La descendance de Jean Louis Dagbert et Marie Louise Sergeant
Comme indiqué dans une section précédente, Jean Louis Dagbert (1765-1853) est le seul enfant de Louis Marie Dagbert (1728-1799), le cadet de François, et Marie Jeanne Herbes (ou Herbez) (1720-1792) à fonder une famille. En 1788 il épouse à Outreau Marie Louise Sergeant
(1761-1813) et de cette union naîtront huit enfants (de 1788 à 1804)
mais cette fois, ils vont tous se marier et seront à l'origine d'une
importante descendance (Table 24).
Marie Louise Dagbert et Augustin Sauvage, journalier et marin à Equihen
L'aînée, Marie Louise Augustine Philippine Dagbert (Daguebert à la naissance, Dagbert au mariage et tous les recensements jusqu’au décès), baptisée à Outreau en 1788 (Le
parrain est Louis Marie Alexandre Ledoux et la marraine Marie Jeanne
Benoite Daguebert, vraisemblablement la sœur de Jean Louis, le père) est journalière à Outreau en 1813 quand elle y épouse le journalier de 28 ans, Augustin Sauvage, fils de feu Gabriel Sauvage, journalier, et Marie Anne Florentine Ledoux (Les
témoins sont Gabriel Sauvage, 29ans, frère germain de l'époux,
Ferdinand Marlard, 22 ans, son cousin germain, Louis Marie Daguebert,
propriétaire, probablement le fils du maire Louis Marie Daguebert de la
branche principale et qui laisse sa signature sur plusieurs actes de
l’état civil de l’époque, et Michel Ducrocq, journalier,
vraisemblablement l’ancien soldat des armées napoléoniennes fils de
Michel Ducrocq et Augustine Dagbert – voir section 4-2-6. Le
père de l'épouse et les témoins Sauvage et Daguebert signent. Les
époux, leurs mères et les autres témoins ne peuvent signer). Comme indiqué dans la section 4-2-1,
Gabriel Sauvage, le père d’Augustin, est le fils de Jean Jacques
Sauvage et Nicole Daguebert, elle-aussi de la branche cadette des
Dagbert d’Outreau. Le couple Sauvage-Dagbert reste à
Equihen où Augustin est journalier (1820) puis marin (1831,1846,1856 et
1866). On ne leur connaît pas de descendance. Le recensement de
1820 à Outreau donne à Equihen Augustin Sauvage, 34 ans, journalier et
son épouse Marie Louise Dagbert, 32.5 ans. Augustin s’éteint en 1866, marin de 81ans dans sa maison d’Equihen (déclaré
par son neveu maternel, le marin Jean Baptiste Merlin, 40ans, l’époux
d’Elisabeth Parmentier, fille de Jean Baptiste et Elisabeth Dagbert, la
sœur de Marie Louise, l’épouse du défunt, et le garde-champêtre
François Ferton, 37ans). Marie Louise suit en 1872, matelote de 84ans (chez le même Jean Baptiste Merlin, qualifié alors et probablement par erreur de beau-fils). De
fait, au fil des recensements, on constate qu’en 1846 Elizabeth
Parmentier qui a alors 19ans réside chez ses oncle et tante puis en
1856 elle y est toujours avec son nouveau mari, le marin de 30ans Jean
Baptiste Merlin et leurs trois premiers enfants Merlin . En 1866, toute
la famille Merlin-Parmentier avec leurs six enfants est chez Augustin
Sauvage, marin de 70ans, et Augustine Dagbert, 69ans, son épouse.
Jean Louis Dagbert marin à Equihen et Rosalie Sauvage
Suit Jean Louis Félix Dagbert, baptisé en 1791 (avec
Louis Marie Félix Mathias Touret comme parrain et Marie Catherine
Sergeant, probablement la tante maternelle, sœur de Marie Louise
Augustine Sergeant, comme marraine). En 1816, il est marin comme son père quand il épouse à Outreau Marie Jeanne Rosalie Sauvage,
matelote de 20ans, fille de Jean Jacques Sauvage, marin, et de Marie
Anne Françoise Hénon et cousine de son beau-frère Augustin Sauvage (Les
témoins sont Théodore Baudry, 47 ans, propriétaire cultivateur, Antoine
Joseph Bally, 35 ans, ménager, tous deux amis de l'époux; François
Telle, 35 ans, garde champêtre et Marc Delhaye, 70 ans, cultivateur,
tous deux amis de l'épouse. Le père de l'époux et les parents de
l'épouse ainsi que les témoins signent mais pas les époux). Rosalie
Sauvage est la cousine d’Augustin Sauvage qui a épousé Marie Louise
Dagbert, la sœur de Jean Louis, trois ans plus tôt dans la mesure où
son père Jean Jacques Sauvage est aussi un fils de Jean Jacques Sauvage
et Nicole Daguebert comme Gabriel, le père d’Augustin (voir section 4-2-1).
Le couple s’établit à Equihen où Jean Louis est journalier (1818-25)
mais surtout marin (1816, 1827, 1831-56) et où naissent quatre enfants
entre 1816 et 1827. Le recensement d’Outreau de 1831 donne à
Equihen : Jean Louis Félix Dagbert, 40ans, marin, Rosalie Françoise
Sauvage, 36ans, son épouse et leurs enfants Dagbert : Isabelle Rosalie,
15ans, Augustin Jean Louis, 13ans, Augustine, 6ans et Elisabeth, 4ans. C’est aussi à Outreau-Equihen qu’ils décèdent, Rosalie en 1876, à 81ans (déclaré par son fils, Jean Louis Dagbert, 52ans, retraité des douanes, et Augustin Desgardin, 47ans, marin) et Jean Louis en 1880 à 89ans (déclaré
par les mêmes Jean Louis Dagbert, 61 ans, retraité des douanes,
Augustin Ferdinand Degardin, 51 ans marin et Joseph Adrien Ledoux, 62
ans receveur de l'Octroi) .
La descendance à Equihen de Rosalie Dagbert et Barthélémy Merlin marin
L’aînée des enfants du couple Dagbert-Sauvage, Marie Isabelle Rosalie Dagbert, née en 1816 (Témoins à la naissance : François Joseph Herbez, 26ans, propriétaire cultivateur et Jean Louis Roland?, 51ans, journalier), épouse à Outreau en 1836 le marin de 24ans Pierre Barthélémy Merlin,
fils de Jean François Hubert Merlin, lui aussi marin, et Florentine
Augustine Dagbert, elle-même fille de Jean François Dagbert et Marie
Pauchet comme rapporté dans la section 4-2-3 (Les
témoins sont Jean Baptiste Hubert Merlin, 33 ans et François Modeste
Merlin, 29 ans, frères du contractant, Jean Louis Dagbert, 71 ans et
Jacques Sauvage, 70 ans, aïeuls de la contractante, tous marins. Seuls
les deux derniers témoins signent. Les époux, leurs pères et mères et
les deux premiers témoins ne peuvent signer). Le couple
Merlin-Dagbert reste à Outreau-Equihen où Barthélémy est marin comme
ses frères et où naissent quatre enfants Merlin entre 1837 et 1851 Le
recensement d’Outreau pour 1851 donne sur la rue de l’Église d’Equihen
: Barthélémy Merlin, 45ans, marin, Rosalie Sauvage (en fait Dagbert!),
42 ans, sa femme, et leurs enfants Merlin : Pierre François
(officiellement Pierre Barthélémy), 20 ans, marin, Elizabeth, 11
ans, matelote, Alexandrine, 10 ans, matelote et Adeline (officiellement
Elizabeth Rosalie), 4 ans. Les époux Merlin-Dagbert ne décèdent
pas à Outreau-Equihen mais à Halinghen, dans l’arrière-pays au-dessus
de Samer, chez leur fille Alexandrine, 46ans, et son deuxième mari,
Louis Roussé, 38ans, marchand de poissons dans cette commune (voir plus
bas). Les deux s’éteignent en 1892, Pierre Barthélémy, matelot retraité
de 79ans, et Marie Isabelle Rosalie à 76ans.
Leurs quatre enfants se marient. L’aîné Pierre Barthélémy Merlin, né en 1837 (Témoins
à la naissance : François Modeste Merlin, 29ans, marin, probablement
l’oncle maternel et Joseph Fourcroy, 42ans, cabaretier), est marin comme son père quand il épouse en 1863 à Outreau Suzanne Augustine Condette, matelote du même âge, fille majeure de Louis Thomas Condette, marin et de Amable Brigitte Ducrocq (Contrat
de mariage devant Maître Begue notaire à Samer Témoins : Jean Louis
Dagbert, 73 ans, marin, aïeul maternel de l'époux, François Modeste
Merlin, 57 ans, aussi marin, oncle maternel de l'époux, Louis Thomas
Condette, 35 ans, et Frédéric Condette, 32 ans, tous deux marins
et frères de l'épouse, tous quatre domiciliés à Outreau. L'épouse, son
père et ses deux frères signent; l'époux, ses père et mère, la mère de
l'épouse et les deux premiers témoins ne signent pas). Comme indiqué en section 4-2-6,
les parents de Suzanne Augustine Condette sont cousins dans la mesure
où leurs mères respectives, soient Marie Antoinette Augustine Dagbert
pour Amable Brigitte Ducrocq et Marie Jeanne Françoise Dagbert pour
Louis Thomas Condette, sont les filles de François Dagbert et Marie
Deguisne. Le couple Merlin-Condette reste à Equihen où Pierre
Barthélémy est marin et où naissent huit enfants Merlin entre 1864 et
1878. Le recensement d’Outreau de 1876 donne à Equihen :
Barthélémy Merlin, 41ans, marin, Suzanne Condette, 41ans, son épouse et
leurs enfants Merlin : François, 13ans, Emma, 11ans, Philomène, 9ans,
Ambroisine, 6ans, Adélaïde, 4ans et Mathilde, 6mois. C’est aussi à Equihen qu’ils décèdent, elle en 1906, à 71ans (déclaré par son beau-fils, Auguste Maurice Ledroit. 39ans, marin et son voisin, Fernand Cadet, 24ans, instituteur) et lui en 1914, à 77ans (déclaré par son gendre Eugène Noel, 38ans, et son voisin, Louis Demoncheaux, 49ans, instituteur).
