La descendance de Charles Lhermitte et Barbe Dacquebert

Il y a d’abord Barbe Dacquebert qui y aurait épousé Charles Lhermitte ou Lhermite, Lermitte… dit Lafortune  vers 1620. Ce Charles Lhermitte aurait été bailli de St Inglevert. Tout ce qu’on sait de Barbe, c’est qu’elle assiste, veuve, au mariage de son fils à Marquise en 1668. On pense que c’est elle qui s’éteint à St-Inglevert en 1680 à l’occasion d’une épidémie qui frappe la paroisse à l’automne de cette année-là et  quelques jours avant son fils Charles. Malheureusement l’âge donné sur l’acte de sépulture n’est pas lisible. 

Leur fils Charles Lhermitte dit Lafortune, de Wadenthun à St Inglevert, épouse Adrienne Flamen, fille d’Antoine Flamen et de Françoise Delattre, en 1668 à Marquise. (L’acte de mariage est filiatif. Il porte les marques de Charles Lhermitte, le mariant, et de Nicolas Lhermitte, qui pourrait être son frère ou son oncle en l’absence du père décédé, ainsi que les signatures d’Adrienne Flamen, la mariante, et d’Antoine Flamen, probablement son père, et celle de Charles Broutier qui s’avère être son beau-frère). Selon FAB-Flamen pp. 477-478 repris par geneanet gillotdaniel, le mariage fait l’objet d’un contrat du 23-10-1668 chez Me Selingue à Marquise avec comme témoins : Françoise Delattre  et Anthoine Flamen, les parents de la mariée, Barbe Dacquebert, la mère du marié veuve de Charles Lhermitte le père du marié ainsi que Jehan Truppin, Charles Pierre Broutier et Jehan de La Chèvre  respectivement oncle et  beaux-frères de la mariée. Toujours selon FAB-Flamen pp.477-478, Anthoine Flamen, le père de la mariante est laboureur à Beuvrequen mais aussi sergent royal, procureur d’office du seigneur abbé d’Aumont, huissier-archer et bailli de la seigneurie de Beuvrequen. Il épouse Françoise Delattre en 1637 à Marquise de laquelle il a dix enfants entre 1637 et 1659, dont Adrienne née vers 1646 (peut-être un acte de baptême à Leubringhen en 1648). Après le décès de Françoise en 1682, Antoine se remarie vers 1684 avec Jehanne Pacquentin et s’éteint en 1692 à 80ans. A propos des témoins de l’épouse au mariage de 1668, Jehan Truppin, laboureur à Elinghen, est le mari de Marguerite Flamen, sœur d’Antoine, Charles-Pierre Brouttier, marchand à Marquise, est le mari d’Antoinette Flamen, sœur d’Adrienne et Jehan de Lachèvre, marchand gantier à Ardres, est l’époux de Marie-Madeleine Flamen, autre sœur d’Adrienne. Selon geneanet daniel62730, Antoine Flamen était également procureur d'office de l'abbaye de Beaulieu.

Le couple Lhermitte-Flamen a au moins quatre enfants tous baptisés à St Inglevert (Table 4) avant le décès probable de Charles en octobre 1680, à 60ans environ (pas de mention de l’épouse ou des parents). Les époux sont cités ensemble dans le testament de Françoise Delattre en aout1680 et Adrienne est seule dans celui de son père en 1690.

