Les descendants de
Balthazar Dagbert et Marie Marguerite Bonvoisin
Comme indiqué plus haut, Balt(h)azar(d) Dagbert,
fils de Louis et Marie Jeanne Rembert est baptisé à Boucres en 1734. En
1756, il est laboureur à Boucres comme son père Louis quand il épouse à
Pihen, Marie Marguerite Bonvoisin, 21 ans, fille de Marc Bonvoisin, laboureur de cette paroisse, et défunte Marie Marguerite Fournier (Mariage
filiatif. Les époux signent, ainsi que les témoins : Jean Jacques
Crendalle, probablement l’époux de Marie Jeanne Dacquebert, la sœur de
Louis et donc le cousin de l’époux, Maryeneber, probablement Marie
Rembert, sa mère, M. Bonvoisin, le père de l’épouse, Louis Dagbert,
probablement Pierre Louis Marie, le frère aîné de Balthazar, un
Fournier, peut-être oncle de l’épouse, le sieur Alexis Massart, curé de
Pihen et Louis Josse Le Camus de Moffet, curé de Boucres ainsi que
l’officiant, Charles Bonvoisin, bachelier catholique de la faculté de
Paris, prêtre et curé de St Pierre les Calais). Baltazar
est laboureur (1756-63), laboureur fermier (1765, 1771-1774), fermier
(1767- 1769) peut-être meunier (1775) et artisan (1794) à Boucres.
Après la mort précoce de son père Louis en 1742, il semble que
Balthazard ait pris très tôt la relève de sa mère Marie Jeanne Rembert
comme chef de famille plutôt que son frère aîné Pierre Louis Marie
exilé à Balinghem. On retrouve très vite sa belle signature sur bien
des actes touchant les membres de la famille ou des amis comme :
(1) témoin au mariage de sa sœur aînée Marie Madeleine en 1750 (2)
témoin à celui de son autre sœur aînée Marie Catherine en 1752 (3)
témoin à celui de son frère aîné Louis Marie en 1755 à Balinghem (4)
témoin à celui de sa sœur cadette Marie Hélène en 1758 (5) témoin à
celui de son frère cadet Henri en 1761 (6) témoin au décès de son
beau-frère Robert Villers en 1763 à Oye (7) témoin à celui de Louis
Lefebvre, manouvrier et cabaretier, et Marie Anne Butel en 1764 à
Boucres (8) témoin au mariage de son frère cadet André en 1770 à Calais
(9) témoin à celui de François Guilbert, manouvrier, et Marie
Josèphe Tibeauville en 1772 à Boucres (10) témoin au mariage de son
frère cadet François en 1773 à Calais (11) parrain au baptême de son
neveu Louis Balthazard Crendalle en 1775 à Boucres (12) témoin au décès
de sa cousine Marie Madeleine Dagbert, veuve de Jean Stival, en 1775
aux Attaques (13) témoin au décès de son neveu Louis Joseph Vigneron en
1780 à Marck (14) témoin au décès de sa mère Marie Jeanne Rembert, en
1783 à Boucres (15) témoin au décès de son frère André en 1786 à Calais
(16) témoin au mariage de son neveu François Henry Marie en 1792 à
Boucres (17) témoin au mariage de sa fille Marguerite Henriette
en 1792 à Boucres (18) témoin à la naissance de son petit-fils, Jean
Jacques Auguste Butez, en 1794 à Boucres. Il décède à Boucres en 1798, à 66ans (en fait 64ans), journalier (décès déclaré par son Fils Benoit Dagbert, 36ans, « thalieur! » d'habit et son beau-fils, Jean Jacques Butez, 39ans, charpentier). Marguerite, son épouse, s’éteint quelques années plus tard, en 1807, à 73ans, dans sa maison de Boucres (décès
déclaré par son fils Louis Baltazard Dagbert, 50ans, journalier à
Hames, et Pierre Louis Rault, 34ans, instituteur à Hames, un ami). Le couple aurait eu neuf enfants (table 9):
L’aînée est Marie Jeanne Adrienne Dagbert, baptisée à Boucres en 1756 (son
parrain est Monsieur Jean Baptiste Ducrocq, prêtre doyen de la
cathédrale de Boulogne représenté par Marc Bonvoisin, peut être le père
de Marie Marguerite, et sa marraine, Demoiselle Thérèse Le Camus de
Moffet, vraisemblablement liée au curé de Boucres). En 1781, elle épouse à Boucres, Jean Jacques Hyart ou Hiart, 26 ans, tonnelier à Boucres, fils de Jacques Hiart et Marie Anne Masson (Mariage
filiatif. Les témoins sont Jacques Hiart, père du contractant, Bertrand
Parenty, laboureur de la paroisse de Bonningues, Balthazard Dagbert,
père de la contractante et Marc Fournier, laboureur à Guînes.
