La descendance de Jean Baptiste Dagbert et Jeanne Coppin au Portel 

Revenons au fils aîné de Jean Baptiste Dagbert et Augustine Nacry, Jean Baptiste Dagbert (1815-1882), marin au Portel et qui y épouse Jeanne Marguerite Coppin (1813-1862) en 1839. Six enfants naissent de ce mariage entre 1839 et 1848 (Table 27) dont quatre qui fondent des familles.

Jean Baptiste Dagbert, époux de Marie Louise Lepercq, marin au Portel

L’aîné Jean Baptiste Dagbert né en 1839 (les témoins sont le garde-champêtre de 54ans François Telle et le cabaretier de 44ans François Fourcroy) est marin au Portel comme son père quand il y épouse en 1865 la matelote de 20ans Marie Louise Lepercq, fille  de feu Jean Marie Lepercq et Marguerite Gense, matelote de 52ans au Portel  (Témoins : Augustin Lepretre, 42ans, oncle maternel par alliance de l'époux, Augustin Dagbert, 35ans, oncle paternel de l'époux, Jean Marie Lepercq, 27ans, frère germain de l'épouse et Jean Marie Gense, 49ans, oncle maternel de l'épouse, tous quatre marins au Portel. L'épouse, le père de l'époux et les deux derniers témoins signent. L'époux, les mères des époux et les deux premiers témoins ne signent pas. Note: Augustin Lepretre est l’époux d’Elisabeth Coppin, la sœur de Jeanne Marguerite, la mère de l’époux; c’est lui qui témoigne au décès de Jean Baptiste Dagbert, le père de l’époux, en 1882) avec descendance Dagbert au Portel (sept enfants nés entre 1865 et 1882) où Jean Baptiste est marin. Le recensement du Portel de 1876 donne: Jean Baptiste Dagbert, 36ans, marin, Marie Louise Lepercq, 33ans, sa femme et leurs enfants Dagbert : Jean Baptiste, 21ans, Marie Louise, 10ans, et Louis Marie, 4ans + Marguerite Gense, veuve Lepercq, 66ans, sa belle-mère. Celui de 1891: Jean Baptiste Dagbert, 52ans, marin, Louise Marie Lepercque, 47ans, matelote, son épouse, et leurs enfants Dagbert : Pierre (=Jean Baptiste?), 25ans, marin, Louis Marie, 18ans, marin et Pierre, 8ans. Ils sont voisins de leur fille Marie Louise, 26ans, et de son mari Auguste Ledez. C’est aussi au Portel qu’ils décèdent, Marie Louise en 1909, matelote de 65ans (déclaré par son mari, Jean Baptiste Dagbert, 69ans, et son gendre, Auguste Ledez, 44ans, tous deux marins au Portel) et Jean Baptiste en 1912, à son domicile de la rue de l’Aqueduc, marin de 73ans (déclaré par son fils Jean Baptiste Dagbert, 47ans, et son frère, Pierre Dagbert, 70ans, tous deux marins au Portel).

Jean Baptiste Dagbert, époux de Marie Louise Ledez, marin au Portel

L’aîné des enfants du couple Dagbert-Lepercq, un autre Jean Baptiste Dagbert, né en 1865 (Témoins à la naissance : Jean Louis Rivière, 52ans, menuisier et Florent Fourcroy, 30ans, cafetier) est marin de 27ans chez ses père et mère au Portel en 1893 quand il y épouse la matelote de 22ans Marie Louise Ledez, fille de feu Pierre Ledez, marin décédé en mer en 1881, et Flore Gin, matelote de 55ans au Portel (Témoins : Pierre Dagbert, 50ans, oncle paternel de l'époux, Jean Marie Lepercq, 55ans, son oncle maternel par alliance, Jacques Fortin, 55ans, oncle maternel par alliance de l'épouse et Pierre Ledez, 32ans, frère germain de l'épouse, tous marins au Portel. Signatures de l'époux, du second et du quatrième témoin. L'épouse, sa mère, les parents de l'époux, le premier et le troisième témoin ne signent pas) avec une descendance Dagbert au Portel (sept enfants nés entre 1893 et 1909) où Jean Baptiste est marin. Le recensement du Portel de 1911 donne sur la rue Victor Hugo : Jean Baptiste Dagbert, 46ans, marin, Marie Louise Ledez, 41ans, ménagère, sa femme et leurs enfants Dagbert : Flore, 18ans, couturière, Marie Joseph, 16ans, journalière, Louise, 11ans et Marguerite, 2ans. Jean baptiste s’éteint en 1928 sur la ruelle Dupont au Portel, marin de 63ans époux de Marie Louise Ledez, matelote (déclaré par son frère Pierre Marie Dagbert, 47ans, marin).

Quatre de leurs sept enfants décèdent en bas-âge : Marguerite, née en 1898 (Témoins : Jean Baptiste Dagbert, 59ans, marin, probablement l'aïeul paternel, et Alfred Derisbourg, 35ans, instituteur) et décédée à 6ans en 1904 (Témoins: son père Jean Baptiste Dagbert, 39ans et son grand-père, Jean Baptiste Dagbert, 66ans, tous deux marins au Portel), les jumeaux Marie Augustine et Louis Marie, nés en 1904 (Témoins: Jean Baptiste Bernier, 66ans, Jean Baptiste Dagbert, 66ans, probablement l'aïeul paternel et Jean Marie Ledoux, 57ans, tous trois marins au Portel) et décédés à six mois la même année pour Marie Augustine (Témoins: son père Jean Baptiste Dagbert, 39ans et son voisin, Jean Marie Gournay, 61ans, tous deux marins au Portel) et à neuf mois en 1905 pour Louis Marie (Témoins: son père Jean Baptiste Dagbert, 40ans et son grand-père, Jean Baptiste Dagbert, 66ans, tous deux marins au Portel) et finalement Marguerite Marie, née en 1909 (Témoins: Jean Baptiste Dagbert, 70ans, marin, probablement l'aïeul paternel, et Louis Fréel, 32ans, maître maçon) et décédée à 5ans en 1914 (Témoins : son père, Jean Baptiste Dagbert, 48ans et son oncle Pierre Marie Dagbert, 64ans, tous deux marins au Portel). L’aînée Flore Dagbert, née en 1893 (Témoins : Auguste Giron?, 37ans, cordonnier, et Pierre Marie Gournay, 25ans, employé) est couturière de 26ans au Portel en 1918 quand elle y épouse le marin de 28ans au Portel Jean Marie Ledez, fils de Marc Antoine Ledez, marin, et Julie Marie Catherine Ledez, matelote (Témoins: Louis Joseph Ledez, 48ans et Louis Marie Odon Ledez, 44ans, marins au Portel, frères germains de l'époux, Louis Fortin, 47ans, marin au Portel, oncle par alliance de l'épouse et Louis Marie Ledez, 48ans, son oncle maternel. Signatures des époux, des parents de l'époux, du père de l'épouse et des témoins).

Les deux derniers enfants du couple Dagbert-Ledez, Marie Joseph Dagbert, née en 1895 (Témoins: Louis Gin, 84ans, Louis Marie Ledez, 23ans, tous deux marins au Portel et Pierre Marie Gournay, 30ans, employé au Portel) et Marie Louise Dagbert, née en 1900 (Témoins: Pierre Ledez, 39ans, probablement l'oncle maternel, Jean Baptiste Bernier, 61ans, tous deux marins au Portel et Pierre Marie Gournay, 35ans, employé au Portel) sont toujours chez leurs parents sur la ruelle Dupont et âgées de 31ans et 26ans respectivement dans le recensement du Portel de 1926. On ignore si elles se sont mariées par la suite.

Marie Louise Dagbert, épouse d’Auguste Ledez, marin au Portel

La sœur de Jean Baptiste, Marie Louise Dagbert, née en 1867 (Témoins : Jean Baptiste Dagbert,52ans, marin, probablement l’aïeul paternel et Louis Marie Serret, 47ans, instituteur) épouse en 1889 au Portel le marin de 24ans Auguste Ledez, fils de feu Jean Baptiste Ledez, marin décédé en 1867, et Marie Louise Fortin. matelote de 64an au Portel et cousin germain de Marie Louise Ledez, l’épouse de Jean Baptiste Dagbert, le frère aîné de Marie Louise (Témoins : Jean Marc Bourgain, 39ans et Jean Baptiste Libert, 30ans, amis de l'époux, Jean Marie Dagbert, 47ans, oncle paternel de l'épouse et Jean Marie Leperque, 51ans, son oncle maternel, tous quatre marins au Portel. Signatures des époux, de la mère de l'épouse et des deux premiers témoins. Le père de l'épouse, la mère de l'époux et les deux derniers témoins ne signent pas). A noter que les Ledez d’Auguste sont comme ceux de Pierre, l’époux de Marguerite Dagbert, la grand-tante de Marie Louise (voir section 4-2-9) originaires de Wissant à la fin du 18e siècle. Selon geneanet vlecuyer, ils partagent un ancêtre commun, Nicolas Ledet (1661-1711), matelot à Wissant et époux successif de Jeanne Malfoy (1682) et Marie Bihet (1698). Le couple Ledez-Dagbert reste au Portel où Auguste est marin puis patron de pêche et où naissent dix enfants entre 1889 et 1912. Le recensement du Portel de 1911 donne sur la rue du Mont de Couppes : Auguste Ledez, 47ans, marin, patron en mer absent, Marie Louise Dagbert, 44ans, ménagère, son épouse et leurs enfants Ledez : Auguste, 22ans, marin, Jean Baptiste, 20ans, marin, Marie Louise, 18ans, Marie Isabelle, 11ans, Marguerite, 7ans, Rose Marie, 1an et Jean Baptiste Dagbert, beau-père, 70ans, retraité. Marie Louise s’éteint en 1918 à son domicile de la rue de l'Aqueduc au Portel, matelote de 51ans (déclaré par ses amis Pierre Nacry, 47ans, hôtelier, et Pierre Germe, 53ans, cafetier). Auguste, alors patron de pêche de 51ans se remarie en 1921 au Portel avec Eugénie Florine Guillain, 37ans, sans profession à Boulogne, fille de feu Auguste Eugène Guillain et Henriette Florine Adolphine Jennequin, ménagère à Boulogne, veuve d'Auguste Jules Émile Boidein, charpentier de navire, décédé à  Boulogne en 1920 (Témoins : Jean Baptiste Ledez, marin, peut-être le fils de l'époux, et  François Condette, rentier à Boulogne) sans nouvelle descendance Ledez connue. Le recensement du Portel de 1926 donne sur la rue du Mont de Couppes : Auguste Ledez, 61ans, marin, et ses deniers enfants Ledez : Marie, 33ans, Marguerite, 22ans, Rose, 16ans et Marie, 14ans. Auguste s’éteint en 1934 à son domicile du la rue du Lieutenant Herbez au Portel, marin de 69ans, veuf en premières noces de Marie Louise Dagbert et époux d'Eugénie Guillain (déclaré par Marie Isabelle Ledez veuve Libert, 34ans, sans profession, probablement sa fille).

