Les descendants de Henri
Dagbert et Marie Louise Leuillet
En 1761 Henri Dagbert est laboureur à Boucres comme son père et son frère aîné Balthazard quand il épouse à Pihen Marie Louise Leuillet,
de plus de 13ans son aînée, originaire de Pihen, fille de feu Philippe
Leuillet, de son vivant manouvrier à Pihen, et Marie Brunet (Mariage
filiatif. Les témoins sont Marie Jeanne Rembert et Marie Brunet, mères
des époux, Balthazar Dagbert ainsi que Adrien et Louis Loeuiliet, leurs
frères et Gabriel Crendal, cousin issu de germain de l'époux. Marques
des époux, de la mère et du frère Adrien de l'épouse. Signatures de la
mère de l'époux, de son frère et de son cousin ainsi que du frère Louis
de l'épouse). Le couple Dagbert-Leuillet réside d’abord à
Pihen où Henri est manouvrier puis à Boucres où il est toujours
journalier (1788). Marie Louise s’éteint à Boucres en 1788, à 62ans (décès déclaré par Balthazard Dagbert, son beau-frère et Jacques Hyart, son neveu). Henry décède en 1818, à 78ans, ancien manouvrier, chez son fils François Henry à Hames (décès déclaré par ce même François Henry Dagbert, 50ans, manouvrier et son petit neveu, Louis Dagbert, 30ans, tisserand). Ils ont trois enfants (Table 14) :
L’aîné, Louis Marie Henry Dagbert, naît à Pihen en 1761, le jour du mariage des parents! (Le parrain est Jean Louis Robe et la marraine, Marie Joseph Leuillette, probablement la sœur de Marie Louise, Adrien et Louis). Il est à l’origine d’une branche de Dagbert à Guînes que nous examinons dans la section suivante.
Sa sœur cadette, Marie Louise Daguebert, est baptisée à Pihen en 1763 (son
parrain est Charles Louis Daguebert de la paroisse de Guînes et sa
marraine, Marie Jeanne Daguebert de celle de Boucres, peut-être la
tante Marie Jeanne Josephe). En 1785, devenue Marie Jeanne Dagbert, elle épouse à Boucres Jean Louis Play ou Playe fils de Jean Play et de Marie Anne Antoinette Mathon de Fiennes (Mariage
filiatif. Les témoins nommés sont Jean Playe et Marianne Anthoinette
Mathon, père et mère de l'époux, Henry Dagbert et Marianne Louise
Leuilet, père et mère de l'épouse, Gabriel Thomir, clerc laïc, François
Guilbert, Louis Dagbert, probablement le cousin de la branche
principale, Jacques Crendalle, probablement le mari de la tante Marie
Hélène de la branche principale, et Daniel Duchateau, tous parents et
amis à Boucres à l'exception des parents de l'époux qui sont de la
paroisse de Fiennes. Marques des époux, des parents de l'époux, de la
mère de l'épouse, du beau-frère de l'époux et de Jacques Crendalle
fils. Signatures de Balthazard Dagbert, Louis Dagbert, Samuel
Duchateau, Martin Mathon, Guilbert, G. Thomir, Jacques Hiart et du curé
Sauzet). Le couple Playe-Dagbert réside à Boucres où Jean Louis
est journalier (1789-1805) et ménager (1810-1819). En 1810, Marie
Jeanne, son épouse, décède à 48ans (Benoit Daguebert, 48 ans, et
André Daguebert, 44 ans, cultivateurs à Boucres et voisins, mais aussi
probablement les cousins, fils de Balthazard et Marie Marguerite
Bonvoisin, sont les témoins du décès). En 1822, c’est au tour de Jean Louis de s’éteindre à 63ans (décès
déclaré par son fils Louis Playe, 31ans, manouvrier, et son beau-fils,
François Daniel Masset, 42ans, aussi manouvrier à Hames-Boucres). Le couple a huit enfants de 1786 à 1803, tous nés à Boucres. A l’exception de Jean Jacques, baptisé en 1791 (Le
parrain est Jean Jacques Butez, cabaretier et la marraine, Marguerite
Dagbert, probablement Marguerite Henriette Dagbert, fille de Balthazard
et Marie Marguerite Bonvoisin et donc cousine de Marie Jeanne Dagbert,
la mère) et qui ne survit que quelques semaines, tous atteignent l’âge adulte et se marient.
