen. Les témoins
cités sont Pierre Daguebert, le père de l'épouse, François Daguebert,
son cousin germain, probablement le fils de François et Marie Sergeant,
Antoinette Guilbert, la mère de l'époux et Jacques Sauvage, son frère.
Marques des époux et des témoins). D’après son acte de
sépulture en 1740 à Outreau, Jacques Sauvage, le père de Jean Jacques
est un matelot originaire de Condette où il serait né vers 1660.
Geneanet vlecuyer en fait un fils de Simon Sauvage et Nicole Yvart,
famille Sauvage de Condette étudiée par Vasseur (FG-Sauvage, p. 1925)
qui ne fait pas de Jacques un des fils du couple. Le couple
Sauvage-Daguebert reste à Outreau, probablement au hameau
d’Equihen, où Jean Jacques est manœuvrier (1754-66, 1779) ou
journalier (1785) et où ils ont huit enfants, tous baptisés à Outreau
entre 1750 et 1766 avec quelques Daguebert parmi les parrains et les
marraines : Jean Herbez et Marie Anne Françoise Josèphe
Daguebert, peut-être la demi-sœur de Nicolle mais elle n’a que 5 ans,
pour Jean Jacques en 1750, Gabriel Coppin et Marie Catherine Dagbert,
probablement la sœur de Marie Nicole pour Gabriel Nicolas en 1752,
Joseph Hubert Sergeant et Jacqueline Sergeant pour Hubert en
1754, Jacque Antoine Daguebert et Marie Anne Elisabeth Hubert Moreau de
Vernicourt de la branche principale pour Jacque Antoine en 1756, Louis
Marie Sergeant et Marie Jacqueline Guilbert pour Marie Catherine en
1759, Jean Pierre Marie Sauvage et Margueritte D'escamps pour
Marie Marguerite Elisabeth en 1762, Marc Dagbert et Madeleine Watel
pour Marie Madeleine en 1765 et finalement Gabriel Sauvage et Marie
Margueritte Dagbert , peut-être la fille de Claude et Marie Herbez,
pour Jean Jacques en 1766. C’est aussi à leur domicile ‘au haut
de la falaise’ du hameau d’Equihen, à Outreau, qu’ils décèdent tous les
deux, elle en 1793 comme Nicole Dagbert, 69ans, épouse de Jacques
Sauvage, propriétaire et matelot côtier (déclaré par son fils
Gabriel Sauvage, 41ans, matelot canonnier à Outreau, et Jean
Baptiste Duval, domestique de 26ans à Outreau ) et lui en 1795 à 78ans (en fait 75ans. Déclaré par ses fils, Gabriel Nicolas, 42ans, et Hubert Sauvage, 40ans, matelots côtiers à Outreau).
Six des huit enfants du couple Sauvage-Daguebert se marient (les
deux autres meurent en bas-âge, l’aîné et premier Jean Jacques, à deux
mois en 1750 avec son père et son grand-père Pierre Daguebert comme
témoins et Jacques Antoine, à 11ans, en 1767). Le premier à le faire est Hubert Sauvage qui à 25ans, en 1779, épouse à Outreau Marie Françoise Labarre, 36ans, fille des défunts Pierre Labarre et Marie Madeleine Henault (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont d'Outreau. Les témoins cités sont
Jean jacques Sauvage et Marie Nicole Dagbert, les parents de l'époux,
Jacques Sauvage, son frère, Pierre Labarre, frère de l'épouse ainsi que
Joseph Bourgois, Antoine Cousin et Antoine Gonsart, probablement les
témoins d'office à Outreau à cette époque. Marques des époux.
Signatures des témoin sauf les parents de l'époux et le frère de
l'épouse) avec descendance Sauvage à Outreau (deux enfants nés
en 1780 et 1784) où Hubert est journalier et où ils décèdent, elle en
1803, ménagère de 60ans (Témoins: Jean Louis Daguebert, parent,
matelot à Outreau, probablement le fils de Louis Marie et Marie Jeanne
Herbes d’après sa signature -voir plus bas - et Wandrille Delplanque,
marin à Outreau, un voisin) et lui en 1804, marin de 49ans (Témoins: son fils, Pierre Antoine Sauvage, journalier à Outreau, et Pierre Antoine Labar, marin, son beau-frère à Outreau).
Suit Gabriel Nicolas Sauvage qui à 30ans, en 1783, épouse à Outreau Marie Anne Florence Ledoux, fille de feu Jacques Antoine Ledoux et de Marie Anne Herbe(z) (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont d'Outreau. Les témoins cités
sont les parents de l'époux et la mère de l'épouse, Jacques
Sauvage, frère de l'époux, Félix Touret, Joseph Bourgois et
Antoine Cousin, probablement les témoins d'office à Outreau à cette
époque. Marques des époux et signatures des témoins) avec
descendance Sauvage à Outreau (4 enfants nés entre 1784 et 1791 dont
Augustin époux de Marie Louise Augustine Philippine Daguebert et Marie
Geneviève, épouse de Louis Amable Dagbert, les deux mariages en 1813 à
Outreau – voir plus bas) où Gabriel est journalier comme son père. En
1799, alors canonnier de 48ans sur les forts, il s’éteint à son
domicile d’Equihen (Témoins : Alexandre Ledoux, 52ans, et
Jacques Antoine Monard, 35ans, tous deux marins à Outreau et
beaux-frères du décédé. Note : Alexandre Ledoux est le frère de Marie
Anne Florence et Jacques Antoine Monard est l'époux de Marie Louise
Ledoux, la sœur de Marie Anne Florence). Alors matelote de 86ans (en fait 82ans), Marie Anne Florence s’éteint elle-aussi à son domicile d’Equihen mais en 1835 (Témoins
: Frédéric Blanpain, 28ans, et Wandrille Delplanque, 38ans, tous deux
marins à Outreau. A cause de leurs épouses, le premier est le
petit-fils et le second, le petit neveu de la décédée).
Suit Marie Marguerite Elisabeth Sauvage qui en 1785, à 23ans, épouse à Outreau Louis Marie Sergeant,
25ans, fils de Joseph Hubert Sergeant, journalier à Outreau et Marie
Antoinette Daguebert, la fille de Claude et Marie Herbez (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont d’Outreau. Dispense du 3e au 4e
degré de consanguinité. Les parents des deux côtés sont présents mais
ne signent pas. Les autres témoins cités sont Joseph Bourgois, Claude
Coppin et Antoine Cousin. Les époux ne signent pas. Signatures de
seulement Jacques Sauvage, probablement le frère de l'épouse, de
Jean Herbez et du témoin Bourgois. Note : le Jean Herbez qui signe
l'acte de mariage pourrait être Jean Charles Herbez, fils de Jean
et Marie Jeanne Labarre. La signature sur l'acte de mariage de
1785 est très proche de sa signature sur l'acte de décès de son père en
1799 à Outreau avec comme seule différence l'absence du deuxième
prénom. Jean Charles Herbez, neveu de Marie Herbez et Claude Daguebert,
est le cousin de Marie Antoinette Daguebert, la mère de Louis Marie
Sergeant. Note : la consanguinité remonte à Guillaume Dacquebert, époux
de Marie Ledoux avec d’un côté son fils Jean, père de Claude, lui-même
père de Marie Antoinette Daguebert, la mère de l’époux, et de l’autre
côté, son autre fils Pierre, le père de Marie Nicole, la mère de
l’épouse) avec descendance Sauvage à Outreau (quatre enfants
nés entre 1787 et 1796) où Louis Marie est journalier. Il s’éteint,
ancien marin, à Equihen en 1839, à 80ans (avec son gendre Jacques Monard, 48ans, et son neveu du côté maternel, Louis Dagbert, 48ans, tous deux marins, comme témoins). Marguerite, son épouse, décède l’année suivante, à 80ans, dans sa maison du hameau de Leturne, commune de Frencq (les témoins sont Antoine Gressier, 46ans, instituteur, et Jean Marie Fasquel, 41ans, journalier, tous deux de Frencq).
