Les Dagbert de Coulogne au 18e siècle (Table)

Même si les actes paroissiaux disponibles remontent à 1628 (avec quelques baptêmes dès 1605), il faut attendre 1685 pour y voir apparaître un premier Dagbert, en l’occurrence Jeanne Dacqueber dont on baptise la fille Geneviève Fontaine. Le père Georges Fontaine est alors décédé.
Dans les actes des sépultures de Coulogne du début du 18e siècle, on retrouve plusieurs couples impliquant des Dagbert et dont l’origine est à l’extérieur de Coulogne. On a d’abord le couple de Jean Nuiart (ou Wiart) et Marie Dacgbert originaires de Hames (voir les Dagbert de Hames-Boucres) ou ils se sont mariés en 1690. Trois enfants du couple sont baptisés à Hames : Jean en 1691,  Marie Jeanne en 1693 et  Adrien en 1695. Par la suite, le couple se déplace à Coulogne avec trois nouveaux enfants : Antoine (1696), Pierre (1699) et Marc (1703). Marie décède à Coulogne en 1714. Jean Nuiart se remarie à Hames avec Marie Nicolas en 1718.

On retrouve également le couple d’Hubert Dacquebert et Madeleine Deleglise qui se sont mariés à Peuplingues en 1700. Hubert est originaire de Caffiers (1672) et fils de Jacques et Marie Roussel (voir les Dagbert de Landrethun-Caffiers). Le couple semble s’être d’abord installé à Marck (voir plus haut) avec deux enfants, Jean Hubert (1703) et Marie (1705) baptisés dans cette paroisse. Par la suite, le couple semple s’être déplacé à Coulogne avec deux autres enfants, Marie Elizabeth Magdeleine (1714) et Marie Elizabeth (1717) baptisés dans cette paroisse. C’est également à Coulogne que sont inhumés deux autres enfants du couple, probablement baptisés à Oye entre 1708 et 1711 soient Hubert (1708-1724) et Jacques Hubert (1711-1716). Le père Hubert Dacquebert est inhumé à Coulogne en 1724 à 45 ans environ (plutôt 52 ans d’après l’acte de baptême) en présence de son frère Jacques Dacbert que nous reverrons plus bas. Également Catherine Caux, épouse de Jacques Dacquebert, est inhumée à Coulogne en 1712. Ils se sont mariés à Ferques en 1701. Jacques était alors vraisemblablement veuf de Catherine Hermel qu’il avait épousée en 1689 à Ferques (voir les Dagbert de Ferques). Jacques serait originaire de Caffiers et peut-être le frère d’Hubert décrit précédemment.

On retrouve quatre mariages impliquant des Dagbert dans les registres paroissiaux de Coulogne dans le premier quart du 18e siècle. Ces mariages constituent des amorces de lignées de Dacquebert de Coulogne au 18e siècle. 

On a d’abord le mariage de Pierre Dacbert et Marguerite Anselle (Ansel ou Anselme) célébré en 1705. L’acte de mariage ne précise l’ascendance des époux qui y laissent leur marque. On y retrouve aussi les marques d'Antoine Dacbert (qui pourrait être celui dont nous parlons plus bas), de François Anselle et de Pierre Bouclet ainsi que la signature de Jan Nyart (vraisemblablement le Jean Wiart époux de Marie Dagbert dont nous venons de parler). Marguerite Anselle est veuve d’Antoine Delattre décédé à Coulogne en 1704. Ils s’étaient mariés en 1697 et leur fille Marie Marguerite Delattre, baptisée à Coulogne en 1698, est inhumée à Coulogne à l’âge de 16 ans en 1713 (son beau-père Pierre Dacbert est témoin au décès). Le couple Dacbert-Anselle a au moins cinq enfants dont quatre baptisés à Coulogne entre 1706 et 1715 : Marie Marguerite (1706), Marie Catherine (1708), Pierre (1710) et Jean François (1715). La relation entre les couples Dacbert-Ansel, Nuiart-Dacbert et Dacbert-Hembert (qui suit) continue de se manifester au niveau des parrains et marraines des enfants du couple Dacbert-Ansel : une Marie Nuyart est marraine de Marie Marguerite en 1706 et de Jean François en 1715, Antoine Dacbert est parrain de Marie Catherine en 1708 et Pierre Nuiarre est parrain de Pierre en 1710. Il faut ajouter Marie Antoinette Dacbert (qui pourrait être Marie Marguerite)  qui épouse Pierre François Becquet, fils de Louis François Becquet  et Marie Jeanne Trouille, à Marck en 1736 (les deux époux sont de Marck. Pierre  François Becquet signe ainsi que Marie Jeanne Trouille et Adrien Becquet. Marie Antoinette Dacbert laisse sa marque ainsi que Marie Louise Becquet et Geoffroy Broncq?). Sa sœur Marie Catherine Dacbert avait épousé également à Marck en 1733 Noel Adent, fils de feu Louis et Marie Penez?(les deux époux qui sont de la paroisse St Martin de Marck laissent leurs marques ainsi que Pierre Dacbert , Marc Joseph Dacbert et Jean? Buttel. Signatures de Pierre Sy et Gui Maxime Troingne?). Pierre est probablement Pierre Dacbert, jardinier  à Coulogne, dans le recensement de 1709 des chefs de famille du Pays Reconquis (relevé par A. Vasseur). 

