La descendance de Jean François Daguebert et Marie Pauchet 

En excluant deux mort-nés, le couple Daguebert-Pauchet a cinq enfants baptisés à Outreau entre 1777 et 1789 (Table 19) avec les parrains et marraines suivants : Félix Touret et Marie Claudine Malayeux pour Jean Marie Théodore en 1777, Louis Marie Sergeant et Marie Catherine Sergeant (peut-être des cousins, enfants de la sœur aînée de Jean, Marie Antoinette Daguebert et Joseph Hubert Sergent –voir section 4-2-2 plus haut) pour Marie Marguerite Florentine en 1780, Jean Louis Dagbert et Marie Louise Augustine Sergeant (probablement mari et femme, fils de Louis Marie Daguebert et Marie Antoinette Sergeant) pour Jean Louis Augustin en 1784, Jean Baptiste Noel et Florentine Marie Marguerite Sergeant  pour Jean Baptiste en 1786 et finalement  François Seillier et Marie Antoinette Dagbert pour François Modeste en 1789.  Quatre de ces enfants fondent des familles.

Jean Marie Daguebert, marin à Equihen et Marie Geneviève Ledoux

L’aîné Jean Marie Théodore Daguebert (Daguebert à la naissance et au décès, Dagbert au mariage) est marin à Outreau en 1799 quand il épouse à 22ans Marie Geneviève Ledoux, 24ans, fille d'Alexandre Ledoux, matelot, et de Marie Geneviève Bigot, aussi d’Outreau  (Le futur conjoint est accompagné de son père Jean Marie Daguebert, 52ans, manouvrier et Simon Lachere, 50ans, garde forestier à Nesles, un ami. La future conjointe est accompagnée de son père Alexandre Ledoux, 52 ans, marin à Outreau et de François Foque, 56ans, manouvrier à Condette, également un ami. Tout le monde signe sauf la mariée et le père du marié). Geneanet vlecuyer remonte l’ascendance de Marie Geneviève Ledoux de cinq générations jusqu’au couple Ledoux-Toulmel déjà rencontré plus tôt avec leurs filles Louise, épouse de François Dacquebert de la branche aîné (voir section 4-1-1), et Marie épouse de Guillaume Dacquebert de la branche cadette (voir section 4-2-1) mais aussi leur petit-fils Antoine époux de Marie Jeanne Dagbert (voir section 4-2-1). Alexandre Ledoux, le père de Marie Geneviève, est issu de Jean, un autre fils du couple Ledoux-Toulmel, de son fils  Jacques Antoine, tisserand, et du fils de celui-ci, un autre Jacques Antoine époux de Marie Anne Herbez, les parents d’Alexandre. Marie Anne Florence Ledoux, épouse de Gabriel Nicolas Sauvage, fils de Jean Jacques et Nicole Daguebert (voir section 4-2-1) est la sœur d’Alexandre et donc la tante de Marie Geneviève Ledoux. Le couple Daguebert-Ledoux reste à Outreau-Equihen où Jean Marie est marin et où naissent deux enfants Daguebert en 1799 et 1802 Cette descendance est décrite dans la section 4-2-4 qui suit.

Jean Marie Daguebert meurt prématurément à 24ans en 1802 (son beau-père Alexandre Ledoux, et son oncle par alliance, Louis Marie Fournier, tous deux matelots, sont témoins). Marie Geneviève Ledoux se remarie à 30ans en 1806 avec Jean François Gabriel Sauvage, marin de 21ans, fils de feu  Gabriel Nicolas Sauvage et de Marie Anne Florence Ledoux (Les témoins sont Jean Jacques Sauvage, 39ans, marin, frère de l'époux, Pierre Antoine Hubert Sauvage, 26ans, journalier, son germain, Louis Marie Félix Branchard, marin, et Jean Nicolas Félix Herbez, 21ans, cultivateur, tous deux 'amis des parties' et tous domiciliés à Equihen. Signatures des témoins Jacques Sauvage et Herbez. Les époux et les deux autres témoins ne signent pas. Notes: (1) d'après son âge, Jean Jacques Sauvage serait plutôt l'oncle paternel de l'époux, frère de Gabriel Nicolas Sauvage. (2) Pierre Antoine Hubert Sauvage est vraisemblablement le fils d'Hubert Sauvage, un autre frère de Gabriel Nicolas. Comme indiqué en section 4-2-1, Gabriel Nicolas, Jean Jacques et Hubert sont les fils de Jean Jacques Sauvage et Nicole Daguebert. (3) Louis Marie Felix Branchard est vraisemblablement l'époux de Rosalie Desgardin , voir section 4-2-2, donc un cousin par alliance de l'épouse dans la mesure où Marie Marguerite Dagbert, la mère de Rosalie, est la sœur de Jean François Dagbert, le beau-père de Marie Geneviève de par son premier mariage avec Jean Marie). Le couple Sauvage-Ledoux reste à Outreau-Equihen où naissent deux enfants Sauvage en 1807 et 1809. Le recensement  d'Outreau pour 1820 donne Gabriel Sauvage, 36ans, marin, Geneviève Ledoux, 47ans, son épouse, Jean François Dagbert, 21ans, marin, Geneviève Dagbert, 19ans, probablement les enfants de Geneviève de son premier mariage, et Elisabeth Sauvage, 11ans, leur fille. Geneviève s’éteint en 1833, matelote de 57ans, à son domicile d’Equihen (déclaré par son beau-frère Augustin Sauvage, 48ans, et son beau-fils, Wandrille Delplanque, 37ans, tous deux marins). Gabriel se remarie en 1834 avec Marie Françoise Claudine Delcluse, veuve de Pierre Marie Leprêtre. Il s’éteint en 1860, marin de 76ans (déclaré par son frère Augustin Sauvage, 74ans, et son beau-frère Joseph Delcluse, 60ans, ménagers à Outreau).