Le quatrième enfant du couple Sauvage-Daguebert qui se marie serait Marie Catherine Sauvage : en 1786, à 27ans, elle épouse à Outreau Benoni Malard,
36ans, fils des défunts Claude Marlard et Nicole Legrand et
petit-fils de Denis Marlard et Jacqueline Dacquebert elle-même fille de
Joseph et Marie Denis – voir section 5-2 (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont d'Outreau. Les témoins cités sont
Jean Marie Marlard, frère du contractant, Felix Touret, propriétaire,
Jean Jacques Sauvage, père de la contractante, Jean Jacques
Sauvage, son frère, de Pierre Libert, cousin germain maternel du
contractant , de Joseph Bourgois et Antoine Cousin , leurs amis.
Marques des contractants. Signatures des témoins Touret, Jean Jacques
Sauvage fils, Libert, Bourgois et Cousin. Les témoins Marlard et Jean
Jacques Sauvage père ne signent pas. Signature de Félix Herbez)
avec descendance Marlard à Outreau (sept enfants nés entre 1787 et 1801
dont Ferdinand Joseph, soldat des armées napoléoniennes, qui
meurt à l’hôpital d’Hambourg en 1814) où Benoni est journalier. Il
s’éteint à son domicile d’Equihen en 1813, journalier de 63ans (Témoins : Jacques Malfoy, 60ans, journalier, et Louis Marie Daguebert, 25ans, cultivateur, tous deux des voisins à Outreau). Marie Catherine, son épouse, décède en 1830, à 71ans, dans sa maison de Capécure à Outreau (Témoins
: son fils Pierre Marie Marlard, 30ans, préposé des douanes à Outreau
et Augustin Butiaux, 44ans, propriétaire à Outreau, un voisin).
Suit Marie Madeleine Sauvage qui se marie une première fois à 30ans, en 1795, à Outreau, avec Marc Antoine Bigot, 34ans, laboureur sous-maître? à Echinghen, originaire de Condette, fils des défunts Claude Bigot et Marie Louise Cousin (Acte
de mariage filiatif. Les contractants sont assistés d'André Lagache,
38ans, laboureur à St-Etienne et Wandrille Delplanque, 31ans, matelot,
tous deux bon amis du contractant à Outreau, Gabriel Nicolas
Sauvage, 44ans, matelot côtier, et Jean Jacque Sauvage, 29ans, matelot,
tous deux frères de la contractante à Outreau. Signatures des témoins
Lagache et Jean Jacque Sauvage. Les contractants et les témoins
Delplanque et Gabriel Nicolas Sauvage ne signent pas) avec
descendance Bigot à Outreau (deux filles, Marie Madeleine Séraphine,
née en 1797 et Marie Louise Joséphine, née en 1799 après le décès de
son père) où Marc Antoine est journalier et où il décède prématurément
à 38ans en 1799 (Témoins : Benoni Marlard, 48ans, manouvrier et
Louis Marie Sergeant, 38ans, canonnier, tous deux beaux-frères du
décédé à Outreau).
Marie Madeleine, son épouse, se remarie en 1810 à Outreau avec Jean Pierre Lefebvre,
journalier à Outreau, fils des défunts Jean Lefebvre et Marie Cécile
Cautillon et veuf de Marie Marguerite Antoinette Bailly, décédée
à Licques en 1808 (Acte de mariage filiatif. Veuvage de l'époux
indiqué. Les témoins cités sont Jean Marie Sergeant, 56ans, Eloi
Henon, 34ans, tous deux tisserands à Outreau et bons amis du
contractant, Alexis Martin, 56ans, journalier et Louis Marie
Daguebert, cultivateur, tous deux d'Outreau et amis de la contractante.
Signature du contractant et des témoins Sergeant, Hénon et Daguebert.
La contractante et le témoin Martin ne signent pas). De
fait, Jean Pierre Lefebvre, né à St-Pierre-les-Calais en 1754 selon
geneanet vlecuyer, a commencé comme employé des fermes du roi comme son
père, plus précisément , il est ‘garde pour les traites’ à Licques en
1776, à 22ans, quand il épouse à Guémy (maintenant fusionné à
Tournehem-sur-la-Hem) Marie Marguerite Antoinette Bailly, veuve de
41ans de Jean Ducrocq, tailleur à Licques. Par la suite, il devient
préposé des douanes affecté à Outreau. En 1804, alors
sous-lieutenant des douanes impériales à Outreau, il reconnaît sa
paternité de Marie Ferdinande Clémentine, née de Marie Madeleine
Sauvage, veuve de Marc Bigot. Après le décès de son épouse légitime à
72ans, en 1808 à Licques, il épouse officiellement en 1810 la mère de
sa fille. On les retrouve dans le recensement de 1820 à Outreau
avec Pierre Lefebvre, ex-employé des douanes de 66 ans, Madeleine
Sauvage, son épouse de 56ans, Madeleine Bigot, la fille de Madeleine de
23 ans, et Ferdinande Lefebvre, leur fille de 16 ans. En
1825, ils marient leurs deux filles à Condette, Marie Madeleine
Séraphine Bigot avec Jean Baptiste Collier, préposé des douanes à
Condette et Marie Ferdinande Clémentine Lefebvre, avec Pascal Sauvage,
cordonnier à Condette. Jean Pierre Lefebvre, sous-lieutenant des douanes (retraité) s’éteint à Outreau en 1826, à 74ans (en
fait, 72ans. Témoins : Jean Baptiste Collier, 34ans, préposé des
douanes à Outreau, un voisin et Aimable Daguebert, 36ans, beau-neveu,
journalier à Outreau). On n’a pas retrouvé l’acte de décès de Marie Madeleine Sauvage, alors âgée de 61ans, après 1826.
