La descendance de Pierre Dagbert à Ferques

Comme indiqué plus haut, Pierre Dagbert est le plus jeune enfant du couple de Vincent Dagbert et Antoinette Habart, baptisé à Tardinghen en 1692. Ce serait le Pierre Dacquebert qui en 1721 épouse à Ferques Marie Françoise Crendal ou Crendalle (voir la fin de cette section pour les arguments supportant cette hypothèse). L’acte de mariage n’est malheureusement pas filiatif. Pierre qui signe Dacbert est tailleur de pierres et les deux époux sont de la paroisse de Ferques. Outre celle de l’époux, l’acte porte la signature de l’épouse, la marque de J. Jacques Dacbert probablement Jean Jacques, le frère aîné de Pierre (voir plus haut), la signature de François Crendal probablement le frère de Marie Françoise, celle de Jacques Corroier ou Corroyer, probablement son cousin et la marque de Marie Corroyer, probablement sa mère. Marie Françoise Crendal serait née en 1694 à Ferques, fille de François Crendal, laboureur à Ferques mort à 60ans en 1696 et Marie Corroier qui décèdera à Ferques en 1728 à 72ans.

Le couple Dacbert-Crendal réside d’abord à Ferques (1721-23) puis à Elinghen, secours de Ferques (1724-32) et enfin à Hydrequent, secours de Rinxent (1735-1757). Toute sa vie durant, Pierre est tailleur de pierres (maître tailleur de pierres à Hydrequent en 1739). On retrouve sa signature (pierre dacbert) sur plusieurs actes des paroisses mentionnées plus haut en particulier : (1) parrain au baptême de Marie Anne, fille d'Anselme Bete, tailleur de pierres, et Marie Guilmain, en1720 à Ferques (2) parrain au baptême de Marie Madeleine, fille de Jean, tailleur de pierres, et Antoinette Corroyer, en 1721 à Ferques (3) témoin comme beau-fils au décès de Marie Corroyer, veuve de François Crendal, en 1728 à Elinghen (4) témoin comme cousin germain au mariage de Louis Dacquebert et Marie Jeanne Roussel à Audembert en 1740 (5) témoin comme ami de l'époux au mariage de Jean Jacques Defurne et Marie Antoinette Hautefeuille en 1740, toujours à Audembert. (6) parrain au baptême de Marie Louise, fille de François Chevalier, laboureur à Elinghen et  Marie Louise Delsaux en 1745 à Elinghen (7) témoin comme bel-oncle au décès de Jean Tueux en 1747 à Ferques (8) témoin au décès de Dominique Defosse, 45ans, manouvrier  en 1750 à Hydrequent  (9) témoin  au décès de Jeanne Polet, 60ans, veuve d'Antoine Magnier, journalier, en 1751 à Hydrequent  (10) témoin comme cousin au décès de Louis Dacbert, ancien maréchal ferrant à Rinxent, en 1754 (voir plus bas). Il s’éteint à Hydrequent en 1757, à environ 68ans (en fait 65ans) avec son fils Pierre Dagbert et Pierre Battel, propriétaire comme témoins. Marie Françoise, son épouse, était morte peu de temps auparavant, en 1750, à environ 55ans (avec Pierre Dacbert, son époux, et Pierre Dacbert, son fils, comme témoins)

Le couple aurait eu jusqu’à neuf enfants dont sept filles, nés entre 1722 et 1739 (Table 3).  L’aînée Marie Françoise Dacbert est baptisée comme Marie Françoise Dacquebert en 1722 à Ferques (avec Jean Jacques Dacquebert de la paroisse de Leubringhen, probablement l'oncle paternel, comme parrain et Marguerite Corroyer de la paroisse de Ferques, probablement une cousine de Marie Françoise Crendal, comme marraine). C’est probablement (1) Marie Françoise Dacquebert d'Hydrequent, marraine au baptême de Marie Jeanne fille de Pierre Lemaire, tailleur de pierres à Ferques, et Marie Jeanne Flahaux en1743 à Ferques (2) Marie Françoise Dagbert, jeune fille, marraine au baptême de Marie Madeleine fille de défunt Dominique Defosse, manouvrier, et Marie Sagot en1750 à Hydrequent.