Florentine Daguebert et Hubert Merlin marin à Equihen

Suit Marie Marguerite Florentine Dagbert (Dagbert à la naissance, Daguebert au mariage et au décès) qui, à 23ans, en 1803, épouse à Outreau le matelot de 24ans, Jean François Hubert Merlin, fils du journalier Jean Pascal Merlin et Marie Madeleine Labarre (Les témoins sont Louis Marie Merlin, 24ans, matelot, frère de l’époux, Jean Pierre Gabriel Droit, 22 ans, matelot, probablement son beau-frère à cause de son épouse Madeleine Merlin, Jean Louis Tintillier, 48 ans, journalier, et Antoine Moreau, 21 ans, cultivateur, probablement né Jacques Antoine Moreau de Vernicourt, frère de Florentine, l’épouse de Louis Marie  Daguebert de la branche aînée – voir section 4-1-4, tous quatre demeurant à Outreau. Seul Antoine Moreau signe). Le couple s’établit au hameau d’Equihen où Hubert est marin et où naissent huit enfants Merlin entre 1803 et 1823. Le recensement d’Outreau de 1820 donne Jean François Hubert Merlin, 41 ans, marin, son épouse Marie Florentine Dagbert, 40 ans, et leurs enfants Merlin, Louis Hubert, 17 ans, marin, Henriette, 14 ans, Modeste, 10 ans, Barthélémy, 7 ans, Florentine, 6 ans, Jean Baptiste, 5 ans et Louis, 7 mois. Dans celui de 1831 s’est ajouté un dernier enfants  Antoine, 9ans. Il s décèdent tous les deux à Outreau-Equihen, Hubert en 1849 à 70ans (déclaré par Jacques Antoine Ledoux ,61ans, et Jean Félix Daguebert 59ans, tous deux marins et voisins du défunt. Jacques Antoine Ledoux est vraisemblablement le frère de Geneviève Ledoux, épouse de Jean-Marie Daguebert, le frère de Florentine. Jean Félix Daguebert est vraisemblablement le Jean Louis Félix Daguebert fils de Jean Louis et Marie Louise Sergeant, petit fils de Louis Marie et Marie Jeanne Herbes – voir section 4-2-8. De par son épouse Marie Jeanne Rosalie Sauvage, c’est aussi le cousin de Jean François Gabriel Sauvage, second époux de Marie Geneviève Ledoux, la belle-sœur de Florentine, épouse du défunt) et Florentine dix ans plus tard, en 1859 à 79ans (Les déclarants sont ses fils François Modeste Merlin, 50 ans et Barthélémy Merlin, 46 ans tous deux marins à Equihen).

Les témoins à la naissance des huit enfants du couple Merlin-Dagbert sont pour les premiers des membres de la famille (Jean Baptiste Daguebert, 16ans, accompagné d'Antoine Moreau, 21 ans et Marie Angélique Justin, 14 ans pour Jean Baptiste Hubert en 1803, Jean Baptiste Descottes, 37ans, praticien et Eloi Hénon, 32 ans, journalier pour Marie Henriette Florentine en 1805, Jacques Antoine Marie Moreau Vernicourt et  Jacques Antoine Marie Daguebert, cultivateurs pour François Modeste en 1807, Barthélémy Lattaignant, 31 ans, lieutenant des douanes et Louis Marie Daguebert, 24 ans, cultivateur pour Pierre Barthélémy en 1812), alors que ceux pour les derniers enfants sont simplement des connaissances ou officiels (François Telle, 28ans, garde-champêtre et Antoine Lannoy, 50ans, journalier pour Marie Florentine en 1814, Félix Herbez, 61 ans, propriétaire et de nouveau François Telle, 32ans, garde-champêtre pour Jean Baptiste en 1817, de nouveau Felix Herbez, 64ans, propriétaire et Louis Parfait Hodencq, 44ans, cabaretier pour Siméon en 1820 et finalement  Jacques Antoine Collier, 29ans, cordonnier et encore Felix Herbez, 67ans, propriétaire pour Antoine Marie en 1823).

