Les descendants de Louis
Dagbert et Marie Jeanne Rembert
Comme indiqué plus haut, Louis Dagbert,
fils d’Antoine et Jeanne Butel est baptisé en 1701 dans l’église de
Boucres. Vraisemblablement parrain de sa nièce Marie Magdeleine Crendal
en 1718, témoin au mariage de sa nièce Marie Madeleine Crendalle en
1739 et témoin au mariage de Pierre Butel et Marie Anne Admont (fille
de Jacques Admont et Marie Louise Rembert, une sœur à Marie Jeanne) en
1742 à Boucres comme oncle de l'épouse, Louis est qualifié de fermier
et laboureur à Boucres dans des actes de 1737, 1739, 1740 et 1741 puis,
de nouveau fermier (1750) et laboureur (1752) au mariage de ses filles
après sa mort. Il s’éteint à Boucres en 1742, à seulement 41ans (avec pour témoins son fils Louis Marie et Claude Wallet, clerc de la paroisse).
En 1725, il épouse à Boucres Marie Jeanne Rembert
de Guînes. L’acte de mariage non filiatif est signé par les deux époux,
et, d’après leur signature, Antoine Dagbert, probablement le frère
aîné de Louis, Pierre Dagbert, vraisemblablement le frère d’Antoine et
Louis, un Crendalle, vraisemblablement Jacques Crendalle, le beau-frère
de Louis, Antoine et Pierre et deux témoins (Lardé et Magnion) ainsi
que curé Le Porcq. Marie Jeanne est la fille de Gabriel Rembert et
Jeanne Mouchon, baptisée en 1703 à Leulinghen-Bernes. Elle décède à
Boucres beaucoup plus tard que Louis, en 1783, à 80ans (son fils Balthazard Dagbert et son gendre Jacques Crendalle sont les témoins). Le couple a onze enfants nés entre 1726 et 1742 (Table 6) :
L’aîné, Pierre Louis Marie Dagbert, est baptisé en 1726, non pas à Boucres mais à l’église Notre Dame de Calais (avec Pierre François Dufrene comme parrain et Marie Barbe Boutaca comme marraine). C’est le père de Louis Joseph Nicodème, enfant illégitime de Marie Anne Isa veuve Dematre (c’est
vraisemblablement Marie Anne Isaac, épouse de Louis Lemattre, dit
Duwiquet, laboureur à Boucres, décédé en 1744. Native de St Tricat en
1715, elle l’avait épousé à Guînes en 1735 avec six enfants nés de
cette union) et baptisé à Boucres en 1746 mais décédé peu après en 1747 (le parrain est Jacques Crendalle, laboureur, vraisemblablement l’oncle de Louis Marie, et la marraine Marie Anne Delattre).
Par la suite, on le retrouve témoin au mariage de ses sœurs Marie
Magdeleine en 1750 et Marie Catherine en 1752. En 1755, il épouse à
Balinghem Marie Françoise Bultel
ou Bultez, veuve de Jean Jacques Bara (avec 3 enfants Bara nés à
Balinghem), fille de François Bultez et Marie Françoise Allet (Mariage
filiatif. Les témoins sont Marie Jeanne Rembert, mère de l'époux, qui
donne son consentement, Pierre Dagbert, vraisemblablement l'oncle frère
du défunt Louis, Balthazar Dagbert, frère de l'époux, Jacques
Crendalle, issu germain de l'époux et Jean Lemaire. Signatures de marie
rembert, pierre et Balthazar Dagbert, jacque Crendal, Jacque Lemaire,
pierre louis marie dagbert, marie bul... et Nicolle, curé de Balinghem).
