On se rappelle que Louis Dacquebert (1687-1744), maître
couvreur dans la paroisse St Nicolas de la basse ville de Boulogne avait eu un
fils, Antoine, en 1712, de son
premier mariage avec Marie Mansuelle (voir section 2-3-2 et table 5). C’est
presque certainement Antoine Dacgbert, qui épouse Marie
Anne Prevost en 1743 à Marquise. L’acte de mariage précise qu’Antoine est
propriétaire dans la basse ville de Boulogne, qu’il est âgé de 34ans ou environ
(en fait 31ans) et qu’il est le fils de Louis Dacgbert et Marie Mansuette (morte
depuis 1715), aussi propriétaires audit Boulogne. Marie Anne Prevost, elle
aussi âgée d’environ 34ans (dans son cas c’est vrai, elle a été baptisée à
Marquise en 1709, est la fille de Pierre Prevost, laboureur à Marquise et de
feue Jeanne Fardoux. Les témoins cités sont Louis Dacgbert, père du
contractant, Antoine Bouclet, son ami et propriétaire à Audembert, Pierre
Prevost, père de la contractante et Jean-Jacques Prevost, son frère. On note
les signatures du contractant (antoine dagber) et de la contractante (m.a.
prevost), les marques de louis dagbert, le père du contractant et celle d’Antoinette
Lelièvre, sa belle-mère deuxième épouse de Louis, les signatures de Pierre
Prevost (prevost) d’Antoine Bouclet (ABouclet) et Jean Jacques Prevost (j. j.
prevost) et des signatures broutta, hiance et vasseur. Marie Anne
s’éteint à Marquise à 73ans en 1782 (son époux antoine d’acbert, couvreur de
thuile à Marquise et son fils, pierre joseph d’acbert, signent l’acte de sépulture).
Antoine, alors maître couvreur à Marquise, y décède à 74 ans en 1786 (les témoins
cités dans l’acte de sépulture sont son neveu Pierre Joseph Dacbert, mais c’est
vraisemblablement plutôt son fils, et son cousin Pierre Dagbert qui lui signe
plutôt Louis Marie Dacbert)
Le couple a sept enfants, tous baptisés à Marquise entre 1744 à 1755
(Table 15). L’aînée serait Marie Jeanne Euphrosine Dacbert, baptisée en 1744 (son parrain est
le même Antoine Bouclet d’Audembert déjà témoin au mariage des parents de 1743
comme ami du contractant et la marraine est Jeanne Jacqueline Leducq de
Marquise). En 1788, à
43ans (l’acte de mariage ne lui donne que 39ans), elle épouse à Boulogne St Nicolas le
charpentier de navire de 42 ans, Charles Antoine François Manier, fils des défunts François Manier, raffineur de sel
et Marie Jeanne Dumoulin (Les témoins sont Louis Marie
Seillier, cordier, Dominique Wadoux, tonnelier, Jacques Raimond, journalier et
Jean Baptiste Bonnet, massier, tous de Boulogne St Nicolas. Signatures des
contractants et des témoins). Le mariage ne semble pas avoir donné de descendance
et Marie Jeanne décède à Boulogne en 1797.
Avant ce mariage, en 1780 à Marquise, elle donne
naissance à un enfant naturel prénommé Jean Marc François (selon l’acte de
baptême, l’enfant aurait été « ondoyé d’une manière douteuse » et est
« baptisé conditionnellement ». Les parrain et marraine sont Jean
Louis Marie Halgoult et Marie Françoise Suzanne Rault, jeunes gens de la
paroisse. Tout ce qu’on sait de la mère, c’est qu’elle s’appelle Marie Jeanne
Dacbert, et qu’elle est de la
paroisse de Marquise. Néanmoins l’acte de mariage du fils en 1805 confirmera
que la mère est bien la Marie Jeanne décédée à Boulogne en 1797). En 1805, Jean Marc
François Dagbert est tailleur d’habits à Boulogne quand il y épouse Louise
Augustine Libert, 30an, fille de feu Joseph Libert et Françoise Blondel (Les témoins sont François Placide Michel, 38ans, tailleur d'habits,
Martial Petit, 26ans, marchand orfèvre, amis de l'époux à Boulogne, François
Marie Libert, 27ans, cordonnier à Boulogne, frère de l'épouse et Jean Marie
Henuyer, 38ans, tonnelier à Boulogne, beau-frère de l'épouse à cause de sa
femme Françoise Libert. Signature du contractant et des témoins. La
contractante et sa mère ne signent pas).
