La descendance du couple Dacquebert-Roussel
Parmi les enfants du couple Dacquebert-Roussel (Table 8), celui que l’on peut retracer avec le plus de certitude, peut être en raison de la rareté du prénom, est Hubert Marie Dacquebert,
baptisé à Caffiers en 1672 avec le prête officiant et curé de
Landrethun et Caffiers, Maître Hubert Hodde, comme parrain et Catherine
Leprince? qui signe comme marraine. C’est fort probablement lui qui
épouse en 1700 à Peuplingues Madeleine Deleglise.
Les deux époux laissent leur marque sur l’acte ainsi que Pierre
Roussel. On trouve également sur l’acte les signatures de Marc
Trouille, oncle présumé d’Hubert à cause de son épouse Péronne
Dacquebert comme présenté plus haut, Jacques Dacquebert, peut-être son
frère comme discuté plus bas ainsi que Jean Deleglise, peut-être
le père de l’épouse ou son frère et Jacques Deleglise, peut-être son
frère. Le mariage aurait donné lieu à un cm à Guînes. Selon Geneanet
vlecuyer, Madeleine ou Marie Madeleine Deleglise est la fille de Jean
Deleglise et Marie Ponteau baptisée à Guînes en 1682. Cette
ascendance est corroborée par un contrat de mariage de 1721 chez Me
Deletour à Marquise, rapporté par M. Hénon sur Gennpdc en 2011,
entre Jean Deleglise, demeurant à Coulogne, fils de Jean et de
Marie Pontiau, assisté de Hubert Dacquebert, son beau-frère à cause de
Marie Madeleine Deleglise, sa femme ; d'Antoine Polart, aussi son
beau-frère à cause d'Anne Deleglise, sa femme et Jeanne Teintelier,
domiciliée à St Inglevert, assistée de Jeanne Guche, sa mère.
Le couple Dacquebert-Deleglise réside d’abord à Peuplingues où naît Marie Madeleine en 1701 (avec
Anthoine Trouille, peut-être un cousin du père, fils de Marcq Trouille
et Péronne Dacquebert, comme parrain et Marie Madeleine Noncle
comme marraine). Par la suite, on les retrouve à Marck où sont baptisés Jean Hubert en 1703 (avec Jean de l'Église de Marck comme parrain et Antoinette du Formanoir de Calais comme marraine) et Marie en 1705 (avec Jean de Smither comme parrain et Marie Darsy comme marraine) mais dans les deux cas, ils meurent au bout de quelques mois. Ils sont à Oye en 1707 avec la naissance d’Anne (avec Adrien Brasset comme parrain et Anne Flahaut comme marraine, tous deux d’Oye) suivie de celle d’Hubert en 1709 (Nicolas
Dacquebert de la paroisse de Coulogne est le parrain et Anne de
l'Église de celle de Marck, peut-être la tante maternelle, la marraine) et de celle de Jacques en 1712 (avec François Tirant comme parrain et Antoinette Fontaine, comme marraine, tous deux de la paroisse d'Oye). Finalement, ils sont à Coulogne en 1714 avec la naissance d’une deuxième Marie Madeleine en 1714 (Le
parrain est Antoine Queval, laboureur et fermier à Coulogne et
marraine, Marie Hembert, femme d'Antoine Dacbert, aussi de Coulogne) et Marie Elizabeth en 1717 (Jean Nuiart, fermier à Coulogne signe comme parrain et Elisabeth Pollart jeune fille de Marck, signe comme marraine).
C’est dans ce dernier acte de baptême qu’on apprend qu’Hubert est
laboureur fermier à Coulogne. C’est aussi à Coulogne que
malheureusement meurt la plupart des enfants du couple : Jacques en
1716, la deuxième Marie Madeleine et Marie Elizabeth en 1719 et
finalement Hubert en 1724, à 15-16ans, peu après le décès de Hubert
père, alors âgé de 45ans environ avec son frère Jacques Dacbert comme
témoin. On ignore la destinée de sa veuve, Marie Madeleine Deleglise
dont le nom n’apparaît pas sur les actes de sépultures de Coulogne dans
les années qui suivent.
