Les descendants de Joseph
Dagbert à Offekerque
Comme indiqué dans la section précédente, Louis Marie Joseph Dagbert,
né à Hames en 1800, est le quatrième enfant de François Dagbert et
Marie Anne Lefebvre. En 1825, il est manouvrier à Hames-Boucres comme
son père quand il épouse à Offekerque Catherine Elizabeth Brodelle, manouvrière de 25ans à Offekerque, fille des défunts Jean Jacques Brodelle et Marie Geneviève Godoin (Les
témoins sont Louis Dagbert, 28 ans, manouvrier à Hames-Boucres, frère
germain de l'époux ; Noel Beutin, 40 ans, couvreur de paille à
Offekerque, beau-frère de l'épouse; Pierre Antoine Maillet, 41 ans,
marchand de lin à Offekerque, beau-frère de l'épouse et Jacques
Brodelle, 43 ans, manouvrier à Offekerque, frère germain de
l'épouse. Signatures de l'épouse et du dernier témoin
Brodelle. L'époux, son père et les autres témoins ne signent pas).
Le couple Dagbert-Brodelle réside à Nouvelle-Église ou Joseph est
ménager de 1829 à 1833 au moins. En 1835, ils sont de retour à
Offekerque où Joseph est encore ménager mais où Catherine, son épouse,
décède à seulement 35ans (les témoins sont son mari, ménager âgé de 34ans et son frère germain, Jacques Brodelle, 53 ans, propriétaire à Offekerque). En 1836, Joseph se remarie à Offekerque avec Marie Françoise Claudine Eugénie Folzan, domestique de 25ans à Offekerque, originaire de Guemps, fille des défunts Louis Isidore Folzan et Françoise Albertine Butez (Les
témoins sont Florentin Desgardin, 24 ans, ménager à Hames-Boucres,
beau-frère de l'époux ; Pierre François Bailly, 26 ans, charron à
Offekerque, ami de l'époux ; Isidore Bailly, 47 ans, ménager à Guemps,
oncle maternel de l'épouse et Antoine Célestin Prince, 37 ans,
instituteur à Offekerque, ami de l'épouse. Signatures de l'épouse et
des témoins Desgardin, P.F. Bailly et Prince. L'époux et le témoin I.
Bailly ne signent pas). Le couple Dagbert-Folzan reste à Offekerque où Joseph est ménager jusqu’à son décès en 1854 (les
témoins sont son beau-fils François Veron, 33 ans, tulliste à St
Pierre, et Antoine Célestin Prince, 55 ans, instituteur à Offekerque). Eugénie, son épouse, se remarie à 52 ans, en 1863, toujours à Offekerque, avec François Augustin Rebier, 39 ans, cultivateur à Offekerque. Elle décède à Offekerque en 1889, à 77ans (avec son fils, Eugène Dagbert, 37 ans, cultivateur, et son beau-fils, François Vercucq, 53 ans, cabaretier comme témoins).
Trois filles naissent du premier mariage, toutes à Nouvelle-Église entre 1829 et 1833, et toutes se marient (Table 17)
L’aînée, Marie Catherine Joséphine Dagbert, née en 1829 (Les
témoins sont Jean Baptiste Ricquembourg, 28 ans, journalier à
Offekerque et Charles Delmotte, 27 ans, garde champêtre de Nouvelle
Église) est domestique à Offekerque en 1850 quand elle y épouse Jean Louis François Veron,
29 ans, né et domicilié à Sangatte, tulliste à St Pierre, fils de
Pierre François Veron, ménager à Sangatte et feue Marie Antoinette
Augustine Croquelois (Les témoins sont Augustin Bernard Veron,
22 ans, frère de l'époux, manouvrier à Sangatte ; Pierre François
Veron, 23 ans, son cousin paternel, manouvrier à Sangatte ; Jean
François Brodelle, 54 ans, ménager à Offekerque, oncle maternel de
l'épouse et Pierre François Brodelle, 26 ans, journalier à
Offekerque, son cousin maternel. Signatures de l'époux et des
témoins Brodelle. L'épouse, les pères des époux et les témoins Veron ne
signent pas). Le couple Véron-Dagbert réside à St Pierre (rue de la Tannerie de 1851 à 1869, rue de l’Hospice de 1876 à 1881) où François est tulliste ou ouvrier en tulle (même
cité fabricant de tulle quand il témoigne au mariage de sa belle-sœur
Félicie Dagbert en 1858, vraisemblablement une exagération puisque les
actes de naissance de ses enfants indiquent qu’il est ouvrier en tulle
la même année et l’année suivante) jusqu’à 1882 au moins. Catherine, son épouse, décède à 75ans, en 1905, à son domicile de la rue de l’Hospice (les témoins au décès sont ses deux enfants : Catherine Véron, femme Duhamel, 54ans, et François Gustave Véron, 43ans tulliste). François s’éteint à 88ans, en 1910, à l’hospice civil de Calais.