Le couple réside à Balinghem où Louis Marie est fermier (1756-1761),
puis au Bas-Marck (1763). Louis Marie décède à 38ans, manouvrier, à
Balinghem la veille de Noel 1764. Son épouse s’éteint à Balinghem en
1784, à 62ans. On leur connaît cinq enfants tous baptisés à Balinghem
entre 1756 et 1761, sauf la dernière baptisée au Bas-Marck en 1763. On
ne connaît pas la destinée de Marie Françoise Bernardine, née en1759 (le parrain est Jean Louis Bara ou Baras, probablement le bel-oncle maternel, et la marraine, Marie Françoise Bernardine Roussel) ni celle de Marie Louise Antoinette, née en 1763 (le
parrain est Pierre François Buche et la marraine, Marie Louise
Antoinette Sy – si cette dernière est la sœur de Pierre Sy qui épousera
Marie Antoinette Dagbert de la branche des Dagbert de Marck – voir
section 4 – elle n’a que 12ans). On pense néanmoins que Marie
Bernardine est encore vivante en 1785 puisqu’elle serait la marraine de
son neveu Pierre François Joseph Clipet. Louis Marie, né en 1757 (le parrain est Jean Baptiste Bultez de Rodelinghen et la marraine Marie Jeanne Baras) décède trois ans plus tard ( le père Louis Marie Dagbert et Pierre François Leprince sont les témoins). Jean Marie Etienne Dagbert, né en 1761 (le parrain est Jean Jacques Lannoy de Bresmes et la marraine, Marie Jeanne Leleu, de Rodelinghen)
est témoin au mariage de sa sœur Marie Françoise Rosalie en 1780 à
Balinghem et vraisemblablement le parrain de sa nièce Marie Louise
Rosalie Clipet en 1788 à Balinghem. Il s’éteint à 29ans, en 1791, à
Balinghem, célibataire et manouvrier. L’aînée, Marie Françoise Rosalie
ou Marie Rose Dagbert, née en 1756 (le
parrain est Pierre Bara, probablement un bel-oncle maternel, et la
marraine, Marie Charlotte Michaux, probablement l’épouse de Jean Louis
Bara, un autre bel-oncle maternel) épouse en 1780 à Balinghem, Pierre Noé Clipet ou Clippet, 25ans, manouvrier à Balinghem, fils de Jean Clipet et Marie Anne Herault (Mariage
filiatif. Les témoins sont Jean François Clypet, garçon laboureur à
Balinghem, frère de l'époux, Jacques Noier de Marck, son bel oncle,
Louis Jacques Bara, manœuvre, beau-frère maternel de l'épouse issu du
premier mariage de la mère, de l’épouse Marie Françoise Bultez , qui
donne son consentement et Jean Marie Dagbert, son frère, tous deux de
Rodelinghen. Marques des époux et des témoins). Le couple
Clipet-Dagbert a huit enfants, tous baptisés à Balinghem où Pierre Noé
est manouvrier jusqu’à son décès à 34ans en 1788. Comme parrains et
marraines de ces enfants, on retrouve : Louis Raimond Anquez et Marie
Thérèse Randoux pour Pierre Noé en 1781, Pierre Philippe Barbery et
Marie Anne Piedbois ainsi que Jacques Declemy et Marie Françoise
Barbery pour les jumeaux Pierre Philippe et Jacques en 1782, Ferdinand
et Marie Marguerite Bara pour Pierre Ferdinand en 1783, Joseph Randoux
et Marie Bernardine Dacquebert, probablement la tante, pour
Pierre François Joseph en 1785, Claude Jean Hamy et Agathe Pétronille
De Saint pour Jean Pierre Augustin en 1786, de nouveau Ferdinand Bara
et Marie Louise Hamy pour Louis Polycarpe en 1787, et finalement Jean
Marie Dacquebert, probablement l'oncle et Marie Louise Anquez pour
Marie Louise Rosalie en 1788. Tous ces enfants meurent en bas-âge sauf
Pierre Noé et Pierre François Joseph. Pierre Noe devenu Pierre Louis Clipet est garçon de charrue à Guînes en 1802 quand il y épouse Marie Françoise Antoinette Odent, 27ans, native de Guînes, fille des défunts Louis Odent et Marie Françoise Pruvost (les
témoins de l’époux sont son curateur, Jean Louis Marie Pontiau, 44ans,
manouvrier à Bresmes et Louis Dagbert, garçon de charrue de 65ans à
Guînes). Suite au décès de cette première épouse à Guînes en 1811, il se remarie cette année-là avec Marie Louise Antoinette Brunet, 43ans, originaire de Pihen, veuve de Louis Marie ? fille de Antoine Joseph Brunet et Marie Josèphe Leuliet (Parmi les témoins, on retrouve Louis Dagbert, 72ans, manouvrier à Guînes, oncle du côté maternel de l’époux). Pierre François Joseph Clipet est manouvrier à Andres en 1810 quand il y épouse Marie Louise Bernardine Lefebvre,
17ans, originaire d’Andres, fille de Pierre François Lefebvre,
charpentier, et Marie Louise Sabine Guérin avec descendance Clipet à
Andres.