C’est aussi en 1795 que le dernier enfant du couple Sauvage-Daguebert, le deuxième Jean Jacques Daguebert, alors matelot de 28ans à Outreau, y épouse Marie Anne Françoise Hénon, 24ans, fille de feu François Henon et de Marie Adrienne Herbez à Outreau (Acte
de mariage filiatif. Les contractants sont d'Outreau. Les témoins cités
sont Jean Jacque Sauvage, 76ans, père du contractant et
Gabriel Nicolas Sauvage, matelot côtier de 45ans, son frère, Nicolas
Vesilliez, cabaretier de 50ans, et Eloy Boulet, tisserand de 29ans,
tous deux cousins germains de la contractante à Outreau. Signatures des
contractants et des témoins Vesilliez et Boulet. Les témoins Sauvage ne
signent pas). Le couple Sauvage-Hénon reste à Outreau où Jean
Jacques est matelot (1796-1798) ou marin (1801-1816) et où naissent
sept filles entre 1796 et 1811 (dont l’aînée Marie Jeanne Rosalie qui épousera Jean Louis Félix Daguebert en 1816 – voir plus bas) et un garçon, Augustin, en 1815. Tous ces enfants atteignent l’âge adulte et se marient. Les
recensements d’Outreau nous montrent l’évolution de la famille. En
1820, on retrouve Jean Jacques Sauvage, marin de 54ans avec son épouse,
Marie Anne Françoise (H)énon, 50ans, et leur six derniers enfants :
Marie (Anne) Elizabeth, 20ans, Marie (Elizabeth), 18ans, (Marie)
Marguerite (Véronique), 15ans, Marie Anne (Firmine) 11ans, (Virginie)
Julie (Augustine), 8ans et Augustin (Jean) Jacques, 5ans. En 1831, Jean
Jacques Sauvage, marin de 65ans est avec Marie Anne Hénon, son épouse
de 60ans, et leurs deux derniers enfants non mariés : Julie, 20ans et
Augustin Jean Jacques, 16ans. En 1836, la situation n’a guère changé
sauf qu’Augustin, le dernier-né qui a alors 21ans est ‘au service de
l’état’. Le recensement de 1841, le premier avec des indications
géographiques, nous apprend que la famille habite au hameau d’Equihen
avec Jacques Sauvage, marin, et Marie Anne Hénon, son épouse; Julie
n’est plus là (elle s’est mariée en 1838) mais Augustin qui s’est aussi
marié en 1838, est avec son épouse Elizabeth Pruvost et leurs enfants
Elizabeth et Augustin. Finalement Jean Jacques Sauvage, 77 ans, ancien marin, s’éteint en 1843 à son domicile d’Equihen (Les
témoins sont Jean Louis Dagbert, 53 ans, et Louis Marie François
Fournier, 44 ans, tous deux marins à Outreau et gendres du décédé). Marie Anne Françoise Hénon, son épouse, décède à Equihen en 1850, matelote de 80ans (Témoins : Louis Marie Fournier, 50ans, et Jean Marie Boulet, 46ans, ses beaux-fils, marin à Outreau)
Marie Dacquebert et Claude Maquinghen et leur descendance à Outreau
Le deuxième enfant confirmé du couple Dacquebert-Ledoux est Marie Dacquebert, baptisée à Outreau en 1690 (P.: Jean Sergean. M.: Catherine Peu de Cœur). Ce serait elle qui en 1727 épouse à Outreau Claude Maquinghen ou Macquinghen (Acte
de mariage non filiatif. Les époux sont de la paroisse de
Landrethun-le-Nord. Pas de témoin cité. Marques des époux. Signatures
de F. Guerlain, Hiérosme Bienaimé et Pierre Level. D'après sa signature
qui est identique à celles sur son acte de mariage de 1724 à Elinghen
et celui de 1733 à Coquelles, F. Guerlain est François Guerlain
clerc/maître d'école d'Outreau en 1727. D'après sa signature identique
à celle sur l'acte de mariage de son fils Nicolas en 1732 à Outreau,
Hiérosme ou Jérôme Bienaimé est tonnelier à Outreau, époux d'Adrienne
Deguisne. D'après sa signature, identique à celle sur son acte de
mariage de 1708, Pierre Level est le laboureur d'Outreau époux de Marie
Jeanne Bigot). L’ascendance de Claude n’est pas claire.
Il n’y a pas de Maquinghen à Outreau avant lui. Par contre il y a
plusieurs Macquinghen, Maquinghen ou Maquinguen à Baincthun à la fin du
17e et au début du 18e siècle, ce qui n’est pas surprenant puisque
Maquinghen est un hameau de Baincthun avec un château du 18e siècle.
Quelques auteurs geneanet proposent donc une naissance de Claude en
1692 à Baincthun, fils de Pierre et Marie Françoise Dumont. Pour
geneanet mobey, il serait plutôt le fils de François Macquinghen, le
frère de Pierre, et Antoinette Vacossant baptisé en 1691 à
Pernes-les-Boulogne. Quoi qu’il en soit, Claude est décédé en
1750 lors de l’inhumation de sa fille Marie Madeleine. Marie, son
épouse, décède à l’hôpital St-Louis de Boulogne en 1767 (elle
est déclarée originaire d’Outreau et veuve de Claude Maquinghen. L’âge
qu’on lui donne alors, 86ans, est beaucoup trop élevé compte-tenu des
dates de naissance de ses enfants. Ce serait plutôt 76ans qui
correspond à son baptême de 1690).
Le couple
Maquinghen-Dacquebert a trois enfants baptisés à Outreau entre 1727 et
1731 avec quelques Dacquebert reconnaissables chez les parrains et
marraines : François Dacquebert (probablement le cadet des
enfants de Guillaume et Marie Ledoux) et Jeanne Baquet pour Jean
François en 1727, François Coinon et Marie Antoinette Deguisne pour
Marie Antoinette en 1729 et finalement Jean Jacques Daquebert
(probablement le fils de Jean et Marguerite Pouilly et donc petit-fils
de Guillaume et Marie Ledoux) et Marie Madeleine Tintillier pour
Marie-Madeleine en 1731. Deux des trois enfants se marient. L’aîné Jean François Maquinghen est orphelin de père et matelot en 1753 quand il épouse Elizabeth Baheux, veuve de Pierre Gournay et fille de Claude Baheux et Marie Bourgain (Acte
de mariage filiatif pour l'époux. Veuvage de l'épouse indiqué, Témoins
cités : Jacque Sagnier, matelot au Portel, beau-frère de l'épouse,
Jacque Vollant, et Guillaume Ledoux, matelots au Portel Marques
des époux et des témoins) avec descendance Maquinghen au Portel
(quatre enfants nés entre 1754 et 1760) où Elizabeth décède veuve de
72ans. Sa sœur cadette Marie Antoinette Maquinghen épouse en 1754 à Outreau le matelot Nicolas Lobel, veuf de Marie Françoise Germe et fils de Jean Lobet, maître de barque de pêcheurs et Marie Lamirand (Acte
de mariage filiatif pour l'épouse. Veuvage de l'époux indiqué. Les
témoins cités sont Joseph Bourgois, Louis Coppin, vraisemblablement le
mari de Jacqueline Dacquebert, fille de Guillaume et Marie Ledoux
d’après sa signature, Jean François Maquinghant, probablement Jean
François Maquinghen, frère aîné de l’épouse, et Jacques Lobel, frère de
l’époux. Marques des époux et des deux derniers témoins. Signatures des
deux premiers témoins). Le même jour a lieu le mariage
de Louis Marie Dominy et Marie Françoise Lesne (voir plus bas) et les
mêmes Louis Coppin et Jean François Maquingant en sont témoins,
le premier à titre de bel-oncle de l’épouse et le deuxième à titre de
cousin-germain de cette même épouse. Cela implique que Marie
Dacquebert, mère de Jean François Maquinghen est la sœur d’Anne
Dacquebert, la mère de Marie Françoise Lenne et donc elle aussi fille
du couple Dacquebert-Ledoux. Le couple Lobel-Maquinghen a une
descendance Lobel à Outreau (trois enfants nés entre 1754 et 1758). Ils
décèdent tous les deux à Boulogne à quelques semaines d’intervalle en
1796, elle à 72ans (en fait 67ans) et lui, marin de 81ans (son fils du premier mariage, Alexis Lobet, manouvrier de 40ans à Boulogne est témoin).
Le troisième enfant du couple Maquinghen-Dacquebert, Marie Madeleine
Maquinghen s’éteint en 1750 à Outreau à seulement 18ans (ses « parents », Pierre Dacquebert, probablement son oncle maternel, et Claude Desgardin sont témoins).