Le
couple Veron-Dagbert a six enfants, tous nés à St-Pierre entre 1861 et
1869 (plus un garçon mort-né en 1859). Deux de ces enfants meurent
avant d’atteindre l’âge adulte : Lucien Pierre, né en 1869 meurt à un
an en 1870 (Les témoins à la naissance sont Eugène Huret, 26ans,
et Louis Lefranc, 24ans, ouvriers en tulle, ceux du décès sont Louis
Marie Duquenoy, 40ans, tulliste et Frédéric Eddlestone, 25ans,
dessinateur, tous à St Pierre) et Eugène Léon, né en 1867 et décédé à 10ans en 1877 (Les
témoins à la naissance sont Louis Petit, 46ans, cabaretier et Léon
Pruvost, 27ans, ouvrier en tulle, ceux du décès sont Jean Baptiste
Parant, 39ans, concierge et Jean Anscotte, 43ans, journalier,
tous de St-Pierre).
L’aînée est Catherine Veron, née en 1851 (Les témoins à la naissance sont Louis Delahay, 52ans, marchand de charbon et Charles Drouard, 32ans, ouvrier en tulle) et sans profession à St Pierre en 1882 quand elle y épouse Théophile Auguste Ernest Duhamel,
30ans, employé de commerce à St Pierre, fils de feu Louis Antoine
Duhamel et Ursule Catherine Decaux, 72ans, rentière à Boulogne (Les
témoins sont Charles Duhamel, 50ans, rentier à Boulogne, frère de
l'époux, Auguste Laforest, 48ans, sous-chef à la comptabilité de la
Préfecture de Police de Paris, son beau-frère, Antoine Desgardin,
50ans, cocher, oncle par alliance de l'épouse et Ovide Dagbert, 40ans,
garçon brasseur, son oncle, tous deux à St Pierre.
Signatures des époux, de la mère de l'époux, du père de l'épouse, et
des trois premiers témoins. La mère de l'épouse et le témoin Dagbert ne
signent pas). En 1904, Ernest est rentier à Calais quand il
témoigne au mariage de son neveu Gustave. En 1905, son épouse Catherine
est également à Calais quand elle témoigne au décès de sa mère.
La sœur cadette de Catherine, Adèle Véron, née en 1855 (Thomas Eddlestone, 27ans, ouvrier en tulle et François Vincent, 21ans, jardinier sont les témoins à la naissance)
est chez ses parents dans les recensements de St Pierre de 1866
(Hélène, 11ans) et 1876 (Adèle, 22ans) mais n’y est plus dans celui de
1881. Elle s’éteint à 32ans, célibataire, à l'asile de St-Venant près
de Béthune.
Suit Marie Véron, née en 1858 (Auguste
Parenty, 44ans, fabricant de tulle à St Pierre et Eugène Demaret,
27ans, boulanger à Calais, sont les témoins à la naissance) est
ouvrière en tulle de 19ans en 1877 quand elle donne naissance à un
enfant naturel chez les grands-parents Veron-Dagbert rue de l'Hospice (enfant
présenté par Félicité Bénédicte Butez, veuve Lefebvre, 78ans,
sage-femme avec Nicolas Isidore Léon Ducloy, 44ans, employé de la
mairie et Amédée Herzecke, 41ans agent de police, comme témoins). Cet enfant, Gustave Veron, est tulliste à Calais en 1904 quand il épouse Julia Alice Ringot, wheeleuse de 23ans à Calais, fille de feu Louis François Ringot et de Adeline Louise Lemaittre, 54ans, ménagère à Calais (Marie
Véron, la mère de Gustave, alors ménagère de 46ans à Calais, est
présente au mariage. Les témoins sont Ernest Duhamel, 52ans, rentier,
oncle maternel de l'époux, François Véron, 43ans, tulliste, aussi oncle
maternel de l'époux, Louis Ringot, 26ans, louager, frère de l'épouse et
Ernest Ringot, 46ans, ourdisseur, son oncle paternel, tous de Calais.
Signatures des époux, des mères des époux et des témoins). C’est probablement la Marie Véron qui, selon les tables décennales, décède à Calais en 1916.
Leur frère cadet, François Gustave Véron, né en 1861 (avec Charles Pointez, 33ans et Auguste Bouin, 21ans, ouvriers en tulle, comme témoins) est tulliste chez ses père et mère à St Pierre en 1890 quand il y épouse Marie Joséphine Marceline Bourguignon,
couturière de 21ans chez ses parents, Jean Marie François
Bourguignon, 49ans, serrurier et Irma Louise Victoire Céline
Roger, 51ans, rue Renard à Boulogne (Les témoins sont encore une
fois Ernest Duhamel, 38ans, rentier à Boulogne, beau-frère de l'époux,
Jules Frammezelle, 24ans, perceur de cartons à Calais, son ami, Edouard
Bourguignon, 30ans, couseur à Boulogne, cousin germain de l'épouse
et François Arnoult, 59ans, tailleur à Boulogne, son ami.