Trois des dix enfants du couple Ledez-Dagbert meurent en bas-âge : Marguerite, née en 1895 (Témoins: Joseph Bourgain, 39ans, maître cordier, Pierre Marie Gournay, 30ans, employé et Alfred Masseurin, 28ans, boucher, tous du Portel) et décédée à 6mois en 1896 (déclaré par son père Auguste Ledez, marin de 31ans, et son oncle, Jean Marc Leprêtre, 54ans, marin), Marie Marguerite, née en 1897 (Témoins: Jean Baptiste Dagbert, 58ans, probablement l'aïeul maternel, Jules Bruyant, 34ans et Pierre Marie Gournay, 32ans, employés, tous du Portel) et décédée à 6ans en 1903 (déclaré par son père Auguste Ledez, 38ans, marin et son grand-père maternel, Jean Baptiste Dagbert, 65ans, marin) et finalement Rose Marie, née en 1902 (Témoins: Jean Baptiste Dagbert, 63ans, marin, probablement l'aïeul maternel et  Pierre Marie Gournay, 38ans, employé, tous deux du Portel) et décédée à 1an, elle-aussi en 1903 (déclaré par son père Auguste Ledez, 38ans, marin et son grand-père maternel, Jean Baptiste Dagbert, 64ans, marin). Une autre fille, Marie Louise, née en 1893 (Témoins: Jean Baptiste Dagbert, 54ans, probablement l'aïeul maternel, Jean Marc Leprêtre, 51ans et Louis Vasseur, 27ans, tous marins au Portel) est la Marie Ledez de 33ans chez son père dans le recensement de 1926. Elle décède à 47ans en 1940 à St-Venant (PdC), sans profession, domiciliée au Portel et apparemment célibataire. Enfin, la plus jeune des enfants du couple, Marie Joseph, née en 1912 (Témoins: Louis Marie Lepercq, 49ans, épicier et Pierre Marie Gournay, 47ans, secrétaire de mairie, tous deux du Portel) est la Marie Ledez, 14ans, chez son père dans le recensement du Portel de 1926 mais on ignore sa destinée après cette date.
 
Les cinq autres enfants du couple Ledez-Dagbert se marient. L’aîné Auguste Ledez, né en 1889 (Témoins: Antoine Petit Pont, 46ans, et Pierre Dagbert, 47ans, marins au Portel) est marin de 24ans chez ses père et mère sur la rue de l'Aqueduc au Portel en 1914 quand il y épouse Marguerite Marie Libert, matelote de 23ans chez ses père et mère, Charles Antoine Libert, marin, et Marie Louise Gin, matelote, rue du Mont de Couppes au Portel (Témoins : Jean Baptiste Bourgain, 61ans, oncle de l'époux, Antoine Félix Gobert, 46ans, Louis Duhamel, 52ans, oncle de l'épouse et Jean Baptiste Gin, 48ans, son oncle par alliance, tous quatre marins au Portel. Signatures des époux et des témoins) avec un seul enfant prénommé Auguste Charles né au Portel à la toute fin de 1914, avant le décès prématuré du père, en mer, sur le vapeur de pêche "Duquesne" l’année suivante. Marguerite Marie son épouse ne s’est pas remariée. Le recensement du Portel de 1926 donne sur la rue du Mont de Couppes : Marguerite Libert, veuve Ledez, 36ans, avec son fils Auguste Ledez, 12ans, chez ses parents Charles Libert, 60ans, et Marie (Gin), 56ans. En 1935, elle demeure sur la rue du Lieutenant Herbez au Portel quand elle assiste au mariage à Outreau de son fils unique Auguste Charles, alors menuisier de 21ans au Portel avec Georgette Simone Caulier, 23ans, d’Outreau.

Suit Jean Baptiste Ledez né au Portel en 1891 (Témoins à la naissance : Pierre Nicolas Gournay, 62ans, marin, Edouard Sorret, 53ans, peintre et Louis Dezoteux, 40ans, horloger. tous du Portel) et lui-aussi marin au Portel en 1919 quand il y épouse à 28ans Marguerite Isabelle Gobert, matelote de 23ans au Portel, fille de Pierre Joseph Gobert, marin, et Marguerite Isabelle Leteillier, matelote (Témoins : François Condette, 55ans, propriétaire à Boulogne et Victor Louis Marie Gournay, 61ans, marin au Portel, amis de l'époux, Louis Marie Leteillier. 45ans, marin, et Élie Princelle, 43ans, employé de chemin de fer, oncles de l'épouse au Portel. Signatures des époux, des pères des époux et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas) avec descendance Ledez au Portel (au moins deux filles nées en 1920 et 1922) où Jean Baptiste est marin.

Suit Marie Isabelle Ledez, née en 1900 (Témoins: Jean Marc Leprêtre, 58ans, marin et Eugène Sorret, 31ans, entrepreneur en maçonnerie, tous deux du Portel). En 1921, elle est matelote de 21 ans au Portel quand elle y épouse le marin de 24ans, Charles Antoine Libert, fils de Charles Antoine Libert, marin, et Marie Louise Gin, matelote au Portel et donc frère cadet de Marguerite Marie Libert qui avait épousé le frère aîné de Marie Isabelle, Auguste Ledez, en 1914 (Témoins : Louis Duhamel et Jean Baptiste Bourgain, marins au Portel. Signatures des époux, des pères des époux et du premier témoin. La mère de l'époux et le second témoin ne signent pas) avec descendance Ledez au Portel (au moins une fille prénommée Christiane née en 1921) où Charles Antoine est marin. Le recensement du Portel pour 1926 donne sur la rue du Mont de Couppes : Charles Libert, 29ans, marin, Marie, 26ans, son épouse et Christiane Libert, 4ans, leur fille. Ils sont voisins des parents de Charles, Charles Libert, 60ans, marin, Marie, 58ans, son épouse, qui hébergent leur fille Marguerite veuve Ledez, belle-sœur de Marie Isabelle, et son fils Auguste Ledez, 12ans. Le mauvais sort s’acharne sur ces époux Ledez-Libert puisque Charles Antoine s’éteint prématurément à son domicile de la rue du Lieutenant Herbez en 1933 à  seulement 35ans (déclaré par son père, Charles Antoine Libert).

Les deux derniers enfants du couple Ledez-Dagbert qui se marient sont des filles. Marguerite Marie Ledez, née en 1904 (Témoins à la naissance : Jean Baptiste Dagbert, 65ans, probablement l'aïeul maternel et peut-être Pierre Marie Gournay, employé d'après sa signature) est la Marguerite Ledez de 22ans chez son père dans le recensement de 1926. Ce serait elle qui épouse en 1939 au Portel Jean Marie Constant Joseph Bourgain, employé de banque, fils de feu Emmanuel Louis Marie Bourgain, de son vivant armateur et maire du Portel de 1898 à 1900 (selon wikipasdecalais) et Marie Antoinette Angélique Seillier. Sa sœur cadette, Rose Marie Ledez, née en 1910 (Témoins à la naissance : François Condette, 47ans, armateur, et Antoine Gournay, 69ans, garde-champêtre, tous deux au Portel) est la Rose Ledez, 16ans, chez son père dans le recensement du Portel de 1926. En 1932, à 21ans, elle épouse au Portel le marin de 23ans Alfred Joseph Ernest Merlin, fils de Léon Eugène Alfred Merlin et Marie Elisabeth Libert, marins au Portel (Témoins : Jean Gournay, employé et Charles Libert, marin, probablement le beau-frère de l'épouse). Elle se serait éteinte en 1939.

Pierre Marie Dagbert, époux de Marguerite Libert, marin au Portel

Après Jean Baptiste et Marie Louise, le couple Dagbert-Lepercq a plusieurs enfants qui meurent en bas-âge : Marie Augustine, née en 1871 (Témoins: Jean Louis Rivière, 57ans, menuisier et époux de Joséphine Debuire, 60ans, la sage-femme ayant procédé à l’accouchement, et Florent Fourcroy, 36ans, cafetier) et décédée à 7mois la même année (Témoins: Jacques Louis Nacry, 65ans, et Antoine Libert, 37ans, marins, des voisins) et les jumeaux Jean Marie et Pierre, nés en 1879 (Témoins : Louis Marie Serret, 60ans, instituteur, et Florent Fourcroy, 44ans, cafetier) et décédé à 11 mois en 1880 pour le premier (Témoins: Marc Dagbert, 35ans, oncle paternel et  Jacques Louis Nacry, 73ans, voisin, tous deux marins au Portel) et à 16mois en 1881 pour le second (Témoins : le père, Jean Baptiste Dagbert, 42ans et l'oncle paternel Marc Dagbert, 36ans, tous deux marins au Portel). Il y a aussi Louis Marie Dagbert, né au Portel en 1873 (Témoins : Jean Baptiste Dagbert, 58ans, marin, probablement l'aïeul paternel, et Louis Marie Serret, 53ans, instituteur) mais qui décède en 1900, marin de 27ans, chez ses père et mère (déclaré par son père Jean Baptiste Dagbert, 62ans, et son beau-frère, Auguste Ledez, 35ans, marins au Portel).

Le dernier enfant du couple Dagbert-Lepercq, Pierre Marie Dagbert, né en 1882 (Témoins: Jean Baptiste Dagbert, 67ans, marin, probablement l'aïeul paternel, et Louis Marie Serret, 62ans, instituteur) et marin de 22ans au Portel en 1904 quand il y épouse Marguerite Libert, matelote de 19ans au Portel, fille de Jean Baptiste Libert, 50ans, et Marie Isabelle Painset, 46ans, marins au Portel (Témoins: Auguste Ledez, 39ans, marin, beau-frère de l'époux, Pierre Marie Gournay, 40ans, employé, son ami, Philippe Painset, 66ans, marin, oncle maternel de l'épouse, et Jean Marie Leprêtre, 36ans, marin, son ami. Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins. Les parents de l'époux et la mère de l'épouse ne signent pas) avec descendance Dagbert au Portel (trois enfants nés en 1905, 1910 et 1915) où Pierre Marie est marin. Le recensement du Portel de 1926 donne sur la rue Carnot : Pierre Dagbert, 44ans, marin pour Altazin, Marguerite, 41ans, son épouse et leurs enfants Dagbert : Marguerite, 21ans, employée chez Altazin, Louise,16ans et Pierre, 11ans. Ils décèdent tous les deux à leur domicile de la rue Carnot au Portel au début des années 30, Pierre en 1931, marin de 49ans (déclaré par sa fille Marguerite Dagbert, steno-dactylo de 26ans au Portel) et Marguerite en 1933, couturière de 47ans (déclaré par son gendre, Fernand Hadoux, 23ans, musicien au Portel).

Les trois enfants du couple Dagbert-Libert atteignent l’âge adulte et au moins deux se marient. L’aînée Marguerite Marie Dagbert née en 1905 (Témoins : Jean Baptiste Dagbert, 66ans, probablement l’aïeul paternel, et Jean Baptiste Libert, 51ans, probablement l’aïeul maternel, tous deux marins au Portel) est, employée chez Altazin dans le recensement de 1926 du Portel puis sténodactylo de 26ans au Portel en 1931 quand elle témoigne au décès de son père, et aussi en 1936 quand elle témoigne à celui de sa sœur Marguerite. On ignore si elle s’est mariée après 1936. Sa sœur, Louise Marguerite Dagbert (Daguebert à la naissance, Dagbert au mariage et au décès), née en 1910 (Témoins: Jean Marc Leprêtre, 68ans, marin au Portel et Émile Louche, 49ans, entrepreneur à Boulogne) est couturière de 20ans au Portel en 1930 quand elle y épouse Fernand Florent Hadoux, musicien de 21ans à Boulogne, incorporé au 24e régiment d'infanterie à Paris, fils de Pierre Isidore Hadoux, tonnelier au Portel et feue Marie Léonie Yvart (Témoins : Léon Hadoux, employé au chemin de fer et Romain Ciotti, menuisier au Portel. Signatures des époux, du père de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins. Cm chez Me Retif à Boulogne). Elle décède prématurément en 1936, à seulement 26ans, à son domicile de la rue Carnot au Portel (déclaré par sa sœur Marguerite Dagbert, 31ans, steno-dactylo au Portel). Fernand, son époux, est employé des Ponts et Chaussées de 28ans sur la rue Libert au Portel en 1937 quand il se remarie à Outreau avec Madeleine Théodora Laligand, 23ans, sans profession, domiciliée chez ses père et mère, Auguste Louis Constant Laligand, commerçant, et Théodora Alexandrine Dégardin, sur la rue Jean Jaurès à Outreau. Le frère cadet de Marguerite et Louise, Pierre Dagbert, né en 1915 (Témoins à la naissance: Marie Libert, 33ans, matelote, épouse de Jean Baptiste Coppin, Jean Baptiste Libert, marin, peut-être l'aïeul maternel, et Pierre Germe, cafetier, tous du Portel) se marie plus tardivement, dans les années 1940, au Portel.