En 1754, à environ 30ans et comme Marie Françoise Dagbert, elle épouse à Hydrequent, Jean Buret âgé d’environ 35 ans, domestique chez Pierre Battel (Acte de mariage filiatif pour l'épouse seulement. Les témoins sont Jean Dutertre, laboureur à Rety, beau-frère du contractant ; Pierre Battel, propriétaire; Pierre Dacbert et Pierre Dacbert fils, tous deux tailleurs de pierres et respectivement le père et le frère de la contractante. Marques des époux et signatures des témoins). Selon geneanet vlecuyer, Jean Buret est celui qui est baptisé à Quesques en 1714, fils d’Antoine Buret et Marie Françoise Desplanques. Il aurait donc 40ans au moment du mariage. Le couple Buret-Dacbert reste à Hydrequent où Jean est manouvrier (1752, 1754, 1756) journalier (1759) et fermier (1762). Il est également témoin au mariage de son beau-frère Pierre Dacbert à Rety en 1763. Il décède. journalier de vacation, à Hydrequent en 1782 à 72ans (en fait 68ans, avec pour témoins : son fils Pierre Buret et son neveu, Claude Buret de la paroisse de Rety). Marie Françoise, son épouse, s’éteint en 1784, à 66ans (en fait 62ans avec pour témoins ses fils Pierre Buret et Jean Baptiste Buret). On leur connaît cinq enfants nés à Hydrequent entre 1752 et 1762. L’aînée, Marie Louise Françoise, est baptisée en 1752 avec son oncle Pierre Dacbert, tailleur de pierres, et jeune homme de la paroisse comme parrain, et Marie Louise Battel, jeune fille de la paroisse, comme marraine. On ignore sa destinée. Suit Jean Baptiste Buret, baptisé en 1754 (avec Jean Claude Buret, jeune homme germain de l'enfant comme parrain et Marie Jeanne Lavoine, jeune fille, comme marraine, tous deux de Rety) et qui épouse en 1785 à Hesdres, succursale de Wierre-Effroy, Marie Rose Quehen, 27ans, domiciliée et originaire d’Hesdres, fille de Pierre Quehen et Marie Marguerite Lelièvre (selon geneanet vlecuyer. Les mariages de 1785 à Hesdres ne sont pas en ligne) avec descendance Buret à Hydrequent où Jean Baptiste est tailleur de pierres comme son grand-père et son oncle. Suit Marie Françoise Rosalie Buret, baptisée en 1756 (Le parrain est Jean Jacques Lavoine, fils de Jean Jacques Lavoine, laboureur propriétaire de la paroisse d'Hydrequent et la marraine, Marie Antoinette Platrier, fille de Jean Platrier, boulanger à Marquise) et qui épouse en 1787 à Rety Jean Pierre Gavel, fils majeur de feu Pierre Gavel et de Marie Barbe Lambert de la paroisse de Rety (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont Jean Marie Gavel, frère de l'époux, Pierre Buret, frère de l'épouse, Gabriel Captien et Antoine Delsaux, jeunes gens de la paroisse de Rety. Signatures des témoins. Les époux ne signent pas). Selon geneanet chretienli, Jean Pierre est celui qui naît en 1754 à Alincthun. On ignore la destinée du couple. Après Antoine, baptisé en 1759 (avec Antoine Dessaux, jeune homme de la paroisse comme parrain  et Marie Louise Dagbert, jeune fille de la paroisse, probablement sa tante, comme marraine) le dernier enfant du couple Buret-Dacbert serait Pierre Buret, baptisé à Hydrequent en 1762 (avec Pierre Battel, jeune homme de la paroisse, comme parrain et Marie Catherine Dutertre, jeune femme de la paroisse comme marraine) et qui décède à Hydrequent en 1793 à 33ans (plutôt 31ans), volontaire national (décès déclaré par Louis Marie Verlingue, 30ans, journalier , et Antoine Mansel, 22ans, cultivateur)

