Les Dagbert de Wimille à la fin du 16e et début du 17e siècle   (Table)

        Comme indiqué plus haut, Daudruy et al décrivent dans leurs Addenda et Corrigenda des Familles Anciennes du Boulonnais (FAB) une branche assez ancienne de Dagbert établis à Wimille à la fin du 16e et au début de 17e siècle. Nous en reproduisons ici la description en italiques.
Elle débute avec Michel Dacquebert, né vraisemblablement avant 1550 et propriétaire à Auvringen (alias Ouvringhen), paroisse de Wimille, qui épousa Colette Germe. Avec elle, il achète une maison et 3 mesures de terre à Ouvringhen comme il est indiqué dans un acte du 3-5-1616 (Carpentier) concernant ses enfants. Il décède avant le 28-8-1582 (Preudhomme), date où sa veuve vend à Jacques de Crépy pour 10 écus une mesure 1/2 de terres à Ouvringhen. Elle décède avant le 3-5-1616.
On retrouve un Michel Dacquebert à la même époque dans les premiers registres paroissiaux de St Nicolas de Boulogne (voir les Dagbert de Boulogne) et compte-tenu de la rareté du prénom chez les Dagbert de l’époque, c’est peut-être plus qu’une coïncidence. Il apparaît dès 1554 comme témoin au baptême de Guillaume Manse, fils de Claude  et celui de Guillaume Chrestien, fils de Guillaume  puis en 1557, celui de Michel
Manse, fils de Jacques. Toujours en 1557, on retrouve Michel comme témoin au baptême d’Ysabeau Byville, fille  de Franchois  puis en 1559, celui de Michel Duhamel, fils de Nicolas et celui de Katerine Couvreur, fille d’Anthoine. En 1561, c’est au tour de Nicolas Le Serne, fils d’Adrian et de Nicolas Germain, fils  de Jan. Les derniers baptêmes auxquels Michel participe comme témoin sont en 1562 ceux de Clarette Aubbert, fille de Jan et de Marie Belsent, fille de Martin, Quant aux Germe, selon Vasseur (FG1) ce sont essentiellement des marins et pêcheurs Portelois. Le couple Dacquebert-Germe a au moins trois fils connus.

Jehan Dacquebert épousa Jehenne Specq. Il est témoin le 21-7-1597 au contrat (Dannel) de son frère Jacques avec Marguerite Tirand. Il décède avant le 3-5-1616 (Carpentier) date où sa veuve s’accorde avec son beau-frère Pierre Dacquebert, laboureur è Maninghen, au sujet d’une maison et de 3 mesures de terre à Ouvringhen données par feue Colette Germe leur mère, acquises par elle avec Michel Dacquebert leur père. Dont : Nicolas, Jehenne et Elaine, cités dans l’acte précédent et tous demeurant alors à Marck.
On retrouve effectivement dans les premiers registres de Marck le baptême de Jean Daguebert, fils de Jean et Jeanne Spec le 29-11-1607. On a également un baptême de Nicolas Dagobert, fils de Jacques et mère illisible le 15-11-1609 mais pas d’autre trace de Dagbert dans les années qui suivent.