L’aîné des enfants est Marc Lhermitte, baptisé en 1670 (avec Daniel Dacbert de St Inglevert que nous retrouverons plus bas et qui signe comme parrain, et Apoline Flandre de Marquise comme marraine). En 1703, il est domestique chez Antoine Parenty à Pihen quand il y épouse Magdeleine Baron de Guînes (Acte de mariage non filiatif. Marques des mariants et de Philippe Baron. Signatures d’Adrienne Flamen, probablement la mère de l'époux et d’Antoine Pruvost) avec descendance Lhermitte à Pihen puis  Marck à partir de 1710. Après le décès de Madeleine à Marck en 1714, à 45ans, Marc, toujours de Marck, se remarie en 1715 à St-Inglevert avec Antoinette Stival ou Estival, de St-Inglevert (Acte de mariage non filiatif. Veuvage de l’époux non indiqué. Marques des époux. Signature d’Antoine Estival, peut-être le père de l’épouse, de François Arnoult et  Jean Robbe. Marque de Jean Estival). Selon geneanet gilliotdaniel, Antoinette serait née en 1692 à Oye fille d’Antoine (qui décède en 1718 à Oye, marguillier de cette paroisse) et Antoinette Bertout ou Bertou, Berton..(qui y décède en 1721)  qui s’y sont mariés en 1687. On peut trouver curieux que ce couple bien implantée à Oye ait marié leur file à St-Inglevert. Après vérification, la signature d’Antoine sur l’acte de mariage de 1715 ne correspond pas à celle d’Antoine sur l’acte de mariage de 1687. Par contre la signature d’Anthoine Estival sur l’acte de 1715 correspond très bien avec celle d’un autre Antoine Stival, de Hervelinghen celui-là, sur son acte de mariage avec Marie Jeanne Dacquebert, des Dacquebert de Landrethun-Caffiers (voir section suivante), en 1703 à Hervelinghen. Selon geneanet vlecuyer, ce deuxième Antoine Stival serait né vers 1669, fils d’un autre Antoine Stival décédé en 1694 à Hervelinghen et de Louise Vilain. Il pourrait être le frère aîné d’Antoinette qui serait née entre 1670 et 1680 mais pas à Landrethun-Caffiers où sont baptisés les derniers enfants du couple Stival-Vilain après 1680, dont un Jean Stival qui pourrait être l’autre témoin Stival de l’acte de 1715. Quoi qu’il en soit, ce second mariage donne aussi une descendance Lhermitte à Marck (A noter, les parrain et marraine de Catherine, l’aînée, sont François Stival de la paroisse d'Oye et une Catherine Dagbert de Marck) où Marc s’éteint finalement en 1726 à 51ans environ (en fait 56ans, avec Pierre Lefebvre, Anthoine Estival, le même que le témoin au mariage de 1715 d’après la signature, et le clerc Pierre Devin comme témoins). Antoinette, sa deuxième épouse, est décédée en 1740 quand leur fils Robert se marie à Marck (mais pas le 08-01-1739, la date retenue par tous les auteurs geneanet, qui est celle du décès de Marie Bertou, à 72ans, épouse de Jean Stival).

Les autres enfants du couple Lhermitte-Flamen sont Antoinette, baptisée en 1672 (avec Jean Lapoile comme parrain et Antoinette de la Plane comme marraine, tous deux de St Inglevert), Jacques, baptisé en 1676 (avec Jacques Flamen de la paroisse de Marquise, peut-être l’oncle maternel, comme parrain et Anne Vacquet de St Inglevert comme marraine) et Marie, baptisée en 1678 (avec Jehan Martin de Pihen comme parrain et Marie Jouan, aussi de Pihen, comme marraine). Antoinette Lhermitte est probablement celle qui épouse Laurent Quillerie ou Quillery de Calais en 1698 à St-Inglevert (Acte de mariage non filiatif. Pas de témoins cités ni signatures). C'est  le baptême de Marc, premier enfant du couple, baptisé à St-Inglevert en 1699, qui implique Marcq Lhermitte comme parrain et Adrienne Flamen comme sage-femme qui laisse penser qu'Antoinette Lhermitte qui se marie en 1698 est la fille de Charles Lhermitte et Adrienne Flamen. Jacques décède à un an, en 1678, à St-Inglevert et on ne connaît pas la destinée de Marie.

