Autres couples et individus (Table 30)
Deux Jeanne Dacquebert chez les Lesne et Warnier d’Outreau au début du 17e
En 1609, Nicolas Lesne, fils de Blaise Lesne et de Jehanne Dacquebert, demeurant à la Verte Voye de la paroisse d'Outreau, épouse Péronne De Villiers, fille de feu Jehan Villiers et Claude Famechon. Ce mariage donne lieu à un cm de Nicolas Mareschal (père) de Boulogne du 20-05-1609. Geneanet vlecuyer donne la descendance du couple Lesne-De Villiers. Les parents de l’époux, Blaise Lesne et Jeanne Dacquebert se sont mariés en 1577 par un cm du 12-08-1577 conservé dans le Fond Lecat d’archives notariales de Boulogne.
Selon FG-Lamirand, p.1089, Antoinette Warnier, fille de Claude Warnier et Jeanne Dacquebert passe un accord avec Pierre Lamirand, fils de Pierre, laboureur au Fort à Outreau, et Jeanne Haigneré (c. Hache du 25-10-1626 à Boulogne).
Antoinette aurait intenté une action contre Pierre Lamirand, “attendu
la promesse de mariage faite par le dit Lamirand et sous laquelle elle
aurait condescendu à avoir sa compagnie charnelle en telle sorte
qu’elle est à présent enceinte de ses œuvres”, et réclame 300 livres,
“tant pour sa défloration, frais de couche que autrement” : après avoir
nié et soutenu que la dite Warnier a eu “habitation avec plusieurs
personnes”, il transige avec elle pour la somme de cent livres.
Geneanet vlecuyer mentionne un deuxième enfant du couple
Warnier-Dacquebert en la personne de Jacques Warnier qui épouse Suzanne
Framery, fille de Jean Framery et Antoinette Jouain, par cm Hache du 20-11-1636 à Boulogne
Nicolle et Jeanne Dacquebert
chez les mariniers Pon et Gournay du Portel
Selon FAB-Pont, p.117, Nicolle Dacquebert épouse vers 1585 Gilles Pon, né vers 1558, marinier au Portel, fils d’Anthoine Pon. On leur connaît trois enfants : (1) Anthoine Pon, né vers 1588, également marinier au Portel, qui passe accord en 1619 pour une maison lui venant de son père décédé (2) Jacques Pon, né vers 1595 et qui épouse en 1625 Jehenne Houbronne, fille d’Adam et Marguerite Delacroix de Marquise, (cm Preudhomme. 02-11-1625) avec descendance Pon au Portel et à Boulogne où il est inhumé, veuf en 1668. (3) peut-être Jacqueline Pon, née vers 1610 et qui épouse Robert Paillet. Après le décès de Gilles (avant 1619), Nicolle se remarie avec Anthoine Delacroix (les deux sont témoins au mariage de Jacques Pon en 1625).
Selon FG-Gournay, p.1002, Jeanne Dacquebert épouse au début du 17e siècle François Gournay,
marinier au Portel, fils de Jean de Gournay, également marinier au
Portel, et Anne Neuville, décédés avant 1597. On leur connaît quatre
enfants (1) Jacques Gournay, né vers 1611, également marinier au Portel qui épouse vers 1637 Nicole Deguisne d’Equihen, fille de François et Jeanne Degueuze puis vers 1658, Nicole Baheu,
fille de Jacques et de Louise Hardy, avec descendance Gournay au
Portel. Ce serait lui qui décède à Outreau en 1692, à 80ans environ.
(2) Péronne Gournay, née vers 1615 et qui épouse en 1651 (cm Vaillant du 04-02-1651 à Boulogne) Jean Dugardin, tisserand à Raventhun, veuf de Jeanne Courteville puis en 1659 à Wissant (cm Vaillant du 05-06-1659 à Boulogne) Jacques Sueur, veuf de Marguerite Leclercq. Elle décède à Wissant en 1685, âgée de 70ans (3) Jean Gournay qui épouse Péronne Wyant avec descendance Gournay au Portel (4) Adrienne Gournay, née vers 1626 et qui se marie en 1659 à Audresselles avec Jean Noel.
Elle décède à Audresselles en 1681, âgée de 55ans. Le tandem
Gournay-Dacquebert apparaît comme l’un des couples fondateurs de la
grande famille Gournay des mariniers du Portel. On retrouve certains de
leurs descendants associés à des membres de la branche cadette des
Dagbert d’Outreau au 19e siècle (voir section 4-2-9-9 et 4-2-10-5).
Deux autres Jeanne Dacquebert chez les matelots Hedouin et Leprêtre au Portel
En 1659, un contrat de mariage est passé chez Gabriel de Neuville, curé d’Outreau, entre Jacques Hesduin (ou Heduin, Hedouin, Hedduin..) jeune homme à marier demeurant au Portel et Antoinette Cusval
(ou Cucheval) jeune fille à marier (FG-Hedouin, p.1089). Le contractant
est assisté d’Adrien Hesduin et Jehenne Dacquebert, ses père et mère,
de Nicolas Hesduin, son frère, de peut-être Guillaume Dacquebert, son
oncle (phrase barrée) et de Marguerite Dacquebert, peut-être sa tante.