Suit Marie Madeleine Dacbert baptisée comme Madeleine Dacquebert à Ferques en 1723 (avec César Létendart comme parrain et Madeleine Algou comme marraine, tous deux de Ferques. César Létendart est vraisemblablement le fils de Louis Létendart d'un premier mariage avant celui avec Antoinette Dagbert, la sœur de Pierre, le père. Même si elle n'a que 15ans, Madeleine Halgoult serait la fille de Jean et Marie Madeleine Hubin dont la dernière-née, Marie Françoise, épousera en 1744 à Ferques François Joly, fils de François et Marguerite Dacquebert des Dagbert d'Escalles - voir le texte sur les Dagbert de Hames-Boucres). En1759, à 36ans, comme Marie Madeleine Dagbert, elle épouse Louis Ansel, laboureur de 29ans à Hydrequent, fils de Louis Ansel et Marie Anne Hagneré, laboureurs à Hydrequent (Les témoins sont Louis Ansel, père de l’époux, laboureur à Hydrequent; Pierre Dagbert, frère de l’épouse, également de la paroisse d'Hydrequent; Antoine Ansel, frère de l'époux, de la paroisse d'Hydrequent et Bernard Dagbert, cousin germain de l'épouse, laboureur de la paroisse de Wacquinghen. Signature de l'époux et des témoins. L'épouse ne signe pas). Selon le dépouillement des actes de Baincthun par Bruno Coulier, le couple Ansel-Haigneré qui se sont mariés en 1720 à Isques, a plusieurs enfants nés à Bainctun dont Louis né en 1723 et Antoine né en 1725 qui est témoin au mariage de 1759 et décède à Hydrequent en 1795. Le couple Ansel-Dacbert reste à Hydrequent où Louis est laboureur, fermier et peut-être charretier. Il s’éteint en 1771, fermier à Hydrequent, à environ 40ans (en fait 48ans avec Pierre Gavel, meunier de la paroisse et Pierre Dagbert, son beau-frère, carretier à Ferques, comme témoins). Marie Madeleine se remarie l’année suivante, en 1772, toujours à Hydrequent, avec Louis Admont ou Admon, âgé d’environ 52ans d’après son âge au décès, propriétaire à Caffiers, fils des défunts Jacques Admon et Jeanne Thuillier (Acte de mariage filiatif pour l'époux. Les témoins sont Pierre Dagbert, carretier, frère de l'épouse, Louis Caux, laboureur à Hydrequent, ami de l'épouse, François Journet, jeune homme neveu de l’époux, probablement le fils de François Journet, tisserand à Caffiers et mari de Marie Magdeleine Admont, la sœur de Louis et Jean Framery de la paroisse d’Hydrequent. Marques des époux et signatures des témoins). Marie Madeleine s’éteint à Caffiers en 1784 (son mari, Louis Admon, propriétaire à Caffiers et son fils, Jean Louis Ansel, tailleur de pierres à Caffiers, sont les témoins) et Louis Admont, son mari, y décède trois ans plus tard en 1787, à 67ans (les témoins sont Jean Louis Ansel, tailleur de pierres à Caffiers, probablement son beau-fils, et Pierre Étienne Fasquel, couvreur de paille à Landrethun). Il semble qu’un seul enfant soit né de ces deux unions : Jean Louis Noël Ansel, baptisé à Hydrequent le jour de Noël de 1759 (avec Jean Louis Ansel, jeune homme de la paroisse d'Hydrequent comme parrain et Marie Louise Dagbert, probablement sa tante, comme marraine). Il suit sa mère à Caffiers après 1772 et en 1783 il y épouse Marie Madeleine Journet, fille de feu Jean François Journet, de son vivant tisserand à Caffiers et Marie Marguerite Admont, la sœur de Louis, le deuxième époux de Marie Madeleine Dagbert (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont Antoine Ansel, oncle de l'époux, ménager? en la paroisse d'Hydrequent, Louis Admont, beau-père de l'époux et propriétaire à Caffiers, François Journet, frère de l'épouse et tisserand à Caffiers et François Guillebert, laboureur à Caffiers, ami des époux. Signatures des époux et des témoins sauf le témoin Admont qui ne signe pas) avec descendance Ansel ou Anselle à Caffiers où Jean Louis est tailleur de pierres comme son grand-père, son oncle et son cousin Jean Baptiste Buret. Après la mort à 63ans de Marie Madeleine à Caffiers en 1820, Jean Louis, toujours tailleur de pierres et âgé de 62ans se remarie à Caffiers en 1822 avec Marie Marguerite Françoise Josephe Wierre, 24ans. Il s’éteint à Caffiers en 1848, à 88ans.