Jacqueline Daguebert, sa fille Marie Jacqueline Sergeant et son mari Louis Coppin
Le
troisième enfant confirmé du couple Dacquebert-Ledoux serait Jacqueline
Daguebert (Dacbert au baptême, Dacquebert à la naissance de sa première
fille, Daguebert à son mariage) baptisée à Outreau en 1692 avec Antoine
Larde qui signe comme parrain et Jacqueline Harduin comme marraine. En
1721, elle donne naissance à une fille baptisée sous le nom de Marie
Jacqueline Sergeant avec Jacque Sauvage comme parrain et
Marguerite Deguisne comme marraine. Le père déclaré dans l’acte de
baptême est un François Sergeant. Geneanet vlecuyer en fait le fils de
Jacques Sergeant et Michelle Bellevile baptisé en 1698 à Outreau et qui
épouse Marie Anne Chrétien avec deux filles nées en 1742 et 1744.
Geneanet pierremerlin pense que c’est plutôt le François Sergeant
tisserand, alors âgé de 56ans et marié à Marie Dacquebert de la branche
principale (voir section 4-1-1). Ce pourrait être aussi le fils de ce
couple Sergeant-Dacquebert né en 1701 et qui se mariera trois fois à
compter de 1726. Quoi qu’il en soit, cette Marie Jacqueline Sergeant
épouse en 1743 à Outreau Jean Merlin, 30 ans, valet de charrue
d’ascendance inconnue (Marie Jacqueline, 23ans a le consentement de
Jacqueline Dacquebert, sa mère. Les témoins cités sont Nicolas Herbes
et Claude Sergeant tous deux amis de l’époux ainsi que François
Daguebert, oncle de l’épouse et Jacques Ledoux son cousin. Marques des
époux et des témoins) avec descendance Merlin à Outreau (dix enfants,
neuf garçons et une fille, nés entre 1744 et 1764) où ils s’éteignent,
lui en 1789, journalier de 79ans (Témoins : Claude Coppin et Antoine
Boidart) et elle en 1794 à 73ans (ses fils Paschal Merlin, 50ans, et
Alexis Merlin, 42ans, tous deux matelots côtiers à Outreau-Equihen sont
les témoins).
Un des enfants du couple Merlin-Sergeant, Jean Pascal Merlin, époux de
Marie Madeleine Labarre, a un fils, Jean François Hubert Merlin qui
épouse Marie Marguerite Florentine Daguebert, elle-aussi de la branche
cadette des Dagbert d’Outreau, avec une importante descendance Merlin
de marins à Equihen (voir section 4-2-3).
En 1746 Jacqueline Daguebert, la mère de Marie
Jacqueline Sergeant qui a alors 54ans, prend officiellement époux en la
personne de Louis Coppin, âgé d’environ 64 ans, ancien maître de bateau
pêcheur, fils d’Adrien Coppin et Françoise Dausque et veuf de Marie
Leprêtre (Acte de mariage non filiatif. Veuvage de l'époux indiqué. Les
témoins cités dont Claude Desgardin, matelot, Jean Bigot,
laboureur, Jean Troussel, maréchal, et Pierre Descamps, journalier,
tous d'Outreau. Marques des époux et des témoins). Par la suite on
retrouve la signature de Louis Coppin sur des actes concernant sa
nouvelle famille comme témoin au mariage de plusieurs de ses nouvelles
nièces par alliance à Outreau: Anne Daguebert, fille de Pierre, le
frère de Jacqueline et Anne Sergeant avec François Delecluse, en 1747,
Marie Antoinette Maquinghen, fille de Claude Maquinghen et Marie
Dacquebert, autre sœur de Jacqueline, avec Nicolas Lobel en 1754 Marie
Françoise Lesne, fille de Jacques Lesne et Anne Dacquebert, autre sœur
de Jacqueline, avec Louis Marie Duminy le même jour.
Les deux décèdent à Outreau moins de 20 ans plus tard, lui en 1760, à
78ans, ancien maître de bateau, et elle en 1764, à 72ans.
François Dacquebert et Marie Sergeant puis Anne Desgardin à Outreau
Le
dernier enfant confirmé du couple Dacquebert-Ledoux serait François
Dacquebert (Dacquebert au baptême et sépulture, Dacguebert au premier
mariage et Daguebert au second) baptisé à Outreau en 1696 (Parrain :
François Sergeant, probablement le tisserand qui épouse Marie
Dacquebert de la branche principale en 1699 d’après sa signature.
Marraine Pauline Malfoie). En 1724 c’est lui qui aurait épousé à
Outreau Marie Sergeant (Acte de mariage non filiatif. Pas de témoin
cité. Les époux laissent leur marque. Également marque de Claude
Dacguebert, peut-être le fils de Jean et donc le neveu présumé de
François mais il n’a alors que 19 ans. Signatures de François Coinon,
probablement l’oncle maternel de l’épouse et F. Guerlain pour François
Guerlain, clerc/maître d’école à Outreau d’après sa signature et C.
Bonnet). Marie Sergeant est la sœur d’Anne Sergeant, épouse en
deuxièmes noces de Pierre Dacquebert, le frère aîné de François. Elle a
été baptisée à Outreau en 1690 (P. Guillaume Ledoux. M.: Marie
Leuliette). Comme indiqué plus haut, les parents
d’Anne et Marie sont Claude Sergeant et Anne Coinon qui se sont mariés
à Outreau en 1686. François Coinon qui signe comme témoin au mariage de
1724 est vraisemblablement le frère d'Anne et donc l'oncle de la
mariée et le témoin principal de l’épouse étant donné que le père de
celle-ci, Claude, était mort en 1724. Le couple Dacquebert-Sergeant
reste à Outreau où naissent quatre enfants entre 1724 et 1732 (Voir
section 4-2-6).
Après le décès de Marie en 1733 (à 42 ans,
femme de François Dagbert et native du hameau d'Equihen), François se
remarie avec Anne Desgardin en 1734 (Acte de mariage non filiatif. Pas
de mention du veuvage de l'époux. Les époux sont d'Outreau. Dispense du
troisième degré d'affinité. Pas de témoin cité. Marques des époux.
Marques de Pierre Daguebert, probablement le frère de l'époux, et de
Jacques Sergeant. Signatures Léonard Nicolas Lavoisier et Duplesis).
Geneanet vlecuyer fait d’Anne la fille de Nicolas Desgardin et
Jeanne Massuette, baptisée à Outreau en 1705 (P. : Jean Herbe. M. :
Anne Sergeant). Quatre nouveaux enfants Daguebert naissent de cette
deuxième union (voir section 4-2-7). Anne décède en 1750 à 48 ans,
femme de François Daguebert, tisserand, avec son mari et Pierre
Daguebert, son frère, comme témoins. François s’éteint en 1783, à 87
ans, journalier.
Jean Dacquebert et Marguerite Pouilly et leurs fils Claude et Jean-Jacques
Dans
les enfants non confirmés (nés avant 1685) du couple Dacquebert-Ledoux,
on retrouve chez Vasseur (FG-Dacquebert, p. 455), le Père Césaire et la
plupart des généalogies en ligne Jean Dacquebert qui serait né vers
1675 donc beaucoup plus tôt que les enfants confirmés. En 1705 il
épouse à Outreau Marguerite Pouilly (Acte de mariage non filiatif. Les
époux sont de la paroisse d'Outreau. Marques des époux. Signatures de
Louis Troussel, Léonard Cazin et un autre Cazin. Note: on retrouve la
signature de Léonard Cazin comme parrain de plusieurs baptêmes à
Outreau au début des années 1700 en particulier celui de Françoise
Pouilly, fille de Jacques et Françoise Lemaire en 1708. Selon Geneanet
vlecuyer, il aurait épousé Antoinette Wallery en 1691 à Outreau ).