Jacques Dacquebert, né vers 1570, épousa 1) étant soldat de la compagnie du seigneur de Busca, par contrat (Dannel) du 21-7-1597, Marguerite Tirand, fille de Jehan (témoin pour lui Jehan Dacquebert son frère; pour elle Pierre Tirant, son oncle et Jacques Buée, son cousin germain). Il lui appartient alors une petite maison avec 13 mesures à Outreau, 10 à 12 livres de rente foncière à prendre sur plusieurs particuliers d’Outreau et une autre petite maison séant en la paroisse de Wimille avec un petit jardin d’une mesure. 2)N. 3) Péronne Fortin, citée sa 3e femme le 10-12-1627 au contrat (Scotté), auquel il est témoin, d’Antoinette Dacquebert, fille de son premier mariage. En 1603 (Gillon), il donne 90 livres à N. Baudel qu’il avait blessé. Le 20-11-1604 (Dannel), étant alors garenier de la garenne de Hobengue et demeurant au village de Wimille, il bailla à Gabriel Dacquebert et Jacqueline Bouchel sa femme une maison au baillage d’Outreau  avec 11 mesures de terre provenant de la succession de défunte Apoline Febvre, sa cousine. Le 4-11-1631, étant laboureur à La Warenne, paroisse de Wimille, Jacques Dacquebert assisté de Péronne Fortin, sa femme, s’accorde (Scotté) avec Madeleine Euvrard, veuve d’Ansel Vaillant, au sujet d’une rente sur une maison  sise à Ouvringhen. Il dût mourir avant le 6-1-1637 (Scotté) car c’est son fils Pierre qui rembourse alors 6 livres 5 sols de cette rente à Madeleine Euvrard.
Avec Jacques, on voit clairement la connexion de nos Dacquebert de Wimille avec ceux d’Outreau et de Boulogne. On n’a pas retrouvé de traces de Marguerite et Pierre Tirand ou de Péronne Fortin dans les registres de Wimille, Boulogne ou Outreau. Comme indiqué dans la section des Dagbert de Boulogne, on a un Gabriel Dacquebert  témoin de deux baptêmes à St Nicolas de Boulogne en 1615. Les Bouchel sont une famille importante de marchands à Boulogne et au Portel dont certaines branches sont décrites par Vasseur (FG3) mais on n’y retrouve pas trace de Jacqueline et Gabriel Dacquebert. Ansel Vaillant est un personnage important de Boulogne à la fin du 16e siècle et au début du 17e siècle. Selon Vasseur (FG4), il est sieur de la Capelle et du Châtelet, drapier, marchand bourgeois à Boulogne, ville dont il fût mayeur (avant 1596) et argentier (de 1582 à 1591). Il épouse avant 1567 Jehanne Bouchel, qui décède pendant les guerres civiles. Il se remarie en 1600 avec Madeleine Évrard, veuve de Robert de Parenty. Il décède après 1616 et Madeleine Évrard en 1645. Elle est inhumée dans la cathédrale de Boulogne.  On notera que Jacques est vraisemblablement le Jacques Dagbert, témoin au mariage d’Antoine Descamps et Jacqueline Ducassel le 26-06-1623 à Wimille.

Les enfants de Jacques sont :
Du premier mariage, Antoinette Dacquebert, épousa par contrat (Scotté) du 10-12-1627, Marc du Fay, laboureur à Wimille, fils de Jehan et de Jacqueline de Lattre (Témoin pour elle, Jacques Dacquebert, laboureur à la Warenne , paroisse de Wimille, son père,  et Pierre Dacquebert son oncle ; pour lui ses père et mère, Martin de Lattre, laboureur à Beuvrequen, son oncle). Jacques Dacquebert donne à sa fille 200 livres à payer par Estienne Mansel et une maison et terres à Ouvringhen. Il lui fait encore don de 100 livres que Jehanne Dacquebert, sa fille et Péronne Fortin sa 3e femme seront obligées de lui payer. Si celles-ci décèdent, la petite maison à Ouvringhen qu’il leur a donnée appartiendra à Antoinette Dacquebert, mariante. Moyennant quoi cette dernière renonce à la succession de défunte Marguerite Tirand sa mère.
Les Du Fay sont très présents dans les premiers registres de Beuvreuquen, essentiellement après 1668. On peut suivre la famille DuFay-Dacquebert dans les premiers registres de Wimille : baptêmes de Marguerite DuFay en 1628 (le parrain est Marc Forestier et la marraine Isabeau Duflos; les témoins sont Pierre Dacquebert, probablement l’oncle D’Antoinette, et Adrienne Tellier – déchiffrage courtoisie de Geneanet mobey) et de Josse DuFay en 1630 (le parrain est Josse Dacquebert, probablement le fils du même Pierre – voir plus bas -  et la marraine Marie Pallon avec comme témoin Pierre de Neufville - déchiffrage courtoisie de Geneanet mobey ). Ce Josse Du Fay pourrait être le laboureur de Beuvrequen  qui épouse successivement Françoise de Calais à Audinghen le 24-06-1661 (avec une signature de Marcq Du Fay comme témoin) et Marguerite Dacquebert le 23-04-1674 à Tardinghen (voir les Dagbert de Tardinghen). Un troisième enfant, Marc DuFay serait né en 1633, année sans registres disponibles à Wimille. Par la suite, le couple se déplace vers Ambleteuse où Marc sénior décède en 1668 à 63ans environ (indice de Geneanet Opaline955 vérifié) et où Marc junior aurait épousé vers 1655 Jeanne Deseille avec descendance à Ambleteuse. On n’a pas retrouvé l’acte de sépulture d’Antoinette qui est témoin au baptême de Jacqueline Watel fille d’André et Jeanne Bruhier le 26-12-1622 à Wimille.