Signatures des contractants et des témoins. Signatures de M. Bonvoisin,
probablement la mère de l’épouse, et d'un Crendalle, peut-être Jacques,
époux de Marie Hélène Dagbert et donc oncle par alliance de l’épouse).
Le couple Hyart-Dagbert est à Boucres jusqu’en 1792 au moins puis, à
partir d’au plus 1795, il est à Guînes où Jacques Hyart continue d’être
tonnelier au moins jusqu’en 1826 (maître tonnelier en 1814).
Marie Jeanne Dagbert, son épouse, s’éteint à Guînes en 1822 à 66ans.
Jacques se retire à Hames-Boucres où il décède en 1836, à 81ans, dans
la maison de son beau-frère, Auguste Dagbert, cultivateur à
Hames-Boucres (ses fils, Jean Jacques, marchand tourbier à Guînes, et Pierre, tonnelier à Guînes sont les témoins du décès).
Le couple a six enfants baptisés à Boucres, de 1781 à 1792, et deux
autres nés à Guînes en 1795 et 1799. Les parrains et marraines de ces
enfants sont souvent de la famille Dagbert : Balthazar Dagbert
lui-même (le grand-père paternel) et Marie Anne Masson (la grand-mère
maternelle) pour l’aîné, Jacques Louis Balthazard en 1781 ; Henry
Dagbert, jeune homme (vraisemblablement le cousin) et Charlotte
Dagbert, jeune fille, tante maternelle pour Marie Jeanne Charlotte
Henriette en 1783; Benoit Dagbert, jeune homme, oncle maternel et Marie
Louise Dagbert, jeune fille, cousine germaine, pour Louis Benoit en
1785; Jacques Crendalle et Charlotte Dagbert pour Jacques Joseph
Valentin en 1788; Jean Jacques Le Porcq de St Tricat et Rosette Villain
de Guînes pour Jean Jacques Simon en 1790; Pierre Antoine Haré et
Louise Geneviève Fournier pour Pierre Antoine en 1792. Les témoins des
naissances à Guînes sont le citoyen Louis Auguste Dagbert, oncle, de la
paroisse de Boucres et la citoyenne Marie Louise Charlotte Bergen
épouse du citoyen Lengagne, marchand à Guînes pour Louis Auguste en
1795 et finalement Benoit Hyart, peut-être le frère aîné même s’il n’a
que 12ans, et Brigitte Plouvin de la commune de Guînes pour Jean Pierre
Louis en 1797. Trois de ces enfants meurent en bas-âge :
Charlotte, à 15mois, en 1784, à Boucres, Louis Auguste, à 11mois, en
1796, à Guînes et Jacques Simon, devenu Jacques Marc, à 9ans, en 1798 à
Guînes. Les cinq autres enfants se marient. L’aîné, Jacques Louis Balthazar Hiart, né à Boucres en 1781, est tonnelier à Guînes comme son père en 1822 quand il y épouse Marie Louise Charlotte Constantine Boulenger, 29ans, native et domiciliée à Guînes, fille de Louis Marie Bélenger, marchand tourbier, et feue Madeleine Rose Berquier (Les
témoins sont Joseph Hiart, 34ans, menuisier à Guînes, frère de l'époux,
Auguste Dagbert, 49ans, tailleur d'habit à Hames-Boucres, son oncle,
Louis Noel Antoine Boulenger, 38ans, propriétaire, frère de l'épouse
et Charles Louis Berquier, 46ans,son oncle. Signatures des époux,
des parents de l'époux, du père de l'épouse et des témoins) avec descendance Hiart à Guînes. Suit Louis Benoit Hyart, né à Boucres en 1785, et maître cordonnier à Guînes en 1813 quand il y épouse Louise Pétronille Adélaïde Bodechon, 19ans, fille d’Antoine Bodechon, marchand tourbier à Guînes, et Rose Joshomme (Les
témoins sont Jacques Hyart, 60ans, tonnelier à Guînes, père de l'époux,
Pierre Antoine Hyart, 21ans, tonnelier à Guînes, son frère, Antoine