Signatures des époux, du père de l'époux, des parents de l'épouse et
des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas). On ignore si ce
mariage a donné une descendance. En 1898, Marie Joséphine Marceline
Bourguignon décède à 28ans à son domicile de la rue du Vauxhall à
Calais (décès déclaré par Ernest Duhamel, 46ans, rentier à Boulogne, son beau-frère et Jean Marie Masson 52ans, tulliste, un voisin). L’année suivante, Gustave Véron, toujours tulliste, se remarie à Calais avec Marie Mathilde Lammens, employée de 24ans à Calais, originaire de Gand en Belgique, fille de Pierre Lammens, disparu, et feue Pharaïlde Delmulle (Les
témoins sont Lambert Marey, 43ans, concierge, ami de l'époux, Ernest
Duhamel, 47ans, propriétaire, son beau-frère, Charles Beulque, 27ans,
tailleur d'habits, et Jules Lebrun, 26ans, employé, tous deux amis de
l'épouse et tous domiciliés à Calais. Signatures des époux, Gustave
Veron et Mathilde Lammens, du père de l'époux et des témoins. La mère
de l'époux ne signe pas). Ils auraient divorcé en 1902. Gustave
est toujours tulliste à Calais en 1905 quand il témoigne au décès de sa
mère. C’est probablement le François Gustave Veron qui meurt à Calais
en 1922 selon les tables décennales.
La deuxième fille du couple Dagbert-Brodelle est Claudine Virginie Dagbert, née à Nouvelle-Église en 1831 (Pierre
Michaux, 55 ans, rentier à Calais et Joseph Carré, 22 ans, instituteur
à Nouvelle-Église signent comme témoins à la naissance). En 1852, elle est sans profession à Marck quand elle y épouse Auguste François Vasseur, journalier de 26 ans à Marck, fils de feu Maxime Vasseur et Sophie Fontaine (Les
témoins sont Joseph Vasseur, 22ans, et Adolphe Vasseur, 27ans,
cordonniers à Marck et frères de l'époux, Pierre Louis Vasseur, 29ans,
cordonnier à Calais, ami de l'épouse et François Véron, 31ans, tulliste
à St-Pierre, son beau-frère. Seul le témoin Véron signe. Les époux, la
mère de l'époux, le père de l'épouse et les témoins Vasseur ne signent
pas). Le couple Vasseur-Dagbert réside à Marck, dans la section
du Fort Vert, où Auguste est journalier, manouvrier ou ouvrier agricole
jusqu’à au moins 1891 quand son épouse Virginie Dagbert décède à 59ans,
ménagère (avec Adolphe Tourment, 30ans, manouvrier, son beau-fils et Jules Caillet, 59ans, garde-champêtre comme témoins au décès).
Après cette date, Auguste Vasseur déménage à Calais et il y décède en
1900, à 74ans, sans profession, à son domicile de la rue des
Fontinettes.
Ce couple Vasseur-Dagbert a une importante
descendance à Marck avec dix enfants nés entre 1853 et 1871 (plus un
mort-né en 1874) dont sept se marient (Table 17).
L’aîné François Auguste, né en 1853 (Adolphe
Vasseur, 27ans, et Jean Louis Joseph Vasseur, 22ans, cordonniers à
Marck, vraisemblablement des oncles paternels, sont les témoins à la
naissance) est l’un des trois enfants qui ne se marient pas. En 1872, il décède à 19ans, célibataire, chez ses parents (avec Alphonse Vasseur, 23ans, cordonnier, cousin germain et Théophile Leducq, 71ans, garde-champêtre, comme témoins au décès). Les deux autres enfants qui meurent en bas-âge sont Fanny Louise, née en 1865 et décédée en 1866 (Les
témoins à la naissance sont Louis Blanpain, 42ans, cultivateur, et
Adolphe Butez, 21ans, journalier et ceux au décès sont Jean Louis
Sanse, 47ans, journalier, et Théophile Leducq, 64ans, garde-champêtre) et Zoé Marie, née et morte en 1869 (Les
témoins à la naissance sont Auguste Guilbert, 60ans, rentier, et Louis
Gellé, 22ans, instituteur, ceux au décès sont Louis Marie Gressier,
31ans, manouvrier, et Théophile Leducq, 67ans, garde-champêtre).
L’aînée survivante, Virginie Héloïse Vasseur, naît en 1855 (avec comme témoins, Alfred Bupot, 22ans, cordonnier et Adolphe Lejeune, 22ans, tonnelier, tous deux à Marck). En 1874, à 19ans et sans profession à Marck, elle y épouse le cultivateur de 25ans Pierre François Chrétien, fils de Jean Pierre Chrétien, 62ans, cultivateur, et Marie Marguerite Désirée Leleu, 51ans, à Marck (Les
témoins sont Louis Chrétien,71ans, et Pierre François Tetut, 59ans,
cultivateurs à St Pierre et oncles de l'époux, François Véron, 54ans,
tulliste et Antoine Desgardin, 42ans, journalier, oncles de l’épouse à
St Pierre. Signatures des témoins Chrétien, Veron et Desgardin. Les
époux, leurs parents et le deuxième témoin ne signent pas).
