Les enfants de François Dacquebert et Madeleine Bouclet 

Comme on l’a vu dans une section précédente, les Dacbert de Wacquinghen et Offrethun sont reliés à ceux d’Audresselles  (et donc aux ancêtres d’Audinghen) par François Dacbert, fils de Pierre Dacbert et Antoinette Accary baptisé à Audresselles en 1712.  Maître maçon de 34ans à Offrethun, il épouse en 1747 à Wacquinghen Marie Madeleine Bouclet, 29ans, fille de Thomas Bouclet et Marie Madeleine de la Croix ou Delacroix ou Lacroix de cette paroisse (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités son Philippe Dacbert, maçon à Ambleteuse, probablement le frère aîné du contractant , Antoine Deseille, manouvrier à Wacquinghen, Antoinette Lotte et Marie Jeanne Durieux.. Signatures des contractants et de de Philippe Dacbert. Marque de Jean Deseille. Une signature A. Bouclet, peut-être Antoine Bouclet, oncle paternel de la contractante ou un frère. Autre signature Bouclet. A noter que les parents du contractant, Pierre Dacbert et Antoinette Accary, sont alors décédés de même que ceux de la contractante). Le couple Dacbert-Bouclet s’établit à Wacquinghen où François est maître maçon (1747-61) ou charpentier (1765) voire propriétaire (1753) et occasionnellement dans la paroisse voisine de Beuvrequen où il est journalier (1756). Tous les deux s’éteignent à Wacquinghen, Madeleine, en 1765, à 48ans, probablement à la suite de l’accouchement d’un dernier enfant qui a mal tourné, et François, en 1772, à 60ans (avec comme témoins, François Delbarre et Jean Delattre). On leur connaît huit enfants, pour la plupart baptisés à Wacquinghen entre 1747 et 1765.(Table16)

 Descendance Martel et Carbonnier de Marie Madeleine Dacbert

L’aînée Marie Madeleine Dacbert qui porte le prénom de la mère, est baptisée à Wacquinghen en 1747 (Parrain: Antoine Oudart, charron d'Offrethun et marraine : Marie Jeanne Delbarre). En 1787, à 40ans, elle épouse à Wacquinghen, Pierre François Marie Martel, 33 ans, manouvrier à Beuvrequen, fils de Pierre Martel et feue Marie Louise Loppe (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Pierre Martel, père de l'époux, Jean Férant, son oncle maternel, Pierre Dacbert, frère de l'épouse et Antoine Ousselin, fermier à Wacquinghen. Signatures des témoins. Les époux laissent leur marque). Le couple Martel-Dacbert reste à Wacquinghen où Pierre est manouvrier et où naissent deux filles en 1787 et 1790 malgré l’âge assez avancé de la mère, Marie Madeleine, qui s’éteint dès 1796 à 50ans (les témoins sont  Marc Lagaize, 32 ans, cultivateur et Jacques Simon, 44 ans, cabaretier). Pierre Martel, toujours manouvrier à Wacquinghen, s’y remarie en 1799 avec Marie Marguerite Guyot, 28ans, native de Wirwignes, fille de Jean Marie Guyot et Marie Anne Duquesnoy à Wacquinghen (Acte de mariage filiatif et veuvage de l'époux indiqué. Les témoins cités sont Marc Martel, frère de l'époux à Beuvrequen, Florentine Martel, sa sœur, Augustin Lorget, agent municipal, tous deux à Wacquinghen et François Huguet, jardinier à St-Martin, ami des époux. Signatures des deux derniers témoins. Les époux et les deux premiers témoins ne signent pas). Le couple Martel-Guyot reste à Wacquinghen où Pierre continue d’être manouvrier ou journalier et où naissent trois enfants : Pierre Firmin en 1800 qui ne survit que 6 mois, Marie Marguerite en 1801 et Pierre en 1803. C’est peu après la naissance de ce troisième enfant que Marguerite s’éteint à 30 ou plutôt 32 ans (Etienne Tourret, charron, et Pierre Dacbert, maître maçon, probablement le frère de Marie Madeleine, sont les témoins). Dans le premier recensement de Wacquinghen disponible, celui de 1820, on retrouve Pierre Martel, journalier de 54ans, avec son fils Pierre, 17ans, dans la même demeure que ses filles Madeleine et Catherine, cette dernière en ménage avec enfants, ainsi que Marguerite. Pierre Martel père s’éteint finalement en 1822, journalier de 66ans (avec pour témoins, François Nacry, 53ans, jardinier et Charles Potterie, 25ans, cultivateur).