Le couple Dagbert-Libert a cinq
enfants avant le décès prématuré de Marc en 1813 à Boulogne (à son domicile rue Impériale. Les témoins
au décès, François Placide Michel, 45ans, tailleur d’habits et François Marie
Libert, 35ans, cordonnier, étaient déjà témoins au mariage sept ans plus tôt). L’aînée, Marie Françoise
Dagbert, née en 1805 à
Boulogne (Les témoina à la naissance sont Amédée Guillain, 25ans, menuisier, ami du père et Nicolas Joseph Froment, 23ans, cordonnier) y épouse à 18ans en 1824 Pierre
Jean Baptiste Divoire, musicien de 18ans originaire de St Martin, fils de
Jean Baptiste Divoire, cordonnier et Elisabeth Lavisse (Les témoins sont Jean Baptiste Divoire, 63ans, pensionné des Douanes, aïeul
paternel de l'époux, Pierre Marie Lavisse, 30ans, tailleur d'habits, oncle
maternel de l'époux, François Marie Libert, 46 ans, revendeur, oncle maternel
de l'épouse et Toussaint Pouilly, 24 ans, couvreur, cousin germain de l'épouse.
Signatures des époux, des parents de l'époux et des trois premiers témoins. Le
témoin Pouilly ne signe pas).
Le couple Divoire-Dagbert réside à Boulogne (rue de l’Hôpital en 1856) où
Pierre Jean Baptiste est professeur de musique jusqu’à son décès à 51ans en
1856. Marie Françoise s’éteint en 1875 à
70ans à son domicile de la rue Royale (décès déclaré par Eugène Dagbert, 32ans, coiffeur, son neveu paternel,
et Auguste Pillet, 44ans, fabriquant, son neveu paternel par alliance). On leur connaît trois enfants. L’aînée Émeline Catherine Divoire, née en en
1824 quelques semaines après le mariage des (jeunes) parents est lingère à
Boulogne en 1848 quand elle y épouse Louis
Joseph Désiré Robert, lui aussi professeur de musique, fils de Louis
Robert, tailleur d'habits, et Marie Constantine Elisabeth Parenty (Les témoins sont Joseph Parenty, 48ans, cabaretier,
oncle maternel de l'époux, Adolphe Robert, 36ans, tailleur d'habits, oncle
paternel de l'époux, Pierre Jean Baptiste Divoire, 63ans, cordonnier, aïeul
paternel de l'épouse et Marc Etienne Dagbert, 36ans, coiffeur, oncle maternel
de l'épouse. Signatures des époux, de leurs parents et des témoins) avec descendance Robert à Boulogne avant le décès
prématuré de Louis Joseph Désiré en 1854 à seulement 30ans. Son frère cadet, Marc Émile Adolphe Divoire, né près de
10ans plus tard, en 1833 est tapissier à Boulogne dès 1858 mais restera célibataire
jusqu’à son décès à 39ans au domicile de sa mère sur la rue Royale (décès déclaré par Alfred Divoire,27ans, commis
négociant et Eugène Dagbert, 28ans, coiffeur, ses cousins germains). On le retrouve témoin dans la plupart des
événements familiaux impliquant ses parents, sa sœur et son frère (décès de son beau-frère Louis Joseph Désiré Robert
en 1854, décès de son neveu Albert Émile Jules et de sa belle-sœur Félicité Demay
en 1858, mariage de son frère Jules Auguste en 1863, décès de son aïeul Pierre
Jean Baptiste Joseph Divoire à 82ans en 1866). Le benjamin de la famille Divoire-Dagbert est Jules Auguste Divoire, né en 1834 (Les témoins à la naissance sont François Marie
Libert, 57ans, marchand à Boulogne, grand oncle maternel et Marc Étienne
Dagbert, 24ans, coiffeur à Boulogne, oncle maternel) est lui aussi « artiste musicien » à
Boulogne (rue de l’Hôpital) en 1858 quand il y épouse Marie Félicité Demay, sans profession chez son père rue Jacques
Dumont, fille de Pierre Marie Demay, marin, et feue Marie Flore Delplanque (Les témoins sont Pierre Jean Baptiste Divoire,
71ans, ancien cordonnier, aïeul paternel de l'époux, Marc Etienne Dagbert,
44ans, coiffeur, oncle maternel de l'époux, Jacques Achille Demay, 56ans,
marin, oncle paternel de l'épouse et Jean Marie Delplanque, 55ans, marin au
Portel, oncle maternel de l'épouse. Signature des époux, des parents de l'époux
et du père de l'épouse et des témoins).