L’aînée, Marie Louise Charlotte Playe, baptisée en 1786 (avec Henry Dagbert fils, journalier à Boucres, oncle maternel et Marie Jeanne Playe, tante maternelle de Fiennes, comme marraine) épouse à Boucres, en 1805, Philippe Rolos,
berger de 26ans à Boucres, originaire d’Humbert dans la région de
Montreuil, fils de Jean Baptiste Rolos, propriétaire à Humbert, et feue
Marie Anne Foyard (Les témoins sont Robert Crendalle, 39ans, et
Jean Jacques Guilbert, 22ans, tous deux de Boucres et amis de l'époux,
Jean Louis Playe, 48ans, père de l'épouse à Boucres et Edouard
Matoniel?, 30ans, demeurant à Aubiez?. Les époux et les témoins ne
signent pas) avec descendance Rolos à Boucres malgré un décès prématuré de la mère, à 26ans, en 1810 (Philippe Rolos se remarie à Boucres avec Marie Madeleine Lefebvre la même année).
Suit Marie Louise Françoise Playe, baptisée en 1787 (avec l’oncle François Dagbert comme parrain et Marie Louise Viltaize? comme marraine) et qui épouse à 31ans, en 1819, Louis Joseph Monard,
berger de 22ans à St Tricat, originaire de Landrethun, fils de François
Marie Monard, aussi berger à Landrethun, et Marie Françoise Pécriaux (Les
témoins sont François Marie Monard, 64ans, berger à Landrethun, père de
l'époux, Louis François Monard, 62ans, manouvrier à Helinghen, commune
de Ferques, oncle de l'époux, Jean Louis Playe, 63ans, ménager à
Boucres, père de l'épouse et Eustache Playe, 23ans, domestique à
Boucres, frère de l'épouse. Signatures de l'époux et des témoins
Monard. L'épouse et les témoins Playe ne signent pas. Un garçon né en
1816 est légitimé) avec descendance Monard à Hames-Boucres.
Le troisième enfant du couple Playe-Dagbert est Jean Louis Playe, baptisé en 1789 (Le parrain est Gilles Duflos, laboureur à Boucres et la marraine, Cécile Fournier de Guînes) et journalier à Boucres comme son père en 1812 quand il épouse à Guînes, Philippine Victoire Lelièvre, couturière de 20ans à Guînes, fille de Louis François Lelievre, maître cordonnier à Guînes, et Victoire-Joseph Pichon (Les
témoins sont Jean Louis Playe, 55ans, journalier à Boucres, père de
l'époux, Benoit Dagbert, 50ans, cultivateur à Boucres, cousin germain
de l'époux, en fait le fils de Balthazar Dagbert et Marguerite
Bonvoisin de la branche principale donc plutôt un cousin de Marie
Jeanne Dagbert, la mère de Jean Louis, François Lelièvre, 52ans, maître
cordonnier à Guînes, père de l'épouse et Nicolas Hurtrel, 75ans,
rentier à Guînes, grand-oncle de l'épouse. Signatures des témoins
Dagbert et Lelièvre. Les époux et les témoins Playe et Hurtrel ne
signent pas) avec descendance Playe à Hames-Boucres.
Suit Rose devenue Rosalie Playe, née en 1793 (François Maton, 23ans, manouvrier et Rosalie Geneviève Huildire?, 30ans sont les témoins à la naissance) et domestique de 20ans à Boucres en 1814 quand elle épouse François Daniel Masset, domestique de 34ans à Boucres, originaire de Rety, fils de feu Daniel Masset et Marguerite Dauvergne à Rety ( Les
témoins sont Jacques Boutroy, 24ans, ancien militaire à Hames, Philippe
Lefebvre, 34ans, manouvrier à Boucres, amis de l'époux, Jean Louis
Playe, 55ans, ménager à Boucres, père de l'épouse et Jean louis Playe,
24ans, ménager à Boucres, son frère. Signature de l'époux et des
témoins Boutroy et Jean Louis Playe fils. L'épouse et les témoins
Lefebvre et Jean Louis Playe père ne signent pas) avec
descendance Masset à Hames-Boucres dont Adèle Masset qui épousera
Virgile Dagbert de la branche principale en 1837 (voir plus haut). Rose
ou Rosalie Masset est également la sage-femme qui participe à
l’accouchement de plusieurs Dagbert de la branche principale au 19e
siècle.