 Marguerite Dagbert, épouse d’Augustin Gournay, au Portel et à Boulogne

Suit Marguerite Dagbert, née en 1840 (les témoins sont Joseph Fourcroy, 45ans, cabaretier, et François Telle, 55ans, garde-champêtre. Le père, Jean Baptiste, est absent "présentement au service de l'état"). En 1862, elle épouse au Portel le marin de 26ans, Jean Jacques Augustin Gournay, fils de Jean Jacques Gournay, 60ans, et Marie Louise Duval, 61 ans (Témoins : Louis Marie Gournay, 29 ans, frère germain de l'époux, Adrien Duval, 53 ans, oncle maternel de l'époux, Pierre Delarue, 46 ans, oncle paternel de l'épouse, et Augustin Fortin, 40 ans, oncle paternel par alliance de l'épouse, tous marins au Portel. Pierre Delarue et Augustin Fortin sont les époux respectifs d’Augustine et Marie Louise Dagbert, les sœurs de Jean Baptiste, le père de Marguerite. Seul le père de l'épouse signe. Les époux, les parents de l’époux, la mère de l'épouse et les quatre témoins ne signent pas). A noter que, comme pour Augustine Gournay (section 4-2-9), selon FG-Gournay, p.1002/1006 et Geneanet vlecuyer, Augustin descend d’un des couples fondateurs de la grande famille Gournay des marins du Portel, celui de François Gournay et Jeanne Dacquebert au milieu du 17e siècle (voir section 5-3). Le couple Gournay-Dagbert reste au Portel où Augustin est marin et où naissent dix enfants Gournay entre 1862 et 1883. Le recensement du Portel de 1881 donne sur la rue de Couples: Augustin Gournay, 46ans, marin, Marguerite Dagbert, 42ans, matelote, sa femme et leurs enfants Gournay :  Jean-Jacques (=Augustin), 20ans, marin, Louis Marie, 18ans, Jean Baptiste, 16ans, Jean Marc, 14ans, Pierre, 11ans, Marguerite, 9ans, Augustine, 4ans, et Angèle, 2ans. Les derniers enfants apparaissent dans le recensement de 1886, toujours sur la rue de Couppes : Jean Jacques Gournay, 51ans, marin, Marguerite Dagbert, 46ans, matelote, sa femme et leurs enfants Gournay :  Jean Jacques (=Augustin), 24ans, Jean Marc, 18ans, Pierre, 15ans, tous les trois matelots, Marguerite, 14ans, Augustine, 9ans, Angèle, 7ans et Elisabeth, 4ans. C’est aussi au Portel, à son domicile de la rue de Boulogne, qu’Augustin s’éteint en 1889, marin de 54ans (déclaré par son frère Antoine Gournay, 48ans, crieur à la halle aux poissons et Louis Marie Fortin, 42ans, garde-champêtre). A ce moment-là, les quatre enfants les plus âgés du couple sont déjà mariés. Marguerite, la veuve d’Augustin, reste d’abord au Portel comme l’indique le recensement de cette commune de 1891 avec sur la rue de l'Amiral Courbet : Marguerite Dagbert, veuve Gournay, 51ans, matelote, et ses enfants Gournay : Pierre, 20ans, marin, Augustine, 14ans, matelote, Angèle, 12ans et Elisabeth, 8ans + Léon Rouvillois, 25ans, marin et Marguerite Gournay, 18ans, fille de Marguerite, matelote, son épouse. En 1894, à l’occasion du mariage d’un cinquième enfant, Jean Marc, on apprend que la famille s’est établie à Boulogne sur la rue du Havre. Marguerite y mariera trois autres enfants avant de s’y éteindre en 1912 à 71ans.

 L’aîné des enfants du couple Gournay-Dagbert, Jean Jacques Augustin Gournay, né en 1862 (Témoins à la naissance : Jean Baptiste Dagbert, 47ans, marin, aïeul et Louis Marie Serret, 42ans, instituteur) est marin au Portel comme son père quand il épouse en 1887 à Boulogne Céline Madeleine Caresse, journalière de 22ans sur la rue Jean Bart à Boulogne, fille de Pierre Caresse, 63ans, marin à Boulogne, et Céline Biharez, 60ans, ménagère (Témoins : Antoine Biharez, 58ans,marin, oncle maternel de l'épouse, Nicolas Caresse, 33ans, marin, frère de l'épouse, Charles Deperlecque, 36ans, marin, ami de l'époux et Louis Marie Gournay, 33ans, marin, frère de l'époux, tous de Boulogne. Les époux, le père de l'époux et les témoins signent. Les parents de l'épouse et la mère de l'époux ne signent pas) avec descendance Gournay à Boulogne (six enfants nés entre 1887 et 1905) où Jean Jacques Augustin est marin (rue Jean Bart en 1887-89, rue du Croissant en 1891-95, rue de la Tour d’Odre en 1905 et rue Anglaise en 1910). Il décède en 1911, marin de 48ans, sur la plage ouest de Boulogne. Céline, sa veuve, est sur la rue de Bomarsund à Boulogne quand elle marie leur fille Céline Marie Augustine en 1911. Le recensement de Boulogne de 1911 donne sur l’impasse Bomarsund : Céline Gournay, 46ans, journalière et ses enfants Gournay : Geneviève, journalière, 20ans, Charles, 18ans, marin, Madeleine, 16ans et Marguerite, 6ans (les deux plus vieux enfants sont déjà mariés). Elle s’éteint à 56ans, en 1921, à son domicile de la rue du Camp de Droite à Boulogne. Leurs six enfants Gournay se marient à Boulogne entre 1910 et 1925. L’aîné François Pierre Augustin Gournay, qui a épousé Louise Marie Fortin en 1910 meurt à 29ans sur champ de bataille de Dompierre-Becquincourt au premier jour de la bataille de la Somme en juillet 1916.

Suit Louis Marie Gournay né en 1863 (Témoins à la naissance : Jean Marie Decroix, 57ans, garde-champêtre et Jean Louis Rivière, 50ans, menuisier époux de Joséphine Debuire, 60ans, la sage-femme ayant procédé à l’accouchement) et lui-aussi marin au Portel quand  il épouse en 1886 à Outreau Sophie Catherine Joséphine Baudel ou Bodel, ménagère de 20ans à Outreau, fille de Constantin Baudel, 44ans, journalier, et Marie Catherine Delattre, 39ans, ménagère, au hameau de Lasalle (Témoins: Augustin Dagbert, 57ans, oncle maternel de l'époux, Jean Jacques Gournay, 56ans, son oncle paternel, tous deux marins au Portel, François Joseph Delattre, 64ans, aïeul maternel de l'épouse, et François Joseph Auguste Delattre, 42ans, son oncle maternel, tous deux ménagers au hameau de Lasalle à Outreau. Signatures des époux, de la mère de l'épouse et du quatrième témoin. Les parents de l'époux, le père de l'épouse et les trois premiers témoins ne signent pas) avec descendance Gournay (trois enfants nés entre 1886 et 1889) à Outreau (rue de l’Église en 1888-90) où Louis Marie est marin. Par la suite le couple se serait déplacé à Boulogne puisqu’en 1892, Louis Marie, alors marin de 29ans domicilié sur la rue Henriville à Boulogne y décède sur la rue St-Louis. En 1897 sa veuve, alors ménagère de 32ans sur la rue de la Tour d’Odre à Boulogne, se remarie avec Léon Jean Marie Eugène Lhomme, domestique de 31ans au Portel, originaire de Widehem, avec descendance Lhomme à Boulogne (un garçon né hors mariage en 1895 puis légitimé en 1897 et une fille née en 1898) où Léon est journalier (1898) et cimentier (1901). Joséphine, son épouse s’éteint à Boulogne en 1901 à 35ans. A noter que deux des trois enfants du couple Gournay-Baudel se marient, Louis Marie en 1908 au Portel avec Angèle Pierru (Comme les parents des époux sont décédés des deux côtés, ce sont les grands-parents survivants qui sont présents au mariage et qui donnent leur consentement, pour l'époux, sa grand-mère paternelle, Marguerite Dagbert, 66ans et ses grands-parents maternels, Constantin Baudel, 66ans et Joséphine Delattre, 61ans, journaliers au Portel) et Joséphine en 1910 avec Jules Alexandre Dumont.
 
Suit Jean Baptiste Gournay, né en 1865 (Témoins à la naissance : Jean Louis Rivière, 52ans, menuisier. époux de Joséphine Debuire, 54ans, la sage-femme ayant procédé à l’accouchement, et Louis Marie Serret, 46ans, instituteur), également marin, qui épouse en 1889 au Portel Rose Marie Adrienne Fournier, matelote de 19ans au Portel. fille de Nicolas Louis Jacques Fournier, 60ans, marin, et Elisabeth Couvelard,49ans, matelote au Portel (Témoins : Louis Marie Gournay, 26ans, marin au Portel, frère germain de l'époux, Jean Baptiste Coppin, 30ans, marin au Portel, son beau-frère, Nicolas Caresse, 35ans, marin à Boulogne, et Joseph Gournay, 26ans, marin au Portel, beaux-frères de l'épouse. Signatures des époux, du père de l'épouse, des deux témoins Gournay et du témoin Caresse. Les parents de l'époux, la mère de l'épouse et le témoin Coppin ne signent pas) avec descendance Gournay (deux enfants nés en 1889 et 1891) au Portel où Jean Baptiste est marin (ruelle de l’Enfer en 1889-90, rue de la Mer en 1891). On les retrouve en 1906 au port de Dieppe en Seine Maritime : le recensement pour cette ville cette année-là donne sur le  quai Henri IV, Jean Baptiste Gournay, né en 1865 au Portel, marin pour Rimbert et Marie, née en 1869 au Portel, son épouse.

Un quatrième frère, Jean Marc Gournay, né en 1868 (curieusement, les témoins à la naissance sont deux percepteurs : Auguste Pérard, 54ans, de Condette, et Jules Barbier, 30ans, de Marquise) est marin demeurant avec sa mère à Boulogne en 1894 quand il y épouse Émélie Clémence Mariotta, journalière de 21ans demeurant à Boulogne chez ses père et mère, Victor Jules Mariotta, 50ans, regrandeur?, et  Émilie Justine Pochet, 39ans (Témoins : Augustin Gournay, 32 ans, frère de l'époux, Charles Lecocq, 26?ans, tous deux marins, Denis Delpierre, 64ans et Pierre Pollet, 67ans, rentiers, ces trois derniers amis des époux et tous quatre demeurant à Boulogne. Signatures des époux, des parents de l'épouse et des témoins. La mère de l'époux ne signe pas) avec descendance Gournay (six enfants nés entre 1896 et 1915) à Boulogne, sur la rue Bomarsund où Jean Marc est marin jusqu’à sa mort. Le recensement de Boulogne de 1911 donne sur la rue de Bomarsund : Émelie Mariotta 56ans, Jean Gournay, 43ans, marin (son gendre), Émélie Gournay, 38ans, sa fille (et épouse de Jean) et leurs enfants Gournay : Émile, 15ans, Émilie, 13ans, Auguste, 11ans, Marguerite, 9ans et Louise, 7ans. Celui de 1921 donne sur la même rue : Jean Gournay, 53ans, marin, Émélie Gournay, 48ans, son épouse et leurs enfants Gournay : Émilie, 23ans, plumière, Auguste, 21ans, imprimeur, Marguerite, 19ans, journalière, Louise, 17ans, journalière et Jeanne, 6ans. C’est cette même année 1921 que Jean Marc s’éteint à 53ans sur la rue St-Louis à Boulogne. C’est aussi à Boulogne qu’Émélie, son épouse, décède beaucoup plus tard, dans les années 50.
 