Suit peu après (1708), le mariage d’Antoine Dacbert et de Marie Hembert. Là encore, l’acte de mariage est muet quant à l’ascendance des époux, tous deux de la paroisse de Coulogne. Il porte les marques des deux époux ainsi que celles de cinq témoins : Pierre Dacbert (qui pourrait être celui que nous venons de voir), Jean Hembert, Nicolas Hembert, Marie Hembert et Jacque Gille. Le couple Dacbert-Hembert a au moins huit enfants entre 1709 et 1722, tous baptisés à Coulogne mais la plupart meurent en bas âge. Ce sont : Antoine (1709), Marie Louise (1710-1727), Marie Jeanne (1712+), Antoine (1714-1716), Jacques (1716-1727), Marie Magdeleine (1718-1719), Marie Magdeleine (1721-1724) et Antoine François (1722+). Encore beaucoup de Nuiart dans les parrains et marraines : Antoine Wiarre pour Antoine en 1709, Marie Jeanne Wiart pour Marie Jeanne en 1712 et Jeanne Nuiart pour Marie Magdeleine en 1718. On retrouve également un Antoine Dacgbert avec une belle signature comme parrain de Marie Louise en 1710 et Hubert, fils de l’Hubert Dacbert, fermier a Coulogne vu plus haut, comme parrain de Marie Magdeleine en 1718. Antoine est inhumé à Coulogne en 1724. Il était alors âgé d’une cinquantaine d’années. En 1725, sa veuve épouse un autre Antoine Delattre avec au moins deux enfants baptisés en 1726 et 1729. Elle décède a Coulogne en 1753 a 73 ans. 

Les deux enfants du couple Dacbert-Hembert qui survivent se marient à Coulogne. Marie Jeanne Dacquebert, née en 1712, épouse Pierre Bonvarlet en 1734. L’acte porte la marque des époux et celles de Pierre Bonvarlet père, Marie Jeanne Hembert (la mère de l’épouse) et Antoine Delattre (devenu son beau-père en 1725) ainsi que les signatures de Nicolas de Nicolasy? et Louis Trolé. Pierre Bonvarlet serait né à Licques en 1698, fils de Pierre Bonvarlet et Jeanne Hendricq. Le couple semble résider à Coquelles ou Pierre est fermier et il aurait eu dix enfants baptisés soit à Coquelles, Coulogne et même St Pierre les Calais entre 1735 et 1753. 

L’aîné Pierre Louis Bonvarlet, baptisé a Coulogne en 1735 est de Coquelles quand il épouse en 1758 à Coulogne Marie Antoinette Dezegre de Coulogne, fille de Louis De Zegre et Marie Louise Pruvost (l’époux signe ainsi que Louis Jacques Zegre , frère de la contractante ; l’épouse laisse sa marque ainsi que  Joseph Bonvarlet, oncle du contractant et Antoine Gelle, beau-frère de la contractante à cause de Marie Louise Zegre).  En 1762 et toujours à Coulogne, Pierre Louis se remarie avec  Marie Antoinette Gelle, 24 ans, fille de feu Louis Gelle et Marie Antoinette Sagot (les témoins sont Jean Philippe Bonvarlet, de Coquelles, frère du contractant; Joseph Bonvarlet, de Coulogne, oncle du contractant; Louis Gelle, de Coulogne, frère de la contractante et Jacques Sagot, de Coulogne, oncle de la contractante). Pierre Louis est à Marck en 1767. 