Suit Marie Françoise Marguerite Dagbert qui serait selon nous (les prénoms de la marraine et du parrain sont un indice) l’enfant de sexe féminin non identifié baptisé à Hydrequent en 1724 avec François Levisse comme parrain et Marguerite Hembert de la paroisse d'Elinghen comme marraine. C’est peut-être Marie Marguerite Dagbert, jeune fille, marraine au baptême de Marie Marguerite, fille de Jean Leurette et Marie Louise Neuville en 1748 à Hydrequent. En 1749 elle épouse à Hydrequent Jacques Deleglise, jeune homme tisserand de la paroisse de Fiennes, fils de feu Jacques et de Françoise Bléard (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont Françoise Bléard, la mère de l'époux et Jean Deleglise, tisserand, son oncle, de la paroisse de Fiennes; Jacques Bléard, marchand de Marquise ; Pierre Dagbert et Marie Françoise Crendale, père et mère de l'épouse ainsi qu'un autre Pierre Dacbert, non identifié et vraisemblablement le frère de l'épouse. Signatures du témoin Bléard de Marquise, des témoins Dagbert et Crendalle. Marques des époux et des témoins Bléard et Deleglise de Fiennes). Le couple Deleglise-Dagbert réside à Fiennes où Jacques est journalier et où naît Françoise Marguerite en 1750 (avec Pierre Dacbert, probablement l'aïeul, comme parrain et Françoise Bléart, probablement l'aïeule comme marraine. A noter que Françoise Marguerite est le premier petit enfant de Pierre Dagbert et Marie Françoise Crendalle). Malheureusement Françoise Marguerite, la mère, qui n’a que 25ans environ décède une semaine après la naissance de la fille qui elle s’éteint à neuf mois en 1751 (les témoins du décès de la mère sont François Admont et Pierre Ponthieu, charpentiers propriétaires à Fiennes et ceux du décès de la fille sont le père Jacques Deleglise, journalier et Louis Boidin, journalier). Jacques Deleglise manouvrier alors âgé de 34ans se remarie en 1752 à Coulogne avec Marie Louise Tassart, 28 ans, fille de François Tassart, marchand tourbier à Guînes et feue Marie Marguerite Pieguet (Acte de mariage filiatif pour l’épouse. Les témoins sont Jean Deleglise cousin germain de l’époux à Fiennes, Jacques Bouclet, son bon ami, de la même paroisse, François Tassart, père de l’épouse et François Marmain, son bon ami. Signatures des témoins, de Jacques Gellé, François Lierette et d’un autre Tassart. Marques des époux) avec descendance Deleglise à Guînes, Coulogne et Fiennes où il s’éteint, journalier, en 1757, à 43ans (en fait 41ans avec comme témoins Jean Pouilly, fermier à Fiennes, et son fils Jean Pouilly). A noter que Marie Louise Tassart se remarie en 1766 à Guînes avec Antoine Dehée ou Dehaye de St Tricat et qu’elle s’éteint à 77ans, veuve du même Dehaie, en 1800 à Coulogne, chez son fils Jacques Deleglise, cultivateur de 44ans, né à Fiennes en 1755 et qui avait épousé successivement Marie Pétronille Callier en 1782 à Guînes et Marie Angélique Agnès Beaugrand en 1790 à Coulogne. Les deux autres enfants de Jacques Deleglise et Marie louise Tassart, Louise et Marie Geneviève, nées à Fiennes respectivement en 1752 et 1754, épousent deux frères à Guînes, Pierre Pihen en 1774 pour Louise, et Jean Baptiste Pihen, en 1777 pour Geneviève.

Le quatrième enfant du couple Dacbert-Crendal est un garçon, Pierre Dagbert, baptisé comme Pierre Dacquebert en 1726 à Elinghen (avec Louis Duwast comme parrain et Madeleine Daudruy comme marraine). C’est probablement le Pierre Dagbert fils, tailleur de pierres à Hydrequent, qui signe comme parrain au baptême de Marie Marguerite, fille de Louis Faverez et Marie Marguerite Desjardin en 1744 à Hydrequent. Comme pour son père, on retrouve sa signature (Pierre Dacbert) sur plusieurs actes paroissiaux d’Hydrequent : (1) parrain au baptême de Marie Jeanne Françoise fille de François Titren et Marie Jeanne Thomas en 1747 (2) parrain au baptême de Pierre Marie fils de Louis Duwat et Marie Antoinette Lenglois en 1749 (3) témoin au décès de de Jean Marie Defosse, 2ans,  fils de Dominique Defosse, manouvrier, en 