La contractante est assistée de Nicolas, Jehan et Antoine Desgardin,
ses oncles. Jacques Hédduin décède à Outreau en 1702 à 78ans. Nicolas
Hédouin, le frère de Jacques, né vers 1623, épouse vers 1653 Adrienne
Germe, qui s’éteint à Outreau en 1705 à 70ans, avec une descendance
Hédouin de cinq enfants à Outreau (FG-Hedouin, p.1089).
Le
couple de Jacques Heduin et Antoinette Cucheval aurait eu au moins deux
enfants (FG-Hédouin, p.1089). L’aînée présumée Antoinette Héduin, née
vers 1667 (elle décède à Outreau en 1717 à 50ans) épouse avant 1687
François Desgardin, né vers 1650 (il décède à Outreau en 1710 à 60ans)
avec sept enfants Desgardin nés à Outreau entre 1687 et 1702 (détails
dans geneanet vlecuyer). François Desgardin est peut-être le témoin au
mariage de Pierre Dacquebert et Antoinette Desgardin, peut-être une
sœur, en 1702 à Outreau et aussi le parrain d'Antoinette Dacquebert, la
fille aînée du couple à son baptême en 1702 à Outreau. Sa sœur cadette
Jeanne Héduin, née vers 1668 (elle décède à Outreau en 1724 à 56ans)
épouse en 1691 à Outreau le matelot Jacques Leprestre ou Leprêtre dit
Wissant, né vers 1664 dans la mesure où c’est lui qui s’éteint à 70ans
en 1734 à Outreau (Acte non filiatif. Témoins cités: Jacques Leprestre,
et Pierre Leprestre, cousins du mariant, François Desgardin, beau-frère
de la contractante et Adrien Hesduin son cousin. Marques des mariants.
Pas de signature ou marque des témoins. Signature de Jacques Casin.
Adrien Hesduin est probablement le fils de Nicolas Hedouin et Adrienne
Germe qui épouse lui-aussi une Leprêtre en la personne de Jeanne en
1695 à Outreau) avec descendance Leprêtre ou Leprestre à Outreau (sept
enfants nés entre 1693 et 1712 – FG-Leprêtre, p.1355) dont l’aîné
Pierre Leprêtre, matelot au Portel, qui épouse en 1724 à Outreau Marie
Jeanne Dacquebert, fille de Guillaume Dacquebert et Jeanne Carpentier
de la branche aînée des Dagbert d’Outreau, (voir section 4-1-3).
Probablement
en considération de son surnom, Geneanet vlecuyer fait naître Jacques
Leprêtre à Wissant, en 1661, comme fils d’un autre Jacques Leprêtre,
marinier à Wissant, et Marie ? (Parrain : Pol Delepierre. Marraine :
Jenne Castel?). Le baptême à Wissant en 1663 d’un autre enfant du
couple prénommée Marie permet d’identifier la mère comme Marie Germe
(Parrain.: Dominique Daudruy d'Audinghen. Marraine.: Antoinette
Masson). Geneanet vlecuyer mentionne un troisième enfant mais pas né à
Wissant vers 1665 soit Péronne Leprestre qui épouse le maître
matelot-pêcheur Laurent Cornu en 1711 à Outreau.
Toujours selon
geneanet vlecuyer, Jacques Leprêtre ou Leprestre, époux de Marie Germe,
serait le fils d’un premier Jacques Leprêtre et de Anseline Casse qui
se sont mariés en 1632 (cm Paul Gentil du 26-07-1632 reproduit par
geneanet odenquin dans le volume consacré aux contrats d’ Adrien Mansse
à Marquise entre 1626 et 1633 : Jacques Le Prestre ou Lepretre, jeune
homme à marier de Wissant, fils de feu Jehan Le Prestre ou Lepretre et
Guione ou Guyonne Wair?, assisté de sa mère, de Bertin
Freaucourt?, son beau-frère et de Robert Loeillet?, son cousin avec
Anseille ou Anseilline ou Anseline Casse, jeune fille à marier, fille
de feu Charles Casse et Marie De Le Pierre ou Delepierre, assistée de
sa mère, de Rollin? Casse, son frère, de Jeanne Delepierre, veuve de
Jehan Lartizien, ancien maire de Wissant, sa sœur? et de Jehan
Macquignon? son cousin).
Le couple Leprêtre-Casse aurait eu un
autre enfant en la personne de François Leprêtre dit Mionnet, né vers
1637 (il décède à Outreau en 1712 à 75ans). Ce serait lui qui épouse
vers 1660 et probablement à Outreau une autre Jeanne Dacquebert, née
vers 1628 (elle décède à Outreau en 1688 à 60ans). FG-Leprêtre, p.1359
qui mentionne le mariage de François (mais sans ascendance) et Jeanne
ne leur donne pas de descendance. Geneanet vlecuyer propose deux
enfants répertoriés dans FG-Leprêtre.