Qui est ce Jacques Dacbert qui assiste à
l’inhumation de son frère Hubert en 1724 à Coulogne et qui est
probablement le Jacques Dacquebert qui signe l’acte mariage de ce même
frère en 1700 à Peuplingues. Son prénom nous incite à penser qu’il
serait l’aîné male du couple Dacquebert-Roussel qui aurait été baptisé
entre 1659, année du mariage à Guînes, et 1666, première année avec des
actes de baptême disponibles pour Landrethun. On pense que c’est le Jacques Dacquebert de la paroisse de Caffiers qui épouse en 1689 à Ferques Catherine Hermel de
cette paroisse. Malheureusement les actes de mariage de Ferques à cette
époque sont très succincts sans ascendance ni témoins. Catherine
est vraisemblablement la fille de Jean Hermel et Jeanne Cauchon
recensée par geneanet vlecuyer. Elle est baptisée en 1655 à Ferques et
elle y épouse en 1688 Pierre Bodin de Landrethun dont nous reparlons un
peu plus bas à propos de Catherine Dacquebert, sœur présumée de Jacques
et Hubert. Le mariage de Jacques avec Catherine Hermel fait suite au
décès prématuré de Pierre Bodin à Ferques au début de 1689.
Deux
sœurs présumées de Jacques sont marraines d’enfants du couple
Dacquebert-Hermel : Catherine Dacquebert pour Marie, le premier enfant
du couple Dacquebert-Hermel baptisé à Ferques en 1690 (le parrain est
Adrien Drolet) et Marie Jeanne Dacquebert pour Jacques baptisé à
Ferques en 1697 (le parrain est Anthoine Denin). Les autres enfants du
couple sont un premier Jacques, baptisé à Landrethun en 1692 (avec Jean Halgout comme parrain et Gabrielle Cochon comme marraine), Nicolas baptisé à Ferques en 1693 (avec Nicolas Henaut ou Henaux comme parrain et Marie Françoise De le Saux ou Delsaux comme marraine), Marie Jeanne baptisée à Ferques en 1695 (avec Anthoine Beaugrand comme parrain et Marie Duquenault comme marraine) et finalement Antoinette baptisée à Ferques en 1701 (avec François Carré comme parrain et Antoinette Tillier comme marraine).
On ne connaît la destinée d’aucuns de ces enfants. Il est probable que
certains d’entre eux soient décédés en bas-âge. Cette incertitude
s’explique par l’absence d’actes de sépultures pour les enfants décédés
dans les registres paroissiaux de Ferques après 1682.
Quoi
qu’il en soit, Catherine Hermel s’éteint peu après la naissance de sa
dernière fille Antoinette, à 45ans, en 1701, à Ferques. Jacques se
serait alors remarié la même année et toujours à Ferques avec Catherine Caux.
Là encore, l’acte de mariage ne donne aucune information sur
l’ascendance des mariants ni sur l’identité des témoins. Selon geneanet
chretienli, Catherine serait la fille de Marc Caux et Jeanne Lapierre.
On ne leur connaît pas de descendance. On les retrouve en 1712 à
Coulogne quand Catherine Caux, femme de Jacques Dacbert, est inhumée.