En 1767, la sœur de Pierre Louis, Marie Louise Bonvarlet épouse à 19 ans et à Coulogne, François Fournier, fermier à Coulogne, 28 ans, fils de feu Jean Fournier et Marie Louise Lefebvre de Coulogne. Les témoins sont Louis Gelle, beau-frère du contractant; Pierre Bonvarlet, de Marck, frère de la contractante et Bernard De Zegre, fermier à Coquelles,  beau-père de la contractante.En 1783, c’est au tour d’un autre frère de Pierre Louis, Jean Baptiste Bonvarlet, baptisé a Coulogne en 1753, d’épouser Marie Catherine Humez, fille de Jean Humez, meunier à Coquelles, et Marie Magdeleine Bélanger (Pierre Louis et Jacques, frères de Jean Baptiste, signent comme témoin). Enfin en 1784, un autre frère de Pierre Louis, Jean Louis Bonvarlet, baptisé a Coulogne en 1749, épouse en 1784 à St Pierre Marie Antoinette Fourcroy, fille de Pierre Fourcroy, fermier à St Pierre, et Marie Louise Parent (Pierre Louis Bonvarlet de Marck et Jacques Bonvarlet de Coquelles, frères de l’époux, signent comme témoins). 

Pierre Bonvarlet décède à Coquelles en 1757 et deux ans plus tard Marie Jeanne Dacbert se remarie avec Jacques Bernard Dezègre à Coquelles. L’acte porte la signature de l’époux (qui est de la paroisse de Coulogne)  et de celles de Marc Compiègne, Pierre Antoine Gellé et Louis Gellé ainsi que les marques de l’épouse (veuve de Pierre Bonvarlet et de la paroisse de Coquelles)  et d’Antoine Dacquebert (vraisemblablement son frère).  On ne connaît pas d’enfants de ce second mariage. Marie Jeanne Dacbert s’éteint à Coquelles en 1783 a 70 ans, veuve. 

L’autre enfant du couple Dacbert-Hembert, Antoine François Dacquebert, baptisé à Coulogne en 1722, épouse à Coulogne en 1742 Marie Suzanne Leconte (ou Lecomte, Lecointe). Les témoins au mariage sont Antoine Delattre, beau-père du contractant et Jacques Leconte, frère de la contractante. Le couple a au moins quatre enfants, le premier à Coulogne ou Antoine François est manouvrier puis après 1745 les trois autres à Coquelles ou il est fermier dans le marais. L’aînée Marie Louise Antoinette Dacquebert, baptisée à Coulogne en 1744 épouse successivement : (1) Jean Pierre Lavieville, fermier, fils de Pierre et de feue Marguerite Vasseur, en 1772 à Frethun  (2) Pierre Bigot, 28 ans, fils de feu Louis et Marie Jeanne Robitaille, en 1782, également à Frethun (3)  Jean François Rault, 21 ans, fils de feu Pierre et feue Marie Marguerite Bienaimé de Coquelles, en 1789 toujours à Frethun.  Au moment de son mariage, ce dernier est domestique puis devient herbager au marais de Frethun. On a recensé deux filles nées du premier mariage, trois enfants nés du second et également du troisième mariage. Louise Antoinette décède à Frethun en 1802 à l’âge de 58ans.On n’a pas retrouvé la trace du décés d’Antoine François Dacquebert et Marie Suzanne Leconte.
Le troisième mariage impliquant des Dagbert à Coulogne au début du 18e siècle est celui de Jacques Dacquebert et Marie Cotiere (ou Cotier, Cottier, Cottiere, Gautiere) en 1712. Là encore pas d’ascendance des époux sur l’acte de mariage, seulement la signature de l’époux et les marques de l’épouse et celles de deux témoins : Hubert Dacbert et Daniel DeLab…Ce Hubert Dacbert est  vraisemblablement celui que nous avons déjà rencontré (originaire de Caffiers, marié à Peuplingues, installé à Marck, puis Oye et finalement Coulogne). Il pourrait être le frère de l’époux d’autant plus que le témoin au décès d’Hubert est son frère Jacques Dacbert (voir plus haut). Le couple Dacquebert-Cottiere a au moins huit enfants tous baptisés à Coulogne : Marie Anne ou Marie Jeanne (1713), Jacques (1715 – il ne survit que quelques jours), Pierre Jacques (vers 1716), Antoine (1719 – il ne survit que quelques mois), Marc Antoine (1720) et Marie Louise (1721). Parmi les parrains et marraines, on retrouve Pierre Dacbert, fermier a Coulogne (1713),  Antoine Dacbert, également fermier a Coulogne (1719), Marie Deleglise, femme d’Hubert Dacbert, fermier a Coulogne (1719) et Hubert Dacbert qui signe en 1721.Jacques est probablement Jacques Dacbert, marinier  à Coulogne, dans le recensement de 1709 des chefs de famille du Pays Reconquis (relevé par A. Vasseur). Marie Cotière est inhumée à Coulogne  en 1723 à l’âge de 40 ans. 