Même si Pierre François disparaît moins de cinq ans plus tard, en 1879,
le couple Chrétien Vasseur a quatre enfants, tous des garçons, nés à
Marck entre 1875 et 1879 et au moins trois de ces enfants se marient à
la fin du siècle ou au début du suivant (Pierre à Marck en 1899, Louis
à Marck en 1906, Léon à Lens en 1904). Virginie, manouvrière à Marck,
s’y remarie en 1883 avec Louis Joseph Leroy,
maréchal-ferrant de 48ans à Marck, originaire de Zudausques, veuf
d'Adèle Queval, fils des défunts Pierre Joseph Leroy et Adelaïde
Dussaussoy (Les témoins sont Antoine Quehen, 57ans, manouvrier,
Victor Delacre, 38ans, charron, Ovide Debrocq, 44ans, cultivateur et
Armand Tourment, 44ans, manouvrier, tous amis des époux à Marck.
Signatures de l'époux et des trois premiers témoins. L'épouse,
ses parents et le quatrième témoin ne signent pas). Après la
naissance de deux filles Leroy à Marck en 1883 et 1885, le couple
déménage à Calais où naissent des jumelles en 1887 puis deux autres
filles, en 1891 et même 1897. A ce moment-là, Pierre Joseph Leroy, âgé
de 62ans, est toujours maréchal-ferrant sur la rue du Midi avec son
épouse Virginie Dagbert, 42ans. Il décède en 1909, à 73ans, à l’hospice
civil de Calais. Elle s’éteint près de 25ans plus tard à Calais.
Le troisième enfant du couple Vasseur-Dagbert est Pierre Louis Vasseur, né en 1856 (Jacques Ducrocq, 37ans, cultivateur et Louis Remy, 45ans, journalier, sont les témoins à la naissance). En 1882, il est manouvrier à Marck quand il y épouse Marie Joseph Marcelline Berquez,
domestique de 18ans à Marck, originaire d’Hardinghen, fille de feu
François Pierre Joseph Berquez, de son vivant ouvrier mineur à
Rety, et Phillipine Deleloy, 46ans, manouvrière à Rety (Les
témoins sont Adolphe Vasseur, 57ans, oncle de l'époux et Amédée
Vasseur, 29ans, son cousin, cordonniers à Marck, Usmar Agneray, 56ans,
ami des époux et Joachim Tourment, 46ans, cousin de l'époux, tous deux
journaliers à Marck. Signatures de l'époux et des témoins. L'épouse, sa
mère et les parents de l'époux ne signent pas). Le
couple Vasseur-Berquez reste à Marck où Louis est journalier et où
naissent six enfants Vasseur de 1882 à1904 dont au moins trois se
marient.
Suit Adèle Coralie Émilie Vasseur, née en 1859 (Amédée Révéllion, 21ans, cultivateur et Norbert Leroy, 26ans, instituteur sont les témoins) et journalière à Marck en 1883 quand elle y épouse Jean Louis ou Adolphe Tourment,
journalier de 23ans à Marck, fils de Louis Marie Tourment, 47ans,
journalier et Marie Rosalie Émilie Delarue, 47ans, journalière (Les
témoins sont Émile Tourment, 26ans, maréchal-ferrant, frère de l'époux,
Amédée Vasseur, 30ans, cordonnier, cousin germain des époux,
Louis Vasseur, 27ans et Gustave Vasseur,21ans, manouvriers et frères de
l'épouse, tous domiciliés à Marck. Signatures de l'époux, de son père,
et des trois premiers témoins. L'épouse, ses parents, la mère de
l'époux et le dernier témoin ne signent pas. Un garçon Vasseur né en
1882 est reconnu et légitimé). Le couple Tourment-Vasseur reste
à Marck où Jean Louis est ouvrier agricole et où naissent cinq autres
enfants Tourment entre 1885 et 1898. Coralie s’éteint à Marck en 1901 à
42ans (Edouard Delrocq, 44ans, manouvrier et Ferdinand Ansel, 44ans, instituteur, sont les témoins).
Le cinquième enfant du couple Vasseur-Dagbert est Gustave Vasseur, né en 1861 (avec Jacques Ducrocq, 42ans, cultivateur, et Emmanuel Lecoutre, 22ans, instituteur, comme témoins) et qui, vers 1883, et en un lieu encore inconnu, épouse Marie Rosalie Julie Legrand,
âgée de seulement 17ans environ. Comme ses sœurs et son frère
aîné, Gustave s’installe à Marck comme ouvrier agricole vers 1885. Le
couple a trois enfants nés à Marck entre 1886 et 1892 plus l’aîné
Gustave, né vers 1884, et un enfant mort-né en 1898.