L’aînée du couple Martel-Dacbert, Marie Madeleine Martel, née en 1787 à Wacquinghen mais baptisée à Beuvrequen (L’oncle Marc Martel est parrain et la tante Marie Thérèse Dacbert est marraine) est restée célibataire et semble habiter avec sa sœur cadette Catherine même après le mariage de celle-ci (c’est le cas dans le recensement de Wacquinghen de 1820). Elle s’éteint en 1846, à 61ans (en fait 59ans), domestique, en la demeure de Pierre Carbonnier, ménager à Wacquinghen, son beau-frère (avec Jean Marie Leleu, 56ans, aubergiste et François Blondel, 55ans, berger comme témoins). Sa sœur cadette, Marie Catherine Martel, baptisée à Wacquinghen en 1790 (Le parrain est  Louis Jacques Framery, propriétaire, probablement le mari de Marie Dacbert, fille de Louis et Françoise Rossignol, des Dagbert de Tardinghen, et la marraine, Marie Catherine Delattre, fermière à Wacquinghen). En 1819, à 28ans, elle épouse Louis Marie Joseph Carbonnier, journalier de 31ans à Marquise, fils de feu Louis Marie Alexandre Carbonnier et Marie Jeanne Claudine Tenart (Les témoins sont Pierre Dacbert, 59ans, oncle maternel de l'épouse, Jean Marie Leleu, 28ans, Charles Potterie, 22ans, tous trois de Wacquinghen et François Manier, 46ans, de Maninghen. Signatures des témoins. Les contractants, la mère du contractant et le père de la contractante ne signent pas. Un enfant prénommé Pierre Joseph, né quelques jours avant le mariage chez Pierre Martel avec Pierre Dacbert, 59ans, maçon, probablement l'oncle maternel de la mère, et Jean Marie Leleu, 28ans, cultivateur comme témoins, est légitimé). Le couple Carbonnier-Martel reste à Wacquinghen où Louis Marie Joseph est journalier (1823-33, 1849) ou ménager (1847,1851) et où naissent quatre autres enfants entre 1821 et 1833: Louis Marie Achille en 1821 (Témoins: François Nacry, 55ans, jardinier, et Charles Potterie, 24ans, cultivateur), Jean Pierre en 1825 (Témoins: Pierre Dacbert, 35ans, maçon et Charles Pottery, 26ans, cultivateur), Catherine Eugénie en 1830 (Témoins: Charles Pottery, 35ans, cultivateur et François Nacry, 58ans, jardinier) et Marie Geneviève Émilie en 1833 (Témoins: Constant Volant, 51ans, ménager et François Blondel, 51ans, berger). Ils décèdent tous les deux è Wacquinghen, elle en 1849, à 59ans (Témoins: Jean Marie Leleu, 59ans, aubergiste et Joseph Sergent, 40ans, maréchal) et lui en 1853, journalier de 66ans (Témoins: Constant Volant, 74ans, ménager et Pierre Dacbert, 62ans, cabaretier).

Des cinq enfants connus du couple Carbonnier-Martel, seul l’aîné, Pierre Joseph Carbonnier, né en 1819, se marie. En 1847, il est journalier de 28ans à Wacquinghen quand il y épouse Louise Marie Florentine Lorgnier, domestique de 27ans à Wacquinghen, fille de François Lorgnier et Florentine Masset, ménagers à Beuvrequen (Témoins: Pierre Carbonnier, 23ans, journalier, frère de l'époux, Félix Leleu, 23ans, aubergiste, son ami, Joseph Lagaize, 52ans, cultivateur, ami de l'épouse, tous trois de Wacquinghen, et Auguste Sannier, 26ans, boucher à Marquise, aussi son ami. Signatures des témoins. Les époux et leurs parents ne signent pas) avec descendance Carbonnier à Wacquinghen et Beuvrequen. Louis Marie Achille s’éteint à 20mois, en 1823 (Témoins: Constant Volant, 44ans, journalier, et François Manier, 51ans, instituteur à Maninghen). Les trois autres enfants restent célibataires et ensemble jusqu’à leur décès à Wacquinghen : Jean Pierre Carbonnier, jardinier, à 67ans, en 1892 (Témoins: Félix Leleu, 67ans, rentier et Auguste Debove, 52ans, jardinier), Catherine Eugénie Carbonnier, à 75ans, en 1905 (Témoins: Félix Leleu, 75ans, rentier, et Louis Levisse, 66ans, cantonnier chef en retraite) et Marie Geneviève Émilie Carbonnier, à 78ans, en 1910 (Témoins: Louis Defosse, 31ans, charron, son neveu, et Félix Leseux, 60ans, garde-champêtre).

