La cinquième génération : les enfants de Jacques Dacquebert et Jeanne Forestier

Comme décrit dans la section 2-4 plus haut, en 1642, Jacques Dacquebert, laboureur à St-Etienne-au-Mont, fils de Marc Dacquebert, laboureur à Outreau, et Michelle Haigneré épouse Jeanne Forestier fille de feu Jean Forestier et Anne Marlart. Le couple Dacquebert-Forestier a cinq enfants baptisés à St-Etienne entre 1644 et 1655 (Table 5). Jacques s’éteint peu après cette dernière date et Jeanne se remarie avec Thomas Davault avec au moins trois autres enfants baptisés à St-Etienne entre 1659 et 1664.

Le couple Boully-Dacquebert et sa descendance dans le Haut Pays

Jeanne Dacquebert est l’aînée des enfants du couple Dacquebert-Forestier. Baptisée à St-Etienne en 1644 (son parrain est Nicolas Dacquebert et la marraine, Catherine Lelievre. Nicole Forestier, probablement la tante maternelle est aussi témoin). En 1668, elle est avec sa mère à St-Martin quand elle y épouse Antoine Boully (Acte de mariage partiellement filiatif dans la mesure où les parents des époux encore vivants et témoins sont indiqués. L'époux, Anthoine Boully, est de la paroisse d’Alinghen - ou Halinghen, au sud de Samer, près de Tingry. Il est assisté de son père Anthoine Boully et sa belle-mère Adrienne Bohouin. L'épouse, Jeanne Dacbert, de St-Martin, est assistée de Jeanne Forestier, sa mère, de Jean Henry et Thomas Dacbert, ses oncles et de Jean Sagot - probablement lui aussi oncle par alliance à cause de son épouse Jeanne Dacquebert , voir section 2-4. Pas de signatures ou marques sur l'acte).

Geneanet euphroisine donne un bon aperçu de la famille Boully au 17e siècle à partir de plusieurs actes de mariage. Au début du siècle, on dénombre trois frères Boully (parfois Bouly ou Bouli): Antoine, laboureur à Tingry, Jacques, laboureur à Baincthun et Nicolas. Antoine qui réside au hameau de Niembrune à Tingry en 1670, épouse successivement vers 1640 Marie Françoise Brocquart ou Bracquart puis vers 1650, Adrienne Bouin. Quatre enfants naissent du premier lit (1) l’aîné, notre Antoine, lui aussi laboureur à Halinghen près de Tingry et qui épouse donc Jeanne Dacquebert en 1668; (2) Wallerand, lui aussi d’abord laboureur à Halinghen puis à Cormont, époux de Marguerite Pecquet en 1690 puis d’Ursule Grandsire en 1685 avec deux filles à Cormont avant son décès dans cette paroisse en 1689 à 45ans; (3) Jeanne qui épouse en 1670 Pierre Morel, laboureur à Halinghen avec une importante descendance Morel dans cette paroisse jusqu’à leur décès à Tingry, lui en 1710 à 60ans et elle en 1711 à 69ans; peut-être (4) Marie, née vers 1650 et qui épouse vers 1680 François Yvart, laboureur au château de La Motte à Verlincthun. Deux enfants naissent du deuxième lit : (5) Denis, d’abord laboureur au château d’Isques avec son demi-frère aîné Antoine puis laboureur à Echinghen et enfin Hesdin-l’Abbé. Il épouse  Jeanne Yvart ou Ivart à Neufchatel en 1676 avec une descendance Boully à Hesdin-l’Abbé où ils décèdent tous les deux, elle en 1710 et lui en 1721 (6) Marguerite qui épouse à Isques en 1682 Charles Leleu, laboureur à la ferme du château de Longvilliers, près de Frencq.
Jacques Boully, l’oncle de notre Antoine et l’époux d’Isabeau Prevost est d’abord laboureur à St-Etienne avec au moins six enfants nés dans cette paroisse entre 1649 et 1671. Par la suite, lui et son épouse s’établissent à Baincthun où il serait décédé entre 1690 et 1694. Trois de leurs enfants se marient dans cette paroisse : (1) Jacques Boully, laboureur, avec Marguerite Marcq en 1690 avec descendance Boully à Baincthun puis Wirwignes (2) Péronne Boully avec Nicolas Bocquet, laboureur, en 1696 avec descendance Bocquet à Baincthun et St-Etienne (3) Nicolas Boully, laboureur, avec Gabrielle Moullière en 1698 avec descendance Boully à Baincthun et Echinghen. Un autre enfant, (4) François Boully, garçon-brasseur en basse ville de Boulogne, épouse en 1694 à Boulogne St-Nicolas Isabelle Degrémont avec descendance Boully à Boulogne et St-Martin. Enfin (5) Marie Boully épouse en 1703 à Wirwignes Jean Fayolle avec descendance Fayolle dans cette paroisse.


 

Figure 1 Signatures d’Antoine Boully et de Jenne Dacbert, son épouse
De haut en bas. Ligne 1  Gauche : mariage de son demi-frère Denis Boully avec Jeanne Yvart à Neufchatel le 23-11-1676. Droite : mariage de sa belle-sœur Marie Dacquebert avec Antoine Morel le 07-10-1685 à Echinghen. Ligne 2 Gauche : mariage de sa fille aînée Marie Boully avec Jean Dupré le 10-11-1687 à Isques. Droite : mariage de sa fille Jeanne Boully avec Liévin Braure le 08-06-1694 à Isques. Ligne 3 Gauche : cm de Lattaignant du 10-01-1694 entre son cousin François Boully et Isabelle Degrémont. Droite : mariage de son fils présumé Antoine Boully avec Catherine Le Bel à Attin le 06-06-1701. Ligne 4 Gauche : mariage de sa nièce Louise Catherine Boully, fille de Denis, avec Antoine Marlard le 07-07-1706 à Hesdin-l’Abbé. Droite : mariage de sa fille Marguerite Boully avec Martin Braure à Isques le 01-03-1707. Ligne 5 Gauche : mariage de sa fille Jeanne Michelle Boully avec Jacques de Cocquerel  le 17-02-1711 à Alette. Droite : mariage de sa fille Jeanne Françoise avec Charles Le Bel à Isques le 26-07-1712. Ligne 6 Gauche : mariage de son fils Alexandre Nicolas Boully avec Marie Jeanne Cocquerel le 06-02-1714 à Montcavrel. Droite : mariage de son fils Alexandre Boully avec Marie Benoite Brillard le 08-12-1716 à Widehem. Ligne 7. Gauche : signature de Jenne Dacbert comme marraine au baptême de sa nièce Jeanne fille de Jean Morel et Marie Dagbert le 12-03-1680 à Baincthun. Droite Baptême de sa nièce Jeanne Françoise fille de Jean Guerlain et Anne Dacquebert le 08-11-1689 à Wimille Ligne 8 Gauche Mariage de son fils Antoine Boully avec Catherine Lebel le 06-06-1701 à Attin  Droite : signature de Jenne Dacbert comme marraine au baptême de sa petite-nièce? Marie fille de Guillaume Nacry et Marie Morel le 25-11-1705 à Hesdin-l’Abbé.

Le couple Boully-Dacquebert est d’abord à Halinghen (1670-1672) mais à partir de 1675 environ, ils sont à Isques où Antoine est fermier au château (les parrain et marraine de Jean Hubert, premier enfant du couple baptisé à Isques en 1676 sont Jean D'Isque, escuier, seigneur d'Isques et demoiselle Barbe Mouton qui vient d’épouser Antoine d’Isque à Boulogne St-Joseph. Ceux de Jean Louis, baptisé en 1682, sont messire Jean Louis Disque Dumanoir, chevalier, seigneur et vicomte d'Isques et demoiselle Marguerite Disquemue. Enfin, la marraine de Jeanne Michelle en 1685 est la demoiselle Jeanne Michelle Disque, celle d’Alexandre Nicolas en 1686 est Marguerite du Fourmanoir d'Isques, celle de Benoite en 1688 est la demoiselle Benoite d'Isque et celle de Jeanne Françoise en 1691 est dame Françoise Disque Du Manoir).  

Antoine est très impliqué dans les affaires de la famille Boully mais aussi dans celles de la famille Dacquebert de son épouse. Comme indiqué par geneanet Euphroisine, on retrouve sa signature (Figure 1) sur plusieurs documents qui s’y rattachent, entre autres : (1) Témoin avec son père Anthoine Boully, laboureur au hameau de Niembrune de Tingry et sa belle-mère Adrienne Bouin au cm Levasseur de Samer du 15-03-1670 entre Pierre Morel d’Halinghen et sa sœur Jehenne Boully (2) Laboureur à Isques, témoin au cm Levasseur de Samer du 03-11-1676 entre son demi-frère Denis Boully et Jeanne Yvart avec son frère Wallerand Boully, son beau-frère Pierre Morel et son oncle Jacques Boully, laboureur à St-Etienne. Antoine signe aussi l’acte de mariage à Neufchâtel-Hardelot le 23-11-1676 (3) Laboureur à Isques, témoin au cm Levasseur de Samer du 22-01-1680 entre son frère Wallerand Boully d’Halinghen et Marguerite Pecquet de Tingry avec sa belle-mère Adrienne Bouin alors à Frencq et Jacques Boully, son oncle laboureur à St-Etienne (4) témoin au mariage de sa belle-sœur Marie Dagbert avec Antoine Morel à Echinghen le 07-10-1685 (voir plus bas) (5) Laboureur à Isques, témoin au cm Miellet de Samer du 30-12-1685 entre son frère Wallerand Boully, laboureur à Cormont, et Ursule Grandsire de Nesles avec Denis Boully, son frère, laboureur à Echinghen, François Ivart, son beau-frère, laboureur à Baincthun et Marie Boully son épouse (6) laboureur au château d’Isques, témoin au cm du Sommerard de Boulogne du 19-11-1689 entre son cousin Jacques Boully, laboureur à Baincthun, et Marguerite Marcq avec Denis Boully, son autre cousin et Pierre Morel, laboureur à Widehem, époux de Jeanne Boully, aussi sa cousine (7) laboureur en la ferme du château d’Isques, témoin au cm Leriche de Samer du 10-06-1706 entre Antoine Marlard, laboureur à Tingry, et sa nièce Louise Catherine Boully, fille de Denis, laboureur à Hesdin-l’Abbé, et Jeanne Yvart. Antoine signe aussi l’acte de mariage du 06-07-1706 à Hesdin-l’Abbé (8) témoin au cm Leriche de Samer du 05-01-1713 entre son neveu François Yvart, fils de François Yvart et Marie Boully et Marie Madeleine Brillart.

On retrouve aussi la signature de Jeanne Dacquebert (comme Jenne Dacbert) sur plusieurs actes concernant sa famille ou celle de ses sœurs Marie et Anne et son frère Jacques (Figure 1)

On n’a pas trouvé d’auteur qui propose une date et un lieu pour le décès d’Antoine Boully. Il s’est probablement éteint peu après 1716, date de sa dernière intervention familiale connue puisqu’il avait plus de 75ans à l’époque. La Jeanne Dacbert de 87ans inhumée à Isques en 1725 est probablement son épouse mais elle n’avait que 81ans à l’époque.

Le couple Dupré-Boully à Bourthes

On recense jusqu’à treize enfants pour le couple Boully-Dacquebert (Table 3), nés à Halinghen (1670) puis Frencq (1672) et enfin Isques (de 1676 à 1691). L’aînée Marie Boully, baptisée à Halinghen en 1670 (P.: Antoine Fourdinier. M.: Marie Boully, peut-être la tante paternelle) n’a que 17ans quand elle épouse en 1687 à Isques Jean Dupré ou Duprez ou Dupré de Lassus l’Ancien de la paroisse de Bourthes au nord d’Hucqueliers (Acte de mariage non filiatif. L'époux est de Bourthes et l'épouse d'Isques. Signatures des époux comme Dupré Lassus et Marie Boullie. Signature d'Antoine Boully et Jenne Dacber, les parents de l'épouse. Signature d'un autre Anthoine Boully. Signatures de Jacques Henneguier, J. Henneguier et Daniel Marcotte, probablement l'oncle de l'époux. Marque d'Anne Butel?, sa mère. D'après leur signature, Jacques Henneguier est celui qui épouse Jeanne Coupier en 1671 à Bourthes et J. Henneguier est Jean, son frère, qui lui-aussi signe l'acte de mariage de 1671). D’après FG-Dupré, p.800 Jean Dupré, baptisé en 1662 à Bourthes est le fils de Pierre et d’Anne Buttel. Il est laboureur propriétaire aux Trois Marquets à Bourthes et dans plusieurs actes il est mentionné sous le nom de Dupré de Lassus. FG rapporte aussi un cm du 14- 10-1687 (Ins), avec comme témoins pour lui, sa mère Anne Butel, veuve, Daniel Marcotte, laboureur aux Trois Marquets, son oncle à cause de Jeanne Buttel sa femme, et Me Claude Barbet, curé de Bourthes - ses oncles Wallerand et Antoine Buttel, absents, ont consenti - il apporte une maison et des terres aux Trois Marquets à Bourthes. A noter que juste avant son mariage, Marie Boullie signe comme marraine au baptême de sa cousine Marie Anne Guerlain, fille de Jean et Anne Dacquebert, en 1687 à Wimille.

Les époux restent à Bourthes où naît en 1689 un fils prénommé Jean (P.: Jean Henneguier. M.: Jeanne Boullye, peut-être la grand-tante maternelle). Marie Boullye décède prématurément à 22ans, en 1691 à Bourthes. Jean Dupré se remarie en 1693 à Hesdin-l’Abbé avec Marie Haigneré de cette paroisse, fille de Claude et Jeanne Yvart (voir FG-Haigneré, p. 1048 qui mentionne un cm Millet à Samer du 02-02-1693. A noter que Denis Bouly et Anthoine Bouly signent comme témoins à l’église mais, d’après sa signature, ce dernier n’est pas le père de Marie Boully, première épouse de Jean Dupré) avec descendance Dupré à Bourthes où tous les deux décèdent, lui en 1746 à 84ans et elle en 1750, à 78ans (avec ses enfants Jean Dupré et Louis Dupré comme témoins). Selon FG-Dupré, p.800, l’unique enfant de Marie Boully, Jean Dupré de Lassus le Jeune, lui aussi propriétaire à Bourthes, épouse en 1726 à Wicquinghem Elisabeth ou Isabelle Catherine Le Roy, née en 1699 dans cette paroisse, fille de feu Antoine et de Jeanne de Gournay (Acte de mariage filiatif. Pas de témoin cité. Signature de l'époux et marque de l'épouse. Signature Dupré Lassus pour le père de l'époux. Signature d'Antoine Leroy, probablement le père de l'épouse, et marque de Jeanne de Gournay, sa mère. Signature de Jehan de Gournay et Pierre Dessaux) avec six enfants nés à Bourthes entre 1728 et 1737. Après le décès d’Isabelle à 47ans en 1748 à Bourthes, Jean qui a alors 66ans, se remarie à Bécourt en 1756 avec Marie Marguerite Marcotte, 40ans, fille de Jean et de Marguerite Lecomte de Bécourt (Acte de mariage filiatif pour l'épouse. Veuvage de l'époux mentionné. Pas de témoins cités. Signatures des époux. Signatures de Louis Dupré, probablement le demi-frère de l'époux, Pierre Marcotte, probablement le frère de l'épouse, et J. Francqueville, clerc à Wicquinghem). Il décède à 75ans, vivant de son bien, à Bourthes en 1764 (Témoins: Louis Dupré, son frère, et Pierre Marcotte, son beau-frère).

