Les enfants de Louis Dacbert et Lucie Douchet 

Louis Marie Dacbert est le seul enfant connu du couple de Louis Marie Dacbert et Euphrosine Raisine Routier avec une descendance. On rappelle que Louis Marie père est maçon à Ambleteuse. Après le décès d’Euphrosine Routier en 1846, il se remarie la même année à Tardinghen avec Marie Louise Claudine Honvault, 54 ans, native de Wissant, fille des défunts Pierre Honvault, manouvrier et chasse-marée à Wissant et Marie Marguerite Elisabeth Altazin (Les témoins sont Mathieu Honvault, 41ans, gardien de phare à Audinghen, neveu de l'épouse, Louis Butez, 40ans, instituteur à Tardinghen, Antoine Dufay, 37ans et Florien Dufay, 30ans, tisserands à Tardinghen, les trois derniers amis de l'époux. Tout le monde signe sauf l'épouse). Elle décède en 1849 à Ambleteuse et il sera finalement inhumé à Ambleteuse en 1868 à 82 ans (son fils Louis Dacbert, 39 ans, maçon et Edouard Defosse, 54 ans, rentier, signent comme témoins).

Le couple Dacbert-Routier n’aurait eu que trois enfants, tous nés à Ambleteuse entre 1828 et 1837 (Table12). Flore ou Florentine Euphrosine, née en 1831 (Témoins: François Poilly, 35 ans, ménager et Antoine Florentin Masson, 22 ans, instituteur), ne survit qu’un peu plus d’un an et est inhumée en 1832 à Ambleteuse (Témoins: Charles Joseph Carpentier, 38 ans, cabaretier et Antoine Florentin Masson, 23 ans, instituteur). Son frère cadet, Eloi Charles Daguebert (naissance) ou Dacbert (décès), né en 1837 (Témoins: Jean Baptiste Leguay, 56ans, garde particulier et François Hequet, 24 ans, instituteur communal) est soldat de 2e classe au 2e régiment d'infanterie de marine, 1er bataillon, 2e compagnie de l'Armée du Mexique (le corps expéditionnaire de Napoléon III pour soutenir l’empereur Maximilien) et célibataire de 26ans en 1863 quand il décède à l'hôpital militaire de Tampico de la fièvre jaune. L’aîné, Louis Marie Dacbert fils, né en 1828 (Témoins: Jean Marie Andrieu, 70ans, ménager et Auguste Cuvilier, 39ans, journalier) est maçon à Ambleteuse comme son père quand il épouse en 1856 à Ambleteuse, Marie Catherine Lucie Douchet, couturière à Ambleteuse, fille de Louis Marie Joseph Douchet, manouvrier à Ambleteuse et feue Lucie Peuvion (Témoins: Augustin Routier, 66 ans, piqueur, oncle de l'époux, Louis Bled, 32 ans, instituteur, ami de l'époux, tous deux d'Ambleteuse, Martin Peuvion, 36 ans, manouvrier à Beuvrequen et Pierre François Douchet, 44 ans, manouvrier à Bazinghen, tous deux oncles de l'épouse. Signatures des époux, de leurs pères et des témoins). Le couple Dacbert-Douchet reste à Ambleteuse, au hameau de Slack, où Louis est maçon et où naissent  14 enfants entre 1857 et 1878. Il y décèdent tous les deux, lui en 1879, à 50ans et toujours maçon (Témoins: Louis Marie Regnier, 53 ans, rentier et Honoré Barthélémy, 36 ans, débitant) et elle beaucoup plus tard, en 1911, à 77ans (Témoins: Eugène Malahude, 45ans, cultivateur, un voisin, et  Louis Evrard, 39ans, peintre).