Suit Adolphe Alexandre Vasseur, né en 1863 (de nouveau Jacques Ducrocq, 45ans, cultivateur, et Pierre Louis Taquet, 39ans, journalier, sont les témoins) et lui aussi manouvrier à Marck en 1891 quand il y épouse Zénaïde Mathilde Lepeire,
domestique de 23ans à Marck, originaire de St-Folquin, fille d'auguste
Lepeire, 51ans, briquetier et Hectorine Buret, 46ans, à Guemps (Les
témoins sont Louis Vasseur, 35ans, et Gustave Vasseur, 30ans, frères de
l'époux et manouvriers à Marck, Jean Louis Tourment, 33ans, journalier
à Marck, beau-frère de l'époux et Alexandre Fourmiau, 60ans, retraité
des douanes à Marck, ami des époux. Signatures des époux, des parents
de l'épouse et des deux derniers témoins. Le père de l'époux et les
deux premiers témoins ne signent pas). Le couple
Vasseur-Lepeire reste à Marck où Alexandre est journalier comme ses
frères et où naissent quatre enfants entre 1893 et 1905.
Suit Marie Joséphine Vasseur, née en 1866 (Charles Goret, 30ans, menuisier, et Charles Meney, 22ans, domestique de ferme sont les témoins) et domestique à Marck en 1889 quand elle y épouse Henri Charles Mary,
employé de commerce de 26ans à Calais, originaire de Houthem près de
Furnes en Belgique, fils de Louis Léopold Mary, 51ans, et
Amélie Sophie Monaert, 53ans, manouvriers à Houthem (Les témoins
sont Adolphe Tourment, 30ans, journalier, Pierre Louis Vasseur, 34ans,
manouvrier, amis de l'époux, Alexandre Vasseur, 27ans et Gustave
Alphonse Vasseur, 28ans, tous deux journaliers et frères de l'épouse,
tous domiciliés à Marck. Signatures des époux et du premier et
troisième témoin. Les parents des époux, le deuxième et dernier témoin
ne signent pas). Le couple Mary-Vasseur est à Marck en
1896 et 1897 quand Henri est lui aussi manouvrier et quand naissent
deux enfants.
Le dernier enfant du couple Vasseur-Dagbert est Ovide Vasseur, né en 1871 (de nouveau Charles Goret, 34ans, menuisier, et Hilaire Ringot, 46ans, instituteur, sont les témoins à la naissance). En 1893, il est employé au chemin de fer du nord à Marck quand il y épouse Marie Léocadie Blanpain,
manouvrière de 18ans à Marck, originaire de St-Martin-au-Laert, fille
de François Blanpain, 63ans, retraité des douanes et feue Marie Félicie
Vereecque (Les témoins sont Louis Vasseur, 37ans, et Gustave
Vasseur, 31ans, manouvriers, frères de l'époux, Arthur Dimpre,36ans,
maçon, beau-frère de l'épouse et Adolphe Tourment, 34ans, manouvrier,
son ami. Signatures de l'époux, du père de l'épouse et du témoin
Tourment. L'épouse, le père de l'époux et les trois premiers témoins ne
signent pas). On ne les retrouve pas à Marck après ce mariage. Ovide décède à Calais au milieu du siècle suivant.
La troisième et dernière fille du couple Dagbert-Brodelle est Adèle Émilie Dagbert, née à Nouvelle-Église en 1831 (avec
pour témoins, Jacques Brodelle, 51 ans, ménager à Offekerque, oncle
maternel et Joseph Carré, 24 ans, instituteur à Nouvelle-Église).
En 1865, elle est domestique de 31ans à St-Pierre quand elle y épouse
son cousin de la branche cadette des Dagbert de Hames-Boucres, Antoine Rigobert Desgardin,
32ans, homme d'équipe au chemin de fer du Nord, fils de feu Florentin
Desgardin et Benoite Rose Dagbert, ménagère à Hames-Boucres (voir
la section précédente sur les Dagbert de Hames-Boucres pour plus de
détails. Les témoins sont François Veron, 43ans, tulliste et Joseph
Jonglet, 31ans, perceur de cartons, amis de l’époux, François Maniez,
70ans, et Jacques Florent Hembert, 50ans, fabricants de tulle et amis
de l'épouse. Signatures des époux et des témoins. La mère de l'époux ne
signe pas). Le couple Desgardin-Dagbert reste à St Pierre
devenu Calais avec une fille Lucie Adèle née en 1866. Dans le
recensement de Calais de 1891, les trois (Antoine Desgardin, 57ans, manouvrier, Adèle Dagbert, 57ans, son épouse et Lucienne Desgardin, 25ans, leur fille tullière) habitent sur la rue du Vauxhall. On les retrouve à la même place en 1896 (Antoine Desgardin, 64ans, sans profession, Émelie Dagbert, 63ans, blanchisseuse et Lucie Desgardin, 30ans, tullière). Antoine s’éteint cette année 1896 à 63ans. Il est alors blanchisseur et toujours sur la rue du Vauxhall (François Veron, 75ans, tulliste et beau-frère de son épouse Adèle, et Louis Létendard, 37ans, marbrier, un ami, sont les témoins).