L’aînée présumée du couple Dacquebert-Cotiere, Marie Jeanne Dacquebert épouse Jean Philippe Bonvarlet  à Coulogne en 1742. Ce Bonvarlet ne semble pas lié au Pierre Bonvarlet époux en 1734 à Coulogne d’une autre Marie Jeanne Dacbert  de la lignée vue précédemment. Selon l’acte de mariage qu’il signe, ce Jean Philippe Bonvarlet viendrait de St Pierre. L’acte porte également les marques de Pierre Bonvarlet, Louis Bonvarlet et Louise Dacquebert (peut être la sœur de Marie Jeanne, née en 1721). Le couple semble s’être installé à Coulogne ou sont baptisés deux enfants : Jean (1747 – il ne survit que quelques jours) et Antoine (1749). On connaît également un troisième enfant, Jean Jacques Bonvarlet, dont on n’a pas retracé la naissance et qui épouse Marie Louise Marguerite Bodchon en 1771 à Frethun. Marie Jeanne décède à Coulogne en 1757 à 43 ans. Jean Philippe Bonvarlet se remarie à Coulogne en 1758 avec Marie Marguerite Ducloy de Sangatte, 32 ans, fille de feu Pierre Ducloy et Madeleine Rougemont. Le couple a une fille, Marie Marguerite, baptisée à Coulogne en 1760 mais qui ne survit que quelques jours.  Jean Philippe Bonvarlet décède quelques années plus tard car Marie Marguerite Ducloy se remarie en 1769 à Wissant  avec Jean Louis Fourré d’Hervelinghen. 

Le frère cadet de Marie Jeanne, Pierre Jacques Dacbert est fermier à Coquelles quand il épouse à 35 ans en  1751 à Coulogne Marie Jeanne Demazaux (ou Demazeux ,Desmazeux), de Coulogne, 28 ans, fille de Jean Demazeux et feue Marie Willaume.  L’époux signe l’acte qui porte également  les marques ou signatures des témoins suivants : Jean Bonvarlet, beau-frère du contractant à cause de Dacbert Marie Jeanne, soeur de Pierre Jacques (c’est la Marie Jeanne que nous venons de voir), Jean Cotier, oncle de l'époux et Jean Baptiste Demazeux. Le couple semble s’établir à Coulogne ou est baptisé leur fils  Jean Louis en 1753.  En 1756, Pierre Jacques épouse à St Pierre Marie Louise Antoinette Tournent (ou Tournant, Tournehem, Tournan) ,24 ans, de St Pierre, fille de feu Jean Tournant et feue Marie Antoinette Fournier.  L’acte porte la signature de l’époux  et la marque de l’épouse ainsi que les signatures de  Louis Fournier, oncle de l'épouse, Jean et Pierre Sergeant  et Gabrielle Line ainsi que  les marques de Pierre Bonvarlet, cousin de l'époux, Gédéon Martin, ami, Charles Levrier, tuteur 'agréé par justice' de l'épouse et  Jean Marie Tournant, frère de l'épouse. Le cousin Pierre Bonvarlet  pourrait être un frère du Jean Philippe vu précédemment.

 

On a recensé au moins quatre enfants nés de ce deuxième mariage, la plupart baptisés à Coulogne : Marie Louise Antoinette (1757), Marie Catherine (1760), et Marie Angélique (1768). Il y a également Jean Marie Dagbert qui aurait été baptisé à Calais en 1763 et qu’on retrouve jardinier à Calais en 1806 et à St Pierre en 1823. En 1806, alors jardinier à Calais, il y épouse Marie Louise Antoinette Marguet. Dans le recensement de 1820, on le retrouve veuf à 57 ans, toujours jardinier et demeurant sur la rue St Nicolas à Calais. Il décède à St Pierre en 1823. Sa sœur cadette Marie Angélique Dagbert, née en 1768 est couturière à Calais en 1796 quand elle donne naissance à un fils Jean Marie Bastien. 