Six de ces enfants fondent des familles. L’aîné Jean Baptiste Hubert Merlin est marin comme son père quand il épouse à 24ans en 1827 à Outreau Marie Antoinette Clémentine Dagbert, matelote de 25ans, fille de Jean Louis Dagbert, lui aussi de la branche cadette des Dagbert d’Outreau (voir section 4-2-8 plus bas) et syndic des marins d’Equihen et de feue Marie Louise Augustine Sergeant (Les témoins sont Wandrille Delplanque, 31 ans, marinier à Outreau,  cousin germain de l'époux du côté maternel, Pierre Sergent, 44 ans, tisserand, son ami, Augustin Perard, 36 ans, menuisier et Jean Baptiste Vasseur, 21 ans, domestique, tous deux amis de l'épouse. Signatures du père de l'épouse et des trois premiers témoins. Les époux et le père de l'époux ne signent pas. Note: comme indiqué dans la section 4-2-4 qui suit, Wandrille Delplanque est l’époux de Marie Geneviève Florentine Daguebert, la fille de Jean Marie, le frère de Marie Marguerite Florentine, la mère de l’époux) avec descendance Merlin à Outreau-Equihen (trois enfants nés entre 1829 et 1834) où Hubert est marin. Le recensement de 1846 à Outreau donne au hameau d’Equihen Jean Baptiste Merlin, 44ans, marin,  Catherine (en fait Clémentine) Dagbert, 45ans, son épouse et les trois enfants Merlin, Jean Baptiste Hubert, 16 ans, Clémentine 14 ans et Joachim 12 ans plus Jean Louis Dagbert, 80ans, le père de Clémentine. C’est aussi à Outreau-Equihen qu’ils décèdent, Jean Baptiste Hubert en 1853, marin de 50ans (déclaré par son frère François Modeste Merlin, 46ans et son beau-frère, Augustin Sauvage, 67ans, tous deux marins à Equihen. Note: comme indiqué dans la section 4-2-1, Augustin est le fils de Gabriel Nicolas Sauvage et Marie Anne Florence Ledoux et comme on le verra dans la section 4-2-8, il a épousé en 1813 Marie Louise Augustine Philippine Daguebert, la sœur de Marie Antoinette Clémentine) et Marie Antoinette Clémentine en 1886, à 83ans (déclaré par ses fils Hubert Merlin, 56ans, garde maritime et Joachin Merlin, 52ans, marins, tous deux à Equihen)

Son frère François Modeste Merlin est également marin quand il épouse à 25ans en 1832 à Outreau Adelaïde Flore Sauvage, matelote du même âge, fille d'Eloi Sauvage, marin, et feue Marie Louise Antoinette Augustine Sergeant ( Les témoins sont Jacques Antoine Collier, 39ans, receveur de l'octroi, Felix Herbez, 76ans, propriétaire, amis de l'époux, Louis Guillaume Roger, 40ans, propriétaire et Célestin Florent Lactoix, 33ans, maître bottier, tous deux de Boulogne. Signatures des témoins Les époux et leurs pères ne peuvent signer) avec descendance Merlin à Outreau-Equihen (six enfants nés entre 1833 et 1846) où Modeste est marin. Le recensement d’Outreau pour 1851 donne dans la section des Patis des Falaises d’Equihen :  François Modeste Merlin, 43ans, marin, Adélaïde Flore Sauvage, 43ans, matelote, sa femme et leurs enfants Merlin : François Modeste, 17 ans, marin, Adelaïde Flore,16 ans, matelote, Elizabeth, 10 ans, matelote, Joséphine, 7 ans, matelote, et Auguste, 4 ans, plus Pauline Merlin, 46ans, sa sœur, et Florentine Dagbert, veuve Merlin, 70 ans, sa mère. Ils décèdent tous les deux à Outreau-Equihen, elle en 1864, matelote de 56ans (déclaré par son beau-frère Barthélémy Merlin, 52 ans, et son gendre Pierre François Sauvage, 26ans, tous deux marins. Ce dernier est l’époux d’Elizabeth Joséphine Merlin, fille du couple Merlin-Sauvage née en 1841. Ils se sont mariés en 1863) et lui en 1882, marin de 75ans (déclaré par son petit-fils Eugène Arsène Magnier, marin de 25ans à Equihen et Joseph Adrien Ledoux, 64 ans, domicilié à Outreau, non parent. Eugène Arsène Magnier est le fils de Jean Jacques et Flore Adélaïde Merlin, fille du couple Merlin Sauvage née en 1835. Ils se sont mariés en 1858).