Bodechon, 48ans, marchand tourbier à Guînes, père de l'épouse et Pierre
Morgaux, 49ans, aubergiste à Guînes, ami des époux et Noel Morgaux,
46ans, marchand à Guînes, aussi ami des époux. Signatures des époux et
des témoins à l'exception du père de l'épouse) avec descendance Hyart à Guînes où Benoit décède en 1826, à 38ans (en fait 41ans), tourbier. Suit Jacques Joseph Valentin Hyart, né en 1788 à Boucres, d’abord menuisier puis marchand tourbier à Guînes en 1826 quand il y épouse Marie Louise Françoise Prud’homme, 27ans, fille de Jean Louis Prudhomme, marchand de grains à Guînes, et feue Marie Françoise Lhomme (Les
témoins sont Jacques Hyart, 72ans, tonnelier, père de l'époux, Pierre
Louis Hyart, 29ans, tonnelier, son frère, Jean Louis Prud'homme, 58ans,
marchand de grains, père de l'épouse et Charles Louis Joseph
Prud'homme, 28ans, marchand. Signatures des époux et des témoins).
Après le décès prématuré de Marie Louise Françoise en 1830 à Guînes,
Joseph, toujours marchand tourbier, se remarie en 1831 à
Peuplingues avec Madeleine Louise Betsé Dufossé, fille de Claude Antoine Dufossé, cultivateur à Peuplingues, et feue Marie Madeleine Elisabeth Clippet (Les
témoins sont Auguste Dagbert, 59ans, cultivateur à Hames-Boucres, oncle
maternel de l'époux, Antoine Daudruy, 35ans, instituteur à Peuplingues,
ami de l'époux, Jean Philippe Mouchon,37ans, meunier à Guînes,
beau-frère de l'épouse et Isidor Dufossé, 24ans, cultivateur à
Peuplingues, son frère. Signatures de l'époux et des témoins. L'épouse
ne signe pas) avec descendance Hiart à Guînes où Joseph
s’éteint à 52ans, en 1839, menuisier, et à Boulogne où Madeleine Louise
marie leur fille en 1864. Suit Pierre Antoine Hyart, né en 1792 à Boucres et tonnelier à Guînes comme son père en 1812 quand il y épouse Marie Louise Félicité Constantine Pihen, 23ans, originaire d’Hames, fille de Pierre Nicolas Pihen, "giboyeur" à Guînes et Marie Jeanne Brabant (Les
témoins sont Jacques Hyart, 58ans, père de l'époux, tonnelier à Guînes,
Benoit Dagbert, 50ans, son oncle, cultivateur à Boucres, Nicolas Pihen,
65ans, père de l'épouse et Jacques Joseph Valentin Hyart, 23ans,
menuisier à Guînes, frère de l'époux. Signature de l'époux, de son
père, de son oncle et de son frère. L'épouse et son père ne signent pas)
avec descendance Hiart à Guînes où Pierre Antoine, toujours tonnelier,
s’éteint en 1854, à 62ans. Le dernier enfant du couple Hyart-Dagbert à
fonder une famille est Jean Pierre Louis Hyart,
né à Guînes en 1797. En 1814, âgé de seulement 17ans et employé au
bureau de l'enregistrement de la ville de Guînes en 1814, il y épouse Louise Félicité Pihen,
18ans, fille de Jean Louis Pihen, propriétaire et marchand tourbier à
Guînes et Marie Madeleine Fortin et apparemment non reliée à sa belle
sœur Marie Louise Félicité Constantine Pihen (Les témoins
sont Jean Jacques Hyart, 61ans, maître tonnelier è Guînes, père de
l'époux, Jacques Joseph Valentin Hyart, 27ans,menuisier à Guînes, son
frère, Jean Louis Pihen, 70ans, propriétaire et marchand tourbier à
Guînes, père de l'épouse, et Jean Louis Jacques Pihen, 37ans,
propriétaire et blanchisseur à Guînes, son frère. Signatures des époux
et des témoins) avec descendance Hiart à Guînes où Jean Pierre Louis s’éteint en 1871, à 74ans, rentier.