Le couple Braure-Boully et leurs enfants à Campagne, Lugy, Wicquinghem et Fruges

Le deuxième enfant du couple Boully-Dacquebert est une autre fille, Jeanne Boully, baptisée à Frencq en 1672 (P.: Wallerand Boully, probablement l'oncle paternel. M.: Marie Dagbert, peut-être la tante maternelle. L’acte de baptême précise que les parents demeurent à Halinghen). En 1694, elle épouse à Isques Liévin Braure de Campagne-les-Boulonnais (Acte de mariage non filiatif. Cérémonie menée par Maître Jean Braure, curé de Lugy à côté de Fruges, frère du mariant, avec la permission du curé Bonvalet d'Isques. Le mariant est de Campagne et la mariante d'Isques. Signatures des mariants comme Liévin Braure et Jeanne Boully, de J. Braure, prêtre, A. de Audehin prêtre, Anthoine Boulli, le père de la mariante selon sa signature, P. Braure, probablement Pierre Braure, un autre frère du mariant et Bonvalet curé d'Isques). Liévin est le fils de Jean Braure, bailly de Campagne-en-Boulonnais et Marie Dohem ou Dohen, baptisé à Campagne en 1665. La famille Braure compte au moins onze enfants baptisés à Campagne entre 1663 et 1682. Trois de ces enfants deviennent prêtres dans des paroisses du ‘haut-pays’ : (1) Maître Jean Braure, probablement l’aîné des enfants Braure baptisé à Campagne en 1663 est curé de Lugy près de Fruges de 1690 à 1727. C’est lui qui marie son frère Liévin en 1694 à Isques. (2) Maître Louis Guillaume Braure, baptisé à Campagne en 1673 est curé d’Ergny, à côté de Campagne et de Bourthes de 1705 à au moins 1725 (3) Maître Adrien Hubert Braure, le plus jeune de la fratrie, est vicaire d'Audincthun près de Fauquembergues  en 1709-1710, puis vicaire à Fruges en 1714 et curé de Quernes près d'Aire-sur-la-Lys en 1724. On les retrouve tous les trois à Lugy en 1714 au décès de leur mère Marie Dohen qui a alors 75ans environ et est veuve depuis 1703. Un autre enfant Braure, Martin de son prénom, épouse une sœur de Jeanne Boully (voir plus bas).

Le couple Braure-Boully reste  à Campagne où Liévin est laboureur et où naissent sept enfants entre 1695 et 1709. Ils décèdent prématurément et à quelques semaines d’intervalle à Campagne en 1711, lui à 43ans (Témoins : son frère Louis Braure, curé d’Ergny et Pierre Braure, probablement leur frère)  et elle à 40ans (Témoins : le même curé d’Ergny, son beau-frère et Martin Braure, probablement le frère de Liévin). L’aîné des enfants du couple, Jean Braure, baptisé à Campagne en 1695 (P.: J. Braure, prêtre, probablement Jean Braure, l’oncle paternel, curé de Lugy. M.: Françoise Bouly) épouse en 1724 à Fauquembergues Marie Madeleine Petit de cette paroisse, fille de feu Louis Petit et de Suzanne Codron (Acte de fiançailles filiatif. Les témoins cités sont Pierre Lourdel, .. d'office de ce lieu, Jacques Joseph Du Saussoy, Jean de Lattre, Elisabeth Petit, sœur de la fiancée, Marie Claire Gottiniau ou Gottinneau, Françoise Ponthieu tante paternelle de la fiancée et Gaspard Codron, doyen de Fauquembergues, son oncle maternel. Signatures des fiancés et des témoins. Acte de mariage non filiatif mais l'acte de fiançailles qui le précède l'est. Les témoins cités sont Jacques Joseph Dussausoy, Maître Adrien Hubert Braure, prêtre curé de Quernes près d’Aire-sur-la-Lys, oncle du marié, Louis Braure son frère , Pierre Braure, son oncle paternel, Alexandre Boully, son oncle maternel, Elisabeth Petit sœur de la mariée. Signatures des mariés, de P. Ricquier, curé, L(ouis). Braure, curé d'Ergny, oncle du marié, J.J.Dussausoy, A. Braure, prêtre, P. Braure, Louis Braure, A. Boully, Elisabeth Petit, Marie Claire Gottineau, P. Grignion, Magdeleine Brillard, probablement l'épouse d'Alexandre Boully, Jeanne Françoise Boully, probablement la tante maternelle du marié, Jeanne Cocquet, Philippe Lefebvre et G. Codron, doyen de Fauquembergues). Le couple Braure-Petit reste à Campagne-les-Boulonnais où Jean est laboureur propriétaire et bailly comme son grand-père et où  naissent sept enfants entre 1725 et 1737. Ils décèdent tous les deux à Campagne, elle en 1739 à 40ans (inhumée dans le cimetière près de ses parents en présence de monsieur Bannière et Mathilde? Petit, sa femme, de Fauquembergues) et lui en 1761 à 66ans (Témoins : ses fils, Gaspart et Pierre Hubert Braure, ses beaux-fils, Daniel Monsigny à cause d'Elisabeth Braure, sa femme, et Alexandre Lemaire, à cause de Marie Françoise Braure, sa femme, et ses filles Marie Magdeleine et Thérèse Justine Braure).

Suit Liévin Braure, baptisé à Campagne en 1696 (P.: Antoine Bouly, mais sa signature n’est pas celle de l’aïeul maternel. M.: Jeanne Braure, probablement une tante paternelle) et qui semble être resté célibataire; il s’éteint à Campagne en 1747, à 50ans environ (Témoins: Jean Braure son frère, bailli de Campagne, Hubert Braure, son neveu et Pierre Braure son cousin). Le troisième enfant du couple Braure-Boully est une fille, Marie Jeanne Braure, baptisée à Campagne en 1698 (P. : le curé de Campagne. M. : Marguerite Boully, probablement la tante maternelle). En 1722, elle épouse à Campagne Jean Baptiste Courtin fils de Mathias Courtin et Marie Playoult de Lugy, près de Fruges, où son oncle paternel Jean est curé (Acte de mariage filiatif. Les époux sont de la paroisse de Lugy. Mariage célébré par Maitre Michel Saison, prêtre curé de Campagne, avec la permission de Maitre Jean Braure, curé de Lugy. Pas de témoin cité. Signatures des mariants. Signature M. Braure, probablement Martin Braure, oncle paternel de la mariante, J. Braure pour Jean Braure, son frère, Marguerite Boully, probablement sa tante maternelle,  Marie Marguerite Courtin, sœur du mariant, reconnaissable à sa signature identique à celle sur son acte de mariage avec Louis Pannier en 1711 à Lugy, Charles ?, J. Leroy, peut-être Jean Leroy, clerc de Lugy, P.  Poirier et Jean De..).  Les époux sont à Lugy où Jean Baptiste est brasseur et où naissent  quatre enfants  Courtin entre 1722 et 1728. C’est probablement suite à ce dernier accouchement que Marie Jeanne s’éteint à Lugy en 1728 à seulement 29ans. Jean Baptiste se remarie en 1730 à Fruges avec Marie Jacqueline Courtois puis, après la mort de cette dernière en 1732 à Fruges, il épouse à Hézecques en 1733 Marie Anne Hulin avec 10 enfants Courtin à Lugy entre 1733 et 1751. Il s’éteint à Lugy en 1773, maître brasseur et cabaretier de 76ans (son beau-frère, Louis Braure, maréchal et fermier à Fruges est l’un des témoins). Selon geneanet proussel, l’aîné des quatre enfants du couple Courtin-Braure, Jean Baptiste Courtin, baptisé à Lugy en 1722 (P. : Jean Braure de Campagne, l'oncle maternel d'après sa signature. M.: Marie Philippe Courtin de Lugy, probablement la tante paternelle, tous les deux à marier) se marie en 1742 à Hézecques avec Marie Isabelle Robitaille, fille de Philippe Charles Robitaille et Marie Isabelle Bruchet de cette paroisse (Acte de mariage filiatif. Le mariant est de Lugy et la mariante d’Hézecques. Les témoins cités sont Philippe Charles Robitaille, probablement le père de la mariante, Philippe Bodescot, Antoine Devaux et Pierre Mathieu Obert. Signatures des mariants. Signatures des témoins Robitaille et Obert. Marques des témoins Bodescot et Devaux)  avec descendance Courtin à Hézecques, Lugy et Fruges. Jean Baptiste fils s’éteint à Lugy en 1770 à 47ans (Témoins: Jean Baptiste Courtin, son père, brasseur à Lugy, et Louis Braure, son oncle maternel, laboureur et marchand à Fruges). Les autres enfants du couple Courtin-Braure sont Marie Jeanne Séraphine, baptisée à Lugy en 1724 (P.: Jean François Morel de Lugy. M. : Marie Marguerite Desmons de Senlis, à côté de Lugy et Fruges) qui ne survit que 4 mois, Marie Marguerite, elle aussi baptisée à Lugy en 1727 (P.: Louis Braure, à marier de Lugy, probablement l'oncle maternel. M. : Marie Marguerite Panier de Herin) dont on ignore la destinée et François Joseph, baptisé à Lugy en 1728 (P.: Jean François Aubry. M.: Marie Catherine Leroy) qui lui-aussi décède après 4 mois … et sa mère.

Suit Anne Françoise Braure, baptisée à Campagne en 1701 (P. : Louis Cadet. M. : Catherine Lebel d'Hesdigneul) et probablement prise en charge par son oncle Louis Braure, curé d’Ergny, à la mort de ses parents en 1711 puisque c’est à Ergny qu’on la retrouve comme marraine dans plusieurs baptêmes (Pierre Saly fils d'Henri, charron, et Marie Anne Dubois en 1721, Anne Françoise Duval, fille de Jean, laboureur à Ergny et Françoise Santhun  en 1722, Jacques François Delengaigne fils de Jacques et Françoise Grignon en 1723) et c’est aussi à Ergny qu’elle épouse Pierre Grignon ou Grignion, fils d'Honoré Grignon et Marie Poiret de Wicquinghem, la paroisse voisine  (Acte de mariage filiatif. Signatures des époux et du père de l'époux. Signatures J. Braure, probablement Jean Braure, le frère de l'épouse, d'après sa signature, L. Braure pour Louis Braure prêtre officiant, curé d'Ergny et oncle de l'épouse. Signature J. Flageollet, pour Jean Flageollet, maître d'école à Ergny d'après sa signature sur son acte de remariage de 1716 à Ergny, et Louis ?, peut-être un deuxième Louis Braure, le frère cadet de l’épouse). Le couple Grignon-Braure reste à Wicquinghem où Pierre est propriétaire et où naissent trois enfants entre 1726 et 1731 en plus d’une première fille baptisée à Ergny en 1725. A l’instar de sa sœur Marie Jeanne, c’est suite à son dernier accouchement en 1731 qu’Anne Françoise décède à Wicquinghem cette année-là à seulement 28ans. Pierre, son époux, se remarie  en 1733 à Wicquinghem avec Marie Marguerite Dumoustier, originaire de Bourthes, fille de Denis Dumoustier et Antoinette Troussel avec deux autres enfants Grignon à Wicquinghem. Pierre s’éteint à Wicquinghem en 1736 à 31ans environ. Deux des quatre enfants du couple Grignon-Braure se marient. L’aînée Anne Louise Madeleine Grignon, baptisée à Ergny en 1725 (P. : Maître Louis Braure, curé d'Ergny, officiant et grand-oncle. M.: Marie Madeleine Petit de Campagne, probablement la tante maternelle par alliance qui vient d'épouser Jean Braure à Fauquembergues)  serait la Marie Louise Grignion, fille des défunts Pierre et Anne Françoise Braure, qui épouse tardivement à Wicquinghem en 1774 Antoine Scribo ou Scribot, fils de feu Antoine et Gabrielle Rault, propriétaire à Wicquinghem (Acte de mariage filiatif. Les mariants sont de Wicquinghem. Les témoins cités sont  Pierre François Grignion, frère de ladite mariante, Jacques Grignion, 67ans, Louis Silvin ou Sylvain Pillon, clerc de la paroisse. Signatures des époux comme Antoine Sribot et Anne Louise Magdelen Grinon. Signatures de Pierre François Grignion, Dessaux, Silvin Pillon et Grignion) sans descendance connue. Son frère cadet Pierre François Grignon, baptisé à Wicquinghem en 1728 (P.: Maître Pierre François Duval, prêtre curé de Wicquinghem qui officie. M.: Antoinette Renault de Campagne) est propriétaire de 27ans dans cette paroisse en 1756 quand il épouse à Quilen (plus au sud, entre Herly et Bimont) Marie Madeleine Fournier, 25ans, fille de feu Jacques Fournier et Péronne Dubois, propriétaire à Quilen (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Jean Marie Grignion, frère du mariant, Louis Braure, son oncle maternel, Jacques et Jean Baptiste Fournier, frères de la mariante. Signatures des mariants, de Péronne Dubois, probablement la mère du mariant, de J.M. Grignion, pour Jean Marie Grignion, le demi-frère du mariant, Marguerite Dumoutier, probablement  sa belle-mère, J. F. Fournier et Jean Baptiste Fournier, ses frères, J. Braure, prêtre et Louis Braure, l'oncle maternel du mariant) avec descendance Grignon à Wicquinghem (5 enfants baptisés entre 1760 et 1770). Le couple Grignon-Fournier déménage à Ergny vers 1790 et c’est là qu’ils décèdent, elle en 1807 à 76ans et lui en 1810, à 83ans (dans les deux cas, les témoins sont leurs gendres Jean Baptiste Fournier, 40ans, cultivateur à Ergny et Jacques Martel, 71ans, marchand et fabricant d'étoffes à Aix-en-Ergny en 1810). Les deux autres enfants du couple Grignon-Braure sont Anne Françoise, baptisée à Wicquinghem en 1726 (P. : Louis Braure, peut-être l'oncle maternel. M.: Anne Grignion. Baptême par Louis Braure, curé d'Ergny et grand-oncle de la baptisée) mais décédée en 1731 et Marie Josephe, baptisée en 1731 (P.: Jean Braure, oncle maternel d'après sa signature. M.: Marie Catherine Josephe Grignon) dont on ignore la destinée.

Après Pierre, baptisé à Campagne en 1703 (P. : Pierre Braure, probablement l’oncle paternel d'après sa signature M. :Jenne Michelle Boully probablement la tante maternelle)  et peut-être décédé en bas-âge car on ne le retrouve plus dans les actes subséquents, le sixième enfant du couple Braure-Boully est Louis Braure baptisé à Campagne en 1705 (Louis Guillaume sur l’acte de baptême. P. : Maître Louis Braure, curé d'Ergny, son oncle. M.: Marie Anne Henneguier de Bourthes). A l’instar de sa sœur aînée Marie Jeanne, il semble avoir été pris en charge par son oncle Jean Braure, curé de Lugy, à la mort de ses parents en 1711. On retrouve sa signature comme témoin au mariage de son frère Jean en 1724 à Fauquembergues. En 1728, après le décès de son oncle Louis Braure, curé de Lugy l’année précédente, il épouse à Fruges Marie Anne Cousin (Acte non filiatif. Le mariant est de Lugy et la mariante de Fruges. Mariage célébré par Hubert Braure, curé de Quernes et oncle du mariant avec la permission de monsieur le curé de Fruges. Signatures des mariants. Signature de Delerue, probablement Pierre Joseph Delerue, bailly de Fruges d'après sa signature identique à celle sur son acte de mariage du 20-11-1703 à Fruges avec Marguerite Leprestre, peut-être la tante de la mariante,  P.F. Cousin pour Pierre François Cousin, probablement le frère de la mariante , J. Braure pour Jean Braure, frère aîné du mariant d'après sa signature, Defecques, curé de Lugy, Lemaire prêtre, G? Poirier, Ebrard, curé de Fruges, A.H. Braure, prêtre pour Hubert Braure, officiant et oncle du mariant d'après sa signature). Selon geneanet proussel, Marie Anne  Cousin est la fille de Pierre Cousin et Marie Jacqueline Leprestre de Fruges. D’après son âge au décès, elle y serait née vers 1701, année pour laquelle les actes de baptêmes ne sont pas disponibles. Le couple Braure-Cousin reste à Fruges où Louis est laboureur mais aussi marchand et où naissent huit enfants entre 1729 et 1743. Ils s’éteignent tous les deux à Fruges, elle en 1770, à 69ans (son fils, Hubert Braure, et son gendre, Bertulphe Freutel, signent comme témoins) et lui en 1775, à 70ans (ses fils, Hubert et Ambroise Braure, signent comme témoins).