Jacques est probablement le Jacques Dacquebert qui se marie cette fois
avec Marie Cottiere en 1712 à
Coulogne. La suite de l’histoire et sa descendance à Coulogne et
d’autres paroisses et communes du Calaisis est racontée dans le texte sur les Dagbert de Coulogne
On vient de la voir comme marraine de la fille aînée de Jacques Dacquebert en 1690 à Ferques, Catherine Dacquebert est vraisemblablement la sœur d’Hubert et de Jacques baptisée à Caffiers en 1666 (le parrain est Pierre Lhoste et la marraine, Catherine Merlin?). En 1693, c’est vraisemblablement elle qui épouse à Landrethun Nicolas Bodin ou Boidin, Baudin. (Les
époux sont de Landrethun. Pas d’ascendance ni de témoins cités. Pas de
signatures. Vasseur dans sa généalogie Boidin, p.180, mentionne un cm
chez Me Delattre à Marquise le 18-07-1692, plutôt 1693, mais aussi que
Catherine est la fille de Pierre et Suzanne Loiselle ce qui paraît
difficilement acceptable étant donné que les enfants présumés de ce
couple sont nés vers 1620-30 comme il a été montré dans la section
précédente). Selon geneanet chretienli, Nicolas
est le fils de Jean Bodin, laboureur à Landrethun, et Madeleine
Lejeune et donc le frère de feu Pierre Bodin, premier époux de
Catherine Hermel alors l’épouse en deuxièmes noces de Jacques, le frère
présumé de Catherine (voir plus haut). Le couple Bodin-Dacquebert est d’abord à Landrethun où naît Nicolas en 1694 (Le
parrain est Guillaume Bodin, probablement le frère de Pierre et Nicolas
et la marraine, Marie Jeanne Dacquebert, sœur présumée de Catherine,
Jacques et Hubert que nous présentons plus bas) puis à Caffiers où sont baptisés successivement Marie Jeanne en 1695 (avec Jacques Jumel comme parrain et Marie Jeanne Durieu? comme marraine), Catherine en 1698 (avec Jacques Dacheu comme parrain et Catherine Bodin, comme marraine), Pierre en 1700 (Pierre Dacquebert est parrain et Marie Routier, marraine) et Marc Antoine en 1702 (Sur
l’acte de baptême, le père est bien Nicolas Baudin mais la mère est
devenue Marguerite Dacquebert. Le parrain est Antoine Trouille et
la marraine Jeanne Deleglise). Par la suite, le couple Bodin-Dacquebert déménage à Hervelinghen où naît un dernier enfant, Antoinette, en 1705 (le parrain est Jean Robbe, fils de Leonard, d’Hervelinghen et la marraine, Antoinette Stival, de St-Inglevert).
Le père Nicolas Bodin était décédé deux semaines avant cette naissance,
à 47-48ans. La mère Catherine Dacquebert s’éteint elle aussi à
Hervelinghen l’année suivante, en 1706, à l’âge de 39-40ans, tout comme
leur fille Marie Jeanne, âgée de 11-12ans.
On ne connaît pas la
destinée des trois enfants mâles du couple Bodin-Dacquebert. On a vu
plus haut que leur fille aînée Marie Jeanne est décédée enfant. Les
deux autres filles du couple atteignent l’âge adulte et se marient.
L’aînée survivante, Catherine Bodin serait celle qui épouse à Fiennes en 1717 Gabriel Catto (Acte
de mariage non filiatif. Les époux sont tous deux de la paroisse de
Fiennes. Marques des époux, de Marguerite Beguieres, probablement la
mère de l'époux et de Jean Catto, peut-être son frère. Signature de
François Beguieres, peut être l'oncle maternel de l'époux, Antoine
Deseille, Pierre Trouille et A.P.H. Hibon) Selon geneanet
vlecuyer, Gabriel serait le fils de feu Gabriel Catto et Marguerite
Béguières et serait carrier (travailleur de carrière comme tailleur de
pierres) à Fiennes. Le couple Catto-Bodin qui reste à Fiennes a deux
enfants, Gabriel, baptisé en 1718 (avec Denis Helbert comme parrain et Marguerite Cossart, comme marraine) et Charles, baptisé en 1723 (Charles Bonvoisin est le parrain et Marie Magdeleine Deldreve, la marraine).
