Le couple Dacbert-Feramus et sa descendance (Table 3)
Antoine Dacbert époux de Jeanne Feramus à Oye
L’année 1700 voit le mariage d’un autre Dacbert à Oye : Anthoine Dacqbert y épouse Jeanne Feramus, tous deux de la paroisse d’Oye (Acte
de mariage non filiatif. Pas de témoin cité. Marques des époux. Marques
de Jacques Dacbert et Jean Hoyer. Signatures de Marcq Dacbert et Jean
Pallant. Jacques Dacbert pourrait être celui qui épouse Marguerite
Beaurain en 1710 puis Marie Catherine Legrand en 1716, les deux
mariages à Oye comme présenté dans la section précédente. D’après sa
signature (Figure 1) Marcq Dacbert
est aussi celui qui témoigne au mariage de Pierre Ducloye et Jacqueline
Hubert, tous les deux d'Oye en 1689 à Oye. Ce pourrait aussi être le
Marcq Dacbert qui décède à Marck en 1705 à 65ans).
Anthoine pourrait être Anthoine Dagbert d'Oye, parrain qui laisse sa
marque, au baptême d'Antoine Lorgnier, fils de Jean Lornier et Marie
Gellé en 1691 à Oye. On n’a pas trouvé de référence Feramus
dans les registres d’Oye avant 1700. On recense trois enfants Dacbert
pour le couple Dacbert-Feramus : Jean François est baptisé en 1701 à
Oye (Parrain : Jean Quettelard et marraine : Jeanne Couvreur), François, baptisé en 1704 à Marck (Parrain : François Queva et marraine : Jacqueline Peltier) et Jacques, baptisé en 1708 aussi à Marck (Parrain : Jacque Dacbert qui ne signe pas et pourrait être le témoin au mariage de 1700 et marraine : Louise Lenet qui signe). Antoine est peut-être Antoine Dagbert, laboureur à Marck, dans le recensement de 1709 des chefs de famille du Pays Reconquis.
C’est aussi vraisemblablement Antoine Dacbert, témoin au décès de
Jacques Dacbert époux de Marie Catherine Legrand en 1722 à Marck (voir
la section précédente). Enfin ce serait lui qui s’éteint subitement en 1724 à Marck à l’âge de 52/ 53?ans environ (Les
témoins sont Jeanne Feramus, fort probablement son épouse et A. Pollart
qui signe. Ce témoin Pollart est Antoine Pollart, tonnelier et
cabaretier à Marck au début du 18e siècle. Sa signature sur l'acte de
décès d'Antoine Dacbert coïncide avec celle sur son acte de mariage
avec Anne Deleglise en 1714 à Marck. C'est le fils de Jean Pollart et
Antoinette Dacquebert de St-Inglevert (plus de détails dans notre texte
sur les Dacquebert de St-Inglevert). A noter que parmi les témoins du
mariage de 1714 à Marck, on retrouve Hubert Dacquebert (voir plus loin)
dont l'épouse est liée à Anne Deléglise, la mariée de 1714). Jeanne, sa veuve, est probablement la Jeanne Feramus, veuve de Pierre! Dacbert qui s’éteint à Marck en 1745 à 80ans.
Jean François Dacbert époux de Péronne Flour à Marck
Deux
des trois enfants du couple Dacbert-Feramus décèdent en bas-âge,
François à 7ans en 1711 et Jacques à 2ans1/2, aussi en 1711. Le fils
aîné Jean François Dacbert, alors âgé de 26ans et orphelin de père, épouse à Marck en 1728, Péronne Flour, elle-aussi de Marck, fille des défunts Simon Flour et Marie Lesage (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont de Marck. Pas de témoin cité.
Marques des époux. Marques de Simon Flour, Jean Henichart et peut-être
Adrien Bacre. Signatures de Pierre Devin, probablement le clerc de
Marck à l’époque et de Pierre Beaurain, probablement le valet de
l’église de Marck selon d’autres actes dans les registres de cette
paroisse à la même époque. Jean Henichart serait l'époux de Jeanne
Couvreur, probablement la marraine de l'époux depuis 1707 à Oye. Il se
remariera en 1734 à Marck avec Marie Anne Bonvarlet, la sœur de Pierre
Bonvarlet qui épouse Marie Jeanne Dacbert à Coulogne la même année 1734
(voir notre texte sur les Dagbert de Coulogne). Adrien Bacre est l'époux de Catherine Dacbert).
Selon geneanet vlecuyer, les Flour sont originaires de Guemps où
Péronne a été baptisée en 1696 (pas 1686). Elle a donc 31ans quand elle
se marie. Le couple Dacbert-Flour reste à Marck où naissent trois
enfants Dacbert entre 1728 et 1734. Un quatrième enfant naît en un lieu
encore indéterminé vers 1730. Jean François s’éteint prématurément, à
30ans environ, en 1734, à Marck (Le clerc Pierre Devin est témoin ainsi que d’autres personnes qui ne font pas partie de la famille). Péronne, sa veuve, s’éteint en 1771 aux Attaques, à 78ans (Témoins
: Guillaume Flour, neveu, de Guemps et Charles Barbotte, aussi son
neveu, de Marck. Selon geneanet mfontaine2, Guillaume Flour, fermier à
Guemps, est le fils du frère de Péronne, Guillaume Flour et Marie
Thérèse Coulon, sa deuxième épouse et Charles Barbotte est le second
époux de Marie Françoise Flour, fille du même Guillaume, le frère de
Péronne, et Marie Jeanne Annechrist, sa troisième épouse).
Le premier enfant du couple Dacbert-Flour, Jean François, baptisé à Marck en 1728 (Parrain: Nicolas Parissiaux et marraine: Marianne Wallet ) décède l’année suivante à 11mois. Suit Pierre, baptisé à Marck en 1732 (Parrain
: Charles Mille et marraine : Marie Madeleine Bonvarlet de Marck. Cette
dernière est probablement la fille de Pierre Bonvarlet et Jeanne
Hendricq, originaires de Licques. Sa sœur Marie Anne a épousé à Marck
en 1734 Jean Hénichart, témoin au mariage Dacbert-Flour de 1728 et son
frère Pierre Bonvarlet a épousé Marie Jeanne Dacbert des Dacbert de
Coulogne en 1734 à Coulogne. En 1734, elle épouse à Marck François
Verhouve, puis en 1738 à Marck, Pierre Defosse). On revient sur sa descendance plus bas. Suit Marie Péronne baptisée à Marck en 1734 (Parrain : Jean Dacbert qui ne signe pas, peut-être son oncle, et marraine : Marie Marguerite Lefebure de Marck)
et probablement la Marie Daguebert de 20ans, fille de Jean Daguebert et
Pétronille Flour, journaliers, décédée aux Attaques en 1757 (Témoins: Guillaume Flour, probablement son cousin et Pierre Flour).
Un quatrième enfant qui ne semble pas avoir été baptisé à Marck serait un second Jean François qui signe (en majuscules) Jean Dagbert né vers 1730 selon l’âge qui lui est attribué à son décès. En 1780 et donc à environ 50ans, il épouse à Marck Marie Jeanne Devin fille majeure de feu Pierre Devin et Marie Magdeleine Savreuse, de la paroisse de Marck (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont Pierre Dagbert, frère de
l'époux, de la paroisse de Marck, Guillaume Flour, son cousin de la
paroisse de Guemps, Jean Jacques Decarpentrie, neveu de l'épouse et
Jean Charles Queval ou Queva, cousin de l'épouse, tous deux de la
paroisse de Marck. Signature des époux et des témoins sauf Pierre
Dagbert qui laisse sa marque. Note : selon geneanet vlecuyer, Jean
Jacques Decarpentrie serait le fils de Jean et Marie Madeleine Adrienne
Devin, fille d'un premier mariage de Pierre Devin, le père de Marie
Jeanne, avec Adrienne Stival). Selon geneanet
vlecuyer, Marie Jeanne Devin a été baptisée à Marck en 1739. Son père
Pierre Devin n’est pas le clerc de Marck qui signe bien des actes de
cette paroisse dans la décennie 1730 : il est décédé à Marck en 1772,
laboureur et ancien marguillier. Les époux Dagbert-Devin s’éteignent sans descendance à Marck, Marie Jeanne en 1792 à 52ans (Témoins
: son mari qui appose sa signature caractéristique, Dagbert en
majuscules, et Jacques Decarpentry, probablement le neveu de la décédée
qui avait déjà témoigné au mariage de 1780) et Jean en 1815, journalier de 85ans chez le premier témoin au Bas-Marck (Témoins
: Jean Baptiste Hocqueghem, ménager de 42ans, et Louis Deseigne, 38ans,
charpentier, des amis. Note : Jean Baptiste Hocquenghem est devenu le
beau-frère du décédé en 1805 quand il a épousé Marie Françoise Rosalie
Secquepée, la veuve de son frère Pierre comme expliqué dans le
paragraphe qui suit).