L’aîné des enfants Braure de Fruges est Louis Hubert Braure qui serait né vers 1729 selon l’âge qui lui est donné sur son acte de sépulture mais dont on n’a malheureusement pas retrouvé l’acte de baptême, ceux de 1729 à Fruges n’étant pas disponibles. On le rencontre dès 1757 quand il témoigne au mariage de sa sœur Marie Josephe. De fait, par ses fréquentes interventions dans les événements familiaux, il apparaît clairement comme le chef du clan Braure de Fruges surtout après le décès de son père Louis en 1775. En 1762, il épouse à Fruges Madeleine Adrienne Rosmant ou Rosman, fille d'Henri Rosmant, aubergiste à Fruges et feue Marie Madeleine Lamiau (Acte de mariage filiatif. Signatures des époux. Les témoins cités qui tous signent sont le Marquis de Longhec?, maître de camp, colonel au régiment de Ponti Cavalerie?, Louis François Dubuisson, Bertulphe Freutel, probablement son beau-frère et Pierre François Freutel, probablement le frère de Bertulphe, témoin au mariage de 1757, tous de Fruges et qui tous signent) avec descendance Braure à Fruges (au moins quatre enfants baptisés entre 1762 et 1777) où Louis Hubert est comme son père marchand (1762, 1770) et laboureur (1775) et où ils décèdent, lui en 1787 à environ 59ans (avec ses fils Louis Hubert et Jean Baptiste Braure qui signent comme témoins) et elle en 1791, à 54ans environ (Les témoins sont son frère Jean Baptiste Rosman et son fils Hubert Braure).

La plupart des enfants du couple Braure-Cousin se marient et vivent à Fruges. L’une des exceptions est Marie Anne Joseph, baptisée à Fruges en 1731 (P.: Adrien François Verdure. M.: Marie Isabelle Verdure. Les Verdure sont de la paroisse d’Embry et proches des Cousin de Fruges : Adrien François Verdure est l’époux de Marie Charlotte Cousin, la sœur de Marie Anne et Marie Isabelle Verdure est l’épouse de Pierre François Cousin, le frère de Marie Anne qui se sont mariés à Embry en 1721, Marie Anne est témoin à ce mariage tout comme Adrien François Verdure)  mais qui ne survit que 6 mois. Suit Marie Josephe Braure, baptisée à Fruges en 1732 (P.: Jacques François Delerue, vraisemblablement lié à Pierre Delerue, bailly de Fruges et témoin au mariage de 1728. M.: Marie Françoise Braure, probablement la tante paternelle) et qui épouse en 1757 à Fruges Bertulfe ou Bertulphe Freutel ou Freutelle, fils de feu Pierre Feutrel et Marie Françoise Lamourette de Fruges (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Jean Baptiste Wallard, prêtre, Charles Antoine Playoult, sous-diacre, Pierre François Feutrel, frère du mariant et Hubert Braure, frère de la mariante. Signatures des mariants et des témoins) avec descendance Feutrel à Fruges où Bertulphe est laboureur et marchand comme son beau-père et où ils décèdent tous les deux, lui en 1790, propriétaire de 67ans et elle après 1799.  

Après Pierre Marie baptisé à Fruges en 1735 (P.: Pierre François Cousin, probablement l'oncle maternel. M.: Marie Madeleine Petit, probablement la tante paternelle épouse de Jean Braure) mais décédé à 12ans en 1747, le cinquième enfant du couple Braure-Cousin serait Rose Bonaventure Braure, baptisée à Fruges en 1737 (P. : Pierre François Cousin, probablement l'oncle paternel. M.: demoiselle Marie Rose Delrue ou Delerue, probablement la fille de Pierre Delerue, bailly de Fruges et témoin au mariage de 1728). Ce n’est qu’en 1777, à 40ans, après la mort de ses parents, qu’elle se marie avec François Joseph Robitaille, 32ans, lui aussi de Fruges et fils des défunts Jean Baptiste Robitaille et Marie Anne Freutel (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Jean François Robitaille, frère du mariant, Bertulphe Feutrel  et François Cauet, ce dernier identifié à tort comme François Feutrel, beaux-frères de la mariante, et Pierre Joseph Desmons, son neveu, tous de Fruges. Signatures des mariants et des témoins). Selon geneanet cguilbert, Marie Anne Feutrel, la mère de François Joseph Robitaille, est la cousine de Pierre Feutrel, le père de Bertulphe Freutel, l’époux de Marie Josephe Braure, la sœur aînée de Rose Bonaventure (voir plus haut); en effet, leurs pères respectifs, Jacques Feutrel et un premier Bertulphe Feutrel, sont les enfants de l’ancêtre commun de tous ces Feutrel de Fruges soit Adrien Feutrel époux d'Anne Flamen. La descendance du couple Robitaille-Braure à Fruges semble limitée à une fille prénommée Marie Rose née en 1779. C’est aussi à Fruges qu’ils décèdent, elle en 1809 à 71ans (déclaré par son beau-fils  Philippe Albert Delannoy, 27ans, cultivateur à Fruges et son beau-frère, François Cauwet, 64ans, marchand à Fruges) et lui en 1825 à 81ans (l’un des témoins est Hubert Braure, 28ans, secrétaire de mairie à Fruges).

L’enfant qui suit est avec l’aîné Louis Hubert, le seul garçon Braure avec descendance à Fruges. Il s’agit d’Ambroise François Braure, baptisé à Fruges en 1739  (P.: Louis Hubert Braure, probablement son cousin, fils de Jean à Campagne. M.: Marie Rose Delerue, probablement la fille de Pierre Delerue, bailly de Fruges). Ce n’est qu’en 1779, à 39ans, qu’il épouse à Fruges Jeanne Ursule Alexandre, 33ans, de Fruges,  fille de feu Jean François Alexandre et Marie Ursule Ducatel (Acte de mariage filiatif. T.: Louis Hubert Braure, frère du mariant, Bertulphe Feutrel, François Cauet  et Jean Marie Gallet, ses beaux-frères, tous de Fruges, et Jean Alexandre, le frère de la mariante. Signatures des mariants et des témoins) avec descendance Braure à Fruges (4 enfants nés entre 1782 et 1787 dont des jumeaux). Ursule s’éteint à Fruges en 1794 à 45ans (Les témoins sont son mari, Ambroise Braure, 55ans, vivant de ses biens, et François Josephe Lozingue, 50ans, faiseur de bas). Ambroise y décède en 1800 à 60ans (déclaré par son beau-frère François Cauvet, 54ans, fabricant de bas et Joseph Laisné, 45ans, faiseur de bas).

Les deux derniers enfants du couple Braure-Cousin sont des filles. Marie Aldegonde Braure, baptisée à Fruges en 1741 (P.: le sieur Pierre Joseph Delerue, greffier de la vicomté de Fruges. M.: Marie Adrienne Cousin) épouse à 36ans, en 1777,  à Fruges, Jean François Marie Gallet, 44ans, notaire royal d'Artois à Fruges fils de feu Antoine Gallet et Marie Marguerite Bulter ou Bultée (Acte de mariage filiatif. T.: Marie Catherine Gallet, sœur du mariant, de Fruges, Jean Baptiste Louis Déremont de Douriez, Louis François Lefrançois, médecin d'Hesdin, Hubert et Ambroise Braure, frères de la mariante, à Fruges, François Cauvet et François Joseph Robitail, ses beaux-frères aussi à Fruges, François Marie de Lourdel de Renty, lieutenant  et Jean Baptiste Delvalle intendant de monsieur le comte de ? de Radinghem. Signatures des mariants et des témoins) avec descendance Gallet à Fruges (3 enfants nés entre 1778 et 1783) où ils décèdent, lui en 1809, à 78ans, vivant de ses biens (déclaré par son beau-frère Claude François Cauwet, 63ans, marchand, et François Dupuis, 35ans, un ami de Fruges) et elle en 1815 à 74ans (déclaré par son fils François Marie Gallet, 31ans, praticien et son neveu, Hubert Braure, 48ans, aubergiste). La sœur cadette de Marie Aldegonde, Augustine Pélagie Braure, baptisée à Fruges en 1743 (P.: Pierre Joseph Cousin. M.: Jeanne Françoise Verdure) a 31ans quand elle épouse en 1775 à Fruges le cirier de 29ans Claude François Cauwet ou Cauet, Cauvet, Cavel…fils de feu François Cauwet et Angélique Hochart (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Angélique Hochart, mère de l'époux, Louis Braure, père de l'épouse, Jean François Cauet, frère du mariant, aussi cirier à Fruges, François Hochart, son oncle, marchand de bas à Fruges , Louis  Hubert Braure, laboureur, frère de la mariante. Signatures des mariants et des témoins. Signatures additionnelles : P. J. Cousin,  probablement Pierre Joseph Cousin, parrain de la mariante, et F. M. Lourdel, probablement François Marie Lourdel, lieutenant à Renty, aussi témoin au mariage Gallet-Braure de 1777 décrit plus haut) avec descendance Cauwet à Fruges ( 6 enfants de 1776 à 1787)  où Claude François est marchand (1780, 1782), faiseur de bas (1800) et fabricant de bas (1821) et où ils décèdent, elle à 68ans en 1811 et lui en 1827, propriétaire et marchand de 81ans (son fils Jean Baptiste Cauwet, 46ans, marchand à Fruges, est témoin).

Figure 2 Signatures Braure

De haut en bas. Ligne 1  Jean Braure fils de Liévin et Jeanne Boully Gauche : Mariage de sa sœur Marie Jeanne Braure avec Jean Baptiste Courtin le 28-10-1722 à Campagne Droite : son mariage avec Marie Madeleine Petit le 03-05-1724 à Fauquembergues. Ligne 2 Jean Braure fils de Liévin et Jeanne Boully Gauche : Mariage de son frère Louis Braure avec Marie Anne Cousin le 28-04-1728 à Fruges Droite : Mariage de sa cousine Marie Jeanne Braure, fille de Martin et Marguerite Boully avec Louis Rault le 11-01-1745 à Verchocq. Ligne 3 Jean Braure fils de Liévin et Jeanne Boully Gauche : sépulture de son frère Liévin Braure à Campagne le 24-12-1747 Droite : parrain au baptême de Marie Françoise Boully, fille de son cousin Alexandre le 28-10-1717 à Isques. Ligne 4 Louis Braure, fils de Liévin et Jeanne Boully Gauche : son mariage avec Marie Anne Cousin le 28-04-1728 à Fruges. Droite : baptême de sa fille Marie Aldegonde Braure le 13-08-1741 à Fruges. Ligne 5 Martin Braure époux de Marguerite Boully  Gauche : son mariage à Isques le 01-03-1707 Droite : mariage d’Alexandre Boully avec Marie Benoite Brillard le 08-12-1716 à Widehem

Antoine Boully fils à Condette, Attin, Alette et Verton

Le troisième enfant du couple Boully-Dacquebert est probablement un premier garçon avec comme le veut la tradition le prénom du père, donc un troisième Antoine Boully ou Bouly, Bouli…né vers 1674 d’après son âge au décès mais dont personne ne semble avoir retrouvé l’acte de baptême. C’est probablement le parrain au baptême de son neveu Liévin Braure, fils de Liévin Braure et Jeanne Boully en 1696 à Campagne (voir plus haut). En 1701, il est de Condette quand il épouse à Attin (au nord de Montreuil, de l’autre côté de la Canche)  Catherine Lebel de cette paroisse (Acte de mariage non filiatif. Le mariant est de la paroisse de Condette et la mariante de celle d'Attin. Pas de témoin cité. Signatures des mariants comme antoine bouly et catherine lebel. Signature reconnaissable d'Antoine Boully, le père présumé du mariant et de Jenne Dacbert, sa mère présumée. Signature de Jacques Duflos, probablement le beau-frère de la mariante à cause de sa femme Nicole Lebel). L’ascendance d’Antoine est essentiellement confirmée par la présence de ses parents présumés à son mariage. Selon geneanet vlecuyer, Catherine Lebel est la fille de feu Charles et Françoise Leblond. Le couple Boully-Lebel reste à Condette où naissent Antoine en 1703 (P.: Jacques Boully d'Isques, probablement l'oncle paternel. M.: Louise Boully d'Hesdin-l'Abbé, probablement la cousine du père, fille de Denis Boully et Jeanne Yvart) et Charles en 1705 (P.: Charles Lebel d'Attin, probablement l’oncle maternel. M.: Mlle Jacqueline Disque d'Hesdin-l'Abbé). .Par la suite, on les retrouve à Alette, un peu plus au nord en montant sur Hucqueliers, avec les naissances de Catherine Françoise en 1707 ( P.: Alexandre Bouly d'Isques, probablement l'oncle paternel. M.: Nicole Lebel, d'Attin, probablement la tante maternelle) et de Jean Etienne en 1708 (P.: Jean d'Etrée de St-Etienne?. M.: Marie Austreberthe Choquart de Montcavrel ). En 1709, Catherine s’éteint à 26ans ‘d’un mal subit’. C’est là qu’on apprend qu’Antoine est fermier au château, probablement le château de Montcavrel qui jouxte Alette. Antoine alors laboureur à Alette se serait remarié en 1711 à Montcavrel avec Jeanne Claude Cocquerel ou Coquerel de cette paroisse (Acte de mariage non filiatif. Le mariant Antoine Boully est laboureur à Alette et la mariante Jeanne Claude Coquerel est de la paroisse de Montcavrel. Pas de témoin cité. Signatures des mariants comme A. Boully et Jeanne Cocquerel. Signatures de Nicolas Cocquerel, probablement le frère de la mariante, Marechal, Denis Boully, probablement l'oncle du mariant à Hesdin-l'Abbé d'après sa signature  et L.F. Crespin.: Cm du 12/02/1711 chez Me Pierre Leriche à Samer rapporté par lledieu.org). A noter l’absence d’Antoine Boully père mais il est témoin le même jour au mariage à Alette de Jeanne Michelle Boully, la sœur d’Antoine fils et cette absence est compensée par la présence de son oncle Denis Boully. A noter également que la signature d’Antoine sur l’acte de 1711 diffère quelque peu de celle sur son acte de mariage de 1701 à Attin ou de celle sur l’acte de baptême de Liévin Braure en 1696.

Les Coquerel ou Cocquerel (souvent précédé de la particule ‘de’) de Montcavrel, sont les seigneurs de Honlieu, maintenant un lieu-dit de la commune. Plusieurs auteurs (lledieu.org, geneanet vlecuyer, geneanet memoiredopale..) donnent un aperçu de leur histoire familiale au 17e siècle : le couple ancestral est composé de Jean Coquerel (ca1611-1706) et Claude Leroy qui se seraient mariés à Montreuil vers 1645 avec au moins trois enfants baptisés dans la paroisse St Josse-du-val de cette cité : (1) Jean Coquerel né en 1648 épouse Anne Le Vasseur en 1690 à Bernieulles avec descendance à Montcavrel , succède à son père comme seigneur de Honlieu et décède à Montcavrel en 1721 (2) Philippe Coquerel, né en 1650 épouse Marie de Paris en 1678 à Montcavrel avec descendance à Montcavrel  (3) Charles , né en 1651, sans descendance connue. Quatre autres enfants nés à Montcavrel sont généralement ajoutés : (4) Marie Coquerel, née en 1654 et épouse de Nicolas Waguet de Montcavrel en 1682 (5) Françoise Coquerel, née en 1658 épouse de Jean Henneguier de Bourthes en 1699 (6) Gilles Coquerel, née en 1660, sans descendance connue et (7) Jacques Coquerel né vers 1665 et époux de Jenne Michèlle Boully, la sœur d’Antoine,  en 1711 à Alette (voir plus bas). A ceux-là, lledieu.org ajoute notre Jeanne Claude Coquerel qui épouse Antoine Boully en 1711 à Montcavrel. Une preuve de cette filiation se retrouve dans le cm Miellet d’Hucqueliers du 11-05-1699  pour le mariage de Françoise Coquerel avec Jean Henneguier (reproduit sur geneanet lledieu, cm Miellet d’Hucqueliers en 1699, p. 170). La liste des témoins pour l’épouse inclut la plupart de ses frères et sœurs Coquerel présentés plus haut plus trois autres enfants du couple ancestral Coquerel-Leroy pour un total de 10 enfants :  Nicolas et Jenne, tous deux ‘à marier’ plus Anne épouse de Jean Dumont. Les signatures de Nicolas et Jenne sur le contrat de mariage de 1699 correspondent à celles sur l’acte de mariage d’Antoine Boully et Jeanne Coquerel en 1711. L’âge de la mariante de 1711 n’est pas précisé mais il est probablement assez élevé puisqu’elle serait née avant 1665-1670, son père Jean Coquerel étant âgé de près de 60ans à cette époque. C’est ce qui expliquerait l’absence de descendance connue du couple Boully-Coquerel.