Suit Marie Magdeleine Dacquebert, baptisée à Boucres en 1728 (Le
parrain est Guillaume Lornier, probablement l'oncle époux de Marie
Magdeleine Dagbert, et la marraine, Marie Magdeleine Crendal, peut-être
la cousine fille de Jacques et Marie Jeanne Dagbert mais elle n'a que
10ans). En 1750, elle épouse à Boucres, Robert Villers
ou Viler, Vilers, Villair, laboureur de 39ans à Vieille-Église,
originaire d’Alquines, fils de Jacques Villers et Marie Legrand et veuf
de Elisabeth Descamps qu’il avait épousé à Oye et avec laquelle il
avait eu deux enfants nés à Oye puis Vieille-Église (Mariage
filiatif. Témoins : Marie Jeanne Rembert, la mère de l'épouse, Philippe
et Charles Villers, peut-être des frères de l'époux, Louis Marie
Dagbert, vraisemblablement le frère aîné de l'épouse, Pierre Dagbert et
Nicolas Dagbert, vraisemblablement ses oncles. Signatures des époux,
Robert Villers et Madelein Dagbert, de m.j. rember, d'un dagbert qui
pourrait être Louis Marie, pierre dagbert, nicolas dagbert, balthazar
dacbert, probablement le frère cadet de l'épouse et d'un pierre jacques
piedfort. Marques de Philippe et Charles Villers). Le couple
Villers-Dagbert est d’abord établi à Vieille-Église où Robert est
fermier (1753-58) puis à St Pierre (1760) et finalement à Oye où il est
journalier (1762). En janvier 1763, en l’espace de quelques semaines,
les deux décèdent brusquement, elle à 36ans et lui à 50ans (Pierre Quehen de Oye est témoins aux deux décès. Balthazar Dagbert, son beau-frère, fermier à Boucres, l’est à celui de Robert).
On leur connaît cinq enfants, trois filles baptisées à Vieille-Église
(Marie Madeleine en 1753, Marie Louise Jeanne en 1756 et Marie
Geneviève Rosalie en 1758) dont on ignore la destinée, et deux garçons
baptisés à St Pierre (Louis François Marie en 1761) et Oye (Jean
François en 1762) qui meurent en bas-âge. Parmi les parrains et
marraines de ces enfants, on notera : Marie Jeanne Rembert,
probablement l’aïeule, pour Marie Madeleine, Philippe Vilers pour Marie
Geneviève Rosalie, et François Dagbert de St-Pierre, probablement
l’oncle, pour Louis François Marie. Les témoins au décès du dernier né,
Jean François, en 1763 à Oye, sont Guillaume Villers, frère du premier
lit, et Jean Brisse, père nourricier.
Suivent deux enfants dont on ignore la destinée : Marie Jeanne Joseph Dagbert, baptisée à Boucres en 1730 (Le
parrain est Joseph Crendal qui signe Jean Louis Joseph Estienne Thomas
Dominique Crendalle ce qui confirme que c'est le cousin, fils de
Jacques et Marie Jeanne Dacquebert même s'il n'a que 15ans, et la
marraine, Marie Anne Berton qui n'aurait que 17ans) et Pierre Thomas Dagbert, baptisé à Boucres en 1731 (Le
parrain est Pierre Dagbert de la paroisse de Guînes,
vraisemblablement l'oncle et la marraine, Marie Louise Antoinette
Rembert de la paroisse de Landrethun, probablement la tante qui a
épousé Jacques Admont en 1719).