Marie Thérèse à Boulogne et Philippe François Dacbert à Wacquinghen

Le deuxième enfant du couple Dacbert-Bouclet est aussi une fille, Marie Thérèse Dacbert, baptisée à Wacquinghen en 1751 (Parrain: Jean Lelièvre? dit La Fresnois?, jeune homme de Beuvrequen et marraine: Marie Thérèse Remy? d'Audresselles). On la retrouve en 1790 à l’église St-Nicolas de la basse-ville de Boulogne où elle réside quand elle épouse à 40ans, François Nicolas Quenet, couvreur de 46ans, veuf de Gabrielle Pollet, fils de feu Jean Quené, en son vivant couvreur ‘en thuile’ et feue Elisabeth Dieuset (Acte de mariage filiatif pour l'épouse et veuvage de l'époux mentionné. Les témoins cités sont Jean Marie Quenet, couvreur, cousin de l'époux, Firmin Chanonin, "barbouilleur" = peintre en bâtiment, ami de l'époux, Louis Marie Dacbert, tailleur de pierres, cousin germain de l'épouse, tous trois de la paroisse St Nicolas de Boulogne, et Pierre Dacbert, maçon, frère de l'épouse, de la paroisse de Wimille. Signature de l'époux comme François Nicolas Quenet et des témoins comme Jean Marie Quenez, Chanonin, P. Dacbert et Louis Marie Dacbert. L'épouse ne signe pas). La première épouse de Nicolas, Gabrielle Pollet, qu’il avait mariée à Boulogne St-Nicolas en 1768 et qui est morte en 1789, lui avait donné deux filles, Gabrielle et Marie Louise Adélaïde, qui se marient à Boulogne en 1807 et 1795 respectivement. Le mariage de 1790 ne donne pas de descendance. Le citoyen Nicolas Quenet, couvreur en thuile de 55ans, s’éteint à son domicile de la rue des Pipots à Boulogne en 1798 (avec comme témoins le citoyen  Simon Rivet, couvreur en thuile de 27ans, beau-fils du décédé à cause de la citoyenne Adelaïde Quenet son épouse et Jacques Guillain, cordonnier de 50ans, son voisin et ami). Marie Thérèse qu’on retrouve témoin à la naissance de son neveu Pierre François Moïse Dacbert à Wacquinghen en 1802 décède elle-aussi sur la rue des Pipots à Boulogne en 1809, à 60ans environ (avec pour témoins, Jean de Sainte Maneville, jardinier de 58ans, un voisin et Pierre Dagbert, 58ans, maçon à Wacquinghen, son frère).

Suit un premier garçon à qui on donne les prénoms du père et de son frère aîné, Philippe François Dacbert, baptisé à Wacquinghen en 1753 (Parrain: Philippe Forestier et marraine: Marie Anne Dacbert de la paroisse d'Ambleteuse, probablement sa cousine, la fille de Philippe). Malheureusement, il décède à Wacquinghen en 1773, à 21ans, célibataire (avec pour témoins: Philippe Dacbert, son germain de la paroisse d'Offrethun, probablement le fils de Philippe, et François Delbarre de Wacquinghen).

Marie Géneviève Dacbert et les Seguin de Wimille

Après Marie Jeanne Antoinette, baptisée à Beuvrequen en 1756 (Parrain: Jacques Noel d'Audresselles et marraine: Marie Jeanne Lachèvre de Wacquinghen) mais dont on ignore la destinée, le cinquième enfant du couple Dacbert-Bouclet est une autre fille, Marie Jeannevieve ou Geneviève  Dacbert, baptisée à Wacquinghen en 1758 (avec François Fontaine comme parrain et Marie Jeanne Wacelin ou Wasselin? comme marraine, tous deux de Wacquinghen). En 1788, à 30ans et résidente à Wimille, elle épouse à Wacquinghen le journalier de 31ans de Wimille Pierre Seguin, fils majeur de défunt Noel Seguin et d’encore vivante Marie Antoinette Duhamel (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont Louis Noel Seguin, frère de l'époux, Pierre Dodenthun ou Daudenthun, son parrain, Pierre Dacbert, le frère de l'épouse et Marc Goduin, clerc. Signatures des témoins. Les époux laissent leur marque). Le couple Seguin-Dacbert réside à Wimille, plus précisément au hameau de Gazemetz, entre le village et la côte où est maintenant Wimereux. Pierre y est journalier et au moins trois enfants y naissent: Pierre François en 1789 (Parrain: Pierre Dacbert, oncle maternel de Wacquinghen et marraine: Thérèse Marmin de Wimille qui se marient l’année suivante comme indiqué plus bas), Louis Noel en 1793 (Témoins: Louis Pinset, 58ans, cordonnier et de nouveau Pierre Dacbert, 32ans, maçon, tous deux de Wimille) et Antoinette Célestine en 1797 (Témoins à la naissance : Louis Marie Boulanger, 32ans, meunier, et Jean Louis Acary, 30ans, tonnelier). Marie Geneviève y décède en 1804, à 45ans (Témoins: encore Pierre Dacbert, maçon à Wacquinghen, son frère, et Noël Segain, tonnelier à Boulogne, son beau-frère). Pierre, qui a alors 47ans, se remarie la même année 1804 avec Marie Louise Ursule Patin, 31ans, à Boulogne, fille de feu Antoine Patin de Wimille et d’encore vivante Marie Louise Dumont (Les témoins sont Noel Seguin, 54ans, tonnelier à Boulogne, frère de l'époux, Antoine Seguin, 51ans, journalier à Wimille, aussi son frère, Antoine Patin, 33ans, journalier à Wimille, frère de l'épouse et Denis Royer, 61ans, journalier à Wimille, son ami mais aussi le beau-frère de l’époux à cause de sa femme Marie Jeanne Antoinette Seguin. Signatures de l'épouse et du premier et troisième témoin. L'époux, le deuxième et le dernier témoin ne signent pas). Le couple Seguin-Patin reste à Gazemetz où Pierre est toujours journalier et où naissent deux autres enfants Seguin: Ursule Elisabeth en 1806 (Témoins: François Duhamel, 42ans, cabaretier et Jean Marc Guerlain, 39ans, instituteur) et Pierre Joseph en 1808 (Témoins: Joseph Oyez, 39 ans, teinturier et François D'Haillecourt, 33ans, cabaretier). Pierre, alors manouvrier de 57ans, s’éteint à Gazemetz en 1812 (Témoins: Antoine Langlois, 58ans, manouvrier et François Duhamel, 22ans, cordonnier). Ursule, son épouse, décède également à Wimille mais beaucoup plus tard, en 1856 à 84ans (Témoins : François Malahude, 63ans, charpentier de moulin et Constant Lecaille, 53ans, menuisier).