Après le décès prématuré de Marie Félicité en 1858 à seulement 24ans, Jules
Auguste, toujours artiste musicien (il
est membre de l’Association des artistes musiciens de 1860 à 1872) se remarie en 1863 à Paris, dans le 10e
arrondissement, avec Eulalie Pauline
Cousin, elle-même artiste musicienne originaire de Lille, fille de feue
Anne Marie Joséphine Cousin (Les
témoins sont Marc Émile Divoire, 30ans, tapissier à Boulogne, frère
du contractant, Jean Baptiste Ernest Marchand, 50ans, typographe rue de Bondy à
Paris, Louis Jules Dalis, 22ans,
voyageur de commerce Boulevard Beaumarchais, neveu de la contractante et Henri
François Marchand, 35ans, négociant rue du Chateau d'Eau. Signatures des
contractants et des témoins. La mère du contractant donne son consentement par
acte notarié). Le
couple a un enfant né à Boulogne en 1864. La dernière trace que l’on a de Jules
Auguste est une résidence à Toulouse en 1872.
Son frère cadet, Etienne Marc Dagbert, né en 1810, adopte la profession de plusieurs de ses cousins à Boulogne et Marquise (voir sections précédentes) : en 1833, il est coiffeur à Boulogne quand il y épouse Catherine Joseph Thomas, couturière de 26ans fille des défunts Antoine Thomas et Marie Josèphe Moitrel (Les témoins sont François Marc Libert, marchand de meubles, 45 ans, oncle maternel de l'époux, Jean Baptiste Divoire, professeur de musique, 28 ans, beau-frère de l'époux à cause de Marie Françoise Dagbert, sa femme, Jean Louis Moitret, 59ans, hameçonnier, oncle maternel de l'épouse et Jean Marie Vimont?, 50ans, cordonnier, ami de l'épouse. Signature des époux et des témoins). Le couple Dagbert-Thomas réside dans le centre de la basse ville de Boulogne, rue du Temple, probablement rebaptisée rue Adolphe Thiers après 1880, où il est coiffeur jusqu’à son décès à 47ans en 1858 (déclaré par son neveu maternel Marc Adolphe Émile Divoire, 25ans, tapissier, et Philippe Bertrand, 47ans vitrier, un ami). Après sa mort, on retrouve son épouse Catherine Joseph marchande de parfumeries en 1865. Elle s’éteint en 1893, à 87ans, rentière, à son domicile sur la rue Adolphe Thiers. Le couple à 7 enfants nés à Boulogne entre 1834 et 1843 et tous sauf un atteignent l’âge adulte. L’aînée, Louisa Catherine Dagbert, née en 1834 ( Comme témoins à la naissance on retrouve François Marie Libert, 56ans, revendeur, grand oncle paternel et Pierre Jean Baptiste Divoire, 28ans, professeur de musique, bel oncle) est modiste chez ses parents sur la rue du Temple à Boulogne en 1855 quand elle épouse Auguste Henri Pillets, 23ans, coiffeur demeurant rue Neuve St Sauveur à Paris, fils de Nicolas Pillets, sans profession, demeurant à Villers-Cotterets et de Françoise Henriette Honquet, marchande de meubles à Calais (Les témoins sont Louis De La Chapremière, 28ans, ébéniste à Calais, Louis Laurier, 35ans, coiffeur à Calais, tous deux beau-frère de l'époux, Jean Baptiste Divoire, 49 ans, professeur de musique et Alexandre Mabille, cafetier, 49 ans, tous deux bel oncles maternels de l'épouse. Signatures des époux, de la mère de l'époux, du père de l'épouse et des témoins. Le père de l'époux donne son