Pierre Dacbert époux de Marie Françoise Rosalie Secquepée à Marck
Pierre Dacbert, né en 1732, est le seul enfant du couple Dacbert-Flour avec une descendance. C’est probablement le Pierre Dagbert, témoin au mariage de son frère Jean François en 1780 à Marck. En 1791, à presque 60ans, il épouse à Marck Marie Françoise Rosalie Secquepée, fille majeure de Pierre et Marie Anne Mallet, de la paroisse de Marck (Acte
de mariage filiatif, Pas de témoin cité. L’époux ne signe pas.
Signature de l'épouse comme mf.r. seequee. Signature caractéristique
(toute en majuscules) de Jean Dagbert, le frère de l'époux - Figure1 -. Signatures
de Joseph Le Cont ou Leconte et Jean François Deprez. Note: Joseph
Leconte est le mari de Marie Madeleine Sequepée, la sœur de l'épouse) Le
père de l’épouse, Pierre Secquepée, est originaire de Coulogne. Il a
épousé Anne Marie Mallet en 1757 à Coquelles. Le couple a plusieurs
enfants baptisés à Coulogne : Marie Antoinette en 1759, notre Marie
Anne Françoise en 1764 qui a donc environ 27ans à son mariage, Marie
Marguerite en 1766, Marie Geneviève en 1770, Marie Louise en 1771 et
Jean François en 1774. Le couple Dacbert-Secquepée reste à
Marck où Pierre est journalier propriétaire au Bas-Marck ou Les
Attaques (1794) et où, malgré l’âge avancé du père, naissent deux
enfants Dacquebert, Jean François en 1792 (Témoins : Jacques
Darcy, meunier, et Jean Jacques Parenty. laboureur. Parrain : Jean
François Dacquebert, son oncle, et marraine : Marie Madeleine Secquépé,
sa tante), dont nous décrivons la descendance plus bas, et Jacques Louis Nivose en 1794 (Témoins : Jacques Louis Leblanc, garçon laboureur et Jean Louis Fasquelle, instituteur , tous deux de Marck) qui ne survit que quelques jours.
Pierre Dagbert s’éteint à Marck en 1804, propriétaire de 72ans (Témoins: Pierre Bertout, horlger, et Louis Brillard, tonnelier, tous deux amis du défunt).
Marie Anne Françoise Rosalie, sa veuve qui a environ 41ans, se remarie
en 1805 à Marck avec Jean Baptiste Hocquinghen, aide de labour de 41ans
à Marck, fils des défunts Antoine Joseph Hocquenghem et Marie Joseph
Pochet ou Pauchet (Acte de mariage filiatif, Veuvage de l'épouse
mentionné. Témoins cités : Louis Joseph Hocqueghem, garçon boucher de
26ans à Ardres, frère de l'époux, Augustin Alexandre, ménager de 5(8?)
ans à Marck, Joseph Leconte, cultivateur de 56ans à Nielles-les-Ardres
et François Quertant, journalier de 51ans à Marck, tous deux
beaux-frères de l'épouse. Signatures des trois premiers témoins. Les
époux et le témoin Quertant ne signent pas. Note : l'épouse Leconte est
Marie Madeleine Secquepée et l'épouse Quertant, Marie Geneviève
Secquepée) sans descendance. Les recensements de Marck
(incluant Les Attaques) de 1820 et 1831 montrent les époux
Hocquinghen-Secquépée chez ou voisins de la famille de Pierre François
Dagbert, le fils de Rosalie de son premier mariage (voir plus bas). Marie Anne Françoise Rosalie Secquépé s’éteint à 69ans en 1832 à St-Pierre, chez Charles Pouilly au no6 rue Lafayette (Jean Marie Leconte, 47ans et François Cossard, 25ans, tous deux charrons à St-Pierre sont témoins).
En 1841 Jean Baptiste Hocquinghen, ménager de 69ans natif
d’Éperlecques, s’éteint aux Attaques dans la maison de son beau-fils
Pierre François Dagbert (Témoins : Joseph Lemattre, 37ans, maréchal-ferrant et Jean Louis Drolet, 58ans, charpentier, tous deux des Attaques).
François Dagbert, cultivateur aux Attaques et époux d’Henriette Goudal
Pierre François Dagbert (Dacquebert
à la naissance), l’aîné et seul survivant du couple Dacbert-Secquepée
est ménager de 20ans aux Attaques en 1813 quand il épouse à Brêmes
(entre Marck et Ardres) Marie Catherine Henriette Aldegonde Goudal, 23ans, fille de Jean Baptiste Goudal, cultivateur à Brêmes et Marie Catherine Noel (Acte
de mariage filiatif. L'époux est de Marck-Les Attaques et l'épouse de
Brêmes. Témoins cités : Jean Baptiste Hocquinghen, ménager de 40ans aux
Attaques, beau-père de l'époux, Pierre Louis Rault, instituteur de
40ans à Brêmes, son ami, François Marie Omer Desombre, propriétaire de
55ans à Brêmes et Louis Marie Ducloy, propriétaire cultivateur de 21ans
à Brêmes, tous deux amis des époux. Signatures des époux, du père de
l'épouse et des témoins excepté le premier . La mère de l'époux ne
signe pas) avec descendance Dagbert à Marck-Les Attaques (deux filles nées en 1814 et 1816) où Pierre François est cultivateur.
Le recensement de 1820 à Marck donne: François Dagbert, 28ans,
cultivateur, Henriette Goudal, 30ans, son épouse et leurs enfants
Dagbert : Angelly, 5ans et Felicy, 3ans + Baptiste Hocquinghen, 50ans,
cultivateur et Rosalie Secquepée, 54ans, sa femme + Charlotte Paquet,
servante de 18ans. Celui de 1836 aux Attaques donne Pierre François
Dagbert, 43ans, cultivateur, Henriette Goudal femme Dagbert, 47ans,
cultivatrice, son épouse, Angelie Dagbert, 21ans, cultivatrice,
Prudence Goudal, 43ans, rentière, tante de la précédente, Félicie
Dagbert, 20ans, cultivatrice et Jean Baptiste Hocquinghen, 64ans,
cultivateur. C’est aussi aux Attaques qu’ils décèdent tous les deux, Pierre François en 1852, cultivateur de 59ans (Témoins
: Louis François Salmon. 35 ans, jardinier aux Attaques, beau-fils du
défunt et Pierre Sy, 61 ans, cultivateur aux Attaques, son ami) et Henriette en 1880, à 91ans (déclaré
par ses petits-fils Charles Dagbert, 39ans, cultivateur à
Landrethun-lès-Ardres et Félix Salmon, 31ans, journalier à Guînes).
Angélique Dagbert épouse de Louis Salmon, cultivateur aux Attaques
L’aînée des deux filles du couple Dagbert-Goudal, Marie Catherine Angélique Dagbert, baptisée aux Attaques en 1814 (Témoins : François Bertout, 41ans, instituteur, et Pierre Bertout, 50ans, horloger, probablement des frères), se marie aux Attaques en 1845, à 31ans, avec Louis François Barthélémy Salmon, journalier aux Attaques de 28ans, fils de Barthélémy Salmon, tisserand et Marie Jeanne Bourbiaux, des Attaques (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont des Attaques. Reconnaissance et
légitimation de Marie Louise Angélique, née en 1838 aux Attaques.
Témoins cités: Jean François Ponchel, 41 ans, maréchal ferrant, Jean
Louis Valentin Drolet, 31 ans, charpentier, tous deux des Attaques et
amis de l'époux; Jean François Henry Hivart, 28 ans, carrelier à
Tournehem, beau-frère de l'épouse à cause de Catherine Henriette
Félicie Dagbert; Louis Ringot, 42 ans, manouvrier aux Attaques, ami de
l'épouse. Signatures des époux, de leurs pères et des trois premiers
témoins. Le témoin Ringot ne signe pas) avec descendance Salmon
aux Attaques (outre Marie Louise Angélique, deux garçons Salmon en 1846
et 1849) où Louis est cultivateur. Le recensement des Attaques
de 1856 donne Louis Salmon, cultivateur de 39ans, Angélique Dagbert, sa
femme, 41ans, Eugénie Salmon, leur fille, 18ans, Félix Salmon, leur
fils, 7ans et Henriette Goudal, mère de l'épouse, rentière, 68ans.