C’est vraisemblablement le même Jacques Dacquebert qui se remarie en 1725 à Coulogne avec Marie Marguerite Bremant après la mort de sa première épouse Marie Cotiere en 1723. Les signatures de l’époux sur les deux actes sont très proches. Outre la signature de l’époux, on retrouve sur l’acte de mariage de 1725 la marque de l'épouse, la signature de Nicolas Bremant , Marc Cossart, ? Fourvuicon? et la marque de Claude Bremant. Le couple Dacquebert-Bremant réside à Coulogne ou sont baptisées leur quatre filles : Marie Marguerite (1726), Marie Catherine (1728-1734), Marie Michelle (1733-1733) et  de nouveau Marie Marguerite (1735). 

Quelle est l’origine de tous ces Dacbert ou Dacquebert de Coulogne qui y apparaissent au début du 18e siècle ?. D’un côté, comme nous l’avons vu plus haut, il est fort vraisemblable que Marie (du couple Dagbert-Nuiart), Pierre (du couple Dacbert-Ansel) et Antoine (du couple Dacbert-Hembert) sont frères et sœurs. On rappelle les liens entre ces trois couples :

+Antoine et Jean Nyart, présumé époux de Marie, sont témoins au mariage de Pierre en 1705.
+parmi les parrains et marraines des enfants du couple Dacbert-Ansel, on a une Marie Nuyart en 1706 et de Jean François en 1715, Antoine Dacbert en 1708 et Pierre Nuiarre en 1710.
+Pierre est témoin au mariage d’Antoine en 1708.
+parmi les parrains et marraines des enfants du couple Dacbert-Humbert, on a un Antoine Wiarre en 1709, Marie Jeanne Wiart en 1712 et Jeanne Nuiart en 1718. 

Qui pourraient être les parents de Marie, Pierre et Antoine ? On pense qu’il s’agit de Pierre Dacquebert et Jeanne Leleu de Caffiers (voir les Dagbert de Landrethun-Caffiers). Ce couple a trois enfants connus : Françoise baptisée a Caffiers en 1669 puis Pierre et Antoine baptisés a Bonningues en 1670 et 1674 respectivement. Si c’est le cas, cela donnerait des âges respectifs de 35 et 34 ans pour Pierre et Antoine au moment de leur mariage.

D’un autre côté, on sait que Jacques et Hubert sont frères. On sait (voir les Dagbert de Landrethun-caffiers) qu’Hubert est le fils de Jacques Dacquebert et Marie Roussel baptisé a Caffiers en 1672. Son frère Jacques aurait été baptisé au même endroit vers 1660 avant les premiers registres disponibles de Caffiers. Ce Jacques est également témoin au mariage d’Hubert en 1700 à Peuplingues (voir signatures plus bas). On pense que c’est lui qui épouse successivement Catherine Hermel puis Catherine Caux en 1689 et 1701 à Ferques (voir les Dagbert de Caffiers-Landrethun). On a déjà vu que Catherine Caux est inhumée à Coulogne en juin 1712, donc quelques mois avant le mariage de Jacques avec Marie Cotiere. La version disponible des actes de mariages de  Ferques étant une copie sans signatures, il est malheureusement impossible de confirmer ces quatre mariages successifs de Jacques Dacquebert. 

Mariage d'Hubert a Peuplingues en 1700
Mariage avec Marie Cotiere a Coulogne en 1712

Mariage avec Marie Bremant en 1725 a Coulogne

Quelques signatures de Jacques Dacquebert, fils présumé de Jacques et Marie Roussel. 
Haut : mariage de son frère présumé Hubert a Peuplingues en 1700. Milieu : mariage avec Marie Cotiere a Coulogne en 1712. Bas : Mariage avec Marie Bremant en 1725 a Coulogne 

Il y a au moins une connexion entre Marie-Pierre-Antoine d’une part et Hubert-Jacques d’autre part : Hubert, fils d’Hubert est parrain de Marie Magdeleine, fille d’ Antoine en 1718. Cela pourrait s’expliquer par la parenté présumée des pères respectifs, Jacques et Pierre qui seraient frères (voir les Dagbert de Caffiers-Landrethun).

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