Charles n’est pas le seul enfant du couple Lhermitte-Dacquebert mais il est considéré comme l’aîné compte-tenu de sa naissance vers 1620.  Jacqueline Lhermitte est un autre enfant du couple, née beaucoup plus tard, en 1635, compte tenu de son décès présumé à St-Inglevert, en 1679. à 44ans. Entre 1660 et 1670, elle aurait épousé Pierre Robbe, lui aussi de St-Inglevert, fils de Jacques Robbe et Isabeau Gentil, baptisé à St-Inglevert en 1637 (avec Jacques Collier comme parrain et Marie Roussel comme marraine). Selon geneanet daniel62730, ils se seraient mariés en 1667 à St-Folquin, paroisse au sud de Gravelines (Acte de mariage rédigé en latin. Les mariants sont Anthonius Roié et Jacoba Lhermitte) mais cette interprétation est douteuse compte-tenu que les deux mariants sont de St-Inglevert. Quoi qu’il en soit, le couple Robbe-Lhermitte a au moins deux enfants baptisés à St Inglevert
(Table 4) avant le décès de Jacqueline en 1679 à 44ans. Il y a d’abord Jean Robbe, baptisé à St-Inglevert en 1669 (avec Jehan Foure comme parrain et Louise Gouet comme marraine). Ce serait lui qui s’installe dans la haute ville de Boulogne où il épouse Marguerite Pierru, fille de Jean Pierru et Marie Legrand, à Boulogne St-Joseph, en 1693 (Acte de mariage filiatif. Signature de l'époux et marque de l'épouse. Signature de Pierre Robbe, le père de l'époux, et de Jean Pierru, le père de l'épouse. Mentionné dans Vasseur-Pierru p.1575 avec un cm Lattaignant  du 17-04-1693 à Boulogne), sans descendance connue, puis, après le décès prématuré de cette première Marguerite à Boulogne St-Joseph en 1695, il se remarie avec Marguerite Bouchez, en 1695 à St-Martin (Acte de mariage non filiatif. Veuvage de l'époux non mentionné. Les époux sont de la paroisse St Joseph de Boulogne) avec une fille prénommée Anne Péronne en 1700. On ignore encore où et quand Jean et Marguerite sont décédés. Un deuxième enfant du couple Robbe-Lhermitte, Marie Madeleine, est baptisé à St-Inglevert en 1677 (noms des parrain et marraine indéchiffrables) mais on ignore sa destinée. A ces deux enfants, geneanet vlecuyer ajoute le Pierre Robbe qui épouse lui-aussi en 1693 mais à St-Inglevert Marie Guche (Acte de mariage non filiatif. Les mariants sont de St-Inglevert. Marque des époux. Signature de Jean Robbe qui n’est pas celle de son frère présumé sur l’acte de mariage de Boulogne St-Joseph de 1693. Marques de François Dudemain?, Léonard Robbe, Jeanne Robbe, Nicolas Foure, Adrien Guche, Louise Crochet, probablement les parents de la mariante, et Jeanne Guche. Signature d'Adrien Guche) avec une importante descendance Robbe à St Inglevert (11 enfants entre 1694 et 1717). Geneanet vlecuyer donne un baptême en 1666 à St-Inglevert pour ce Pierre Robbe mais il n’y a pas d’actes de baptême disponibles pour cette paroisse entre 1649 et 1669 sur l’internet. Ce serait le Pierre Robbe, manouvrier de 82ans, qui décède en 1746 à St-Inglevert (inhumation en présence de François et Pierre Robbe ses fils).

Après le décès de Jacqueline Lhermitte en 1679, Pierre Robbe se serait remarié trois fois. D’abord avec Marguerite Lemaître, fille de Philippe Lemaitre et Catherine de Quehen d’Hardinghen en 1680 à Hardinghen (Acte de mariage non filiatif. Le mariant est de St-Inglevert et la mariante d'Hardinghen. Le veuvage du mariant n'est pas mentionné. Les témoins cités sont Jean Caron, beau-frère du mariant, Jean Robbe, son cousin germain, Dominique Lemaitre, le frère de l'épouse et Jehan Henichart, son beau-frère. Signature du mariant  et marque de la mariante. Signatures de Jehan Caron, Jean Robbe, Jehan Henichart  et Dominique Lemaitre. Ce mariage fait l’objet d’un cm chez Me Selingue de Marquise du 26-04-1679. Geneanet euphroisine en donne les témoins:  Jacques Robbe, le père de l'époux et Isabeau Gentil, sa mère, Jean Caron son beau-frère, Jean Robbe, son oncle, et Jean Robbe, son cousin germain, Antoine Prevost, son beau-frère, probablement à cause d’Antoinette Lhermitte, son épouse, Philippe Lemaitre, le frère de l'épouse, Suzanne Lemaitre, sa sœur, avec son mari, Jean Henichart et Jeanne Lemaitre, son autre sœur). Après le décès de Marguerite à St-Inglevert à la fin de 1680, suite à la naissance d’un garçon prénommé Nicolas qui ne survit qu’un jour, Pierre Robbe se serait remarié avec Marie Hembert vers 1682 avec deux enfants dont Marie Robbe, baptisée en 1683, qui épouse le clerc Marc Branly à St-Inglevert en 1707 avec descendance Branly. Après le décès de Françoise en 1686, Pierre Robbe se serait remarié une dernière fois vers 1687 avec Antoinette Wattelet avec quatre enfants Robbe, dont des jumeaux, baptisés à St-Inglevert entre 1687 et 1692. Ce serait le Pierre Robbe qui s’éteint à St-Inglevert en 1717 à 75ans ou environ (en fait 80ans d’après le baptême de 1637. Pas d’indications familiales sur l’acte de sépulture. Inhumation au cimetière de St-Inglevert en présence "de ses parents et du plus grand nombre des habitants de cette paroisse").