Suit Elizabeth Rosalie Merlin, née en 1844 (En
l’absence du père alors au service de l’état, l’accouchement est en
présence de Marie Catherine Antoinette Dagbert, veuve de Pierre
Sergent, probablement la tante paternelle de la mère, avec pour témoins
: Joseph Fourcroy, 50ans, et Isidore Descamp, 47ans, propriétaires) et qui en 1863, à 19ans et quelques semaines après son frère aîné, épouse à Outreau Jean Baptiste Prudhomme,
ouvrier mineur de 21ans à Outreau, originaire de Camiers, fils de
François Prudhomme, garde champêtre à Camiers, et feue Marie Françoise
Adélaïde Begand (Témoins : François Prudhomme, 31 ans, ouvrier
mineur, frère de l'époux, Louis Marie Ansel, 50 ans, ouvrier mineur,
ami des époux, Jean Louis Dagbert, 73 ans, ancien marin, aïeul maternel
de l'épouse et Pierre François Sauvage, marin, 25 ans, ami des époux
tous quatre domiciliés à Outreau. L'époux, son père et ses deux témoins
signent. L'épouse, ses parents, et ses deux témoins ne signent pas) avec descendance Prudhomme (un
fils prénommé Jean Baptiste Théodore né en 1864 qu’on retrouve chez ses
grands-parents dans les recensements d’Outreau de 1876 et 1881) à Outreau-Equihen où Jean Baptiste décède prématurément, ouvrier mineur de 23ans, en 1865 (déclaré par son frère, Joseph Prudhomme, 25ans, ouvrier mineur et François Ferton, 35ans, garde champêtre). Le
recensement de 1866 à Outreau donne à Equihen chez Barthélémy
Merlin, marin de 54ans et Rosalie Dagbert, 50ans, sa femme, Elizabeth
Merlin veuve Prudhomme, 22ans, leur fille, Alexandrine Merlin, 21ans,
et Adeline Merlin, 15ans, les sœurs non mariées d’Elizabeth, Théodore
Prudhomme, 2ans, son fils et cinq ouvriers mineurs pensionnaires dont
Joseph Prudhomme, 27ans, le frère de Jean Baptiste ce qui laisse à
penser qu’Elizabeth a rencontré son futur mari Jean Baptiste quand il
était en pension chez ses parents.
Elizabeth Merlin se remarie en 1866 avec un autre marin, Étienne Théophile Condette, fils de Louis Thomas Condette et Amable Brigitte Ducrocq et donc son beau-frère (Témoins
: Auguste Condette, 27ans, et Louis Thomas Condette, 40ans, tous deux
marins et frères de l'époux, Jean Louis Dagbert, 48ans, sous-brigadier
des douanes, oncle de l'épouse et Pierre Barthélémy Merlin, 29ans,
marin, son frère. L'époux, son père et les trois premiers témoins
signent. L'épouse, ses parents, la mère de l'époux et le quatrième
témoin ne signent pas) avec descendance Condette à Outreau (un fils prénommé Etienne Théophile né en 1866 et seul enfant du couple dans les recensements d’Outreau de 1872 et 1876). Suite au décès en mer en 1881 de ce second mari (naufrage du bougre "Notre Dame de Boulogne" au large de Dartmouth avec 17 autres marins), Elizabeth se remarie une deuxième fois en 1883 à Outreau avec Jean Marc Fortin,
marin de 42ans, fils des défunts Jacques Antoine Fortin et Elisabeth
Lepretre, et veuf en premières noces de Marie Joséphine Lepretre (Témoins
: Jacques Antoine Fortin, 49ans, et Augustin Fortin, 45ans,
marins et frères de l'époux, Jean Louis Dagbert, 64ans, receveur et
Jean Baptiste Merlin, 53ans, garde maritime, oncles de l'épouse - dans
le cas de Jean Baptiste Merlin, ce serait plutôt cousin. Signatures des
deux derniers témoins. Les contractants, les parents de la contractante
et les deux premiers témoins ne signent pas). Le couple Fortin-Merlin reste à Equihen où Marc est marin (1883-1905). Le
recensement d’Outreau de 1886 donne à Equihen sur la rue des Becquets :
Marc Fortin, 45ans, Elisabeth Merlin, 43ans, son épouse, les enfants
Fortin du premier mariage de Marc : Augustine, 23ans, Marc,
20ans, Henri, 18ans, Louis, 15ans, Alexandre, 13ans et Pierre Antoine,
8ans + un enfant Fortin du second mariage, Pierre Antoine, 1an, dont on
n’a pas retrouvé la naissance ni le décès. Dans celui de 1891, en plus
de Marc et Elisabeth, il ne reste que trois enfants du premier mariage
de Marc soient Louis, 22ans, Alexandre, 17ans et Antoine, 13ans +
Pierre Couvelard, 6ans, petit-fils. C’est aussi à Equihen qu’ils décèdent, Marc en 1907, marin de 66ans (déclaré par son fils Alexandre Fortin, 33ans, marin et Fernand Cadet, 25ans, instituteur, un voisin) et Elisabeth en 1918, à 73ans (déclaré
par son beau-fils, Alexandre Fortin, 42ans, marin et sa
belle-fille, Marie Herbez, épouse Fortin, 35ans, sans profession à
Equihen).
Le troisième enfant du couple Merlin-Dagbert est Alexandrine Merlin, née en 1846 (Témoins
: Jean Louis Dagbert, 55 ans, marin, fort probablement l'aïeul
maternel et Pierre Delplanque, 36 ans, marin, peut-être le frère de
Wandrille Delplanque époux de Marie Geneviève Daguebert , voir section 4-2-4) et qui épouse en 1866 à Outreau Louis Marie Fournier, marin, fils de Pierre Marie Fournier, marin, et Joséphine Wagon ( Les
témoins sont Christian Ledoux, 27ans, et Etienne Condette, 24ans,
marins et beaux-frères de l'époux, Louis Dagbert, 48ans, sous-brigadier
des douanes, oncle de l'épouse et Pierre Barthélémy Merlin,
30ans, marin, frère de l'épouse, tous les quatre à Outreau. L'épouse et
les trois premiers témoins signent. L'époux, les parents des époux et
le quatrième témoin ne signent pas). A noter que le père
de Louis Marie, Pierre Marie Fournier, est le fils de Louis Marie
Fournier, lui-même fils de Louis Marie Fournier, syndic des gens de mer
d’Equihen qui épouse Marie Françoise Dagbert, petite fille de François
Dacquebert et Marie Sergeant en 1775 (voir section 4-2-6). Le couple Fournier-Merlin reste à Equihen où Louis Marie est marin et où naissent trois filles Fournier entre 1868 et 1871.
Suite au décès prématuré de Louis Marie à 33ans en 1871 (déclaré par son beau-père Pierre Barthélémy Merlin, 59ans, et son frère Pierre Marie Fournier, 38ans, tous deux marins), Alexandrine, qui a alors 28ans, se remarie en 1874 à Outreau avec Louis Éloi Roussé, journalier de 21ans originaire de Lefaux entre Camiers et Étaples, fils de feu Pierre Roussé et Henriette Boulogne (Témoins
: Charles Marie Pernet, 56 ans, voilier à Boulogne, oncle
maternel de l'époux, Joseph Bruy, 22 ans, ouvrier mineur, Victor Henri
Porcin, 46 ans, secrétaire de mairie et Louis Justin 43 ans, tous
trois amis des époux. Tout le monde signe sauf les parents de l'épouse).
Le couple Roussé-Merlin reste à Outreau-Equihen où Louis est journalier
et où naissent trois enfants Roussé entre 1876 et 1878. Par la suite,
ils s’établissent en un lieu encore inconnu où naissent deux autres
enfants Roussé en 1879 et 1881. En 1884, on les retrouve à Halinghen où
Louis est journalier puis marchand de poissons (1886-1891) et où
naissent deux derniers enfants Roussé en 1884 et 1888. On
retrouve toute la famille lors du recensement d’Halinghen de 1891 avec
Roussé Louis, 38ans, marchand de poisson et chef du ménage, Merlin
Alexandrine, 44ans, ménagère, son épouse, Fournier Alexandrine 22ans +
Charlotte 21ans et Joséphine 20ans journalières filles d’Alexandrine du
premier mariage, Roussé Aimée, 15ans, journalière + Palmyre 13ans +
Pierre 12ans + Louis 10ans + Charles 9ans, + Jules 6ans + Augustine
2ans, leurs enfants, Merlin Pierre 78ans journalier beau-père du chef
de ménage et Dagbert Rosalie 75ans ménagère belle-mère du chef de ménage.
L’année 1892 voit le décès des parents d’Alexandrine (voir plus haut),
mais aussi celui de Louis Roussé, marchand de poissons de 39ans (déclaré par Alphonse Gobert, 27ans, cabaretier et Joseph Gobert, 38ans, maréchal-ferrant, des amis) et de sa dernière-née Augustine âgée de 4ans. Alexandrine prend la relève de son mari (marchande de poissons à Halinghen en 1894, journalière en 1895)
et marie ses trois filles Fournier (entre 1892 et 1895 à Halinghen)
ainsi qu’au moins quatre de ses sept enfants Roussé (entre 1899 et 1919
à Halinghen). Elle s’éteint à Halinghen en 1930, à 84ans (déclaré par Louis Roussé, 50ans, journalier à Halinghen, probablement son fils).
Le dernier enfant du couple Merlin-Dagbert serait Elisabeth Rosalie ou Adeline Merlin, née en 1851 et qui épouse à seulement 17ans en 1869 à Outreau le marin de 21ans Alphonse Amédée Merlin, fils d’Antoine Marie Merlin, également marin, et Marie Louise Austreberthe Sauvage (Témoins
: François Prosper Merlin 23 ans, marin, frère de l'époux, Pierre
Barthélémy Merlin, 33 ans, marin, frère de l'épouse, Louis Marie
Fournier, 30 ans, marin, beau-frère de l'épouse, Isidore Descamps, 71
ans, ménager, ami des époux, tous quatre domiciliés à Outreau.
L'épouse, les deux témoins Merlin et le témoin Descamps signent.
L'époux, les parents des époux et le témoin Fournier ne signent
pas). A noter qu’Antoine Marie Merlin, le père de
l’époux est le fils de Jean François Hubert Merlin et Marie
Marguerite Florentine Dagbert, elle-même fille de Jean François Dagbert
et Marie Pauchet (voir section 4-2-3). Le couple reste à Outreau-Equihen où Alphonse est marin et où naissent sept enfants Merlin entre 1869 et 1888. Le
recensement d’Outreau de 1886 donne à Equihen : Alphonse Merlin, 36ans,
marin, Adeline Merlin, 36ans, son épouse, et leurs enfants Merlin :
Alphonse, 17ans, Henriette, 10ans, Théodore, 7ans, Eugène, 5ans +
Barthélémy Merlin, 73ans, et Rosalie Dagbert, 70ans, les parents
d’Adeline. Malheureusement Alphonse disparaît en mer à 43ans en
1892 dans le naufrage du bougre ‘Jules et Marie’ entre
Calais et Douvres avec les neuf autres membres de l’équipage.
Comme sa sœur Alexandrine, Adeline prend la relève de chef de famille
et marie ses cinq enfants survivants à Outreau-Equihen entre 1895
et 1911. Elle décède à Outreau, sur la rue Hippolyte Adam, en 1939, à
87ans (déclaré par le marin de 60ans Louis Merlin, probablement Louis Théodore son fils).
Jean Louis Dagbert douanier sans descendance
Le
frère cadet de Marie Isabelle Rosalie et seul fils du couple
Dagbert-Sauvage est Jean Louis Dagbert, né à Outreau en 1818 (Témoins :
Louis Parfait Hodeucq, 44ans, cabaretier et Felix Herbez, 63ans,
propriétaire). En 1846, il est préposé des douanes de 27ans à Audinghen
quand il y épouse Marie Louise Augustine Mélanie Lattaignant,
couturière de 26ans à Audinghen, fille de François Lattaignant, berger,
et Marie Louise Longuet (Témoins : Etienne Pourre, ménager, 74ans,
Louis Boutroy, 57ans, garde-champêtre, amis de l'époux, Florent
Lattaignant, 31ans, berger, frère de l'épouse et François Lattaignant,
32ans, employé des douanes à St Pierre-les-Calais, aussi frère de
l'épouse. Les époux signent ainsi que le premier, second et quatrième
témoin. Les parents des époux et le troisième témoin ne signent pas).