Un cinquième frère, Pierre Gournay, né en 1870 (Témoins à la naissance : Jean Louis Rivière, 57ans, menuisier. époux de Joséphine Debuire, 59ans, la sage-femme ayant procédé à l’accouchement, et Florent Fourcroy, 35ans, cafetier) est lui aussi marin à Boulogne avec sa mère sur la rue de la Tour d’Odre en 1897 quand il y épouse Marguerite Joséphine Fromentin, journalière de 24ans, fille de Jean Baptiste Fromentin, 50ans, marin et Marguerite Renoux, 52ans, ménagère sur la rue d'Inkerman à Boulogne (Témoins : Louis Hibon, 51ans, cordonnier, ami des époux, Denis Fromentin, 26ans, frère de l'épouse, Léon Rouvillois, 32ans, beau-frère de l'époux et Joseph Renault, 34ans, oncle de l'épouse, ces trois derniers marins et tous domiciliés à Boulogne. Signatures des époux et du premier témoin. La mère de l'époux et les trois derniers témoins ne signent pas. Légitimation de Pierre, né hors mariage à Boulogne en 1897. Les parents de l'épouse donnent leur accord par acte notarié) avec descendance Gournay (deux autres enfants nés en 1899 et 1902) à Boulogne où Pierre est marin (rue d’Ambleteuse en 1899 et 1902). On les retrouve en 1906 à Dieppe : le recensement pour cette ville cette année-là donne sur le quai Henri IV : Pierre Gournay, né en 1870 au Portel, marin pour Rimbert, Marguerite Fromentin, née en 1873 à Boulogne, son épouse et leurs enfants Gournay, Pierre, né en 1897, Marguerite, née en 1899 et Armand, né en 1902, tous à Boulogne. En 1917, Pierre, le père, est matelot sur le chalutier patrouilleur Stella quand celui-ci saute sur une mine au large du cap Bougaroun, le long de la côte méditerranéenne au nord de Constantine en Algérie et disparaît corps et biens. Ce ne sera pas le seul mort pour la France de la famille puisque l’année suivante, en 1918, le fils aîné Pierre, célibataire de 21ans à Dieppe et soldat au 9e régiment de génie, est tué à Ciry-Salsogne dans l’Aisne. Le recensement de Dieppe de 1921 donne Place du Moulin à vent, Marguerite Gournay, 48ans, et ses enfants Gournay (Mournay dans le texte) Marguerite, 22ans, cigarière et Armand, 19ans, ajusteur. Ces deux derniers enfants se marient à Dieppe, Marguerite en 1925 et Armand en 1928.

Une première fille Marguerite Gournay, née en 1872 (Témoins à la naissance : Jean Baptiste Dagbert, 57ans, marin, aïeul, et Augustin Leprêtre, 49ans, marin) épouse à seulement 16.5ans, en 1889 au Portel, le marin Léon Adolphe Rouvillois, marin de 23ans à Boulogne où il est né, fils de Léon Rouvillois, 51ans, marin à Boulogne et Marie Louise Mérette, 43ans, matelote (Témoins: Augustin Bécart, 24ans, marin au Portel, ami de l'époux, Joseph Mérette, 37ans, marin à Boulogne, son oncle maternel, Louis Marie Gournay, 26ans, marin au Portel, frère germain de l'épouse et Pierre Marie Gournay, 26ans, employé au Portel, son ami. Signatures de l'épouse et des témoins Bécart et Gournay. L'époux, ses parents, la mère de l'épouse et le témoin Mérette ne signent pas) avec descendance Rouvillois (un enfant prénommé Léon Augustin né en 1890 et décédé à 10mois en 1891) au Portel où Léon est marin sur la rue de l’Amiral Courbet, chez sa belle-mère veuve Marguerite Dagbert. Il est marin de 32ans à Boulogne quand il témoigne au mariage de son beau-frère Pierre Gournay en 1897 dans cette ville.  A l’instar de ses beaux-frères Jean Baptiste et Pierre Gournay, on retrouve Léon à Dieppe en 1906 : le recensement pour cette ville cette année-là donne sur le quai Henri IV : Léon Rouvillois, né en 1865 à Boulogne, marin pour Rimbert, Marguerite Gournay, née en 1872 au Portel, ménagère, son épouse et Léon Gournay, né en 1897 à Boulogne, son neveu (c’est le fils naturel de Marie Angèle Gournay, la sœur cadette de Marguerite). Léon apparaît sur les listes électorales de Dieppe pour 1913 comme patron de bateau de 46ans toujours domicilié quai Henri IV.

Après Joseph, né en 1875 et décédé à sept mois l’année suivante (C’est le seul enfant du couple Gournay-Dagbert à mourir en bas âge. Témoins à la naissance : Jean Louis Rivière, 62ans, menuisier. époux de Joséphine Debuire, 64ans, la sage-femme ayant procédé à l’accouchement, et Louis Marie Serret, 56ans, instituteur. Témoins au décès : Jean Baptiste Dagbert, 61ans, marin, aïeul maternel, et Louis Marie Serret, 56ans, instituteur), le huitième enfant du couple Gournay-Dagbert est Marie Augustine Gournay, née en 1877 (Témoins à la naissance : Louis Marie Serret, 58ans, instituteur, et Florent Fourcroy, 42ans, cafetier). En 1897, elle est journalière de 19ans avec sa mère sur la rue de la Tour d'Odre à Boulogne quand elle donne naissance à un enfant naturel prénommé Léon qu’elle reconnaît en 1901. On retrouve ce Léon Gournay chez sa tante Marguerite Gournay et son oncle par alliance, Léon Adolphe Rouvillois, dans le recensement de Dieppe de 1906. En 1925, il est chauffeur mécanicien de 28ans sur la rue des Religieuse Anglaises à Boulogne quand il y épouse Antoinette Chevalier, femme de chambre de 25ans à la même adresse, originaire de Monestier en Allier, fille des défunts Antoine et Gilberte Chevalier (Témoins : Gilbert Chevalier, comptable à Joinville-le-Pont, oncle de l'épouse et Ernest Charbonnel, à Boulogne, frère utérin de l'époux). Le recensement de Boulogne de 1931 donne sur la Grande Rue : Léon Gournay, 34ans, chauffeur, Antoinette, 32ans, son épouse et Léa, 4ans leur fille. C’est aussi en 1931 que Léon, chauffeur mécanicien de 34ans, décède sur la rue de Flahaut. Selon geneanet julern, Antoinette son épouse se remarie en 1933 à Mâlain en Bourgogne.

Pendant ce temps, Marie Augustine, la mère, de Léon, est ménagère de 24ans, avec sa mère sur la rue d'Ambleteuse à Boulogne quand elle y épouse en 1901 Ernest Hippolyte Charbonnel, marin de 35ans à Boulogne, lui-aussi avec sa mère sur la rue du Fort en Bois, originaire de Dunkerque, fils de feu Guillaume Charbonnel et Stéphanie Louise Dekeyser, 71ans (Un enfant prénommé Ernest, né un peu plus tôt en 1901, est reconnu et légitimé. Témoins : Jean Delpierre, 45ans, marin, beau-frère de l'époux, Louis Osstyn, 36ans, boulanger, ami des époux, Léon Rouvillois, 35ans, marin, et Joseph Prudhomme, 23ans, jardinier, tous deux beaux-frères de l'épouse, tous domiciliés à Boulogne. Signatures des époux, de la mère de l'époux et des trois derniers témoins. La mère de l'épouse et le premier témoin ne signent pas) avec descendance Charbonnel (Ernest en 1901 et Pierre Guillaume en 1909) à Boulogne (rue du Havre en 1909, rue des Religieuses Anglaises en 1926) où Ernest est marin. Le recensement de Boulogne de 1911 donne sur la rue du Havre : Ernest Charbonnel, 45ans, marin pour Mory, Marie, 34ans, son épouse et leurs enfants Charbonnel : Ernest, 10ans et Pierre, 2ans. En 1926, Ernest, toujours marin, et Marie Augustine assistent au mariage de leur fils aîné, Ernest Charbonnel, chauffeur de 25ans, avec Émilienne Alexandrine Montuis, fille de Joseph Eugène Montuis, d'adresse inconnue, et Émilie Louise Adèle Buresse, divorcée, domiciliée à Outreau. Le recensement de Boulogne de 1926 donne sur la rue des Religieuses Anglaises : Ernest Charbonnel, 60ans, marin, Augustine, 49ans, son épouse Pierre Charbonnel, 17ans, leur fils (cadet). Ils sont voisins de Léon Gournay, 29ans, mécanicien, Antoinette, 27ans, femme de chambre en chômage, son épouse et Joseph Cadoret, 40?ans, électricien, un ami.. Celui de 1931 donne sur la Grande Rue : Ernest Charbonnel, 30ans, patron, Émilienne, 28ans, son épouse et Émilienne, 5ans, leur fille. Une note sur son acte de naissance indique que leur fils cadet Pierre Guillaume Charbonnel se marie à Neuilly-sur-Seine dans les années 1950.

Suit Marie Angèle Gournay, née en 1879 (Les témoins à la naissance sont les mêmes que pour sa sœur aînée Marie Augustine deux ans plus tôt soient Louis Marie Serret, 60ans, instituteur, et Florent Fourcroy, 44ans, cafetier) et sans profession avec sa mère sur la rue d’Ambleteuse à Boulogne en 1900 quand elle y épouse Joseph François Prudhomme, cimentier de 22ans avec ses père et mère à Outreau,  fils de Pierre François Paul Prudhomme, 43ans, journalier, et  Adeline Émelie Zélie Wasselin, 39ans, ménagère (Témoins : Joseph Wasselin, 44ans et Léon  Etienne, 37ans, tous deux cimentiers et oncles de l'époux, Augustin Gournay, 38ans, frère de l'épouse et  Léon Rouvillois, 34ans, son beau-frère, tous deux marins à Boulogne. Signatures des époux, des parents de l'époux et des trois premiers témoins. La mère de l'épouse et le dernier témoin ne signent pas. Une fille naturelle prénommée Angèle Zélie, née de père inconnu à Boulogne le jour de Noël de 1898 est reconnue et légitimée). Le couple Prudhomme-Gournay reste à Outreau (rue de la Verte Voie en 1900 et 1919, rue du Mont Neuf en 1902 et Terrains Calais en 1936-38) où Joseph est cimentier (1900), journalier (1919) chauffeur (1921) et employé au chemin de fer (1938) et où naissent trois autres filles (Louise Adeline en 1900, Marguerite Louise en 1902 et Suzanne Marie en 1919). Curieusement la famille n’apparaît pas dans les recensements d’Outreau de 1911 et 1926. Dans celui de 1936, on retrouve au lieu-dit les Terrains Calais : Joseph Prudhomme, 59ans, Marie, 57ans, son épouse et Suzanne, 17ans, leur fille. Les époux Prudhomme s’éteignent à Outreau après la deuxième guerre mondiale.