Pour revenir sur les deux mariages d’un Pierre Robbe de St-Inglevert pour lesquels on dispose d’un acte, soit celui du père en 1680 à Hardinghen et celui du fils présumé en 1693 à St-Inglevert, on remarque sur ces deux actes la même signature d’un Jean Robbe. Ce Jean Robbe est identifié comme le cousin de Pierre et le contrat de 1679 donne à penser que le père de ce Jean Robbe est aussi un Jean Robbe, oncle de Pierre. Une recherche de Jean Robbe père et fils à St-Inglevert à la fin du 17e siècle pointe vers Jean Robbe fils de Jean  et Françoise Doutreau ou Doutriaux, né vers 1660 et qui épouse Nicole Fourré à St-Inglevert en 1691 selon geneanet vlecuyer. On retrouve sa signature sur les actes de mariage de ses filles à Hervelinghen et Coquelles. Son père Jean et Jacques Robbe, le père de Pierre, seraient donc frères. Pour une raison inconnue, c’est ce cousin Jean qui assiste au mariage du fils de Pierre en 1693 et il aurait même été accompagné d’un autre cousin en la personne de son frère Léonard Robbe qui se marie à Hervelinghen en 1683 selon geneanet vlecuyer. La sœur de Pierre épouse de Jehan Caron en 1680 est Louise Robbe : comme indiqué par geneanet martineboi, le mariage a lieu en 1670 à St-Inglevert (Louise est donnée comme fille de Jacques et Sabine Gruel qui n’est pas très loin d’Isabeau Gentil)

Un autre enfant du couple Lhermitte-Dacquebert et donc une sœur de Marc et Jacqueline serait Nicole Lhermitte, née vers 1643 compte-tenu de son décès à St-Inglevert  en 1703 à 60ans. Elle aurait épousé à une date encore inconnue mais vraisemblablement à St-Inglevert (peut-être en 1671, année sans registres disponibles à St-Inglevert) Jean Fourré, né vers 1650 et qui est décédé au mariage de ses enfants après 1700
(Table 4). Ce Jean Fourré serait relié à Nicole Fourré, née vers 1665 et l’épouse en 1691 de Jean Robbe présenté à la section précédente, ce qui expliquerait la signature de ce même Jean Robbe sur les actes de mariage des enfants du couple Fourré-Lhermitte. Geneanet vlecuyer fait de Jean Fourré le frère de Nicole avec deux autres frères soient Charles Fourré, né vers 1655, qui épouse Madeleine Becquelin en 1681 à St-Inglevert et Louis Fourré, né vers 1660, qui lui épouse Marie Hiart en 1696 à Hervelinghen. Geneanet chretienli fait plutôt de Nicole un des enfants de Jean Fourré et Nicole Lhermitte ce qui est plus difficile à concevoir si Jean Fourré est bien né vers 1650 et Nicole Fourré vers 1665.

Le premier enfant du couple Fourré-Lhermitte serait Jean Fourré baptisé à St-Inglevert en 1673 (avec Jean Hiart de St Inglevert comme parrain et Catherine Furian d'Hervelinghen comme marraine). C’est vraisemblablement lui qui épouse en 1700 à St-Inglevert  Louise Lefebvre (Acte de mariage non filiatif. Veuvage de l'épouse non mentionné. Marque de Jean Fourre, l'époux, et signature de Louisse Febure, l'épouse. Marque de Louis Fourre et signature de Pierre Fourre, peut-être les frères de l'époux. Marque de Jean Robbe, probablement l’époux de Nicole Fourré et donc, peut-être, l'oncle par alliance ou le beau-frère ou de l'époux. Signatures d'Anthoine Lefebvre, peut-être le père de l’épouse, et de Jean Lefebvre). Louise Lefebvre serait originaire de Bazinghen, fille d'Antoine Lefebvre et Nicole Deseille. En 1691, c’est elle qui aurait épousé en premières noces à Bazinghen Louis Fourdin avec descendance Fourdin à  Bazinghen, Houllefort et St-Inglevert dont Charles Fourdin, baptisé à St-Inglevert en 1696 qui épouse en 1722 à St-Inglevert Françoise Dacquebert des Dagbert de Hames-Boucres (voir le texte sur cette famille pour plus de détails).