Adèle son épouse est toujours sur la rue du Vauxhall dans le
recensement de 1901 avec sa fille Lucienne, 35ans, repasseuse et un
certain Émile Desgardin, 13ans. Elle décède à Calais en 1913.
Huit enfants naissent de la deuxième union, tous à Offekerque, de 1837 à 1851(Table 17).
L’aînée, Marie Félicie Éloïse Dagbert, née en 1837 (les
témoins sont Pierre François Courtain, 24 ans, domestique à Guemps et
Antoine Célestin Prince, 38 ans, instituteur à Offekerque). Journalière à Offekerque en 1858, elle y épouse Hyppolite François Vercucq,
manouvrier de 22ans à Guemps, originaire des Attaques, fils de Jean
François Hyppolite Vercucq, manouvrier à Guemps, et feue Marie Louise
Julie Duhamel (Jacques Gadeblé, 51 ans, manouvrier à Guemps, et
Louis François, 34 ans, forgeron à Offekerque, amis de l'époux; Louis
Rançon, 54 ans, manouvrier à Guemps, oncle par alliance de l’épouse et
François Veron, 38 ans, fabricant de tulle à St Pierre, son beau-frère.
Signatures des époux et des témoins François et Véron. Le père de
l'époux, la mère de l'épouse et les témoins Gadeblé et Rançon ne
signent pas). Le couple réside à Offekerque où Hyppolite
François est manouvrier (1860, 1876), ménager (1878), journalier (1882)
puis cabaretier (1894, 1902). Il y serait décédé en 1918 à 82ans. Son
épouse Dagbert y serait décédée la même année. Le couple a trois
enfants avec descendance. L’aîné, François Eugène Vercucq, né en 1858 (les témoins à la naissance sont Louis François, 34ans, forgeron et Adolphe Cossart,31ans, cordonnier, voisins du père) est journalier à Marck en 1878 quand il y épouse Zélie Natalie Cornélie Lefevre,
journalière de 21ans à Offekerque, originaire de Bailleul dans le Nord,
fille des défunts Pierre François Claude Lefevre et Marie Philippine
Constantine Bodot (Les témoins sont Hyppolite Vercucq,
73ans, manouvrier à Offekerque, grand-père de l'époux, François
Dezoteux, 27ans, manouvrier à Offekerque, ami des époux, Jean Marie
Bonvarlet, 28ans, journalier à Marck, beau-frère de l'épouse et
Joseph Caboche, 41ans, instituteur à Marck, ami des époux. L'épouse est
accompagnée d'un tuteur ad hoc en la personne de Pierre Louis Vercucq,
39ans, manouvrier à Marck. Signature de l'époux, de ses parents, du
tuteur et des trois derniers témoins. L'épouse et le premier témoin
Vercucq ne signent pas). Eugène Vercucq, un enfant naturel né en 1877, est légitimé au mariage. En 1902, charron à Marck, il y épousera Marie Jeanne Eugénie Buche. Suit Julie Augustine Éloïse Vercucq, née à Offekerque en 1860 (Augustin
Boutoille, 24ans, cultivateur et Henri Legay, 54ans, menuisier, amis du
père à Offekerque, sont les témoins à la naissance) et fille de confiance sur la rue de la Poissonnerie à Calais à son décès en 1878, à seulement 18ans (décès déclaré par Adolphe Devot, 53ans, docteur en médecine, et Hyppolite Moussel, 29ans, fabricant de tulle, voisins). En 1876, elle avait donné naissance à un enfant naturel chez ses parents à Offekerque. Ce sera Ernest Hilaire Vercucq qui, à l’instar de son cousin, épousera en 1902 à Marck Louise Félicie Buche, la sœur de Jeanne, avec descendance Vercucq à Offekerque. Le troisième et dernier enfant du couple Vercucq-Dagbert, Paul Henri Ernest Vercucq, né à Offekerque en 1870 (avec
Louis Boutoille, 40ans, cultivateur et Augustin Rebier, 46ans,
cultivateur, beau-père par alliance du père , tous deux d'Offekerque,
comme témoins) est cordonnier à Offekerque en 1894 quand il y épouse Marie Anastasie Lydia Brodelle,
21ans, sans profession à Offekerque, fille des défunts Pierre Jacques
François Brodelle et Prudente Benoite Coralie Lehot, petite fille du
côté maternel de Reine Benoite Anastasie Sneck, 79ans, ménagère à
Offekerque (Les témoins sont Eugène Vercucq, 36ans,ménager,
frère de l'époux, Eugène Dagbert, 42ans, cultivateur, son oncle, Louis
Delacre, 34ans, cabaretier, cousin de l'épouse et Aimé Delamacre,
26ans, cultivateur, son ami, tous d'Offekerque. Signatures des époux,
des parents de l’époux et des témoins. L'aïeule maternelle de l'épouse
ne signe pas. Cm chez Me Van Wormhout à Audruicq). On
notera que les recensements d’Offekerque font état d’un quatrième
enfant prénommée Adèle pour le couple Vercucq-Dagbert. Elle apparaît
dans celui de 1866, âgée de 3.5ans avec Eugène 9ans et Julie, 6ans. En
1872, les deux seuls enfants du couple sont Adèle 9ans et Paul, 2ans.