consentement par acte notarié. La mère de l'épouse ne signe pas). On retrouve le couple Pillets-Dagbert à Calais, sur la Place d’Armes, où Auguste est coiffeur vraisemblablement avec son beau-frère Louis Laurier. Ils n’y sont plus après 1870 et on les retrouve en 1878 à Boulogne où Auguste, maintenant fabricant de poupées sur la rue des Vieillards, enterre son fils aîné Marc Henri Pillets, 22ans, dessinateur en tulle, avec ses beaux-frères Eugène Dagbert, 34ans, et Eugène Mabille, 49ans, comme témoins. Louisa décède à 59ans, en 1893 sur la rue Farinette à Boulogne. Auguste s’éteint en 1908, à 77ans, marchand de jouets sur la rue Faidherbe. On leur connaît 7 enfants, tous nés à Calais entre 1856 et 1869 (Eugène François Delacour, 25ans en 1856, horloger puis marchand de meubles sur la Place d’Armes à Calais, bel-oncle paternel à cause de sa femme Nathalie Pillets, est témoin à la naissance de tous ces enfants. Louis François Auguste Pillets, 26ans en 1856, boulanger à Calais, cousin germain paternel, Émile Taufour, 28ans en 1858, commis-négociant à Calais, Eugène Marcq, 39ans en 1868, marchand de toiles à Calais sont les autres témoins, au moins à deux reprises chacun). Au moins deux de ces enfants se marient. Eugène Auguste Pillets, né en 1858 est coiffeur à Boulogne avec ses père et mère en 1885 quand il y épouse Louise Eugénie Vache, couturière de 23ans chez ses père et mère à Boulogne, fille de Louis César Vache, 49ans, employé, et Flore Élisabeth Sgard, 45ans, ménagère (Les témoins sont Eugène Dagbert, 41ans, coiffeur à Boulogne, oncle maternel de l'époux, Eugène Delacour, marchand de meubles à Calais, oncle de l'époux par alliance, Henri Magnier, 28ans, négociant à Boulogne et Victor Gillet, 32ans, joigneur à Boulogne, amis de l'épouse. Signatures des époux, des parents de l'époux, du père de l'épouse et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas). En 1911, après le décès de sa première épouse en 1909 et coiffeur à Calais comme son père, il se remarie avec Emma Marthe Delbarre, échantillonneuse de 38ans à Calais, fille d'Edouard Albert Delbarre, 69ans, peintre et feue Marie Elisabeth Prevost, (Les témoins sont Émile Pillets, 45ans, commerçant, officier d'académie à Calais, frère de l'époux, Émile Glavieux, 45ans, cafetier à Calais, ami de l'époux, Emma Gareau, 42ans, sous-maîtresse à Calais, et Georges Taufour, 23ans, ourdisseur à Calais, tous deux amis de l'épouse. Signatures des époux et des témoins). Son frère cadet, Émile Louis Pillets, né en 1865 est employé de commerce à Boulogne en 1892 quand il épouse à Calais Eva Louise Amélina Dufeutrelle, 21ans, sans profession à Calais, fille d'Alexandre Victor Constantin Dufeutrelle, 57ans, ancien libraire et Luce Louise Aglaé Cossart, 48ans (Les témoins sont Eugène Pillets, 34ans, coiffeur, frère de l'époux, Auguste Delatour, 38ans, tapissier, cousin de l'époux, Gaston Dufeutrelle, 28ans, relieur, frère de l'épouse et Alphonse Dufeutrelle, 56ans, ancien brasseur à Marck, oncle de l'épouse. Signatures des époux, de leurs parents et des témoins. On voit qu’Eugène et Émile sont les témoins du mariage de l’autre).