On retrouve Antoine à Verton, près de Berck, en 1729 quand il marie son fils du premier lit Charles Bouly avec Marie Delemotte (L’acte est malheureusement déchiré et le nom des mariants n’est plus visible. Les témoins du mariant sont son père et son frère, tous deux Antoine Bouly et ceux de la mariante sont Charles Delatre et Philippe Cousin, des amis) avec trois enfants Bouly baptisés à Verton : Charles Mary Antoine en 1730 (Acte également déchiré. Seuls les noms de l’enfant, de la mère et de la marraine, Marie Catherine Gressier, sont visibles), Marie Charlotte en 1732 (P.: Claude Paquet, greffier de la seigneurie de Verton. M.: Marguerite Paien ou Payen) et Charles Alexandre en 1734 (P.: Alexandre Bouly, probablement le grand oncle paternel. M.: Jeanne Françoise Bouly, probablement la grande tante paternelle). C’est aussi en 1729, peu après le mariage de Charles, que l’on inhume à Verton Antoine Bouly âgé de 55ans.

Figure 3 Signatures de quelques enfants d’Antoine Boully et Jenne Dacbert

De haut en bas. Ligne 1 Antoine Boully fils Gauche : parrain au baptême de son neveu Liévin, fils aîné de Liévin Braure et Jeanne Boully le 24-11-1696 à Campagne. Droite : son premier mariage avec Catherine Le Bel le 06-06-1701 à Attin Ligne 2 Antoine Boully fils Gauche : son deuxième mariage  avec Jeanne Coquerel le 17-02-1711 à Montcavrel. Droite : mariage de sa sœur Jeanne Françoise Boully avec Charles Lebel à Isques le 26-07-1712. Ligne 3 Antoine Boully fils Gauche : mariage de son frère Alexandre Nicolas Boully avec Marie Jeanne Cocquerel le 06-02-1714 à Montcavrel Droite : mariage de son frère Alexandre Boully avec Marie Benoite Brillard le 08-12-1716 à Widehem. Ligne 4 Alexandre Nicolas Boully Gauche : son premier mariage avec Marie Jeanne Cocquerel le 06-02-1714 à Montcavrel. Droite : le mariage de son neveu Jean Braure avec Marie Madeleine Petit le 03-05-1724 à Fauquembergues Ligne 5 Alexandre Nicolas Boully Gauche : mariage de son neveu Louis Martin Braure avec Marie Anne Wallet le 18-01-1740 à Herly Droite : son deuxième mariage avec Marie Benoite Brillard le 08-12-1716 à Widehem.  Ligne 6 Alexandre Nicolas Boully Gauche :mariage de sa nièce Marie Marguerite Braure avec Pierre Duchaussoy le 08-01-1748  à Verchocq. Ligne 7 Jeanne Françoise Boully Gauche : son mariage avec Charles Le Bel à Isques le 26-07-1712 Droite : le mariage de son neveu Jean Braure avec Marie Madeleine Petit le 03-05-1724 à Fauquembergues . Ligne 8 : Jeanne Françoise Boully. Gauche : marraine au baptême de son neveu Pierre Braure le 09-07-1709 è Campagne. Droite: marraine de son petit-fils Jacques Antoine Lebel à Boulogne SN le 24-05-1753

Un deuxième couple Braure-Boully et leurs enfants à Campagne, Zoteux, Verchocq…

Les premiers enfants du couple Boully-Dacquebert baptisés à Isques sont trois garçons qui n’ont malheureusement pas laissé de trace dans les registres hormis leur acte de baptême : Jean Hubert en 1676 (P.: Jean D'Isque, escuier, seigneur d'Isques. M.: demoiselle Barbe Mouton), un premier Jacques en 1678 (P.: Jacques Dagbert qui ne signe pas, probablement l'oncle maternel . M.: Françoise Flory) et un deuxième Jacques en 1679  (P.: Jacques Haigneré. M.: Marguerite Devaux). Ce deuxième Jacques pourrait être le parrain au baptême de son neveu Antoine, fils d’Antoine Boully et Catherine Lebel en 1703 à Condette.

Suit Marguerite Boully. baptisée à Isques en 1681 (P.: Antoine Regnault. M.: Marguerite Boully, peut-être la tante paternelle demi-sœur d’Antoine et sœur de Denis – voir plus haut). En 1707, elle épouse à Isques son beau-frère, Martin Braure (Acte de mariage non filiatif. L'époux est de la paroisse de Lugy, près de Fruges,  et l'épouse de celle d'Isques. Pas de témoin cité. Signatures des époux comme M Braure et Margueritte Boully. Signature reconnaissable - voir Figure 1 - d'Antoine Boully, le père de l'épouse. Signature de Liévin Braure, probablement le frère de l'époux et le beau-frère de l'épouse, A. Boully, probablement, Antoine Boully fils d'après sa signature - voir section précédente et Figure 3- Alexandre Widehen et P. Braure, probablement Pierre Braure, frère de Martin et Liévin , d'après sa signature - voir Figure 2 - et  M. Lebrun). Comme indiqué plus haut, Martin est l’un des onze enfants de Jean Braure et Marie Dohen, tous nés à Campagne-les-Boulonnais où Jean était bailly. A sa mort en 1703, sa veuve se retrouve à Lugy, près de Fruges, où le fils aîné Jean est curé. Le couple Braure-Boully reste néanmoins à Campagne où Martin est laboureur au moins de 1709 à 1721, laboureur propriétaire en 1712. Après 1722, on les retrouve à Zoteux à côté de Bourthes où Martin est fermier  de Monsieur le marquis de Lestendart (1740). Ils décèdent tous les deux à Verchocq , elle en 1740, à 62ans (son mari et ses fils Pierre et Hubert Braure sont témoins)  et lui en 1741 à 65ans.  

On recense au moins douze enfants du couple Braure-Boully, baptisés entre 1707 et 1726, les dix premiers à Campagne et les deux derniers à Zoteux. L’aîné, Louis Martin Braure, baptisé en 1707 (P. : Louis Braure, prêtre, curé d'Ergny et Aix, oncle de l'enfant. M. : Jeanne ou Jenne Michelle Boully de la paroisse d'Isques, probablement la tante maternelle) est en 1741 à Zoteux avec ses parents quand il épouse à Herly, plus au sud, à côté de Verchocq, Marie Anne Wallet de cette paroisse, fille de Philippe Wallet, propriétaire, et feue Madeleine Blin (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont  Martin Braure, laboureur, père du mariant, Marguerite Bouly, mère du mariant, Pierre Braure, son frère, Philippe Walet, père de la mariante et Marie Ducrocq, sa cousine germaine. L'officiant est Pierre Godefroy, curé de Zoteux avec la permission de monsieur le curé d'Herly. Signatures des mariants, de Coppin, prêtre vicaire d'Herly, Jean Baptiste Rault, prêtre curé d'Herly, Godefroy, prêtre curé de Zoteux, de Braure trois fois soient les témoins cités Martin et Pierre mais aussi le cousin Jean Braure d’après sa signature -voir Figure 2, Marie Antoinette Ducrocq, P. Wallet, pour Philippe Wallet, le père de la mariante, Marcq Wallet, A. Boully pour Alexandre Boully, oncle maternel du mariant d’après sa signature – voir Figure 3, C. Le Bel, probablement Charles Lebel re Recques, oncle par alliance du mariant à cause de Jeanne Françoise Boully, son épouse, P. Humier pour Philippe Humiere, fils de François, parrain de la mariante, Godeftoy, Oblin?   Marque de Jean Peuvion) avec descendance Braure à Zoteux (un garçon et trois filles nées entre 1742 et 1746) où Louis Martin est laboureur fermier (1742, 1778) ou propriétaire (1782) et où ils décèdent, lui en 1784 à 78ans environ, propriétaire et fermier (avec pour témoins, son fils Louis Braure et son gendre Jean Louis Joseph Vilain) et elle en 1786, à  80ans environ et avec les mêmes témoins.

Suit Pierre Braure baptisé en 1709 (Baptême par Adrien Hubert Braure, vicaire à Audincthun, près de Fauquembergues, oncle de l'enfant. P.: Pierre Braure, jeune homme de Campagne, probablement l'oncle paternel. M.: Jeanne Françoise Boully, jeune fille d'Isques, probablement la tante maternelle) et laboureur de 38ans à Verchocq en 1748 quand il épouse à Campagne Jeanne Françoise Duflos, 32ans, fille de Pierre Duflos, laboureur à Campagne et Anne Lemaire (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont  Louis Martin, Alexandre, Hubert, Jean et Antoine Braure, frères de l'époux, Pierre Duchochoy, son beau-frère à cause de Marguerite Braure son épouse, Louis Rault, aussi son beau-frère à cause de Marie Anne Rault, sa femme, Jean Braure, son cousin germain, bailli de Campagne, Pierre Duflos, le père de l'épouse, Martin Guillemant son beau-frère à cause de Marie Anne Duflos, Maître Louis Marie Mareschal, prêtre vicaire de Thiembronne, son cousin du côté paternel, du sieur François Ressent, receveur de Monsieur le commandeur de Loison, Jacques Lemaire son cousin germain du côté maternel et autres soussignés. Signatures des époux, comme p. Braure et jeanne françoise duflos. Signatures louis m. braure, G. Braure, A Braure, p. ducossoy, Louis Rault, F. Rassent, M.Guillemant, Jacques Lemaire, Mareschal, prêtre et Duflos, prêtre, l’officiant) avec descendance Braure à Verchocq (un garçon prénommé Jean Pierre né en 1749). Pierre est peut-être le Pierre Braure de Verchocq qui décède à Ergny en 1750 à 35ans même s’il était alors âgé de 41ans. Jeanne Françoise s’éteint à 56ans en 1771 à Campagne, veuve de Pierre Braure, propriétaire à Campagne (avec Gaspard Braure, son beau-frère, fermier à Thiembronne comme témoin. A noter que Gaspard Braure est lié à la défunte  des deux côtés : c'est son beau-frère à cause de Marie Elisabeth Duflos son épouse mais aussi un cousin, étant le fils de Jean Braure et Madeleine Petit de Campagne – voir plus haut).

 Suit Alexandre Braure , baptisé en 1711 (P.: Alexandre Bouly, fils de laboureur, d'Isques, probablement l'oncle maternel M.: Jenne Cocquel ou Coquerel, de la paroisse d'Alette, probablement la tante maternelle par alliance, épouse d'Antoine Boully fils) et lui aussi laboureur de 35ans à Verchocq en 1748 quand il épouse à Renty, entre Verchocq et Fauquembergues, Marie Jacqueline Lourdel, 23ans, fille de feu Pierre, bailly du Caurois (un hameau de Renty devenu Le Corroy) et Marie Marguerite Dereustre à Renty (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités pour lui sont Jean Braure, laboureur à Verchocq, son frère, Joseph Duflos, baillif du Caurois et Claude Herace, son ami et pour elle, Marie Françoise Lourdel, sa sœur, Thomas Depoix, son beau-frère laboureur à Renty et Jean Sauvage, clerc de Renty. Tous signent sauf Alexandre Braure, Jean Braure et Claude Herace. Signatures de Marie Jacqueline Lourdel, François Joseph Duflos, J. Sauvage, Thomas Despoix, Marie Françoise Lourdel, L. Braure, peut-être Louis Braure, oncle paternel de l'époux à Fruges, P. Braure, peut-être Pierre Braure, son frère, Louis Rault, probablement son beau-frère  et C.A. Baudelique, doyen et curé de Renty) avec descendance Braure à Renty (huit enfants Braure nés entre 1748 et 1765) où Alexandre et Marie Jacqueline sont propriétaires et fermiers au hameau du Caurois et où ils décèdent, lui en 1770, à 59ans (les témoins sont, outre son épouse, son fils Antoine François Joseph de Renty et son neveu, Louis Martin Braure de Zoteux) et elle en 1799 à 74ans (son fils Antoine François Joseph Braure, 50ans, cultivateur à Renty est de nouveau témoin avec Jean Baptiste Grancire, 34ans, vivant de son bien, voisin de la décédée).

Le quatrième enfant du couple Braure-Boully serait Hubert Braure né supposément à Campagne vers 1713 compte-tenu de l’âge qui lui est attribué sur son acte de sépulture. Lui aussi se marie après la mort de ses parents, plus précisément à 40ans en 1754 à Verchocq quand il y épouse Catherine Thérèse Petit, 38ans, fille des défunts Artus et Catherine Crespin d'Assonval, secours de Verchocq (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Artus Petit, frère de l'épouse, Antoine et Hubert Braure, frère et cousin de l'époux de Campagne et le sieur Gosse, curé du lieu. Marque de l'époux et signature de l'épouse. Marque d'Antoine Braure. Signature de Pierre Hubert Braure. Signature d'Artus Petit. Signature de l'officiant J.B. Crespin, prêtre curé de Clety, entre Fauquembergues et Lumbres, probablement un cousin de l'épouse. A noter qu'Assonval fait partie de Renty depuis 1822 et que Catherine Thérèse est dite originaire de cette paroisse ce qu’on ne peut confirmer les registres paroissiaux de 1699 à 1736 n’étant pas disponibles. Geneanet delattremichel mentionne un cm du 13-08-1754 chez Me Claude François Oudart à Fruges) avec descendance Braure à Assonval (trois enfants nés entre 1755 et 1758) où Hubert est laboureur propriétaire à Rimeux, un hameau d'Assonval. C’est aussi là que Catherine Thérèse s’éteint en 1783 à 65ans (Témoins : son époux, ‘ancien fermier’, et ses fils Hubert et Bertulphe Braure). Hubert décède un peu plus tard à Renty, en 1786, à 75ans (Témoins : Marie Jacqueline Lourdel, sa belle-sœur, fermière au Caurois, le sieur Jean Pierre Braure, laboureur propriétaire à Campagne, et Pierre Joseph Braure, fils à marier de Jacqueline Lourdel, demeurant avec sa mère).

Suit (ou précède) Marie Marguerite Braure, baptisée à Campagne en 1713 (P. : Jean Braure, le cousin fils de Liévin d'après sa signature M. :Jenne Marie Françoise Isabelle ou Isabelle Thérèse de Valualon). A l’instar de ses frères Pierre et Alexandre, elle se marie peu après la mort de ses parents, en 1748 à Verchocq avec Pierre Duchaussoy ou Duchossoy, Duchochois..65ans environ d’après l’âge qui lui est attribué à son décès, vivant de son bien à Embry, entre Fruges et Montreuil, ancien maître et marchand cirier de cette paroisse, veuf de Marguerite Senlecque qu’il avait épousée au même lieu en 1716 (Acte de mariage filiatif pour la mariante. Veuvage du mariant indiqué. Les témoins cités sont monsieur le curé de Zoteux, Louis Martin, Pierre et Hubert Braure, frères de la mariante. Signatures Louis M. Braure, P. Braure, J. Braure, probablement  Jean Braure le cousin de la mariante à Campagne d'après sa signature, et Alexandre Bouly, d'après sa signature, son oncle maternel) avec une descendance pour le moins surprenante compte tenu de l’âge de l’époux, à Embry (trois enfants Duchossoy nés entre 1749 et 1752) où Pierre s’éteint en 1753, à environ 70ans (Témoins : Claude François Morel, son beau-fils du premier mariage, Louis Martin Braure, probablement son beau-frère et Jean Braure, probablement le cousin de son épouse à Campagne d'après sa signature). Marie Marguerite est toujours vivante à Embry en 1770 au mariage de sa fille Marie Françoise Caroline.

Le sixième enfant du couple Braure-Boully est Jean Braure baptisé à Campagne en 1716 (P.: Alexandre Widehen de la paroisse d'Aix-en-Ergny. M.: Marie Madeleine Henicque ou Heniche de la paroisse de Parenty). Comme ses frères et sœurs, c’est après le décès de ses parents que, laboureur de 37ans à Verchocq, il y épouse en 1752 Marie Dominique Bouvart, 29ans, de cette paroisse, fille de Jean Bouvart, laboureur, et Jeanne Wuillerin ou Vuillerie de Verchocq (Acte de mariage filiatif. Pas de témoins cités. Marque de l'époux et signature de l'épouse. Marque de Jean Bouvart père. Signature de Pierre Duchochoy, beau-frère de l'époux à cause de Marie Marguerite Braure, sa femme. Signature de Louis Martin Braure et Pierre Hubert Braure, les frères de l'époux. Signature de Louis Rault, son beau-frère à cause de Marie Jeanne Braure, sa femme. Signature Ch. Bouvart , Antoine François Gallet et  André Canchy?) avec descendance Braure à Verchocq (8 enfants nés entre 1752 et 1764) où Jean est fermier (1752, 1759) ou laboureur (1754,1757, 1762, 1764) et où il s’éteint en 1783 à 69ans environ (avec pour témoins son épouse et son fils Jean Marie Braure). Après cette date, il semble que Marie Dominique, son épouse, ait déménagé avec la plupart de ses enfants vivants et non mariés à St-Omer, dans la paroisse Ste Aldegonde où elle serait décédée entre 1793 (Mariage de son fils Jean Louis Célestin Braure, journalier de 30ans à St-Omer avec Marie Constance Boulet) et 1814 (Deuxième mariage à St-Omer de son fils Antoine François Joseph Braure, journalier de 49ans à Arques, veuf de Marie Anne Deshauteur de cette paroisse qu’il avait épousé en 1790, avec Pétronille Joseph Dufresne).