En 1836, toujours à Outreau, c’est au tour d’un autre frère, Pierre Barthélémy Merlin, également marin de 24 ans, d’épouser à Outreau Marie Isabelle Rosalie Dagbert, matelote de 20 ans, fille de Jean Louis Félix Dagbert, marin, également de la branche cadette des Dagbert d’Outreau (voir section 4-2-8) et de Marie Jeanne Rosalie Sauvage (Les témoins sont Jean Baptiste Hubert Merlin, 33 ans et François Modeste Merlin, 29 ans, frères du contractant; Jean Louis Dagbert, 71 ans et Jacques Sauvage, 70 ans, aïeuls de la contractante, tous quatre marins domiciliés à Outreau. Les époux, leurs pères et mères et les deux premiers témoins déclarent ne pas savoir signer) avec là aussi une descendance Merlin à Outreau-Equihen (quatre enfants nés entre 1837 et 1851) où Barthélémy est marin comme ses frères. Le recensement d’Outreau pour 1851 donne sur la rue de l’Église d’Equihen : Barthélémy Merlin, 45ans, marin, Rosalie Sauvage (en fait Dagbert!), 42 ans, sa femme, et leurs enfants Merlin : Pierre François (officiellement  Pierre Barthélémy), 20 ans, marin, Elizabeth, 11 ans, matelote, Alexandrine, 10 ans, matelote et Adeline (officiellement Elizabeth Rosalie), 4 ans. Les époux Merlin-Dagbert ne décèdent pas à Outreau-Equihen mais à Halinghen, dans l’arrière-pays au-dessus de Samer, chez leur fille Alexandrine, 46ans, et son deuxième mari, Louis Roussé, 38ans, marchand de poisson dans cette commune. Les deux s’éteignent en 1892, Pierre Barthélémy, matelot retraité de 79ans, et Marie Isabelle Rosalie à 76ans.

Un quatrième frère, Siméon Merlin ( souvent Louis ou même Louis Firmin) est lui aussi marin quand il épouse à 19ans Marie Anne Eliza Godin, 19ans, native de La Calotterie près de Montreuil, fille de Charles Césaire Grégoire Godin, préposé des douanes, et Marie Jeanne Bernardine Lapierre, domiciliés à Outreau (Les témoins sont de nouveau Jean Baptiste Hubert Merlin, 37 ans et François Modeste Merlin, 32 ans , marins et frères du contractant; Charles Godin, 33 ans, marchand de bestiaux à Beussent, oncle paternel de la contractante et  Jean François Petit, 40ans, tailleur d'habits à St Remy, son bel oncle. Seuls le père de l'épouse et les deux derniers témoins signent) avec descendance Merlin à Outreau-Equihen (quatre enfants nés entre 1839 et 1845) puis Boulogne (quatre autres enfants nés entre 1849 et 1858) où Siméon reste marin. Le recensement d'Outreau en 1846 donne à Equihen : Louis Merlin, 27ans, marin, Elizabeth Godin, 28ans, sa femme, et leurs enfants Merlin : Marie Elizabeth, 7ans, Louis François, 4ans, Elizabeth, 2ans et  Clarice, 7mois. Ils décèdent tous les deux à Boulogne, elle à 73ans, en 1891, au no54 rue Bomarsund (déclaré par Louis Siméon Merlin, 72ans, marin, son mari et Oscar Dusommerard, 30ans, interprète, son neveu par alliance) et lui à 73ans, en 1893, au no8  de l’impasse de l’Ancien Rivage (déclaré par son gendre Jean Kaivers, 42ans, tripier et Pierre Leclercq, 40ans, un ami).

Finalement un dernier frère, Antoine Marie Merlin, marin lui aussi, épouse à 20ans, en 1843, Marie Louise Austreberthe Sauvage, matelote de 29ans, fille du marin Eloi Sauvage, et de feue Augustine Austreberthe Sergent et veuve en précédent mariage de François Augustin Espegue ou Specq décédé en mer en 1840 (Les témoins sont: Pierre Barthélémy Merlin, 29 ans frère germain du contractant, Jean François Gabriel Sauvage, 59 ans bel oncle maternel du contractant tous deux marins, François Modeste Dagbert, 54 ans marin et Jean Baptiste Daguebert, 27 ans cordonnier ces deux derniers amis de la contractante les quatre domiciliés à Outreau. Les époux, leurs pères et mère et le premier témoin ne signent pas. Notes: (1) Jean François Gabriel Sauvage, fils de Gabriel Nicolas Sauvage et Marie Anne Florence Ledoux – voir  section  4-2-1- est le second époux de Marie Geneviève Ledoux dont le premier époux, Jean Marie Daguebert est le frère de Marie Marguerite Daguebert, la mère du contractant. (2) comme indiqué un peu plus bas, François Modeste Dagbert est un oncle maternel du contractant (3) Jean Baptiste Dagbert, fils de feu Jean Baptiste, frère de Jean Marie et François Modeste, est un cousin du contractant) avec descendance Merlin à Outreau-Equihen (neuf enfants nés entre 1845 et 1859) où Antoine est marin comme ses frères. Le recensement de 1866 à Outreau donne à Equihen Antoine Merlin, marin de 43ans, Austreberthe Sauvage, 52ans, sa femme et leurs enfants Merlin : Prosper, 20ans, Auguste,19ans, Alphonse, 18ans, Henriette, 16ans, Alfred, 13ans, Edouard, 11ans et Regina, 7ans. C’est aussi à Outreau-Equihen qu’ils décèdent, Austreberthe en 1881, à 67ans (déclaré par ses gendres Alexis Merlin, 34ans, et Jacques Antoine Fortin, 45ans, tous deux marins à Equihen. Note : Alexis est l’époux d’Henriette Merlin et Jacques Antoine, celui d’Austreberthe Specq, fille de la défunte de son premier mariage) et Antoine en 1900, marin de 77ans (déclaré par ses fils François Prosper Merlin, 54ans, et Jean Baptiste Alfred Merlin, 48ans, tous deux marins à Equihen).