Du premier, deuxième ou troisième mariage, Pierre Dacquebert qui, fils de Jacques, rembourse le 09-01-1637 (Scotté) une rente constituée par son père et Péronne Fortin sur une maison à Ouvringhen.
On pense que ce Pierre Dacquebert aurait épousé Françoise Baudin avec une fille Marie baptisée à Wimille en 1637. Par la suite ce même Pierre Dacquebert se serait remarié avec Noëlle Varlet, fille de Jean Varlet maître charron à Wimille décédé en 1648 et Pasquette Ledoux. Les deux époux sont témoins aux contrats de mariage des deux frères de Noëlle soient Claude en 1639 et Jean en 1640. Ils ont trois enfants baptisés à Wimille entre 1640 et 1646. Après le décès de Noëlle à Bazinghen en 1649, il se pourrait que Pierre se soit remarié avec Marie de Fourcroy vers 1650 avec Madeleine baptisée à Bazinghen en 1650 puis Jean et François en 1654 et 1657. Dans sa présentation des Fourcroy, Vasseur (FG7) mentionne quelques Fourcroy à Wimille au début du 17e siècle dont Jean, laboureur à Wimille en 1607 et son fils François, laboureur à St Martin qui épouse Madeleine de  Courteville en 1641. Cette même Madeleine est la marraine de Madeleine, le premier enfant du couple Dacquebert-Fourcroy en 1650. Il se pourrait que Marie de Fourcroy soit la sœur de François et la fille de Jean. 

Du troisième mariage, Jehenne Dacquebert, citée avec Péronne Fortin, sa mère, le 10-12-1637 (Scotté) au contrat de sa demi-sœur Antoinette Dacquebert.
On a retrouvé l’acte de baptême de Jehenne Dacquebert en 1623 à Wimille. C’est peut-être la marraine de Jeanne, fille de son frère ou demi-frère présumé Pierre en 1640 à Wimille. On pense que c’est cette même Jehenne Dacquebert qui épouse vers 1643 Jean Custau avec six enfants baptisés à Wimille entre 1644 et 1655. Selon geneanet vlecuyer, la famille Custau compte quatre frères (Robert, Marc, Martin et Jean)  et une sœur (Marguerite) qui tous fondent une famille à Wimille au milieu du 17e siècle. Parmi les parrains et marraines des enfants du couple Custau-Dacquebert, on retrouve un Jacques Dacquebert (pour Jacques en 1644 et pour Marie en 1649) qui pourrait être un frère de Pierre et Jehenne, Jacques le père étant alors décédé.
 
Pierre Dacquebert épousa Guillemette Bruhier, fille de Louis et Jehenne Bertoul. C’est lui, semble-t’il, à qui Nicolas Vasseur, marchand à Montreuil, baille le 8-3-1605 (Dannel) une petite maison et 2 mesures au Hamel, paroisse d’Audinghen. A cette date, il est laboureur à Wimille. En 1610 (Carpentier), demeurant à Audinghen, avec Guillemette Bruhier sa femme, il fait accord avec Andrieu Noel et Jacqueline Bruhier sa femme, fille de feu Adrien Bruhier, au sujet d’une maison, lieu et terre de 13 mesures nommée Belledalle à Tardinghen, dont la moitié avait été donnée par Louis Bruhier à Adrien Bruhier lors de son contrat de mariage, l’autre moitié ayant été donnée par ledit Louis à sa fille Guillemette Bruhier pour en jouir après son décès. Le 13-5-1616 (Carpentier), étant alors laboureur à Maninghen, il fait accord avec sa belle-sœur Jehanne Specq, veuve de son frère Jehan, au sujet d’une maison et de 3 mesures à Ouvringhen données par défunte Nicole Germe, sa mère, acquise avec feu Michel Dacquebert son père. Le 13-11-1621 (Hache), demeurant toujours à Maninghen, il achète avec Guillemette Bruhier, à Melchior Haigneré, pour 150 livres, 2 mesures de terre à Ouvringhen, tenant notamment à Mathieu Framery. Le 6-2-1624 (Carpentier) avec Guillemette Bruhier, celle-ci étant fille et héritière à portion de feue Jehenne Bertoul, en son vivant femme en premières noces de défunt Louis Bruhier, il règle un différend avec Denis Hubin, veuf en deuxièmes noces de ladite Bertoul, concernant une maison et des terres à Framezelle (Audinghen). Le 10-1-1626 (Scotté), David du Four, manouvrier à Maninghen, lui vend une pièce de terre nommée Lisbourne à Wimille. Pierre Dacquebert est ensuite témoin le 10-12-1627 (Scotté) au contrat de sa nièce Antoinette Dacquebert, fille de son frère Jacques. Le 20-1-1629, étant devenu alors laboureur à Wimille, Jean Charle lui vend (Scotté) ainsi qu’à Guillaume Bruhier, 2 pièces de terre nommées La Crendalle situées partie au dîmage de Wacquinghen, partie à celui de Maninghen. Enfin, étant marchand à Wimille et veuf de Guillemette Bruhier, il assiste le 13-5-1630 au contrat (Scotté) de son fils Josse. Il lui donne 100 livres, une mesure à Ouvringhen nommée la Hachette ou Monthellé, une maison et 6 mesures à Watrezelle (Wimille), acquises avec Guillemette Bruhier par contrat du 16-2-1628. Pierre Dacquebert décède avant le 20-5-1640 (Gillon)
Selon les témoins au mariage en 1641 d’Antoinette fille du couple Dacquebert-Bruhier (voir plus bas), la sœur de Guillemette Bruhier serait Jeanne Bruhier épouse d’Andrieu (ou André) Wastel (ou Watel) dont la fille Jacqueline est baptisée en 1622 à Wimille avec Antoinette Dacquebert, fille de Jacques, comme témoin (voir plus haut). Le couple Wastel-Bruhier aurait eu également un fils Jean, témoin au même mariage de 1641. On a donc là une généalogie sommaire des Bruhier de Wimille avec Louis (ep. Jehenne Bertoul) et son frère Guillaume, Guillemette (ep. Dacquebert), Jeanne (ep. Wastel) et Adrien les enfants de Louis et Jacqueline (ep. Noel) la fille d’Adrien.
 