Gabriel, le père, décède accidentellement, 'd'une mort avancée étant
dans un puits pour tirer de la pierre', à 34ans, en 1722, donc avant la
naissance de son second fils. Catherine se remarie à Fiennes en 1748, à
52ans, avec Antoine Boursier, 49ans, propriétaire à Fiennes, veuf de Madeleine Thuilier (Acte
de mariage non filiatif mais veuvage des époux mentionné. Les témoins
cités sont Nicolas Leclercq, Marie Catherine Martin, femme d'Antoine
Lefebvre, fermier à Fiennes, Jean Pouilly, fermier à Fiennes, cousin de
l'épouse et Marie Antoinette Bodin, sa sœur. Signature de l'époux et
marque de l'épouse. Signature de J. Pouilly. Marques de Marie Catherine
Martin et Marie Antoinette Bodin). Ils décèdent à Fiennes, lui
en 1766, à 70ans, et elle en 1770, comme Marie Catherine Boidin, à
72ans. Comme leur mère, les deux enfants se marient à Fiennes en 1748, Gabriel Catto, alors charpentier, avec Marie Jeanne Robache, fille de Jacques Robache et Antoinette Bigot et Charles Catto, alors ouvrier aux mines de charbon, avec Marie Marguerite Bodin, fille d'Antoine Bodin et Madeleine Vasseur (aussi
petite fille de Guillaume Bodin et Jeanne Lejeune et
arrière-petite-fille de Jean Bodin et Madeleine Lejeune. Charles Catto
et Marie Marguerite Bodin sont donc cousins en partageant le même
bisaïeul), tous deux avec une descendance Catto à Fiennes.
La sœur de Catherine et benjamine des enfants du couple Bodin-Dacquebert, Antoinette Boidin épouse en 1730 à Fiennes le journalier Jacques Wacquet ou Waquet, Vaquet, fils de Jean Wacquet, lui-même journalier à Fiennes, et Marie Françoise Edouard (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont de la paroisse de Fiennes. Marques
des époux. Marques de Jean et François Waquet, probablement le père et
le frère de l'époux. Marque de Catherine Bodin, probablement la sœur de
l'épouse. Signature d'Antoine Bodin, probablement le cousin de
l'épouse, fils de Guillaume et Jeanne Lejeune et petit-fils de Jean et
Madeleine Lejeune, et Louis Deseille). Le couple Wacquet-Boidin
reste à Fiennes où naissent jusqu’à sept enfants de 1730 à 1748. Ils
décèdent à Fiennes, lui en 1757, à 50ans (avec Jean Pouilly, fermier à Fiennes, et son fils François Pouilly, comme témoins), elle en 1775, à 72ans environ (en fait 70ans avec Pierre Bonvalet et Louis Marie Dezombre qui signe Jean Louis Desombre, comme témoins).
L’aînée des enfants du couple Wacquet-Boidin, Marie Catherine Waquet, baptisée en 1730 quelques jours après le mariage de ses parents (Le
parrain est Jean Waquet, probablement l'aïeul paternel et la marraine,
Marie Catherine Boidin, probablement la tante maternelle) épouse à Fiennes en 1756 Pierre Robache, 23ans, journalier, fils d'Antoine Robache, lui aussi journalier à Fiennes et Marie Jeanne Briez (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont Antoine Robache, père de
l'époux, Pierre Briez, son oncle berger à Caffiers, Jacques Waquet,
père de l'épouse et Jean Waquet, son oncle, journalier à St-Inglevert.
Marques des époux et des témoins) avec descendance Robache à Fiennes où Marie Catherine s’éteint en 1764, à 35ans (avec son mari Pierre Robache, journalier, son beau-frère Antoine Robache et Pierre Bonvalet comme témoins). Pierre Robache ne se remarie pas et décède lui-aussi à Fiennes en 1814, à 83ans, toujours journalier (les
témoins sont Etienne Gressier, 58ans, couvreur en paille à Fiennes, un
voisin, et Antoine Noel, 22ans, journalier à Fiennes, son beau
petit-fils).