Des quatorze enfants du couple Dacbert-Douchet, cinq meurent en bas-âge, quatre atteignent l’âge adulte mais restent célibataires et cinq se marient (Table 12). Dans la première catégorie, on retrouve Henri René Ovide, né en 1861 (Témoins: Pierre Antoine Delgere, 46 ans, préposé des douanes à Ambleteuse et Philippe Louis, 40 ans, manouvrier à Slack) et décédé en 1871 (Témoins: Philippe Amédée Verlingue, 62 ans, et Edouard Defosse, 56 ans, rentiers à Slack), Marie Joséphine Philippine, née en 1866 (Témoins: Edouard Defosse, 52 ans, rentier à Slack et Pierre Bouclet, 51 ans, cultivateur à Slack) et décédée en 1870 (Témoins: Louis Dacbert, 40 ans, maçon, père et Edouard Defosse, 55 ans, rentier), Joséphine Marie Louise, née en 1869 (Témoins: Edouard Defosse, 56 ans, rentier à Slack et Jean Baptiste Fourcroy, 63 ans, domestique à Slack) et décédée en 1871 (Témoins: Philippe Amédée Verlingue, 62 ans et Edouard Defosse, 56 ans, rentiers à Slack), Henri Florent, né en 1871 (Témoins: Philippe Amédée Verlingue, 63 ans, rentier à Slack et ancien maire et Edouard Defosse, 56 ans, rentier à Slack) et décédé en 1873 (Témoins: Philippe Verlingue, 66 ans, rentier et Théodule Fachon, 34 ans, instituteur communal) et Maria Louise Adelia, née en 1875 (Témoins: Pierre Brefort, 50 ans, débitant et Théodule Fachon, 37 ans, instituteur) et décédée la même année (Témoins: Pierre Bouclet, 60 ans, cultivateur et Théodule Fachon, 38 ans, instituteur communal).

Dans la catégorie des adultes célibataires, on retrouve Alfred Philogone, Jules Dacbert, né en 1859 (Témoins: Augustin Lecaille, garde champêtre, 53 ans, et Pierre Tellier, instituteur, 25 ans) et journalier de 21ans à Ambleteuse en 1880 quand il signe comme témoin au premier mariage de son frère aîné Lucien à St-Martin. Il s’éteint célibataire et journalier de 27ans à Marquise dans la demeure du sieur Henri Forestier de la Lombarderie, probablement la ferme de Grand’Maison à Bazinghen (Témoins: Antoine Briche, 58ans, garde champêtre et Alfred Kern, 49ans, garçon de bureau). Suit Clémence Adolphine Marie Dacbert, née en 1868 (Témoins: de nouveau Edouard Defosse, 54 ans, rentier à Slack et Jean Baptiste Fourcroy, 62 ans, domestique à Slack). Absente du domicile familial de Slack dans le recensement d’Ambleteuse pour 1886, on l’y retrouve comme domestique de ferme de 23ans dans celui de 1891 puis après un nouveau hiatus en 1896, elle y retourne  à 32ans et sans profession dans celui de 1901, puis comme lessiveuse en 1906 et factrice du Service des Postes en 1911. Après le décès de sa mère Lucie Douchet cette année-là, on la retrouve toujours à Slack et avec sa sœur cadette Marie dans le dernier recensement d’Ambleteuse disponible en 1931. Suit Marie Théodosie Dacbert, née en 1872 (Témoins: Théodule Fachon, 34 ans, instituteur à Ambleteuse et Louis Marie Royer, 66 ans, retraité des douanes à Ambleteuse) et présente au domicile familial de Slack dans tous les recensements d’Ambleteuse de 1876 à 1911 (dans celui de 1906, elle est domestique chez M. Yvart). Suit Coralie Marie Julie Dacbert, née en 1876 (Témoins: Pierre Brefort, 52 ans, débitant et Théodule Fachon, 38 ans, instituteur), présente chez ses parents dans les recensements d’Ambleteuse de 1881 et 1886 mais absente dans celui de 1891 avant d’être de retour dans celui de 1896. On la retrouve une dernière fois en 1902 quand, domestique de 25ans à Ambleteuse, elle signe comme témoin au deuxième mariage de son frère Lucien à Conteville.