1749 (4) parrain au baptême de Marie Antoinette fille de Pierre Bodart, laboureur, et Isabelle Duhamel en 1751 (5) témoin au décès de de Marie Jeanne Maillet, 76ans, femme de Louis Dagbert, maréchal, en 1753 (c’est la cousine par alliance de son père – voir plus bas) (6) parrain au baptême de Marie Catherine Françoise, fille de Jean Emmanuel Degardin, tisserand, et Marie Françoise Yvart en 1753. Toujours tailleur de pierres à Hydrequent comme son père, il signe comme témoin aux mariages de ses sœurs Marie Françoise Louise en 1751, Marie Madeleine en 1759 et Marie Louise en 1763. Cette même année 1763, âgé de 30ans (en fait 37ans) et tailleur de pierres à Hydrequent, il épouse à Rety Marie Marguerite Jacqueline Vauchel, 38ans, servante à Rety, fille des défunts Charles Vauchel et Marie Marguerite Delattre (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont Messire Henry Charles Armand de Guizelin, seigneur des Barreaux et autres lieux, Monsieur François Lefebvre, receveur de Monsieur le baron Des Granges, seigneur de Rety, tous deux de la paroisse de Rety, Pierre Vigneron, charron et laboureur de la paroisse de Wierre-Effroy, bel-oncle de l'épouse, Jean Buret, laboureur, beau-frère de l'époux, Signatures des époux comme Dacbert et Marie Vauchel. Signatures des témoins. Signature de Louis Ansel, probablement un autre beau-frère de l'époux et de Bernard Dagbert, probablement le cousin paternel de Wacquinghen). Geneanet vlecuyer donne la naissance de Marie Marguerite en 1725 à Leulinghen, fille aînée du couple Vauchel (ou Vochez)-Delattre qui se sont mariés à Wierre-Effroy en 1724. Le couple Dagbert-Vauchel s’installe à Ferques où Pierre est tailleur de pierres et où naît une fille, Marie Antoinette (Le parrain est Clément Damboisse de Rety et la marraine, Marie Louise Chevalier de Marquise) qui malheureusement décède à seulement deux mois en 1764. Par la suite, on perd leur trace. Pierre, alors c(h)arretier, signe comme témoin au deuxième mariage de sa sœur Marie Madeleine en 1772. Il s’éteint à Rinxent-Hydrequent, veuf, en 1794, à 68ans chez Pierre Fauquet, 55ans, tailleur de pierres (déclaré par le même Fauquet et Jean Bernamont, aussi tailleur de pierres de 55ans).

Suit un autre garçon baptisé François Marie Dacquebert à Elinghen en 1729 (avec François Marie Framery comme parrain et Madeleine Rolos comme marraine). C’est peut-être (1) François Daguebert (signe François Dagbert), parrain au baptême de Marie Jeanne Bernamont fille de Jean et Marie Jeanne Vendosme, en 1743 à Hydrequent mais il n’aurait que 14ans (2) François Dagbert, jeune homme de 22ans, tailleur de pierres à Hydrequent, qui s’éteint en 1748 à Hydrequent mais il n’est alors âgé que de 19ans.

Le sixième enfant du couple Dacbert-Crendal est Marie Louise Dacbert, baptisée comme Marie Louise Dagbert à Elinghen en 1732 (avec François Chevalier et Marie Louise Tilier, jeunes gens de la paroisse, comme parrain et marraine). C’est probablement Marie Louise Dacbert qui signe comme marraine au baptême de Pierre Marie fils de Pierre Bernamont, manouvrier, et Marie Antoinette Lenglois en 1752 à Hydrequent. En 1763, comme Marie Louise Dacbert, elle épouse à Hydrequent Jean François Lhottilier ou Lhottiliez, journalier de Wierre-Effroy, fils de feu Jean Lottiliez, journalier, et Marie Marguerite Preuvost, ses pères et mères de la paroisse de Wierre Effroy (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont Jacques Bonniere, fermier de la paroisse de Wierre Effroy, ami de l’époux; Jean Marie Framery, de la paroisse d'Hydrequent, ami de l'époux; Pierre Dacbert, tailleur de pierres, frère de l'épouse; Louis Ansel, beau-frère de l'épouse. Signatures des époux et des témoins. A noter que Marie Louise est la seule fille du couple Dagbert-Crendalle à signer). Vasseur, dans son FG4, a un chapitre sur les Lhostellier ou Lhottlier dont plusieurs sections sur l’ascendance et la descendance de Jean François, baptisé à Outreau en 1732. On y apprend