Le dernier enfant du couple Merlin-Dagbert à se marier est Marie Florentine Merlin qui en 1848, à 34ans, épouse François Henri Dupont, tonnelier de 39ans demeurant à Outreau-Le Portel, fils des défunts Philippe Dupont et Adelaïde Peschot et veuf en première noces d’Adèle Tremaux, décédée un an plus tôt (Les témoins sont Philippe Dupont, 44ans, menuisier, Louis Dupont, 24ans, meunier, tous deux frères de l'époux et demeurant à Outreau, Jean Baptiste Hubert Merlin, 46ans et Modeste Merlin, 44ans, tous deux marins et frères de l'épouse, également à Outreau. Seul le premier témoin signe) avec descendance Dupont à Outreau-Le Portel (trois enfants nés entre 1848 et 1858) ou François Henri est tonnelier. Le recensement du Portel pour 1861 donne sur l’impasse Dupont, François Dupont, tonnelier, 53ans, Florentine Merlin, ménagère, 46ans, les enfants Dupont de son premier mariage : Henriette, 19ans, lingère, Laurence, 15ans, lingère, et Henri, 17ans, tonnelier, plus les enfants Dupont du second mariage: Edouard, 12ans, tonnelier, Florentine, 7ans, et Célénie, 3ans. Ils s’éteignent tous les deux au Portel, lui en 1882, ancien tonnelier de 73ans (déclaré par son  fils François Henri Dupont, 39ans, tonnelier, et son beau-fils,  Alfred Dupont, 48ans, maître menuisier, tous deux du Portel) et elle en 1897, à 83ans.

Jean Baptiste Daguebert, marin à Equihen, et Marie Madeleine Ledoux

Le troisième enfant du couple Daguebert-Pauchet à se marier est Jean Baptiste Daguebert qui en 1814, à 27ans, alors qu’il est marin fusilier au 12e équipage de flottille, neuvième compagnie, stationnée à Boulogne obtient une permission accordée par le conseil d'administration de la flottille pour épouser à Outreau Marie Madeleine Ledoux, matelote elle-aussi de 27ans, fille de Alexandre Ledoux, propriétaire, et Marie Geneviève Bigot et donc sœur de Marie Geneviève, l'épouse de Jean Marie Théodore Daguebert, le frère aîné de Jean Baptiste. ( Les témoins sont Antoine Lannoy, 5x ans, journalier, Théodore Baudry, 45ans, propriétaire cultivateur, tous deux d’Outreau et amis de l'époux, François Caux, 40ans, cultivateur et Louis Marie Desgardin, 33 ans, garde-champêtre amis de l'épouse. Tout le monde signe sauf le père de l'époux). Par la suite, on retrouve le couple à Outreau-Equihen où Jean Baptiste est marin. Le recensement d'Outreau pour 1820 donne à Equihen : Jean Baptiste Daguebert, 34ans, marin, Madeleine Ledoux, 34ans, son épouse et leurs enfants Daguebert : Christiane? (en fait Jean Baptiste), 5ans, Geneviève, 3ans et Ferdinand, 4 mois. Jean Baptiste disparaît dans le naufrage du "Le Don de Dieu" dans la nuit du 31-10 au 1-11-1823. Marie Madeleine lui survit près de 50ans et s’éteint à 86ans,  en 1872, chez son gendre Charles Henri Vendrome à Equihen (son décès est déclaré par son beau-fils Charles Henri Vendrome, 49ans, préposé de douanes, et  son fils Jean Baptiste Daguebert, 56ans, cordonnier à Equihen). Leur descendance est décrite dans la section 4-2-5 qui suit.

François Modeste Dagbert époux Lemaître et leurs fils tailleurs à Equihen

Le quatrième et dernier enfant du couple Daguebert-Pauchet à se marier est François Modeste Dagbert né en 1789 (Le parrain est François Seillier et la marraine, Marie Antoinette Dagbert, peut-être la tante paternelle). Il est marin de 20ans en 1809 quand il épouse à Outreau Marie Marguerite Lemaitre, couturière de 32ans native de Condette,  fille de feu Marc Lemaitre, berger, et Marie Antoinette Hénon (Les témoins sont Jean François Daguebert, 60ans, manouvrier, père de l'époux, Jean Baptiste Daguebert, 22ans, son frère, François Marie Lemaitre, 26ans, domestique à Boulogne, frère de l'épouse et Jean Jacques Sergent, 43ans, ménager. Tout le monde signe sauf le père et la mère de l'époux). Le couple est établi à Outreau Equihen où naissent deux enfants en 1810 et 1813 et où François Modeste est journalier (1820), de nouveau marin (1843-46) puis tailleur d’habits (1851) et enfin propriétaire (1852). Le recensement de 1820 à Outreau donne à Equihen : François Modeste Dagbert, journalier, 32 ans, Marie Marguerite Lemaître, 42ans , son épouse et leurs enfants Dagbert : François Modeste, 10ans, et Jean Constant (Jean Louis Constantin), 7ans. Celui de 1846 donne sensiblement la même chose avec Modeste Dagbert, 57 ans, marin, Marguerite Lemaître, 69ans , son épouse et leurs enfants Dagbert : François, 36ans, et  Constant , 33ans. Ils s’éteignent tous les deux à Outreau-Equihen,  Modeste à 69ans, en 1857, ancien marin (les témoins sont son fils Constantin Daguebert, 44ans, tailleur d'habits et son neveu Jean Baptiste Daguebert, 41ans, cordonnier au Portel, le fils de son frère Jean Baptiste) et Marguerite en 1862, à 84 ans (les témoins sont de nouveau son fils Constantin Daguebert, 49ans, tailleur d'habits et Médard Sergeant, 40ans, boulanger, un ami).