Joseph Lucien Dacbert est le premier enfant du couple Dacbert-Douchet à se marier. Né à Ambleteuse en 1858 (Témoins: Augustin Lecaille, 53 ans, garde-champêtre, et Pierre Tellier, 25 ans, instituteur), il est maçon de 22ans à Ambleteuse comme son père alors décédé et domicilié chez sa mère à Slack en 1880 quand il épouse à St-Martin Marie Léonie Désirée Théry, 22 ans, native de Wierre-Effroy et alors repasseuse à St Martin où elle réside chez ses parents, Lucien Théry, journalier et Marie Séraphine Désirée Robert, ménagère (Témoins: Louis Dacbert, 23 ans, maçon et Philogone Dacbert, 21 ans, journalier, tous deux à Ambleteuse et frères de l'époux, Louis Vainqueur, 30 ans, maçon à St Martin, et François Delattre, 53 ans, douanier retraité à Boulogne, amis de l'épouse. Signature de l'époux, de sa mère et des témoins. L'épouse et ses parents ne signent pas). Le couple Dacbert-Théry reste d’abord à St-Martin où naît une première fille en 1882 puis se déplace à Ambleteuse où en naît une seconde en 1884 et finalement à Boulogne où en naît une troisième et dernière. Lucien, toujours maçon, ne semble pas être un père et un mari exemplaire puisqu’en 1896, il est arrêté et condamné par la cour d'assises de St-Omer à 5ans de prison avec destitution de ses droits de puissance paternelle pour attentat à la pudeur et tentative d'abus sur sa fille aînée Marie âgée de moins de 14ans, à purger à la maison d'arrêt de Clairvaux (Aube). En 1897, Léonie Théry obtient le divorce par jugement du tribunal civil de premières instances de Boulogne. Lucien est de retour comme maître-maçon à Ambleteuse en 1902 et c’est à Conteville-lès-Boulogne qu’il se remarie avec Marie Geneviève Rembure, 41 ans, veuve d'Alexis Isidore Dacquin, fille de François Rembure, 72 ans, ménager à Conteville, et feue Geneviève Parmentier (Témoins: Julie Dacbert, 25 ans, domestique à Ambleteuse, sœur de l'époux, Marie Delavière, épouse de Louis Yvart, 47 ans, ménagère à Ambleteuse, amie de l'époux, François Rembure, 46 ans, journalier à Hermelinghen, frère de l'épouse et Paul Hanne, 49 ans, instituteur à Conteville, voisin de l'épouse. Signature de l'époux, de la mère de l'époux et du père de l'épouse et des témoins. L'épouse ne signe pas). Le couple Dacbert-Rembure reste à Conteville où Lucien est toujours maître-maçon et où naissent deux enfants en 1903 et 1905. En 1911, Lucien et Marie et leurs deux enfants mais aussi une fille naturelle de Marie née en 1897 à Conteville et à laquelle Lucien a  donné son nom ainsi que François Rembure, 82ans, le père de Marie sont à Longfossé selon le recensement de cette année-là. Par la suite, ils reviennent à Conteville où ils décèdent dans les années 1930.