L’ascendance de Marguerite reste incertaine. On peut noter plusieurs
couples impliquant des Pouilly à Outreau à la fin des années 1600 comme
celui de Jacques Pouilly et Françoise Lemaire mentionné plus haut. Jean
décède en 1713 à l’âge de 38 ans. Marguerite Pouilly s’éteint en 1735,
veuve de Jean Dacqueber et âgée de 68 ans. Vu le décès prématuré de
Jean, le couple Dacquebert-Pouilly n’aurait eu que deux enfants.
L’aîné
Claude Dacquebert est baptisé en 1705 avec Claude Pouilly comme parrain
et Catherine Dacquebert, sœur présumée de Jean (voir plus bas), comme
marraine. En 1732, Claude Daguebert épouse à Outreau Marie Herbet ou
Herbez, Herbes. fille des défunts Jean Jacques Herbez et Marie Baheu ou
Baheux selon geneanet vlecuyer (Acte de mariage non filiatif. Les époux
sont de la paroisse d’Outreau. Pas de témoin cité. Marques des époux.
Marques de Marguerite Pouilly, probablement la mère de l'époux, Jacque
Dagbert, peut-être le frère de l'époux et Jean Herbes, probablement le
frère aîné de l’épouse. Signature de Jean Coppin. D'après sa signature,
Jean Coppin dit Grignou, maître de bateau au Portel est
l'oncle paternel de l'épouse à cause de Marie Baheu, sa deuxième épouse
qu'il a mariée en 1711 - voir FG-Baheu, p. 38 et FG-Coppin, p.421). Le
couple Daguebert-Herbet a une importante descendance décrite à la
section suivante. On retrouve Claude en 1744 quand il témoigne au
mariage à Outreau de sa belle-sœur Marie Anne Herbes, servante de
25ans, avec Jacques Antoine Ledoux, valet de charrue de 26ans.
Manouvrier en 1756, il s’éteint à 55ans en 1761 à Outreau. Marie décède
à 84ans, en 1795 dans sa maison du hameau d’Equihen, au lieu-dit de la
Falaise.
Avant d’épouser Marie Herbet, Claude est
vraisemblablement le Claude Dacguebert qui épouse Marie Louise Preuvost
ou Prevost en 1727 à Outreau (Acte de mariage non filiatif. Les époux
sont de la paroisse d'Outreau. Pas de témoin cité. Marques des époux.
Signatures de Jean Preuvost, François Preuvost et Jean Tintilier)
sans descendance. Marie Louise pourrait être la fille de Denis Preuvost
et Péronne Hague baptisée à Marquise en 1706 (d’après
geneanet vlecuyer qui ne mentionne pas le mariage). Outre la
concordance du nom et de l’année de naissance, on peut noter que (1) la
signature de François Preuvost sur l’acte de mariage de 1727 correspond
à celle du frère de Marie Louise et fils de Denis à son mariage avec
Marie Catherine Lelièvre en 1725 à Maninghen. (2) celle de Jean
Preuvost correspond à celle de l'oncle de Marie Louise et frère de
Denis à son deuxième mariage avec Marguerite Dubreuil en 1694 à
Beuvrequen. Marie Louise est probablement celle qui s’éteint à 23ans en
1728 à Outreau.
Le cadet Jean Jacques Dacquebert est baptisé à
Outreau en 1708 avec Jacques Hoaringuet comme parrain et Jeanne
Dacquebert comme marraine. Cette dernière est peut-être sa tante
présumée, épouse d’Antoine Ledoux en 1714 (voir plus bas). En 1735,
comme Jean Jacques Daguebert, il épouse à Outreau Antoinette Volant
(Acte de mariage non filiatif. Les époux sont de la paroisse d’Outreau.
Pas de témoin cité. Marques des époux, de Claude Daguebert,
probablement le frère de l'époux, de Jacques Antoine Daguebert,
probablement de la branche principale. Signatures d'Antoine Gonsart, de
Claude Coppin, de Jacques Volant et de Noel Duplesis. D'après sa
signature, Antoine Gonssart est probablement le laboureur de St-Etienne
époux de Marie Libert et père de Marie Gonsart qui épouse en 1734 à
Outreau Jean Daguebert, fils de Jacques Antoine et Marie Anne Fayeulle
de la branche principale. Aussi d'après sa signature et bien qu'il
n'ait que 20ans en 1735, Claude Coppin serait celui qui épousera en
1742 Anne Françoise Dacquebert, fille elle-aussi de Jacques Antoine et
Marie Anne Fayeulle de la branche principale ). Selon geneanet
vlecuyer, Marie Antoinette Volant est la fille de Pierre Volant
laboureur à Outreau et Marie Fremin, baptisée à Outreau en 1705. Au
moment du mariage, Antoinette est orpheline de père et mère et le
témoin Jacque Volant serait son frère. Jean Jacques est laboureur à
Equihen en 1749 et à Questrecques en 1763-64. Il est inhumé à Outreau
en 1782, ancien laboureur âgé de 74 ans, un an après Antoinette qui
elle avait 76 ans.
La descendance Delplanque de Jean-Jacques Daguebert et Antoinette Volant
Le
couple Daguebert-Volant a sept enfants tous baptisés à Outreau entre
1737 et 1748. Parmi les parrains et marraines, on retrouve plusieurs
membres de la branche principale des Dagbert d’Outreau : Jacque
Daguebert (peut-être Jacques Antoine père, de la branche principale à
la ferme du Renard) et Marie Catherine Gonsard (probablement la sœur de
Marie Gonsart, l’épouse de Jean Daguebert, fils aîné du même Jacques
Antoine père) pour Marie Antoinette en 1737, Jacque Volant,
probablement l’oncle maternel, et Marie Anne Fayeulle, l’épouse du même
Jacques Antoine père, pour Jacque Antoine, frère jumeau de la
précédente, en 1737, Louis Bacquet de la paroisse St Nicolas de la
basse ville de Boulogne et Marie Madeleine Brognart d'Outreau pour
Augustin César Louis en 1739 ( il est baptisé par Mgr l'Évêque de
Boulogne, lors de sa visite solennelle à Outreau pour administrer la
confirmation), Marc Daguebert (peut-être le fils de Jacques Antoine et
Marie Anne Fayeulle) et Marie Marguerite Sueur pour Marc en 1741,
Monsieur Bernard Frohart de St Etienne (écuyer, sieur des Fontaines
selon geneanet vlecuyer) et Marie Magdeleine Level pour Louis Marie
Bernard en 1743, Pierre Louis Fontaine et Marie Louise Dhuisme pour
Marie Louise en 1745 et finalement Jean Pierre Marie Sauvage et Marie
Marguerite Volant pour Marie Marguerite en 1749. Cette proximité avec
les membres de la branche principale et l’absence d’une proximité
similaire avec ceux de la branche cadette nous incite à penser que Jean
Dacquebert et toute sa descendance pourrait faire partie de la branche
principale et non la branche cadette, autrement dit il serait un frère
de François, Jacques Antoine et Guillaume plutôt que de Pierre et
François. Les dates de naissance penchent également de ce côté.