Celui de 1861 donne Henriette Goudal, rentière, 73ans, Louis Salmon,
cultivateur de 44ans, Angélique Dagbert, sa femme, 46ans, Eugénie
Salmon, leur fille, 23ans, et Félix Salmon, leur fils, 12ans. C’est aussi aux Attaques qu’ils décèdent, Angélique à 47ans en 1861 (Témoins : Pierre Louis Vampouille, 53 ans, et Louis Leriche, 50 ans, journaliers aux Attaques, des voisins) et Louis en 1863, cultivateur de 46ans (Témoins : Louis Leriche, 52 ans et Pierre Noel Lemattre, 56 ans, cabaretier).
Angélique Salmon épouse de Daniel Lavoine, cultivateur aux Attaques
La
fille aînée du couple Salmon-Dagbert, Marie Louise Angélique Salmon,
née hors mariage aux Attaques en 1838 (Témoins : Pierre Joseph
Lemattre, 34 ans, maréchal ferrant et Jean Louis Drolet, 55 ans,
charpentier, tous deux des Attaques) est en 1864 cultivatrice de 25ans
et orpheline de père et mère mais assistée de son aïeule maternelle,
Marie Catherine Henriette Aldegonde Goudal, quand elle épouse aux
Attaques Jean Louis Daniel Lavoine, cultivateur de 38ans aux Attaques,
fils de Jean Louis François Lavoine, cultivateur aux Attaques, et Marie
Geneviève Rosalie Bouclet (Acte de mariage filiatif. Les époux sont des
Attaques. Cm chez Me Allegre. Témoins : Pierre Michel Lavoine, 36ans,
cultivateur à Hocquinghen et Eugène Edouard Daniel Lavoine, 33ans,
cultivateur aux Attaques, frères de l'époux, Joseph Lheureux,
cultivateur de 61ans à Coulogne, cousin de l'épouse et Sy Compiegne,
cultivateur de 49ans aux Attaques, non parent de l'épouse. Signatures
des époux, des parents de l'époux, de l'aïeule de l'épouse et des
témoins Lavoine et Compiegne. Le témoin Lheureux ne signe pas). Le
couple Lavoine-Salmon reste aux Attaques où Jean Louis Daniel (parfois
Jean François Daniel) est cultivateur et où naissent trois enfants
Lavoine entre 1865 et 1868. Le recensement des Attaques de 1866 donne
Henriette Goudal, 77ans, rentière, Daniel Jean Lavoine, 41ans,
cultivateur, Eugénie Salmon, 28ans, sa femme, Félix Salmon, 17ans,
frère de la précédente , Eugène, 1an, et Félix Lavoine, 3mois, leurs
fils. Marie Louise Angélique, parfois Eugénie, s’éteint prématurément
aux Attaques en 1872 à 33ans (Déclaré par Alexis Ringot, 31ans,
manouvrier aux Attaques et Charles Dagbert, cultivateur de 31ans à
Landrethun-lès-Ardres, germains de la décédée. Note : comme indiqué
plus bas, Alexis Ringot, né en 1841 aux Attaques, y épouse en 1871
Félicie Héloïse Hivart, fille de Jean François Henri Hivart et Félicie
Dagbert, la sœur d'Angélique, la mère de la décédée. Charles Dagbert
est donc le beau-frère d'Alexis Ringot et tous deux sont des cousins
germains de Marie Louise Angélique Salmon). Le recensement des Attaques
de 1872 donne : Daniel Lavoine, 47ans, cultivateur et chef de ménage,
Charles , 7ans, Félix, 6ans et Eugène Lavoine, 3ans, ses fils, et
Henriette Goudalle, 83ans, rentière. Jean François Daniel Lavoine, sans
profession, veuf d'Eugénie Salmon, décède à 63ans en 1888 dans la
maison d'Isidore Merlard, 58ans, journalier aux Attaques (Témoins: le
sieur Merlard et Joseph Lemattre, 43ans maréchal-ferrant aux Attaques).
Les
trois enfants du couple Lavoine-Salmon se marient. L’aîné Louis Charles
Felix Lavoine, naît aux Attaques en 1865 (Témoins à la naissance : Jean
Louis François Lavoine, rentier de 66ans, probablement l'aïeul
paternel, et Pierre Noel Lemattre, cabaretier de 58ans aux Attaques).
Après s’être engagé pour cinq ans dans l’armée en 1885, Charles réside
en Bourgogne, en Champagne, à Paris, à Lille, aux Attaques, à Calais et
finalement à Audruicq entre 1890 et 1900. En 1900, il est
garçon-brasseur à Audruicq quoiqu’officiellement aux Attaques quand il
y épouse à 35ans Élise Louise Stéphanie Agnès Gombert journalière de
42ans à Audruicq où elle est née, fille des défunts François Joseph
Honoré Gombert et Joséphine Élise Cordier (Acte de mariage filiatif.
L'époux est des Attaques et l'épouse d’Audruicq. Reconnaissance et
légitimation d’Eugénie Sidonie Louise Gombert, née à Audruicq en 1887.
Témoins cités: Eugène Lavoine, manouvrier, frère de l'époux, Raymond
Bouclet, boulanger, son cousin germain, tous deux aux Attaques et âgés
de 32ans, Victor Debruyne, domestique de 25ans, cousin de l'épouse et
Albert Debruyne, garçon de récoltes de 22ans, son neveu, tous deux
d'Audruicq. Signatures des époux et des témoins). En 1910, il est
cocher de 45ans à Audruicq quand il témoigne au décès de son frère
Eugène aux Attaques. Il s’éteint en 1915 à son domicile rue des Soupirs
à Audruicq, jardinier de 50ans (déclaré par son gendre Léonce
Alexandre, menuisier de 22ans à Audruicq, et Alfred Dubuis, garde
appariteur de 64ans à Audruicq). Son épouse était alors marchande de
journaux à Audruicq.
Le frère cadet de Charles, Félix Daniel
Lavoine, né aux Attaques en 1866 (Témoins à la naissance : Noel
Lemattre, 59ans, cabaretier et Felix Lemattre, 30ans, maréchal-ferrant)
est probablement le domestique de 20ans chez Auguste Scy, jardinier,
dans le recensement des Attaques de 1886. En 1890, il est domestique de
ferme de 24ans aux Attaques, orphelin de père et mère, avec pour
subrogé tuteur Charles Dagbert, cultivateur de 49ans à
Landrethun-lès-Ardres, (qui est cousin de sa mère Eugénie Salmon dans
la mesure où Félicie Dagbert, la mère de Charles, est la sœur
d'Angélique Dagbert, la mère d'Eugénie) quand il épouse à Hames-Boucres
Céline Clara Augustine Tirmarche domestique de 21ans à Hames-Boucres,
fille de Raphael Felix Tirmarche, 43ans, journalier et Louise Rosalie
Fauquet, 45ans, journalière à Hames-Boucres (Acte de mariage filiatif.
L'époux est des Attaques et l'épouse de Hames-Boucres. Témoins cités :
Auguste Sy, 35ans, jardinier aux Attaques, Amédée Lefebvre, cabaretier
de 55ans à Hames-Boucres, amis de l'époux, Louis Colbrant, instituteur
de 32ans et Alfred Warnault, cordonnier de 30ans à Hames-Boucres, amis
de l'épouse. Signatures des époux comme Felix Lavoine et Céline
Tirmarche, du père de l'épouse, du tuteur de l'époux et des témoins. La
mère de l'épouse ne signe pas) avec descendance Lavoine à Hames-Boucres
où Félix est journalier (1893).
Le troisième et dernier enfant
du couple Lavoine-Salmon, Eugène Charles Auguste Lavoine, né aux
Attaques en 1868 (Témoins à la naissance : Felix Lemattre, 33ans et
Joseph Lemattre, 23ans, maréchaux-ferrants aux Attaques) est
probablement lui-aussi domestique de 18ans chez Auguste Scy, jardinier,
dans le recensement des Attaques de 1886. Selon les TDs en ligne (il
n’y a pas de registres en ligne des mariages aux Attaques entre 1894 et
1910), Eugène se marie en 1894 aux Attaques avec Marie Flore Anna
Thomas, elle-aussi des Attaques, fille de Narcisse Louis François
Thomas et Marie Louise Léocadie Ringot avec descendance Lavoine aux
Attaques (cinq enfants nés entre 1895 et 1910) où Eugène est
journalier. Le recensement des Attaques de 1906 donne au Banc aux
chiens : Eugène Lavoine, né en 1868, bardeur, Anna Thomas, née en 1875,
sa femme, et leurs enfants Lavoine, Eugène, né en 1895, Alice, née en
1897, Georges ou Narcisse, né en 1902 et André, né en 1905. Eugène
s’éteint aux Attaques en 1910, journalier de 41ans (déclaré par son
frère Charles Lavoine, cocher de 45ans à Audruicq, et son cousin Michel
Bouclet, cultivateur de 58ans aux Attaques).