Comme indiqué plus haut, trois filles Dacbert naissent du premier mariage de Lucien et deux fils Dacbert de son second mariage. L’aînée, Marie Léonie Louise Dacbert, née à St-Martin en 1882 (Témoins: Théotime Fauquembergue, 29ans, tonnelier et Germain Gare, 41ans, maçon, des voisins) est ouvrière en paillons de 21ans avec sa mère à Rantigny près de Creil dans l’Oise quand elle y épouse Paul Patin, puisatier de 24ans à Rieux dans la même région de Creil, fils d'Albert Patin, 49ans, tailleur d'habits à Rieux et feue Louise Virginie Prevost (Témoins: Léopold Verdon, 50ans, garde-champêtre et Ernest Cagniard, 52ans, forgeron, amis de l'époux à Rantigny, Justin Frobert Houguenade, 52ans, manouvrier à Uny-St-Georges, hameau de Rantigny, et Léon Raffin, 49ans, ouvrier en paillons à Rantigny, cousins par alliance de l'épouse du côté maternel. Signatures des époux, du père de l'époux et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas. A noter que les deux témoins et cousins maternels de l'épouse sont mariés à des dames Houdin selon le recensement de Rantigny de 1901). Le couple Patin-Dacbert reste d’abord à Rieux ou naît une première fille prénommée Lucie Marie Léonie trois jours après le mariage puis ils s’établissent à Boulogne où naissent un fils prénommé Robespierre Lucien en 1904 et une deuxième fille prénommée Yvonne Lodoiska en 1906 et où Paul est toujours puisatier. Malheureusement, la relation se détériore et le divorce est prononcé par le tribunal civil de Boulogne en 1909. En 1910, Marie Dacbert, alors ouvrière dans une fabrique de coquillages à Boulogne, s’y rematie avec Joseph Florent Valentin Therry, ébarbeur de 47ans à Boulogne, natif de Rety, demeurant rue de la Verte Voie à Outreau, veuf de Aurélie Philippine Joseph Lepretre décédée à Auchel l’année précédente, fils de feu Joseph Therry et Virginie Lemaire, 71 ans, ménagère à Auchel (Les témoins sont Jules Vasseur, 57ans, mouleur à Outreau, cousin de l'époux, Florent Théry, 52ans, tonnelier à St-Martin, oncle de l'épouse, Gaston Hurtrel, 55ans et Joseph Fauquet, 40ans, concierges à Boulogne et amis des époux. Signatures des époux et des témoins. la mère de l'épouse ne signe pas. L'épouse ignore le lieu du dernier domicile ou du décès de son père Lucien. Il y a peut-être un lien familial entre la mère de l’épouse, Marie Théry et son nouveau gendre, Joseph Therry) avec une enfant Therry née à Boulogne en 1914. La famille recomposée retourne dans l’Oise, plus précisément à Cauffry près de Creil où le recensement de 1921 nous donne Joseph Florent Valentin Thery, né à Rety en 1863, ébarbeur à Creil, Marie Léonie Louise Dacbert, née en 1882 à St-Martin, sa femme, Lucie Marie Léonie Patin, née en 1903 à Rieux, ouvrière en paillons à Rantigny, sa belle-fille, Marie Joséphine Théry, née à Joliett, Illinois, USA, en 1903, sa fille, Robespierre Lucien Patin, né à Boulogne en 1904, apprenti mouleur à Creil, son beau-fils, Yvonne Lodoiska Patin, née à Bailleval en 1906, employée à Creil, sa belle-fille et Josette Yvonne Lucienne Thery, née en 1914 à Boulogne, sa fille. A noter que les deux filles Patin se marient à Cauffry quelques années plus tard.

Après Maria Lucie Coralie née à Ambleteuse en 1884 (Témoins: Oswald Ponchel, 34 ans, instituteur à Ambleteuse et Benoit Lucas, 65 ans, manouvrier à Ambleteuse) mais qui décède la même année à Boulogne (Témoins: le père et  Alphonsine Flahaut, 55ans, ébéniste), le troisième et dernier enfant du couple Dacbert-Théry est Lucie Maria Coralie Dacbert, née à Boulogne en 1885 (Témoins: Jules Merlier, 32ans, voyageur de commerce et Jules Masset, 39 ans, facteur des postes). En 1906, elle est ouvrière en chaussures de 20ans avec sa mère, blanchisseuse de 47ans, à Béthencourt, section de Bailleval, commune près de Creil dans l’Oise, quand elle y épouse Rémi Colin, coupeur en chaussures de 20ans chez ses père et mère à Liancourt aussi près de Creil dans l’Oise, fils de Bastien Colin, 46ans, et Victorine Nachez, 44ans, marchands forains (Témoins: Joseph Petit, 53ans, oncle de l'époux, et Charles Daout, 64ans, son ami, marchands de vins à Liancourt, Robert Théry, 72ans, cimentier à Boulogne, grand -père de l'épouse et Malvina Théry, 45ans, épouse de Florent Théry, blanchisseuse à Boulogne, sa tante. Signatures des époux, des parents de l'époux et des témoins sauf le troisième. La mère de l'épouse et le troisième témoin ne signent pas). On ignore la destinée de ce couple. François Lucien Auguste Dacbert, né en 1903 à Conteville (Témoins  Paul Hanne, 50ans, officier d’académie, instituteur à Conteville, et Aristide Hanne, 53ans, cultivateur à Dennebrancq) est l’aîné des deux enfants du couple Dacbert-Rembure. Il est chez ses parents à Conteville et maçon de 24ans dans le recensement de 1926.  Il est suivi en 1905, toujours à Conteville, d’Alphonse Auguste Henri Dacbert (Témoins : Charles Brebion, 29ans, cultivateur et Alexis Longuet, 36ans, menuisier). Tous deux atteignent l’âge adulte et restent dans la région de Boulogne au cours du 20e siècle.