Les trois enfants issus du premier mariage de Pierre Seguin avec Marie Geneviève Dacbert atteignent l’âge adulte et deux d’entre eux se marient. Pierre François Seguin, né en 1789, est garçon meunier à Wimille en 1814 quand il y épouse Marie Louise Bernardine Saint-Omer, 29ans, probablement à Wimille mais native de Hucqueliers, fille de feu Pierre Saint-Omer, décédé à Hucqueliers, et Marie Ducrocq, présente et consentante (Témoins: Louis François Pouilly, 27ans, journalier, beau-frère de la mariante, Louis Noel Seguin, 22ans, journalier, frère de l'époux, Louis Noel Seguin, 64ans, journalier, son oncle et Denis Royez, 71ans, journalier, son bel-oncle à cause de sa femme Marie Jeanne Antoinette Seguin. Signature de l'époux et des trois premiers témoins. L'épouse, sa mère et le quatrième témoin ne signent pas). Le couple Seguin-StOmer reste à Gazemetz où Pierre François est journalier (1815), garçon farinier (1817,1820) ou garçon meunier (1823). Il y décède en 1847, journalier de 57ans (Témoins : Pierre François Célestin Seguin, son fils de 29ans, domestique à Wimille et  Louis Noel Seguin, 53ans, son frère, journalier à Wimille). Marie Louise, son épouse, s’éteint quelques années plus tard, en 1852, à 68ans (Décès déclaré par ses fils, Célestin Seguin, 35ans, cocher à Boulogne et  Lucien Seguin, 29ans, domestique à Wimille).

On leur connaît cinq enfants, tous nés à Wimille entre 1815 et 1826. L’aînée, Marie Louise Antoinette Seguin, née en 1815 (Témoins: François D'Haillecourt, 38ans, cabaretier et  Jean Baptiste Duminil, 28ans, bourrelier) est journalière à Wimille en 1838 quand elle y épouse le tailleur d’habits de 24ans Florent Danger, fils de feu Pierre Danger et Marie Henriette Cuvillier à Wimille (Témoins: Alexandre Danger, 29ans, journalier à Ambleteuse, cousin germain du mariant du côté paternel, Jean Baptiste Moitrel, 28ans, tailleur d'habits à Boulogne, Pierre François Célestin Seguin, 21ans, journalier, frère de la mariante et Noel Louis Seguin, 46ans, journalier, son oncle, tous deux de Wimille. Signatures des mariant et des témoins sauf le premier. Les mères des mariants et le premier témoin ne signent pas) avec descendance Danger à Wimille, au hameau des Garennes, où ils décèdent tous les deux, elle en 1851, journalière de 36ans (Décès déclaré par ses frères Pierre François Célestin Seguin, 34ans, cocher  à Boulogne, et Lucien Barthélémy Seguin, 28ans, domestique à Wimille) et lui en 1857, à 44ans (Avec pour témoins ses beaux-frères, Célestin Seguin, 39ans, et  Lucien Seguin, 33ans, louagers à Boulogne). Suit Pierre Célestin devenu Pierre François Célestin Seguin, né en 1817 (Témoins: de nouveau François D'Haillecourt, 40ans, cabaretier et Pierre Patrice Bonaventure Butor Blamond,40ans, percepteur des contributions directes) et domestique à Wimille en 1847 lors du décès de son père puis journalier à Boulogne en 1848. En 1851, il est cocher de 33ans à Wimille quand il y épouse Marie Louise Lucie Lorge, fille de confiance de 44ans à Boulogne, native de Wacquinghen, fille d'Augustin Martin Lorge, rentier à Ferques, et feue Marie Marguerite Alexandrine Hiart (Témoins: Florent Danger, 38ans, tailleur d'habits à Wimille, beau-frère du mariant, Jean Baptiste Morel, 24ans, marchand de vin à Boulogne, Charles Lorge, 50ans, journalier à Wimille, frère de la mariante  et William Lorge, 27ans, journalier à Boulogne, son neveu. Signature du mariant, du père de la mariante et des témoins. La mariante et la mère du mariant ne signent pas) sans descendance connue à Boulogne où Célestin est cocher (1851) et  louager (1857) et où il décède en 1868, employé de 51ans, domicilié à la Caserne du Rivage, rue des Casernes (Décès déclaré par ses amis Louis Brimeux, 45ans, cordonnier et  Louis Lefebvre, 52ans, domestique).