Le deuxième enfant du couple Dagbert-Thomas est
aussi une fille, Amélie Charlotte
Dagbert, née en 1835 (Les
témoins à la naissance nous sont maintenant familiers puisqu’il s’agit de
François Marie Libert, 57ans, marchand, oncle paternel et Pierre Jean Baptiste
Divoire, 29ans, professeur de musique, bel oncle). En 1853, à seulement 18ans, elle épouse à
Boulogne Eugène Joseph Mabille,
24ans, lui aussi coiffeur à Amiens (rue Delambre), fils d'Eugène Joseph Mabille
et Marie Adelaïde Boildieu, cafetiers à Montreuil ( Les témoins sont Alexandre Mabille, 46ans, propriétaire à Boulogne,
Pierre Mabille, 45ans, marchand épicier à Montreuil, tous deux oncles paternels
de l'époux, Jean Baptiste Divoire, 58
ans, professeur de musique, bel oncle maternel de l'épouse et Jules Libert, 36
ans, rentier, cousin germain paternel de l'épouse. Signatures des époux, des
pères des époux et des témoins. Les mères des époux ne signent pas). Le couple s’installe à Boulogne (rue Ste Croix en 1855, rue Thurot à Boulogne en 1857,
rue Napoléon en 1863, rue St Louis en 1865, rue Siblequin en 1868, rue de la
Coupe en 1879, rue Victor Hugo en 1882, Grande Rue à Boulogne en 1891) où Eugène est coiffeur au moins jusqu’en 1891. Il
s’éteint en 1906 à 76ans à son domicile rue de la Liane. On leur connait cinq
enfants nés à Boulogne entre 1855 et 1868 (l'aïeul Etienne Marc Dagbert, 44ans en 1855 et coiffeur est témoin à la
naissance des deux premiers. L’oncle Eugène Dagbert, 21ans en 1865 et lui aussi
coiffeur est témoin à la naissance des deux derniers) et au moins trois de ces enfants se marient. L’aînée,
Amélie Adélaïde Mabille, née en 1855
est sans profession chez ses père et mère à Boulogne en 1879 quand elle y
épouse Jules Alfred Dinez, 27ans,
originaire de Rachecourt dans la Haute Marne, coiffeur à Paris (rue du Chateau d'eau), fils de Nicolas Diney, 57ans, manouvrier et
Adélaïde Berteaux, 56ans, ménagère à
Rimancourt dans la Haute Marne (Les
témoins sont Pierre Favre, 53ans, coiffeur à Boulogne, ami de l'époux, Ernest
Loyer, 28ans, fabricant de velours à Amiens, ami de l'époux, Marc Eugène
Dacbert, 50ans, coiffeur, oncle maternel de l'épouse et Jules Amédée Caron,
39ans, coiffeur à Paris, bel oncle maternel de l'épouse. Signatures des époux,
des parents de l'épouse et des témoins. Les parents de l'époux donnent leur
consentement par acte notarié).
Son frère cadet, Henri Alexandre Mabille,
né en 1857, est coiffeur demeurant chez ses père et mère sur la rue Victor Hugo
à Boulogne en 1882 quand il épouse Marie
Coelina Adolphine Dupont, 20ans, sans profession chez ses père et mère rue
St Louis, fille de Constantin Damas Auguste Dupont, 46ans, employé au Chemin de
Fer du Nord et Adolphine Juliette Joseph Tonil, 48ans ( Les témoins sont Charles Loyer, 25ans, fabricant de
velours à Amiens, cousin paternel de l'époux,
Eugène Dagbert, 38ans, coiffeur, oncle maternel de l'époux, Eugène
Olivier, 32ans, commis-négociant, ami de l'épouse et Salomon Barbaux, 36ans,
boucher, bel-oncle maternel de l'épouse. Signatures des époux, des parents des
époux et des témoins). Son
frère cadet, Albert Eugène Mabille,
né en 1865, est tapissier demeurant chez ses père et mère sur la Grande Rue à
Boulogne en 1891 quand il épouse Marie
Geneviève Dumont, 23ans, couturière chez ses père et mère rue Sébastopol à
Boulogne, fille de Joseph Dumont, 54ans, capitaine au cabotage, et Marguerite
Flahutez, 55ans (Les témoins sont Henri Mabille,
33ans, frère de l'époux, Eugène Dagbert, 47ans, oncle maternel de l'époux, tous
deux coiffeurs à Boulogne, Albert Sevrez, 26ans, sans profession et Alfred
Pecquery, 27ans, coiffeur, tous deux beaux-frères de l'épouse. Signatures des
époux, des parents de l'époux, du père de l'épouse et des témoins. La mère de
l'épouse ne signe pas).