Le couple Dagbert-Lemaître a deux enfants. L’aîné, François Modeste Dagbert, naît à Outreau-Equihen en 1810 (Les témoins à la naissance sont Louis Marie Feuillet, journalier, et Louis Marie Daguebert, cultivateur, probablement de la branche aînée). En 1852, il est tailleur d’habits à Outreau-Equihen quand il épouse à Isques Antoinette Delphine Leroy, 30ans, native de St Léonard et cultivatrice à Isques, fille d'Antoine Leroy, rentier à Isques et défunte Rosalie Pérard (Les témoins sont Constant Daguebert, 38ans, tailleur d'habits à Outreau, frère de l’époux, François Lacloy, 40ans, de St Etienne, ami de l'époux, Auguste Leroy, 25ans, cultivateur et Joseph Leroy, 23ans, étudiant en droit, tous deux domiciliés à Isques et frères de l'épouse. Les époux, les pères des époux et les témoins signent). Le couple Dagbert-Leroy s’installe au hameau d’Audisque de St Etienne où François Modeste est tailleur d’habits (1853-55), tailleur d’habits et marchand (1860) et finalement propriétaire (1872). C’est aussi là qu’il s’éteint à 88ans, en 1899. Delphine était déjà morte depuis près de 40 ans, en 1860, à seulement 39ans, après l’accouchement de leur troisième enfant, Camille Albertine qui résidait toujours avec son père lors du recensement de St Etienne de 1891.

L’aînée du couple Dagbert-Leroy, Delphine Élise Dagbert, née à St Etienne en 1855, épouse en 1878 à St Etienne Augustin Ludovic Lefebvre, 25ans, employé de chemin de fer, natif et domicilié à Neuville près de Montreuil, fils d'Auguste Charlemagne Lefebvre, 71 ans, chapelier et Florence Félicité Dufourny, 65 ans (Les témoins sont Alfred Hocq, 40 ans, menuisier à Montreuil, beau-frère de l'époux; Alfred Dufourny, 34 ans, tisserand à St Etienne, cousin de l'époux; Constant Dagbert, 64 ans, propriétaire à Outreau, oncle de l'épouse et  Auguste Leroy, 52 ans, marchand à St Léonard, oncle de l'épouse). Le couple est d’abord installé à la gare de Pont-de-Briques où Ludovic est facteur au Chemin de fer du Nord (1880) puis on le retrouve au hameau d’Audisque, chez le père François Modeste où Ludovic est employé (1884) puis comptable à partir de 1886. Comme sa mère, Delphine s’éteint prématurément à 36ans, le jour de la naissance de son quatrième enfant qui ne survit que quelques années. Seule l’aînée de ces enfants, Juliette Delphine Félicie Lefebvre, et peut-être sa sœur cadette, Marthe Germaine Émilie Lefebvre, atteignent l’âge adulte.

Le frère cadet de François Modeste, Jean Louis Constantin Dagbert (le plus souvent Constant Dagbert ou Daguebert), né en 1813 (Les témoins à la naissance sont Jean Baptiste Dagbert, 26ans, marin, vraisemblablement son oncle déjà présenté plus haut, et Louis Marie Daguebert, 25ans, cultivateur, vraisemblablement de la branche aînée), est lui aussi tailleur d’habits à Equihen en 1850 quand il y épouse Olympe Elisa Gest, 27ans, native de Condette et lingère à Outreau, fille des défunts  Antoine Augustin Gest, meunier, et Madeleine Julie Lhomme (Les témoins sont  François Daguebert, 40ans, tailleur d'habits, frère de l'époux, Prosper de Lattaignant, 26ans, propriétaire cultivateur, ami de l'époux, Augustin Gest, 30ans, frère de l'épouse et Louis Joseph Dausque, 37ans, cultivateur à Condette, beau-frère de l'épouse. Les époux, les parents de l'époux et les témoins signent). Le couple reste à Equihen où naissent deux enfants en 1851 et 1857 et où Constant est tailleur d’habits (1850-1866), pendant un temps conseiller municipal d’Outreau et adjoint remplissant les fonctions d'officier de l'état civil (1882) et finalement propriétaire (1876-1878). Le recensement  de  1861 pour Outreau donne  à Equihen, rue de la vallée Hénon, Constantin Dagbert, 48ans, tailleur, Elisa Gest, 38ans, lingère, sa femme, Eugénie (en fait Elisa) Dagbert, 10ans, leur fille, et Marie Lemaître, 83ans, sa mère. Ils s’éteignent tous les deux à Outreau-Equihen, Constantin en 1887, conseiller municipal de 74ans (déclaré par son gendre Hector Maufroid, 37ans, employé d'usine et Louis Joseph Hugues Durand, 54ans, receveur de l'octroi) et Elisa en 1895, ménagère de 73ans (déclaré par son gendre Hector Maufroid, 46ans, exploitant de carrière, et son neveu Eugène Gest, 41ans, boulanger, tous deux à Outreau).