Le couple Dagbert-Lattaignant ne semble pas avoir eu de
descendance. On les retrouve au Portel lors du recensement de 1861
(Jean Louis Dagbert, 40ans, est toujours préposé des douanes et Mélanie
devenue Émilie Lattaignant, 38ans, est aveugle depuis cinq ans) et à
Outreau-Equihen en 1864 quand Mélanie Lattaignant, alors âgée de 44ans,
y est inhumée (déclaré par son beau-frère Barthélémy Merlin, 52ans,
marin et François Ferton, 34ans, garde-champêtre). Jean Louis est alors
sous-brigadier des douanes de 45ans basé à Outreau. En 1867, il se
remarie à Outreau avec Marie Barbe Henriette Descamps, couturière de 35
ans, fille de feu Pierre Marie Descamps et Florentine Sergeant (Témoins
: Barthélémy Merlin, 55ans, marin, beau-frère de l'époux, Eugène
Descamps, 22 ans, frère de l'épouse, employé des hauts fourneaux,
Pierre Marie Bécart, 52ans, employé de minières, beau-frère de l'épouse
et Jacques Antoine Collier, 51ans, maçon, ami des époux. Signature des
époux, de la mère de l'épouse et des témoins Descamps et Collier. Les
parents de l'époux et les témoins Merlin et Bécart ne signent pas) sans
descendance connue. Le recensement de 1876 d’Outreau donne à Equihen
Jean Louis Dagbert, 57ans, retraité des douanes, Henriette Descamps,
44ans, son épouse et Jean Louis Dagbert, 86ans, son père veuf. Dans
celui de 1891, ils sont toujours à Equihen, lui receveur d’octroi de
72ans et elle couturière de 58ans. Il s’éteint en 1894 à 75 ans dans sa
maison d’Equihen (les témoins du décès sont Pierre Descamps, 62 ans,
cordonnier, beau-frère et Alfred Daguebert, 51 ans, débitant à Equihen,
un voisin). Henriette Descamps d’éteint à Boulogne en 1910, à 77ans.
Augustine et Elisabeth Dagbert et la descendance Desgardin à Equihen
Les
deux derniers enfants du couple Dagbert-Sauvage sont des filles :
Augustine Isabelle Dagbert, née en 1825 (Témoins : Pierre Marie
Descamps, 33ans, cordonnier et Pierre François Augustin Dagbert, 22ans,
journalier, probablement son oncle paternel), et Elisabeth Daguebert,
née en 1827 (Témoins : François Telle, 42ans, garde champêtre et
Antoine Louis Joseph Nacry, 56ans, cultivateur, probablement l’époux de
Marie Jeanne Françoise Daguebert de la branche aînée – voir section
4-1-4). Elles vont successivement épouser le même compagnon, le marin
Augustin Ferdinand ou Auguste Desgardin, né en 1829 et fils de François
Félix Desgardin, lui-même marin, et de Elisabeth Seillier. Comme
présenté dans la section 4-2-2, François Félix Desgardin est le fils
de Louis Marie Desgardin et de Marie Marguerite Daguebert
elle-même l’une des filles de Claude Daguebert et Marie Herbet.
Augustine Isabelle qui a alors 24ans l’épouse en 1850 (Témoins :
Augustin Desgardin, 67ans, retraité des douanes à St Etienne, oncle
paternel de l'époux, Jean Baptiste Seillier, 41ans, marin, son oncle
maternel à Outreau, Jean Louis Dagbert, 85ans, marin, aïeul paternel de
l'épouse et Auguste Jean Jacques Sauvage, 36ans, marin, son oncle
maternel. Seuls les quatre témoins signent. Les époux et leurs parents
ne signent pas) avec descendance Desgardin à Outreau-Equihen (un garçon
né en 1850) où Auguste est marin (1850) au service de l’état (1854).
Après le décès prématuré d’Augustine Isabelle à 28ans en 1854 à
Outreau-Equihen (déclaré par son oncle paternel, le marin de 67ans
Augustin Sauvage, et son beau-frère, le marin de 43ans Barthélémy
Merlin), sa sœur cadette, Elisabeth, alors âgée de 29ans, épouse le
même Auguste en 1856 (Témoins : Jean Baptiste Seillier, 48ans,
oncle maternel de l'époux, Jean Baptiste Félix Desgardin, 29 ans, son
frère, Barthélémy Merlin, 45ans, beau-frère de l'épouse et
Augustin Jean Jacques Sauvage, 41ans, son oncle maternel. Seuls les
témoins Seillier et Sauvage signent. Les époux, leurs parents et les
témoins Desgardin et Merlin ne signent pas) avec descendance Desgardin
à Outreau-Equihen (sept enfants nés entre 1857 et 1872) où
Auguste est marin. Le recensement d’Outreau de 1866 donne à Equihen :
Auguste Desgardin, marin de 37ans, Elisabeth Dagbert, 39ans, sa femme
et les enfants Desgardin : Auguste, 15ans (du premier mariage),
Elisabeth, 9ans, Louise, 8ans, Rosalie, 5ans et Alphonse, 2ans. Dans
celui de 1876 où Auguste est toujours marin de 47 avec sa femme
Elisabeth de 49ans, l’aîné de 1866, Auguste, n’est plus là ainsi que
Rosalie et Alphonse, mais on retrouve Elisabeth, 19ans, Nathalie
(=Louise), 18ans, ainsi que les trois derniers enfants : Marie, 8ans,
Henriette, 6ans et Félix, 4ans. C’est bien Elisabeth Dagbert, la
deuxième épouse d’Auguste, qui s’éteint en 1916 à 89ans à son domicile
de la rue Hippolyte Adam à Outreau (L’acte de décès la confond avec sa
sœur aînée et en fait même la veuve d’Auguste, Les témoins sont Victor
Sergent, 23ans, marin, son petit-fils et Charlotte Tellier, 28ans,
employée à Outreau). Auguste décède à Equihen en 1920 à 90ans (déclaré
par Auguste Merlin, 59ans, et Eugène Merlin, 56ans, ses gendres,
marins à Equihen).
Du premier mariage nait en 1850 un garçon
homonyme du père, Ferdinand Augustin ou Auguste Desgardin, lui aussi
marin et qui en 1875 épouse à Outreau Marie Louise Pétronille
Lepretre, matelote de 19ans, fille de Jacques Lepretre, marin, et
Marie Jeanne Séraphine Sergeant (Témoins: Jean Louis Dagbert, 57ans,
retraité des douanes, Jean François Sauvage, 40ans, patron de pêche,
tous deux oncles maternels de l'époux, Auguste Lepretre,37ans,
marin et Louis Marie Athanase Coppin, 35ans, cultivateur, amis
des époux.L’époux et les témoins Dagbert, Sauvage et Coppin
signent. L'épouse, ses parents, le père de l'époux et le témoin
Lepretre ne signent pas) avec descendance Desgardin à Outreau-Equihen
(cinq enfants nés entre 1876 et 1882) où Augustin est marin. Après le
décès prématuré de Marie Louise en 1885 à 28ans (déclaré par son frère
Eugène Leprêtre, 38ans, et son beau-père, Augustin Ferdinand
Desgardin, 56ans, tous deux marins à Equihen), Augustin, alors marin de
38ans, se remarie en 1888 à Outreau-Equihen avec Marie Flore
Condette, matelote de 31ans à Equihen, veuve d'Etienne Julien Condette,
fille des défunts Henri Hubert Condette et Marie Brigitte Andresine
Boulet (Témoins : Auguste Merlin, 35ans, et Eugène Merlin, 30ans,
marins, amis (et probablement beaux-frères) de l'époux, Théophile
Sauvage, 51ans, marin, beau-frère de l'épouse et Louis Joseph Hugues
Durand, 55ans, instituteur, son ami. Signature de l'époux et des
témoins. L'épouse et le père de l'époux ne signent pas) sans nouvelle
descendance Desgardin connue. Le recensement de 1891 à Outreau donne à
Equihen, au Mont du Becquet : Augustin Desgardin, 40ans, Marie
Condette, 37ans, son épouse, ses enfants Desgardin du premier mariage :
Auguste, 13ans, Eugène, 11ans, Philomène, 10ans et Félix, 8ans + Henri
Condette, 8ans, fille de l'épouse du premier mariage. Augustin s’éteint
à Equihen en 1893, marin de 43ans (déclaré par son père Augustin
Ferdinand Desgardin, 63ans, marin et son cousin germain, Charles Eugène
Alexandre Blanpain, 21ans, sans profession). Marie Flore, toujours
ménagère à Outreau, décède à 51ans sur la rue St-Louis à Boulogne en
1904.
Du deuxième mariage, on recense sept enfants Desgardin ou
Dégardin dont seul Alphonse, né en 1864 mais décédé en 1866, meurt
avant d’atteindre l’âge adulte. L’aînée, Marie Elisabeth Mélanie
Degardin, née en 1857 (Témoins : son oncle maternel, Jean Louis
Dagbert, 38ans, sous-brigadier des douanes au Portel et François Telle,
38ans, garde-champêtre) est matelote de 20ans à Equihen en 1877 quand
elle épouse à Outreau le marin Auguste Merlin, fils de Pierre Augustin
Merlin et Gertrude Elisabeth Delplanque (Témoins : Jean François
Ledoux, 29ans, frère de l'époux, Pierre Merlin, 28ans, beau-frère de
l'époux, Jean Baptiste Félix Desgardin, 50ans, oncle paternel de
l'épouse et Augustin Ferdinand Desgardin, 27ans, son (demi-)frère, tous
marins à Outreau. Signatures des époux, du père de l’époux et du
deuxième et quatrième témoin Les mères des époux et le premier et
troisième témoin ne signent pas) avec descendance Merlin à Equihen
(neuf enfants nés entre 1878 et 1900) où Auguste est marin. A noter que
Gertrude Delplanque, la mère d’Auguste Merlin, est la fille de
Wandrille Delplanque et Geneviève Daguebert (voir section 4-2-4). Le
recensement d'Outreau de 1891 donne au Village d'Equihen sur la rue de
l'Église : Auguste Merlin,37ans, marin, Elisabeth Desgardin,
34ans, son épouse et leurs enfants Merlin: Elisabeth, 11ans,
Auguste, 7ans, Eugène, 5ans et Désiré, 2ans. Ils s’éteignent tous les
deux à Equihen en 1937, lui à 83ans (déclaré par son fils dernier-né,
Jean Baptiste Merlin, 37ans, journalier à Equihen) et elle à 79ans
(déclaré par son fils avant dernier né, Félix Merlin, ouvrier d'usine
de 40ans à Equihen).
Sa sœur, Marie Nathalie Rosalie Desgardin,
née en 1858 (Témoins : Médart Sergent, 37ans, boulanger et Louis Marie
Ferton, 42ans, garde-champêtre) est matelote de 24ans à Equihen en 1883
quand elle épouse son beau-frère, Eugène Jean Baptiste Merlin, lui
aussi marin de 24ans, fils de Pierre Augustin Merlin et Gertrude
Elisabeth Delplanque et frère d’Auguste Merlin (Témoins : Pierre
Merlin, 34ans, et Auguste Merlin, 29ans, marins à Equihen, frères
de l'époux, Augustin Ferdinand Degardin, 32ans, marin, (demi-) frère de
l'épouse et Jean François Ledoux, 36ans, marin, beau-frère de l'époux,
aussi à Equihen. Signatures des époux, du père de l'époux et des trois
premiers témoins. La mère de l'époux, les parents de l'épouse et le
quatrième témoin ne signent pas) sans descendance connue (recensements
de 1886 et 1891) à Outreau-Equihen où Eugène est marin. Ils décèdent
tous les deux à Equihen, Nathalie en 1916, à 59ans (déclaré par ses
beaux-frères Pierre Merlin, 67ans et Auguste Merlin, 62ans,
marins à Equihen) et Eugène en 1932, à 73ans (déclaré par son neveu
Félix Merlin, marin à Equihen et probablement le fils de son frère
Auguste).