Le sixième enfant du couple Playe-Dagbert, Louis Eustache Playe, né en 1797 (Auguste
Dagbert, 22ans, tailleur d'habits, probablement le plus jeune fils de
Balthazard et Marie Marguerite Bonvoisin et donc cousin de Marie Jeanne
la mère, et Louise Geneviève Fournier, 21ans, cultivatrice sont les
témoins) est manouvrier de 23ans à Boucres en 1820 quand il y épouse Ursule Josephe Coquerel,
ménagère de 22ans à Hames-Boucres, elle aussi originaire de Rety, fille
de Jacques Coquerel et Augustine Glavieu à Rety ( Les
témoins sont Jean Louis Playe, 64ans, ménager, père de l'époux,
Jean Louis Playe, 31ans, manouvrier à Boucres, son frère, Jacques
Coquerel, 47ans, maître houlier ou mineur, père de l'épouse et Augustin
Coquerel, 22ans, son frère, tous deux de Rety. Signature de l’épouse,
de son père et du témoin Jean Louis Playe fils. L'époux et les témoins
Louis Playe frère et Augustin Coquerel ne signent pas) avec descendance Playe à Hames-Boucres.
Suit Marie Jeanne Playe, née en 1801 (Les
témoins sont Philippe Sternard?, 44ans, et Marie Jeanne Dagbert, 43ans,
probablement la fille de Balthazar Dagbert et Marguerite Bonvoisin de
la branche principale et épouse de Jean Jacques Hyart, tous deux
de Guînes) et journalière de 27ans à Hames-Boucres en 1828 quand elle y épouse Pierre Antoine Noel Herbez,
journalier de 28 ans à Hames-Boucres, originaire de St-Tricat, fils
naturel de Marie Jeanne Herbez, journalière à Hames-Boucres (Les
témoins sont Benjamin Joseph Allent, 50ans, propriétaire et Valentin
Robbe, 65ans, cultivateur , amis de l'époux à Hames-Boucres, Augustin
Butez, 33ans, charpentier à Hames-Boucres et François Butez,
23ans,cultivateur à Guînes, amis de l'épouse. Signatures des témoins.
Les époux et la mère de l'époux ne signent pas) avec descendance Herbez à Hames-Boucres.
Finalement, la dernière-née du couple, Jacqueline Playe, née en 1803 (avec Jean Jacques Guilbert, domestique et Charlotte Pled ou Playe, sa sœur aînée comme témoins) épouse à Hames-Boucres en 1837, à 34ans, Pierre Marie Bernard Jacques Crendalle,
aide de labour de 33ans à Hames-Boucres, originaire de Coquelles, fils
des défunts Jacques Crendal et Marie Susanne Duchateau et
petit-fils des défunts Jacques Crendal et Marie Hélène Dagbert de la
branche principale comme présenté plus haut (Les témoins sont
Jacques Antoine Boutroy, 46ans, rentier à Hames-Boucres, frère
consanguin de l'époux, Pierre Julien Breton, 31ans, propriétaire
cultivateur à Hames-Boucres, ami de l'époux, François Léon Breton,
33ans, propriétaire cultivateur à Hames-Boucres, ami de l'épouse et
Philippe Rolos, 32ans, aide de labour à Hames-Boucres, son neveu.
Signatures des témoins Boutroy et Breton. Les époux et le témoin Rolos
ne signent pas)
Le troisième et dernier enfant du couple Dagbert-Leuillet est François Henry Marie Dagbert, baptisé à Boucres en 1768 (avec
Jacques Crendalle, laboureur à Boucres, probablement le mari de sa
tante Marie Hélène de la branche principale, comme parrain et Marie
Marguerite Bonvoisin, probablement la tante de la branche principale,
comme marraine). On détaille sa descendance à une section suivante.
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