Ils ont deux enfants mais seule l’aînée, Marie Elisa (ou Élise, souvent Eugénie) Dagbert, née à Outreau-Equihen en 1851 (Témoins : Pierre Marie Rougegrez, 35 ans, tailleur d'habit à St Etienne et Firmin Justin, 40 ans, de Boulogne), prend époux, en 1871 à Outreau en la personne d’Hector Maufroid ou Moffroid, 21 ans, natif de St Hilaire dans le Nord, « employé de minière »  à Outreau, fils de Jean Baptiste également « employé de minière » et Isaïe Pector d’origine belge(Les témoins sont Alexandre Blavier, 50ans, chef de fabrication aux hauts fourneaux, ami de l'époux, Germain Maufroy, 24ans, employé aux minières, frère de l'époux, François Dagbert, 61ans, propriétaire à St Etienne, oncle de l'épouse et Pierre Antoine Pichon, 48ans, employé aux chemins de fer à Boulogne, ami de l'époux. Tout le monde signe). L’arrivée des Moffroid, père et fils, de l’Avesnois à Outreau, correspond à l’ouverture de l’usine des Hauts Fourneaux d’Outreau de la Société de Montataire  en 1857 suite à la découverte d’un petit gisement de fer superficiel au sud-est d’Equihen en 1854. L’histoire de cette industrie sidérurgique boulonnaise est fort bien racontée dans les pages d’Histopale (http://histopale.net/les-communes/outreau/les-hauts-fourneaux/). L’usine avec ses fours à coke et deux hauts fourneaux est installée le long du chemin de fer près de Pont-de-Briques et elle opérera jusqu’en 1887. Il est vraisemblable qu’Hector Moffroid et son frère Germain travaillaient dans la carrière exploitant le minerai de fer d’Equihen. Le couple Moffroid-Dagbert s’installe à Outreau, rue des Fourneaux où naissent quatre enfants Molfroid entre 1873 et 1881 et où Hector est employé de minière ou conducteur des travaux de minerai (1873-76), employé à l’usine de Montataire (1881-86), propriétaire (1894) et exploitant de carrières (1895-1906). Le recensement de 1876 à Outreau donne sur la rue des Fourneaux : Hector Molfroid, 27ans, employé de mine, Eugénie Dagbert, 24ans, sa femme, et leurs enfants Molfroid : Edouard, 4ans, Jeanne, 3ans, et Hector, 2ans. Ils sont voisins des parents d'Hector  d’origine belge : Jean Baptiste Molfroid, 66ans, régisseur de mine, Isaie Pector, 54ans, sa femme et deux enfants Molfroid nés à Outreau : Léon, 16ans et Marta, 10ans. Hector s’éteint à son domicile de la rue Madeleine à Outreau en 1909, exploitant de carrière de 60ans (déclaré par son gendre Constant Ansel, 21ans, négociant à Boulogne et Eugène Henot, 37ans, épicier à Outreau, un ami). Marie Élise son épouse décède l’année suivante 1910, à son domicile du no68 quai du Bassin à Boulogne, à 59ans.