Pour
revenir aux enfants du couple Daguebert-Volant, ils semblent être tous
décédés en bas-âge (Claude Daguebert, frère de Jean-Jacques et Antoine
Volant, frère d’Antoinette assistent le père lors de ces
obsèques) à l’exception de l’aînée Marie Antoinette Dacquebert
qui épouse successivement et les deux fois à Questrecques où Jean
Jacques est laboureur (FG-Dacquebert, p.455): (1) Jean Mercier,
originaire de Menneville, fils de Pierre Mercier et feue Marie Adrienne
Monchaux ou Moncheaux, en 1763 (Acte de mariage filiatif. L’époux est
de la paroisse de Menneville et l’épouse de celle de Questrecques. Les
témoins cités sont Pierre Mercier, père de l’époux, Jacques Daguebert,
père de l’épouse, Charles Marie et Jean Charles Mercier, frères de
l'époux, Louis François Geneau et Jean Becquet, témoins ‘en défaut des
parents de l’épouse’. Signature de l'époux et marque de l'épouse.
Marque de Jacques Daguebert et signatures de Pierre Mercier, Charles
Marie Mercier et Jean Charles Mercier, Louis François Geneau et Jean
Becquet) sans descendance puisque Jean Mercier s’éteint quelques
semaines après le mariage (2) Jacques Antoine Barthélémy
Delplanque, laboureur de 30ans à Outreau, fils de feu Charles
Delplanque et Marie Antoinette Butiaux en 1764 (Acte de mariage
filiatif. Veuvage de l’épouse mentionné. L’époux est de la paroisse
d’Outreau et l’épouse de celle de Questrecques. Les témoins cités sont
Charles Delplanque, frère de l'époux, Philippe Vasseur, laboureur,
Nicolas Hadoux, beau-frère de l'époux et Antoine René Geneau. Signature
de l'époux et marque de l'épouse. Signatures des témoins). On retrouve
Jacques fermier à Hesdin-l’Abbé entre 1768 et 1770, puis journalier à
Outreau entre 1773 et 1780, rompeur/extracteur de pierres entre 1780 et
1794 et finalement, après 1797, propriétaire au Portel où il s’éteint à
84ans en 1824. Marie Antoinette l’y a précédé en 1783 à 46 ans.
Le
couple Delplanque-Dacquebert a sept enfants, tous baptisés à Outreau
sauf deux qui le sont à Hesdin-l’Abbé en 1768 et 1770. Quatre de ces
enfants prennent époux ou épouse. Tous ces mariages ont lieu à Outreau
et Jacques Antoine le père y signe comme témoin principal. L’aînée
Marie Florentine Antoinette Delplanque, épouse en 1794, à 27ans, le
matelot du Portel Louis Antoine François Libert, 29ans, fils du défunt
matelot Thomas Libert et Marie Jeanne Marguerite Germe (Témoins pour
lui : Jean Jacques Noulart, matelot au Portel, 21 ans, son cousin
germain et Jean Baptiste Rosier, 42ans, laboureur à Outreau, son bon
ami. Témoins pour elle : Jacque Antoine Delplanque, 56 ans,
propriétaire extracteur de pierre au Portel, son père et
Guillaume Nomérange, charpentier de navire au hameau de Manihen, 34
ans, son cousin germain. Les époux ne signent pas. Tous les témoins
signent) avec descendance Libert au Portel/Outreau (sept enfants nés
entre 1785 et 1807). Puis Jean Marie Delplanque qui vivra jusqu’à
90ans, lui-même matelot au Portel, épouse en 1797, à 29ans, Marie
Louise Hédouin, 27ans, fille d'Antoine Hédouin et Marguerite Leprêtre
(Témoins pour elle: Antoine Hédouin, matelot de 67ans au Portel,
Antoine Hédouin, matelot de 20ans au Portel et Nicolas Pitois
d’Outreau, 39 ans, respectivement son père, frère et cousin.
Témoins pour lui : Jacques Antoine Delplanque, 57 ans,
propriétaire à Outreau, Jean Delplanque d’Outreau et Antoine Libert
matelot à Outreau, respectivement son père, oncle et beau-frère. Les
époux et les témoins Hédouin père, Delplanque Jean et Libert ne signent
pas. Les trois autres témoins signent) avec descendance Delplanque au
Portel/Outreau (quatre enfants nés entre 1799 et 1807). En 1802, c’est
au tour de Pierre Guillaume Delplanque, également matelot au Portel
alors âgé de 28ans de s’unir à Marie Cécile Gabrielle Sauvage, 37ans,
fille de Jean Baptiste Sauvage et Marie Charlotte Chivot d’Outreau
(Témoins pour lui: Jacques Antoine Delplanque, 71ans, journalier à
Outreau, son père et François Libert, marin de 26ans à Outreau,
vraisemblablement son beau-frère. Témoins pour elle : Jean Baptiste
Sauvage, 62ans, journalier, vraisemblablement son père et Pierre
Marie Fourcroy, 38ans, cabaretier à Outreau. Les époux et les témoins
Sauvage et Libert ne signent pas. Les témoins Delplanque et Fourcroy
signent) avec descendance Delplanque à Outreau (un enfant né en 1804).
A noter que Pierre Guillaume se remarie à Outreau en 1838 avec Marie
Joseph Haniéré, 35 ans, femme de confiance, mais décède l’année
suivante. Enfin, le plus jeune des enfants du couple
Delplanque-Daguebert, François Joseph Delplanque est charpentier de
navire de 28ans à Boulogne en 1809 quand il y épouse Marie Louise
Augustine Pétronille Monthuy, 26ans, de Boulogne, fille des défunts
Pierre Monthuy et Marie Joseph Grassin (Témoins : Guillaume Joseph
Nomerange, charpentier de 47ans à Outreau, Romain Constantin,
charpentier de 32ans à Boulogne, tous deux des amis de l'époux, Pierre
Lardé, cabaretier de 51ans à Boulogne, ami de l'épouse et Toussaint
Monthuy, charpentier de 28ans à Boulogne, son frère. Signatures de
l'époux, de son père et des témoins Constantin, Lardé et Monthuy.
L'épouse et le témoin Nomerange ne signent pas) avec descendance
Delplanque à Boulogne (quatre enfants nés entre 1809 et 1821) où
François Joseph est contracteur de 56ans en 1838 quand il témoigne au
second mariage de son frère Pierre Guillaume à Outreau et où il décède
en 1855, ancien constructeur de navires de 74ans.
Anne Dacquebert et Jacques Lesne et leur descendance à Dannes et Outreau
Anne
Dacquebert, née vers 1680 (elle décède à Outreau en 1756 à 76ans), est
elle-aussi probablement une fille du couple Dacquebert-Ledoux. Elle
apparaît dans les registres d’Outreau en 1719 quand elle épouse Jacques
Lesne ou Lenne. Lui est de la paroisse de Dannes et elle est de celle
de Saint Léonard (Acte de mariage non filiatif. Permission écrite des
curés des paroisses de Dannes et St-Léonard pour se marier à
Outreau. Pas de témoin cité. Marques des époux. Marques de Pierre
Dacquebert, vraisemblablement le frère cadet d’Anne, et signatures de
F. Guerlain et de Jean Gueudré. Ce dernier est probablement lié à
l’époux puisque parrain de sa fille Jeanne d’un premier mariage
en 1714 à Dannes. Comme indiqué plus haut, F. Guerlain est François
Guerlain, clerc/maître d’école à Outreau d’après sa signature).