Il y a d’abord Pierre
Leprêtre, né probablement à Outreau vers 1663 (il y décède à 45ans en
1708) et qui épouse en 1685 à Outreau Louise Sauvage d’ascendance
inconnue (Acte de mariage non filiatif. Pas de témoin cité. Marques des
époux. Marque de François Le Prestre probablement le père de l'époux.
Signatures de Jacque Casins et d'un certain Nayet. Selon geneanet
vlecuyer, la marque de François Leprêtre, une étoile à huit branches,
lui est caractéristique). Le couple Leprêtre-Sauvage reste à Outreau où
naissent sept enfants entre 1695 et 1706. Deux de ces enfants se
marient : François Leprêtre (1696-1763), journalier à Outreau, qui
épouse Marie Jacqueline Hadoux (1704-1775) en 1733 à Outreau et Pierre
Leprêtre (1701-<1775), lui aussi journalier à Outreau, qui épouse
Marie Marguerite Sergeant (1708-1775) en 1739 à Outreau. Les deux
frères semblent être restés très proches au point où leurs veuves
respectives s’éteignent à trois jours d’intervalle en 1775 à St-Martin.
L’autre
enfant du couple Leprêtre-Dacquebert selon geneanet vlecuyer serait
Françoise Leprêtre, née probablement à Outreau vers 1666 ou 1676 (elle
décède à Outreau en 1748 à 82ans bien que 72ans serait plus
vraisemblable pour enfanter jusqu’en 1715) et qui épouse en 1704 à
Berck le matelot Jean Baptiste Le Clerc ou Leclerc, Leclercq de Berck
(Acte non filiatif. Les époux laissent leur marque ainsi que les
témoins cités : Jacques Baillet, beau-frère de l'époux, Françoise
Lamare, sa belle-mère, Jean Bossu, Pierre Lepretre, frère de l'épouse,
et Péronne Lepretre, sa cousine germaine). Jean Baptiste serait le fils
de Jacques Leclerc et Marie Rivet, baptisé à Berck en 1677. Après la
mort de sa première épouse, Jacques Leclerc s’est remarié
officiellement avec Françoise Lamare en 1691 à Berck avec plusieurs
enfants nés à Berck entre 1688 et 1707. Il est décédé à Berck en 1707 à
66ans. Le témoin Jacques Baillet a épousé en 1696 à Berck Jacqueline
Leclerc, sœur de Jean Baptiste. La présence de Pierre Leprestre comme
frère de l’épouse et celle de Péronne Leprestre comme sa cousine
germaine confirment la fratrie de Pierre avec Françoise Leprestre ainsi
que celle de François Leprestre, père de Pierre et Françoise avec
Jacques Leprestre, père de Péronne Leprestre. Le couple
Leclerc-Lepretre reste à Outreau où Jean Baptiste est matelot et où
naissent trois enfants Leclerc entre 1705 et 1715. Jean Baptiste serait
décédé à Berck en 1724 à 47ans tandis que sa veuve Françoise s’éteint à
Outreau en 1748 à 82(72?) ans (Les témoins sont ses neveux François et
Pierre Lepretre, les fils de son frère Pierre, journaliers à Outreau.
On retrouve Pierre comme témoin au décès de ses cousins, les fils du
couple Leclerc-Leprestre, le matelot de 28ans Francois Leclerc en 1743
et celui de 45ans Jean Leclerc en 1751 à Outreau. L’autre témoin au
décès de Jean Leclerc est son beau-frère, le matelot Pierre Lobet, qui
a épousé la sœur de Jean et François, Marie Françoise Leclerc en 1749.
L’autre témoin au décès de Francois Leclerc est aussi un cousin germain
du décédé, soit Louis Gournay. Plusieurs auteurs geneanet en ont fait
le Louis Gournay d’Outreau qui épouse Marguerite Leprêtre en 1722 en
supposant que cette dernière est la Marie Marguerite Leprêtre fille de
Pierre et Louise Sauvage, sœur de Pierre et née à Outreau à 1699. Le
problème est que cette Marie Margueritte est décédée à Outreau
apparemment célibataire en 1770 à 71ans et que la Marguerite Lepretre
épouse de Louis Gournay est décédée à Outreau en 1764 à 62ans.
Peut-être que la résolution de cette énigme de Louis Gournay cousin
germain de François Leclerc réside non pas dans les Lepretre d’Outreau
mais plutôt dans les Leclerc de Berck. Après tout Gilles Leclerc, le
frère de Jean Baptiste a épousé une Jacqueline Gournay de Berck en 1705
dans cette paroisse).