Suit Marie Jeanne Braure, baptisée à Campagne en 1717 (P.: Jean Boutoille, jeune homme de la paroisse de Bourthes. M.: Marie Jenne Braure, jeune fille de la paroisse de Lugy, probablement la cousine fille de Liévin) et qui elle-aussi se marie après le décès de ses parents, en 1745, à Verchocq avec Louis Rault, 27ans, ‘maressalle ferand’ (sic) à Verchocq, fils de Robert et de feu Marie Dominique Josephe Capron (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Robert Rault, père de l'époux, Antoine Rault, son frère, Pierre Rault, son oncle du côté paternel, ainsi que les sieurs Pierre, Hubert et Alexandre Braure, frères de la mariante. Signature du mariant et marque de la mariante. Signature de Robert Raux,  A. Rault, probablement le père et Antoine, le frère de l'époux, P. Braure, probablement Pierre, le frère de l'épouse - Alexandre et Hubert ne signent pas -, Louis Braure, J. Braure, probablement Jean Braure, cousin de l'épouse à Campagne d'après sa signature, Louis Dominique Rault, probablement le cousin de l'époux, fils de son oncle Pierre Rault, garçon brasseur alors âgé de 28ans  et Lavigogne, peut-être François Lavigogne époux de Marie Capron d'après sa signature) avec descendance Rault ou Raux à Verchocq (5 enfants nés entre 1748 et 1756) où Louis est maréchal et où il s’éteint prématurément en 1759, à 40ans environ, ‘vivant de ses biens’. Marie Jeanne, son épouse, se remarie en un lieu et une date encore inconnus (geneanet gguilbert propose 1783 à Verchocq mais on n’a pas trouvé l’acte dans le registre correspondant) avec le ménager Antoine Fournier qui en 1785 et 1786 signe comme beau-père les actes de mariage des trois enfants du couple Rault-Braure ayant atteint l’âge adulte.  Elle s’éteint à 82ans (en fait 78ans) en 1796 à Verchocq (avec pour témoins : Louis Rault, 43ans, son fils  maréchal à Verchocq, Antoine Fournier, 71ans. ménager à Verchocq, son mari  et Isabelle Delrue, 39ans, belle-mère, en fait, belle-fille à cause du premier témoin, son mari). Antoine Fournier, son deuxième mari, décède l’année suivante à Verchocq.
Le huitième enfant du couple Braure-Boully, Marie Caroline Braure, baptisée à Campagne en 1718 (P.: Pierre Alexandre Roubier, fils de laboureur d'Ergny. M.: Marie Caroline Caron, fille de laboureur de Campagne) décède apparemment célibataire, à 30ans environ, en 1752 à Verchocq (les témoins sont son frère aîné Louis Martin Braure et son beau-frère Pierre Duchaussoy). Après Marie Austreberthe, baptisée à Campagne en 1720 (P.: Jacques Duflos de la paroisse d'Alette. M.: Marie Jeanne Feramus de la paroisse d'Ergny) mais décédée l’année suivante (selon geneanet delattremichel), et Claude  baptisé en 1721 (P.: Louis Voland ou Volant, fils de laboureur, de la paroisse de Lacres. M.: Marie Jeanne Lebrun, fille de laboureur, de Campagne) et décédé à 3ans, en 1723, à Zoteux, le onzième enfant du couple Braure-Boully serait Antoine François Braure, baptisé à Zoteux en 1723 (P. : Antoine François Delattre, escuier, seigneur d'Escault et du Breuil de la paroisse de Zoteux. M. : demoiselle Suzanne Thérèse Antoinette de Poucques de la paroisse de Campagne). C’est probablement Antoine Braure témoin qui laisse sa marque sur l’acte de mariage de son frère Hubert avec Catherine Thérèse Petit en 1754 à Verchocq et aussi le parrain et oncle du premier enfant du couple, Hubert, baptisé le en 1755 à Assonval. C’est cette même année 1755 et dans la même paroisse d’Assonval qu’il se marie avec Marie Adrienne Claire Cuvillier, fille de François Cuvillier et feue Marguerite  Dufresne d’Assonval (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont François Cuvillier, le père de l'épouse, Jean et Louis Cuvillier, ses oncles, Martin et Hubert Braure, les frères de l'époux. Signature de l'épouse et marque de l'époux. Deux signatures François Cuvillier. Marques de Louis Cuvillier et Hubert Braure. Signature de Louis M. pour Martin Braure)  avec descendance Braure à Assonval (deux enfants nés en 1756 et 1757) où Antoine est laboureur et fermier et où il décède prématurément à 35ans environ en 1758 (avec pour témoins : son frère Martin Braure  et son beau-frère, Antoine Magnier). Adrienne, son épouse, se remarie avec Jacques Herent, un fermier de 20ans d’Assonval, en 1759. Elle s’éteint à Assonval en 1793, à 74ans, veuve de son deuxième conjoint (décès déclaré par  Joseph Delannoy, berger de 28ans à Assonval, son beau-fils et Antoine Cuvillier, charron de 27ans à Assonval, son cousin).

Le dernier enfant du couple Braure-Boully est Marie Madeleine Jeanne, baptisée à Zoteux en 1726 (P.: J. Henguer, prêtre officiant, de Bezinghem et d'Enquin  M.: demoiselle Marie Magdeleine de Courteville) mais qui ne survit que neuf mois.

Les derniers enfants du couple Boully-Dacquebert à Isques, Alette et Recques

Après Jean Louis baptisé à Isques en 1682 (P.: messire Jean Louis Disque Dumanoir, chevalier, seigneur et vicomte d'Isques. M.: demoiselle Marguerite Disquemue) mais décédé en 1683 à l’âge de 18 mois suivi de Charles baptisé au même lieu en 1683 (P.: Charles Leleu. M.: Adrienne Fleury) qui ne survit que 8 mois, le dixième enfant du couple Boully-Dacquebert est Jeanne Michelle Boully, baptisée à Isques en 1685 (P.: Antoine Brillart. M.: demoiselle Jeanne Michel Disque). En 1707, elle signe comme marraine l’acte de baptême de son neveu Louis Martin Braure, fils de Martin et Marguerite Boully à Campagne. En 1710, elle semble être à Alette, peut-être chez son frère aîné Etienne (voir plus haut) puisqu’on la retrouve marraine aux baptêmes de Jeanne Guilbert, fille de Pierre et Marie Bizet  et de Jeanne Michelle Hacot  fille d'Arnoult et Marie Jeanne Esvrard dans cette paroisse. En 1711 elle épouse à Alette Jacques Coquerel ou de Cocquerel, sieur de Honlieu, fils de feu Jean et Claude Leroy de Montcavrel (Acte de mariage filiatif. Le mariant est de Montcavrel et la mariante d'Alette. Les témoins cités sont Charles Watelier, clerc d'Alette, Jean Cocquerel, probablement le frère de l’époux et François Leblond. Signatures des mariants comme Jacques Cocquerel et Jenne Michelle Bouly. Signature d'Antoine Boully, probablement le père de la mariante - voir Figure 1. Signatures de Jean de Cocquerel, F. Le Blond et C. Watelier. Cm du 12/02/1711 chez Me Pierre Leriche à Samer i.e. le même cm que celui entre Antoine Boully, le frère aîné de Jeanne Michelle, et Jenne Cocquerel, la sœur cadette de Jacques. Un aperçu de la famille Cocquerel des seigneurs de Honlieu à Montcavrel est présenté plus haut). Malheureusement Jeanne Michelle décède à Alette à peine quelques semaines après son mariage, en 1711, à seulement 25ans. Jacques Coquerel se remarie en 1713 à Widehen avec Marie Catherine Brillard, fille d’Antoine Brillard, maître chirurgien à Pitendal (hameau à mi-chemin entre Widehem et Dannes) et Marie Anne Masson avec descendance Coquerel à Alette. A noter que d’après sa signature (voir Figure 4) Antoine Brillard est le parrain de feue Jeanne Michelle Boully. A noter également que le même jour et au même endroit, Antoine Brillart marie la sœur jumelle de Marie Catherine prénommée Anne au laboureur de Frencq Charles Dambron. On revient sur Antoine Brillard un peu plus loin dans cette section.  

Suit Alexandre Boully, baptisé à Isques en 1686 (P.: Nicolas Bonvalet, vicaire à Isques. M.: Marguerite du Fourmanoir d'Isques). Dès 1707, on retrouve sa signature caractéristique (Figure 3) sur un acte de baptême d’Isques où il est parrain d'un enfant d'Antoine Ragnel et Marie Jeanne Duhamel. La même année 1707, il signe comme parrain au baptême de sa nièce Catherine Françoise Bouly, fille de son frère aîné Antoine et Catherine Lebel. En 1711, il est décrit comme ‘fils de laboureur’ à Isques quand il signe comme parrain de son neveu Alexandre Braure, fils de Martin et de sa sœur Marguerite à Campagne. En 1712, on retrouve sa signature comme parrain sur l’acte de baptême d'Antoine Pincedé fils d'Antoine et Marie Delbart à Isques. C’est en 1714, à Montcavrel près d’Alette, qu’il se marie pour la première fois comme Nicolas Alexandre Boully, jeune homme de la paroisse d'Isques avec Marie Jeanne Coquerel, jeune fille originaire de Montcavrel mais résidente à Neuville-sous-Montreuil (Acte de mariage non filiatif. Pas de témoins cités. Signatures des époux en particulier celle très caractéristique d'Alexandre – voir Figure 3. Signature aussi très caractéristique d’Antoine Boully, le père de l’époux – voir Figure 1. Signature de Denis Boully, probablement l’oncle de l’époux, fermier au manoir d’Hesdin-l’Abbé. Signature d'Antoine Boully, le frère aînée de l'époux, peut-être encore fermier au château de Montcavrel où il a épousé Jeanne Coquerel, la tante de l'épouse, trois ans plus tôt – voir Figure 3. Signature de ladite Jenne Coquerel, épouse d'Antoine Boully fils et tante de l'épouse. Signature de Philippe de Cocquerel, le père de l'épouse et de Jean Henneguier, son oncle à cause de Françoise Cocquerel, son épouse, Deux autres signatures  De Cocquerel et Cocquerel non identifiées). Comme indiqué dans l’aperçu de la famille Cocquerel des seigneurs de Honlieu à Montcavrel plus haut, Marie Jeanne Coquerel est la fille de Philippe de Cocquerel et Marie De Paris, lui-même fils de Jean de Cocquerel  et Claude Leroy et donc le frère de Jeanne qui a épousé Antoine Boully fils en 1711 à Montcavrel  et aussi le frère de Jacques Coquerel qui a épousé Jenne Michelle Boully à Alette le même jour (voir plus haut dans cette section). Comme pour ce dernier mariage Coquerel-Boully de 1711, celui de Boully-Coquerel de 1714 tourne court puisque l’épouse Marie Jeanne décède seulement un an après, en 1715 à Isques, probablement suite à l’accouchement difficile de son fils Jean Benoit (P.: Achille Gabriel Disque, fils d'Antoine Achille. M.: dame Françoise Disque Du Manoir) qui s’éteint 17 mois plus tard en 1716.

Alexandre se remarie en 1716 à Widehem avec Madeleine Benoite Brillard, une autre fille du maître chirurgien de Pitendal Antoine Brillard et Marie Anne Masson, déjà présenté plus haut à l’occasion du mariage en 1713 de sa fille Marie Catherine avec Jacques Coquerel, veuf de Jeanne Michelle Boully, la sœur d’Alexandre (Acte de mariage non filiatif. Pas de témoin cité. Signatures des époux, en particulier celle caractéristique d'Alexandre - voir Figure 3. Signature caractéristique d'Antoine Boulli, le père de l'époux - voir Figure 1. A notre connaissance, c’est la dernière trace écrite du patriarche qui a alors plus de 75ans. Signature Boully p., non identifiée. Signature A. Boully pour Antoine Boully fils, le frère aîné d'Alexandre,  peut-être toujours époux de Jeanne Coquerel et fermier au château de Montcavrel.- voir Figure 3. Signature M. Braure pour Martin Braure, le beau-frère de l'époux à cause de Marguerite Boully son épouse. - voir Figure 2. Signature de Denis Bouly, l'oncle de l'époux à Hesdin-l'Abbé. Signature C. Le Bel  pour Charles Lebel, beau-frère de l'époux à cause de Jeanne Françoise Boully son épouse. Signature A. Brillard pour Antoine Brillard, le père de l'épouse. Signature J. Brillard, probablement pour Jacques Brillard, oncle de l'épouse. On retrouve ces signatures des frères Jacques et Antoine Brillard sur l’acte de mariage de Jacques avec Marie Anne Bontemps en 1687 à Isques mais aussi sur les deux actes de mariage des filles d’Antoine , Marie Catherine et Anne, en 1713 à Widehem  – Voir Figure 4. Signature Jacques Brillard  non identifiée, peut-être le frère cadet de l'épouse mais il n'a que 16ans). Le couple Boully-Brillard reste à Isques où Alexandre est laboureur propriétaire (1742, 1750) et occasionnellement marguillier de la paroisse et syndic (1748). On retrouve sa belle signature sur plusieurs actes familiaux (Figure 3) : mariage de son neveu Jean Braure avec Marie Madeleine Petit en1724 à Fauquembergues, baptême de Charles Alexandre Bouly, fils de son neveu Charles et Marie Delemotte en 1734 à Verton, mariage de son neveu Louis Martin Braure avec Marie Anne Wallet en 1740 à Herly, mariage d’Adrien Troussel, laboureur à Condette, avec Marie Claudine Briche à Isques en 1742, mariage de sa nièce Marie Marguerite Braure avec Pierre Duchaussoy en 1748  à Verchocq. Il s’éteint à Isques en 1750, laboureur propriétaire de 65ans et marguillier de la paroisse, et est inhumé dans la nef de l’église en présence du sieur Danel, prêtre à Condette et de son fils Antoine Boully. Madeleine, son épouse, décède à Isques en 1766 à l’âge de 78ans (les sieurs Lhotilier ou Lhottillier et Jean Fayeule ou Fayeulle, laboureurs et propriétaires à Isques, sont témoins).

On recense 10 enfants pour le couple Boully-Brillard, tous nés à Isques entre 1717 et 1734. On ne connaît pas la destinée de deux de ces enfants : Madeleine Alexandrine baptisée en 1719 (P.: Nicolas Brillart, probablement l'oncle maternel . M.: dlle Jacqueline Disque) et Marie Anne, baptisée en 1728 (P.: Jacques Brillard, peut-être l’oncle maternel. M.: Marie Anne Muselet). Trois autres enfants meurent en bas-âge : Alexandre Nicolas, baptisé en 1721  (P.: Antoine Brillard, le grand-père maternel. M.: Marie de Ribaucourt, dame se St-Aubin) ne survit que 5 semaines, Marie Antoinette Ursule, baptisée en 1722 (P.: Antoine Boully. M.: dlle Françoise Ursule Le Volant ) s’éteint en 1723 après 3 mois et finalement Jacques, baptisé en 1732 (P.: Alexandre Boully. M.: Marie Françoise Boully, ses frère et sœur qui tous les deux signent) disparaît après 2 mois. Les deux garçons qui ne sont pas morts en bas-âge sont restés célibataires: Antoine Alexandre Boully, baptisé en 1720 (P.: messire Achille Antoine Disque. M.: dlle Elisabeth de Patras de Campaigno) s’éteint à Isques à 16ans en 1737. Son frère cadet Antoine Boully, baptisé en 1725 (P.: Antoine Routtier. M.: Jeanne Pincedé) prend la succession d’Alexandre, le père, après la mort de celui-ci dont il est témoin en 1750. Il signe comme témoin syndic et/ou laboureur propriétaire à Isques dans plusieurs actes de sépulture de cette paroisse entre 1750 et 1760. Il décède célibataire et laboureur propriétaire en 1761 à Isques (Témoins: Denis Boully, laboureur, cousin à Carly, Louis Detrée, propriétaire à Condette, beau-frère, De La Frenoy, propriétaire à Beuvrequen, aussi beau-frère).