Après Marie Antoinette baptisée en 1732 (avec Jacques Delattre comme parrain et Marie Antoinette Bonvoisin comme marraine), le prochain enfant du couple Wacquet-Boidin est encore une fille, Marie Marguerite Waquet, baptisée en 1735 (Le
parrain est Adrien Helbert et la marraine, Marie Marguerite Defresne,
peut-être l'épouse de Louis Deseille, domestique au château de Fiennes,
lui-même peut-être le témoin au mariage de 1730). Elle aussi en 1756, quelques mois après sa sœur aînée, elle épouse à Fiennes Jean François Wierre, 27ans, journalier à Caffiers, fils des feux Gabriel et Marie Anne Leuillet (Acte
de mariage filiatif. Consentement des père et mère de l'épouse,
d'Antoine Leuillet, oncle de l'époux, journalier à Bonningues, et de
Gabriel Wierre, son frère, tisserand à Caffiers. Les témoins cités sont
Marie Jacqueline Darsy, épouse dudit Antoine Leuillet et tante de
l'époux, ledit Gabriel Wierre, frère de l'époux, ledit Jacques Waquet,
père de l'épouse et Adrien Helbert, son parrain, propriétaire à
Fiennes. Marques des époux et de Jacques Waquet. Signatures de Marie
Jacqueline Darsy, Gabriel Wierre et Adrien Helbert) avec descendance Wierre à Caffiers où ils décèdent, lui en 1788, à 60ans environ, propriétaire (avec ses deux fils, Gabriel François et Jacques Wierre comme témoins), elle en 1789, à 65ans (avec elle aussi ses enfants François et Jacques Wierre comme témoins).
Suit André Alexis Waquet baptisé en 1737 (avec Alexis Henote comme parrain et Marie Jeanne Waquet, comme marraine) et journalier à Fiennes comme son père quand il y épouse en 1767 Marie Louise Costeux, veuve de Jean Mouchon, elle aussi de Fiennes (Acte
de mariage filiatif pour l'époux et veuvage de l'épouse mentionnée. Les
témoins cités sont Pierre Bonvalet et François Cousin, amis de l'époux,
Pierre Costeux et Guillaume Lavoine, amis de l'épouse. Marques des
époux et des témoins Costeux et Lavoine. Signatures des témoins
Bonvalet et Cousin) avec descendance Waquet à Fiennes. L’acte
du précédent mariage de Marie Louise, en 1752 à Sanghen nous renseigne
sur son ascendance et son origine : elle est la fille de Jacques
Costeux et Louise Leclerc, originaire de Rebergues où malheureusement
les premiers registres disponibles remontent à 1737. Elle s’éteint à
Fiennes en 1778, à 46ans (avec ses enfant Jean Wacquet, Jean
François Mouchon, Louis Marie Mouchon et Pierre Mouchon ainsi que
Pierre Bonvalet et Marc Baquet comme témoins). Alexis est houiller de vacation en 1792 quand il se remarie à Fiennes avec Marie Madeleine Duquenoy, veuve de Jean Louis Desombre (Acte
de mariage avec veuvage des deux époux mentionné. Les témoins cités
pour l'époux sont Pierre Bonvalet et Jean Marie Framery et ceux
du côté de l'épouse sont Josse Lannoy, son beau-frère et Jean Louis
Duquenoy, son frère. Marques des époux et des témoins de l'épouse.
Signatures des témoins de l'époux). On trouve l’ascendance de
Marie Madeleine dans l’acte de son précédent mariage à Fiennes en 1772
avec Jean Louis Desombre de Boursin : elle est la fille de feu Jean
François Duquenoy et Marie Jeanne Dubail. Ils décèdent tous deux à
Fiennes, Madeleine en 1801, à 45ans environ (en fait 49ans) et Alexis,
mendiant, en 1808, à 75ans environ (en fait 71ans).