En 1876, l’aîné des enfants, Eugène, 19ans, réapparait avec Adèle,
15ans et Paul 8ans plus Ernest, 10mois, le fils d’Adèle et non de
Julie. En 1881, il n’y a plus que Paul, 12ans et Ernest 5ans. Comme il
n’y a pas de naissance d’Adèle Vercucq à Offekerque dans les années
1860, on pense qu’Adèle et Julie ne font qu’une.
Suit Coralie Eugénie Justine Dagbert, née en 1839 (les
témoins sont Louis Albert Ryekelyark, 36 ans, cultivateur à
Vieille-Église et de nouveau Antoine Célestin Prince, 40 ans,
instituteur à Offekerque). En 1866, elle est journalière à Calais quand elle y épouse Jules François Adolphe Chaussois,
journalier de 27ans à Calais, natif de Wissant, fils de Jules François
Adolphe Chaussois, 50ans, préposé des douanes et Marie Catherine
Adélaïde Évrard, 48ans, sans profession, à Calais (Les témoins
sont Henri Carpentier, 30ans, journalier, beau-frère de l'épouse à
cause de Flavie Dagbert, sa femme, François Rebier, 42ans,
cultivateur , tous deux à Offekerque, Sylvain François Perois, 48ans,
préposé des douanes à Calais, et Joseph Adolphe Carpentier, 39ans,
préposé des douanes à Sangatte, ces trois derniers amis des époux.
Signatures des époux, du père de l'époux, de la mère de l'épouse et des
témoins. La mère de l'époux ne signe pas). Une enfant naturelle, Coralie Adolphine Flavie, née en 1862 en la maison de sa grand-mère Eugénie Folzan, veuve Dagbert (présentée
par Auguste Bernard Beutin, 42 ans, garde champêtre à Offekerque, avec
pour témoins : Florimond Colbet, 39 ans, instituteur, et Joseph
Delacre, 31 ans, manouvrier, des voisins) est reconnue et légitimée au mariage de 1866. Par la suite on perd la trace du couple Chaussois-Dagbert (pas
d’enfants à Calais ou Offekerque; leur fille Coralie Chaussois, 10ans,
est toujours chez sa grand-mère Eugénie Folzan à Offekerque dans le
recensement de 1872).
Le troisième enfant du couple Dagbert-Folzan est encore une fille, Marie Flavie Emerance Dagbert, née en 1841 (les
témoins à la naissance sont Jean Marie Boutoille, 40 ans, cultivateur à
Guemps et Pierre Louis Une, 42 ans, ménager à Offekerque). Comme ses deux sœurs aînées, elle est domestique, mais à Guemps, quand elle épouse en 1860 à Offekerque Gustave Henri François Carpentier, manouvrier à Guemps, fils des défunts Jean Marie Carpentier et Marie Catherine Mignotte (Les
témoins sont François Carpentier, 43 ans, marchand de lin à Guemps, et
Louis Carpentier, 38 ans, manouvrier à Guemps, frères de l'époux; Jean
Louis Ranson, 55 ans, manouvrier à Guemps, ami de l'épouse et Louis
Boutoille, 29 ans, cultivateur à Offekerque, un voisin . Signatures de
l'époux, de la mère de l'épouse et des témoins sauf le troisième.
L'épouse et le témoin Ranson ne signent pas). Le couple
Carpentier-Dagbert reste à Offekerque où Henri est cabaretier (1861,
1864, 1866) ou épicier (recensement de 1866) jusqu’au décès prématuré
de Flavie en 1866, à 26ans (son beau-père, Augustin Rebier, 43ans, cultivateur à Offekerque, est témoin avec le mari). Par la suite Henri Carpentier, devenu manouvrier à Offekerque, se remarie à Nouvelle-Église avec Marie Éléonore Zoé Burette,
domestique de 23ans à Nouvelle-Église, fille de Pierre Benoit Joseph
Burette et Marie Éléonore Scholastique Butez, ménagers à Nouvelle
Église. Le couple Carpentier-Burette s’installe à Guemps, sur la rue du
Vinfil, où Henri est manouvrier, ouvrier agricole et finalement
concierge quand il s’éteint à 76ans en 1911. Trois enfants sont nés du
premier mariage, tous à Offekerque, entre 1861 et 1866. L’aînée, Marie Joséphine Henriette Carpentier, née en 1861(avec Edouard Beutin, 42ans, garde-champêtre et Pierre Louis Fenet, 48ans, manouvrier, comme témoins à la naissance)
est toujours avec son père dans les recensements de Guemps de 1872,
1881 et 1886 (où elle a 25ans) puis on perd sa trace. Les deux autres
enfants meurent en bas-âge : François Henri Ovide, né en 1864 (avec les mêmes témoins que sa sœur aînée Joséphine) meurt l’année suivante et Paul Émile, né en 1866 (toujours avec les mêmes témoins), décède la même année.