Félix Salmon époux Desmazeux puis Brunet, journalier aux Attaques puis à Guînes
Après
Louis Elie né aux Attaques en 1846 (Témoins à la naissance : Jean
Baptiste L'heureux, cultivateur de 47ans et Jean Pierre Delhelle,
meunier de 43ans) mais décédé au même lieu en 1855 à 9ans (déclaré par
Louis François Delannoy, journalier de 60ans à Guînes et Jean Baptiste
Ferdinand Hennequin, journalier de 49ans aux Attaques), le troisième et
dernier enfant du couple Salmon-Dagbert est Louis Felix Salmon, né aux
Attaques en 1849 (Témoins à la naissance : Jean François Ponchel,
45ans, maréchal-ferrant et Jean Baptiste L'heureux, 50ans, épicier en
détail). En 1868, il est manouvrier de 19ans aux Attaques et orphelin
de père et mère quand il épouse à Guînes Victorine Adèle Irma
Desmazeux, journalière de 16ans à Guînes, fille de François Demazeux,
39ans et Victorine Goyot, 36ans, journaliers à Guînes (Acte de mariage
filiatif. Consentement notarié chez Me Telliez à Ardres de Marie
Catherine Henriette Aldegonde Goudal, rentière de 79ans aux Attaques,
aïeule maternelle de l'époux et seule survivante parmi ses parents et
grands-parents. Témoins cités : Antoine Desmazeux, manouvrier de 34ans
et Clément Demazeux, manouvrier de 41ans, tous deux oncles de l'épouse
à Guînes, Daniel Lavoine, cultivateur de 43ans, beau-frère de l'époux
et Louis Duquesne, manouvrier de 23ans, son ami, tous deux des
Attaques. Signatures de l'époux et des témoins Lavoine et Duquesne.
L'épouse, ses parents et les témoins Desmazeux ne signent pas) avec
descendance Salmon à Guînes (quatre enfants nés entre1868 et 1874 mais
tous meurent en bas-âge à Guînes) où Felix est manouvrier/journalier.
Le recensement de Guînes pour 1872 donne au lieu-dit La Commune: Felix
Salmon, 23ans, journalier, Victorine Demazeux, 20ans, sa femme, et
leurs enfants Salmon : Félicie, 3ans et Victorine, 40jours. C’est aussi
à Guînes que Victorine s’éteint prématurément en 1874 à 22ans (déclaré
par Louis Herbez, cafetier de 41ans à Guînes, un voisin, et Louis
Desmazeux, 40ans, cabaretier à Guînes, son cousin).
En 1875
Felix qui a alors 26ans se remarie à Andres avec Flavie Louise Eugénie
Brunet journalière de 23ans à Andres où elle est née, fille de Fidèle
Brunet, manouvrier de 59ans à Andres, et feue Adélaïde Parisseaux (Acte
de mariage filiatif. Veuvage de l'époux indiqué. Consentement pas acte
notarié à Calais de Marie Catherine Henriette Aldegonde Goudal,
rentière de 92ans aux Attaques, aïeule maternelle de l'époux. Témoins
cités : Louis Gavois, cordonnier de 31ans à Balinghem, Pierre Folzan,
linier de 55ans à Andres, tous deux amis de l'époux, Clément
Brunet, manouvrier de 32ans à Balinghem, frère de l'épouse et
Louis Legay, cordonnier de 39ans à Brêmes, son beau-frère. Signature de
l'époux et du témoin Folzan. L'épouse, son père et les témoins Gavois,
Brunet et Legay ne signent pas) avec nouvelle descendance Salmon à
Balinghem (1876) puis aux Attaques (1878) et finalement Guînes (sept
enfants nés entre 1880 et 1893) où Felix est manouvrier/journalier. Le
recensement de Guînes pour 1891 donne au lieu-dit La Commune : Felix
Salmon, 42ans, ouvrier de ferme, Louise Brunet, 39ans, sa femme, et
leurs enfants Salmon : Felix, 15ans, ouvrier de ferme, Paul, 14ans,
Rosa, 11ans, Jules, 10ans, Clément, 7ans et Auguste, 3ans. C’est
aussi à Guînes que Louise s’éteint en 1901 à 49ans (déclaré par les
journaliers Augustin Cadet, 43ans et Isidore Lecoustre 29ans, des
voisins). Félix est encore journalier en 1905 à Guînes puis il se
retire à Calais (avant 1919) où il s’éteint à 85ans, en 1934 à son
domicile du no32 quai de l’Yser.
Les enfants du couple Salmon-Brunet à Guînes, aux Attaques et le bassin houiller du PdC
Seulement
deux des neuf enfants du couple Salmon Brunet meurent en bas-âge :
Louis Felix en 1887 et Félicie en 1891. L’aîné, Louis Felix Salmon, né
à Balinghem en 1876, est ouvrier de 23ans à Guînes en 1900 quand il
épouse à Acquin (maintenant Acquin-Westbécourt près de Lumbres) Marie
Clémence Adèle Duval, 26ans, sans profession à Acquin, fille de feu
Victor Duval et Augustine Marie Lamirand, ménagère de 49ans à Acquin
(Acte de mariage filiatif. Reconnaissance et légitimation de deux
enfants : Louis Alfred Augustin Gaston Duval, né à Acquin en 1892 et
Louis Salmon, né à Guînes en 1899. Témoins cités : Paul Salmon.,
manouvrier de 21ans à Guînes, frère de l'époux, Louis Delangaigne,
marchand tailleur de 33ans, Mahieu Hubert, marchand de charbon de 43ans
et Zéphir Grenu, instituteur de 53ans, tous trois d'Acquin. Signature
de l'épouse, du père de l'époux et des trois derniers témoins. L'époux,
sa mère, la mère de l'épouse et le premier témoin ne signent pas) avec
descendance Salmon aux Attaques (1901) où Louis est manouvrier, puis en
1904 à Barlin dans le bassin houiller du Pas-de-Calais, et finalement
en 1906 à Liévin à l’ouest de Lens où il est houilleur (=mineur de
charbon). Par la suite, le couple Salmon-Duval s’établit à
Loos-en-Gohelle au nord de Lens où Louis reste mineur et où naissent
trois autres enfants entre 1908 et 1912. Le recensement de
Loos-en-Gohelle pour 1911. donne dans la Cité no11 des Mines de Béthune
: Louis Salmon (né en 1876 à Balinghem), chef, mineur, Adèle Duval (née
en 1873 à Bouvelinghem), sa femme et leurs enfants Salmon : Clément (né
en 1898 à Guînes), Louis (né en 1899 à Guînes), Madeleine (née en 1901
à Calais, plutôt Les Attaques), Marguerite (née en 1904 à Barlin),
Catherine (née en 1906 à Liévin), Clément (né en 1908 à Loos) et
Félicie (née en 1911 à Loos). On ignore le sort de la famille
Salmon-Duval durant les années de la Grande Guerre. Il se peut qu’ils
se soient réfugiés à Bouvelinghem, le lieu de naissance d’Adèle puisque
c’est là qu’elle décède à 45ans en 1918. Louis, alors manouvrier de
43ans à Bouvelinghem, se remarie l’année suivante à Acquin avec Omerine
Marie Joséphine Merlin, journalière de 52ans à Acquin, veuve en
premières noces de Remy Alphonse Désiré Darcy et en secondes noces
d'Albert Théophile Bonnier, fille des feux Isidore Napoléon Merlin et
Joséphine Prédhomme (Acte de mariage filiatif. Veuvage des époux
indiqué. Témoins cités : Jean Baptiste Dehacq, manouvrier à
Bouvelinghem et Léon Cucheval, manouvrier à Acquin. Signatures de
l'épouse et des témoins. L'époux ne signe pas). Le couple Salmon-Merlin
reste à Bouvelinghem (Le recensement de Bouvelinghem pour 1921 donne :
Louis Salmon, né en 1876 à Balinghem, chef, sans profession, Omerine
Salmon, née en 1867 à Acquin, son épouse, et les enfants Salmon du
premier mariage de Louise, Clément, né en 1908, Félicie, née en 1911,
Rosa, née en1912, tous nés à Loos-en-Gohelle plus Gustave, né en 1915,
à Andres, un cousin). mais ils n’y sont plus en 1926.