Suit Louis Baltazar Dagbert baptisé à Boucres en 1758 (avec
Alexis Massart, curé de Pihen, comme parrain et Marie Louise Toulotte
de la paroisse de Pihen, comme marraine. Cette dernière est
probablement la deuxième épouse de Marc Bonvoisin, le père de Marie
Marguerite, la mère du baptisé). On examine sa descendance dans une section suivante.
Suit Benoît Vincent de Paul Dagbert, baptisé à Boucres en 1761 (Son parrain est Louis Josse Le Camus de Moffet, curé de Boucres et sa marraine, Emilie de Caboche, de la paroisse d’Alquines).
Jeune homme, il signe comme parrain de son neveu Louis Benoît Hyart en
1785 à Boucres. Par la suite, on le retrouve (1) Probablement François
Dacbert (mais signe Benoit Dagbert) témoin comme cousin germain au
mariage de Louis Henri Dagbert et Marie Antoinette Euphrosine Maton en
1792 à Guînes (2) Probablement Benoit Daguebert, 48 ans, cultivateur,
témoin comme voisin (mais aussi cousin) au décès de Marie Louise
Daguebert, épouse de Jean Louis Playe, en 1810, à Boucres. (3) Benoit
Dagbert, 61 ans, cultivateur propriétaire à Hames-Boucres, témoin au
décès de son frère André en 1822 à Hames-Boucres (4) Benoit Dagbert, 62
ans, cultivateur à Hames-Boucres, témoin comme cousin germain de
l'époux au mariage de Marc Bonvoisin et Marie Louise Joachine Pélagie
Duchateau en 1823 à Hames-Boucres (5) Benoit Dagbert, 62 ans,
cultivateur à Hames-Boucres, témoin comme oncle au mariage de son neveu
Isidore Dagbert en 1824. Il est inhumé Benoît Dagbert, 66 ans,
célibataire, cultivateur, à Hames-Boucres en 1826 (déclaré par
son neveu Louis Marie Dagbert, 34ans, tailleur d'habits à Hames-Boucres
et par François Sauvage, 46ans, instituteur à Hames-Boucres).
Suit Henry Marie Nicolas, baptisé à Boucres en 1763 (avec
Monsieur Henry Dupont, marchand brasseur de la paroisse St Nicolas de
Boulogne comme parrain et Marie Jeanne Petronille Desessart, femme de
Monsieur de Caboche de la paroisse de Boucres, comme marraine) mais qui ne survit que 12 heures (le père et François Pion sont les témoins).
Le cinquième enfant du couple Dagbert-Bonvoisin est Marie Joseph Charlotte Dagbert, baptisée à Boucres en 1765 (Son
parrain est Marc Bonvoisin, laboureur de la paroisse de Pihen,
probablement l’oncle maternel et sa marraine, Marie Joseph Charlotte
Prudhomme, de la paroisse de Guînes). C’est probablement la
Charlotte Dagbert, jeune fille, marraine au baptême de sa nièce Marie
Jeanne Charlotte Hyart, en 1783 à Boucres. Elle décède à Hames-Boucres
en 1827, Charlotte Dagbert, 64 ans, "cultivateur" (les témoins
sont son frère Auguste Dagbert, 53ans, cultivateur, et son neveu Louis
Marie Dagbert, 36ans, tailleur d'habits, tous deux de Hames-Boucres).. Elle est vraisemblablement restée célibataire comme ses frères Benoît, André et Auguste.