Le couple s’établit à Dannes où sont baptisés deux enfants et où
Jacques s’éteint en 1727 à environ 42ans. Jacques est le manouvrier qui
en 1711 épouse à Dannes Marie Clément de la même paroisse et qui y
décède en 1718 après y avoir donné naissance à trois enfants baptisés
entre 1712 et 1717. Selon geneanet vlecuyer, Jacques pourrait être le
fils de Marc Lesne et Nicole Fourcroy, baptisé à Dannes en 1690. Quoi
qu’il en soit, la raison principale pour placer Anne Dacquebert parmi
les enfants de Guillaume et Marie Ledoux est la présence parmi les
témoins au mariage de sa fille Marie Françoise Lesne avec Louis Marie
Duminy en 1754 à Outreau de Louis Coppin, bel-oncle de la mariée et
Jean François Maquingant son cousin germain. Ce Louis Coppin est
vraisemblablement celui qui a épousé Jacqueline Dacquebert, fille de
Guillaume et Marie Ledoux, en 1746 à Outreau (les signatures sur les
deux actes concordent) ce qui fait d’Anne la sœur de Jacqueline. Quant
à Jean François Maquingant, c’est probablement le fils de François
Maquinghen et Marie Dacquebert, elle-aussi fille de Guillaume et Marie
Ledoux (voir plus haut) mais lui ne signe pas (Outre Louis
Coppin et Jean François Maquingant, les autres témoins cités du mariage
de 1754 sont Jean Jacques Dumini, frère du mariant et Antoine Roberval
son beau-frère. L’acte est filiatif. Louis Marie est originaire
de Wimille et fils des défunts Jean Dumini et Catherine Cornuel. Tout
comme la mariante native de Dannes, il est à Outreau depuis plusieurs
années. Marques des mariants et des témoins sauf Louis Coppin qui est
le seul à signer) .Marie Françoise Lesne a été baptisée à Dannes en
1724 (avec Pierre Clément comme parrain et Françoise Cornu comme
marraine). Geneanet vlecuyer signale qu’avant son mariage de 1754, elle
avait donné naissance à Dannes en 1747 à une fille illégitime prénommée
Marie Madeleine Françoise qui ne survit que quelques semaines. Le
couple a une descendance Duminy à Outreau avec trois enfants nés entre
1754 et 1758. La sœur aînée de Marie Françoise, Marie Anne,
baptisée en 1721 à Dannes (avec Jacques Maquignon comme parrain et
Marie Jeanne Dégardin comme marraine) ne survit que quelques semaines.
Catherine Dacquebert et Charles Pannier et leur descendance à Condette
Dans
les enfants non confirmés du couple Dacquebert-Ledoux, on pourrait
également placer Catherine Dacquebert, née vers 1682 et qui épouse
Charles Pannier en 1711 à Outreau (Acte de mariage non filiatif.
Veuvage de l'époux non mentionné. Bans publiés à Condette et
Hesdigneul, secours de Condette, mais les contractants ont exprimé le
souhait d'être mariés à Outreau. Pas de témoin cité. Signature
hésitante du contractant et marque de la contractante. Marque de
Guillaume Dagbert, vraisemblablement le père de la contractante à moins
que ce ne soit l'époux de Jeanne Carpentier de la branche
principale. Belle signature de Marie Anne Fayeulle, l'épouse de
Jacques Antoine de la branche principale et signature de François
Boulloy, probablement un ami du contractant, laboureur propriétaire à
Hesdigneul). Charles Panier vient effectivement de cette paroisse. En
1698 il y épouse en premières noces Isabelle Salin (Le mariage donne
lieu à un cm Miellet à Samer du 12-07-1698 reproduit par geneanet
odenquin où l’on apprend que Charles Panier, laboureur au hameau
de Lincres à Frencq d’où il est originaire est le fils de feu
Louis Panier, laboureur, et Marguerite Poulain). Le couple
Pannier-Salin a cinq enfants tous baptisés à Hesdigneul où Charles est
laboureur et occasionnellement marguillier et où Isabelle décède en
1710. Le couple Pannier-Dacquebert lui aussi s’installe à Hesdigneul
puis Condette avec au moins six enfants (dont deux jumelles) baptisés
entre 1712 et 1720. Parmi les parrains et marraines de ces enfants, on
retrouve Anne Dacquebert, marraine de l’aîné Guillaume en 1712 et sœur
présumée de Catherine (voir plus haut). Charles Pannier et Catherine
Dacquebert décèdent à une semaine d’intervalle en 1727 à Condette. Il a
alors environ 50 ans et Catherine, environ 45 ans.
Quatre de
leurs enfants meurent en bas-âge et les deux autres se marient. L’aîné,
Guillaume Pannier est probablement celui qui épouse Marguerite Flahaut
à Questinghen en 1737 (Acte de mariage non filiatif. L'époux est de la
paroisse de Condette et l'épouse, Marie Catherine Flahaut mais qui
signe margrit catherine flahaut est de Questinghen. Les témoins cités
sont Pierre et Charles Panier, probablement les demi-frères de l'époux
issus du premier mariage de Charles Pannier avec Isabelle Salin,
Guillaume Bigot, probablement le beau-frère de l'épouse, Jacques Ansel,
Antoine Labarre et Jean Copin. Marque de l'époux et signature de
l'épouse. Marques des témoins Panier et du témoin Bigot. Signatures des
témoins Ansel, Labarre et Copin). Marguerite Flahaut serait la fille de
feu Simon Flahaut, manouvrier à Baincthun et Questinghen et
Marguerite Froment qui décède l’année suivant le mariage (voir
notre texte sur les Froment pour plus de détails sur l’ascendance de
ces Marguerite). On retrouve Guillaume comme charpentier à Questinghen
en 1752 quand il témoigne au mariage de Jean François Delatre et
Madeleine Julie Bigot comme bel-oncle de l'épouse à cause de Marguerite
Flahaut, sa femme. On ignore s’ils ont une descendance ni la date et le
lieu de leur décès. Sa sœur cadette Marie Gabrielle Pannier épouse à
Condette en 1741, à 25ans, François Marie Couvelard ou Couvelart,
domestique de 25ans chez Jean Lachere à Condette, fils de feu Antoine
et Marie Françoise Famechon (Acte de mariage filiatif. Les époux sont
tous les deux de Condette. Les témoins cités son Jean Lachere,
laboureur à Condette, Jean Buret, clerc à Condette, Jacques et Charles
Panier, frères de l’épouse, Françoise Couvelard, sœur de l’époux,
Marques des époux. Signature de J. Lachere, J. Buret, Jaque Pannier et
Jean Louis Lachere. Marques de Charles Panier et Françoise Couvelard.
Note: Jacques et Charles Panier sont issus du premier mariage de
Charles Pannier avec Isabelle Salin) sans descendance puisque Marie
Gabrielle décède à Condette l’année suivant ce mariage à 26ans.
François Marie épouse en secondes noces à Outreau en 1744 Marie Anne
Loeuillette avec une abondante descendance Couvelard à Outreau entre
1744 et 1761. Il décède à Outreau en 1761, journalier de 62ans (en fait
65ans). Sur l’acte de décès de sa deuxième épouse en 1783 à Outreau, il
est mentionné qu’il était charpentier de navire.