Le cinquième enfant du couple Dagbert-Rembert est Marie Catherine Dagbert, baptisée à Boucres en 1732 (Le
parrain est Pierre Louis Rebiez de la paroisse de Guînes et la
marraine, Marie Jeanne Dezoteux de celle de Boucres. Dans les deux cas
ce sont fort probablement des cousins par alliance qui viennent juste
d'épouser des enfants de Jacques et Marie Jeanne Dagbert, en
l’occurrence Marie Jeanne Crendalle pour P.L. Rebiez, et Jean Jacques
Crendalle pour M.J. Dezoteux). En 1752, elle épouse à Boucres, Jean Vigneron,
45ans, laboureur et hôtelier à Marck, fils de feu Antoine Vigneron et
de feue Madeleine Bourbiau, veuf de Marie Anne Caillet qu’il avait
épousé à Marck en 1729 avec 10 enfants Vigneron nés à Marck entre 1730
et 1749 selon geneanet vlecuyer (Mariage filiatif. Les témoins
sont Etienne Masson et Charles Levant, parents issus de germain de
l'époux, Marie Jeanne Rembert, mère de l'épouse, Louis Marie et
Balthazar Dagbert, ses frères. Signatures des époux, - jean vigneron et
marie catherine dagbert - charles levant, m.j. rember, l.m. dagbert,
balthazar dacbert, jean butez et joseph crendalle. Marque d'Etienne
Masson). Le couple Vigneron-Dagbert réside à Marck où Jean est
cabaretier (1754), fermier (1756-1759), journalier (1762-66) et
manouvrier (1769-1772) au hameau de la Petite Walle. Il s’éteint à
Marck en 1775 à environ 75ans (en fait plutôt 68ans, surtout qu’il a un
enfant 3ans plus tôt) et Charles Levent est de nouveau témoin à
son décès. Marie Catherine décède 20ans plus tard, en 1795, à 64ans, au
Bas-Marck (avec Pierre Sansse, 59 ans, instituteur et Louis Deligue?, 43 ans couvreur de paille comme témoins). On leur connaît sept enfants baptisés à Marck entre 1754 et 1772. Parmi
les parrains et marraines de ces enfants, on retrouve : Louis Marie
Dagbert, fermier à Boucres, probablement l'oncle maternel et Marie
Jeanne Duflos, femme de Nicolas Stival, fermier à Marck pour Louis
Joseph en 1754, Jacques Pierre Montbaillarcq et demoiselle Jeanne Barbe
Péronne Moget ou Moutgey pour Jean Pierre en 1756, Pierre Locquin et
Marie Stival, jeune gens de la paroisse pour Marie Catherine en 1759,
François Picot, journalier à Marck et Marie Anne Denin, femme de
Jacques Dagbert, fermier à St Pierre pour François Marie en
1762, Jean Antoine Pocque, journalier à Marck et Marie Marguerite
Deleglise pour Marie Marguerite en 1766, Dominique Joseph Coquet ou
Coqué et Marie Lottilier pour Marie Françoise en 1769 et finalement
Jean Baptiste Sineth? d'Oye et Jeanne Antoinette Pourelle de la
paroisse ND de Calais pour Jean Baptiste Thomas en 1772. On ne sait rien de la destinée de Marie Marguerite. François Marie décède à 4ans en 1766. Jean Pierre décède à 22ans en 1779 (avec Joseph Vigneron comme témoin) et Louis Joseph à 25ans en 1780 (l’oncle Balthazar Dagbert de Boucres est témoin). Les trois enfants restants se marient. Il y a d’abord Marie Catherine Vigneron en 1784 à Marck avec Pierre François Goubelle ou Goubel, Coubel, 23ans, journalier à Marck, fils de Jean François Goubel et Marie Antoinette Desmarets (Mariage
filiatif. Les témoins sont Jean Pierre Goubel, de la paroisse de
Guînes, frère de l'époux, Pierre François Goubel, issu de germain,
Pierre Vigneron, frère de l'épouse et Antoine Agneray, ami de l'épouse,
de la paroisse de Marck. Seuls les témoins Vigneron et Agneray signent.