Suit Jean André Dagbert, baptisé à Boucres en 1767 (Son
parrain est André Dagbert, jeune homme de la paroisse St Pierre les
Calais et vraisemblablement l’oncle paternel présenté plus haut, et sa
marraine, Marie Jeanne Pruvost, de la paroisse de Boucres). On
le retrouve en 1810, André Daguebert, 44 ans, cultivateur, témoin comme
voisin (mais aussi cousin) au décès de Marie Louise Daguebert, épouse
de Jean Louis Playe, en 1810, à Boucres. Il est inhumé en 1822, André
Dagbert, 54 ans, cultivateur et tailleur d'habits à Hames-Boucres (décès
déclaré par son frère Benoît Dagbert, 61ans, cultivateur propriétaire,
et son beau-frère Jacques Hyart, 69ans, tonnelier à Guînes). Il est vraisemblablement resté célibataire.
Suit Marie Louise, baptisée à Boucres en 1769 (avec
Pierre Jean Jacque Louis Marie Moison, jeune homme de la paroisse de
Calais, comme parrain et Marie Louise Fournier, de la paroisse de
Guînes, comme marraine). Elle décède 4ans+3 mois plus tard (le père et François Pion sont les témoins).
Suit Marie Marguerite Henriette Dagbert, baptisée à Boucres en 1771 (le
parrain est Messire Louis Henry de Foucault et la marraine, Marie
Jeanne Dagbert, peut-être la sœur aînée qui n’a que 15ans, jeunes gens
de la paroisse). En 1792, elle épouse à Boucres, Jean Jacques Butel
ou Butez, charpentier, fils de feu Pierre Noel Butel, de son vivant
manouvrier et cabaretier à Boucres, et de Marie Anne Admont (Les
témoins sont Jean Louis Butel, frère de l'époux, Louis Lefebvre, son
beau-frère, Baltazar Dagbert, père de l'épouse, Louis, Benoit et
Auguste Dagbert, ses frères. Signatures de l'époux, de Balthazar
Dagbert, M. Bonvoisin (probablement la mère de l'épouse), Louis
Dagbert, Auguste Dagbert et Jacques Crendalle. Marque de l'épouse. On
notera que Jean Jacques Butel a été baptisé à Boucres en 1758 même si
l’acte porte le nom de Jean Louis Butel. Le vrai Jean Louis Butel a été
baptisé en 1754 et à 71ans, en 1825, il sera témoin au décés de son
frère Jean Jacques, 66ans. Le parrain du baptême de 1758 est aussi un
Jean Jacques, un Senepart de la paroisse d’Hames). Le couple
Butel-Dagbert réside à Boucres (puis Hames-Boucres à partir de 1819) où
Jean Jacques est charpentier (1793-1809) puis meunier de 1811 à son
décès à 66ans, en 1825 (les témoins sont son frère Jean Louis Butez, 71ans, charpentier à Hames-Boucres et François Sauvage, 45ans, instituteur). Marie Marguerite Dagbert, son épouse, s’éteint à Hames-Boucres en 1849, à 78 ans, rentière, en sa maison près de l'église (les
témoins sont Pierre Louis Joseph Fasquel, 32 ans, journalier à
Hames-Boucres et le même François Sauvage, 69 ans, ancien instituteur). On leur connaît neuf enfants, tous nés à Boucres entre 1793 et 1813 avec les témoins à la naissance suivants : l’oncle
Jean Louis Butez, charpentier, 37 ans et Joseph Pierru, 50 ans , pour
Marie Marguerite Charlotte en 1793, l'aïeul Baltasart Dagbert, 58 ans,
artisan et de nouveau l’oncle Jean Louis Butez, charpentier, 37 ans ,
pour Jean Jacques Auguste en 1794, encore l’oncle Jean Louis Butez,
41ans, charpentier à Boucres, et Noel Devimeux, 27ans, de
Calais pour Florentin en 1796, François Guilbert, 24ans,
journalier, et Charlotte Dagbert, 34ans, journalière, probablement la
tante, pour Marie Joséphine en 1798, Jean Jacques Hyart, 44ans,
probablement le beau-frère et Rose Villain, 40ans, tous deux de Guînes,