Le deuxième enfant du couple Douchet-Dacbert à se marier est l’aîné Eloi Louis Dacbert, né à Ambleteuse en 1857 (Les témoins sont Augustin Delpierre, 52 ans, cabaretier et Louis Bled, 33 ans, instituteur). En 1880 il est maçon à Ambleteuse comme son père qui vient de décéder quand il signe comme témoin au mariage de son frère Lucien. On le retrouve également maçon avec sa mère dans la demeure familiale de Slack dans le recensement de 1881. C’est également comme maçon à Ambleteuse qu’il signe comme témoin en tant qu’ami au mariage de Jules Vandenberghe et Prudence Louise Sophie Galant à Ambleteuse en 1882. Il l’est également en 1883 quand il épouse à Boulogne Louise Clémence Joseph Laudemont, 29 ans, domestique à Boulogne, native de Rémy près d’Arras, fille de François Laudemont, 70 ans, meunier et Flore Josephe Hollande, 65 ans, ménagère, domiciliés à Remy (Témoins: Charles Bacquet, 30ans, cafetier à Arras, beau-frère de l'époux, Florentin Deneuville, 38ans, domestique, Joseph Porquet, 23ans, cocher et Philippe Joseph Hennebert, 50ans, tapissier, tous les trois de Boulogne et amis des époux. Signature des époux, de la mère de l'époux et des témoins. Les parents de l'épouse donne leur accord par acte notarié). Le couple Dacbert-Laudemont réside à Boulogne  (rue de la Lampe en 1884-85, rue de l'Amiral Bruix en 1892-1911) où Louis est maçon (1884-1896) ou cimentier (1911) et Louise garde-malade (1893-1896) et où naissent quatre enfants entre 1884 et 1895 (sans compter un garçon mort-né en 1892). Louis décède à Boulogne en 1917 et on ignore le lieu et la date du décès de Louise.

Les trois premiers enfants du couple sont des filles. Jeanne Dacbert, née en 1884 (Témoins: Constant Humières, 46ans, cafetier, et Joseph Routier, 60 ans, cocher) se serait mariée deux fois selon les indications dans la marge de son acte de naissance: en 1906 à Rouen, elle épouse un certain Lucien Théophile Alfred Demaret puis à Boulogne, en 1914, Benoit Joseph Alexandre Camille Duflos,  marchand de fourrage à Boulogne, veuf d’Eugénie Joséphine Marie Cordier, fils de Fulgence Duflos, négociant et Marie Lefebvre, domiciliés à Beaurainville. Toujours selon les annotations sur leur acte de naissance, les époux Duflos-Dacbert terminent leur vie à Paris. La sœur cadette de Jeanne, Hélène Louise Dacbert, née à Boulogne en 1885 (Témoins: François Dalhenne, 23ans, menuisier et Clément Defer, 48ans, concierge), là encore selon les annotations en marge de son acte de naissance, épouse en 1920 à Paris Émile André Savoul et termine sa vie dans la région parisienne. La plus jeune des trois sœurs, Léontine Louise Zulma Dacbert, née en 1895 (Témoins: Joseph Lenglet, 40ans, journalier et Joseph Gloriaux, 28ans, menuisier), toujours selon les annotations de son acte de naissance, épouse près de 50ans plus tard et elle aussi à Paris un certain Thomas Robert Wolkenstein d’origine anglaise et elle aussi, de même que son mari, terminent leur vie à Paris dans la deuxième moitié du siècle. Le dernier enfant du couple Dacbert-Laudemont est un garçon,Maurice Louis Charles Dacbert, né à Boulogne en 1895 (Témoins: Joseph Caux, 28ans, typographe et Amédée Baillieu, 50ans, cocher) et célibataire et ajusteur à Boulogne en décembre 1914 quand il est incorporé au 16e BCP (Bataillon de chasseurs à pied). Il est blessé  au combat en mars 1916 est meurt à l’hôpital de Longuyon en Meurthe-et-Moselle.