Les enfants de Pierre sont :
1-Dominique Dacquebert épousa Jenne Branlant, fille de Jacques, laboureur au Lucquet, paroisse de Pittefaux. Le 27-11-1627 (Scotté), alors qu’il demeure à Ouvringhen, lui et son beau-père reçoivent en location de Pierre de Caboche, écuyer et sieur du Fossé, demeurant à Boucres, 8 ou 9 mesures de terre à Ouvringhen. Par un acte (Gillon) du 11-5-1640, Dominique Dacquebert alors laboureur à Pernes, fait donation à sa soeur Antoinette Dacquebert, fille à marier, de 309 livres 2 deniers qu’il a reçus le même jour de Mathieu Framery pour la vente d’une maison et terres. Quelques jours après, le 20-5-1640 (Gillon), avec Jenne Branlant sa femme, il vend au même Mathieu Framery pour 547 livres une maison et 3 mesures venant de la succession de Pierre Dacquebert son père.
On a retrouvé l’acte de baptême de Pierre Dacquebert fils de Dominique et Jenne Branlant à Wimille en 1627 (le texte est en latin ; parmi les parrains, marraine et témoins, on devine Jacques Compiegne, Antoine Fontaine, Marguerite Poilly ? et Oudarde Dacquebert qui est vraisemblablement la sœur de Dominique – voir plus bas)