Une autre Jeanne Dacquebert chez les maçons Deguisne à Equihen et Wimille
Jeanne Dacquebert
aurait épousé le maître maçon Adrien Deguisne vers 1625. Adrien est le
fils de Jean Deguisne, maître maçon à Equihen, et Marie de
Thubeauville, le couple originel de bien des Deguisne du Boulonnais
(FG-Deguisne,p. 521). Un frère d’Adrien, François, qui a épousé
Jeanne Degeuze en 1611, est le père de Charles époux de Jeanne Fauchois
en 1637, lui-même père d’Edmond Charles. époux de Marguerite Bernard et
lui-aussi maître maçon à Equihen dont le fils Nicolas Deguisne,
couvreur de paille, épouse Jacqueline Dacquebert à St-Etienne en 1715
(voir section 2-5). Jean Deguisne, le frère
de Charles Edmond, et époux de Nicole Bernard, la sœur de Marguerite
est le père de Claude Deguisne, époux de Marguerite Herbez, et
lui-aussi maître maçon à Outreau. Sa fille Marie Jeanne épouse Pierre
Dacquebert en 1728 à Outreau (voir section 4-1-3).
D’après
les actes de baptêmes de trois des enfants du couple
Deguisne-Dacquebert, celui-ci serait installé à Wimille, du moins
depuis 1638. Jeanne pourrait donc se rattacher aux Dagbert de Wimille
(voir notre texte spécial sur le sujet) plutôt qu’à ceux d’Outreau.
Adrien est probablement celui qui s’éteint en 1668 à Wimille (Témoins: Adrien et Bertrand De Guisnes, probablement ses enfants).
Il y a une Jeanne Dacquebert inhumée à Wimille en 1657 mais ce n’est
pas l’épouse d’Adrien dans la mesure où elle témoigne au cm de son fils
Guillaume en 1672. C’est malheureusement tout ce qu’on sait d’elle.
L’aîné des enfants du couple Deguisne-Dacquebert serait Jean Deguisne, né vers 1625 et laboureur lui-aussi à Wimille (FG-Deguisne, p. 527). Il aurait d’abord épousé Jeanne Fontaine
avec sept enfants Deguisne baptisés à Wimille entre 1649 et 1661 puis
après la mort de cette dernière en 1666 dans cette paroisse, il se
remarie en 1675 à Boulogne St-Joseph avec Françoise Lantoine ou Lantone. Lanthonne, fille de Laurent et Suzanne Lemaire (FG-Deguisne, p. 527. cm Hache à Boulogne du 16-08-1675) avec un dernier enfant Deguisne à Wimille en 1677. A
noter que la fille aînée du couple Deguisne-Lemaire, Adrienne Deguisne
avait été pressentie un temps durant comme la quatrième et dernière
épouse du tisserand Nicolas Dacquebert de la basse ville de Boulogne
(voir notre texte sur les Dagbert de Boulogne) lors de leur mariage à
Boulogne St-Joseph en 1685. Le cm du Sommerard produit à l’occasion
montre que ce n’est pas le cas. Notre Adrienne Deguisne épouse Isaac
Levacher dit Lespinette en 1671 à Wimille et décède en 1676 à Bazinghen
(FG-Deguisne, p.528).
Les deux enfants suivants du
couple Deguisne-Dacquebert, tels que proposés par FG- Deguisne, p.528,
n’ont eux aussi pas laissé de trace dans les registres de baptême de
Wimille. Il s’agit de Françoise Deguisne qui épouse en 1667 à Wimille Gilles Leroy (Témoins
: Jean, Adrien et Claude Deguisnes, Mathieu Cousin, Claude et François
Leroy. Jean et Adrien Deguisnes pourraient être les frères de la
mariante) et de François Deguisne qui témoigne au cm de son frère Bertrand en 1672.
Suivrait Adrien Deguisne, un premier enfant baptisé à Wimille en 1638 (Parrain.: Jean Le Doulx ou Ledoux. Marraine.: Anne Boulloyen) et maçon à Wimille comme son père. En 1664, il épouse à Maninghen Françoise Viche, 18ans, native de cette paroisse, fille de Jean Viche et Catherine Troussel (selon
FG-Deguisne, p.528, les témoins sont les pères des époux, soient Adrien
Deguisne et Jean Viche ainsi que Valentin Troussel, le grand-père de
l’épouse) avec descendance Deguisne à Wimille (quatre enfants
nés entre 1665 et 1671) puis à Samer (neuf enfants nés entre 1672 et
1692). C’est aussi à Samer qu’ils décèdent, lui en 1694 à 56ans et elle
en 1697 à 51ans. Leur fille Adrienne, née en 1669, a elle-aussi
été pressentie par FG-Deguisne, p.528, comme la quatrième et dernière
épouse du tisserand Nicolas Dacquebert en 1685 à Boulogne St-Joseph
mais l’examen du cm du Sommerard produit à cette occasion montre que ce
n’est pas le cas.