Lucie Angélina Louise Dacbert est le troisième enfant du couple Dacbert-Douchet qui se marie et ce la même année que son frère aîné Louis. Née à Ambleteuse en 1863 (Témoins: Eugène Barthélémy, 56 ans, ménager à Ambleteuse et Philippe Joseph Louis, 42 ans, manouvrier à Slack), elle est chez sa mère à Slack en 1883 quand elle épouse à Ambleteuse le berger de 33ans à Landrethun-le-Nord François Joseph César Neuville, originaire d’Herly dans le canton de Hucqueliers, fils de feu Pierre François Neuville et Apolline Vasseur, ménagère à Herly (Les témoins sont Jules Loisel, 60 ans, manouvrier à Renty, canton de Fauquembergues, oncle par alliance de l'époux, Charlemagne Neuville, 57 ans, cabaretier à Hervelinghen, oncle de l'époux , François Lavoine, 27 ans, cultivateur à Landrethun, ami des époux et Edouard Neuville, 29 ans, berger à Bimont, frère de l'époux. Signatures des époux, de la mère de l'épouse et des témoins. La mère de l'époux ne signe pas). Le couple Neuville-Dacbert s’installe à Hervelinghen où François est berger (1886) puis cabaretier (1896), cultivateur (1906-1913) et de nouveau débitant jusqu’à son décès dans les années 1920. Ils n’ont qu’un seul enfant, François Louis Philogone Neuville, né à Hervelinghen en 1886 (Témoins: Louis Drouard, 29ans et Jules Gavel, 29ans, bergers à Hervelinghen) et cultivateur à Hervelinghen comme son père en 1913 quand il épouse à Fiennes Maria Adeline Joséphine 
Pruvost, 23ans, domiciliée à Fiennes mais originaire d’Hardinghen, fille d'Auguste Pruvost, cultivateur à Fiennes, et feue Adeline Normand (Témoins: Alfred Dacbert, 40ans, préposé des douanes à Calais, oncle de l'époux, Michel Berquer, 37ans, préposé des douanes à Boulogne, aussi oncle de l'époux, Auguste Pruvost, 26ans, cultivateur à Fiennes, frère de l'épouse et Louis Pruvost, cultivateur à Rety, son oncle. Signatures des époux, des pères des époux, peut-être de la mère de l'époux comme Neuville et des témoins) avec une fille prénommée Maria née en 1914 à Hervelinghen.