Toutes leurs filles à l’exception de Louise Adeline qui meurt en bas-âge, se marient à Outreau. Angèle Zélie Prudhomme épouse à 20ans, en 1919, Jules Joseph Beauvois, chauffeur mobilisé de 25ans à Boulogne, fils de feu Jules Prosper Beauvois et Françoise Élisa Delpierre, ménagère à Boulogne (Témoins : Jean Baptiste Fromentin, 50ans, et Adolphe Beauvois, 70ans, tous deux marins à Boulogne et oncles de l'époux, Léon Estienne, 29ans, lieutenant au 8e régiment d'Infanterie, cousin de l’épouse et Edouard Prudhomme, 29ans, ouvrier d'usine à Outreau, son oncle. Signatures des époux, des parents de l'épouse, de la mère de l'époux et des témoins) avec un divorce prononcé par le tribunal civil de Boulogne en 1922. Marguerite Louise Prudhomme épouse à 18ans, en 1921, Paul Delavier, chauffeur d'auto de 22ans à Dourges dans le bassin houiller du Pas-de-Calais, natif de Montigny-en-Gohelle dans la même région, fils d'Émile Louis Marie Delavier, forgeron à Dourges, et Lucie Émelie Lheurette, ménagère (Témoins : Léon Estienne, fabricant de caisses à Outreau et Georges Delavier, mineur à Dourges) avec descendance Delavier à Boulogne. Finalement, Suzanne Marie Prudhomme épouse à 18ans en 1938 Charles Gérard Fournier, employé de 23ans à Boulogne, rue du Vivier, fils de Charles Auguste François Fournier, radiotélégraphiste et Fernande Germaine Neuquelman, sans profession, à Boulogne (Témoins : Paul Delavier de Boulogne et Edmond Prudhomme d'Outreau, employés au chemin de fer. Le premier témoin est probablement le beau-frère de l'épouse et le second témoin, son oncle paternel).

Le dixième et dernier enfant du couple Gournay-Dagbert, Élisabeth Gournay, née en 1883 (Témoins à la naissance : Louis Marie Serret, 63ans, instituteur en retraite et Alphonse Andrieu, 38ans, cafetier) serait décédée à Calais dans les années 1950.

Pierre Marie Daguebert, marin au Portel, époux de Louise Hagnéré

Le troisième enfant du couple Dagbert-Coppin est Pierre Marie Daguebert (orthographe sur l’acte de naissance, de mariage et de décès) né au Portel alors commune d’Outreau en 1842 (les témoins sont Jean Marie Decroix, 37ans, garde-champêtre et Joseph Fourcroy, 47ans, cabaretier. Le père Jean Baptiste est absent, « présentement au service de l’état »). En 1867, il est marin au Portel comme son père et son frère aîné quand il épouse à Outreau la matelote de 23ans Louise Joséphine Hagnéré ou Haigneré, elle-aussi du Portel, originaire de Boulogne, fille de feu Joseph Hagneré et Marie Louise Bourgain, matelote de 52ans au Portel (Témoins: Jean Baptiste Dagbert, 28ans, frère germain de l'époux, Pierre Delarue, 51ans, son oncle paternel par alliance, Pierre Marie Bourgain, 50ans, oncle maternel de l'épouse et Jean Baptiste Leperque, 54ans, ami de l'épouse, tous marins au Portel. Signatures du père de l'époux et des deux derniers témoins. Les époux, les mères des époux et les deux premiers témoins ne signent pas). Le couple est établi au Portel où Pierre Marie est marin et où naissent huit enfants Dagbert entre 1868 et 1887. Le recensement du Portel de 1876 donne sur la rue du Ravin : Pierre Marie Dagbert, 33ans, marin, Louise Hagneré, 31ans, sa femme et leurs enfants Dagbert : Marie Louise, 9ans, Pierre Marie, 5ans et Louis Marie, 3ans. Celui de 1891 donne sur la rue Coupée du quartier de la Neuville :  Pierre Marie Dagbert, 48ans, marin, Marie Louise Hagneré, 46ans, matelote, son épouse et leurs enfants Dagbert : Pierre Marie, 19ans, marin, Louis Marie, 18ans, marin, Louis Joseph, 13ans, marin, Augustine, 11ans, écolière et Jean Baptiste, 3ans. Enfin celui de 1911 donne sur la même rue Coupée : Pierre  Dagbert, 69ans, marin retraité, Louise Haigneré, 67ans, matelote, son épouse et leur fils Jean Baptiste, 24ans, marin pour Gournay. Pierre Marie s’éteint en 1917 sur la rue Jeanne d'Arc au Portel, marin de 74ans (déclaré par ses fils Pierre Joseph Daguebert, 45ans et Louis Daguebert, 43ans, marins au Porte et qui tous les deux signent Dagbert). Louise, son épouse, décède en 1934 sur la rue de Neuville au Portel, matelote de 89ans (déclaré par son fils Jean Baptiste Daguebert, 46ans, marin au Portel). Leur tombe est visible au cimetière du Portel.

Marie Louise Daguebert, épouse d’Antoine Coppin, marin au Portel

L’aînée des enfants du couple Daguebert-Hagnéré, Marie Louise Augustine Daguebert, née au Portel en 1868 (Enfant présenté par Joséphine Dehuire, épouse Rivière, sage-femme de 57ans. Témoins : Joseph Coeugnet, 46ans, marchand et Louis Marie Battez, 45ans, retraité, tous du Portel) épouse au Portel en 1889 Antoine Coppin, marin de 26ans au Portel, fils de feu Pierre François Coppin et Marie Louise Coppin, matelote de 52ans au Portel (Témoins : Jean Baptiste Coppin, 57ans et Jean Marie Coppin, 61ans, oncles paternels de l'époux, Louis Joseph Lepercq, 33ans, voisin de l'épouse et Jean Baptiste Daguebert, 50ans, son oncle paternel, tous marins au Portel. Signatures des époux et du troisième témoin. La mère de l'époux, les parents de l'épouse et les trois autres témoins ne signent pas) avec descendance Coppin au Portel (dix enfants nés entre 1890 et 1909) où Antoine est marin. Le recensement du Portel pour 1911 donne sur la rue du Faubourg : Antoine Coppin, 48ans, marin pour Condette, Marie Louise Dagbert, 43ans, ménagère, sa femme et leurs enfants Coppin : Joséphine, 20ans, Marie Josèphe, 18ans, Augustine, 12ans, Louise, 9ans et Philomène, 2ans. D’après une note en marge de son acte de naissance, Antoine serait décédé à plus de 80ans, dans les années 1940, à Fresnicourt-le-Dolmen à la lisière sud du bassin du Pas-de-Calais. Marie Louise, sa veuve, serait décédée au Portel à la fin des années 1950. Leur tombe avec une de leur filles, Louise Philomène, décédé à 6ans en 1902, est visible au cimetière du Portel.

Cinq des dix enfants du couple Coppin-Daguebert, toutes des filles, se marient. L’aînée survivante, Marguerite Joséphine Coppin, née en 1891, est matelote de 21ans chez ses père et mère au Portel en 1913 quand elle y épouse Auguste Duval, marin de 25ans chez ses père et mère, Pierre Duval, 57ans et Marie Elisabeth Gournay, 56ans, marins au Portel (Témoins : François Gournay, 65ans, marin, oncle maternel de l'époux, Jean Baptiste Duval, 28ans, marin, son frère germain, Pierre Coppin, 53ans, rentier, oncle maternel (paternel?) de l'épouse et Joseph Dagbert, 35ans, marin, son oncle maternel, tous du Portel. Signatures des époux, de leurs parents et des témoins) avec descendance Duval (au moins quatre enfants nés entre 1913 et 1921) au Portel où Auguste est marin (rue Jeanne d’Arc en 1915 et rue Carnot en 1918, rue de Neuville en 1926, cour Lepercq en 1936). Le recensement du Portel de 1926 donne sur la rue de Neuville : Auguste Duval, 39ans, marin, Joséphine, 35ans, son épouse et leurs enfants Duval : Marie, 11ans et Marguerite, 5ans. Auguste s’éteint en 1936, marin de 49 ans (déclaré par Jean Baptiste Duval, marin de 51ans au Portel). En 1937 Joséphine marie leur fille Marie Louise Duval, 22ans, avec le marin de 23ans Jean Baptiste Baheux. Elle s’éteint au Portel dans les années 1970. La tombe des familles Duval-Coppin et Baheux-Duval est visible au cimetière du Portel.

Suit Marie Josèphe Coppin, née en 1893 et matelote de 23ans au Portel en 1916 quand elle y épouse Pierre Joseph Bourgain, marin de 24ans actuellement au service de l'état, fils de Jacques Bourgain et Marie Louise Delplanque (Témoins: Pierre Joseph Ledez, 29ans, marin, beau-frère de l'époux, Jacques Bourgain, 34ans, marin, son frère germain, Pierre Coppin, 44ans, marin, oncle de l'épouse et Pierre Daguebert, 44ans, marin, son oncle par alliance. Signatures des époux, de leurs parents et des témoins) avec descendance Bourgain (au moins deux enfants nés en 1917 et 1924) au Portel où Pierre est marin. Le recensement du Portel pour 1926 donne sur la rue de l'Aqueduc : Pierre Bourgain, 34ans, marin, Marie, 33ans, son épouse et leurs enfants Bourgain: Marie, 9ans et Pierre, 2ans. Selon une note en marge de son acte de naissance, Pierre s’éteint au Portel dans les années 1950. Marie, son épouse, serait décédée à Boulogne dans les années 1980.

Suit Marie Augustine Coppin, née en 1899 et qui épouse à 19ans en 1919 au Portel Louis Jean Baptiste Coppin, marin de 23ans au Portel, fils des défunts Jean Baptiste Coppin et Marie Marguerite Coppin (Témoins: Louis Coppin, 53ans, marin et Louis Coppin, 47ans, tonnelier, tous deux oncles de l'époux au Portel, Pierre Coppin, 60ans, scieur, oncle de l'épouse et Auguste Duval, 32ans, marin au Portel, son beau-frère. Signatures des époux, des parents de l'épouse et des témoins) avec descendance Coppin au Portel (une fille née en 1924) où Louis est marin. Le recensement du Portel de 1926 donne sur la rue de Neuville : Louis Coppin, 30ans, marin, Marie, 27ans, son épouse et Marie, 2ans, leur fille. Une note en marge de leur acte de naissance indique que les époux Coppin décèdent au Portel dans les années 1950.

Suit Louise Joséphine Coppin, née en 1902 et journalière de 22ans au Portel en 1924 quand elle y épouse Pierre Louis Marie Alexandre Duval, marin de 25ans au Portel, fils de feu Louis Marie Alexandre Duval et Marie Angèle Bourgain, matelote au Portel (Témoins : Auguste Duval et Pierre Bourgain, marins au Portel. Signatures des époux, de la mère de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins). A noter que Louis Duval est lié à son beau-frère Auguste Duval, l`époux de Joséphine Coppin, la sœur aînée de Louise, dans la mesure où ils partagent un ancêtre commun, Louis Marie Alexandre Duval, maître pêcheur à Outreau qui y épouse Marie Marguerite Painset en 1792 et à l’origine des Duval marins au Portel au 19e et 20e siècles. Louis décède en 1940, marin de 42ans, à son domicile de la rue Meunier au Portel (déclaré par Louis Lepercq, 43ans, marin au Portel, son beau-frère). Louise, sa veuve, serait décédée à Boulogne dans les années 1980.

Enfin le dernier enfant du couple Coppin-Daguebert, Philomène Isabelle Coppin, née en 1909 et matelote de 19ans au Portel en 1929 quand elle y épouse Jean Baptiste Louis Gin, marin de 26ans au Portel, fils de feu Bernard Gin et Elisabeth Gin (Témoins: Louis Coppin et Émile Gin, marins au Portel. Signatures des époux, de la mère de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins). Jean Baptiste serait mort à Lille dans les années 1950 et Isabelle à Boulogne dans les années 2000.