Suit Marie Rosalie Desgardin, née en 1861 (Témoins: Antoine
Ruffin, 31ans, maréchal et Charles Fourcroy, 34ans, meunier). A 24ans,
elle est chez son demi-frère Augustin Ferdinand Desgardin, veuf avec
ses enfants à Equihen, dans le recensement de 1886. Elle ne l’est plus
dans celui de 1891. On ne pense pas qu’elle se soit mariée. Une note en
marge de son acte de naissance indique qu’elle est décédée à Outreau en
1949, donc à l’âge d’environ 88ans. Après Alphonse mort en bas-âge, le
cinquième enfant du couple Desgardin-Daguebert, Marie Joséphine
Desgardin, née en 1868 (Témoins : Joachim Lecontre, 38ans, instituteur
et Hubert Dudart, 21ans, secrétaire de la mairie) est matelote de 25ans
chez ses père et mère à Equihen en1893 quand elle épouse à Outreau
Louis Marie Victor Sergent, marin de 24ans chez sa mère à Equihen, fils
de feu Antoine Sergent et Marie Josephe Charlotte Pierru,
matelote de 59ans (Témoins : Pierre Antoine Sergent, 31ans, et Eugène
Sergent, 27ans,frères de l'époux, Felix Desgardin, 21ans, frère de
l'épouse et Auguste Merlin, 40ans, son beau-frère, tous marins à
Equihen. Signatures des époux, de la mère de l'époux et des témoins.
Les parents de l'épouse ne signent pas) avec descendance Sergent à
Equihen (deux enfants nés en 1894 et 1897) où Louis Marie Victor est
marin. Après 1897 on perd leur trace (pas trouvé à Equihen dans le
recensement de 1911). La fiche de recrutement militaire de Louis Marie
Victor (Classe 1888, matricule 270 à Boulogne) indique qu’il est à
Boulogne en 1916. L’acte de mariage de son fils aîné Victor André
Julien Sergent à Boulogne en septembre 1918 rapporte que son père
est alors décédé et que le fils vit chez sa mère à Outreau. De fait,
Louis Marie Victor, marin de 50ans, s’éteint à son domicile de la rue
Hippolyte Adam d’Outreau en mai 1918 (d’un ulcère d’estomac selon
une note manuscrite sur l’acte de décès). On ignore où et quand Marie
Joséphine son épouse est décédée.
Suit Marie Henriette
Desgardin, née en 1870 (Témoins :Joachim Lecontre, 40ans, instituteur
et Célestin Carette, 32ans, secrétaire à la mairie, tous deux
d’Outreau) et sans profession chez ses père et mère à Equihen en 1895
quand elle épouse à Outreau-Equihen le boulanger de 23ans Charles
Eugène Alexandre Blanpain chez sa mère à Equihen, fils de feu Louis
François Auguste Blanpain, marin décédé en mer en 1879 et de Justine
Sabine Leprêtre, 45ans, boulangère à Equihen (Témoins : Charles
Théophile Prudhomme, 58ans, brigadier des douanes en retraite, oncle
paternel par alliance de l'époux, Jules Augustin Leprêtre, 23ans,
boulanger, son cousin germain, Auguste Merlin, 42ans, marin, beau-frère
de l'épouse et Félix Dégardin, 23ans, marin, son frère, tous quatre
d'Equihen. Signatures des époux, de la mère de l'époux et des témoins.
Les parents de l'épouse ne signent pas) avec descendance Blanpain
(quatre enfants nés entre 1897 et 1901) à Equihen où Eugène reste
boulanger au moins de 1895 à 1901. A partir de 1910, le couple se
dissout (Jugement de séparation de corps en 1910 et jugement de
divorce en 1922 par le tribunal civil de Boulogne). Dans le recensement
d’Outreau de 1911, Henriette, 41ans est seule chez ses parents à
Equihen. Eugène, employé de commerce de 51ans à Hesdigneul s’y remarie
en 1923 avec Léonie Célina Camille Thomas, 33ans, sans profession à
Hesdigneul, fille des défunts François Thomas et Sophie Tellier.
D’après une note en marge de son acte de naissance, Henriette serait
morte à Berck en 1953, à 73ans.
Le septième et dernier enfant
du couple Desgardin-Daguebert et seul garçon à atteindre l’âge adulte
est Félix Adrien Degardin, né en 1872 (Témoins : Henri Porcin,
44ans et Antoine Guinet, 55ans, garde-champêtre) et marin de 23ans,
chez ses père et mère à Equihen en 1895 quand il épouse à
Outreau-Equihen Palmyre Félicité Merlin, matelote de 21ans chez ses
père et mère à Equihen, fille de Pierre Désiré Merlin, 46ans, marin et
Félicité Anseline Ledoux, 44ans, matelote à Equihen (Témoins : Gabriel
Sauvage, 60ans, marin, oncle paternel par alliance de l'époux, Charles
Eugène Blanpain, 23ans, boulanger, son beau-frère, Pierre Merlin,
71ans, marin, aïeul paternel de l'épouse et Joseph Dudart, 24ans,
commerçant, ami des époux, tous d'Equihen. Signatures des époux, du
père de l'épouse et des témoins. Les parents de l'époux et la mère de
l'épouse ne signent pas) avec descendance Merlin à Equihen (huit
enfants nés entre 1896 et 1918) où Félix est marin. A noter que
Pierre Désiré Merlin, le père de l’épouse, est le frère d’Auguste et
Eugène Merlin qui ont épousé les sœurs aînées de l’époux, Elisabeth et
Nathalie Desgardin en 1877 et 1883 respectivement (voir plus haut dans
cette section). Le recensement d'Outreau de 1911 donne à Equihen, rue
du Beurre Fondu : Félix Dégardin,39ans, marin pour Sergent, son
épouse Palmyre, 37ans et leurs enfants Dégardin : Félix, 15ans,
Nathalie, 11ans, Auguste, 5ans et Marguerite, 1an. En septembre 1918,
Felix Desgardin, marin de 46ans à Outreau, est témoin au mariage de son
neveu Victor André Julien Sergent à Boulogne. Il meurt peu-après, en
décembre 1918, aux hospices civils de Dieppe. Selon les TD d Equihen,
Palmyre y serait décédée en 1932 à 73ans.
Jean Baptiste Dagbert marin au Portel avec Augustine Nacry
Après
Marie Louise Augustine et Jean Louis Félix, le troisième enfant du
couple Dagbert-Sergeant est Jean Baptiste Dagbert, baptisé à Outreau en
1792 avec Jean Marie Dagbert, peut-être le fils de Jean François et
Marie Pauchet qui est un lointain cousin (voir section 4-2-3) comme
parrain et Adelaide Sauvage comme marraine. En 1812, il est journalier
quand il épouse à Outreau Augustine Nacry, matelote de 24ans, fille des
défunts Louis Nacry, marin vraisemblablement au hameau du Portel (c’est
là que son épouse décède en 1812), et Marie Louise Bourgain (Témoins:
Louis Marie Daguebert, 24 ans et Alexis Daguebert, 22 ans,
cultivateurs, vraisemblablement les fils de Louis Marie qui officiait
comme maire d'Outreau au mariage, Pierre Nicolas Coppin, 28ans,marin et
Jacques Antoine Gonthier, 26ans, cultivateur à St Etienne, amis de
l'épouse. Les témoins, l'époux et le père de l'époux signent. L'épouse
et la mère de l'époux ne peuvent signer). Le couple s’établit au Portel
où Jean Baptiste est marin de 1813 jusqu’à sa mort et où naissent dix
enfants Dagbert entre 1813 et 1831. Le recensement d'Outreau de
1831 donne au Portel : Jean Baptiste Dagbert, 39ans, marin,
Augustine Nacry, 41ans, son épouse et leurs enfants Dagbert :
Augustine, 19ans, Jean Baptiste, 16ans, Marie Louise, 11ans, Elisabeth,
8ans, Madeleine, 6ans, Marguerite, 4ans, Auguste, 2ans et François,
1an. Jean Baptiste s’éteint au Portel en 1847 à 55ans (déclaré
par son fils, Jean Baptiste Dagbert, 32ans, et son gendre, Pierre
Florent Delarue, 31ans, tous deux marins). Augustine, son épouse, était
décédée au Portel deux ans plus tôt, en 1842, à 57ans (déclaré aussi
par son fils, Jean Baptiste Dagbert, 30ans, et son gendre, Pierre
Florent Delarue, 29ans).
Catherine Dagbert et la descendance Sergeant à Equihen et Boulogne
Suit
Marie Catherine Antoinette Dagbert née en 1794 (les témoins à la
naissance sont Marie Catherine Sergent, probablement une tante du côté
maternel de Marie Catherine Antoinette et l’épouse de Pierre Focque,
matelot côtier à Equihen, assistée de Claude Herbez, 16 ans, accompagné
de Jean Baptiste Duval, 27ans, domestique chez le laboureur Jean Pierre
Dausque d'Outreau et Marie Antoinette Augustine Sergent, 18ans,
accompagnée de Marie Jacqueline Lamirand demeurant à Outreau chez la
citoyenne Dubois, ledit Herbez et ladite Sergent demeurant à Equihen.
Le père est absent par service). En 1814, alors âgée de moins de 20ans,
elle épouse à Outreau le militaire en retraite (même s’il n’a que 32
ans!) Pierre François Sergeant, fils de Pierre François Marie Sergeant,
tisserand, et feue Marie Louise Claudine Baillard (Les témoins sont
Jean Marie André Descamps, 59 ans, bel oncle de l'époux, Joseph
Delcluze, 48ans, ami dudit époux, tous deux propriétaires à Outreau, de
nouveau Pierre Focque, 55ans, bel oncle de l'épouse et Antoine Marie
François Coquelin, 31ans, propriétaire à Boulogne, ami de l'épouse. Les
époux, le père de l'épouse et les témoins Descamps et Coquelin signent.
Le père de l'époux et les témoins Delcluze et Focque ne signent pas).