Le couple Fourré-Lefebvre réside à St-Inglevert où Jean est laboureur et où naissent trois enfants : Jean Pierre en 1701, Marie Madeleine en 1707 et César en 1708. Par la suite, ils s’établissent à Leubringhen où Jean, toujours laboureur, s’éteint en 1737 à 65ans environ, (avec son fils, Jean Pierre Fourré, aussi de Leubringhen, et son beau-frère, Marc Lefebvre, laboureur à Bazinghen comme témoins). Leur fille Marie Madeleine Fourré se marie à Leubringhen l’année suivante, en 1738, avec Charles Courquin, 38ans, manouvrier, fils de feu Jacques Courquin et Jeanne Butor, fermière à Leubringhen (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Jeanne Butor, mère de l'époux, et Jacques Courquin, laboureur, son frère, Louise Lefebvre, mère de l'épouse, et  Jean Pierre Fouré, laboureur, son frère. Signatures des époux et des quatre témoins). Un enfant naît de cette union  en janvier 1739 mais la mère ne survit pas à l’accouchement et décède quelques jours après, à 32ans. Charles se remarie en 1743 à Leubringhen avec sa nièce par alliance, Marie Antoinette Cécile Fourré (voir plus bas). La même année 1738, le fils aîné du couple Fourré-Lefebvre, Jean Pierre Fourré, alors fermier âgé de 36ans et retourné à St-Inglevert avec sa mère, épouse à Audembert Marie Anne Delplace, 28ans, fille de feu Pierre Delplace et Marguerite Durieux de cette paroisse (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités pour lui sont Antoine Lefebvre, probablement  un cousin maternel, et Jean Jacques Euvrad ou Evrard, vraisemblablement un ami, et pour elle, Marguerite Durieu, sa mère, et Pierre Delplace, son frère. Signatures des époux. Signatures de Marguerite Durieu, Anthoine Lefebvre, Pierre Delplace, Jean Jacques Euvrard, Anthoinette Delplace, Marie Catherine Durieux et Marie Anne ?) avec descendance Fourré à St-Inglevert, Leubringhen et Pihen. C’est dans cette dernière paroisse qu’ils s’éteignent tous les deux : elle en 1754 à 46ans environ (avec son mari Jean Pierre Fourre et Charles Bigourd comme témoins) et lui en 1758 à 60ans environ (avec son fils Pierre Fourre et  Pierre François Massart comme témoins). Louise Lefebvre, la mère de Jean Pierre et Marie Madeleine, décède à St-Inglevert en 1739, à 69-70ans (avec comme témoins ses enfants Charles Fourdin et Jean Pierre Fourré).

Le seul autre enfant du couple Fourré-Lhermitte qui se serait marié est Pierre Fourré, né vers 1679 d’après son âge de 47ans à son décès en 1726. En 1707, comme Pierre Fourey, il épouse à Landrethun Antoinette Doret ou Dauret, fille de Claude Dauret et de feue Jeanne Fournier de Landrethun (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont  Claude Dauret, père de l'épouse, Sébastien Debienne, son beau-frère, Jean Leclerc, parent, et  Louis, Jean, Marcq et Michel Fourey, frères de l'époux. Signature de Pierre Fouré, l'époux, et marque d'Antoinette Doret, l'épouse. Signature de C. Doret, probablement Claude Doret, le père de l'épouse, de Hubert Doré, peut-être son frère et Sébastien Debienne. Signature de Jean Robbe, peut-être l'oncle par alliance ou le beau-frère de l'époux à cause de Nicole Fourré, sa femme. Marques de Jean Fouré et de Michel Fouré. Signature de Jean Leclerc. Selon geneanet chretienli, Sébastien Debienne est maître tailleur de pierres à Caffiers et aurait épousé Magdeleine Doret ou Dauret, sœur d'Antoinette, en 1697 à Landrethun). Le couple Fourré-Doret s’installe à Bouquehault où Pierre est fermier dès 1707. Suite au décès prématuré à 26ans de Magdeleine en 1708, Pierre se remarie en 1709 à Bouquehault avec Marie Madeleine Doutreau ou Doutriaux, fille de Nicolas Doutreau, dit Lafresnoye, sergent et garde des forêts à Bouquehault et Françoise Monneau (Acte de mariage filiatif. Veuvage de l'époux indiqué. Les témoins cités sont Nicolas  Doutriaux, père de l'épouse, Nicolas Dachus, Louis Cato et  Jacques Tronquet. Signatures des époux comme Pierre Fourré et Mary Madeleine Doutriaux. Signatures de Nicolas Doutreau, Nicolas Dachus et Louis Cato. Geneanet vlecuyer mentionne un Jacques Eustache Tronquet, beau-frère de Marie Madeleine à cause de Marie Anne Françoise Doutreau, sa femme). Le couple Fourré-Doutreau reste à Bouquehault où Pierre est laboureur (1709, 1710, 1714) et où il s’éteint en 1726, à 47ans environ, et est « inhumé dans le cimetière en la place des Lafresnoye ».