Pierre Joseph Dagbert, mécanicien au Portel, époux d’Adrienne Duval

Après un premier Pierre Joseph né au Portel en 1869 (Témoins à la naissance : Jean Baptiste Lepercq, 56ans et Jean Baptiste Dagbert, 54ans, marins au Portel, le second probablement l’aïeul paternel) mais décédé en 1871 (Témoins au décès : le même Jean Baptiste Dagbert, 56ans et Louis Marie Serret, 52ans, instituteur), le troisième enfant du couple Daguebert-Hagnéré est un second Pierre Joseph Dagbert, né en 1872 (Témoins à la naissance : Joseph Coeugnet, 50ans, propriétaire et Louis Marie Serret, 52ans, instituteur). En 1897 il n’est pas marin mais plutôt mécanicien au Portel quand il y épouse Adrienne Augustine Duval, matelote de 20ans fille de feu Jean Baptiste Duval, marin décédé en mer en 1878 et Augustine Gournay, matelote de 52ans au Portel (Témoins : Antoine Coppin, 34ans, beau-frère  de l'époux, Pierre Joseph Libert, 47ans, son oncle maternel par alliance, Louis Marie Duval, 55ans, oncle paternel de l'épouse et Jean Marc Bourgain, 47ans, son oncle paternel par alliance, tous quatre marins au Portel. Signatures des époux, de la mère de l'épouse et des témoins sauf le deuxième. Les parents de l'époux et le deuxième témoin ne signent pas). A noter qu’Adrienne Duval est la cousine d’Auguste Duval, l’époux de sa nièce par alliance Joséphine Coppin puisque leurs pères respectifs, Jean Baptiste et Pierre Duval sont les fils de Jean Baptiste Duval, lui-même fils du couple originel Duval-Painset. Le couple Dagbert-Duval reste au Portel où Pierre est mécanicien et où naissent cinq enfants Dagbert entre 1898 et 1907. Le recensement du Portel pour 1911 donne sur la rue du Faubourg : Pierre Dagbert, 39ans, mécanicien, Adrienne Duval, 35ans, matelote, sa femme et leurs enfants Dagbert : Adrienne, 13ans, Pierre, 6ans et Jean Baptiste, 4ans. Celui de 1926 donne sur la même rue : Pierre Dagbert, 54ans, mécanicien, Adrienne, 50ans,  sa femme et leur fils Jean Dagbert, 19ans, chauffeur (les deux autres enfants sont alors mariés). Pierre s’éteint à 60ans en 1932 à son domicile de la rue Jeanne d'Arc au Portel (déclaré par son fils Pierre Dagbert, 28ans, marin). Adrienne, son épouse, meurt dans le bombardement massif du Portel du 09-09-1943 par les Alliés (voir LE BOMBARDEMENT DU PORTEL EN 1943 (histopale.net)). Son nom figure dans la base de données des victimes civiles de la guerre 39-45.

Leur fille aînée, Adrienne Augustine Dagbert, née en 1898 (Témoins à la naissance : Pierre Marie Dagbert, 56ans, marin, probablement l'aïeul paternel, et  Pierre Marie Gournay, 34ans, employé) est matelote de 22ans au Portel en 1921 quand elle y épouse Louis Marie Gin, marin de 24ans au Portel ,fils de feu Jean Baptiste Gin et Marie Augustine Godin, matelote au Portel (Témoins : Nicolas Painset, probablement l'aïeul maternel de l'épouse et Louis Jean Baptiste Gin, probablement le frère ainé de l'époux, marins au Portel. Signatures des époux, de la mère de l'époux, des parents de l'épouse et du témoin Gin. Le témoin Painset ne signe pas).

Après Louise née en 1900 (Enfant déclaré par sa grand-mère Louise Joséphine Hagnéré, matelote de 50ans, épouse de Pierre Dagbert. Témoins : Pierre Marie Gournay, 36ans, employé et Alfred Massemin, 32ans, boucher) mais décédé à 4.5ans en 1904 (Témoins : Pierre Dagbert, 62ans, et  Nicolas Painset, 64ans, marins au Portel et grands-pères de la défunte) et Marie Angèle née en 1903 (Témoins à la naissance: Pierre Marie Dagbert, 61ans, marin, probablement l'aïeul paternel et  Nicolas Painset, 64ans, marin, probablement l'aïeul maternel par alliance) mais décédée à 1an en 1904 (Témoins: Pierre Marie Dagbert, 62ans, marin, aïeul paternel, et Louis Marie Dagbert, 30ans, oncle, marins au Portel), le quatrième enfant du couple Dagbert-Duval est un garçon, Pierre Joseph Gaston Dagbert, né en 1905 (Enfant présenté par Pierre Marie Dagbert, 63ans, marin, probablement l'aïeul paternel. Témoins à la naissance : Nicolas Painset, 65ans, marin, probablement l'aïeul maternel et Pierre Marie Gournay, 40ans, employé). En 1928, il est marin de 23ans au Portel quand il y épouse Aimée Elisabeth Bécard, 21ans, sans profession au Portel, fille de Pierre Marie Bécard, marin, et feue Augustine Louise Leprêtre (Témoins : Louis Gin, probablement le beau-frère de l'époux et Louis Marie Gournay, marins au Portel. Signatures des époux, des parents de l'époux, du père de l'épouse et des témoins) avec descendance Dagbert au Portel (trois enfants nés entre 1928 et 1933). Après le décès précoce de sa première épouse à 30ans en 1937, Pierre, toujours marin au Portel s’y remarie en 1938 avec Marie Augustine Leperque, 35ans, sans profession au Portel, fille de feu Jean Marie Leperque et Marie Josèphe Leprêtre (Témoins : Louis Marie Gin, probablement le beau-frère de l’époux, et Jean Marc Leprêtre, marins au Portel. Signatures des époux et des témoins). D’après une note en marge de leur acte de naissance, ils décèdent tous les deux au Portel dans les années 1950.

Le cinquième et dernier enfant du couple Dagbert-Duval est un autre garçon, Jean Baptiste Dagbert, né en 1907 (Enfant présenté par Pierre Marie Dagbert, 65ans, marin, probablement l'aïeul paternel. Témoins à la naissance : Nicolas Painset, 67ans, marin, probablement l'aïeul maternel et Pierre Boulet, 38ans, garde maritime) et journalier de 24ans au Portel en 1932 quand il y épouse Marguerite Marie Coppin, 21ans, fille de Pierre Joseph Coppin, mécanicien, et Adèle Eugénie Barbier (Témoins : Pierre Dagber, chauffeur au Portel, peut-être le frère de l'époux et  Jean Coppin, ajusteur mécanicien à St-Martin. Signatures des époux, des parents des époux et des témoins). A noter que Marie Marguerite est la petite fille de Jean Baptiste Coppin et Marguerite Ledez (voir section 4-2-9). Le couple Dagbert-Coppin reste au Portel où Jean Baptiste est douanier en 1937 à la naissance d’une fille mort-née. Une autre fille serait née en 1943.

Louis Marie Dagbert, marin au Portel, époux de Marie Augustine Germe

Le quatrième enfant du couple Daguebert-Hagnéré, Louis Marie Dagbert, né en 1874 (Témoins à la naissance :  Jean Baptiste Dagbert, 59ans, marin au Portel, probablement l’aïeul paternel et Louis Marie Serret, 55ans, instituteur) est marin au Portel en 1899 quand il y épouse Marie Augustine Germe, matelote de 21ans au Portel, fille de Louis Pierre Nicolas Germe, 64ans, et Marie Louise Pont, 60ans, marins au Portel (Témoins: Pierre Joseph Dagbert, 27ans, mécanicien, frère germain de l'époux, Antoine Coppin, 36ans, son beau-frère, Louis Pierre Nicolas Germe, 38ans et Louis Marie Germe, 25ans, frères germains de l'épouse. Signatures des époux et des témoins. Les parents des époux ne signent pas). A noter que Marie Augustine est la sœur de Louis Pierre Nicolas Germe qui épouse Augustine Dagbert, fille d’Augustin Dagbert et Marie Louise Bourgain en 1889 au Portel (voir section 4-2-9) et donc la cousine de Pierre Marie Dagbert, le père de l’époux. Le couple Dagbert-Germe reste au Portel où Louis est marin et où naissent deux garçons Dagbert en 1901 et 1905. Le recensement du Portel pour 1911 donne sur la rue du Faubourg : Louis Marie Dagbert, 37ans, marin, Marie Germe, 33ans, ménagère, sa femme et leurs enfants Dagbert : Louis Marie, 10ans et Pierre Joseph, 5ans. Celui de 1926 donne sur la rue Jeanne d'Arc : Louis Dagbert, 52ans, marin pour Gournay, Augustine, 48ans, son épouse, Louis Dagbert, 25ans, son fils, employé et Simone, 28ans, sa femme. Louis Marie décède en 1935 à son domicile de la rue Jeanne d'Arc au Portel, marin de 60ans (déclaré par son fils Louis Marie Dagbert, 33ans, employé au chemin de fer). Selon une note en marge de son acte de naissance, Marie Augustine, son épouse, décède elle-aussi au Portel dans les années 1950.

Leur fils aîné Louis Marie Joseph Dagbert, né en 1901 (Témoins  à la naissance : Pierre Nicolas Germe, 67ans, marin, probablement l’aïeul maternel, et  Édouard Nacry, 26ans, cordier, tous les deux au Portel) est employé du chemin de fer au Portel en 1925 quand il épouse à Outreau Simone Eulalie Dufrenne, 25ans, sans profession à Outreau, fille de Charles Joseph Dufrenne et Marie Louise Nathalie Leprêtre, cultivateurs à Outreau (Témoins : Joseph Virgot?, employé à Outreau et  Mme Lebecq, née Marie Laligand?, ménagère à Outreau. Signatures des époux, des parents de l'époux et des témoins) avec descendance Dagbert au Portel (deux enfants nés en 1930 et 1936) où Louis reste employé du chemin de fer. Selon une note en marge de son acte de naissance, il serait décédé à Boulogne à l’aube des années 1950.

Son frère cadet, Pierre Joseph Dagbert, né en 1905 (Témoins  à la naissance : Pierre Nicolas Germe, 71ans, et  Pierre Marie Dagbert, 63ans, marins au Portel, probablement  les aïeux maternel et paternel) est marin de 24ans au Portel en 1930 quand il y épouse Marcelle Marie Marguerite Leprêtre, 20ans, sans profession au Portel, fille des défunts Jean François Leprêtre et Marie Augustine Bernadette Gournay (Témoins : Louis Dagbert, employé au Portel, probablement le frère de l'époux et  Jean Leprêtre, aussi employé au Portel. Signatures des époux, des parents de l'époux et des témoins). Selon des notes en marge de leurs actes de naissance, les époux Dagbert-Leprêtre seraient décédés à la fin des années 1960 dans la région lilloise, lui à Tourcoing et elle à Neuville-en-Ferrain. Leur tombe est visible au cimetière du Portel.