Les trois enfants qui se marient sont des filles. L’aînée, Marie Françoise Boully, baptisée à Isques en 1717 ( P.: Jean Braure, le neveu du père à Campagne d'après sa signature. M.: Françoise Brillart, probablement la  tante maternelle) y épouse en 1754 à 38ans Jean Lelievre de la Fresnoy ou Frenoy, 40ans environ, fils de Jean et Marie Gille, laboureur propriétaire de Beuvrequen (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités pour lui sont Pierre Boningue ou Bonningue, bourgeois de la paroisse St-Joseph de Boulogne et  Louis Marie Lelievre, cousin issu de germain à Beuvrequen et pour elle, Marie Françoise Brilliart, sa mère, Antoine son frère et Louis Victor D'Estrée son beau-frère. Signatures des époux et des témoins – Voir FG-Lelievre, p.1310 ) avec descendance Lelièvre à Beuvrequen (deux enfants nés en 1755 et 1756) où ils décèdent, elle en 1768, à 48ans environ (Témoins: Louis Marie Lelievre et Jean Bonvoisin, clerc de Beuvrequen) et lui en 1791 à environ 71ans (Témoins : son fils Jean Pierre Lelievre et son neveu Etienne Antoine François Eurin). Suit Jeanne Françoise Antoinette Boully, baptisée à Isques en 1724 (P.: Antoine Brillart, garde général des forêts du roy en Boullonois, probablement l'oncle maternel époux de Madeleine Leriche à Desvres d'après sa signature-voir Figure 4 . M.: Jeanne Françoise Boully, probablement la tante paternelle) et qui s’y marie en 1753, à 29ans, avec Louis Victor Destrée ou d’Estrée, d’Estrées.. 28ans, fils de Jean Destrées, laboureur propriétaire de Condette et de défunte Marie Françoise Masson (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités pour lui sont  Jean D'Estrées, son père, et Louis Victor Vuyant, avocat de la paroisse St-Nicolas de la basse ville de Boulogne et pour elle, Antoine Boully, son frère et Antoine Brilliart, son oncle maternel. Signatures des époux et des témoins) avec descendance Destrée à Condette (7 enfants nés entre 1754 et 1763) où Jeanne Françoise s’éteint en 1795, veuve de 71ans (déclaré par son fils Louis Victor Destrée, juge de paix du canton de Condette, domicilié à Outreau et Jean François Devin, cultivateur à Condette, son beau-fils à cause de  Marie Louise Destrée, son épouse). Finalement, la benjamine Marie Elisabeth Boully, baptisée à Isques en 1734 (P.: Adrien Troussel M.: Marie Elisabeth Briche) y épouse à 28ans en 1763 Etienne Antoine François Eurin, 29ans environ, propriétaire de la paroisse de Thudoville (Doudeauville), fils de François Eurin et Françoise Malot (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités pour lui sont son père François Eurin, mari et bail de Françoise Malot et François Eurin, son frère puiné et pour elle, Jean Lelievre de la Fresnoy, propriétaire de la paroisse de Beuvrequen, et Louis Victor D'Estrée, propriétaire de la paroisse de Condette, ses beaux-frères. Signatures des époux et des témoins) avec descendance Eurin à Isques (2 enfants en 1764 et 1765) où Etienne Antoine François est laboureur au château  (1765) puis propriétaire et dit de la Motte (1790) et où Marie Elisabeth décède dès 1765 (Témoins : son mari et Antoine Lhotilier ou Lottillier, marguillier d'Isques).

Après Benoite, baptisée à Isques en 1688 (P.: Antoine Routier. M.: demoiselle Benoite d'Isque) mais décédée en 1692 au même endroit, le dernier enfant d’Antoine Boully et Jeanne Dacquebert est Jeanne Françoise Boully, baptisée à Isques en 1691 (P.: Jean Louis Bacelier. M.: dame Françoise Disque du Manoir). C’est probablement elle qui signe comme marraine au baptême de son neveu Pierre Braure, fils de Martin et Marguerite Boully sa sœur en 1709 à Campagne. En 1712, elle épouse à Isques son beau-frère Charles Lebel de la paroisse de Recques-sur-Course (au nord de Montreuil, à côté de Montcavrel, Alette et Attin), fils des défunts Charles Lebel et Françoise Leblond de cette paroisse et frère de feue Catherine Lebel, première épouse d’Antoine Boully, le frère aîné de Jeanne Françoise comme présenté plus haut (Acte de mariage non filiatif. Pas de témoin cité. L'époux est de Recques et l'épouse d'Isques. Signatures des époux. Signature reconnaissable d'Antoine Boully, le père de l'épouse – voir Figure 1. Deux signatures Grandsire dont celle de Nicolas Grandsire, docteur en médecine, oncle par alliance et curateur de l'époux. Aussi deux signatures A. Boully, pour un premier Antoine Boully, le frère aîné de l'épouse, toujours fermier à Montcavrel et ancien époux de Catherine Le Bel, la  sœur de l'époux et un deuxième Antoine Bouly, cousin de l'épouse, fils de Denis Boully  et  prêtre vicaire à Etaples. Cm du 27/07/1712 chez Me Pierre Le Riche à Samer reproduit sur le site de Ludovic Ledieu à lldedieu.org : l’époux est assisté de Maître Nicolas Grandsire docteur en médecine et ancien vice mayeur de la ville de Montreuil, mari d’Anne Lebel sa tante, de Marie Lebel veuve de Philippe d'Humiere à Cormont sa tante, d’Antoine Grandsire Sr de Harles? son cousin germain, d’Anne Catherine et Nicolle Austreberthe Grandsire ses cousines germaines, de Pierre Leblond laboureur à Attin son cousin germain du côté maternel, de Marie Anne Sarre son épouse, d'Adrien Leblond jeune homme à marier laboureur demeurant à Marles son cousin germain, d’Anne Fasquelle épouse de Marcq Leblond ancien échevin de la ville de Montreuil son oncle maternel, de Gabrielle Margueritte d'Humiere jeune fille à marier demeurant à Longuevoy sa cousine germaine et de Charles Daubremez son cousin issu de germain demeurant à Aubin?. L’épouse est assistée d'Antoine Boully et Jeanne Dacquebert ses parents demeurant en la paroisse d'Isques, d’Antoine Boully  laboureur demeurant en la ferme du château de Montcavrel son frère et Jeanne de Cocquerel son épouse, d’Alexandre Boully son frère cadet jeune homme à marier, de Martin Braure laboureur demeurant au village de Campagne son beau-frère et Margueritte Boully son épouse, d’Antoine Boully son cousin germain vicaire de la ville d'Etaples et Denis Boully son oncle laboureur demeurant en la ferme du manoir).

Le couple Lebel-Boully reste à Recques où Charles est fermier propriétaire (1722, 1729, 1740) et où naissent six enfants Lebel entre 1714 et 1722. D'après sa signature, Jeanne Françoise est (1) marraine au baptême de sa nièce Jeanne Françoise Anthoinette Boully, fille d'Alexandre et Madeleine Brillard, en 1724 à Isques (2)  témoin au mariage de son neveu Jean Braure à Fauquembergues en 1724 (Figure 3) (3) marraine au baptême de Charles Alexandre Bouly, fils de son neveu Charles et Marie Delemotte en 1734 à Verton. En 1748, Charles et Jeanne Françoise sont parrain et marraine au baptême à Recques de Marie Françoise Jacqueline Chivo, fille naturelle de Marie Françoise Chivo de Boulogne retirée chez Mme Lebel. Charles est le premier à partir, à Recques, en 1752, à  66ans (Les témoins sont François Delattre, fermier à Recques et Augustin Delattre). Jeanne Françoise,  déménagée à Boulogne Saint-Nicolas près de sa fille qui y est marchande, suit en 1770 à 79ans (son fils Antoine Lebel et son beau-fils Louis Marie Verlingue signent comme témoins).

L’aîné des enfants du couple Lebel-Boully serait Charles Nicolas Lebel, baptisé à Recques en 1714 (P.: Nicolas Grandsire, docteur en médecine, curateur du père avant son mariage. M. Jeanne Dacquebert, probablement l'aïeule maternelle). Selon lledieu.org, il est diacre à Boulogne Saint-Nicolas en 1739. En 1742, il est prêtre demeurant à Recques quand il signe comme parrain au baptême de Marie Marguerite Ducrocq, fille de Jean Ducrocq, laboureur,  et Marie Marguerite Hedoux dans cette paroisse. En 1743, il est prêtre et chapelain à Étaples quand il signe comme parrain au baptême d’une fille de Michel Verlingue, fermier, et Catherine Thérèse Compiègne à Recques. On ignore sa destinée après 1743. Suit Alexandre Lebel, baptisé à Recques en 1716 (P.: Alexandre Boully, probablement l'oncle maternel. M.: Jeanne Claude Coquerel, probablement la tante maternelle par alliance épouse d'Antoine Boully fils – voir plus haut) mais qui décède prématurément à 12ans, en 1729, au même endroit. Après Charles Marie François baptisé à Recques en 1718 (P.: Charles Dobremel. M. Marie Anne Mille), le quatrième enfant du couple Lebel-Boully serait Marie Jeanne Françoise Lebel, baptisée à Recques en 1719 (P.: Jacques Duflos probablement le fils de Nicole Lebel, la sœur de Charles. M.: Marie Grenu). On la retrouve beaucoup plus tard, en 1767, à Boulogne Saint-Nicolas, où elle est marchande mercière, quand à 44ans (en fait 48ans), elle y épouse Louis Marie Verlingue, 23ans, habitant de droit à Wimille et de fait à Boulogne, fils de feu Jacques Verlingue et de Marie Louise Delplace (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Alexandre Lattaignant et Jean Baptiste Bonnet, amis de l’époux, ainsi que Louis Delvoye et Louis Libert. Signatures des époux et des témoins. Signature Noulard). L’ascendance Verlingue de l’époux est développée dans le livre 'Gentilhommes et laboureurs du Boulonnais' de M. Parenty et H. Lorge. Famille Verlingue, p. 294 : Louis Marie est le septième enfant sur un total douze de Jacques Verlingue, laboureur à l'Etiembrique à Wimille et Marie Louise Delplace qu'il avait épousée en 1734 à Leulinghen (avec cm Dupont du 29-01-1734). Il fonde à Boulogne en 1772 en association avec le sieur Cuerlain-Babillon, une faïencerie dans des bâtiments situés hors de la Porte Royale où il fabriquait de la vaisselle et surtout des carreaux décoratifs (dont certains sont photographiés dans l’ouvrage susmentionné). Après le décès sans descendance de Marie Jeanne Françoise à St-Martin en 1789 à 70ans, Louis Marie qui n’a encore que 35ans se remarie en 1790 à St-Martin avec Catherine Bernard, originaire de Blaye en Gironde, fille de Pierre Bernard, aubergiste et maître de la Poste à Chevaux de Blaye et Marie Buzos, veuve avec enfants de Joseph Courpon, capitaine de vaisseau, qu’elle avait épousé à Blaye en 1783, avec descendance Verlingue à Abbeville et St-Martin détaillée dans l’ouvrage susmentionné. En 1798, Louis Marie déménage son entreprise de faïencerie à Vron dans la Somme dont il deviendra maire avant son décès dans cette commune en 1813.

Suit Antoine Lebel baptisé à Inxent, juste au nord de Recques, en 1720 (P.: Antoine Bouly probablement le prêtre cousin de la mère et fils de Denis Boully M.: Marie Anne Françoise de Humiere). En 1752, à 31ans et peu après le décès de son père, il épouse à Boulogne St-Nicolas Michelle Lecouflet ou Lecoufley, 30ans, fille de Jean Lecouflet et feue Isabelle Huret, veuve de François Marie Parentin, marchand à Boulogne, épousé en 1743 et décédé en 1751 (Acte de mariage filiatif pour l’époux. Veuvage de l’épouse mentionné. Les époux sont de la paroisse St-Nicolas de Boulogne. Les témoins cités sont Antoine Dubois, maître tailleur d'habits, Gabriel Joseph Bocquet,  Pierre Rapin et  Pierre Famechon. Signatures des époux et des témoins sauf Pierre Rapin). Le couple Lebel-Lecouflet reste dans la basse ville de Boulogne où Antoine est marchand (1753 et 1755) ou marchand négociant (1756) et où naissent deux garçons : Jean Louis Antoine en 1753 (P. : Louis Antoine Hamerel. M.: Jeanne Françoise Boully, probablement l'aïeule paternelle - voir Figure 3 ) et Louis Charles en 1755 (P.: Louis Mancel de la paroisse ND de Calais. M.: Marie Jeanne Françoise Austreberthe Lebel de Boulogne St-Nicolas, probablement la tante paternelle). Michelle s’éteint prématurément en 1756 à 33ans (témoins: son mari et son père, Jean Lecouflet). On ignore la destinée d’Antoine après le décès de son épouse.

Le dernier enfant du couple Lebel-Boully serait Marie Elisabeth Angélique Lebel, baptisée à Recques en 1722 (P.: Bertrand De Guiselin, écuyer. M. Charlotte Lefebvre). On retrouve sa signature comme marraine dans près d’une dizaine de baptêmes à Recques entre 1745 et 1762. On ignore si elle s’est mariée ainsi que la date et le lieu de son décès.


Figure 4 Signatures Brillard

De haut en bas. Ligne 1 Antoine Brillard  Gauche : parrain au baptême de Jeanne Michelle Boully le 13-06-1685 à Isques Droite : mariage de son frère Jacques avec Marie Anne Bontemps le 14-07-1687 à Isques. Ligne 2 Antoine Brillard  Gauche : mariage de sa fille Marie Catherine avec Jacques Coquerel le 27-02-1713 à Widehem Droite : mariage de sa fille Anne avec Charles Dambron le 27-02-1713 à Widehem Ligne 3 Antoine Brillard Gauche : Mariage de sa fille Madeleine Benoite avec Alexandre Boully le 08-12-1716 à Widehem. Droite : parrain au baptême de son petit-fils Alexandre Nicolas Bouly le 03-10-1721 à Isques. Ligne 4 Antoine Brillart fils Gauche : son mariage avec Marie Madeleine Leriche le 30-07-1726 à Desvres Droite : parrain au baptême de sa nièce Jeanne Françoise Antoinette Boully le 05-03-1724 à Isques. Ligne 5 Jacques Brillard Gauche : son mariage avec Marie Anne Bontemps le 14-07-1687 à Isques Droite : Mariage de sa nièce Madeleine Benoite Brillard avec Alexandre Boully le 08-12-1716 à Widehem Ligne 6 Jacques Brillard  Gauche : mariage de sa nièce Marie Catherine Brillard avec Jacques Coquerel le 27-02-1713 à Widehem Droite : mariage de sa nièce Anne Brillard avec Charles Dambron le 27-02-1713 à Widehem

Les autres enfants de Jacques Dacquebert et Jeanne Forestier

Marie Dacbert et les Morel de Wimille, Baincthun et Echinghen

Le second enfant du couple Dacquebert-Forestier après Jeanne et elle-aussi baptisée à St-Etienne-au-Mont en 1647 est Marie Dacquebert (P.: Jean Herin. M.: Marie Lambert). Ce serait elle qui épouse en 1674 à Wimille Jean Morel (Acte de mariage non filiatif. Pas de témoins cités. Signature de l'époux comme Jean Morelle. Marque de Marie Dacquebert.  Signature d'Anthoine Morelle, peut-être le frère de l'époux et de Nicollas Dacbert, probablement le cousin de l'épouse, fils de François Dacquebert et Jeanne Marmin et époux de Marie Froment. Note: sa signature correspond à celle sur le cm de Sommerard de 1682 entre son neveu Jacques Dacquebert  et Jeanne Beaubois;  il se pourrait que Nicolas Dacquebert, qui réside alors à Wimille où son épouse Marie Froment décède moins d’une décennie plus tard soit devenu comme un tuteur pour sa cousine Marie après la mort de Jacques, le père de cette dernière vers 1658. L’acte de 1674 porte aussi la  marque de Jacques Dacquebert, probablement le frère cadet de l'épouse même s'il n' a alors que 17ans. mais tous les autres Jacques Dacquebert ‘disponibles’ en 1674, le mari de Marie Fauchois ou le futur mari de Jeanne Beaubois, signent). Le couple Morel-Dacquebert reste d’abord à Wimille (Table 5) où naît Marie en 1675 (P.: Jacques de Crendalle. M.: Marie Le Camus) puis on les retrouve à Baincthun où sont baptisées Jeanne en 1680 (P.: Anthoine Morel . M.: Jeanne Dagbert qui signe Jenne Dacbert, probablement la tante maternelle épouse d’Antoine Boully) et Hélène en 1681 (P.: Anthoine Morel. M.: Hélène Moriaux qui signe  Eline Moreau). On notera que les signatures des parrains de Jeanne et Hélène sont identiques mais un peu différentes de celle du frère présumé de Jean  quand il témoigne au mariage de 1674 (Figure 5).