Les époux et les deux témoins Goubel ne signent pas). Marie Catherine s’éteint à Marck en 1809, à 49ans (Les témoins sont son frère Jean Baptiste Vigneron, 36ans, ménager à Marck, et son beau-frère, Antoine Sance, 43ans, journalier). Suit Marie Françoise Vigneron qui épouse en 1791 à Marck Antoine Sansse ou Sanse, Sance, journalier d’environ 25ans, originaire de Guemps, fils de Jean Pierre Sansse et Marie Marguerite Merlin (Mariage filiatif mais les témoins ne sont pas nommés. Signatures de Pierre Sense et Henry Sense). Marie Françoise décède à Marck en 1824 à 55ans (les témoins sont son frère Jean Baptiste Vigneron, 52ans, cultivateur, et son neveu, Pierre Jacques Goubelle, 40ans, marin). Enfin Jean Baptiste Thomas Vigneron est journalier de 25ans en 1797 à Marck quand il y épouse Louise Thérèse Goubert, 20ans, originaire de Coulogne, fille des défunts Jacques Goubert, journalier, et Marie Anne Rossignol (Mariage
filiatif. Les témoins sont Joseph Brasy, 25ans, journalier à Marck,
Pierre Goubel, mar..., 35ans, aussi de Marck, Jean Jacques Pihe?,
48ans, journalier à Coulogne, tuteur de la future et Jean Marie
Leleu, tonnelier à St Pierre, beau-frère de la future. Seul le témoin
Leleu signe). À une date et un lieu encore inconnus, il se remarie avec Adélaïde Lefebvre avec deux garçons nés à Marck en 1828 et 1831 alors qu’il y est cultivateur. Il s’éteint à Marck en 1833, à 61ans (les témoins sont ses neveux, Jean Jacques Goubelle, 50ans, marin, et Pierre Sansse,29ans, manouvrier)
Suit Balthazar Dagbert, baptisé à Boucres en 1734 (avec
Jean Ducrocq, échevin dans la ville de Boulogne comme parrain et Marie
Benoite de Caboche de la paroisse de Boucres comme marraine). On examine sa descendance dans une section suivante.
Septième enfant du couple Dagbert-Rembert, Marie Hélène Dagbert est baptisée à Boucres en 1735 (avec Pierre Butel comme parrain et Catherine Couture comme marraine, tous deux de la paroisse de Boucres). En 1758, elle épouse à Boucres Jacques Crendalle,
25 ans, fils de Jean Jacques Crendale et Marie Jeanne Dezoteux et donc
petit fils de Jacques Crendalle et Marie Jeanne Dacquebert comme décrit
plus haut (Mariage filiatif. Dispense de parenté du deux au
troisième degré. Jacques Crendal est assisté de Gabriel et Remy
Crendal, ses frères. Marie Hélène Dagbert l'est de Marie Anne Rembert,
sa mère, et de Balthazar Dagbert, son frère. Reconnaissance de Jean
Jacques Michel né le 29-09-1758. Signature de jacque crendalle et
marque de Marie Hélène Dagbert. Signatures de jean jacque crendalle,
marie jeanne dezoteux, mari jene rember, Balthazar Dagbert, antoine
gabriel crendalle et marque de Remy Crendal. Signature de Émilie et
Félicité de Caboche). Le couple réside d’abord à St Pierre où
Jacques est manœuvre (1763) et chartier (1764) puis revient à Boucres
où on le retrouve laboureur (1766-68) et fermier (1770-73). Jacques
Crendal, 62ans, cultivateur à Boucres décède à Calais en 1794 chez
Robert Déterville, aubergiste rue de la Citadelle (les témoins sont ce même Robert Déterville, 40ans, et Claude Duvert, 47ans, forgeron, des amis à Calais). Marie Hélène Dagbert s’éteint à 63 ans, en 1800, à Boucres (les témoins sont Jean Jacques Butez, 42 ans, et Jean Louis Thomir, 29 ans, tous deux charpentiers). On leur connait douze enfants baptisés à St Pierre de 1760 à 1764 puis à Boucres de 1766 à 1778. Parmi
les parrains et marraines, on retrouve : Jean Nicolas Daguebert de la
paroisse d'Andres et Émilie de Caboche de la paroisse de Boucres pour
Jean Jacques Michel illégitime en 1758 mais légitimé au mariage