Le troisième enfant du couple Seguin-StOmer est François Seguin, né à Wimille en 1820 (Les témoins sont les mêmes que pour Célestin en 1817) et préposé de la douane de 28ans à Audinghen en 1848 quand il épouse à Wimille Marie Émilie Dumont, 30ans, de Wimille, fille de feu Éloi Dumont et de feue Marie Rosalie Malahieude (Témoins: Célestin Seguin, 31ans, et Lucien Seguin, 25ans, journaliers à Boulogne, frères du mariant, Etienne Éloi Dumont, 27ans, préposé des douanes à Calais, frère de la mariante et Louis Noel, 42ans, journalier à Wimille, beau-frère de la mariante. Signatures du mariant et des trois premiers témoins. La mariante, la mère du mariant et le dernier témoin ne signent pas). On retrouve François en 1852  quand il témoigne au mariage de son frère Lucien. Il est alors préposé des douanes au poste de Wissant. Par la suite, il est retraité des douanes de 51ans à  Boulogne en 1872 sous le nom d’Eugène Seguin quand il témoigne au décès  de son frère Lucien. Suit Barthélémie ou Barthélémy Lucien Seguin, né à Wimille en 1823 (Témoins: Charles Crosio, garde-champêtre de 76ans et encore Pierre Patrice Bonaventure Butor Blamond, 46ans, percepteur des contributions directes). Comme son frère aîné Célestin, il est domestique à Wimille mais aussi  journalier à Boulogne. En 1852, domestique de 28ans à Wimille, il y épouse Félicité Augustine Marcq, bordeuse de 37ans à Boulogne, native de cette ville, fille des défunts Augustin Marcq et Marie Françoise Augustine Vis de Boulogne (Les témoins sont Auguste Antoine Marcq, 52 ans, commissaire de police à Marquise, frère de la mariante, Pierre Joseph Hiard, 44 ans, maréchal ferrant à Boulogne, Célestin Seguin, 35 ans, cocher, frère du mariant à Boulogne et François Seguin, 32 ans employé des douanes à Wissant, aussi frère du mariant. Signatures des mariants et des témoins) sans descendance connue à Boulogne où Lucien s’éteint en 1872, domestique de 49ans, sur la rue de la Lampe (Témoins: son frère Eugène Seguin, 51ans, retraité des douanes et son beau-frère Adolphe Compiègne, 43ans, tailleur, tous deux à Boulogne). Le cinquième et dernier enfant connu du couple Seguin-StOmer est Geneviève Eugénie, née à Wimille en 1826 (Témoins:  Prosper Loppe, 24ans, cultivateur et le sempiternel Pierre Patrice Bonaventure Butor Blamond, 49ans, percepteur des contributions directes).

Le deuxième enfant du couple Seguin-Dacbert et frère de Pierre François est Louis Noel Seguin, né à Wimille en 1793 (Témoins: Louis Pinset, 58ans, cordonnier et Pierre Dacbert, 32ans, maçon, tous deux de Wimille). En 1813, orphelin et journalier de 19ans, il épouse à Wimille Marie Alexandrine Dechamps, journalière de 24ans à Wimille, fille de Jean Jacques Dechamp, berger, et Marie  Elisabeth Lamarche (Témoins: Pierre François Seguin, 24ans, garçon meunier, frère de l'époux, Jean Jacques Duchamp, 29ans, cultivateur, frère de l'épouse, Marc Debienne, 26ans, garçon meunier, son beau-frère et François D'Haillecourt, 37ans, cabaretier. Signature de l'époux et du premier et dernier témoin. L'épouse, son père et le deuxième et troisième témoin ne signent pas).  Le couple Seguin-Dechamps s’installe à Wimille, d’abord aux Garennes (1814, 1815) puis au hameau de La Poterie (1818, 1820) et finalement au hameau de Gazemetz (1822-1831) à côté de la famille de son frère Pierre François. Il y est journalier (1814-1820), garçon meunier (1822-1828), garçon farinier (1831) puis de nouveau journalier (recensements de 1836 et 1841). Ils décèdent tous les deux au hameau de Gazemetz à Wimille, elle à 65ans, en 1854 (avec pour témoins, son mari Louis Noel Seguin, 61ans, journalier, et Antoine Morel, 59ans, journalier) et lui en 1851, à 67ans, journalier (avec pour témoins, ses fils Théodore Seguin, 32ans, jardinier, et Louis Seguin, 41ans, journalier, tous deux à Wimille).