pour François Jacques en 1800, Robert Crendalle, 41ans, probablement le
cousin par sa mère Marie Hélène Dagbert, sœur de Baltazar, et Gilles
Duflos, 56ans, tous deux cultivateurs à Boucres, pour François Robert
en 1805, Charles Pruvost, 49ans, et Louis Marie Roussel, 70ans,
tous deux cultivateurs à Boucres, pour Charles Louis Étienne en 1809,
Monsieur Nicolas Arnaud Rohart, 56ans, cultivateur propriétaire à Hames
et Monsieur Louis Henry de Foucault, 44ans, rentier à Boucres,
pour Louis Armand en 1811 et finalement, de nouveau Louis Henry de
Foucault, 45ans, rentier à Boucres et François Sauvage, 32ans,
instituteur à Hames, pour Laurence Eugénie Marguerite en 1813. Trois de ces enfants meurent en bas-âge : l’aînée, Marie Marguerite Charlotte, en 1798, à 5ans (l’acte
de décès est signé par le père Jean Jacques Butez, comme adjoint
municipal et par les témoins : Benoit Dagbert, 35ans, et
Auguste Dagbert, 26ans, tous deux tailleurs à Boucres et oncles de la
défunte), François Jacques à 10 mois en 1801 (le père Jean Jacques Butez et l'oncle Jean Louis Butez, charpentier, sont les témoins) et Charles Louis Etienne à 3ans et 3mois en 1812 (avec le père, Jean Jacques Butez, 55ans, meunier, et François Alexis Sauvage, 31ans, instituteur à Hames, comme témoins). Jean Jacques Auguste Butez,
né en 1794, est meunier comme son père en 1845 quand il décède à 50ans,
probablement célibataire, dans la maison familiale, rue de Guînes dans
le secteur de Leulingue (les témoins sont Auguste Dagbert, son oncle, et Auguste Florent Dagbert, son cousin germain). Marie Joséphine Butel, née en 1798, épouse à Hames-Boucres en 1825 Pierre André Lheureux,
serrurier de 28ans originaire de Calais, domicilié à St Pierre, fils de
feu Pierre François Lheureux et Françoise Olivier, ménagère à Coquelles
( Les témoins sont Pierre François Lheureux, 25ans, charron à
Coquelles, frère de l'époux, François Berquer,49ans, maréchal ferrant à
St Pierre, son ami, Jean Jacques Butez, 67ans, meunier à Hames-Boucres,
père de l'épouse et Louis Dagbert, 67ans, ménager à Hames-Boucres, son
oncle. Signatures des époux et des témoins. La mère de l'époux ne signe
pas) avec descendance à St Pierre où Pierre André sera fabricant de tulle. François Robert Butel, né en 1805, est cultivateur à Hames-Boucres en 1838 quand il y épouse Marie Antoinette Mélanie Guilbert, 24ans, domiciliée à Calais, fille de Louis Marie Guilbert, laitier à Calais et Marie Antoinette Brunet (Les
témoins sont Auguste Dagbert, 66ans, cultivateur à Hames-Boucres, oncle
de l'époux, Jean Jacques Butez, 44ans, meunier à Hames-Boucres, son
frère, Marc Prud'homme, 63ans, postillon? à Calais, oncle de l'épouse
et Félix Guilbert, 29ans, cultivateur à Audresselles, son
cousin germain. Signatures des époux et des témoins. La mère de
l'époux ne signe pas) avec descendance Butel à Calais où
François Robert sera tulliste. Pour ce qui est des trois derniers
enfants du couple Butel-Dagbert, soient Florentin, Louis Armand et
Laurence Eugénie Marguerite, ils apparaissent dans le recensement de
1820 pour Hames-Boucres (Jean Jacques Butez, 62ans, meunier,
Marguerite Dagbert, son épouse, 49ans, leurs enfants : Jean Jacques
Butez, 26ans, Florentin Butez, 24ans, Joséphine Butez, 22ans, François
Butez, 15ans, Louis Armand Butez, 8ans et Laurence Butez, 7ans).