Il y a aussi un baptême en 1684 à Baincthun de Marie Jeanne Morel, fille ‘légitime’ d’un père dont le prénom n’est pas lisible et de Marie Dagbert avec le curé Beaufilz de Baincthun comme parrain et Elizabeth ? comme marraine mais il appert que ce serait un enfant non légitime de Marie avec son beau-frère présumé Antoine Morel. En effet, en 1685, on célèbre à Echinghen le mariage d’Antoine Morel avec Marie Dagbert, tous deux d’Echinghen (Acte de mariage non filiatif. Le veuvage présumé de l’épouse n’est pas mentionné. Par contre, les mariés bénéficient  d’une dispense du pape du 2e degré de parenté et de compaternité. De plus ils légitiment Marie Jeanne procréée avant le mariage. Pas de témoin cité. Signature de l’époux qui correspond à celles des actes de baptême de 1680 et 1681 – voir Figure 5. Signatures de François Delarue, Antoine Boully, Louise Lhotilier et Antoinette Noel.  D’après sa signature très caractéristique – voir Figure 1- Antoine Boully est le beau-frère de Marie époux de sa sœur aînée Jeanne Dacquebert). Si Marie épouse son beau-frère présumé Antoine, c’est que Jean Morel, son premier mari est décédé entre 1681 (naissance d’Hélène) et 1684 (naissance de Marie Jeanne). De fait, on peut noter l’acte de décès en 1681 (quelques mois avant le baptême d’Hélène) d’un Jean Morel.

Le nouveau couple Morel-Dagbert reste à Echinghen avec une seule naissance répertoriée, celle d’Antoine baptisé en 1686 (P.: Jean Pille. M.: Marie Guche). Marie Dacquebert, femme d’Antoine Morel demeurant à Echinghen laisse sa marque sur le contrat de son frère cadet Jacques en 1696. Elle est également témoin avec son mari au contrat de son demi-frère Thomas Davault ou Desvaux en 1698. Il est probable que la ‘petite fille’ Morel de 7ans d’Antoine Morel, inhumée à Echinghen en 1701 soit Marie Jeanne légitimée au mariage de 1685. Par la suite, on retrouve la signature d’Antoine Morel sur deux actes de mariage d’Echinghen impliquant des filles Morel. Il y a d’abord celui de Guillaume Naquery ou Nacry d’Hesdin-l’Abbé avec Marie Morel d’Echinghen en 1704 (Acte de mariage non filiatif. Pas de témoin cité. Marques des époux. Signature reconnaissable d’Anthoine Morel, le deuxième époux de Marie Dagbert, et celle d’un deuxième Anthoine Morel, peut-être son fils même s’il n’a que 18ans en 1704. Signature reconnaissable d’Antoine Boully, le beau-frère d’Antoine Morel, Marque de Jacques Naquery, le frère de l’époux). Il est tentant de faire de cette Marie Morel la fille aînée de Jean et Marie Dacquebert, née à Wimille en 1675. L’autre mariage est celui de Guillaume Dausque, laboureur à St-Etienne avec Marie Anne Morel d’Echinghen en 1708 (Acte de mariage non filiatif. Pas de témoin cité, Marques des époux. Signature reconnaissable d’Anthoine Morel, le deuxième époux de Marie Dagbert, et celle d’Antoine Boully, son  beau-frère. Marque de Louis Dausque, le frère de l’époux et signature de Jean Dausque, probablement un autre frère de l’époux) avec descendance Dausque à St-Etienne-des-Monts (6 enfants nés entre 1708 et 1716 dont une seule fille qui serait la seule à se marier) où Marie Anne s’éteint en 1725 à 50ans environ ce qui place sa naissance vers 1675. Cette Marie Anne Morel pourrait elle aussi être un autre enfant de Marie Dagbert avec Jean ou Antoine Morel. Cet acte de mariage de 1708 est le dernier des registres d’Echinghen où apparaît la signature d’Antoine Morel. On ignore où et quand lui et son épouse sont décédés.

Quelle pourrait être l’origine de Jean et Antoine Morel, les époux successifs de Marie Dacquebert?. Daudruy qui ne mentionne pas Jean, indique sans explications qu’Antoine est originaire d’Equihen (FAB-Dacquebert, p. 304). Une revue des premiers baptêmes disponibles de la paroisse de Baincthun montre que les deux Morel, reconnaissables à leur signature, y sont actifs  depuis les années 1670 (Figure 5). Vasseur a une section importante sur les Morel mais ne présente rien sur les époux de Marie Dacquebert. Une piste intéressante y est néanmoins fournie avec la famille de Matthieu Morel, fils de Jean Morel, laboureur à Echinghen et Robine Guerlain, qui épouse successivement Marie de Longueville puis, en 1616, Florence Le Porcq et décède avant 1640 (FG-Morel, p. 1632). Un de ses enfants est Jeanne Morel qui épouse par cm Carpentier en 1610 Jean Delarue, laboureur à Echinghen avec, selon geneanet vlecuyer,  un fils François, propriétaire à Echinghen qui y épouse en 1662 Antoinette Noel et y décède en 1696 à 60ans. Ce François Delarue et cette Antoinette Noel sont probablement les témoins au mariage d’Antoine en 1685. On peut donc raisonnablement penser qu’Antoine et donc Jean sont des enfants de frères de Jeanne nés comme François Delarue dans les années 1640-1650. Vasseur mentionne trois frères de Jeanne : (1) Nicolas Morel, laboureur à Saint Martin, époux successif d’Anne Cauchie (1628) et Jacqueline Regnault (1637). (2) Antoine Morel, laboureur à Tardinghen époux de Jeanne Deudin (1640) (3) Georges, né en 1629 à Wimille qui y épouse en 1653 Jacqueline Lavoine. Le deuxième, Antoine, est une cible à privilégier dans la mesure où notre Antoine est qualifié d’Antoine Morel fils quand il signe comme parrain au baptême d’Antoine Lavaine en 1669 à Baincthun.

Figure 5 Signatures Morel

De haut en bas. Ligne 1 Jean Morel  Gauche : parrain au baptême d'Antoine Laveine, fils d'Antoine Laveine et Jacqueline Duhamel le 26-08-1674 à Baincthun Droite : son mariage avec Marie Dacquebert le 01-12-1674 à Wimille. Ligne 2 Antoine Morel  Gauche : parrain au baptême d'Antoine Lavaine, fils d'Antoine Lavaine et Jacqueline Duhamel le 08-05-1669 à Baincthun Droite : témoin au mariage de Jean Morel et Marie Dacquebert le 01-12-1674 à Wimille. Ligne 3. Antoine Morel Gauche :parrain au baptême de Barbe Bonnet, fils de François Bonnet de Questinghen et Gilette Mantel le 01-05-1678 à Baincthun Droite : Parrain au baptême de Jeanne Morel, fille de Jean Morel et Marie Dacquebert le 12-03-1680 à Baincthun Ligne 4 Antoine Morel Gauche : Parrain au baptême d'Hélène Morel, fille de Jean Morel et Marie Dacquebert le 02-05-1681  à Baincthun Droite parrain au baptême de Marguerite De Guisnes fille de Claude De Guisnes et Jeanne Fournier le 20-03-1682 à Baincthun. Ligne 5 Antoine Morel Gauche : parrain au baptême de Marie Le Roy, fille de Claude Le Roy et Catherine Houbronne le 31-03-1682 à Baincthun Droite : son mariage avec Marie Dacquebert le 07-10-1685 à Echinghen. Ligne 6 Antoine Morel Gauche : témoin au mariage de Guillaume Naquery (Nacry) avec Marie Morel le 04-02-1704 à Echinghen Droite : témoin au mariage de Guillaume Dausque avec Marie Anne Morel le 14-02-1708 à Echinghen


Anne Dacbert et les Guerlain de Pittefaux et Wimille

Anne Dacquebert est le troisième enfant de Jacques et Jacqueline Forestier, baptisée comme ses sœurs aînées Jeanne et Marie à St-Etienne-au-Mont, en 1651 (P. : Jean Watel. M.: Françoise Durieu). C’est probablement la Anne Dagbert de Pittefaux, qui laisse sa marque comme marraine au baptême de Marie Anne Willaume, fille d'Antoine et Marie Duhamel en 1685 à Maninghen. La même année 1685 et toujours sous le nom d’Anne Dagbert de Pittefaux, elle épouse à Maninghen Jean Guerlain de Wimille (Acte de mariage non filiatif. L’époux est de Wimille et l’épouse de Pittefaux. Les témoins cités sont Antoine et François Guerlain, frères de l’époux, Jacques Dacquebert, frère de l’épouse, Antoine Boully, son beau-frère et Thomas Davault, son frère du côté maternel. Signature de l’époux et marque de l’épouse. Signatures des frères de l’époux et marque du frère de l’épouse. cm  de Latteignant à Boulogne du 11-02-1685. Note: Thomas Davault ou Desvaux est le fils homonyme du second mari de Jeanne Forestier. Anne et son mari sont d’ailleurs témoins au contrat de Thomas en 1698).

Selon  FAB-Dacquebert, p. 304  qui mentionne le contrat de 1685, Jean Guerlain est le fils de feu Pierre Guerlain et Marie Davault. Selon Geneanet vlecuyer, Pierre est le fils d’Antoine Guerlain et Philippote Guche qui se sont mariés par cm de Neuville en 1619. Péronne, la sœur de Pierre, épouse Jacques De Haffrengue, laboureur à St Léonard par cm Vaillant de 1644 (voir aussi FAB-Haffreingue, p.549 qui précise qu’Antoine Guerlain, le père de Péronne, est laboureur à Ferques). Ce n’est pas la seule association des Guerlain avec les Haffrengue puisque, toujours selon geneanet vlecuyer, Wallerand Guerlain, le frère d’Antoine, s’unit à Hélène De Haffrengue vers 1590 (voir aussi FAB-Haffreingue, p.546 qui précise que Wallerand est laboureur à Macquinghen à Baincthun). Les deux frères de Jean Guerlain, témoins au mariage de 1685, sont également liés aux Haffrengue, en l’occurrence des filles de Jehan  de Haffrengue le jeune, laboureur à Olincthun à Wimille et Marie Leporcq : Antoine Guerlain, laboureur à Olincthun puis à Beuvrequen est l’époux de Jeanne de Haffrengue depuis 1678 et François Guerlain, lui aussi laboureur à Olincthun, va épouser Marguerite Haffrengue en 1686 (voir aussi, FAB-Haffreingue, p.552). Du côté de la mère de Jean Guerlain, Marie Davault, on note certains liens avec les Dacquebert d’Outreau du début du siècle et du siècle précédent. C’est en effet la fille de Jean Davault et de sa première épouse Jeanne Hamin. Comme indiqué dans une section précédente, ce Jean Davault, est le fils de Jean Davault, sieur de Tihen, laboureur à Tihen à Outreau et Jehenne Marmin qui se remarie avec Jehan Dacquebert après le décès de son premier mari. Quant à Jeanne Hamin, épouse et mère de Jean Davault, c’est la fille de Pierre Hamin et Charlotte Du Rieu avec Pierre, le fils d’Emond Hamin et Jehenne Dacquebert (voir section précédente  et FAB-Hamin, p.585).

Après la naissance d’un premier enfant prénommé Jean à Pittefaux en 1685 (P.: Jacques Dacquebert, probablement l'oncle maternel. M. : Jacqueline Guerlain, probablement la tante paternelle), le couple Guerlain-Dacquebert réside à Roupembert à Wimille où Jean est laboureur et où naissent trois autres enfants : Marie Anne en 1687 (P. : François Moignon M. : Marie Boullie, probablement la cousine fille d'Antoine Boully et Jenne Dacquebert), Marie Jeanne en 1688 (P. : Jacques Antoine de Haffreingue, fort probablement le cousin du père – voir plus loin. M. : Marie Driaux?) et Jeanne Françoise en 1689 (P. : Louis Marie Durant? M. : Jenne Dacbert, probablement la tante maternelle d’après sa signature). Jean est témoin au contrat de son cousin germain Jacques-Antoine de Haffrengue, laboureur à St-Léonard, fils de Jacques de Haffrengue et Péronne Guerlain évoqués plus haut, avec Jeanne Vasseur (cm du Sommerard à Boulogne du 16-07-1691 – voir FAB-Haffrengue, p.549 pour plus de détails). C’est aussi lui qui signe comme parrain de sa nièce Marie Marguerite Dacquebert, fille de Jacques et Marie Suzanne Lemattre en 1703 à Wimille. Anne est témoin au contrat de sa cousine germaine Barbe Dacquebert avec Jean Rougegrez en 1701 – voir section précédente. Elle est  également témoin avec son mari au contrat de son demi-frère Thomas Davault ou Desvaux en 1698. Ils décèdent tous les deux à Wimille, lui en 1709, à 55ans environ et elle, comme Anne Dacbert, en 1715, à 65ans environ.

Deux des quatre enfants du couple Guerlain-Dacquebert se marient (Table 5). L’aîné, Jean Guerlain, est lui-aussi laboureur à Wimille quand, en 1715, il épouse à St-Martin Marie Marguerite Gugelot de cette paroisse (Acte de mariage non filiatif. L'époux est de Wimille et l'épouse de St-Martin. Pas de témoins cités. Signatures des époux. Signatures de Marie Jeanne Gugelot, probablement la sœur de l'épouse, F. Guerlain, peut-être François Guerlain, l'oncle paternel de l'époux, J M Dacbert, Alexandre Peranchy, Antoine Gugelot, probablement le frère de l'épouse, Jacques Gugelot, probablement l'oncle paternel de l'épouse, Marie Anne Guerlain, probablement la sœur de l'époux, Lonquety, peut-être la mère de l'épouse, Jeanne de son prénom, et Roussel de Bedouastre, le seigneur du fief de Bedouatre à St-Martin. Marque de Philippe Gugelot, probablement le père de l'épouse. cm Delacroix à Boulogne du 07-10-1715). Marie Marguerite est la fille de Philippe Gugelot et Jeanne Lonquety de St-Martin et la petite fille de Robert Gugelot et Jeanne Froment (voir notre texte sur les Froment du Boulonnais, section 3-2, p.8). Le couple Guerlain-Gugelot a une fille baptisée en 1716 à Wimille sous le prénom de Marie Anne Marguerite Elisabeth (P.: Hugues François Daniel Meigniot, jeune homme de la basse ville de Boulogne. M.: Marie Anne Offaye, aussi de la basse ville de Boulogne). Malheureusement Marie Marguerite ne survit pas à cette naissance : elle s’éteint quelques jours après, à seulement 21ans. Jean, son mari, décède lui-aussi peu de temps après, en 1719, à 33ans. Marie Anne Marguerite Elisabeth Guerlain, leur seul enfant, se marie en 1736 à Wimille avec Louis Compiegne de Wimille, fils de feu André Compiegne et  Marie Leroy  (Acte de mariage non filiatif. Les époux sont de Wimille. Pas de témoin cité. Signatures des époux. Signatures d'André Compiegne et de Jacques Compiegne, probablement les frère de l'époux, Jean Jacques Fayeulle, beau-frère de l'époux d'après sa signature qui correspond à celle sur son acte de mariage avec Marie Françoise Compiegne, la sœur de Louis, quelques jours plus tôt à Wimille, Jean Le Roy, probablement un oncle maternel de l'époux et deux signatures Guerlain. Cm Mariette à Boulogne du 06-06-1736) avec descendance Compiegne à Wimille (neuf enfants nés entre 1737 et 1752; la plupart meurent en bas-âge) où Louis est laboureur au lieu-dit La Rivière et où ils décèdent, elle en 1753 à 37ans et lui, en 1783, à 79ans (avec pour témoins, Louis Marie Compiegne, son fils, et  Louis Noel, son beau-fils).