Suit le premier garçon du couple Dagbert-Folzan en la personne d’Ovide Joseph Dagbert, né en 1842 (avec
pour témoins, Pierre François Adonis Mercier, 42 ans, cultivateur à
Offekerque et Antoine Prince, 43 ans, instituteur à Offekerque). On examine sa descendance dans la section suivante.
Les
deux prochains enfants du couple Dagbert-Folzan sont de nouveau des
filles mais elles décèdent avant d’atteindre l’âge adulte. La première,
Marie Françoise Joséphine, née en 1844 (les témoins sont de
nouveau Antoine Célestin Prince, 45 ans, instituteur à Offekerque et
Jean François Brodelle, 47 ans, ménager à Offekerque, beau-frère du père ) décède en 1846. Suit Joséphine Julie, née en 1846 (les
témoins à la naissance sont de nouveau Antoine Jean Marie
Boutoille, 45 ans, cultivateur et ami des parents et
Antoine Célestin Prince, 47 ans, instituteur à Offekerque). Elle décède à 12 ans, en 1859 (les
témoins sont Auguste Grore, 48 ans, cultivateur à Offekerque, oncle par
alliance et Hyppolite Vercucq, 22 ans, manouvrier à Offekerque,
beau-frère de la défunte comme présenté plus haut).
Suit Félicie Flore Clarisse Dagbert, née en 1848 (les
témoins à la naissance sont Pierre François Joseph Potte, 33ans,
d'Offekerque, un ami des parents et de nouveau Antoine Célestin Prince,
49 ans, instituteur à Offekerque). Domestique à Offekerque en
1869, elle donne naissance en la maison d’Hippolyte François Vercucq,
son beau-frère alors âgé de 33 ans et journalier à Offekerque, à une
fille naturelle, prénommée Marie Félicie Lulia (les témoins à la naissance sont Augustin Boutoille, 32 ans, cultivateur et Jean Pierre Bavelard, 60 ans, journalier).
Domestique à Calais en 1878, elle donne naissance, cette fois dans la
maison de sa mère à Offekerque, à un deuxième enfant naturel prénommé
Joseph Alfred Henri qui ne survivra qu’un an (comme pour le
premier, l’enfant est présenté par l’oncle Hippolyte Vercucq, 42 ans,
journalier; avec Augustin Boutoille, 61 ans, cultivateur et Juvénal
Fournier, 64 ans, maréchal ferrant comme témoins. Les témoins du décès
sont Eugène Dagbert, 28 ans, journalier, oncle maternel et le même
Hippolyte, maintenant François Vercucq, 43 ans, manouvrier, bel oncle). Par la suite, on ignore le destin de Félicie jusqu’à son décès à 64ans, en 1912, à l’hôpital civil de Calais.
Pour revenir sur le premier enfant de Félicie, Marie Félicie Lulia Dagbert, elle est repasseuse de 29ans à Calais en 1899 quand elle y épouse le journalier de 24ans Charles Jules Auguste Delrue, fils de feu Charles Amédée Delrue, et Hermeline Augustine Aimée Fontaine, 51ans, ménagère à Calais (les
témoins sont Armand Delrue,23ans, tulliste, frère de l’époux, Adolphe
Boulanger, 52ans, journalier, son ami, Désiré Ingrand, 45ans, tulliste,
et Joachim Queval, 54ans, journaliers, amis de l’épouse. Signatures des
époux et des trois premiers témoins. La mère de l’époux et le témoin
Queval ne signent pas. La mère de l’épouse, Félicie Dagbert,
journalière de 50 Calais, qui n’avait pas reconnu sa fille, n’est pas
présente au mariage. Deux enfants nés à Calais respectivement en 1893
et 1896 sont légitimés). On ignore la destinée du couple
Delrue-Dagbert après leur mariage de 1899. Outre les deux enfants nés
hors mariage, ils en ont un troisième en 1899 mais il ne survit que
deux jours. La fiche de recrutement militaire de Charles Jules Auguste
indique qu’il serait devenu mineur dans la région de Bruay-Marles. On a
effectivement retrouvé la naissance d’un fils du couple à Bruay en
1901. Charles Jules Auguste est alors ouvrier mineur dans cette ville.
Le dernier enfant du couple Dagbert-Folzan est François Eugène Joseph Dagbert, né en 1851 (les
témoins à la naissance sont François Veron, 29 ans, tulliste à St
Pierre, beau-frère de l’enfant et Antoine Célestin Prince, 47 ans,
instituteur à Offekerque) On examine sa descendance dans une section suivante.
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