Le troisième enfant du couple Dagbert-Thomas est encore
une fille, Irma Marie Catherine Dagbert,
née en 1836 (L’un des témoins à la naissance est encore une fois François Marie
Libert, 58ans, marchand de meubles, oncle paternel. L’autre est François Ribaut,
48ans, menuisier, un ami des parents) et qui reste célibataire mais travaille
dans le même domaine que son père et ses beaux-frères soit la coiffure. Elle
décède en 1894 à 57ans en sa demeure également sur la rue Thiers à Boulogne.
Suit une autre fille, Coralie Amélie Dagbert, née en 1837. En 1869, on la retrouve
modiste sur la rue du Faubourg St Martin dans le 10e arrondissement
de Paris où elle épouse Charles Marie
Lamblet, 36ans, originaire de Provins en Seine-et-Marne, clerc d'huissier
chez sa mère boulevard de la Villette à Paris, fils de feu François Joseph
Lamblet et Anne Marguerite Naret, maîtresse d'hôtel (Les témoins sont Charles Lucquin, 42ans, négociant, boulevard de
Sébastopol, Charles Joseph Verrine, 60ans, propriétaire rue St André à Montmartre,
cousin de l'époux, Eugène Dagbert, 25ans, coiffeur à Boulogne, frère de
l'épouse et Amédée Caron, 28ans, coiffeur, rue du Chateau d'Eau, beau-frère de
l'épouse. Signatures des époux, leurs mères et les témoins). On ignore leur destin à Paris.
Les prochains enfants du couple Dagbert-Thomas sont
des jumeaux nés en 1841. Alors que Marc Frédéric ne survit qu’un an, Zoé Victorine Dagbert est modiste
chez sa mère rue du Temple à Boulogne en 1865 quand elle y épouse Jules Amédée Caron, 24ans, lui aussi
coiffeur demeurant avec ses père et mère à St Omer rue St Bertin, fils de Jean
Baptiste Parfait Caron , 58 ans, sans profession et de Euphrosine Adèle Alba, 59 ans (Les témoins sont Ernest Deguillage, 32ans, bottier
à St Omer, Henri Raux, 31ans, employé d'octroi à St Omer, tous deux beaux-frères
de l'époux, Auguste Pillet, coiffeur à Calais, 34 ans et Eugène Joseph Mabille,
coiffeur à Boulogne, 35 ans, tous deux beaux-frères de l'épouse. Signatures des
époux, du père de l'époux et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas. La
mère de l'époux donne son consentement par acte notarié). Comme indiqué plus haut, on retrouve Jules
Amédée Caron coiffeur à Paris, rue du Château d’Eau dans le dixième
arrondissement en 1869 puis en 1879 mais comme pour le couple précédent, on
ignore le destin du couple Caron-Dagbert à Paris.
Le benjamin de la famille Dagbert-Thomas est un
garçon, Marc Eugène Dagbert, né en
1843. Sans surprise, il est coiffeur comme son père décédé et ses trois beaux-frères,
et chez sa mère rue du Temple à Boulogne en 1868 quand il épouse Eugénie Durand, 24ans, originaire elle
aussi de Provins en Seine-et-Marne, sans profession, demeurant sur la Grande
Rue à Boulogne, fille de feu Jules Durand et de Alexandrine Françoise Berger,
49 ans, sans profession à Provins ( Les
témoins sont Eugène Joseph Mabille, 38 ans, coiffeur à Boulogne et Henri
Auguste Pillet, 37 ans, coiffeur à Calais, tous deux beaux-frères, Ernest
Durand, 48ans, employé au Chemin de Fer du Nord à Boulogne, oncle paternel de
l'épouse et Auguste Baret, 30ans, négociant à Boulogne, ami de l'épouse.