2-Josse Dacquebert épousa par contrat (Scotté) du 13-51630 Marie de Condette, fille de Pierre et de Jenne de Bonningue (témoins pour lui : son père veuf de Guillemette Bruhier et Guillaume Bruhier son oncle; pour elle : Pierre de Condette et Jeanne de Bonningue, ses père et mère). Pierre Dacquebert déclare qu’il appartient à son fils Josse un tiers de la moitié, allencontre d’Oudarde et Antoinette ses sœurs, de tous et chacun en l’inventaire des biens délaissés par ladite défunte Bruhier leur mère, soit 400 livres. Il lui fait plusieurs dons indiqués précédemment.
L’acte de mariage de 1630 est dans les registres de Wimille avec témoins Pierre de Condette (père présumé), Jean Watel (cousin germain présumé – voir plus bas), Pierre Dupont (beau-frère présumé – voir plus bas) et Jean Deseilles. La généalogie des de Condette est bien documentée (FAB 3-1) et plusieurs auteurs font de Marie de Condette la sœur plutôt que la fille de Pierre, époux de Jeanne de Bonningue (leur père étant Edmond de Condette, laboureur à Wimille). Josse Dacquebert décède assez vite, avant 1639, et Marie de Condette se remarie avec Melchior Hutin, laboureur à Wimille, avec au moins six enfants nés entre1639 et 1653 à Wimille. 
Le couple Dacquebert-de Condette aurait eu au moins deux enfants nés entre 1630 et 1635, période malheureusement non documentée dans les registres de baptême de Wimille. Selon geneanet daniel62730 l’aîné serait Girault Dacquebert, né vers 1632 et qui épouse à Wimille en 1661 Marie Lavoine, fille d’Antoine Lavoine et Péronne Moulliere (voir plus bas). Girault signe l’acte de mariage mais pas Marie. Les autres témoins sont Marie Condette et son nouveau mari, Melchior Hutin, Peronne Moulliere et son nouveau mari, Claude Leduc et Philippe Lavoine.
On peut recenser plusieurs enfants de ce couple Dacquebert-Lavoine et ils sont baptisés en plusieurs endroits différents. L’aînée serait Marie Dacquebert baptisée à Elinghen (maintenant Ferques) en 1662 avec Pierre Caux comme parrain et Marie Fayeulle comme marraine. C’est vraisemblablement elle qui en 1688 épouse François Dacquebert à St Etienne-au-mont. François est déclaré veuf de Marie Dulos. Comme décrit dans le texte sur les Dagbert d’Outreau et St Etienne, on pense que c’est le fils de Jean Dacquebert et Louise Routtier baptisé à St Etienne en 1652 (Les époux laissent leur marque et les témoins sont G. Dacquebert, probablement Girault le père de Marie, J. Dacquebert, probablement Jean le père présumé de François et Charles Deseille, probablement le deuxième époux de Péronne Dacquebert, sœur présumée de François). Le couple Dacquebert-Dacquebert n’aurait eu qu’un seul enfant, une fille prénommée Nicolle, baptisée et morte en bas âge à St Etienne. Suivrait un fils, Claude, baptisé à Wimille en 1666 avec comme parrain Claude Leducq, le second mari de Péronne Moulliere, et comme marraine, Magdeleine Moulliere. Les trois autres enfants connus sont baptisés à St Etienne-au-mont où le couple Dacquebert-Lavoine semble s’être installé vers 1670 : Jacqueline en 1671 avec François Marcq comme parrain et Jacqueline Sauvage comme marraine, Marie Jeanne en 1674 avec Jean Haffreingue de la paroisse St Joseph de Boulogne comme parrain et Martine Pacque comme marraine et finalement Jean en 1677 avec Jean Dacbert  (peut-être le fils de Jean et Louise Routtier) et Jeanne Longueville comme marraine. Seule Jacqueline Dacquebert prend époux, en 1711 (cm Lattaignant) avec Simon Lheureux de St Martin,  fils de Simon Lheureux et Marguerite Leleu et veuf de Marie Daré avec descendance Lheureux à Wimille. Girault est inhumé à St Etienne en 1694.. La cadette est Marguerite Dacquebert, née vers 1634 qui épouse Gabriel D’Aussy à Wimille en 1654 (l’ascendance de Marguerite est supportée par la présence de sa mère Marie de Condette et de son deuxième mari, Melchior Hutin, comme témoins au mariage; un troisième témoin est Guillaume du Rieu). Le couple D’aussy-Dacquebert a au moins trois enfants baptisés à Wimille entre 1655 et 1660. La marraine de l’aînée, Marie Daussy, née en 1655, est Marie Hutin, fille de Marie de Condette et Melchior Hutin. Le parrain de Pierre, né en 1656 est  un autre enfant du couple, soit Pierre Hutin. La marraine de Marguerite, née en 1660, est également une Hutin (Jehenne).

3-Oudarde Dacquebert épousa Pierre Dupont. Elle est citée dans l’acte précédent du 13-5-1630 et, avec son mari, au contrat de sa sœur Antoinette.
On trouve dans les registres de Wimille les actes de baptêmes de cinq filles nées de cette union Dupont-Dacquebert entre 1636 et 1653. Parmi les parrains et marraines on note : Robert Cossart (vraisemblablement le bel-oncle) et Adrienne Selingue pour Adrienne en 1636, André Watel et Jacqueline Lecointe pour Jacqueline en 1643, Jacques Leclercq et Louise Ducrocq pour Louise en 1649 et Jean Masse et Péronne Dausque pour Péronne en 1653.
4- Antoinette Dacquebert épousa par contrat (Delozière) du 20-1-1641, Robert Cossart d’Audenacre (Wimille), fils de feu Nicolas et de Péronne Cochet (témoins pour elle : Guillaume Bruhier, son oncle, Pierre Dupont mari d’Oudarde Dacquebert, son beau-frère, Andrieu Wastel, veuf de Jeanne Bruhier, son bel-oncle et Jean Wastel, son cousin germain).
Daudruy pense qu’il y a eu deux Antoinette puisque celle à qui son frère Dominique fait une donation en mai 1641 était jeune fille à marier et que l’autre s’est mariée en janvier 1641. On a un baptême de Robert fils du couple Cossart-Dacquebert également en 1641.
 


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