Ce nouveau couple Sergeant-Dagbert s’établit au hameau d’Equihen où
naissent dix enfants Sergeant entre 1815 et 1832 et où Pierre François
reprend le métier de tisserand de son père jusqu’à son décès. Même si
occasionnellement Pierre François n’est pas déclaré tisserand
(cabaretier dans le recensement de 1820 mais tisserand dans celui de
1831 et ménager dans celui de 1836), il ne semble pas qu’il ait été
instituteur comme indiqué dans plusieurs profils geneanet. Le
recensement d'Outreau de 1836 donne à Equihen : Pierre Sergent, 54ans,
ménager, Catherine Dagbert, femme Sergent, 42ans et leurs enfants
Sergent : Augustine, 21ans, Baptiste, 18ans, Isidore, 16ans, Médard,
15ans, Catherine, 13ans, Honorine, 11ans, et Jules , 4ans. A
noter que dans les recensements de 1820 et 1831, ils hébergent Marie
Catherine Sergeant, ta tante maternelle de Marie Catherine Antoinette
et vraisemblablement sa marraine, veuve de Pierre Focque, qui s’éteint
en 1832. En 1837 Pierre François décède à Equihen, tisserand de 54ans
(déclaré par son beau-frère Jean Louis Dagbert, 45ans, marin et un
voisin, Pierre Marie Legros, 30ans, propriétaire). Marie Catherine
Antoinette, son épouse, lui survit près de 50 ans comme marchande
(1839, 1864) épicière (1851, 1852, 1856, 1861) ou débitante (1841,
1861) à Equihen. Le recensement d’Outreau de 1851 donne à Equihen :
Catherine Dagbert, veuve Sergent, 57ans, débitante de tabac et ses
enfants Sergent : Médard, 30ans, boulanger, Catherine, 28ans,
sage-femme, Honorine, 26ans, lingère et Jules, 19ans, charpentier de
navires plus Jean Louis Dagbert, son beau-père de 86ans. Elle réside
chez sa fille Catherine et son gendre Barthélémy Herbez dans le
recensements de 1856 et 1861 puis rentière chez son fils Jules dans
ceux de 1866 et 1876. Elle s’éteint à 92 ans en 1886 (avec ses fils
Médard Sergent, 58ans, débitant de boissons et Jules Sergent, 47ans,
constructeur de bateaux comme témoins).
L’aînée des enfants du
couple Sergeant-Dagbert est Marie Catherine Augustine Sergeant, née en
1815 (on retrouve Pierre Focque, 55ans, ménager, probablement l'époux
de la grande tante Marie Catherine Sergeant, et Pierre François Marie
Sergent, 64ans, tisserand, probablement le grand-père maternel, comme
témoins). Elle épouse à 28ans en 1843 à Outreau le marin de 34
ans Jean Baptiste Seillier, fils de feu Louis François Félix Seillier
et Philippine Adelaïde Sauvage (Les témoins sont François Felix
Degardin, 46ans, Louis François Blanpain, 31ans, marins et beaux-frères
du contractant, Jean Louis Dagbert, 77ans, marin, aïeul maternel de la
contractante et Jean Théodore Barbaux, 44ans, préposé des douanes, ami
de la contractante. Les époux, la mère de l'épouse et les deux derniers
témoins signent. La mère de l'époux et les deux premiers témoins ne
signent pas) avec descendance Seillier à Equihen (quatre enfants nés
entre 1844 et 1851) où Jean Baptiste est marin. Le recensement
d'Outreau de 1861 donne à Equihen, sur la rue de la vallée Hénon : Jean
Baptiste Seillier, 51ans, marin, Augustine Sergent, 46ans, sa femme et
leurs enfants Seillier : Louis, 16ans, charpentier de navire,
Désirée,15ans et Honorine, 13ans. C’est aussi à Equihen qu’ils décèdent
tous les deux en 1892, lui marin de 82ans (déclaré par son fils Louis
Auguste Seillier, 47ans, constructeur de barques et son cousin issu de
germain, Pierre Descamps, 69ans, cordonnier, tous deux d'Outreau) et
elle à 77ans (déclaré par le même Louis Augustin Seillier, 47ans, et
son petit-fils, Jules Thomas, 24ans, charpentiers de navire à Outreau).
Après
Pierre François né en 1817 (Témoins : Félix Herbez, 61ans, propriétaire
et François Telle, 30ans, garde-champêtre) mais décédé à 12ans en 1828
(Témoins : Éloi Hénon, 55ans, militaire retraité et Pierre Marie
Leprêtre, 46ans, ménager), le troisième enfant du couple
Sergeant-Dagbert est Jean Baptiste Laurent Sergent, né en 1818 (Témoins
: Félix Herbez, 62ans, propriétaire et François Telle, 32ans,
garde-champêtre). En 1839, il est boulanger de 21ans à Boulogne quand
il y épouse Flore Henriette Yon, 22ans, vivant à Boulogne avec sa
mère Sabine Marguerite Lebeau, rentière et veuve de Dominique Yon
décédé à Desvres (Les mères des époux sont présentes et consentantes.
Les témoins sont tous des amis de Boulogne. Signatures des époux, de
leurs mères et des témoins) avec descendance Sergent à Boulogne (trois
enfants nés entre 1842 et 1848) où Jean Baptiste reste boulanger. Le
recensement de Boulogne de 1851 pour la Section6 donne au no24 de
la rue de la Place des Victoires : Jean Baptiste Sergent, 33ans,
boulanger, Flore Yon, 33ans, sa femme et leurs enfants Sergent :
Désirée, 9ans, Alphonse, 7ans et Flore, 3ans + Eugène Boulanger, 22ans,
garçon boulanger. C’est aussi à Boulogne qu’ils s’éteignent durant
l’année 1869 à leur domicile de la Place des Victoires à Boulogne, elle
en avril, à 51ans (déclaré par son beau-frère François Mutuel, 65ans,
propriétaire et son ami Auguste Seillier, 58ans, retraité des douanes,
tous deux de Boulogne) et lui en septembre, boulanger de 51ans avec les
mêmes témoins.
Après Isidore Louis, né en 1819 (Témoins à la
naissance : Louis Parfait Hodeucq, 44ans, cabaretier et Felix Herbez,
64ans, propriétaire), chez ses parents dans les recensements d’Outreau
de 1820, 1831 et 1836 (16ans) puis chez sa mère veuve dans celui de
1841 et dont on perd la trace après cette date, le cinquième enfant du
couple Sergent-Dagbert est Jean Louis Médard Sergent, né en 1821
(Témoins à la naissance : Marc Decroix, 22ans, tailleur d’habits et
Felix Herbez, 65ans, propriétaire) qu’on retrouve comme son frère
Isidore chez ses parents dans les recensements d’Outreau de 1831
(10ans) et 1836 (15ans) puis chez sa mère veuve dans celui de
1841. On le retrouve boulanger de 30ans chez sa mère débitante de tabac
à Equihen dans celui de 1851. Il reste boulanger à Equihen dans la
décennie suivante quand il signe comme témoin à plusieurs événements
familiaux. En 1864 et 1866, il est marchand épicier à Equihen puis
débitant de boisson de 58ans en 1886 quand il témoigne au décès de sa
mère. Il décède à Outreau en 1895, célibataire de 73ans, sans
profession (déclaré par son neveu François Leclercq, 57ans,
débitant à Outreau et son frère, Hubert Leclercq, rentier de
61ans).
Suit Marie Catherine Sergent, née en 1823 (Témoins à la
naissance : Antoine Duval, 58ans, et Felix Herbez,67ans, propriétaires
à Outreau) et sage-femme de 28ans à Outreau-Equihen en 1851 quand elle
y épouse Barthélémy Herbez, préposé des douanes de 28ans à Audinghen
mais originaire d’Outreau, fils des défunts Jean François Pascal Herbez
et Marie Françoise Alexandrine Condette (Les témoins sont Louis
François Delcluze, 47ans, maître cordonnier à Outreau, Émile Bouchard,
31ans, horloger à Boulogne, tous deux amis de l'époux, Jean Baptiste
Laurent Sergent, 33ans, boulanger à Boulogne, frère germain de
l'épouse, et Antoine Dulin, 50ans, secrétaire de mairie, ami et oncle
par la mère de l'épouse. Les époux, la mère de l'épouse et les témoins
signent) avec descendance Herbez à Equihen (quatre enfants nés
entre1852 et 1860) où Barthélémy est préposé des douanes (1852-1872)
puis retraité des douanes/rentier(1876-1887). Le recensement d'Outreau
de 1872 donne à Equihen : Barthélémy Herbez, 48ans, préposé des
douanes, Catherine Sergent, sa femme, 49ans, sage-femme, et leurs
enfants Herbez, Clara, 14ans, et Alphonse, 12ans (les deux autres
enfants du couple, Jules né en 1852 et Flore ou Emma, née en 1854 sont
morts en bas-âge). Barthélémy s’éteint à Equihen en 1887, retraité des
douanes de 64ans (déclaré par son fils Jules Alphonse Herbez, 27ans,
employé de commerce au Portel et son beau-fils Auguste Sergent, 25ans,
débitant à Outreau). Dans le recensement d’Outreau de 1891, on retrouve
Catherine veuve de 68ans à Equihen chez sa fille Clara, sage-femme de
33ans, et son époux Auguste Sergent, marchand d’épicerie de 29ans et
leurs deux enfants.
Suit Marguerite Honorine Sergent, née en
1825 (Témoins à la naissance : Pierre Marie Descamps, 33ans, cordonnier
et Felix Herbez,69ans, propriétaire) et lingère de 27ans à
Outreau-Equihen en 1852 quand elle y épouse Adolphe Félix Pérard,
29ans, charpentier de navire à Outreau, originaire de St Etienne, fils
de Felix Perard et Marie Jeanne Baillet, ménagers à St Etienne (Les
témoins sont Jean Marie Remy Fourcroy, 60ans, propriétaire, cousin issu
de germain de l'époux, Louis Joseph Dezoteux,32ans, épicier,
beau-frère, Médard Sergent, 31ans, boulanger, frère de l'épouse et
Gabriel Remy Fourcroy, 30ans, marchand de bois, ami de l'épouse.
Signatures des époux, de la mère de l’épouse et des témoins. Les parents
de l’époux ne signent pas. Cm Me César Sauvage à Boulogne) avec
descendance Pérard à Outreau Equihen (un enfant né en 1853) où Felix
est charpentier de navire. Honorine, alors épicière de 29ans au Portel,
y décède prématurément en 1854 (déclaré par Louis Joseph Dezoteux,
34ans, marchand épicier, beau-frère, et Jean Marie Decroix, 48ans,
garde-champêtre).
Après François Augustin, né en 1827 (Témoins à
la naissance : François Telle, 41ans, garde-champêtre et Antoine Louis
Joseph Nacry, 55ans, ménager) mais décédé en 1828 (déclaré par Pierre
François Augustin Daguebert, 24ans, journalier, oncle maternel et Éloi
Sauvage, 25ans, marin, un voisin) suivi de Marie Elizabeth née en 1830
(Témoins à la naissance : Joseph Fourcroy, 35ans, cabaretier et
François Telle, 45ans, garde-champêtre) et elle-aussi décédée un an
plus tard (déclaré par son père, Pierre François Sergeant, 47ans,
militaire pensionné et Wandrille Delplanque, 33ans, marin), le dernier
enfant du couple Sergeant-Dagbert est Jules César Sergent, né en 1832
(Témoins à la naissance : François Caux, 58ans, et Félix Herbez, 76ans,
tous deux propriétaires à Outreau) et charpentier de navire de 32ans en
1864 quand il épouse à Outreau Marie Augustine Mathilde Petipré,
domestique originaire de Rumilly dans le Haut Pays, fille de Jean
Baptiste Casimir Petipré et Marie Christine Sophie Taleux, ménagers à
Rumilly (Témoins : Médard Sergent, 43ans, marchand épicier, frère de
l'époux, Barthélémy Herbez, préposé des douanes, beau-frère de l'époux,
Charles Fournier, 41ans et François Telle, 46ans, garde-champêtre, tous
deux amis des époux. Les époux, la mère de l'époux et tous les témoins
sauf Fournier signent. Les parents de l'épouse sont consentants par
acte notarié passé à Hucqueliers Cm chez Me Begue à Samer) avec
descendance Sergent à Outreau-Equihen (deux filles nés en 1869 et 1872)
où Jules est charpentier de navire (1866), constructeur de bateau
(1869, 1876) et conseiller municipal (1872). Le recensement d'Outreau
de 1876 donne à Equihen : Jules Sergent, 44ans, constructeur de
bateaux, Augustine Petitpré, 42ans, sa femme, et leurs enfants Sergent
: Julie, 7ans et Élise, 4ans plus Catherine? Daguebert, 82ans, leur
aïeule qui était déjà chez eux dans le recensement de 1866. Jules
s’éteint à Equihen en 1881, ancien constructeur de bateaux de 49ans
(déclaré par ses cousins germains, Jean Louis Daguebert, 60ans, et
Barthélémy Herbez, 63ans, tous deux retraités des douanes à Equihen).