Signatures des époux, de la mère de l'épouse et des témoins. La mère de l'époux
ne signe pas). Le
couple Dagbert-Durand réside à Boulogne, vraisemblablement dans la maison des
parents Dagbert sur la rue du Temple devenue rue Thiers. Marc Eugène y est
coiffeur jusqu’à sa mort à 47ans en 1894 (déclaré par Auguste Pillets, 61ans, fabricant de jouets, beau-frère et
Théophile Engrand, 53ans, marchand de chaussures). Son épouse est coiffeuse sur la rue Thiers en
1901. On leur connaît deux filles. L’aînée Julie
Eugénie Dagbert, née en 1869 (l’oncle
par alliance Eugène Joseph Mabille, 39ans, coiffeur, est témoin à la naissance) aurait épousé un des fils Mabille, Albert (pour
lui en deuxième noce) dans les années 1920. Sa sœur cadette, Alice Berthe Dagbert, née en 1872 (cette fois, c’est le grand oncle maternel Ernest
Durand, 52ans, employé au chemin de fer, qui est témoin à la naissance) décède en 1901 à 29ans, célibataire et sans
profession, dans la maison de sa mère sur la rue Thiers.
Revenons au couple Dagbert-Prevost originel. Après
l’ainée Marie Jeanne Euphrosine, leur prochain enfant est une fille, Marie
Louise, baptisée en 1746 (Le
parrain est Pierre Prevost et la marraine, Louise Marie Dumont) qui décède célibataire à 33ans en 1779 (Les témoins sont le père Antoine Dacbert, couvreur
de tuiles, et le frère Pierre Joseph Dacbert). Suit une autre fille, Marie Anne Antoinette
Elisabeth, baptisée en 1747 (avec
Jean Marie Pichon comme parrain et Marie Isabelle Maubaillarcq comme marraine) mais qui ne survit que quelques mois (les témoins sont Antoine
Dagbert, vraisemblablement le père et J.J. Pruvots, probablement Jean Jacques
Prevost, l’oncle maternel déjà témoin au mariage de 1743). Suit une troisième fille, Marie Anne Antoinette Dacbert, baptisée en 1747 (Pierre Magnier, cordonnier est le parrain et la
marraine est Marie Madeleine Guilbert. A noter que le père est désigné par
erreur Antoine Guilbert, couvreur de tuile sur l'acte de naissance). En avril 1778, elle donne naissance à un enfant
naturel prénommé Antoine Joseph par ses parrain et marraine, Pierre Joseph
Poidevin, jeune homme et Marie Seillier, jeune fille de Marquise. Un mois plus
tard, elle épouse à Marquise le père de l’enfant, Antoine Langaigne, fils de Jacqueline Langaigne de la paroisse de
Wirwignes et natif de la paroisse d’Alincthun (Les témoins sont Louis Marie Seillier, jeune homme, Philippe Duhen,
maître d'école, amis du contractant, Antoine Dacbert, père de la contractante
et Pierre Dacbert, jeune homme et frère de la contractante. Signatures de la
contractante, Antoinette Dacbert, de son père, antoine dagber, et des deux
premiers témoins, louis marie Seilliez et Ph Duhen. Marque de l'époux et du
témoin Pierre Dacbert). On
ignore le destin de ce couple.
Suivent Marie Madeleine Thérèse, baptisée en 1750 (avec François Gocelin, marchand, comme parrain et Marie Jeanne Thérèse
Jacqueline Gilliot comme marraine)
mais qui ne survit que quelques mois et Antoine Louis François baptisé en 1751
(Le parrain est Charles François Prevost, garçon
laboureur et la marraine, Marie Louise Beauvois ) et décédé en 1753 (Pour les témoins au décès, en plus du père Antoine Dagbert, on retrouve
Philippe Charles Duhen, probablement lemaître d’école témoin au mariage de 1778). Le dernier enfant du couple Dacbert-Prevost
serait Charles François, baptisé en 1755 (avec Charles François Prevost, jeune homme, comme parrain et Marie
Françoise Antoinette Platrier comme marraine) mais décédé dès 1756 (encore une fois, le père, Antoine Dacbert, couvreur de thuiles, et
Philippe Duhen sont les témoins au décés).