Suit Bertrand Deguisne, baptisé à Wimille en 1640 (Parrain : Bertrand de Bonningue. Marraine : Adrienne Dupont). En 1672, il épouse à Samer Marie Bled, 18ans, native de cette paroisse, fille de Thomas Bled, marchand et maître couvreur de tuiles, et de Louise Dubos ou Dubois (Le
mariage n’apparaît pas dans les registres de Samer mais donne lieu à un
cm Miellet de Samer du 25-01-1672 reproduit par geneanet odenquin. On y
apprend que Bertrand, jeune homme à marier est maître maçon à Wimille
comme son père alors décédé. Il est assisté de Jeanne Dacquebert, sa
mère, de Jean Deguisne, son frère aîné, laboureur à Wimille ainsi que
de François, Adrien et Guillaume Deguisne, ses frères. A noter que les
époux signent ainsi qu’Adrien, le frère de l’époux. La mère de l’époux
et ses frères François et Guillaume ne signent pas) avec descendance Deguisne à Samer (huit enfants nés entre 1675 et 1692) où ils décèdent, lui en 1706, à 64ans, (‘par accident d'avoir tombé en bas d'une couverture de maison’) et elle en 1717, à 65ans.
Comme son frère François, Guillaume Deguisne,
qui témoigne au cm de leur frère Bertrand n’a pas laissé de trace dans
le registre des baptêmes de Wimille. FG-Deguisne, p. 528 pense que
c’est lui qui épouse en 1663 à Wimille Claude ou Claudine Caron (Acte
non filiatif. Pas de témoin cité. Marques des époux. Signatures de
Pierre Hermel, Adrien De Guine, Pierre Compiègne et Philippe Cugnet)
avec descendance Deguisne à Wimille (un enfant prénommé François
baptisé en 1664) où ils décèdent, Guillaume en 1675 et Claude en 1698,
à 72ans. A noter que leur fils unique François Deguisne qui épouse
Louise Marlart en 1697 à Wimille est le père de Louis Marie François
Deguisne, né en 1698 à Wimille qui épouse à Bazinghen en 1731 Marie
Madeleine Dacquebert, fille de Guillaume et de Jeanne Lefebvre (voir
notre texte sur les Dagbert de Wissant).
Le dernier enfant connu du couple Deguisne-Dacquebert est Antoinette Deguisne, baptisée à Wimille en 1643 (Parrain : Jacques Warnier. Marraine : Antoinette de Patras). On ignore sa destinée.
Isabelle Dacquebert épouse de
Michel Fournier à Outreau et Boulogne St-Nicolas
En 1685, dans les premiers registres paroissiaux d’Outreau disponibles, on trouve l’acte de mariage de Michel Fournier et Isabelle Dacquebert.
Michel Fournier est de la paroisse de St Wandrille (Outreau), il a 25
ans et il est assisté de Jean Fournier son père, de Gabriel(le)
Fournier, sa tante, et de Pierre Roussel ou Rousset, son beau-frère.
Isabelle Dacquebert a 23ans. Elle est assistée de Jacques De Lattre son
maître, et de Marie et Claudine Jain ses sœurs. L’acte porte la
signature de Michel Fournier et les marques d’Isabelle Dacquebert, Jean
Fournier, Pierre le Sueur, Gabriel Fournier, Marie et Claudine Jain et
Jacques De Lattre. Isabelle a probablement perdu ses parents et
serait domestique chez Jacques Delattre. Les sœurs Marie et Claudine
Jain ou Gin sont vraisemblablement les filles d’un premier mariage de
la mère d’Isabelle. Claudine, la marraine de l’enfant aîné du couple en
1686, est peut-être celle qui épouse Louis Quenet ou Canet, veuf de
Louise Deguisne, en 1693.à Outreau. Ce mariage donne lieu à un cm Du Sommerard du 19-04-1693 à Boulogne où
Claudine est assistée de sa sœur Marie et de Jacques Loeuillette, son
oncle du côté maternel. Dans cette hypothèse, Isabelle Dacquebert et
Claudine Gin seraient les filles d’une mère Loeuillette, sœur de
Jacques. Comme Claudine est plus vieille qu’Isabelle (elle s’éteint à
Boulogne en 1710 à 60ans, donc née vers 1650 alors qu’Isabelle serait
née vers 1662), le mariage Gin-Loeuillette aurait eu lieu avant le
mariage Dacquebert-Loeuillette.
Le couple
Fournier-Dacquebert a sept enfants, les cinq premiers baptisés à
Outreau entre 1686 et 1698 et les deux derniers à l’église St Nicolas
de la basse ville de Boulogne en 1701 et 1702. On ne trouve pas de
Dacquebert parmi les parrains et marraines: Anthoine Lardé et
Claudine Gain ou Gin, probablement la tante maternelle pour Anthoine en
1686, Jacques Loeuillette et Marie Caron pour Jacques en 1691 (Note:
d’après sa signature, Jacques Loeuillette est le fils de Pierre
Loeuillette, marinier au Portel, et Marie Sauvage qui épousera Jeanne
Deguisne en 1694 à Outreau. Ce n’est pas Jacques Loeuillette, oncle de
Claudine Gin, la sœur d’Isabelle, vu plus haut qui lui ne signe pas),
François Lardé et Françoise Leprêtre pour Françoise en 1694, Jean
Rigault et Elisabeth Neuville pour Elisabeth en 1698, Isaac de la
Fontaine et Marie Elisabeth Grilly pour Marie Magdeleine en 1701 et
finalement Jean Desgremont et Jeanne Catherine Grilly pour Jean en 1702
(on verra plus bas que Marie Elisabeth et Catherine Grilly sont des
cousines des enfants Fournier à Boulogne). Isabelle Dacquebert
est probablement celle qui s’éteint à Boulogne St-Nicolas en 1710 à
48ans et Michel Fournier serait celui, originaire de Desvres, qui
décède à 72ans en 1731 à l’Hôpital St-Louis de Boulogne.