Augustine son épouse décède aussi à Equihen mais beaucoup plus tard, en
1912, à l’âge de 78ans (déclaré par son beau-fils Émile Dupont, 50ans,
employé des contributions indirectes à Arques et Joseph Pruvost, 54ans,
retraité, un voisin).
Etienne Daguebert époux Leprêtre douanier au Portel
Le
cinquième enfant du couple Dagbert-Sergeant est Etienne Barnabé
Daguebert, né en 1797 (les témoins sont Jean Adrien Descamps, 32
ans, de St Etienne et Angélique Justin, 24ans, d'Equihen) et journalier
habitant chez son père dans le recensement de 1820. En 1825, il est
préposé des douanes royales à Outreau-Equihen quand il y épouse la
matelote de 28ans Marie Marguerite Antoinette Lepretre, veuve de Louis
Marie Duval, et fille de Jean Jacques Augustin, maître pêcheur, et
Marguerite Lepretre (Les témoins sont Jean Louis Daguebert, 34 ans,
frère germain de l'époux, Félix Herbez, 69 ans, propriétaire, ami de
l'époux, Pierre Marc Leprêtre, 32 ans, frère germain de l'épouse et
Joseph Alberic Fourcroy, 30 ans, cabaretier, ami de l'épouse. L'époux,
son père et ses témoins signent. L'épouse, ses parents et leur premier
témoin ne signent pas). On ne leur connait pas de descendance. Le
recensement de 1861 au Portel donne sur la rue du Corps de Garde :
Etienne Dagbert, 64ans, retraité des douanes avec Marguerite Leprêtre,
ménagère, 64ans, boiteuse (!), chez Louis Jumel, marin, 31ans et son
épouse Flore Magnier, 24ans. Marguerite s’éteint au Portel à 71ans
(déclaré par son neveu Jean Baptiste Lepretre, 27ans, marin et
Louis Marie Serret, 49ans, instituteur). Etienne décède à son domicile
de la rue de Wicardenne à Boulogne, matelot des douanes retraité
de 74ans.
Elisabeth Dagbert et les cordiers Parmentier de Berck
Suit
Marie Elisabeth Euphrosine Dagbert, née en 1799 (Les témoins à la
naissance sont Pierre Antoine Isaac Daguebert, 24ans, marin,
probablement l’oncle paternel, frère de Jean Louis, et Catherine
Herbez, 23 ans) et qui épouse en 1826 à Outreau Jean Baptiste Benoit
Parmentier, cordier de 23ans à Berck où il est né, fils de feu Philippe
Parmentier, cordier, et Elisabeth Dacquet, ménagère à Berck (Les
témoins sont Augustin Sauvage, 41 ans, marin, ami de l'époux, Pierre
François Augustin Dagbert, 22 ans, journalier, frère de l'épouse et ami
de l'époux, Jean Louis Felix Dagbert, 35 ans, journalier, frère de
l'épouse et François Telle, 41 ans, garde-champêtre, ami de l'épouse.
Le père de l'épouse, le deuxième et quatrième témoins signent. Les
époux ainsi que le premier et troisième témoin ne signent pas). Le
couple s’établit à Equihen où Jean Baptiste est cordier et où naissent
leurs quatre enfants entre 1827 et 1843. Le recensement de 1836 à
Outreau donne à Equihen : Jean Baptiste Parmentier, 34ans, cordier,
Elizabeth Dagbert femme Parmentier, 37ans, et leurs enfants Parmentier
: Elizabeth, 9ans, Jean Baptiste, 8ans, et Augustine, 4ans plus Jean
Louis Dagbert, marin de 70ans, son beau-père et Auguste Charles, 15ans,
domestique.. Vers 1845, la famille retourne à Berck où Jean Baptiste
est toujours cordier et où se marient et s’établissent ses trois plus
jeunes enfants. Le recensement de Berck de 1856 donne au Village : Jean
Baptiste Parmentier, 54ans, cordier, Elisabeth Dagbert, 52ans, sa
femme, et leurs enfants Parmentier : Jean Baptiste Philippe, 19ans et
Isidore Parmentier, 12ans plus Ferdinand Bévières, 9ans, leur
domestique. Les deux filles du recensement d’Outreau de 1836 sont alors
mariées. Jean Baptiste décède ménager de 73ans à Berck en 1876. Marie
Elisabeth s’éteint également à Berck, en 1894, à 92ans (déclaré par son
fils Jean Baptiste Parmentier, 62ans, cordier et son cousin, Paul
Dacquet, 38ans, épicier).
Leur fille aînée, Marie Elisabeth
Euphrosine Parmentier, née en 1827 (Antoine Louis Joseph Nacry, 55ans,
ménager et François Telle,42ans, garde-champêtre sont témoins) est
matelote de 22ans à Outreau-Equihen en 1849 quand elle y épouse le
marin de 23ans Jean Baptiste Merlin, fils d'Augustin Merlin, marin,
et Isabelle Sauvage aussi d’Outreau-Equihen (Témoins : Louis
Marie Fourquez, 36ans, cabaretier, Antoine Hédouin, 75ans, ancien
marin, amis de l'époux, Pierre Florent Delarue, 34ans, marin, cousin
germain de l'épouse à cause de sa femme et Pierre Germe , 69ans, marin,
ami de l'épouse. Les époux et les témoins sauf Delarue signent. Les
parents des époux et le témoin Delarue ne signent pas). A noter que les
parents de Jean Baptiste Merlin descendent tous les deux du couple
originel de Guillaume Dacquebert et Marie Ledoux de la branche cadette
des Dagbert d’Outreau : son père Pierre Augustin Merlin est le fils de
Marie Madeleine Merlin, elle-même fille de Jean Pascal Merlin et petite
fille de Jean Merlin, époux de Marie Jacqueline Sergeant la petite
fille de Jacqueline Daguebert, fille de Guillaume (voir section
4-2-1); sa mère, Marie Anne Elisabeth Sauvage est la fille de Jean
Jacques Sauvage fils, époux de Marie Anne Françoise Hénon, lui-même
fils de Jean Jacques Sauvage père, époux de Nicole Dacquebert, petite
fille de Guillaume (voir section 4-2-1). Le couple Merlin-Parmentier
reste à Outreau-Equihen où Jean Baptiste est marin et où naissent dix
enfants Merlin entre 1849 et 1874. Comme indiqué plus haut, au fil des recensements, on constate qu’en 1846 Elizabeth
Parmentier qui a alors 19ans et qui n’est pas encore mariée, réside
chez ses oncle et tante, Augustin Sauvage et Augustine Dagbert. En
1856, après son mariage, elle y est toujours avec sa nouvelle famille
alors forte de trois enfants Merlin. Le recensement d’Outreau de 1866
donne à Equihen, dans la maison d’Augustin Sauvage, 78ans, marin et
Augustine Dagbert, 77ans, son épouse : Jean Baptiste Merlin,
40ans, son neveu, Elisabeth Parmentier, 39ans, sa nièce, et leurs
enfants Merlin : Elie, 16ans, Jean Baptiste, 15ans, Elisabeth, 9ans,
Pierre Joseph, 5ans, Eugénie, 3ans et Marie Joseph, 1mois. Cette même
année 1866, Jean Baptiste est témoin au décès de son oncle par alliance
Augustin Sauvage, 81ans et en 1872, c’est à celui de sa tante par
alliance Augustine Dagbert, 84ans, qu’il témoigne. C’est à Equihen
qu’ils décèdent, Jean Baptiste en 1896, marin de 70ans (déclaré par son
frère Pierre Augustin Merlin, 71ans et son beau-fils, Auguste Condette,
38ans, tous deux marins à Equihen) et Elisabeth en 1915, à 88ans
(déclaré par son gendre, Auguste Condette, marin de 57ans et par
Louis Demoncheaux, 50ans, instituteur, tous deux d'Equihen).
Son
frère Jean Baptiste Parmentier, né en 1829 (les « notables » Philibert
Moreau de Vernicourt, 21ans, propriétaire cultivateur et Victor Du
Blaisel Caron, 38ans, propriétaire signent comme témoins) est cordier à
Berck comme son père quand il y épouse en 1851 Marianne Esina (ou
Zina..) Froissart, 26ans, ménagère à Berck, fille de Michel Didier
Froissart, ouvrier, et Catherine Bridenne (Témoins : Michel
Didier Froissart, 24ans, ouvrier, frère de la contractante, Pierre
Rivet, 21ans, cultivateur, Henri Lagaisse, 24ans, instituteur et
Jacques Bouvil--?, 24ans, cordier, amis des contractants. Signature du
contractant et des trois premiers témoins. La contractante, les parents
des contractants et le quatrième témoin ne signent pas) avec
descendance Parmentier à Berck (trois enfants nés entre 1851 et 1864)
où Jean Baptiste est cordier. Le recensement de Berck pour 1872 donne
sur la rue de la Belle Lune: Jean Baptiste Parmentier, 45ans,
cordier, Zina Froissart, 49ans, son épouse, et leurs enfants Parmentier
: Jean Baptiste 21ans, Isidore, 15ans et Paul, 7ans. Après le décès de
sa première épouse en 1879 à 55ans, Jean Baptiste, toujours cordier à
Berck, se remarie en 1882, à 53ans, avec Eugénie Philomène Carpentier,
journalière de 28ans à Berck, fille de Jean Baptiste Carpentier et
Marguerite Deparis, ménagers à Berck (Témoins: Isidore Parmentier,
39ans, cordier, frère du contractant, Isidore Pentier, 62ans,
charpentier, beau-frère du contractant, Grégoire Carpentier, 31ans,
cordier, frère de la contractante et Amédée Dambon, 42ans, domestique,
beau-frère de la contractante. La contractante, sa mère, la mère du
contractant et les trois premiers témoins ne signent pas) avec
descendance Parmentier additionnelle à Berck (des jumeaux en 1887 mais
qui décèdent la même année) où Jean Baptiste reste cordier. Le
recensement de Berck pour 1891 donne Jean Baptiste Parmentier, 62ans,
cordier, Philomène Carpentier, 37ans, son épouse, et Jules Parmentier,
14ans leur fils? plus Alphons(in?)e Parmentier, 80ans, leur
grand-mère?. Leurs voisins du quartier de l’Asile sont apparentés
: son fils Isidore du premier mariage, cordier de 34ans, marié à
Geneviève Caron et avec quatre enfants et son frère cadet
Isidore, cordier de 47ans, marié à Adolphine Cornu, avec aussi quatre
enfants. Jean Baptiste s’éteint en 1894, à 65ans, toujours
cordier, à son domicile rue de la Belle Lune à Berck (les témoins sont
des employés de l’octroi).