Suit Marie Antoinette Waquet, baptisée en 1741 (avec
Charles Catto, probablement le cousin fils de Catherine Boidin présenté
plus haut, comme parrain et Marie Antoinette Hamy comme marraine) et qui épouse à Fiennes en 1768 Pierre Bouclet, fils de feu Jean Charles Bouclet et de feue Marie Jeanne Duboi de Bonningues (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont Antoine Bouclet, frère de
l'époux, Antoine Bouclet, son cousin germain, Pierre Robache,
beau-frère de l'épouse et Alexis Wacquet, son frère. Marques des époux
et des témoins, sauf Antoine Bouclet frère qui signe) avec descendance Bouclet à Fiennes où Pierre s’éteint en 1788, à 61ans (avec ses beaux-frères Alexis Wacquet et Pierre Robache comme témoins).
Le sixième enfant du couple Wacquet-Boidin, Marie Madeleine Waquet, baptisée en 1744 (avec
Gabriel Catto, probablement l’autre cousin fils de Catherine Boidin
présenté plus haut, comme parrain et Madeleine Huguet comme marraine) épouse tardivement en 1789 à Fiennes Jean Jacques Joly, houiller à Hardinghen, veuf de Marie Anne Josephe Leroux (Acte
de mariage filiatif pour l'épouse et veuvage de l'époux mentionné. Les
témoins pour l'époux sont Pierre Bonvalet et Jean Marie Framery, ses
bons amis. Ceux du côté de l'épouse sont Alexis Wacquet, son frère, et
Pierre Bouclet, son neveu. Marques des époux et des témoins de
l'épouse. Signatures des témoins de l'époux). Jean Jacques est
le fils de Jean Jacques Joly et Marie Marguerite Ben. L’union de durera
pas très longtemps puisque Marie Madeleine s’éteint à Hardinghen dès
1790 à 46ans (avec son mari Jean Jacques Joly, houiller, et son beau-frère, Pierre Robache, comme témoins).
Par la suite Jean Jacques se marie une troisième fois et décède à
Hardinghen en 1819, à 64ans. Le dernier enfant du couple
Wacquet-Boidin, Guillaume, baptisé en 1748 (avec Guillaume Durieux de Marquise comme parrain et Marie Jeanne Hamy de Fiennes comme marraine), ne survit que quinze mois et est inhumé à Fiennes en 1749 (avec François Pouilly, laboureur, et Jean Baptiste Tiesset, comme témoins).
Une
petite remarque avant de clore cette section sur la descendance de
Nicolas Bodin et Catherine Dacquebert. Pierre Bonvalet qui signe comme
témoin d’au moins trois mariages impliquant des enfants du couple
Wacquet-Boidin ne semble pas avoir de relation familiale avec eux.
Selon geneanet chretienli et gthomas3, il est clerc et maître d’école à
Fiennes, né en 1726 à Landrethun de Pierre Bonvalet et Marie Jeanne
Pouilly qui se remarie en 1736 à Fiennes avec Pierre Framery, cuisinier
à la verrerie d’Hardinghen, C’est de cette union que naît en 1739 à
Caffiers Jean Marie Framery, lui aussi clerc et maître d’école mais à
Rinxent et qui est probablement le cosignataire des actes de mariage
mentionnés plus haut avec son demi-frère Pierre Bonvalet. On revient
sur ces deux Pierre Bonvalet dans la section #5-8.