Louis Daguebert, marin au Portel, époux d’Isabelle Couvelard et Marie Libert

Après un premier Louis Joseph né au Portel en 1875 (Témoins à la naissance : Jean Baptiste Dagbert, 60ans, marin au Portel, probablement l’aïeul paternel et Louis Marie Serret, 56ans, instituteur) mais décédé l’année suivante (Les témoins du décès sont le père Pierre Marie Dagbert, 34ans, et l'aïeul Jean Baptiste Dagbert, 61 ans, tous deux marins au Portel), le sixième enfant du couple Daguebert-Hagnéré est un deuxième Louis Joseph Daguebert, né en 1877 (Témoins à la naissance : Louis Marie Serret, 58ans, instituteur et Florent Fourcroy, 42ans, cafetier) et lui-aussi marin de 25ans au Portel en 1903 quand il y épouse Isabelle Augustine Couvelard, matelote  de 19ans au Portel, fille de Baptiste Couvelard, 61ans, marin, et Joséphine Duval, 57ans, matelote au Portel (Témoins : Joseph Lepercq, 33ans, beau-frère de l'époux, Pierre Joseph Libert, 53ans, son oncle utérin maternel, Jean Baptiste Bécard, 33ans, beau-frère de l'épouse, tous les trois marins, et Pierre Marie Gournay, 39ans, employé, tous du Portel. Signatures des époux et des témoins sauf le deuxième. Les parents de l'époux, ceux de l'épouse et le deuxième témoin ne signent pas) avec descendance Dagbert au Portel (quatre enfants nés entre 1903 et 1915) où Louis est marin. Le recensement du Portel de 1911 donne sur la rue de la Boulangerie : Louis Joseph Dagbert, 34ans, marin, Isabelle Couvelard, 27ans, journalière, son épouse, et Marie Dagbert,1an, leur fille (deux enfants nés en 1903 et 1905 sont alors décédés).

Après le décès prématuré d’Isabelle, son épouse, matelote de 33ans, à leur domicile de la rue de la Boulangerie au Portel en 1918, Louis, alors marin de 42ans, s’y remarie en 1920 avec Marie Libert, matelote de 37ans au Portel, fille des défunts François Libert et Marie Painset. veuve de François Abras (Témoins : Antoine Coppin, probablement le beau-frère de l'époux, et Aimé Leprêtre, probablement l'oncle par alliance de l'épouse, marins au Portel) sans nouvelle descendance Dagbert connue. Le recensement du Portel de 1926 donne sur la rue Jean Bart : Louis Dagbert, 49ans, marin pour Wacogne, Marie, 42ans,  son épouse, et les filles Dagbert du premier mariage de Louis : Marie 16ans, vendeuse pour Sergent et Joséphine, 11ans. Selon une note en marge de son acte de naissance, Louis serait décédé à l’aube des années 1960. Il repose avec sa première épouse dans une tombe du cimetière du Portel. Selon une inscription sur la tombe de sa fille Marie et de son époux Bodart (voir plus bas) où elle repose, sa deuxième épouse serait elle-aussi décédée au Portel au début des années 1960.

Deux des quatre enfants du couple Daguebert-Couvelard  meurent en bas-âge : Louis Joseph, né en 1903 (Témoins à la naissance : Pierre  Daguebert, 61ans, marin, probablement l'aïeul paternel et Pierre Marie Gournay, 37ans, employé) et décédé à 3ans en 1907 (Témoins : le père Louis Joseph Daguebert, 29ans, et le grand-père, Pierre Marie Daguebert, 64ans, marins au Portel) et Pierre Joseph, né en 1905 (Témoins à la naissance : Pierre  Marie Daguebert, 63ans, marin, probablement l'aïeul paternel et Jean Pierre Lobet, 52ans, garde-champêtre) et décédé la même année après 15jours (Témoins : Baptiste Couvelard, 62ans, marin, grand-père maternel du décédé et Pierre Marie Gournay, 40ans, employé, un voisin). Un autre enfant, Joséphine Louise, née en 1915 (Enfant présenté par sa grand-mère paternelle, Louise Joséphine Hagnéré, 71ans, épouse de Pierre Marie Dagbert avec pour témoins : Jean Baptiste Libert, marin, et Pierre Germe, cafetier) décède à 11ans en 1926 au domicile de ses parents rue Jean Bart au Portel (Témoin : Pierre Joseph Lepercq, 26ans, marin au Portel, son oncle).

Seule Marie Joséphine Isabelle Daguebert, née en 1910 (Enfant présenté par Baptiste Couvelard, 68ans, marin, probablement l'aïeul maternel. Témoins à la naissance : Pierre Marie Dagbert, 68ans, marin, probablement l'aïeul paternel et Antoine Gournay, 69ans, garde-champêtre) atteint l’âge adulte et se marie dans les années 1940 à Boulogne avec René André Bodart, 30ans, originaire de cette ville et y demeurant. Ils décèdent tous les deux dans les années 1960, elle à Boulogne et lui au Portel. Leur tombe est visible dans le cimetière du Portel.

Augustine Dagbert, épouse de Joseph Lepercq, marin au Portel

Le septième enfant du couple Daguebert-Hagnéré est une deuxième fille, Augustine Dagbert, née en 1879 (Témoins à la naissance : Jean Baptiste Dagbert, 64 et ans, marin, vraisemblablement l’aïeul paternel, et Louis Marie Serret, 60ans, instituteur) et matelote de 19ans chez ses père et mère au Portel en 1898 quand elle y épouse Joseph François Lepercq, marin de 27ans au Portel, fils de Joseph Lepercq, 57ans, et Joséphine Loeuillette, 51ans, marins au Portel (Témoins : Augustin Couvelard, 29ans, marin, beau-frère de l'époux, Pierre Marie Gournay, 33ans, employé, son ami, Antoine Coppin, 35ans, marin, beau-frère de l'épouse et  Nicolas Germe, 62ans, ancien marin, son ami. Signatures des époux, du père de l'époux et des trois premiers témoins. La mère de l'époux, les parents de l'épouse et le quatrième témoin ne signent pas). A noter que Joseph Lepercq, le père de l’époux, est le cousin de Marie Louise Lepercq qui a épousé Jean Baptiste Dagbert en 1865 (voir plus haut) dans la mesure où le père de Joseph, François Joseph Lepercq, est le frère de Jean Marie Lepercq, le père de Marie Louise. François Joseph et Jean Marie sont les fils de Louis Joseph Lepercq, originaire de Wambrechies dans le Nord et qui épouse Marie Louise Nacry d’Outreau en 1798. Le couple Lepercq-Dagbert reste au Portel où Joseph est marin et où naissent 11 enfants Lepercq entre 1900 et 1921. Le recensement du Portel pour 1911 donne sur la rue du Faubourg : Joseph Lepercq, 41ans, marin, Augustine Dagbert, 32ans, ménagère, sa femme et leurs enfants Lepercq : Pierre Joseph, 11ans, Jeanne Augustine, 9ans, Louis, 6ans, Pierre Marie, 4ans et Jean Baptiste, 1an. Celui de 1926 donne sur la rue Meunier : Joseph Lepercq, 56ans, marin pour Lafosse, Augustine, 47ans, sa femme et leurs enfants Lepercq : Pierre, 26ans, marin pour A. Coppin, Louise, 24ans, Pierre, 19ans, marin pour A. Coppin, Jean, 16ans, maçon, Auguste, 14ans, marin pour A. Coppin, Marguerite, 9ans et Adrienne, 5ans. Les époux Lepercq-Dagbert décèdent tous les deux à leur domicile de la rue Meunier au Portel, en 1941 à quelques semaines d’intervalle, elle âgée de 62ans et  lui marin de 71ans (dans les deux cas, le décès est déclaré par leur fille Augustine Lepercq, épouse Coppin, 38ans, sans profession au Portel). Leur tombe est visible au cimetière du Portel.

Des onze enfants du couple Lepercq-Dagbert, deux meurent en bas-âge et tous les autres atteignent l’âge adulte et se marient. L’aîné, Pierre Joseph Auguste Lepercq, né en 1900 (Enfant présenté par Pierre Dagbert, 58ans, marin au Portel, probablement l'aïeul maternel avec comme témoins : Pierre Germe, 35ans, cafetier et Pierre Marie Gournay, 36ans, employé) est marin de 26ans au Portel en 1927 quand il y épouse Marie Isabelle Libert, journalière de 22ans au Portel, fille de Louis Marie Libert, marin, et Juliette Isabelle Lebellec (Témoins : Pierre Dagbert, mécanicien au Portel, probablement l'oncle maternel de l'époux, et  Léon Gavory, entrepreneur au Portel. Signatures des époux, de leurs pères et des témoins). A noter que l’acte de naissance de Pierre Joseph mentionne un premier mariage en 1922 au Portel avec Flore Marie Baheux mais ce mariage n’apparaît pas dans les registres du Portel. D’ailleurs, on rappelle qu’il est chez ses parents dans le recensement du Portel de 1926. Pierre Joseph s’éteint à Boulogne dans les années 1970.

Sa sœur Louise Joséphine Augustine Lepercq, née en 1902 (Enfant présenté par Joseph Lepercq, 61ans, marin au Portel, probablement l'aïeul paternel avec comme témoins : Louis Lepercq, 51ans, retraité des douanes, et Antoine Gournay, 61ans, garde champêtre au Portel) est ménagère de 28ans chez ses père et mère au Portel en 1930 quand elle y épouse Pierre Antoine Coppin, marin de 26ans au Portel, fils des défunts Jean Baptiste Coppin et Marie Marguerite Coppin (Témoins :  Louis Jean Baptiste Coppin, et Pierre Joseph Dagbert. probablement l'oncle maternel, marins au Portel). A noter que Jean Baptiste Coppin, le père de Pierre Antoine, est le cousin d’Antoine Coppin, l’époux de Marie Louise Daguebert (voir plus haut). Pierre Antoine est peut-être le Pierre Coppin chauffeur au Portel en 1934, témoin au mariage de son beau-frère Auguste François Lepercq. Comme indiqué plus haut, Augustine témoigne au décès de ses père et mère en 1941. Elle serait décédée à Boulogne dans les années 1980.

Suit Pierre François Louis Lepercq, né en 1905 (Enfant présenté par Pierre Dagbert, 63ans, marin au Portel, probablement l'aïeul maternel avec comme témoins : Antoine Gournay, 64ans, garde champêtre au Portel et Pierre Marie Gournay, 40ans, employé) et absent du domicile de ses parents lors du recensement du Portel de 1926. En 1927, il est journalier de 22ans au Portel quand il y épouse Marcelle Marguerite Wyart, journalière de 20ans au Portel, fille de Michel Charles Wyart, employé au chemin de fer au Portel, et feue Augustine Couvelard (Témoins : Antoine Coppin, marin au Portel, peut-être le beau-frère de l'époux et Alexandre Létendard, maçon au Portel. Signatures des époux, de leurs pères et des témoins).

Suit Pierre Jean Baptiste Lepercq, né en 1907 (Enfant présenté par Pierre Dagbert, 65ans, marin au Portel, probablement l'aïeul maternel avec comme témoins : Louis Marie Lepercq, 44ans, épicier et Pierre Marie Gournay, 43ans, employé) et garde mobile de 23ans domicilié au Portel mais résidant à Melun quand il épouse au Portel Eugénie Julia Cibrario, journalière de 17.5ans au Portel, fille de Remy Victor Cibrario, journalier, et Eugénie Alphonsine Dorothée Lannoy (Témoins : Pierre Lepercq, marin au Portel, peut-être le frère aîné de l'époux, et Pierre Dagbert, sans profession au Portel, peut-être l'oncle maternel de l'époux. Signatures des époux, du père de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins) avec descendance Lepercq au Portel. Pierre est probablement le Pierre Lepercq  (1) garde mobile républicain à St-Omer en 1934, témoin au mariage de son frère Auguste François. (2) gendarme à Hazebrouck, témoin au mariage de sa sœur Marguerite en 1938 au Portel. D’après une note en marge de son acte de naissance, Pierre s’éteint au Portel dans les années 1960 et Eugénie serait décédée dans les années 1980 à Outreau.