Marie Jeanne Dacquebert et Antoine Ledoux, tisserand à Outreau
Marie
Jeanne Dacquebert, née vers 1683 (elle décède à Outreau en 1765 à
82ans), pourrait être également un des enfants non confirmés du couple
Dacquebert Ledoux. Elle apparaît dans les registres d’Outreau en 1714
quand elle y épouse Antoine Ledoux, également de la paroisse d’Outreau
(Acte de mariage non filiatif. Pas de témoin cité. Signature d'Antoine
Ledoux, l'époux, et marque de Marie Jeanne Ledoux (Dacquebert?),
l'épouse. Signature de Pierre Butel et Claude Delarre). L’ascendance
des époux n’est pas précisée mais on peut raisonnablement penser
qu’Antoine est le fils d’Antoine Ledoux et Jacqueline Herbez
baptisé à Outreau en 1687 (il décède lui aussi à Outreau en 1765 à
environ 80ans). Selon geneanet vlecuyer, cet Antoine Ledoux époux de
Jacqueline Herbez est lui-même le fils d’Antoine Ledoux et Péronne
Toulmel et donc le frère de Marie Ledoux et Louise Ledoux, les
épouses respectives de Guillaume Dacquebert, l’ancêtre de la branche
cadette des Dagbert d’Outreau et François Dacquebert, de la branche
principale de ces mêmes Dagbert d’Outreau. Sur les actes de mariage de
ses enfants (1741 et 1749) ainsi que sur son acte de décès, on apprend
qu’Antoine est tisserand.
On leur connaît cinq enfants
baptisés à Outreau entre 1716 et 1727 et on trouve quelques Dacquebert
ou apparentés parmi les parrains et marraines : de nouveau Claude
Delarre (il était déjà témoin au mariage de 1714) et Marie Anne
Fayeulle (probablement l’épouse de Jacques Antoine Dacquebert de la
branche principale en 1703) pour Antoine en 1716, Claude Sergeant et
Marie Herbez pour Marie Jeanne en 1718, Antoine Sergeant (peut-être le
beau-frère d'Antoine Ledoux, époux de sa sœur Adrienne) et Jeanne
Ledoux pour Jean François en 1721, Jean Dagbert et Marie Antoinette
Vollan (peut être Jean Jacques, de la branche cadette, même s'il n'a
que 16ans en 1724 et sa future épouse Antoinette Vollant. même si elle
n'a que 19ans) pour Jean en 1724 et finalement François Sergeant et
Marie Adrienne Loeuillette pour Marie Adrienne en 1728.
Marie
Jeanne Ledoux, alors servante de 23ans, est le premier enfant du couple
Ledoux-Dacquebert à prendre époux, en 1741 à Outreau, en la personne de
Claude Monnart ou Monard, Monart.., tisserand de 38ans, fils de Pierre
Monart et Marguerite Gin et veuf de Jeanne Lefort selon geneanet
vlecuyer (Acte de mariage non filiatif. Les témoins cités sont Pierre
Monard, tisserand à Isques, frère du marié, Brice Boullet, couvreur de
pailles, son oncle du côté maternel, Antoine Ledoux, tisserand, père de
la future et un autre Antoine Ledoux, son frère. Signature de l'époux
et marque de l'épouse. Signature d'Antoine Ledoux père, Pierre Monard
et Brice Boullet. Marque d'Antoine Ledoux fils) avec descendance
Monard à Outreau. Son frère aîné Antoine Ledoux, 32 ans, est
tisserand comme son père quand il épouse à Outreau en 1749 Marie Louise
Coppin, 23ans, fille de feu Pierre Coppin, matelot, et Elizabeth Cazin
(Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Antoine Ledoux, père
de l'époux et Jean François Ledoux son frère, tous-deux tisserands à
Equihen-Outreau, François Coppin, frère de l'épouse et Jean Baptiste
Battel, son cousin germain, tous deux matelots. Marques de Marie Louise
et François Coppin, d'Antoine et Jean-François Ledoux et de Jean
Baptiste Battel. Signature d'Antoine Ledoux père) avec descendance
Ledoux à Outreau, surtout des matelots. Suit Marie Adrienne Ledoux qui
à 29 ans, en 1756, épouse à Outreau Marc François Sergent, fils de
François Sergent, manouvrier, et feue Marie Jacqueline Desjardin (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont d'Outreau. Dispense du 3e degré de
consanguinité. Témoins : François Sergent, père de l'époux, Louis
Bernard et Jean François Sergent, frères de l'époux, Antoine Ledoulx,
père de l'épouse, Antoine et Jean Ledoulx, frères de l'épouse, Jean
François Volant et Jean Pierre Marie Sauvage, amis du contractant. Les
époux, les témoins Sergent et Antoine Ledoux fils ne
signent pas. Signatures d'Antoine Ledoux père, Jean Ledoux, Jean
François Volant et Jean Pierre Marie Sauvage) sans descendance connue.
Une semaine plus tard, son frère Jean Ledoux, 31 ans, lui aussi
tisserand comme son père et ses frères, épouse à Outreau Marie Louise
Antoinette Sauvage, 30ans, native de Carly, fille de Pierre Sauvage et
Marie Antoinette Leuliette ou Loeuillette (Acte de mariage filiatif.
Les époux sont de la paroisse d'Outreau. Dispense de consanguinité au
4e degré. Les témoins cités sont Antoine Ledoux, père de l'époux et
Antoine Ledoux, son cousin, Jean Pierre Marie Sauvage, frère de
l'épouse et Charles Loeuillette son cousin. Tout le monde signe
sauf l'épouse) avec descendance Ledoux à Outreau et Boulogne.
Tous
les sites geneanet consultés qui donnent une ascendance à Marie Jeanne
Dacquebert en font le premier enfant de Jacques Dacquebert et Jeanne
Beaubois qui se sont mariés en 1682 à St Etienne (voir section 2-5-2).
Malgré la concordance des dates (Marie Jeanne serait née vers 1683),
nous ne pensons pas que c’est une hypothèse valable dans la mesure où
aucun des apparentés supposés de Marie Jeanne n’est impliqué dans les
événements familiaux (baptême, mariage) de sa famille et vice-versa.
Par exemple, on pourrait s’attendre à ce que Marie Jeanne soit la
marraine de Marie Jeanne Deguisne, le premier enfant de sa sœur cadette
Marie Jacqueline qui épouse Nicolas Deguisne en 1715 mais c’est plutôt
Geneviève Dacquebert, la sœur cadette de Marie Jacqueline. Aucun
des six autres enfants de Marie Jacqueline n’a Marie Jeanne ou son
époux depuis 1714 Antoine Ledoux comme marraine ou parrain et ces
derniers ne figurent pas parmi les nombreux témoins du mariage de Marie
Jacqueline en 1714. De la même façon, on ne retrouve pas Marie
Jacqueline ni Nicolas Deguisne parmi les parrains et marraines ou les
témoins au mariage des enfants de Marie Jeanne et Antoine Ledoux. Par
ailleurs, notre hypothèse (Marie Jeanne fille de Guillaume Dacquebert
de la branche cadette des Dagbert d’Outreau) est supportée par ce genre
de lien entre les individus des deux groupes comme indiqué plus haut
(Antoine Ledoux neveu par alliance Ledoux de Guillaume et François
Dacquebert, Marie Anne Fayeulle, Jean Dacquebert et Marie Antoinette
Volant, marraine et parrain d’enfants du couple, Marie Jeanne marraine
de Jean Jacques Daguebert en 1708)
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