Marie Anne Guerlain, la sœur cadette de Jean, épouse en 1714 à Wimille son cousin François Guerlain, le fils de François Guerlain, le frère de feu Jean père de l’épouse, et de feue Marguerite Haffrengue (Acte de mariage non filiatif. Dispense du St Siège probablement à cause du cousinage des époux. Pas de témoin cité. Signatures des époux. Signatures de François Guerlain, le père de l'époux, Louis Delattre, Antoine Boully, l'oncle par alliance de l'épouse, Jean Guerlain, probablement le frère de l'épouse, Marie Marguerite Gu..., , probablement Marie Marguerite Guerlain, la sœur de l'époux, Haffreingue. probablement d'après sa signature, Jean de Haffreingue, cousin de l'épouse et une dernière signature Guerlain qui pourrait être celle de Barthélémy, le frère de l'époux. Marque d'Anne Dagbert, probablement la mère de l'épouse. D'après sa signature, Louis Delattre pourrait être le seigneur des Bourbettes, frère de Louis Claude Delattre, époux de Marie Marguerite Guerlain, la sœur de l'époux depuis 1707, elle aussi témoin au mariage. Jean de Haffreingue est le fils de Jean, lui-même le frère de Marguerite Haffrengue, la mère de l'époux. cm de Lattaignant à Boulogne du 30-07-1714). Le couple Guerlain-Guerlain reste à Wimille où François est laboureur au hameau d’Olincthun comme son père et où naissent cinq  enfants : Jean Marie François en 1715  (P.: Jean Guerlain, probablement l'oncle maternel. M.: Marie Haffrengue), Pierre en 1717 (P.: Pierre Debove. M.: Marie Marguerite Guerlain, probablement la tante paternelle), Louise Françoise en 1719 (P.: Jacques François Daudruy  De La Porte, avocat du Boulenois,  M.: Louise Marie Françoise Leroy Duquesnel), Marie Françoise en 1721 (P.: Barthelemy Guerlain, oncle, probablement l'oncle paternel. M.: Nicole Haffrengue, grand-tante, probablement la sœur de Marguerite Haffrengue, la mère de François Guerlain, le père de l'enfant) et Marie Anne en 1722 (P.: Louis Marie Delattre M.: Catherine Duflos). C’est aussi à Olincthun à Wimille que Marie Anne Guerlain s’éteint en 1765 à 79ans. François se rapproche de son fils aîné Jean Marie François, marchand à Boulogne St-Joseph et c’est là qu’il s’éteint en 1777 à 87ans (avec ce même fils et Antoine François Lavoine de La Vallée, vivant de ses biens).

Deux des cinq enfants du couple Guerlain-Guerlain se marient (Table 5). L’aîné Jean Marie François Guerlain est marchand de 25ans à Boulogne St-Joseph quand il épouse en 1742 à Boulogne St-Nicolas Marie Louise Antoinette Lengaigne ou Langagne voire Langanne, elle-aussi marchande de 25ans mais à Boulogne St-Nicolas, fille de feu Nicolas Lengagne et de Marie Lepoete (Acte de mariage partiellement filiatif. L'époux est marchand de 25ans à Boulogne SJ et l'épouse marchande de 25ans à Boulogne SN. Les témoins cités sont François Guerlain, père de l'époux, laboureur à Wimille et Barthélémy Guerlain, son oncle, aussi laboureur à Wimille, Marie Lepoete, veuve de feu Nicolas Lengagne, mère de l'épouse et Charles Friocourt, serrurier à Étaples, son beau-frère. Signatures des époux, de Jean et Barthélémy Guerlain et Charles Friocourt. Marque de Marie Lepoete. Cm Leriche de Boulogne de 1742) avec descendance Guerlain à Boulogne St-Joseph ( trois enfants nés entre 1742 et 1746). Après la mort de Marie Louise Antoinette à Boulogne SJ en 1748 à 34ans, Jean Marie François, alors drapier à Boulogne SJ, s’y remarie en 1750 avec Marie Agathe Bois de cette paroisse, veuve de Jacques François Dumoulin (Acte de mariage non filiatif. Veuvage des époux indiqué. Les témoins cités sont  Barthélémy Guerlain, oncle de l'époux, Marie Anne Guerlain, sa mère, Marie Jeanne Bois, sœur de l'épouse, Anne Dufay et Marie Louise Catherine Odent. Signatures des époux et des témoins. Signature Dieuset. L'officiant est Denis Bois, vicaire d'Etaples) avec descendance Guerlain (trois enfants nés à Boulogne SJ entre 1751 et 1756?). C’est aussi à Boulogne St-Joseph qu’ils décèdent, elle en 1789 à 76ans, et lui en 1800, ancien marchand drapier de 85ans, chez  Joseph Ledez, marchand drapier de 45ans, son beau-fils à cause de feue Marie Jeanne Louise Guerlain, son épouse (déclaré par ledit Joseph Ledez et  Charles Marie Janfin?, journalier de 65ans, un voisin).

La sœur cadette de Jean Marie François, Louise Françoise Guerlain, épouse en 1740 à Wimille Jacques Antoine Froment, laboureur propriétaire à Baincthun, fils des défunts Antoine Froment et Marie Antoinette Gressier (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Jean Lacheré, curateur de l'époux, Marie Françoise et Marie Anne Froment, les sœurs de l'époux, Marie Claudine Lacheré, sa cousine germaine, François Guerlain, le père de l'épouse, Jean Marie François Guerlain, son frère, et Marie Louise Delattre, sa cousine. Signatures des époux. Signatures de J. Lachere, Marie Françoise Froment et Marie Anne Froment, Guerlain, Jean M. Guerlain, Marie Louise Delattre et Marie Claudine Lachere et Achille Pain. Note : Marie Louise Delattre est la fille de Louis Claude Delattre et Marie Marguerite Guerlain, la sœur de François, le père de l’épouse). Le couple Froment-Guerlain réside à Baincthun où Jacques Antoine, laboureur propriétaire, vit de son bien (1744). Quatre premiers enfants Froment y sont baptisés (Table 5): François en 1741 ( P. : Jean Marie. François Guerlain. M.: Marie Françoise Forment ou Froment, probablement la tante paternelle), Antoine Thomas en 1742 (P. : Barthélémy Guerlain, probablement le grand-oncle maternel. M. : Marie Anne Froment, probablement la tante paternelle), Jacques Nicolas en 1744 (P. :  N. Biart, curé de Baincthun. M: Marie Anne Guerlain, aïeule maternelle) et Louis Antoine en 1746 (P. : Delattre, vicaire à Baincthun. M. :Marie Louise Langagne, probablement la tante maternelle par alliance, épouse de Jean Marie François Guerlain). Sept autres enfants Froment suivent mais ils sont baptisés à Pernes-les-Boulogne, la paroisse au nord de Baincthun : Louis en 1747 (P. : Louis de Vassal, probablement l’oncle paternel par alliance qui vient d’épouser Marie Françoise Froment. M. : Marie Louise Delattre, probablement la cousine de la mère déjà témoin au mariage de 1740), Jean François en 1749 (P.: Jean Goulet. M.: Marie Anne Marguerite Elisabeth Guerlain, probablement la cousine de la mère, fille de Jean Guerlain et Marie Gugelot), Pierre Marie en 1751 (P.: François Froman, peut-être son frère aîné. M.: Marie Jeanne Lemaire), Marie Louise Françoise Antoinette Claudine en 1754 (P.: Claude Marie Manchel ou Manchuelle. M. : Marie Françoise Hamin), Marie Madeleine Marianne en 1755 (P.: Nicolas Froman, peut-être son frère aîné. M.: Madeleine Faieulle), Marie Louise Antoinette en 1757 (P.: Antoine Thomas Froment, peut-être le frère aîné. M.: Marie Louise Guerlain) et finalement Jacques Antoine Barthélémy en 1759 (P.: son frère Louis Antoine Fourment. M.: Marie Dachicourt).

Louise Françoise s’éteint à Pernes en 1760, à l’âge de 41ans (elle est Inhumée à Baincthun conformément à l'intention de ses parents et avec la permission du curé de Pernes. Témoins : son mari et son fils aîné François Froment). On retrouve Jacques Antoine et la plupart de ses enfants à Airon Notre Dame entre Montreuil et Berck où il est fermier pour le sieur de Ville Neuve et remarié à une certaine Marie Vallois ou Valois. Quatre autres enfants Froment naissent de ce nouveau couple et sont baptisés à Airon entre 1765 et 1770 (De la même façon que les garçons plus âgés de son premier mariage ont servi de parrains aux enfants moins âgés, ce sont presque toujours les enfants du premier mariage qui sont parrains et marraines des enfants du deuxième mariage). Jacques Antoine s’éteint fermier de 52ans, en 1771, à Airon Notre Dame. (L’acte de sépulture précise qu’il est veuf de Marie Françoise Guerlin mais sans mentionner sa deuxième épouse. Son corps est transporté à Fran (Frencq?) comme il  l'avait demandé par testament. Ses deux fils François et Jacques Nicolas signent comme témoins).

Au moins trois des onze enfants du couple Froment-Guerlain se marient (Table 5). L’aîné François Froment, épouse en un lieu et une date encore inconnus Marie Elisabeth Roussel. On le retrouve brasseur à Berck en 1771 au baptême de sa fille aînée Marie Elisabeth Austreberthe. Après la naissance d’un deuxième enfant prénommé Emmanuel Thomas à Berck en 1773, le couple Froment-Roussel revient à Baincthun où, à l’instar de son père Jacques Antoine, François y est laboureur propriétaire au moins de 1777 à 1788 et où naissent six autres enfants Froment. En 1810 et 1811, ils sont rentiers à Boulogne et au décès de leur fils Emmanuel Thomas à Boulogne en 1818, ils sont tous les deux décédés. Au moins quatre de leurs huit enfants se marient. On trouvera plus de détails sur cette descendance dans notre texte sur les Froment de Boulogne et des environs au 17e et 18e siècle, section 3-6. Un autre fils du couple Froment-Guerlain qui prend épouse est Jacques Nicolas Froment. En 1770, il est de Boulogne St-Nicolas quand il épouse à Berck Marie Thérèse Friocourt, 33ans, native d’Étaples, fille de Jean Antoine Friocourt, marchand négociant et Marie Anne Malingre (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont François Froment et Antoine Thomas Froment, frères de l'époux, et Jean Baptiste Friocourt, frère de l'épouse. Signatures des époux et des témoins) avec trois enfants Froment baptisés à Berck entre 1770 et 1773 avant le décès de la mère en 1773. On ignore la destinée de Jacques Nicolas par la suite. Une sœur cadette de François et Jacques Nicolas, Marie Louise Françoise Anthoinette Claudine Froment, est domiciliée à Airon Notre Dame en 1784 quand elle épouse à St-Nicolas de Boulogne Philippe Vincent, laboureur de 43ans, lui aussi à Airon Notre Dame, fils des défunts Philippe Vincent et Marie Anne Noiret (Acte de mariage filiatif. Opposition de deux frères de l'épouse à Airon Notre Dame. Tous les témoins sont de Boulogne St-Nicolas soient Jean Nicolas Duchauchois, Pierre Jacques Julien Augustin Brulé, négociants; Louis Delvoye et Jean Baptiste Bonnet, massiers. Signature de l'épouse comme MLFAC Froment et des témoins. Signature Magniez. L’époux ne signe pas).

Jacques Dacquebert et Suzanne Lemattre à Wimille

Après Judith, baptisée à St-Etienne en 1654 (P.: Sieur Gabriel Robar. M.: Demoiselle Judith Latour) dont on ignore la destinée, le cinquième et dernier enfant de Jacques Dacquebert et Jeanne Forestier et le seul garçon du couple est Jacques Dacquebert baptisé à St-Etienne en 1655 (P.: Nicolas Grandsire. M.: Jeanne Martez). On a vu plus haut qu’il est témoin au mariage de sa sœur Anne en 1685 et peut-être à celui de sa sœur Marie en 1674. En 1697, Jacques, qui a 42ans, est laboureur à la ferme du Lucquet, paroisse de Pittefaux avec son frère utérin Jean Davault ou Devaux quand il épouse à Hesdres, secours de Wierre-Effroy, Suzanne Lemattre, fille des défunts Nicolas Lemattre et Antoinette Deletour (Acte de mariage non filiatif. L'époux Jacques Daquebert est un jeune homme de la paroisse de Pittefaux et l'épouse Susanne Le Matre une jeune fille de celle Hesdres. Les témoins cités pour l'époux sont son bon ami Jean Devaux et ses beaux-frères Antoine Boully et Antoine Morel et pour elle, Jean et Antoine Le Matre, ses frères et Jeanne Le Matre, sa sœur. Marque de l'époux et signature de Suzanne Lemattre, l'épouse. Signatures de Jean Devaux, Antoine Boulli et Anthoine Morelle. Signatures de Jean Le Mattre et Anthoine Lemattre. Signature de Pierre Le Mattre, probablement l'oncle de l'épouse et J. Guerlain, probablement Jean Guerlain, l'autre beau-frère de l'époux. Cm Me Antoine Delattre à Marquise du 29-12-1696 transcrit sur le site de Ludovic Ledieu http://lledieu.org/ : Jacques Dacquebert jeune homme à marier demeurant en la maison et ferme de Lucques paroisse de Pittefaux, fils de défunt Jacques Dacquebert  et de Jeanne Forestier,  assisté de Jean Desvaux,  aussi jeune homme à marier demeurant avec lui en ladite ferme de Lucques son frère utérin, d'Antoine Boully, laboureur fermier du château d'Isques mari et bail de Jeanne Dacquebert  sa sœur, de Jean Guerlain  laboureur à Wimille et Anne Dacquebert  sa femme, aussi sa sœur, et Marie Dacquebert  femme d'Antoine Morel  à Echinghen aussi sa sœur, de vénérable ... personne Me Pierre Ohier prêtre curé de Maninghen et doyen de Wimille, du sieur Antoine Musca praticien en la sénéchaussée du Boulenois et autres parents et amis d'une part, et Marie Suzanne Lemattre aussi jeune fille à marier des défunts Nicolas Lemattre  et Antoinette Deletour  ses père et mère demeurant en la ferme du Val paroisse de Hesdres aussi assisté de Pierre et Jean Le Mattre laboureurs des paroisses de Wimille et Audinghen ses oncles du côté paternel, de Jacques Selingues aussi laboureur de la paroisse de Pittefaux et Marie Lattaignant sa femme cousine germaine de ladite Suzanne Lemattre, et Jean  et Antoine Lemattre  jeunes hommes à marier ses frères, de Marie Lemattre veuve de Jacques Ohier et de Jeanne Lemattre ses sœurs, et Bertrand Deletour de Marquise son oncle du côté maternel, de Me Antoine Delattre  notre soussigné et de Me Francois Deletour procureur aux baillages royaux de ... ses cousins germains, et Godefroy Roubier laboureur à Fouquehove paroisse de Pernes son bon ami et autres parents et bons amis d'autre part). Ce mariage est rapporté dans FAB-Lemattre, p. 683 qui donne des précisions sur la famille de Suzanne.

Au début de leur mariage, de 1697 à1700, Jacques et Suzanne résident toujours à la ferme du Lucquet puisque leurs trois premiers enfants sont baptisés à Maninghen-Pittefaux. La marraine de leur deuxième enfant, Jean Marie Antoine, baptisé en 1699, n’est autre qu’Adrienne Marie Le Camus du Luquet de la famille du seigneur du lieu. A partir de 1701, ils semblent avoir déménagé à Wimille où sont baptisés leurs six autres enfants de 1701 à 1711. D’ailleurs FAB-Lemattre, p. 683 mentionne un contrat de Lattaignant de 1701 par lequel Bernard de Frohard, écuyer, sieur de Fontaine, leur loue une ferme à Terlincthun à Wimille (près de la côte, à la limite de Wimille et Boulogne). Suzanne Lemattre s’éteint à Wimille en 1712, à seulement 37ans. Jacques quant à lui est inhumé au cimetière de Wimille en 1720 à 65 ans. Il est alors fermier au château de Honvault (juste au nord de Terlincthun) où vont lui succéder ses fils. La suite de cette histoire avec les descendants de Jacques et Suzanne dans notre texte sur les Dagbert de Wimille.

Retour