On leur connait huit enfants, tous nés à Wimille entre 1814 et 1828. Comme bien des filles aînées, Alexandrine Éléonore Seguin, née en 1814 (Témoins: Pierre François Seguin, 25ans, garçon meunier, oncle paternel et François D'Haillecourt, 37ans, cabaretier) se marie tardivement, après la mort de ses parents, à Wimille en 1864, à presque 50ans, avec Pierre François Framery, 51ans, cultivateur à Wimille chez ses père et mère Jean François Framery et Marie Louise Rosier eux aussi cultivateurs (Témoins: Florent Delnieppe, 41ans, cultivateur propriétaire et Joseph Sauvage, 59ans, marchand de bois, amis des époux, Théodore Seguin, 37ans, jardinier, et Jules Seguin, 42ans, journalier, frères de l'épouse, tous de Wimille. Signatures des époux et des trois premiers témoins. Les parents de l'époux et le dernier témoin ne signent pas, Cm chez Me Victor Augustin Guéry de Boulogne). Les époux décèdent tous les deux à Wimille, lui en 1869, à 57ans, cultivateur (Témoins: Florent Delnieppe, 50ans, cultivateur, son beau-frère et Eugène Lavoine, 51ans, adjoint) et elle en 1883, chez elle au hameau de Gazemetz, à 69ans (Témoins: son frère, Louis Seguin, 63ans, et Charles Morel, 46ans, tous deux manouvriers à Wimille). Suit Antoinette Célestine Seguin, née en 1815 (Témoins: François D'Haillecourt, 38ans, cabaretier et Pierre Patrice Bonaventure Butor Blamond, 38ans, percepteur des contributions directes), longtemps lingère chez ses parents et qui elle aussi se marie assez tard, en 1850, à Wimille avec Charles Auguste Delattre, de près de 10 ans son cadet, domestique à Wimille, fils des défunts Pierre Marie Delattre et Félicité Ducamp (Témoins: Jean Baptiste Delattre, 29ans, Louis Marie Delattre, 27ans, journaliers et frères du mariant, Louis Seguin, 30ans, cordonnier et Jules Seguin, 29ans, journalier, frères de la mariante. Signature du père de la mariante. Les mariants, la mère de la mariante et les témoins ne signent pas) vraisemblablement sans descendance (Dans le recensement de 1861, on ne trouve qu’Auguste Delattre, ouvrier mineur, 31ans et  Célestine  Seguin, sa femme, 44ans, repasseuse sans enfants). Ils décèdent tous les deux à Wimille, lui en 1889, au hameau de Gazemetz, ménager de 64ans (avec pour témoins, ses neveux Alfred Delattre, 30ans, principal clerc d'avoué à Montreuil-sur-Mer et Théodore Seguin, 31ans, jardinier à Wimille) et elle en 1900, au hameau de La Croix, à 84ans (Témoins: Charles Morel, 63ans, ménager et Louis Auguste Vasseur, 26ans, cultivateur). Suit une troisième fille, Marie Louise Anseline ou Anceline Seguin, née en 1817 (Témoins: de nouveau François D'Haillecourt, 41ans, cabaretier et Pierre Patrice Bonaventure Butor Blamond,40ans, percepteur des contributions directes)  sans profession chez ses parents au Gazemetz jusqu’à son décès à 37ans, en 1855 (Témoins: Noel Seguin, 61ans, journalier, son père et Alexandre Rivenez, 30ans, maréchal-ferrant).