On
retrouve le frère cadet de Louis Felix, Paul Clodomir Salmon, né en
1878 aux Attaques, en 1901 dans cette commune quand il y épouse Marie
Rosalie Bayard, 19ans, fille de Henri Joseph Bayard et Marie Rosalie
Leriche des Attaques. Le couple Salmon-Bayard reste d’abord aux
Attaques où Paul est journalier et où naissent cinq enfants Salmon
entre 1902 et 1907. En 1907, à l’instar de son frère aîné Louis, Paul
est engagé comme houilleur par la Compagnie des Mines de Liévin où la
famille s’installe et où naît un sixième enfant prénommé Marcel en
1911. Le recensement de Liévin pour 1911 donne sur la rue Gounod de la
cité Rolincourt : Paul Salmon (1878, Les Attaques), chef, mineur, Marie
(1882, Les Attaques), son épouse et leurs enfants Salmon tous nés aux
Attaques : Marie (1902), Paul (1903), Eugène (1904) et Marius (1906).
En 1913, ils reviennent aux Attaques où Paul est de nouveau manouvrier
et où naît un septième enfant prénommé Jules Alfred en 1914. En 1916,
ils sont à Coulogne où Paul est manouvrier et où naît une dernier
enfant prénommée Rosa Juliette. Après la Grande Guerre, Paul reprend du
service en 1922 comme houilleur pour la Compagnie des Mines de Béthune
à Loos-en-Gohelle et Grenay jusqu’en 1928. En 1922, il marie à Grenay
leur fils aîné, Paul Marius Clément Salmon, houilleur de 19ans à Loos
avec Angèle Martin, ménagère de 18ans à Grenay. En 1926, c’est au tour
de deux autres fils du couple Salmon-Bayard de se marier à Grenay :
Marius Charles Salmon, houilleur de 19ans épouse Marie Louise Dolhent,
épierreuse de 17ans à Grenay, et Eugène Ovide Salmon, mineur de 22ans,
épouse Élise Eugénie Émilie Allard, 18ans et sans profession chez sa
mère à Grenay. Le recensement de Grenay pour 1926 donne dans la cité du
Maroc : Paul Salmon (1878, Attaques), chef, mineur pour la Cie de
Béthune, Marie (1882, Attaques), sa femme, Marius (1906, Attaques),
fils, mineur, Cie de Béthune, Marcel (1911, Liévin), Jules (1914, Les
Attaques) et Rosa (1916, Coulogne)..En 1936, c’est au tour des plus
jeunes enfants du couple de se marier : Marcel Salmon, mineur de 24ans,
avec Thérèse Marie Laplace, ménagère de 22ans, tous deux à Grenay, puis
Jules Alfred Salmon, alors soldat de 22ans à Compiègne avec Élisa
Louise Joséphine Cousin, 19ans de Loos et enfin Rosa Juliette Salmon,
19ans, avec Christian Loesch, mineur de 23ans, tous deux à Grenay. Dans
les trois cas, leur père Paul, est pensionné des Mines de Béthune. A
noter que six des huit enfants du couple Salmon-Bayard se marient. Les
deux autres sont l’aînée Marie Juliette qui décède à Coulogne en 1819,
à 17ans et Gustave Henri né en 1907 aux Attaques et décédé à 7mois la
même année à Liévin. Paul s’éteint à Grenay en 1945 et son épouse Marie
à Lens en 1963 d’après une note sur son acte de naissance.
La
sœur cadette de Louis et Paul, Louise Marie Salmon, née à Guînes en
1880, est ouvrière en tulle en 1902 à Guînes quand elle y épouse
Gustave Louis Dewet, journalier de 29ans à Guînes, fils de Louis Jules
Ernest Dewet et Sophie Victoire Molmy et veuf de Marie Céline Pierru
épousée en 1898 et décédée en 1901 avec trois enfants. Elle s’éteint
prématurément à Guînes en 1905 après avoir donné naissance à une fille
prénommée Louis Marie Joséphine qui épouse en 1924 à Ardres Albert
Edmond Marquant, ouvrier d’industrie de 23ans à Bois-en-Ardres. Son
père est présent et consentant au mariage.
Le quatrième enfant
du couple Salmon-Brunet serait Jules Louis Salmon, né à Guînes en 1881.
Son livret militaire (matricule 2185 classe de 1901 St-Omer) indique
qu’il était ouvrier agricole à Guînes en 1901 et chez le cultivateur
Coolen, route de St-Omer à Marck en 1915. Après sa mobilisation de 1915
à 1919, il se serait retiré au hameau de Pont-de-Briques à Boulogne. Il
semble être resté célibataire comme l’a été son frère cadet, Clément
Louis Salmon, né à Guînes en 1884 et dont on suit les pérégrinations en
consultant pour lui-aussi son livret militaire (matricule 1273 classe
de 1904 St-Omer). Dès 1904, il est mineur à Sains-en-Gohelle, puis à
Liévin en 1907, à Grenay en 1908, à Loos-en-Gohelle en 1910 et de
nouveau à Grenay en 1913. Mobilisé en 1914, il est fait prisonnier en
1916 et interné à Mannheim. Rapatrié en 1918, il réintègre les Mines de
Béthune en 1919. Il est à Bully-les-Mines en 1927. C’est probablement
le Clément Salmon, houilleur à Bully-les-Mines qui témoigne au mariage
à Grenay en 1926 de son neveu Eugène Ovide, le fils de son frère Paul.
Il s’éteint à Béthune en 1933, journalier de 49ans à Grenay.
Après
Louis Félix, né et décédé à Guînes en 1887, le prochain enfant du
couple Salmon-Brunet est Auguste Salmon, né à Guînes en 1888. Là
encore, son livret militaire (matricule 1424 classe 1908 Béthune)
permet de suivre son cheminement, encore plus mouvementé que celui de
son frère Clément. En 1908, il est lui-aussi mineur à Loos-en-Gohelle.
Après son service militaire, il s’embarque pour le Canada à la fin de
1911 ou au début de 1912. En aout 1912, on le retrouve à Glace Bay,
dans l’île du Cap-Breton de la province de Nouvelle Écosse,
probablement mineur dans une des mines de charbon de cette région sur
le bord de l’océan Atlantique. En mars 1913, il est le père d’une fille
prénommée Rosa à New Waterford dans la même région. La mère est
identifiée comme Maria Guyot. Un deuxième enfant prénommé Louis naît en
septembre 1915 mais à l’autre bout du Canada, plus précisément à Taber
dans la province de l’Alberta au pied des Rocheuses. Malheureusement
pour Auguste, la guerre vient d’être déclarée en France et Auguste est
mobilisé depuis aout 1914. Il est donc déclaré insoumis puisqu’il n’a
pas rejoint son corps mais il finit par se présenter volontairement au
bureau de recrutement de la Seine à Paris en juillet 1915 ce qui lui
vaut un non-lieu. Affecté au 418e régiment d'infanterie il décède des
suites de ses blessures de guerre en avril 1917 à St-Gilles dans la
Marne. Il est enterré au cimetière militaire de Bligny près de
St-Gilles avec l’inscription Mort pour la France. Les deux enfants du
couple Salmon-Guyot, revenus en France avec leur mère, s’y marient,
Rosa Salmon en 1933 à Paris-19 où elle réside chez sa mère avec
Augustin Pierre Joseph Catillon , raffineur de 25ans à Paris-19
originaire de Grenay et Louis Salmon en 1945, employé du chemin de fer
de 30ans aussi à Paris-19, avec Henriette Jeanne Le Baron, infirmière
de 24ans à Paris 19. Maria Guyot, sa mère, était alors décédée.
Mais
qui est Maria Guyot, la mère des deux enfants d’Auguste Salmon? Nous
pensons qu’il s’agit de Maria Louise Guyot décédée à Paris-19 en 1945,
peu avant le mariage de Louis qui était effectivement orphelin de père
et mère quand il s’est marié. Cette Maria Louise Guyot, née à
Loos-en-Gohelle en 1884, s’est mariée à 17ans, en 1902, à Grenay avec
le houilleur Émile Desmaretz avec quatre enfants Desmaretz à Grenay
entre 1903 et 1910. Maria, toujours épouse Desmaretz, serait partie au
Canada avec Auguste vers 1911-12. A son retour en France, Émile
Desmaretz, son époux, obtient le divorce à Béthune en 1921 et se
remarie en 1922 à Calais avec Élisa Gossin avant de trépasser à Grenay
la même année. Maria Louise Guyot se remarie en 1922 à Bully-les-Mines
avec Albert Antoine Reynaud, houilleur de 37ans originaire de Corse ou
d’Italie. Compte-tenu de la similitude des signatures, ce deuxième
époux de Maria Louise est probablement le maçon Umberto Reynaud qui
témoigne au mariage de Rosa Salmon en 1933 à Paris et le terrassier
Huberto Reynaud qui témoigne au mariage de Louis Salmon, en 1945 à
Paris. Pour compléter cette collection de coïncidences, l’autre témoin
au mariage de Rosa Salmon en 1933 est Jules Desmaret, employé au chemin
de fer et probablement le fils du couple Desmaretz-Salmon né en 1907 et
donc le demi-frère de l’épouse.