Curieusement, la famille n’apparaît pas dans le recensement de 1831.
Dans ceux de 1836 et 1841, Florentin et Louis sont toujours avec leur
mère (En 1836, Marguerite Henriette Dagbert, 67ans, cultivatrice
et ses fils : Jean Jacques Butez, 44ans, Florentin Butez, 41ans,
François Butez, 32ans, Louis Butez, 25ans, canonnier à la 7e batterie
et Honorine Trouille, 21ans, domestique. En 1841, Marguerie Dagbert
veuve Butez, meunière avec ses fils : Jean Jacques,Florent et Louis,
tous meuniers et Marguerite Goubel, servante). Florent Butez est toujours dans le recensement de 1846 (Florent Butez, 50ans, avec sa mère, Marguerite Dagbert, veuve Jean Jacques Butez, 75ans, rentière) et celui de 1851 (Florent Butez, 55ans, rentier, propriétaire).
On le retrouve en 1871, rentier de 75ans à Hames-Boucres, témoin au
mariage à Calais de son neveu Eugène Charles Butez, tulliste, fils de
François Robert.
Le dernier-né du couple Dagbert-Bonvoisin, et non des moindres, est Adrien Philippe Louis Augustin mieux connu comme Auguste Dagbert, baptisé à Boucres en 1774 (Le
parrain est Philippe Auguste Bonvoisin de la paroisse de Pihen,
probablement le frère cadet de la mère, Marguerite Bonvoisin, et la
marraine, Marie Louise Antoinette Tirmarche, de la paroisse de Guînes,
tous deux jeunes gens). Il est tailleur d’habits à Boucres en
1798, 1820 et 1822, puis, à partir de 1823, cultivateur à Hames-Boucres
jusqu’à son décès à 72ans, en 1746, dans la maison familiale de la rue
de Guînes à Leulingue (les témoins sont son neveu Auguste Dagbert, 46 ans, cultivateur et Antoine Houzel, 24 ans, maréchal, un ami).
Dans
le recensement de 1820 à Hames-Boucres, il est tailleur d’habits de
43ans et partage son domicile avec ses frères Benoit, 59ans,
cultivateur et André, 58ans, tailleur d’habits, ainsi que sa sœur
Charlotte, 56ans, cultivatrice. Dans celui de 1831, il est cultivateur
de 60ans et héberge son neveu Auguste Dagbert, 30ans, lui aussi
cultivateur ainsi que son beau-frère veuf, Jean Jacques Hyart, ancien
tonnelier et deux domestiques. On retrouve les mêmes dans les
recensements de 1836 et 1841 (moins Jean Jacques Hyart décédé en 1836).
Même s’il est resté célibataire, Auguste Dagbert est très actif
socialement et on retrouve sa signature sur biens des actes de Boucres
puis Hames-Boucres au tournant du siècle : (1) témoin au décès
de sa nièce Marie Marguerite Charlotte Butez en 1798 à Boucres (2)
témoin au mariage de son neveu Jacques Louis Balthazard Hiart en 1822 à
Guînes (3) témoin au décès de sa sœur Charlotte en 1827 (4)
témoin à la naissance de sa petite nièce Emilie Justine Dagbert
en 1827 (5) témoin au mariage de son neveu Joseph Hyart en 1831 à
Peuplingues (6) témoin comme ami au mariage de Pierre
François Robbe et Joséphine Fontaine en 1833 à Hames-Boucres (7)
témoin au mariage de Antoine Augustin Houzel et Marie Françoise
Éléonore Lefebvre en 1833 à Hames-Boucres (8) témoin au mariage de son
neveu François Robert Butez en 1838 à Hames-Boucres (9) témoin au
mariage de son neveu Baltazard Dagbert en 1840 à Andres (9) témoin au
décès de son neveu par alliance Jean Jacques Butez en 1845 à
Hames-Boucres.
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