des parents la même année, Pierre Gallet et Charlotte Bodart pour
Pierre Noel en 1760, Antoine Gabriel Crendalle de Boucres, probablement
l’oncle frère de Jacques, et Marguerite Playe de Calais pour
Antoine Gabriel en 1763, Remi Crendalle, probablement un autre oncle
frère de Jacques, et Marie Marguerite Bonvoisin, probablement la tante
épouse de Balthazar, frère de Marie Hélène, tous deux de Boucres, pour
Marie Marguerite Hélène en 1764, Robert Crendalle, probablement un
troisième oncle frère de Jacques, et Mlle Joseph Marie Charlotte de
Caboche accompagnée de sa mère, Des Essart de Caboche, pour Charles
Robert en 1766, Pierre Bernard Trouille, laboureur et Marie
Jeanne Leboeur, tous deux de la paroisse de Guînes pour Pierre
Marie Bernard, en 1768, Louis François Huret et Marie Anne Françoise
Fortin, jeunes gens de la paroisse de Guînes, pour Marie Louise
Françoise Hélène en 1770, Jacques Crendalle, peut-être le frère aîné
qui a alors 14ans, et Marie Antoinette Venier, tous deux de la paroisse
de Boucres, pour Marie Antoinette Jacqueline en 1772, Antoine Joseph
Crendalle et Marie Marguerite Pierrut?, jeunes gens de la paroisse de
Boucres, pour Marie Thérèse et Alexis Modeste Wast Vite!, des jumeaux,
en 1773, Louis Balthazar Dagbert, fort probablement l'oncle et Marie
Louise Becquet, de Guînes pour Louis Balthazard en 1775 et finalement,
Jean Jacques Pruvost, laboureur à Boucres et Marie Benoite Gossin,
épouse de Jacques Maniez, charron à Hames pour Marie Madeleine en 1778.
On ignore la destinée d’Antoine Gabriel et Marie Marguerite Hélène nés
à St Pierre mais il se pourrait qu’Antoine Gabriel soit le Gabriel
Crendal témoin au décès de son frère aîné Jacques en 1817 à Boucres.
Pierre Noel (4ans), Marie Louise Françoise Hélène (14ans), les jumeaux
Marie Thérèse (10jours) et Alexis Modeste (2ans), Louis Balthazard
(4ans) et Marie Madeleine (2mois) meurent en bas-âge. Pierre Marie
Bernard est peut-être le Bernard Crendal, agent municipal de la commune
de Boucres en 1798. En 1807, il est ménager à Coquelles, quand il
témoigne au décès de sa belle-sœur Suzanne Duchateaux. On ne sait pas
s’il s’est marié ni où est quand il est décédé. Seuls trois des enfants
fondent des familles. L’aîné, Jean Jacques Michel Crendal, est laboureur de 35ans à Boucres en 1793 quand il y épouse Marie Suzanne Duchateaux,
26ans, fille de Josse Louis Duchateaux et de feue Marie Geneviève
Mazingarbe, veuve de Jacques Hubert Boutroy mort à Boucres en 1792 (Acte
filiatif. L'époux est accompagné de Jacques Crendal, son père, Bernard
et Robert Crendal, ses frères. L'épouse est assistée de Gabriel Thomir,
clerc laïc de la paroisse de Boucres et Jean Jacques Butez, charpentier
à Boucres, ses amis. Signature de la contractante, des témoins Jacques
et Bernard Crendal, Thomir et Butez. Le contractant et le témoin Robert
Crendal ne signent pas) avec descendance Crendalle à Coquelles
où Suzanne s’éteint en 1807 à 41ans. Jacques décède à Boucres en 1817,
à 60ans, ancien cultivateur, chez son beau-frère Charles Pruvost,
60ans. L'autre témoin est Gabriel Crendal, 50ans, frère du défunt. A
noter qu’un de leur enfants, Pierre Marie Bernard Jacques Crendalle, baptisé à Coquelles en 1804 épouse en 1837 à Hames-Boucres Jacqueline Playe,
sa cousine, fille de Jean et Marie Jeanne Dacbert et petite fille de
François Henry Dacbert, frère de Marie Hélène, la mère de Jacques
Crendalle. Le frère cadet de Jacques, Charles Robert Crendalle, est cultivateur de 48ans à Boucres quand il y épouse en 1813 Marie Madeleine Catherine Desgardin, 41ans, fille de Jean Marie Laurent Desgardin et Marie Catherine Robbe à Boucres (Mariage