Après Félicie Louise, née et
décédée à Guînes en 1891, le dernier enfant du couple Salmon-Brunet
serait Louise Victoria Salmon, née à Guînes en 1893. En 1923, elle est
journalière de 30ans avec son père à Calais quand elle épouse Ernest
François Duchène, courtier de commerce de 38ans à Calais, fils de feu
Théodore Duchène, de son vivant tulliste puis représentant de commerce,
et Victoire Eugénie Péron, sans profession à Calais, divorcé de
Mathilde Emilia Leblanc en 1922, avec deux enfants Duchène. Ils
décèdent tous les deux à Ardres, lui en 1947 et elle en 1963.
Félicie Dagbert sœur d’Angélique, mère de Charles puis épouse d’Henri Hivart
La
cadette des enfants du couple Dagbert-Goudal et sœur d’Angélique,
Catherine Henriette Félicie Dagbert, baptisée aux Attaques en 1816
(Témoins : Jean Baptiste Hocqueghem, 43ans, journalier et François
Bertout, 42ans, instituteur à Marck) donne naissance en 1841 chez son
père Pierre François Dagbert, cultivateur de 49ans aux Attaques, à un
enfant naturel prénommé Charles Louis Juste (Témoins : Pierre
Joseph Lemattre, 37ans, maréchal ferrant et Jean Louis Drolet, 58 ans,
charpentier, tous deux des Attaques) dont nous reparlons plus bas.
L’année suivante, elle épouse aux Attaques Jean François Henri Hivart,
marchand épicier de 25ans à Tournehem, veuf de Joséphine Tristram
décédée à Tournehem l’année précédente, fils de François Hivart,
marchand boucher, et Marie Thérèse Joseph Bourbiaux, domiciliés à
Bonningues-les-Ardres (Acte de mariage filiatif. Veuvage de l'époux
mentionné. L'époux est de Tournehem et l'épouse est des Attaques.
Témoins cités: Louis Marie Hivart, 27 ans, berger à Guémy, frère de
l'époux , Jean Louis Boin, 40 ans, carrelier à Tournehem, ami de
l'époux, Charles Caron, 35 ans, voiturier et Jean Baptiste Henri
Sencier, 25 ans, télégraphiste à Tournehem, amis de l'épouse.
Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins Hivart, Boin
et Sencier. Le père de l'époux et le témoin Caron ne signent pas) avec
descendance Hivart à Tournehem (deux enfants en 1843 et 1844) où Henri
est carrier puis ménager, puis à Moulle (deux autres enfants en 1849 et
1852) où il est marchand d’œufs. Le recensement de Moulle pour 1851
donne : Henri Hivart, 33ans, marchand d'œufs, Félicie Delbende(?),
35ans, sa femme de même profession, Joséphine Hivart, 14ans et Henri
Hivart, 13ans, enfants en premières noces du père, Élie Hivart, 8ans,
Gustave Hivart, 7ans et Héloïse Hivart, 2ans, les enfants du couple
plus Augustin Dedrutte, 19ans, domestique. Par la suite, le couple
Hivart-Dagbert déménage à Éperlecques où Henri, alors coquetier
(personne qui achète des œufs dans les campagnes pour les revendre dans
les marchés) marie en 1857 sa fille aînée Joséphine de son premier
mariage avec le cabaretier Louis Joseph Vercroute de cette commune. Le
recensement d'Éperlecques pour 1861 donne au hameau du Gandspette :
Henri Hivart, 45ans, cultivateur, Félicie Dagbert, 45ans, sa femme et
leurs enfants Hivart : Élie ,18ans, Gustave, 16ans, Héloïse, 12ans et
Eugène 9ans. En 1867, à l’occasion du mariage de leur fils aîné Élie
qui y demeure, on apprend qu’ils sont établis à Boulogne où Henri est
marchand de légumes de 50ans. On les retrouve en 1871 ménagers à Rue
dans le département de la Somme quand leur fille Héloïse se marie aux
Attaques. Ils y sont toujours en 1872 quand leur fils Gustave se marie
à Boulogne. Henri s’éteint sans profession à 67ans, en 1884 à Marquise
(Témoins : Charles Vigneron, 31ans, menuisier et Émile Caulier, 29ans,
perruquier, des amis) et Félicie décède en 1888 à Guînes à 71ans
(Témoins : Clément Plouvin, 61ans, cordonnier et Constant Pierru,
29ans, menuisier).
Charles Dagbert époux Démaret, cultivateur et maire de Landrethun-lès-Ardres
Le
premier enfant de Félicie, né hors mariage en 1841 aux Attaques,
Charles Louis Felix Juste Dagbert semble avoir passé toute son
existence à Landrethun-lès-Ardres, jusqu`à en être maire de 1900 à
1903. En 1868, il y est cultivateur de 27ans quand il épouse à Licques
Marie Clarisse Irma Démaret, 18ans, sans profession à Ecottes
(maintenant intégré à Licques), fille de Louis Joseph Henri Demaret,
48ans, garde particulier et Marie Louise Rosalie Antoine, 44ans,
domiciliés à Ecottes (Acte de mariage filiatif. L'époux est de
Landrethun-lès-Ardres et l'épouse d'Ecottes. Témoins cités : Norbert
Antoine, cultivateur de 31ans à Ecottes, oncle de l'épouse, Valentin
Fovet, 53ans, garde-champêtre, Victor Mathon, 28ans, maçon et Louis
Alexandre Normand, 41ans, instituteur, tous trois voisins des époux à
Licques. Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins. La
mère de l'épouse ne signe pas. Marie Catherine Félicie Dagbert, la mère
de l’époux, ménagère de 51ans à Boulogne consent au mariage de son fils
par acte notarié). Le couple Dagbert-Démaret reste à
Landrethun-lès-Ardres où Charles est cultivateur avec un seul enfant,
Clarisse Marie Henriette née en 1869 (Témoins : Libéral Lemaire, 73
ans, ménager, et Alfred Bomble, 29 ans, journalier, tous deux de
Landrethun). Le recensement de Landrethun pour 1872 donne dans le
Village : Charles Dagbert, 31ans, cultivateur, Clarisse Démaret, 22ans,
sa femme, Henriette Dagbert, 2ans, leur fille et Philomène Cuvelier,
28ans, domestique. Mis à part le personnel domestique qui change, tous
les recensements subséquents de Landrethun donnent les mêmes individus.
Par exemple, celui de 1886 donne Charles Dagbert, 45ans, cultivateur,
Clarisse Desmaret, 36ans, sa femme, et Henriette Dagbert, 16ans,
leur fille. C’est aussi à Landrethun qu’ils s’éteignent, Charles
en 1906, rentier de 65ans (déclaré par Ernest Delhaye, 26ans,
domestique de ferme, et Jules Tiran, 43ans, cultivateur, des voisins)
et Clarisse dans les années 1930 à plus de 80ans.
Henriette Dagbert épouse d’Henri Liné cultivateur à Landrethun-lès-Ardres
Clarisse
Marie Henriette Dagbert, la fille unique du couple Dagbert-Démaret,
épouse à 23ans, en 1893, à Landrethun, Henri Alexandre Noel Liné,
cultivateur de 25ans à Louches, fils de Henri Louis Liné, cultivateur à
Louches, et Julie Joséphine Tartare (Acte de mariage filiatif. L'époux
est de Louches et l'épouse de Landrethun-lès-Ardres. Témoins cités :
Anselme Parmentier, 32 ans, médecin à Licques, cousin germain par
alliance de l'époux, Joseph Duquesnoy. 63 ans, rentier à Louches, oncle
de l'époux, Alfred François, 49 ans, instituteur à Allouagne, cousin
issu de germain de l'épouse et Henri Watbled, 36 ans, cultivateur à
Louches, cousin de l'épouse. Signatures des époux, du père de l'époux,
des parents de l'épouse et des témoins. La mère de l'époux donne son
consentement par acte notarié à Ardres. Cm Me Ranson à Ardres du
03-06-1893). Le couple Liné-Dagbert s’installe à Landrethun (dans leur
propre demeure selon le recensement de 1896 puis dans celle des parents
d’Henriette dans les recensements subséquents) où Henri est cultivateur
et où naissent cinq enfants Liné entre 1894 et 1903. Le recensement de
Landrethun-lès-Ardres de 1906 donne Charles Dagbert, né en 1841 aux
Attaques, chef, Clarisse Desmaret, née en 1849 à Licques, sa femme,
Paul Liné, né en 1896 à Landrethun, leur petit-fils, Henri Liné, né en
1868 à Louches, cultivateur, patron, Henriette Dagbert, née à
Landrethun en 1869, sa femme, Marie Thérèse Liné, née en 1894,
Irène, née en 1898 et Simone Liné, née en 1903, tous à Landrethun,
leurs enfants, et Ernest Delhaye, né en 1879 à Landrethun, domestique.