Le quatrième enfant du couple Seguin-Dechamp est un garçon, Louis Frédéric Seguin, né en 1820 (Les témoins sont encore François D'Haillecourt, 43ans, cabaretier et Pierre Patrice Bonaventure Butor Blamond,42ans, percepteur des contributions directes). En 1855, il est journalier chez son père quand il épouse à Wimille sa belle-sœur Françoise Augustine devenue Marie Delot, 31ans, couturière chez ses père et mère, François Marie Delot, jardinier, et  Marie Geneviève Lannoy, à Wimille (Témoins: Théodore Seguin, 29ans, jardinier et Jules Seguin, 33ans, journalier, frères du mariant, Jean Baptiste Leblond, 26ans, jardinier et Maxime Arnoult, 44ans, instituteur. Signatures de la mariante, des pères des mariants et des témoins sauf le second. Le mariant, la mère de la mariante et le témoin Jules Seguin ne signent pas) avec descendance Seguin au hameau de Wimereux à Wimille où Louis est journalier (1859) puis extracteur de pierres (1862, 1883). En 1889, quand il marie son fils, il est rentier de 68ans à Wimille. Ils décèdent tous les deux à Wimereux, devenue une municipalité en 1899, lui en 1903, à 83ans et elle, en 1905, à 80ans (Dans les deux cas, le décès a lieu dans la maison rue Carnot du gendre, Philippe Bataille, 46ans en 1903, agent de location à Wimereux qui est témoin avec Jules Seguin, 42ans en 1903, jardinier à Wimereux, le fils du couple). Suit François Jules Seguin, né en 1822 (Témoins: Antoine François Dazin, 50ans, instituteur et de nouveau Pierre Patrice Bonaventure Butor Blamond, 44ans, percepteur des contributions directes) et journalier domicilié chez ses parents au hameau de Gazemetz dans les recensements de 1841 et 1851. Il est aussi témoin sans signature des mariages de ses frères et sœurs : Célestine en 1850, Théodore en 1855 et 1857, Louis en 1855 et Alexandrine en 1864. Après la mort de son père, on le retrouve domestique chez Florent Delnieppe, cultivateur  au hameau de la Poterie à Wimille dans le recensement de 1861 puis  domestique chez les Fortin-Noyon, aussi cultivateurs  au hameau de la Poterie à Wimille dans les recensements de 1866 et 1872. Dans le recensement de 1876, il est cantonnier de 54ans domicilié chez son frère Théodore au hameau de Bon Secours. Par la suite on perd sa trace dans les recensements de Wimille mais on le retrouve à Boulogne en 1895 quand il décède à 73ans, toujours journalier et célibataire.

Après Louis François Marie, né en 1824 (Témoins: Charles Crosio, 76ans, garde-champêtre et encore une fois Pierre Patrice Bonaventure Butor Blamond,46ans, percepteur des contributions directes) mais décédé à 17ans, jardinier, en 1841 (Témoins: Prosper Loppe, 38ans, fermier propriétaire, et Maxime Arnoult, 30ans, instituteur), le septième enfant du couple Seguin-Dechamp est Charles Théodore Seguin, né en 1826 (Témoins: Prosper Loppe, 23ans, cultivateur, et encore une fois Pierre Patrice Bonaventure Butor Blamond,48ans, percepteur des contributions directes). En 1855, il est jardinier à Wimille quand il y épouse Catherine Eugénie Delot, couturière de 27ans chez ses père et mère, François Marie Delot, jardinier, et Marie Jeanne Lannoy à Wimille (Témoins: Louis Seguin, 34ans, et Jules Seguin, 32ans, journaliers, frères du mariant, Jean Marie Delot, 34ans, frère de la mariante, tous trois de Wimille et François Delot, 40ans, jardinier à St-Martin, aussi frère de la mariante. Signatures des mariants, des pères des mariants et des deux derniers témoins. La mère de la mariante et les deux premiers témoins Seguin ne signent pas). A noter que Louis Seguin, le frère aîné de Théodore, qui est témoin au mariage, épousera quelques mois plus tard Françoise Augustine Delot, la sœur de Catherine Eugénie (voir plus haut). Le mariage de 1855 tourne court puisque Catherine Eugénie décède dès 1856 suite à l’accouchement d’un enfant mort-né. Théodore se remarie en 1857 à Maninghen-Henne avec Honorine Joséphine Vigneron, couturière de 25ans à Maninghen,  fille de Pierre Marie Vigneron. 64ans, journalier, et Elizabeth Euphrosine Cordier, 62ans, ménagère (Témoins: Florent Vigneron, 22ans, tailleur d'habits à St-Etienne, frère de la mariante, Louis Volant, 31ans,  journalier à Maninghen, son beau-frère, Louis Seguin, 36ans, et Jules Seguin, 35ans, journaliers à Wimille et frères du mariant. Signatures des mariants, des parents de la mariante et des deux premiers témoins. Le père du mariant et les deux derniers témoins Seguin ne signent pas) avec descendance Seguin (deux garçons qui eux-aussi se marient) à Wimille d’abord au chef-lieu puis à partir de 1861-66, au hameau de Bon Secours où Théodore reste jardinier jusqu’à son décès en 1905, à 79ans (Témoins: ses fils Théodore Seguin, 47ans, et Alfred Seguin, 46ans, jardiniers). Son épouse Honorine y était morte dès 1873, à 42ans (Témoins: Louis Seguin, 52ans, extracteur de pierres, beau-frère, et Timothée Vigneron, 55ans, meunier, son frère).

Le dernier enfant du couple Seguin-Dechamps est le seul décédé en bas-âge. Il s’agit de Louise Julie, née en 1828 (Témoins: Prosper Loppe, 25ans, cultivateur, et le sempiternel Pierre Patrice Bonaventure Butor Blamond, 50ans, percepteur des contributions directes) et décédée en 1831 (Témoins: Prosper Loppe, 27ans, propriétaire cultivateur, et Auguste Arnoult, 27ans, instituteur).