Après Philomène Louise Joséphine née en 1909 (Enfant présenté par Louise Joséphine Hagnéré, 64ans, épouse de Pierre Marie Dagbert, probablement l'aïeule maternelle avec comme témoins : Pierre Germe, 43ans, cafetier, et Louis Marie Lepercq, 46ans, épicier au Portel) mais décédée en 1911, le sixième enfant du couple Lepercq-Dagbert est Jean Baptiste Lepercq né en 1910 (Enfant présenté par Louise Joséphine Hagnéré, 66ans, matelote, épouse de François Joseph Dagbert, probablement l'aïeule maternelle avec comme témoins : Antoine Gournay, 69ans, et Joseph Vincent, 51ans, tous deux gardes champêtres au Portel). En 1926, il est maçon de 16ans chez ses père et mère dans le recensement du Portel. On le retrouve en 1936 à Creutzwald dans le département de la Moselle quand il s’y marie selon les tables décennales de cette commune (acte de mariage non disponible sur l’internet). Ce serait aussi à Creutzwald qu’il décède dans les années 1970.

Suit Auguste François Lepercq né en 1912 (Témoins à la naissance : Pierre Marie Dagbert, 70ans, marin au Portel, probablement l'aïeul maternel et Louis Marie Lepercq, 49ans, épicier au Portel) et lui-aussi garde mobile de 22ans à Vitré (Ille-et-Vilaine) en 1934 quand il épouse à Boulogne Marguerite Marie Antoinette Delliaux journalière de 23ans sur la rue de la Glacière à Boulogne, fille de Jean Baptiste Delliaux, marin à Boulogne, et Catherine Riboville, ménagère (Témoins : Pierre Lepercq, garde mobile républicain à St-Omer, probablement le frère aîné de l'époux, et Pierre Coppin, chauffeur au Portel, peut-être son beau-frère).

Suit Marie Louise Joséphine Lepercq, née en 1914 (Enfant présenté par Pierre Germe, 49ans, cafetier au Portel avec comme témoins : Henri Dupuis, dessinateur à Boulogne et  Joseph Vincent, garde champêtre). Elle n’apparaît pas chez ses père et mère dans le recensement du Portel de 1926. Selon une note en marge de son acte de naissance, c’est dans un village du département de la Marne qu’elle se serait mariée dans les années 1940. Après Charles François né en 1915 (Enfant présenté par Louise Joséphine Hagnéré, 71ans, épouse de Pierre Marie Daguebert, probablement l'aïeule maternelle avec comme témoins : Jean Baptiste Libert, marin au Portel et Pierre Germe, cafetier) mais décédé moins d’un an plus tard en 1916 (Témoins au décès : sa grand-mère Louise Joséphine Hagnéré, matelote de 69ans, épouse de Pierre Marie Dagbert et Henri Villeneuve, garde-champêtre de 62ans), le dixième enfant du couple Lepercq-Dagbert est Marguerite Philomène Lepercq, née en 1917 (Témoins à la naissance : Pierre Germe, cafetier, et Jeanm Joseph Guillet, retraité) et sage-femme de 20ans au Portel en 1938 quand elle y épouse René Jean Cornu, électricien de 24ans au Portel, fils de Paul Alexis Cornu, manutentionnaire et Amélie Anna Claire Goyet, sans profession à Paris (Témoins : Pierre Lepercq, gendarme à Hazebrouck, probablement le frère aîné de l'épouse et Henri Liorel, électricien à Paris-3. Signatures des époux, des parents de l'épouse et des témoins). Selon une note en marge de son acte de naissance, Marguerite serait décédée à Melan dans le département des Yvelines à la fin des années 1950.

Finalement, la dernière-née des époux Lepercq-Dagbert, Adrienne Marie Lepercq, née en 1921 épouse en un lieu et une date encore inconnus André Hocq, né en 1823. André s’éteint dans les années 1980 et Adrienne dans les années 2000. Ils partagent la tombe des parents d’Adrienne dans le cimetière du Portel.

Jean Baptiste Vincent Dagbert, époux de Marie Coppin, marin au Portel

Le dernier enfant du couple Daguebert-Hagnéré, Jean Baptiste Vincent Dagbert, né en 1887 (Témoins à la naissance : Louis Marie Serret, 68ans, propriétaire, et Amable Sorreaux, 30ans, instituteur public) est  marin de 24ans chez ses père et mère au Portel en 1911 quand il y épouse Marie Louise Pauline Coppin, matelote de 20ans chez sa mère au Portel, fille de feu Jean Coppin, décédé en mer en 1898, et Marguerite Lamirand, matelote de 60ans au Portel (Témoins: Antoine Coppin, 49ans, beau-frère de l'époux, Pierre Dagbert, 39ans, son frère germain, Jean Baptiste Coppin, 36ans, et Joseph Coppin, 34ans, frères germains de l'épouse, tous quatre marins au Portel. Signature des époux, de la mère de l'épouse et des quatre témoins. Les parents de l'époux ne signent pas) avec descendance Dagbert au Portel (au moins trois enfants nés entre 1915 et 1930) où Jean Baptiste est marin. Le recensement du Portel de 1926 donne sur la rue Libert : Jean Dagbert, 39ans, marin pour Fourny, Marie, 35ans, son épouse, leurs enfants Dagbert : Marie, 11ans, et Jean, 8ans + Marguerite Lamirand, 75ans, belle-mère. Selon une note en marge de son acte de naissance, Jean Baptiste décède à Boulogne dans les années 1950 (apparemment il serait tombé dans le bassin du port). Selon geneanet fcleret, Marie Louise se serait éteinte au Portel dans les années 1960.

L’aînée des enfants du couple Dagbert-Coppin, Marie Louise Marguerite Thérèse Dagbert, née en 1915 (Enfant présenté par François Joseph Coppin, 39ans, marin au Portel, probablement l'oncle maternel avec comme témoins : Jean Pierre Lobez, garde-champêtre et Pierre Marie Dagbert, marin, probablement l'aïeul paternel)   est couturière de 22ans chez ses père et mère au Portel en 1938 quand elle y épouse Raymond François Albert Alfred Cléret  sergent de 24ans au 139e bataillon de l'air au Levant, domicilié à Beyrouth, originaire de Boulogne, fils de feu Albert Léon Cleret et Julie Marie Raguenet à Boulogne (Témoins : Auguste Pirot, rentier, et Frédéric Descamps, peintre, tous deux au Portel. Signatures des époux et des témoins) avec selon geneanet fcleret descendance Cleret au Liban au début de la 2e guerre mondiale et en Allemagne après sa fin.

Son frère cadet, Jean Baptiste Joseph Dagbert, né en 1918 (Enfant présenté par Pierre Joseph Dagbert, 46ans, marin au Portel, probablement l'oncle paternel avec comme témoins : François Joseph Coppin, marin, probablement l'oncle maternel, et Jean Baptiste Libert, garde-champêtre) aurait épousé au Portel en 1941 Jeanne Marie Marguerite Libert, fille de Pierre Joseph Libert et Marguerite Jeanne Pentier avec descendance Dagbert au Portel (au moins trois filles nées entre 1952 et 1950). Ils sont décédés dans les années 1990 et sont enterrés dans la tombe des parents de Jeanne Marie au cimetière du Portel.

Un deuxième frère, Pierre Gérard Dagbert, né en 1930 épouse au Portel dans les années 1950 Marie Louise Gournay, née au Portel en 1931, fille de Louis Joseph et Germaine Augustine Malfoy avec descendance Dagbert au Portel. Ils décèdent à plus de 80ans et leur tombe qui est aussi celle des parents de Marie Louise est visible au cimetière du Portel.

Marc Dagbert, époux de Marie Catherine Duval, marin au Portel

Après Louis Marie né en 1843 (les témoins sont Jacques Guilbert, 36ans, marin et Joseph Fourcroy, 49ans, cabaretier) et dont on ignore la destinée (il est chez ses père et mère au Portel dans les recensements d’Outreau de 1846, 1851 et 1856 mais n’est plus là dans celui de 1861), le cinquième enfant du couple Dagbert-Coppin au Portel est Marc Dagbert, né en 1845 (les témoins sont les habituels Jean Marie Decroix, 39ans, garde-champêtre et Joseph Fourcroy, 50ans, cabaretier). En 1873, il est marin au Portel quand il y épouse la matelote de 29ans Marie Catherine Duval, fille d'Antoine Jean Baptiste César Duval, 67ans, marin et Marguerite Painset, 66ans (Témoins : Jean Baptiste Dagbert, 34ans et Pierre Marie Dagbert, 30ans, frères germains de l'époux, Louis Marie Ledez, 37ans, beau-frère de l'épouse et Felix Painset, 73ans, oncle maternel de l'épouse, tous quatre marins domiciliés au Portel. L'époux, son père et le père de l'épouse signent. L'épouse, les mères des épouses et les quatre témoins ne signent pas). A noter que Marie Catherine Duval ne descend pas de la même branche des Duval qu’Auguste Duval (voir plus haut), Adrienne Augustine Duval (
voir plus haut) et Pierre Louis Marie Alexandre Duval (voir plus haut)  qui eux partagent un ancêtre commun en la personne de Louis Marie Alexandre Duval époux de Marie Marguerite Painset. Néanmoins l’aïeul paternel de Marie Catherine, Jean Baptiste Duval époux de Marie Catherine Justine Hochart est un cousin issu de germain de Louis Marie Alexandre Duval époux Painset. Le couple Dagbert-Duval reste au Portel où Marc est marin et où naissent six enfants Dagbert entre 1875 et 1888. Le recensement du Portel de 1891 donne dans le quartier de la Neuville et sur la rue de l'Aqueduc : Marc Dagbert, 46ans, marin, Catherine Duval, 47ans, matelote, sa femme et leurs enfants Dagbert : Jean Baptiste, 14ans, marin, Marc, 12ans, Marguerite, 10ans, Louis Marie, 7ans et Augustine, 5ans. Malheureusement, Marc disparaît à 52ans dans le naufrage du lougre "Rouget de l'Isle" au large de Boulogne en 1897. Le bateau comptait sept membres d’équipage, dont son fils Marc, 19ans, tous disparus. Leur tombe est visible au cimetière du Portel. Par la suite on retrouve Catherine sa veuve ménagère à Boulogne (rue du Calvaire en 1901 et rue de la Tour d’Odre en 1909) où meurent successivement ses autres enfants : Augustine=Marguerite Joséphine, 13ans, domestique en 1901, Jean Baptiste, 28ans, sans profession en 1905 et Louis Marie, 23ans, journalier en 1909.

Seule leur fille Marguerite Dagbert, née au Portel en 1881, prend  époux, en 1908 à Calais, en la personne de Louis Pierre Clément Rault, interprète de 27ans à Calais, fils de feu Narcisse Rault, de son vivant éleveur de volailles à Guînes, et Marie Badoux, 62ans, sans profession a Calais (Témoins : Henri Bickard, 62ans et Edmond Bodart, 40ans,tous deux interprètes, Maurice Bœuf, 29ans, cafetier et Jules Condé, 55ans, agents d’affaires, tous domiciliés à Calais et amis des époux. Les époux, la mère de l’époux et les quatre témoins signent. La mère de l’épouse, demeurée à Boulogne, est consentante par acte notarié) sans descendance connue à Calais. Le recensement de Calais de 1911 donne à Calais Nord sur la rue de la Citadelle : Louis Rault, 30ans, interprète pour Dupont et Marguerite Dagbert, 30ans, son épouse. Selon une note en marge de leur acte de naissance, il semblerait que les époux Rault-Dagbert s’éteignent à leur lieu de naissance, lui à Guînes dans les années 1940 et elle au Portel dans les années 1960.

Le dernier enfant du couple Dagbert-Coppin est Augustine née en 1848 (Témoins : Gabriel Sauvage, 64 ans, garde maritime et Armand Moreau de Vernicourt, 37ans, propriétaire)  mais qui décède, matelote et  célibataire en 1869 au Portel (Témoins : son père Jean Baptiste Dagbert, 54ans, marin et Florent Fourcroy, 35ans, cafetier)



Retour