Celui de 1921 donne Clarisse Démaret, née en 1850 à Licques, chef (et
veuve de Charles Dagbert depuis 1906), Henri Liné, né en 1867 à
Louches, cultivateur, patron, Henriette Dagbert, née à Landrethun en
1869, sa femme, Marie Thérèse Liné, née en 1894, Paul Liné, né en 1896,
cultivateur, Irène Liné, née en 1898 et Simone Liné, née en 1903, tous
à Landrethun, leurs enfants. Henri s’éteint à Landrethun dans les
années 1930 et Henriette, presque centenaire, dans les années 1960. A
notre avis c’est la dernière descendante de cet arbre des Dagbert de
Marck à avoir porté le patronyme familial. Des cinq enfants connus du
couple Liné-Dagbert, Lucien Henri décède à 3mois en 1895 et Irène, née
en 1898 semble être restée célibataire (elle est avec sa mère dans le
recensement de Landrethun de 1946). Les trois autres se marient à
Landrethun : Marie Thérèse, née en 1894, avec Georges Gustave François
Joseph Adriansen de Bourbourg en 1923, Simone, née en 1903, avec
Maurice Édouard Joseph Bayard , cultivateur originaire de Licques, en
1932 et Paul, né en 1896, avec Hélène Blanche Marie Bayard, la sœur de
Maurice Edouard Joseph, en 1933. Ce même Paul Liné suit les traces de
son aïeul maternel Charles Dagbert en se faisant élire maire de
Landrethun de 1953 à 1959.
Les enfants Hivart de Henri et Félicie Dagbert à Boulogne
Les
autres enfants de Félicie Dagbert sont issus de son mariage de 1842
avec Jean François Henri Hivart (voir plus haut). L’aîné Joseph Élie
Hivart, baptisé à Tournehem en 1843 (Témoins : Jean Saison, 41ans,
tulliste et Florentin Saison, 35ans, bucheron, tous deux voisins à
Tournehem) est journalier de 24ans à Boulogne en 1867 quand il épouse à
Aumont dans le département de la Somme Marie Éliza Mélina Guilbert,
ménagère de 25ans à Aumont, fille de Pierre Jean Baptiste Guilbert,
manouvrier de 60ans à Aumont, et Adélaïde Eliza Sellier, ménagère de
49ans (Acte de mariage filiatif. L'époux est de Boulogne et l'épouse
d'Aumont. Témoins cités : Jean Baptiste Legrand, menuisier de 76ans, et
Jean Baptiste Seguin, instituteur de 64ans, amis de l'époux à Aumont,
Louis Constant Godard, tailleur de 59ans, oncle paternel par alliance
de l'épouse et Constant Hippolyte Godard, berger de 35ans, son cousin
germain. Signatures des époux, des parents de l'épouse et des témoins)
avec descendance à Boulogne (quatre enfants Hivart entre 1868 et 1881)
où Elie est journalier. Mélina ou Amélina décède à 49ans, en 1892, à
Boulogne. Par la suite, on retrouve Elie en 1907, infirmier de 63ans à
Boulogne, quand il marie sa fille Amelia à Calais puis en 1909, sans
profession à Boulogne, quand il assiste au mariage à Roncq dans le
département du Nord de son fils Gustave, facteur des postes de 37ans à
Tourcoing. On ignore où et quand il est mort.
Comme indiqué dans
le paragraphe précédent, deux des quatre enfants du couple
Hivart-Guilbert se marient. L’aînée, Marie Héloïse Émilie, née à
Boulogne en 1868 (Témoins : Charles Dagbert, cultivateur de 27ans à
Landrethun-lès-Ardres et probablement le cousin du côté maternel du
père et Constant Lecaille, tonnelier de 31ans à Wimille) décède à
7mois, en 1869, chez son grand-père maternel à Aumont . Suit Élie
Hivart, né à Boulogne en 1870 (Témoins : Pierre Victor Montador, marin
de 36ans et Gabriel Wacogne, marin de 26ans, tous deux à Boulogne) qui
semble être resté célibataire à Boulogne (il est employé de 37ans et
employé de commerce de 39ans, toujours à Boulogne, quand il témoigne au
mariage de sa sœur et de son frère cadets) et dont on ignore le lieu et
la date du décès. Suit Gustave Hivart, né à Boulogne en 1872 (Témoins :
François Butel, maçon de 23ans et Noel Douchet, manœuvre de 37ans, tous
deux de Boulogne) et facteur des postes de 37ans à Tourcoing (Nord) en
1909 quand il épouse à Roncq dans le même département Marie Stéphanie
Duflou, ménagère de 36ans à Roncq, originaire de Geluwe en Belgique,
fille des défunts Gustave Duflou et Eugénie Françoise Mahieu (Acte de
mariage filiatif. Témoins cités : Elie Hivart, 39ans, employé de
commerce à Boulogne, frère de l'époux, Camille Bollet, 38ans, garçon
brasseur à Tourcoing, ‘frère et non parent de l'époux`, Jules Duflou,
42ans et Théophile Duflou, 33ans, tous deux garçons brasseurs à
Tourcoing et frères de l'épouse. Signatures des époux, du père de
l'époux et des témoins) avec descendance Hivart à Tourcoing. Le
quatrième et dernier enfant du couple Hivart-Guilbert, Amélia Hivart,
née à Boulogne en 1881 (Témoin à la naissance : Gustave Hivart,
journalier de 37ans, probablement l'oncle paternel et Joseph Thuillier,
39ans, tous deux de Boulogne) est blanchisseuse de 25ans à Calais en
1907 quand elle y épouse Georges Charles Gemehl conducteur aux
wagons-lits à Calais de 28ans, originaire de Châtellerault dans la
Vienne fils de feu Georges Gemelh et Caroline Junger, 63ans, à Naintré
dans la Vienne (Acte de mariage filiatif. Témoins cités : Joseph
Bariquand, 67ans, concierge à Calais, ami de l'époux, Elie Hivart,
37ans, employé à Boulogne, frère de l'épouse, Adrien Courtois, 33ans,
postier à Paris, beau-frère de l'épouse et Clément Plouvin, 54ans,
employé de tramways à Guînes, son ami. Signatures des époux, du père de
l'épouse et des témoins) avec descendance Gemehl à Paris.
Le
frère cadet d’Élie, Firmin Gustave Hivart, né lui-aussi à Tournehem
mais en 1844 (Témoins à la naissance : ? Saison père, 67ans et Jean
Saison, 43ans, manouvriers, tous deux de Tournehem) est lui-aussi
journalier à Boulogne en 1872 quand il y épouse Marie Rosalie Peuvion,
domestique de 22 ans à Boulogne, fille d'Etienne Martin Peuvion et
Rosalie Condette (Acte de mariage filiatif. Les époux sont de Boulogne.
Témoins cités : Elie Hivart, journalier de 29ans à Boulogne, frère de
l'époux, Alfred Louis Soret, employé au chemin de fer de 23ans, son
ami, Alexandre Soret, marchand de 49ans à Boulogne, ami de l'épouse et
Joseph Pruvost employé au chemin de fer du Nord de 26ans à St-Etienne,
canton de Samer, son beau-frère. Signatures des époux et des témoins)
avec descendance Hivart à Boulogne (six enfants nés entre 1874 et 1885)
où Gustave est journalier comme son frère aîné (1872-1885) ou emballeur
(1899). C’est aussi à Boulogne qu’ils décèdent, Marie Rosalie en 1920 à
70ans (déclaré par Jean Hivart, 47ans, probablement son fils aîné, et
Gustave Grandsire, 44ans, employés à Boulogne) et Gustave en 1921,
journalier de 76ans (Témoins : Théodore Hénon, 65ans,
entrepreneur et Maurice Vasseur, 22ans, employé).