Pierre Fourré aurait eu cinq enfants, tous baptisés à Bouquehault. De son premier mariage avec Antoinette Doret naît Marguerite Fourré, baptisée en 1707 (avec Pierre Bienne comme parrain et Marguerite Doret de Landrethun comme marraine) et qui épouse en 1729 à Fiennes le journalier et couvreur de paille Pierre Gressier fils de Jean Gressier et Marie Wallet (Acte de mariage filiatif. Les deux époux sont de Fiennes. Signatures des époux. Marque de Jean Gressier, peut-être le père de l'époux. Signature de Marie Wallet, probablement la mère de l'épouse. Signatures de Claude Doret, peut-être un oncle maternel de l'épouse, Jean Gressier, peut-être un frère de l'époux et Pierre Ponthieu) avec descendance Gressier à Fiennes. Du second mariage avec Madeleine Doutreau naissent successivement Pierre Nicolas en 1710 (avec Jacques Tronquet comme parrain et  Marie Anne Doutriau comme marraine, tous deux de Bouquehault), Jean Pierre en 1714 (avec Pierre Baron comme parrain et Marie Antoinette Doutriau dit Lafresnoye comme marraine), Marie Antoinette Cécile en 1717 (avec François Becquelin comme parrain et Antoinette De Seille comme marraine, tous deux de Bouquehault) et François en 1720 (avec Noel François Fournier comme parrain et Françoise Doutreau comme marraine). L’aîné, Pierre Nicolas Fourré, est « domestique depuis quelques années à Peuplingues » en 1738 quand il y épouse Marie Antoinette Bourgois ou Bourgeois, fille de Charles Bourgois et Marie Françoise Bellin  de Peuplingues (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Charles, Jacques et Jean Louis Bourgois, frères de l'épouse. Marques des époux. Signatures de Charles, Jacques et Jean Louis Bourgois. Signature Bonvalet et Jacques Lefebvre) avec descendance Fourré, peut-être à Frethun où Nicolas est couvreur de paille en 1751 au décès de son épouse Marie Antoinette à 44ans (avec Pierre Houzel et Charles Bourgeois comme témoins) et en 1753, à son propre décès, lui aussi à 44ans (avec Charles Bourgeois et un certain Picquet comme témoins). Son frère cadet, Jean Pierre Fourré, est lui aussi domestique mais à Leubringhen, chez Antoine Lavoine, laboureur, où il s’éteint en 1739, à 25ans, jeune homme à marier (avec pour témoins Jacques Tronquet, son oncle à cause de sa femme, couvreur à Bouquehault et Pierre Gressier, son beau-frère, couvreur de paille à Fiennes). Leur sœur cadette Marie Antoinette Cécile Fourré épouse en 1743 à Leubringhen Charles Courquin, manouvrier à Leubringhen et veuf de sa cousine Marie Madeleine Fourré en 1739 (voir plus haut) avec descendance Courquin à Leubringhen où Charles s’éteint en 1766 à 66ans (avec pour témoins Antoine Courquin, laboureur à Leubringhen et Pierre Courquin, manouvrier à Leulinghen, ses frères). On ne sait rien de la destinée du quatrième et dernier enfant  du couple Fourré-Doutreau, François, baptisé en 1720.

Les autres frères de Jean et Pierre Fourré, Louis, Marcq et Michel, tous témoins au premier mariage de Pierre en 1707, ne se sont vraisemblablement pas mariés.  Michel Fourré, baptisé en 1678 à St-Inglevert (avec comme parrain Daniel Pollart, son oncle, de St-Inglevert et comme marraine : Marguerite Lhermite de Coquelles, probablement sa tante) est probablement celui qui décède en 1738 à Nielles-lès-Bléquin, journalier d’environ 54ans. Marcq Fourré est peut-être celui qui décède à 30ans environ, en 1711, à St-Inglevert.  On ne sait rien de Louis.