Les deux derniers enfants du couple Dacbert-Douchet qui se marient le font près de 20ans plus tard, après 1900. Il y a d’abord Hilaire Alfred Dacbert, né à Ambleteuse en 1874 (Témoins: Jules Heguet, 34 ans, boulanger et Théodule Fachon, 35 ans, instituteur) et, selon sa fiche de recrutement militaire (St-Omer, classe 1894, matricule 1443), manouvrier à Ambleteuse en 1894, incorporé au 73e régiment d'infanterie en 1895, soldat de 1e classe puis caporal en 1897, renvoyé dans la disponibilité en 1898 et préposé des douanes à Calais à partir de 1900. En 1902, il épouse à Sangatte Jeanne Joséphine Fournier, repasseuse de 23ans à Sangatte, fille de Charles Émile Fournier, 52ans, douanier en retraite à Sangatte et Benoite Augustine Agneray, 46ans, ménagère (Témoins: Louis Marie Wasselin, 45ans, de Beuvrequen, cousin de l'époux,  Louis Dacbert, 45ans, maçon à Boulogne, son frère, Amédée Fournier, 48ans, douanier en retraite à St-Valery-sur-Somme, oncle paternel de l'épouse et Frédéric Lanthieul, 43ans, marin à Marck, son oncle maternel. Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins. Les mères des époux ne signent pas). Le couple Dacbert-Fournier réside à la caserne des douanes de la rue Eustache de Saint-Pierre à Calais (recensement de 1906) où naissent trois enfants: Alfred Louis Charles en 1902 (Témoins: Michel Berquez, 29ans et Auxence Morel, 31ans, préposés des douanes à Calais. A noter que Michel Berquez épousera Euphrosine Dacbert, la sœur d’Alfred en 1904 à Ambleteuse – voir plus bas), Maurice Philogone Eugène en 1905 (Témoins:  Louis Vasseur, 30ans, et Amédée Blangy, 25ans, préposés des douanes à Calais) qui décède à 14 mois en 1906 (Les témoins sont Alexandre Leyendecker, 41ans, brigadier des douanes et Eugène Fournier, 21ans, préposé des douanes à Calais) et finalement Jeanne Marie Lucie en 1908 (Témoins: Charles Fournier, 25ans, et Jean Pauvel, 27ans, douaniers à Calais). Dans le recensement de Calais de 1911, Alfred est seul sans sa famille à la caserne des douanes. En 1913, toujours douanier à Calais, il témoigne au mariage de son neveu François Neuville à Hervelinghen. Il est mobilisé en 1914 comme soldat à la 5e compagnie du bataillon des douaniers de marche de Boulogne. Il est démobilisé  en 1915 mais décède à l'hôpital militaire de Calais en 1917 à 43ans. On ignore la destinée de son épouse et de ses deux enfants survivants.

La sœur cadette d’Alfred et dernier enfant du couple Dacbert-Douchet est Adélaïde Euphrosine Dacbert, née à Ambleteuse en 1878 (Témoins: Oswald Ponchel, 29ans, instituteur et Augustin Bréfort, débitant, 54 ans). Elle est à Ambleteuse chez sa mère Douchet dans les recensements de 1881 (sous le nom d’Irène, 3ans), 1886 et 1891 mais n’est plus là dans celui de 1896 et les suivants. En 1904, elle est servante de 25ans à Calais quand elle épouse à Ambleteuse le préposé des douanes de 28ans à Calais, Michel François Berquer ou Berquez, originaire d’Ault dans la Somme, fils naturel non reconnu de feue Marie Joséphine Berquer (Témoins: Alain Berquer, 43 ans, clerc de notaire à Ault et Louis Fixon, 26 ans, préposé des douanes à Calais, amis de l'époux, Charles Fournier, 21 ans, préposé des douanes à Calais, ami de l'épouse, et Louis Dacbert, 48 ans, maçon à Boulogne, son oncle. Signatures des époux, de la mère de l'épouse et des témoins). A noter que Michel Berquer suit un parcours similaire à celui d’Alfred, le frère d’Euphrosine comme décrit plus haut (Sa fiche de recrutement militaire, #905 de la classe de 1896 à Abbeville nous indique qu’en 1896 il est serrurier à Ault avant d’être incorporé dans le 51e Régiment d'Infanterie en novembre 1897 puis libéré en septembre 1900 et affecté aux douanes de Boulogne en janvier 1901. Après son mariage, il sera mobilisé en aout 1914 dans le bataillon de marche des douaniers de Boulogne et démobilisé en novembre 1915). On ignore si le couple Berquer-Dacbert à une descendance ainsi que leur domicile après le mariage de 1904. En 1913, Michel Berquer est douanier de 37ans à Boulogne et témoigne au mariage de son neveu par alliance François Neuville à Hervelinghen. Par une note inscrite dans la marge de son acte de naissance, on apprend qu’Euphrosine serait décédée à Ambleteuse à près de 70ans dans les années 1940.. 

A la veille de la Grande Guerre, selon le recensement de 1911, il n’y a plus à Ambleteuse que deux Dacbert soient Clémence et Marie, filles du couple Dacbert-Douchet. Les autres descendants de Philippe Dacquebert et Marie Anne Dusautoir sont à Boulogne, Calais, dans la région parisienne et dans le bassin houiller du Pas-de-Calais.


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