Quatre
des sept enfants du couple Fournier-Dacquebert prennent époux,
s’établissent et décèdent dans la basse-ville de Boulogne. L’aîné Antoine Fournier est le premier à se marier après le décès de sa mère. En 1711, il épouse à Boulogne Saint Nicolas Marie Anne Magnier d’ascendance encore inconnue (Acte
de mariage non filiatif. Les contractants sont de la paroisse
St-Nicolas de Boulogne. Pas de témoins cités. Marques des contractants.
Marques de Jacques Fournier, peut-être le frère du contractant, et
Antoine Magnier. Signatures de Michel Fournier, probablement le père du
contractant, Catherine Grilly, Noel Deswatines et Antoine Blare. Acte
en copie dans AD seulement. Catherine Grilly est probablement la
cousine germaine du contractant. Selon geneanet vlecuyer, Catherine
Charlotte Grilly, née en 1689 à Boulogne, est la fille de Charles
Grilly de Boulogne et Jeanne Fournier qui s'y sont mariés en 1685.
Selon le même auteur, Jeanne Fournier est la fille de Jean Fournier et
Marguerite Delerue et la sœur aînée d'un Michel Fournier, né à Bourthes
en 1662 et probablement le père du contractant). Le couple
Fournier-Magnier reste dans la basse-ville de Boulogne où Antoine est
maître tisserand (1761, 1768) et où naît un enfant Fournier prénommé
Antoine en 1714 (la marraine est Catherine Charlotte Grilly déjà témoin au mariage de 1711).
C’est aussi à Boulogne St-Nicolas qu’ils décèdent, elle en 1761 à 86ans
et lui en 1768, maître tisserand de 96ans, en fait 82ans (dans les deux cas les témoins sont Antoine Fournier fils et Jacques Fournier, leur petit-fils).
Suit Jacques Fournier, lui aussi maître tisserand à Boulogne St-Nicolas (à son décès en 1742) et qui épouse à Boulogne St-Nicolas en 1714 à 23ans Suzanne Huret (Acte non filiatif. Pas de témoins cités. Pas de signatures ou marques). Selon
geneanet vlecuyer/geneanet euphroisine, Suzanne serait née à Boulogne
St-Nicolas en 1673, fille de Jean Huret et Jeanne Lenoir. Elle aurait
épousé successivement Robert Vasseur en 1700 puis le cordonnier en
vieil François Marchand en 1706 sans descendance vivante en 1714.
Le couple Fournier-Huret reste dans la basse ville de Boulogne où naît
une fille Fournet prénommée Marie Jacqueline Péronne peu de temps après
le mariage (L’oncle Antoine Fournier est parrain). C’est aussi là qu’ils décèdent, Jacques en 1742 à 52ans et Suzanne en 1764 à 90ans (son neveu Antoine Fournier est témoin).
Suit Françoise Fournier qui à 32ans, en 1727, épouse à Boulogne St-Nicolas le cordier Nicolas Delboite (Acte
de mariage non filiatif. Pas de témoin cité. Les contractants sont de
Boulogne St-Nicolas. Marques des contractants. Signatures de Christophe
Helbote ou Delboite, probablement le père du contractant, de Michel
Fournier, probablement le père de la contractante, Antoine Leblanc,
Antoine Fournier, Jacques Brouillié, Jacques Masse, Louis Olive et
Grilly. Antoine Leblanc est un cousin de la contractante à cause de son
épouse Marie Elisabeth Grilly, fille de Charles Grilly et Jeanne
Fournier, et sœur de Catherine Charlotte Grilly présentée plus haut.
D'ailleurs, la dernière signature est celle de Charles Grilly telle
qu'elle apparaît sur son acte de mariage de 1685 à Boulogne St-Nicolas
et sur les actes de mariage de ses filles. Antoine Fournier serait le
frère de la contractante même si d'habitude il ne signe pas les actes
dans lesquels il est impliqué. Jacques Brouillié ou Brouillet est
probablement un collègue du contractant: d'après sa signature, c'est le
maître cordier qui à épousé Louise Catherine Saint Georges par cm de Lattaignant en 1692 à Boulogne.