Un quatrième enfant du couple Lhermitte-Dacquebert et donc une sœur de Charles, Jacqueline et Nicole serait Antoinette Lhermitte, dont on n’a pas retrouvé d’acte de sépulture avec un âge permettant de cerner l’année de naissance mais qui aurait épousé à St-Inglevert en 1669 Antoine Prevost fils de défunt Pasque Prevost et Jeanne Laporte de St-Inglevert (Acte de fiançailles et de mariage filiatifs. Sur l’acte de fiançailles, on trouve la signature de l'époux et la marque de l'épouse. On trouve également la signature d'Adrienne Flament, probablement la belle-sœur de l'épouse à cause de Charles Lhermitte son mari et celle d’un Guillaume Framery dont on ignore la relation avec les époux. On voit également une marque qui pourrait être celle de Jenne  de la Porte, la mère de l'époux et une autre marque de ce qui pourrait être Pierre Laporte, peut-être un oncle maternel de l'époux. Sur l’acte de mariage, on retrouve la signature de l'époux et la marque de l'épouse. On trouve également les marques de ce que l’on pense être Charles Lhermitte, probablement le frère de l'épouse, et de Nicole Lhermitte, probablement sa sœur. On trouve aussi la signature de Pierre Robbe, probablement le beau-frère de l'épouse à cause de sa femme Jacqueline Lhermitte ainsi que celle de ce qui pourrait être Daniel Dacbert dont nous reparlons plus bas. On retrouve également la signature de ce Guillaume Framery ainsi que les marques de Jenne Laporte, probablement la mère de l'époux, et de Pierre Laporte, peut-être un oncle maternel de l'époux. Il y a également deux autres signatures non identifiées). Le couple Prevost-Lhermitte reste à St-Inglevert avec quatre enfants baptisés entre 1670 et 1682
(Table 4) :: Jacques en 1670 (Le parrain est Jacques Fontaine de Coquelles, probablement lié à Marguerite Lhermitte , sœur de Jacqueline, Nicole et Antoinette comme décrit plus bas et la marraine est Gabrielle Laporte, probablement liée à la mère d’Antoine Prevost, tous deux de St Inglevert), Jenne en 1672 (avec Pierre Becquelin comme parrain et Jenne Robbe comme marraine, tous deux de St Inglevert), Anne en 1680 (avec Charles Framery comme parrain et Anne Wauquet, comme marraine)  et Marie en 1682 (avec Marc Lhermitte, probablement le cousin du côté maternel. comme parrain, et Marie Becquelin comme marraine).  A ce jour, on ignore la destinée des parents et des enfants.

Un cinquième et dernier enfant du couple Lhermitte Dacquebert et donc une sœur de Charles, Jacqueline, Nicole et Antoinette serait Marguerite Lhermitte pour laquelle on ne dispose pas d’acte de baptême, ni de mariage et encore moins de sépulture. Elle apparaît dans les registres de St Inglevert en 1678 comme marraine au baptême de son neveu présumé, Michel Fourré, fils de Jean et Nicole Lhermitte. Selon geneanet daniel62730, elle aurait épousé Mathieu Fontaine, maitre tonnelier à La Chaussée, hameau de Coquelles, en 1668. Toujours selon la même source, le couple Fontaine-Lhermitte aurait eu un enfant, Jacques Fontaine, né probablement à Coquelles vers 1663 compte-tenu de l’âge de 45ans mentionné sur son acte de sépulture de 1708. Ce Jacques Fontaine aurait épousé vers 1690 et probablement à Coquelles, Marie Gilliot ou Gillio, fille d'Antoine Gilliot et Anne Dezoteux de Coquelles. Le couple Fontaine-Gilliot réside à Coquelles où naissent six enfants entre 1690 et 1704. Comme indiqué plus haut, Jacques s’éteint à Coquelles en 1708, à 45ans environ (les témoins sont François Gilliot, brasseur, probablement son beau-frère, et  Arnould Dupuy, clerc). Marie, son épouse, se remarie en 1710 avec Nicolas Belin, cordonnier à Coquelles, fils de  Nicolas Belin et Catherine Pouilly sans descendance connue. Ils décèdent tous les deux à Coquelles, lui en 1723, à 42ans environ, et elle en 1728, à environ 63ans.

Trois des six enfants du couple Fontaine-Gilliot atteignent l’âge adulte et se marient 
(Table 4). Il y a d’abord Anne Fontaine, baptisée à Coquelles en 1695 (avec Louis Quenez comme parrain et Anne Lorier comme marraine). En 1716, c’est elle qui épouse à Coquelles Nicolas Habart ou de Habart, laboureur à Wissant, fils de Laurent de Habart, ancien mayeur de Wissant, et Antoinette Coulon demeurant à Sombre, hameau de Wissant, et membres de la grande famille des Habart d’Audinghen-Tardinghen-Wissant (Acte de mariage filiatif. Signatures des époux. Signatures de Valery, Louis et Laurent Habart, probablement les frères de l'époux. Initiales LH peut-être pour Laurent Habart, le père de l'époux. Signature de Marie Gillio, probablement la mère de l'épouse et François Gillio, peut-être son oncle. Signature de N. Belin, probablement Nicolas Belin, beau-père de l'épouse.  A noter que Valery Habart, frère de Nicolas, a épousé en 1712 à Coquelles Marie Françoise Gilliot, fille de François Gilliot et Marguerite Vasseur et donc la cousine de Anne Fontaine) avec descendance Habart à Wissant (une fille née en 1720) où ils décèdent, lui en 1768, laboureur de 72ans, et elle en 1773, à 78ans.