Leur sœur cadette, Marguerite
Augustine Parmentier, née en 1832 (Jean Marie Denis Marmin, 34ans et
Félix Ridoux, 36ans, propriétaires sont les témoins) épouse en 1855 à
Berck le charpentier de 37ans Pierre Isidore Pentier, veuf de
Marguerite Véronique Grandsire et fils de Pierre Pentier,
ouvrier, et feue Marie Anne Rivet (Témoins : Michel Pentier, 30ans,
charpentier, frère de l'époux, Philippe Michel Macquet, 33ans,
charpentier, ami de l'époux, Jean Baptiste Parmentier, 25ans, cordier,
frère de l'épouse et Philippe Parmentier, 54ans, cordier, oncle de
l'épouse. Les témoins signent. Les époux et leurs parents ne signent
pas) avec descendance Pentier à Berck (huit enfants nés entre 1859 et
1876) où Pierre Isidore reste charpentier (1859-1876) ou ouvrier
(1886). Le recensement de Berck de 1872 donne sur rue du Mont
Thabor : Isidore Pentier, 52ans, charpentier, Augustine
Parmentier, 40ans, son épouse et leurs premiers enfants Pentier :
Pierre, 12ans, Auguste, 7ans, Alphonsine, 5ans, et Léon, 3ans. Celui de
1886 donne : Pierre Pentier, 67ans, ouvrier, Marie Augustine
Parmentier, 57ans, son épouse et leurs derniers enfants Pentier :
Alphonsine, 18ans, Léon, 17ans, Alfred, 13ans et Marie Émélie, 10ans +
Elisabeth Dagbert, 87ans, aïeule. Les époux Pentier-Parmentier décèdent
à Berck, Pierre Isidore en 1900, charpentier de 82ans, à son domicile
de la rue du Mont Thabor (déclaré par ses fils Léon Pentier,
31ans et Auguste Pentier, 37ans, charpentiers à Berck) et Augustine en
1908, à 76ans chez Joseph Pruvost, rue des Bonnes Gens à Berck (les
témoins sont des voisins).
Leur plus jeune frère, Isidore
Augustin Parmentier, né en 1843 (François Héroghier, 52ans, tailleur
d'habits et Jérôme Stindes, 26ans, cordier sont témoins) est cordier en
1869 puis ouvrier en 1871 à Berck quand il y épouse Olive Adolphine
Cornu, fille de François Cornu, ouvrier, et feue Marie Anne
Carpentier (Témoins : Jean Baptiste Parmentier, 42ans, cordier, frère
du contractant, Isidore Pentier, 30ans, charpentier, son beau-frère,
Jean Baptiste Carpentier, 61ans, ouvrier, et Charles Carpentier, 47ans,
tous deux oncles de la contractante.Trois enfants naturels
légitimés. Signature du père de la contractante, du témoin Parmentier
et des témoins Carpentier. Les contractants, les parents du contractant
et le témoin Pentier ne signent pas) avec descendance Parmentier à
Berck (cinq enfants nés entre 1864 et 1879) où Isidore est ouvrier
(1875) puis de nouveau cordier (1879). Le recensement de Berck pour
1891 dans le quartier de l'Asile donne Isidore Parmentier, 47ans,
cordier, Adolphine Cornu, 48ans, sa femme, et leurs enfants Parmentier
: Isidore Parmentier, 27ans, cordier, Jeanne , 21ans, Jules, 20ans,
cordier Alfred, 16ans et Jenny, 10ans. Cette dernière est
probablement plutôt la petite nièce d'Isidore Augustin, Marie Geneviève
Parmentier, née en 1881, fille naturelle de Philippe Isidore
Parmentier, alors cordier de 24ans et fils de Jean Baptiste Parmentier
de son premier mariage. Elle sera légitimée lors du mariage de Philippe
Isidore avec Geneviève Caron en 1882. Les époux Parmentier-Cornu
s’éteignent à Berck, Adolphine à 64ans, en 1907, à son domicile rue du
Temple (déclaré par son fils Alfred Parmentier, 32ans, employé de
chemin de fer à Amiens et Victor Baillet, 50ans, garde champêtre, un
ami) et Isidore, probablement en 1927, à 83ans.
Clémentine Daguebert et une autre descendance Merlin de marins à Equihen
Le
septième enfant du couple Dagbert-Sergeant est Marie Antoinette
Clémentine Daguebert, née en 1802 (Témoins à la naissance : Pierre
Sergeant, 21ans, peut-être le futur beau-frère qui épouse la sœur aînée
Catherine Dagbert en 1814 et Marie Jeanne Justin, 23ans). En 1827, à
24ans, elle épouse à Outreau le marin d’Equihen Jean Baptiste Hubert
Merlin, 23ans, fils de Jean François Hubert Merlin et Marie Margueritte
Florentine Dagbert, elle-même fille de Jean François Dagbert et Marie
Pauchet et déjà présenté plus haut dans la section 4-2-3 (Les témoins
sont Wandrille Delplanque, 31 ans, marinier à Outreau, cousin
germain de l'époux du côté maternel, Pierre Sergent, 44 ans, tisserand,
son ami, Augustin Perard, 36 ans, menuisier et Jean Baptiste Vasseur,
21 ans, domestique, tous deux amis de l'épouse. Signatures du père de
l'épouse et des trois premiers témoins. Les époux et le père de l'époux
ne signent pas. Note: comme indiqué dans la section 4-2-4, Wandrille
Delplanque est l’époux de Marie Geneviève Florentine Daguebert, la
fille de Jean Marie, le frère de Marie Marguerite Florentine, la mère
de l’époux) avec descendance Merlin à Outreau-Equihen (trois enfants
nés entre 1829 et 1834) où Hubert est marin. Le recensement de 1846 à
Outreau donne au hameau d’Equihen Jean Baptiste Merlin, 44ans, marin,
Catherine (en fait Clémentine) Dagbert, 45ans, son épouse et les trois
enfants Merlin, Jean Baptiste Hubert, 16 ans, Clémentine 14 ans et
Joachim 12 ans plus Jean Louis Dagbert, 80ans, le père de Clémentine.
C’est aussi à Outreau-Equihen qu’ils décèdent, Jean Baptiste Hubert en
1853, marin de 50ans (déclaré par son frère François Modeste Merlin,
46ans et son beau-frère, Augustin Sauvage, 67ans, tous deux marins à
Equihen. Note: comme indiqué dans la section 4-2-1, Augustin est le
fils de Gabriel Nicolas Sauvage et Marie Anne Florence Ledoux et comme
on l’a vu plus haut, il a épousé en 1813 Marie Louise
Augustine Philippine Daguebert, la sœur de Marie Antoinette Clémentine)
et Marie Antoinette Clémentine en 1886, à 83ans (déclaré par ses fils
Hubert Merlin, 56ans, garde maritime et Joachim Merlin, 52ans, marins,
tous deux à Equihen).
Le couple Merlin-Daguebert a trois enfants
qui tous se marient. L’aîné et homonyme du père, Jean Baptiste Hubert
Merlin, né en 1829 (les témoins sont Felix Herbez, 73ans, et Victor Du
Blaisel Caron, 39ans, propriétaires) est marin comme son père quand il
épouse à Outreau à 27ans, en 1856, Marie Louise Leprêtre, 31ans,
matelote, veuve de Henri Joseph Lemaire et fille de feu Pierre
Lepretre, marin et Elisabeth Austreberthe Leprêtre (Témoins: Jean
Baptiste Leprêtre, 29ans, beau-frère de l'époux, Augustin Sauvage,
69ans, oncle maternel de l'époux, Jean Baptiste Leprêtre, 32ans, frère
de l'épouse, tous trois marins, et François Dupont, 48ans, tonnelier,
oncle paternel de l'époux. Seuls l'époux et le deuxième témoin signent.
L'épouse, les mères des époux et les trois autres témoins ne signent
pas) sans descendance à Outreau-Equihen où Jean Baptiste aurait été
syndic des gens de mer puis garde maritime (1876, 1880, 1883, 1892). Le
recensement d’Outreau de 1872 donne à Equihen : Jean Baptiste Merlin,
43ans, marin, Marie Leprêtre, 47ans. matelote, son épouse et Achille
Leprêtre, 9ans, leur neveu né au Portel, probablement le fils d’Achille
Leprêtre, frère de Marie Louise, mort prématurément au Portel en 1865 à
32ans, cinq ans après son mariage avec Augustine Gournay. C’est aussi à
Equihen qu’ils décèdent, Marie Louise en 1892, à 66ans (déclaré par ses
neveux Joachin Merlin, 33ans, et Jules Ledoux, 33ans, tous deux
marins à Outreau) et Jean Baptiste en 1909, garde maritime
retraité de 80ans (déclaré par son neveu Auguste Leprêtre, 46ans et
Louis Marie Sergent, 43ans, un voisin, tous deux marins).
La
sœur de Jean Baptiste, Marie Antoinette Clémentine Merlin, née en 1831
(Témoins : encore Felix Herbez, 75ans, propriétaire et Jacque Antoine
Ruffin, 34ans, maréchal-ferrant) épouse en 1851 à Outreau le marin Jean
Baptiste Leprêtre, fils de Jacques Leprêtre, marin et Marie Marguerite
Judith Delplanque, et sans parenté rapprochée avec sa future belle-sœur
Marie Louise Leprêtre (Témoins : de nouveau Wandrille Delplanque,
54ans, oncle maternel de l'époux, Jacques Leprêtre, 33ans, frère de
l'époux, Jean Louis Dagbert, 86ans, aïeul maternel de l'épouse et
Modeste Merlin, 44ans, oncle paternel de l'épouse, tous quatre marins.
Seuls les témoins Dagbert et Delplanque signent. Les époux, les parents
des époux et les deux autres témoins ne signent pas) avec descendance
Leprêtre à Outreau-Equihen (huit enfants nés entre 1872 et 1872) où
Jean Baptiste est marin . Le recensement d'Outreau de 1872 donne à
Equihen Jean Baptiste Leprêtre, 45ans, marin, Clémentine Merlin, 40ans,
sa femme et leurs enfants Leprêtre : Jules, 16ans, Clémentine, 12ans,
Auguste, 9ans et Alphonse, 5ans+ Clémentine Daguebert, veuve Merlin,
70ans, aïeule maternelle. C’est aussi à Equihen qu’ils décèdent, Jean
Baptiste en 1876, marin de 48ans (déclaré par son beau-frère Jean
Baptiste Hubert Merlin, 47ans, garde maritime, et son frère Jacques
Leprêtre, 59ans, marin) et Clémentine en 1894, matelote de 63ans
(déclaré par son fils Jules Joachim Leprêtre, 38ans, et son gendre
Jules Alexandre Ledoux, 37ans, tous deux marins à Outreau).