D'ailleurs on soupçonne le signataire Louis Olive d'être plutôt Louise
Olive, nom sous lequel Louise Saint George apparaît dans quelques actes
de naissance et de sépulture de leur descendance Brouillet. Finalement
Jacques Masse est probablement le maître chapelier de Boulogne
originaire d'Arras qui épouse Jacqueline du Wicquet en 1698 à
St-Nicolas même si les signatures diffèrent quelque peu). Selon geneanet vlecuyer, Nicolas est le fils de Christophe Leboite et feue Jeanne Lenoir, né à Boulogne SN en 1693.
Le couple Delboite-Fournier reste dans la basse ville de Boulogne où
Nicolas est maître cordier et où naissent quatre enfants Delboite entre
1727 et 1732 (La marraine de leur premier enfant, Nicolas
François Delboite, est Catherine Grilly, la cousine de la mère
Françoise Fournier déjà présentée plus haut). C’est aussi à
Boulogne St-Nicolas qu’ils sont inhumés, Nicolas en 1755, maître
cordier de 67 ans, époux de Magdeleine! Fournier (Témoins :
François Delboite; peut-être son neveu, fils de son frère François et
Antoine Fournier probablement le neveu de son épouse) et Françoise en 1772, à 78ans (Témoins : Charles Pierre Antoine Bonnet, son beau-fils, et Antoine Fournier, probablement son neveu).
Le dernier enfant du couple Fournier-Dacquebert qui se marie est Elisabeth ou Isabelle Fournier. En 1724, à 26ans, elle épouse à Boulogne St-Nicolas Jean Labarre (Acte
de mariage non filiatif. Pas de témoins cités. Les contractants sont de
Boulogne St-Nicolas. Marques des contractants. Signatures d'Antoine
Leblan, Marie Isabelle Grilly, Michel Fournier, Nicola Roux et
Catherine Grilly. Comme indiqué plus haut, Antoine Leblanc est le
cousin de la contractante à cause de son épouse Marie Elisabeth Grilly,
fille de Charles Grilly et Jeanne Fournier, qui signe également l'acte.
Catherine Grilly est la sœur de Marie Isabelle et elle-aussi cousine de
la contractante comme fille de Charles Grilly et Jeanne Fournier. Les
deux sœurs Grilly sont probablement les marraines de Marie Magdeleine
et Jean Fournier, la sœur et le frère d'Elisabeth baptisés à Boulogne
St-Nicolas en 1701 et 1702 et morts en bas-âge. Nicolas Roux est le
seul témoin du côté de Jean Labarre, le contractant. D'après sa
signature et malgré son jeune-âge, on pense que c'est le fils de
Charles Leroux et Françoise Labarre qui se sont mariés à Boulogne
St-Nicolas en 1705. Françoise Labarre qui s'éteint en 1741 à 54ans
serait une sœur de Jean Labarre, le contractant. Nicolas se marie comme
Nicolas Leroux avec Catherine Devillers en 1727 à St-Nicolas et il
signe à nouveau comme témoin au deuxième mariage d'Elisabeth en 1732).
Selon geneanet vlecuyer, Jean Labarre est le fils de Jean Labarre et
Adrienne Simon né à Boulogne St-Nicolas en 1697. Le couple Labarre-Fournier a trois enfants nés à Boulogne SN entre 1724 et 1728 (Antoine Marie Labarre, né en 1728, a pour parrain Antoine Fournier, probablement son oncle maternel).
Après le décès à 32ans en 1730 de Jean Labarre, Isabelle se remarie en 1732 à Boulogne St-Nicolas avec le cordonnier François Speneux d’origine inconnue (Acte
de mariage non filiatif. Veuvage de la contractante non indiqué. Pas de
témoins cités. Signature du contractant et marque de la contractante.
Marque de Pierre Beguerre, Nicolas Delboite, probablement le beau-frère
de la contractante. Signature de François Marie Deguisne, Nicolas
Leroux et Grilly pour Charles Grilly, l’oncle par alliance de la
contractante comme décrit plus haut. D’après sa signature, Nicolas
Leroux serait le fils de Charles Leroux et Françoise Labarre déjà
témoin au premier mariage d’Isabelle. D'après sa signature, François
Deguisne pourrait être le cordonnier de Boulogne Saint-Joseph qui y
épouse Jeanne Olympe Poilly en 1735. à 23ans. Ce pourrait aussi être
son père, François Deguisne. massier de St-Joseph qui après la mort de
sa première épouse Charlotte Pron se remarie en 1722 à Boulogne Saint
Joseph avec une certaine Anne Fournier. peut-être parente avec la
contractante). Le couple Speneux-Fournier reste à Boulogne SN où naissent trois enfants Speneux entre 1733 et 1737 (Le
fils aîné, François Simon Speneux, est navigateur de 25ans quand il
épouse Marie Louise Delpierre en 1760 à Boulogne SN avec son frère
Antoine Labarre et son cousin germain Antoine Fournier comme témoins
qu'on retrouve au décés en mer de François Simon en 1764).