On a vu plus haut une Marie Jeanne Dacquebert,
marraine au baptême de (1) Nicolas fils de Nicolas Bodin et Catherine
Dacquebert en 1694 à Landrethun (2) Jacques, fils de Jacques Dacquebert
et Catherine Hermel en 1697 à Ferques. C’est probablement la fille de
Jacques Dacquebert et Marie Roussel baptisée à Caffiers en 1676 avec
Nicolas Deulin, probablement l’oncle par alliance époux de Suzanne
Dacquebert, comme parrain et Jeanne Roussel, peut-être une tante du
côté maternel, comme marraine. C’est peut-être aussi la Marie Jeanne
Dacquebert marraine au baptême de Marie Jeanne Leroy, fille de Jean et
Suzanne Noel, baptisée à Caffiers en 1695. Nous pensons que c’est elle
qui épouse Antoine Stival en 1703 à Hervelinghen (Acte
de mariage non filiatif. Pas de témoins cités. Signatures d'Antoine
Stival, probablement le contractant, et Jacques D'acquebert.
Probablement le frère aîné de la contractante. Marques de Marie Jeanne
Dacquebert, probablement la contractante, Louis Stival, probablement le
frère du contractant, Louis Godé et Nicolas Bodin, probablement le
beau-frère de la contractante). Comme montré plus bas, la
signature du témoin Jacques Dacquebert sur l’acte de mariage correspond
à la signatures du fils de Jacques et Marie Roussel sur d’autres
actes. La présence de Nicolas Bodin parmi les témoins est un argument
supplémentaire pour rattacher la mariante de Catherine Dacquebert, son
épouse depuis 1693. Il est probable que le couple Bodin-Dacquebert qui
reste à Caffiers de 1695 à 1702 ait recueilli Marie Jeanne, la sœur
cadette de Catherine après le décès de Jacques Dacquebert père en 1691
et que celle-ci les ait accompagnés dans leur déménagement à
Hervelinghen après 1702. Selon geneanet vlecuyer, Antoine
Stival est le fils de feu Antoine Stival décédé à Hervelinghen en 1694
à 70ans et de Louise Vilain qui décèdera en 1705 à
Hervelinghen, né vers 1669 probablement à Landrethun où ses parents se
sont mariés en 1665. C’est peut-être l’Antoine Stival d'Hervelinghen,
parrain au baptême d'Antoine Touret, fils de Jacques et Jacqueline
Leroy en 1704 à Hervelinghen. Le couple Stival-Dacquebert
reste à Hervelinghen où Antoine est laboureur et où naissent huit
enfants entre 1704 et 1719 et où ils décèdent la même année 1749, lui à
80ans, laboureur (avec Jacques Ansiame, son beau-fils et Etienne Lelievre, clerc à Hervelinghen comme témoins) et elle, à 75ans, avec les mêmes témoins.
L’aînée du couple Stival-Dacquebert, Marie Jeanne Stival, baptisée à Hervelinghen en 1704 (avec François Gresset comme parrain et Magdeleine Bouclet, comme marraine, tous deux d'Hervelinghen) épouse à Fiennes en 1733 Jean Loire, veuf de Marguerite Bacquet et selon geneanet vlecuyer, fils de Pierre Loire, laboureur à Fiennes, et feue Louise Hamy (Acte
de mariage filiatif pour l'épouse et veuvage de l’époux mentionné.
Signature de l'époux et marque de l'épouse. Deux signatures Anthoine
Estival, probablement le père et le frère de l'épouse. Signatures de
Jean Loire et Antoinette Bonvoisin. Marque de Pierre Loire) avec descendance Loire à Rety où Marie Jeanne s’éteint en 1740, à 37ans (avec pour témoins Thomas Noel, laboureur à Rety, et Jacques Ensiame, tonnelier demeurant chez ses parents à Hervelinghen).
La même année 1740, Jean Loire se remarie avec Marie Anne Ringot à
Rinxent. Il décède finalement à Rety en 1767, comme Jean Le Loire,
laboureur de 72ans environ (avec Gabriel Tillier, maître d'école, et Antoine Lheureux, maréchal, tous deux de Rety, comme témoins).