Le troisième et dernier enfant du couple Seguin-Dacbert est Antoinette Célestine Seguin, née à Wimille en 1797 (Témoins: Louis Marie Boulanger, 32ans, meunier, et Jean Louis Acary, 30ans, tonnelier) qui entre au couvent des Dames de la Retraite Chrétienne de Boulogne où elle s’éteint en 1881. A noter que sa demi-sœur, Ursule Elisabeth Seguin, née à Wimille en 1806 du remariage de Pierre Seguin avec Marie Louise Ursule Patin s’éteint également comme sœur dans ce couvent mais en 1834. Le deuxième enfant de ce couple Seguin-Patin, Pierre Joseph, né à Wimille en 1808, y décède à six ans en 1815.

Pierre Dacbert et Thérèse Marmin et la suite des Dacbert de Wacquinghen

Le sixième enfant du couple Dacbert-Bouclet est Pierre Dacbert baptisé à Wacquinghen en 1761 (Le parrain est Pierre Dutertre de Wacquinghen et la marraine, Marie Antoinette Dacbert d'Ambleteuse, peut-être Marie Jeanne Antoinette, la cousine fille de Philippe à Ambleteuse). On le retrouve une première fois dans les registres de Wacquinghen de 1788 quand il est parrain au baptême de Marie Charlotte Carré fille de Pierre François Carré, propriétaire, et Marie Madeleine Durieux. La marraine est  Marie Louise Antoinette Dacbert, fort probablement la fille d'Antoine et Marie Louise Cotte des Dagbert de Tardinghen, eux aussi à Wacquinghen à cette époque. Ce sont des "jeunes gens de cette paroisse qui ont signé ayant déclaré savoir écrire de ce interpellé". L’année suivante, en 1789, il signe comme parrain avec sa future épouse Thérèse Marmin comme marraine, de Pierre François Seguin, fils de sa sœur Marie Geneviève et Pierre Seguin à Wimille. L’année qui suit, en 1790, il épouse à Wimille cette même  Marie Thérèse Marmin, 27ans, originaire de Rety,  fille de feu Antoine Marmin, de son vivant laboureur, et d'encore vivante Marie Jeanne Lavoine à Wimille (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Marie Jeanne Lavoine, mère de la contractante, Pierre Martel et Pierre Seguin, les beaux-frères du contractant, Antoine et François Marmin, les frères de la contractante, Maître Morvilliers, prêtre et Pierre Duchossoy. Signatures des contractants comme P. Dacbert et Tereze Marmin. Signatures des témoins comme Jean Pierre Duchossoy, F. Marmin, A. Marmin et Morvillier, prêtre. Les témoins Lavoine, Martel et Seguin ne signent pas). Le couple Dacbert-Marmin s’installe d’abord à Wimille où Pierre est maçon comme son père et où naissent deux premiers enfants en 1790 et 1791. En 1794, ils sont installés à Wacquinghen où Pierre est  maçon et charpentier puis maître maçon et charpentier (1798). C’est aussi à Wacquinghen que naissent cinq autres enfants entre 1794 et 1805. Avec la mort prématurée de son frère aîné Philippe François en 1773, Pierre devient comme le chef de la famille des Dacbert de Wacquinghen et on  retrouve sa signature sur la plupart des actes de l’état civil relatifs aux membres de la famille : mariage de ses sœurs Marie Madeleine en 1787, Marie Geneviève en 1788 et Marie Thérèse en 1790, décès des mêmes Marie Geneviève à Wimille en 1804 et  Marie Thérèse à Boulogne en 1809, naissance de Pierre François et Louis Noel Seguin, fils de Marie Geneviève en 1789 et 1793 à Wimille. On retrouve également sa signature comme témoin au décès de plusieurs concitoyens de Wacquinghen : Marie Marguerite Wiot, en 1803, François Joseph Quehen, 39 ans, cultivateur et aubergiste en 1812, Marie Marguerite Marcq, 83 ans, veuve de Jean Louis Quehen, jardinier, aussi en 1812, Marie Jeanne Delbarre, 76 ans, ménagère, en 1815. Pierre s’éteint maçon de 71ans en 1832 à Wacquinghen (Témoins: Charles Potterie, 36 ans, cultivateur, et François Blondel, 40 ans, berger). Thérèse Marmin, son épouse, décède aussi à Wacquinghen en 1845, à 81ans (Témoins: Constant Volant, 63ans, ménager et Joseph Sergent, 37ans, maréchal). Leur descendance est examinée à la section suivante.

Le dernier enfant du couple Dacbert-Bouclet est Félix baptisé en 1765 (Parrain: Philippe Dacbert, jeune homme d'Ambleteuse et marraine: Marie Anne Thérèse Dubut, jeune fille de Wacquinghen) mais qui ne survit que trois semaines et dont la naissance est probablement à l’origine du décès de sa mère Madeleine qui a presque 50ans et qui s’éteint  quatre semaines plus tard.

A ces sept enfants, il convient d’ajouter Marie Françoise Dacbert qui décède à Wacquinghen en 1767 à 18ans (donc née vers 1749) et y est inhumée en présence de son père François et de François Delbarre.

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