Leur
frère cadet, Théodore Joachim Merlin, né en 1834 (Témoins à la
naissance : Auguste Pillon, 29ans, maréchal ferrant et Jacques Antoine
Collier, 40ans, cordonnier) est lui aussi marin en 1858 quand il épouse
à Outreau la matelote Marie Joséphine Bernardine Blanpain, fille de feu
Jean Baptiste Benoit Blanpain et Geneviève Félicité Droit (Témoins :
Jean Baptiste Hubert Merlin, 29ans, frère de l'époux, Jean Baptiste
Leprêtre, 31ans, beau-frère de l'époux, Auguste Blanpain, 46ans et
François Droit, 56ans, oncles maternels de l'épouse, tous quatre
marins, le premier au Portel et les trois autres à Equihen. Les époux
et le premier témoin signent. Les mères des époux et les trois derniers
témoins ne signent pas) avec descendance Merlin à Outreau-Equihen (sept
enfants nés entre 1858 et 1878) où Joachim est marin. Le recensement
d’Outreau de 1872 donne à Equihen : Joachim Merlin, 38ans, marin,
Joséphine Blanpain, 39ans, matelote, sa femme et leurs enfants Merlin :
Joachim, 14ans, marin, Alfred, 7ans, Joséphine, 4ans, Auguste, 2ans
et Émile, 2mois. Eux aussi décèdent à Outreau-Equihen à la fin du
siècle : Joséphine en 1892, matelote de 58ans (déclaré par ses fils
Joachim Merlin, 33ans, et Émile Merlin, 21ans, tous deux marins)
et Joachim en 1899, marin de 64ans (déclaré par ses fils Jules Joachim
Merlin, 40ans, et Augustin Henri Merlin, 29ans, tous deux marins).
Augustin Daguebert époux Janssen douanier et leur descendance à Calais
Pierre
François Augustin Daguebert est le dernier enfant du couple
Dagbert-Sergeant. Né en 1804 (les témoins sont Augustin Degardin, 21ans
et Marie Françoise Augustine Sergent, 18ans), il est d’abord journalier
(témoin au mariage de sa sœur Marie Elisabeth en 1826) puis préposé des
douanes comme son frère aîné Etienne Barnabé quand il épouse à Calais
en 1832 Jeanne Marguerite Janssen pêcheuse de 26ans domiciliée dans le
quartier du Courgain à Calais, fille de feu Jean Baptiste Dominique
Janssen, marin dans la flottille impériale originaire de Dunkerque et
mort en mer en 1808 et Marguerite Goré, également pêcheuse à Calais
(Les témoins sont Noel Goré, 57ans, marin, oncle de l'épouse du côté
maternel, Marc Antoine Baillet, 40ans, préposé des douanes, Denis
Delpierre, 24ans, marin et Joseph Marie Boucher, 47ans, tous trois amis
des époux et tous domiciliés à Calais. L'époux, son père et les témoins
signent. L'épouse et sa mère ne signent pas). Le couple
Daguebert-Janssen habite le quartier du Courgain où naissent quatre
enfants Daguebert entre 1832 et 1838 mais trois de ces quatre enfants
meurent en très bas-âge et on ignore la destinée du quatrième, prénommé
Auguste, né en 1836. Le recensement de Calais pour 1836 donne sur la
Grande Rue du Courgain : Augustin Dagbert, 32ans, douanier, Marguerite
Yancenne, 30ans, femme Dagbert, Augustin Dagbert, 1mois, Joséphine
Déhaie, 1 mois et Marguerite Goret, veuve Yancenne, 62ans. On
retrouve Pierre Dagbert, 36ans, marin de la patache des douanes
de Boulogne, témoin en 1840 au décès de Rosalie Florine Dagbert, 18ans,
fille de Jean François Daguebert, patron de la patache des douanes de
Boulogne, et Rosalie Branchard (voir section 4-2-4). Ils sont à
Groffliers en 1843 quand Augustin est préposé marin des douanes et où
son épouse, devenue Marguerite Hyanceine, donne naissance à un
cinquième enfant, Jean Baptiste Augustin dont la descendance est
décrite un peu plus loin. Le recensement de Groffliers de 1846 donne
Pierre Daguebert, 42ans, patachier? de douanes en pension chez Auguste
Beguin, cultivateur à Groffliers (avec Josse Petit,
sous-brigadier des douanes et Louis Petel, aussi patachier). Par la
suite, on perd leur trace pendant 25 ans jusqu’en 1867 à Sangatte où
Augustin est retraité des douanes où ils marient leur fils Augustin.
Augustin père est veuf à St Pierre en 1874 quand il s’éteint à 70ans à
l’hospice civil de Calais (un des témoins est Jean Louis Jansen, 77ans,
ancien marin, probablement le frère de Marguerite). On ignore où
Marguerite est décédée entre 1867 et 1874.
Leur fils Jean
Baptiste Augustin Daguebert est marbrier de 24ans à Calais en 1867
quand il y épouse Emma Catherine Brebant ou Breban, repasseuse de
22ans, fille de Pierre François Brebant, 56 ans, chauffeur et Rose
Caho, 59 ans, sans profession, à Calais (Les témoins sont Pierre
Stanislas Brebant, 46ans, journalier à St Pierre, oncle paternel de
l'épouse, Charles Tourneur, 62ans, cordonnier, bel oncle de l'épouse du
côté maternel à cause de son épouse Catherine Caho, Jules Blassine,
21ans, garçon boulanger et Alphonse Pallier, 24ans, tulliste, ami des
époux, tous les trois de Calais. Les époux, la mère de l’époux et les
parents de l'épouse ne signent pas. Les quatre témoins et le père de
l'époux signent). Le couple Dagbert-Brébant est d’abord établi à Calais
(Quartier du Courgain, rue Courtenveau : 1867-68, 3e rue du
Courgain : 1871-72) puis St Pierre (Route de Dunkerque : 1877, Rue
quatre, Quartier des Fleurs : 1878, rue de la Commune :1890, rue du
Vauxhall :1897) où Augustin est marbrier (1867-68) puis tulliste
(1871-1907) et où Emma est repasseuse (1867-78). On leur connait au
moins quatre enfants nés entre 1868 et 1878. Emma s’éteint à 75ans,
en 1920, sans profession, à son domicile de la rue Leonard de Vinci
(déclaré par son époux Jean Baptiste Augustin Daguebert, 77ans, sans
profession et Alexandre Balden, 22ans, journalier , un voisin). Par la
suite on retrouve Jean Baptiste dans le recensement de Livry-Gargan
(maintenant en Seine-St-Denis) de 1921 chez son fils Auguste, manœuvre
de 44ans dans cette commune. On présume qu’il est décédé peu de temps
après dans la région parisienne.
Les deux premiers enfants du couple
Daguebert-Brebant décèdent avant d’atteindre l’âge adulte : Auguste
Édouard, né en 1868 meurt à trois ans en 1871 et Emma Catherine, née en
1872 s’éteint, tulliste de 18ans, en 1890. Leur frère cadet, Auguste
Dagbert, né à St Pierre en 1877 est tulliste à Calais comme son père
quand il y épouse en 1902 Marie Jeanne Cocquelet, repasseuse de 21ans,
fille de Jules Eugène Cocquelet, 48ans, tulliste et Françoise Julie
Macquignon, ménagère (Témoins : Eugène Breban, 65ans, marin, oncle
maternel de l'époux; Jules Condé, 48ans, agent d'affaires, ami de
l'époux; Charles Vancutsem, 36 ans, tulliste, ami de l'épouse et Henri
Prudhomme, 25ans, tulliste, ami de l'épouse. Les époux, les pères des
époux et les témoins signent. Les mères des époux ne signent pas. Un
enfant né er reconnu en 1900 est légitimé). Le couple Dagbert-Cocquelet
reste à Calais (Blvd Gambetta en 1906 et 1911, Rue Watt en 1912) où
Auguste est tulliste et où naissent trois autres enfants entre 1906 et
1912. Il est mobilisé pendant la Grande Guerre, entre 1914 et 1919 puis
se retire seul dans la banlieue parisienne, à Livry-Gargan (maintenant
en Seine-St-Denis) où il est manœuvre de 44ans avec son père veuf de
78ans dans le recensement de 1921 de cette commune. Il est corroyeur de
51ans à Fontenay-sous-Bois (maintenant en Val-de-Marne) en 1928 lors du mariage de sa fille
Marguerite. Il décède dans les années 1950 à Gonesse (maintenant en Val-d'Oise), donc toujours dans la
région parisienne. Jeanne son épouse s’éteint à Calais dans les années 1960.
Leur
fils aîné, Auguste Dagbert, né à Calais en 1900 est, selon sa fiche de
recrutement militaire, employé de commerce dans cette ville en 1920
puis à Livry-Gargan, probablement chez son père, en 1923 et enfin à
Paris en 1928 et 1934. Il est mobilisé en 1939, capturé à
Dunkerque en juin 1940, prisonnier en Allemagne de 1940 à 1945 et
pensionné de l'armée à son retour en 1945. On ne pense
pas qu’il se soit marié. Il s’éteint à Paris dans les années 1950. Sa
sœur Marguerite Julienne
Dagbert, née à Calais en 1906, est plieuse en
tulle à Calais à la fin des années 1920 quand elle y épouse
l’électricien de Calais, Edouard Arthur Auguste Towlson. Suivent
Jules Eugène, né
en 1911 à Calais, dont on ignore la destinée, et Eugène René Jean, né
l’année suivante toujours à Calais, qui se marie au début des annéee
1930 avec
Marguerite Ternisien de Wissant et décède lui-aussi à Paris dans les
années 1960.
Le
dernier enfant connu du couple Daguebert-Brebant, Eugénie Dagbert, née
en 1878 à St Pierre est tullière de 18ans chez ses parents sur la rue
du Vauxhall à Calais quand elle donne naissance à un enfant
naturel prénommé Auguste Eugène. Un second enfant naturel prénommé
Eugenie Yvonne naît à la même adresse en 1899 alors que la mère est
tullière de 20ans mais meurt la même année. Finalement Eugénie est
raccommodeuse en tulle de 28ans à Calais quand elle y épouse en 1907
Alexandre Joseph Isidore Masson, manouvrier de 25ans fils de Joseph
Alexandre Isidore Masson, 44ans, manouvrier et Marie Justine Duchemin,
45ans, ménagère (Témoins: Jacob Fachinetti, 45ans, cocher, Auguste
Buret, 26ans, cocher, Jules Foquet, 44ans, tulliste et Edgar Venelle,
26ans, ourdisseur, tous quatre amis des époux et domiciliés à Calais.
L’époux, les pères des époux et les témoins signent. L’épouse et les
mères des époux ne signent pas. Auguste Eugène né dix ans plus tôt est
reconnu et légitimé). On ignore où se trouve le couple entre 1907 et
1914 mais il n’ont pas de nouveaux enfants à Calais pendant cette
période. La fiche de recrutement militaire d’Alexandre donne une
adresse sur la rue de Lille à Lens en 1911 puis sur la rue des Prairies
dans le quartier du même nom à Calais en mars 1912 et finalement sur la
rue des Bienvenus dans le même quartier en avril 1912. Néanmoins il
n’apparaît pas dans les recensements de 1911 pour ces rues.
Mobilisé en
1914, Alexandre tombe sous le feu de l’ennemi en décembre 1914 à
Carency
entre Arras et Lens. On ignore si Eugénie son épouse s’est remariée.
Selon une note sur son acte de naissance, elle serait décédée
à Hames-Boucres dans les annéees1960.
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