Suit François Fontaine, baptisé à Coquelles en 1701 (avec François Leboeuf comme parrain et Jacqueline Aubeauviller, comme marraine). En 1728, après la mort de sa mère, il épouse dans l’église St-Joseph de la haute ville de Boulogne, Marie Jeanne Françoise Philiberte Pacque ou Pasque, Paque..  fille de Pierre Pacque, hôtelain de cette paroisse, et feue Françoise Parent selon Vasseur/Pacque, p. 1714 (Acte de mariage non filiatif. François Fontaine est de la paroisse de Coquelles et Marie Françoise Pasque de celle de St Joseph de Boulogne. Signatures des époux comme François Fontaine et Marie Françoise Pacque. Signature de S. Fontaine, probablement Simon Fontaine, frère de l'époux., et de Nicolas Habart, probablement son beau-frère. Signatures de V. Habart, Guillaume Gourdin? et A. Labiche. Marque de Pierre Pacque, probablement le père de l'épouse, et Marie Françoise Pacque. Signature d'Anne Fontaine, probablement la sœur de l'époux. Signature de Jean Lardes et Marie Anne Lardé. Signature de Mi Pacque. Cm Mariette du  12-11-1728)  avec descendance Fontaine à La Chaussée de Coquelles où François est laboureur et cabaretier et où Marie Françoise s’éteint en 1741 (Son mari et ses beaux-frères, Simon Fontaine et Nicolas Habart sont témoins). François Fontaine se remarie en 1746 à Coquelles avec Marie Madeleine Blangy, fille d'Antoine Blangy, fermier à Questrecques, et Marie Anne Bally selon geneanet vlecuyer (Acte de mariage non filiatif. Les témoins cités sont Simon Fontaine, frère de l'époux, et Jean Quenes, son ami. Signatures de l'époux et marque de l'épouse. Signatures des deux témoins cités et de F. Guerlain) avec une deuxième descendance Fontaine à Coquelles où ils décèdent tous les deux, François, fermier de 62ans environ, en 1762, et Madeleine, à 67ans environ, en 1781 (Son fils Jacques Fontaine est témoin).

Le plus jeune des enfants du couple Fontaine-Gilliot est Simon Fontaine, baptisé à Coquelles en 1704 (avec Simon Quesnet comme parrain et Marguerite Hamerel comme marraine). Lui aussi se marie une première fois dans l’église St-Joseph de la haute ville de Boulogne avec sa belle-sœur, Victoire Françoise Pacque, fille de Pierre Pacque, hôtelain de cette paroisse et feue Françoise Parent (Acte de mariage non filiatif. L'époux Simon Fontaine est de la paroisse de Coquelles et l'épouse, Françoise Victoire Pasque, de celle de St-Joseph de Boulogne. Signature de l'époux et marque de l'épouse.. Signature de François Fontaine, probablement le frère de l'époux. Signature de V. Habart et de Leriche, deux fois. Signature de J. Robbe et marque de Pierre Pacque, probablement le père de l'épouse. Signatures de Marie Jeanne Paque, peut-être la sœur de l'épouse, et Antoinette Paque) avec descendance Fontaine à Coquelles où Simon est tonnelier et où Victoire s’éteint en 1747 (avec son mari et ses beaux-frères François Fontaine et Nicolas Habart comme témoins). La même année 1747, Simon se remarie à Sangatte avec Marie Hélène Lorgnier, âgée de 23ans environ, fille de défunt Guillaume Lorgnier et Marie Madeleine Dagbert des Dagbert de Boucres (Mariage filiatif. Les témoins sont François Fontaine, frère du contractant, de la paroisse de La Chaussée de Coquelles, Nicolas Habart, son beau-frère, de la paroisse de Wissant et Anne Fontaine, sa femme, Guillaume et Hyppolite Lorgnier, frères de la contractante, de la paroisse de Sangatte. Signatures des époux et des témoins) avec une deuxième descendance Fontaine à La Chaussée de Coquelles où Simon s’éteint, dès 1750, marchand mercier de 47ans (avec François Fontaine, son frère, laboureur à La Chaussée et Hélène Lorgnier, son épouse, comme témoins). Hélène Lorgnier se remarie en 1751 à Coquelles avec Antoine Totain ou Thotain, Thotin.. marchand de Guînes originaire de Normandie, avec descendance Totain à Coquelles où elle s’éteint dès 1755, à 30ans environ.

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