Isabelle s’éteint à Boulogne St-Nicolas en 1742, à 45ans, épouse de
François Speneux maître cordonnier dont on ignore la date et le lieu du
décès.
Martine Dacquebert épouse de Simon
Surgeon à Outreau
En 1689 on célèbre à Outreau le mariage de Simon Surgeon et Martine Dacquebert.
Pas d’ascendance ni d’âge ou d’occupation des époux qui sont tous deux
de la paroisse d’Outreau. La seule signature en plus des marques des
époux est celle de Bertrand Vuillecot. Ce dernier est écuyer et
époux de Jeanne Flahaut. Il a abjuré sa religion réformée en 1685 à
Outreau et son mariage y a été réhabilité en 1687 (Tiré de
"La révocation de l'Édit de Nantes dans le Boulonnais, le Calaisis, les
pays conquis et reconquis" de V.J. Vaillant, 1885). Simon est
peut-être le fils d’Oudart Surgeon et Jeanne Le Rat baptisé à Boulogne
St-Nicolas en 1651 (Parrain.: Simon De Vau. Marraine: Marie Coiliot).
C’est peut-être aussi lui l’époux de Marie Briez avec au moins deux
enfants à Outreau : Simon décédé à 2ans en 1685 et Marguerite baptisée
en 1686. Compte-tenu de la rareté du prénom, on pense que Martine est
celle qui décède à Outreau en 1712, âgée d’environ 60 ans, ce qui
placerait sa naissance vers 1650 soit contemporaine de celle de
Guillaume Dacquebert, l’ancêtre de la branche cadette des Dagbert
d’Outreau.
Autres individus orphelins
En 1656, Sébastien Dacquebert, meunier à Outreau passe un accord avec Guillaume de Rieu d’Outreau devant Maître Neuville, curé d’Outreau (Témoins
: Jean Pain, laboureur, et Jehan Calippe, maître d’école). D’après
Barbaux Y. ‘Testaments et contrats de mariage passés devant maître
Neuville, curé de Outreau 1655-1675, 12p., AGP.
En 1688, on baptise à Outreau Nicolle, fille naturelle de Françoise Dacquebert qui aurait dit à la sage-femme que le père serait Antoine Lardé.
Le parrain est Nicolas Baquet et la marraine, Nicolle Deguisne. Antoine
Lardé est peut-être celui né à Hesdin-l'Abbé en 1661 et qui épouse
Antoinette Petit en 1688 à Outreau. Nicolas Bacquet ou Baquet est
peut-être le laboureur d'Outreau, fils de Nicolas et Jeanne Daguebert
fille de Jehan Dacquebert et Jehanne Marmin (voir section 2-3-3) qui épouse Marie Louise Glavieux vers 1675.
En 1689, le corps de Jean Dacquebert âgé d’environ 40ans est inhumé dans le cimetière d’Outreau.
Certains auteurs comme le père Césaire et geneanet vlecuyer en font le
fils de Jean et Louise Routier de St Etienne, né en 1650 et époux de
Suzanne Froideval. Les dates correspondent mais cette version est
incompatible avec la présence de Jean au mariage de sa fille Marie
Françoise Angélique en 1707. De plus, il y a un autre Jean Dacquebert
disponible décédé à St-Etienne en 1720 à 70ans (voir section 3-3).
En 1707, on inhume à Boulogne St Nicolas Louise Dacquebert, âgée de 24ans de la paroisse d’Outreau.
En 1716, c’est un autre Jean Dacguebert âgé d’environ 36 ans qui est inhumé à Outreau
En 1713, on inhume à Outreau Marcque Dagbert
âgé d’environ 70ans. On notera la contemporanéité avec Marcque
Dacquebert (ca1630-1708) époux de Jacqueline Clabault et ancêtre les
branches principale et cadette des Dagbert d’Outreau (voir section 4-1-1).
En 1731, on inhume à St-Etienne Marguerite Daguebert âgée de 12ans
En 1738, on inhume à Outreau Marie Louise Dagbert, âgée de 40ans environ et native de la paroisse de St Etienne. Les témoins qui tous deux signent sont Philippe Davault et Louis Marie Desgardin, tous deux cousins de la défunte. Malheureusement on ne retrouve pas de baptême d’une Marie Louise Dagbert à St Etienne à la fin du 17e siècle. Philippe
Davault est vraisemblablement le fils de Louis Marie Davault, seigneur
du Tihen, et Marie Anne Masson, décédé célibataire à 32ans en 1739. Son
cousinage avec la défunte pourrait s’expliquer par celui entre les
Davault du Tihen et les Dacquebert de St-Etienne qui partagent une même
ancêtre en la personne de Jeanne Marmin qui épouse successivement Jean
Davault et Jehan Dacquebert à la fin du 16e siècle et au début du 17e
siècle (voir sections 2-3-3 et 3-3).
Dans cette optique, Marie Louise Dagbert pourrait être une fille d’un
des enfants mâles du couple Dacquebert-Routtier comme François
Dacquebert époux de Marie Dacquebert (voir section 3-4).
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