Suit Antoine Stival, baptisé à Hervelinghen en 1706 (Le parrain est Jean Stival, jeune homme de la paroisse de Landrethun et la marraine, Marguerite Ducloy d'Hervelinghen) et qui épouse en 1734 à Wimille Marie Madeleine Duhamel, fille selon geneanet vlecuyer de François Duhamel et Marie Anne Bruchet (Acte
de mariage non filiatif. Les époux sont de Wimille. Signatures
d'Anthoine Estival deux fois, probablement l'époux et son père, marque
de l'épouse, de François et Jean Duhamel, probablement les frères de
l’épouse. Signature de Guillaume Lagaize) avec descendance
Stival à Wimille où Antoine s’éteint dès 1736, à seulement 30ans.
Marie Madeleine ne se remarie pas et décède elle-aussi à Wimille en
1750 à 52ans (avec son fils Antoine Estival et Charles Becart qui signent comme témoins).
Suit Marie Louise Stival, baptisée à Hervelinghen en 1707 (avec Jean Gresset comme parrain et Louise Bouclet comme marraine, tous deux d'Hervelinghen) et qui épouse en 1736 à Hervelinghen Jacques Ansiame
ou Ensiame, veuf de Marguerite Parenty, fils de feu Thomas Ansiame,
berger, et Anne Labarre selon l’acte de son premier mariage avec
Marguerite Parenty en 1725 à Wissant (Acte de mariage filiatif
pour l'épouse et veuvage de l’époux mentionné. Signature de
l'époux et marque de l'épouse. Signature d'Antoine Estival,
probablement le père de l'épouse, de Louis Estival, son frère et de
Jean Loire, son beau-frère. Signature de L. Siam, frère de l'époux)
avec un enfant Ansiame à Hervelinghen en 1737 probablement à l’origine
de la mort prématurée de Marie Louise la même année 1737, elle-aussi à
seulement 30ans (inhumée en présence d'Antoine Stival, son père, Jacques Ensiam, son mari et Louis Stival, son oncle).
Jacques, maître tonnelier à Hervelinghen, se remarie à Leubringhen en
1751, à 52ans, avec Marie Jeanne Butel, veuve de Louis Gontier. Ils
décèdent tous les deux à Hervelinghen, elle en 1762, à 51ans, lui en
1772, à 74ans, toujours maître tonnelier (inhumé en présence de Jacques et Pierre Ensiame, ses enfants).
Les
cinq autres enfants du couple Stival-Dacquebert ne semblent pas avoir
atteint l’âge adulte ou s’être mariés. Il s’agit d’un premier Louis,
baptisé en 1709 (avec Louis Stival d'Hervelinghen, peut-être
l’oncle paternel, comme parrain et Marie Marguerite Dacquebert
d'Escalles, peut-être la fille de Pierre et Madeleine Caron des Dagbert
d’Escalles même si elle n’a que 16ans, comme marraine) et probablement l’enfant du couple Stival-Dacquebert qui décède l’année suivante, Jean, baptisé en 1711 (avec
Jean Robbe, jeune homme, fils de Léonard Robbe, comme parrain et Louise
Bodel, fille de Jacques Bodel, comme marraine, tous deux d'Hervelinghen) et dont on ignore la destinée, un deuxième Louis, baptisé en 1713 (avec
de nouveau Louis Stival comme parrain et Antoinette Lecerf, femme de
Barthelemy Hiart, comme marraine, tous deux d'Hervelinghen) et qui décède célibataire à Hervelinghen en 1739, à 26ans (avec Antoine Stival, son père, Louis Stival, son oncle et Jacques Stival comme témoins), un premier Jacques baptisé en 1716 (avec Jean Touret d'Hervelinghen comme parrain et une marraine non identifiée de St Inglevert) probablement mort en bas-âge et finalement un deuxième Jacques, baptisé en 1719 (avec Jean Jacques Robbe comme parrain et Marie Jeanne Leroy, comme marraine, tous deux d'Hervelinghen) et qui s’éteint lui aussi célibataire à Hervelinghen, en 1742, à 22ans.
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