Leur quatre enfants se marient. L’aîné, Edmond Eugène Ernest Moffroid, né en 1872 (Témoins : Germain Moffroid, 25ans, employé de  minière, probablement l’oncle paternel, et François Dudart, 33ans, employé de l’usine des Hauts Fourneaux) est comptable chez ses père et mère à Outreau en 1895 quand il y épouse Lydie Eugénie Flore Sueur, 23ans, sans profession chez sa mère à Outreau, fille de feu François Joseph Sueur et de Eugenie Philomène Brecqueville, 57ans, propriétaire (Témoins : Hector Moffroid, 21ans, commis de banque, frère de l’époux, Felix Brousse, 52ans, médecin à St-Etienne, son ami, Pierre Guiton,29ans, horticulteur à Ablon (S-et-O), cousin de l’épouse et  Michel Lafond, 28ans, boulanger à Boulogne, son cousin par alliance. Signatures des époux, des parents de l’époux et des témoins. La mère de l’épouse ne signe pas) avec descendance Moffroid à Outreau (sept enfants entre 1895 et 1917) où Edmond est comptable (1896-97), cafetier (1899), entrepreneur de charrois (1900-02), entrepreneur (1911-17) et exploitant de carrière (1912). Sa sœur, Jeanne Maria Léonie Moffroid, née en 1873 (Témoins : François Dudart, 34ans, employé à l’usine et Charles Sergent, 33ans, piqueur de mine) épouse en 1894 à Outreau Théodule Alfred Jérôme Victor Fachon, instituteur de 22ans domicilié chez ses père et mère à Outreau-Equihen, fils de Théodule Alfred Fachon, 55ans, instituteur, et Flore Adolphine Carpentier, 42ans, ménagère (Témoins : César Carpentier, 58ans, contremaître à Desvres, grand-oncle maternel de l’époux, François Specq, 39ans, maire de Senlecques, son cousin, Germain Moffroid, 47ans, négociant à Samer, oncle paternel de l’épouse et Edmond Moffroid, 22ans, maréchal des logis au 10e Hussards, en activité de service à Commercy dans la Meuse, son frère. Signatures des époux, de leurs parents et des témoins) avec descendance Fachon à Outreau en 1895 avant de perdre leur trace. Leur frère cadet, Hector Stéphane Moffroid, né en 1874 (Témoins : toujours François Dudart, 35ans, employé à l’usine et Victor Henri Porein, 47ans, secrétaire de la mairie d’Outreau) est employé à Outreau en 1903 quand il y épouse Anseline Eugénie Léontine Fayeulle, 27ans, fille de Louis René Constant Fayeulle, 63ans, cultivateur et Anseline Beutin, 54ans (Témoins : Alexandre Moffroid, 25ans, sans profession à Wierre-au-Bois, cousin de l’époux, Eugène Gest, 49ans, boulanger à Outreau, son oncle, Aimé? Fayeulle, 55ans, rentier à Boulogne et Édouard Beutin, 70ans, rentier à Wimille, oncles de l’épouse. Signatures des époux, de leurs parents et des témoins. Cm Me Germe à Samer du 30-09-1903) avec descendance Moffroid à Outreau (un enfant né en 1905 à leur domicile sur la rue des Fourneaux) avant de perdre leur trace. Finalement, la plus jeune des enfants du couple Moffroid-Dagbert, Marguerite Léonie Moffroid, née à Outreau en 1881 (Témoins: Léon Moffroid, 21ans, probablement l’oncle paternel et Antoine Brasseur, 40ans, tous deux employés de l’usine) épouse en 1906 à Outreau Pierre Joseph Constant Ansel, employé de commerce de 23ans à Outreau, natif de Boulogne fils d'Hérace Constantine Ansel, 52an, négociant, et Joséphine Charlotte Allard, 48ans d’Outreau (Témoins: Maria Gest, 40ans, débitante à Outreau, tante de l’épouse, Edmond Moffroid, 33ans, entrepreneur de charrois à Outreau, son frère, Constance Dimeux, 49ans, marchande de spiritueux à Boulogne, amie des époux et Joseph Ansel, 25ans, brasseur au Portel, frère de l’épouse. Signatures des époux, de leurs parents et des témoins  Cm Me Germe de Samer du 12-04-1906) sans descendance connue à Outreau.

On ne peut terminer cette section sur la descendance du couple Daguebert-Pauchet à Equihen sans parler de Françoise Alexandrine Daguebert, née à Outreau en 1820 (Témoins : Félix Herbez, 64ans, propriétaire et Antoine Collier, 26ans, cordonnier) et reconnue par Jean François Daguebert, alors âgé de 70 ans, comme sa fille née de Marie Françoise Rosalie Anquiez, 23 ans, probablement servante chez Jean François, elle-même fille de François Marie Anquier et Marie Madeleine Daguebert, elle aussi de la branche cadette des Dagbert d’Outreau (voir plus bas). En 1842 à Condette où elle réside avec sa mère, Françoise Alexandrine épouse le domestique de 20ans, Jean Baptiste Depré, lui aussi à Condette et natif de Halinghen, fils de Jean Baptiste Depré, journalier, et  Marie Jeanne Le Roy, domiciliés à Verlincthun (Les témoins sont Pierre Liévin Joseph Darras, 62ans, pensionnaire des douanes, Louis Hubert Le Marchand, 56ans, aussi pensionnaire des douanes, tous deux domiciliés à Condette et amis de l'époux, Jean Marie Macquet, 61ans, propriétaire et  Louis Marie Augustin Telliez, 38ans, chirurgien, tous deux domiciliés à Condette et amis de l'épouse. Les témoins signent mais pas les époux, les parents de l'époux et la mère de l'épouse) avec descendance Depré à Condette (dix enfants nés entre 1842 et 1855) où Jean Baptiste est domestique, journalier et marchand de paillassons au hameau du Choquel. C’est aussi à Condette qu’Alexandrine s’éteint en 1856 à seulement 35ans. Jean Baptiste, toujours journalier à Condette, se remarie à 36ans, en 1858 à Outreau, avec Elizabeth Petit, journalière de 23ans à Outreau,  fille de François Petit, journalier, et Marie Dagbert, journalière, elle-aussi de la branche cadette (voir section  4-2-7) avec nouvelle descendance Dépré à Outreau (six enfants nés entre 1860 et 1869).où il est ouvrier aux hauts-fourneaux de la Société de Montataire de son lointain petit cousin Hector Moffroid (voir plus haut).

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