Cinq des six
enfants du couple Hivart-Peuvion se marient. Le premier à le faire est
l’aîné Jean François Gustave Hivart, né à Boulogne en 1874 (Témoins à
la naissance : Philippe Soret, domestique de 46ans et Dominique Schmit,
cafetier de 44ans, chevalier de la Légion d'Honneur, tous deux de
Boulogne). En 1899, il est emballeur demeurant avec père et mère au
no120 rue Nationale à Boulogne quand il y épouse Célestine Xaverine
Dina Douchet, domestique de 24ans au no36 rue Victor Hugo à Boulogne,
fille de feu Jean Baptiste Douchet et Léonie Therrien, ménagère de
59ans à Hubersent (Acte de mariage filiatif. Les époux sont de
Boulogne. Témoins : Constant Delabre, peintre de 32ans, beau-frère de
l'épouse, Gustave Fermen, cordonnier de 28ans, Edouard Ducrocq, sergent
de ville de 44ans, tous deux amis des époux et tous trois demeurant à
Boulogne plus Henri Dubois, journalier de 36ans à Hubersent, beau-frère
de l'épouse. Signatures des époux, des parents de l'époux et de la mère
de l'épouse et des témoins).
Suit Héloïse Sophie Marie Hivart,
née en 1875 à Boulogne (Elie Hivart, journalier de 33ans à Boulogne,
probablement l'oncle paternel, est témoin avec Joseph Thuillier,
journalier de 33ans, lui-aussi de Boulogne). En 1900, elle est
domestique au no51 rue des Dames à Paris 17e quand elle épouse à
Argenteuil (maintenant dans le Val d’Oise) Auguste Silvestre employé au
chemin de fer de 26ans au no32, Avenue de la Gare à Argenteuil, fils
d'Auguste Silvestre, cultivateur de 57ans et Rachel Oddon, 46ans, à
St-Dizier dans le département de la Drome (Acte de mariage filiatif.
Consentement des parents donné dans leur mairie de résidence soit Saint
Dizier pour les parents de l'époux et Boulogne pour ceux de l'épouse.
Témoins cités du côté de l'époux: Paul Chaix, employé de chemin de fer
de 27ans, Pierre Cormier, restaurateur de 33ans et du côté de l'épouse:
Jules Letourneur, poissonnier de 32ans et Albert Mallet, employé du
chemin de fer de 24ans, tous des amis demeurants à Argenteuil.
Signatures des époux et des témoins)
Suit Marie Félicie Hivart
née à Boulogne en 1879 (Témoins à la naissance : Augustin Sainfoin,
cafetier de 58ans et François Geffroy, journalier de 24ans, tous deux
de Boulogne). En 1904, elle est journalière de 25ans chez ses père et
mère au no120 rue Nationale à Boulogne quand elle y épouse Alexandre
Honoré Clément Duhamel, 27ans, sans profession au Portel, fils de Damas
Duhamel, journalier de 74ans et de Clarisse Létendart, ménagère de
69ans, domiciliés à Dannes (Acte de mariage filiatif. Témoins cités :
Gustave Hivart, emballeur de 30ans, frère de l'épouse, Élie Hivart,
journalier de 61ans, son oncle, Augustin Duhamel, journalier de 40ans à
Dannes, frère de l'époux et Clément Baheux, journalier de 34ans à
Widehem, son beau-frère. Signatures des époux, des parents de l'épouse
et des trois premiers témoins. Les parents de l'époux et le dernier
témoin ne signent pas).
Suit Félicie Marie Joséphine Hivart née
à Boulogne en 1880 (Témoins à la naissance : François Geffroy,
journalier de 25ans et Louis Berdin, journalier de 30ans à Boulogne).
En 1905, elle est domestique demeurant avec père et mère au no120, rue
Nationale à Boulogne quand elle y épouse Jules Albert Volmant, coiffeur
de 27ans demeurant avec père et mère au no154, rue du Moulin à Vapeur à
Boulogne, fils d'Ernest Albert Volmant, coiffeur de 60ans et Ambroisine
Virginie Duhamel, ménagère de 62ans (Acte de mariage filiatif. Les
époux sont de Boulogne. Témoins cités: Victor Volmant, paveur? de
25ans, frère de l'époux, Louis Joly, ouvrier de scierie de 25ans, son
beau-frère, Jean Hivart, 31ans, emballeur de 31ans, frère de l'épouse
et Clément Duhamel, charretier de 28ans, son beau-frère, tous de
Boulogne. Signatures des époux, de leurs parents et des témoins). Après
le décès d’Albert à Boulogne en 1923, Félicie, alors ménagère de 44ans
demeurant au no54 rue du Val St-Martin à Boulogne s’y remarie en 1924
avec Joseph Alfred Édouard Olivier, retraité des douanes de 64ans au
no107, rue du Camp de Droite à Boulogne, veuf de Louise Marie Georgeine
Emma Duhausoy, fils des défunts Etienne Alexandre Olivier et Antoinette
Gabrielle Ribot (Acte de mariage filiatif. Veuvage des époux indiqué.
Témoins cités: Julie Olivier, épouse Jonquet, sœur de l'époux et Joseph
Sergent, journalier à Boulogne. Signatures des époux et des témoins).
Le
dernier enfant du couple Hivart-Peuvion serait Eugène Henri Joseph
Hivart né à Boulogne en 1885 (Témoins à la naissance : Joseph
Thuillier, 43ans et Auguste Framery, 40ans, journaliers à Boulogne). En
1909, il est imprimeur demeurant avec père et mère au no 120 rue
Nationale à Boulogne quand il y épouse Marie Émilie Dubuisson,
repasseuse de 20ans au no25 rue Farinette à Boulogne, fille de Antoine
Jules Dubuisson, absent sans domicile ni lieu de résidence connu, et
Marie Louise Florence Druon, sa divorcée, ménagère de 51ans à Boulogne
(Acte de mariage filiatif. Témoins cités : Gustave Hivart, journalier
de 35ans à Boulogne, frère de l'époux, Clément Duhamel, 30ans, cocher à
Boulogne, son beau-frère, Alfred Rohart, cordonnier de 59ans, oncle de
l'épouse et Albert Volmant, journalier de 31ans, beau-frère de l’époux.
Signatures des époux, des parents de l'époux et des témoins. La mère de
l’épouse donne son consentement par acte notarié). Eugène meurt pour la
France en 1918 à St-Remy-Blanzy dans l’Aisne.
La sœur cadette
d’Elie et Gustave, Félicie Héloïse Hivart, née en 1849 à Moulle
(Témoins à la naissance: Pierre Fenet, briquetier de 46ans et Hippolyte
Annocque, instituteur de 26ans, tous deux de Moulle) est couturière de
22ans aux Attaques en 1871 quand elle y épouse Léandre Alexis Ringot,
manouvrier aux Attaques, fils de Charles Louis Isidore Ringot, 75ans et
Marie Louise Rosalie Cossart, 72ans, ménagers aux Attaques (Acte de
mariage filiatif. Les époux sont des Attaques. Témoins cités : Isidore
Norbert Ringot, 49ans, et François Ringot, 46ans, manouvriers aux
Attaques, frères de l'époux, Elie Hivart, emballeur de 29ans à Boulogne
et Gustave Hivart, manouvrier de 27ans à Rue, frères de l'épouse.
Signature de l'épouse, de sa mère Dagbert, du premier témoin Ringot et
des deux témoins Hivart. L'époux, son père et le deuxième témoin Ringot
ne signent pas). Le couple Ringot-Hivart reste aux Attaques
(Recensement de 1876 avec les deux sans enfants). En 1879 Alexis, alors
journalier de 38ans, témoigne au décès de son père Charles Louis
Isidore Ringot, 83ans en compagnie de son frère François Ringot, 55ans.
lui-aussi journalier. Par la suite, on perd leur trace et ils ne sont
plus dans le recensement des Attaques pour 1881.
Le quatrième et
dernier enfant du couple Hivart-Dagbert, Eugène Louis Joseph, né à
Moulle en 1852 (Témoins à la naissance : Pierre Fenet, marchand de
briques de 49ans et Pierre François Marin, propriétaire de 52ans, tous
deux de Moulle) est avec ses parents dans les recensements
d’Éperlecques de 1856 et 1861. Il décède prématurément à 15ans en 1867
chez ses parents au no22 de la rue d’Outreau à Boulogne (déclaré par
son frère aîné Elie Hivart, journalier de 24ans et Jean Baptiste
Renard, charpentier de 47ans, un ami, tous deux à Boulogne).
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