filiatif. Témoins : Jacques Crendal, 54ans, cultivateur à Calais, frère
du futur, Charles Pruvost, 54ans, cultivateur à Boucres, son
beau-frère, Jean Marie Laurent Desgardin, 71ans, marchand à Boucres,
père de la future et Pierre Louis Marie Plouvin, 39ans, boulanger à
Guînes, son ami. Signatures des témoins Crendalle et Plouvin. Les
contractants et le témoin Desgardin ne signent pas). Leur sœur cadette, Marie Antoinette Jacqueline Dagbert a 28ans quand elle épouse à Boucres en 1800 Jacques Charles Prevost, 44ans, cultivateur à Boucres, fils des défunts Jean Jacques Prevost et Marie Jeanne Michaux (Mariage
filiatif. Le contractant est accompagné de son frère Jean Louis
Prevost, 27ans, cultivateur à Boucres, François Baucart, 40ans,
maréchal à Louches, son beau-frère. La contractante est assistée de ses
oncles Gabriel Crendalle, 60ans, cultivateur à Boucres, et Robert
Crendal, 50ans, voiturier à Guînes).
Suit André Dagbert baptisé à Boucres en 1737 (avec
pour parrain, André Buzenne, originaire de Calais mais demeurant pour
le moment chez le Sr Dechateauneuf à Hames et pour marraine, Marie
Madeleine de Caboche de Boucres). Il est à l’origine d’une
petite branche de Dagbert à Calais et Boulogne qui s’est perpétuée
jusqu’à la fin du 19e siècle. On examine cette descendance dans une
section suivante.
Suit Henri Marie Dagbert, baptisé en 1739 (avec
pour parrain, le Sieur Henri de Caboche, écuyer et pour marraine,
Demoiselle Marie Louise Sauvage, tous deux de la paroisse de Boucres). On examine sa descendance dans une section suivante.
Suit Antoine Dagbert, baptisé en 1740 (Son
parrain est Antoine Bernard de la paroisse de Guînes et sa marraine,
Marie Dagbert, fille de Nicolas Dagbert, laboureur de la paroisse
d’Andres, et donc une cousine). Il décède quelques mois plus tard, en 1741 (le père Louis et le frère aîné, Louis Marie, sont les témoins).
Le onzième et dernier enfant du couple Dagbert-Rembert est François Daguebert, baptisé en 1741 (avec pour parrain, François Duflos de la paroisse d’Hames et pour marraine, Jeanne Françoise Luto de la paroisse de Boucres). Comme son frère André, il s’établit à Calais dès 1771. En 1773, il y est charcutier quand il y épouse, Marie Madeleine Evrard, fille majeure de feu Jean Evrard, maître boucher à Calais et Judith Defosse (Mariage
filiatif. Les témoins sont André et Balthazar Dagbert, frères de
l'époux, François Evrard, maître tailleur d'habits, oncle paternel de
l’épouse et François Evrard, son cousin germain. Marques de l'époux, de
son frère et de l'oncle de l'épouse. Signatures de l'épouse, de
Batlhazar Dagber, François Evrard et de Louis Petit). Il décède maître charcutier à Calais, un peu plus d’un an plus tard, en 1774, à 32ans, (Denis Prillier et Denis Branlant signent comme témoin). La seule enfant du couple, Marie Madeleine Dagbert, baptisée à Calais en1773 (avec André Dagbert, son oncle paternel comme parrain et Louise Salembier, épouse d'Achille Ducrocq comme marraine) s’éteint en 1811, à 38ans, dans cette même ville, vraisemblablement célibataire.
Curieusement,
Louis Dagbert est prénommé à tort Pierre lors de deux baptêmes (en 1730
et 1740). Marie Jeanne Rembert devient Marie Magdeleine lors du baptême
de 1740. Parmi les parrains et marraines des baptisés, on remarquera la
présence de beaucoup de membres de la famille de Caboche (dont le Sieur
Henri de Caboche, écuyer) qui pourraient être les seigneurs pour
lesquels Louis était fermier.
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