que la famille est originaire d’Echinghen avec Jean Lhotilier (1673-1724), à son décès laboureur au moulin de Londefort à Wierre-Effroy et Françoise Delattre (1672-1751). Jean Lhotilier, l’aîné de leur neuf enfants, né à St Martin en 1700, épouse Marguerite Preuvost à Outreau en 1731. Après le décès de Jean, elle se remarie en 1745 à Wierre-Effroy avec Jacques Noel Delhaye. Jean François est l’aîné de leur quatre enfants avec Antoine, tisserand à Wierre-Effroy, qui y épouse Madeleine Fasquelle, lui aussi en 1763, avec postérité à Wierre-Effroy. Le couple Lhottilier-Dacbert est à Wierre-Effroy où Jean François est journalier jusqu’à son décès à environ 50ans en 1779 (avec pour témoins : Antoine Lotilier, son frère et Maître Jean Carpentier, clerc à Wierre Effroy). Marie Louise s’éteint à 78ans, en 1809, à Leubringhen, chez son beau-fils Etienne Fasquel, 35ans, manouvrier à Leubringhen (l’autre témoin est Marc Antoine Roussel, 36ans, charron à Leubringhen)
Le couple Lhottilier-Dacbert a au moins quatre enfants, tous nés et baptisés à Wierre-Effroy. A noter que le père, Jean François Lhottilier est absent lors de la signature des actes de baptême de tous ces enfants.  L’aînée, Marie Louise Godeleine Lottilier, née en 1764 (avec Jean Marie Longuemaux, jeune homme de la paroisse comme parrain et Marie Louise Antoinette Bonnière également de la paroisse de Wierre-Effroy comme marraine) est domestique de 40ans à Wierre-Effroy en 1804 quand elle y épouse Jean Étienne Fasquelle, manouvrier de 40ans à Wierre-Effroy, fils des défunts Antoine Fasquel et Marie Catherine Duplessis (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont Jean Pierre Marie Lotilier, 39ans, domicilié à Rinxent, frère de l'épouse, Pierre Étienne Vigneron, 35ans, Jean Charles De Bonnière, 50ans, et Henri Alexis Noel, 44ans, tous trois domiciliés à Wierre Effroy et amis des époux. Signatures de l'époux et des témoins. L'épouse ne signe pas) sans descendance connue mais improbable. Après le décès en 1811, à 47ans, de Jean Etienne devenu garde-champêtre à Leubringhen, Marie Louise, alors âgée de 49ans, se remarie en 1813 à Wierre-Effroy avec Jacques Jean Marie Godeleine Dausque, domestique de 46ans à Wierre-Effroy, fils des défunts Pierre François Dausque et Godeleine Scolastique Benoite Lavoisier (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont Maurice Dausque, 52ans, journalier à Wierre-Effroy, frère de l’époux, Toussaint Daudenthun, 23ans, cultivateur à Wierre-Effroy, Jean Pierre Marie Lottilier, 47ans, tailleur de pierres à Rinxent, frère de l'épouse et Louis Alexis Boulenger, 30ans, cordonnier à Wierre-Effroy. Signatures des trois derniers témoins. Les époux et le témoin Dausque ne signent pas). Elle s’éteint finalement à Wierre-Effroy en 1819, à 55ans (avec Louis Marie Lenez, 51ans, et Jean Louis Marie Felix Lavoisier, 52ans, des voisins, comme témoins). Jacques Jean Marie, son époux, décède en 1825 à Wierre-Effroy.
Suit Jean Pierre Marie Lottilier baptisé en 1766 (avec Pierre Fauquet qui signe Focquet, jeune homme de la paroisse comme parrain et Marie Magdeleine Catherine Carbonnier, jeune femme de la paroisse comme marraine).  En 1795, il est journalier de 29ans à Rinxent quand il y épouse Marie Josephe Noel Paris, 24ans, fille de Pierre Louis Marie Paris et Marie Marguerite Fasquelle de Rinxent (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont Louis Caux, cultivateur à Rinxent et Dominique Battel,47ans, cultivateur à Rinxent, Jean Louis Gourdin, 57ans et Pierre Louis Marie Paris, de Rinxent. Signatures des témoins Battel et Caux seulement). Le couple Lottilier-Paris reste à Rinxent-Hydrequent où Jean Marie est journalier (1796-98 et 1808-1817)) ou tailleur de pierres (1805). A noter qu’il signe les actes auxquels il participe à partir de 1811. Il s’éteint à Rinxent en 1829, à 63ans, journalier (avec Jacques Robbe, 53ans, garde champêtre et Jean Baptiste Buret, 37ans, cultivateur, germain du côté maternel, comme témoins). Marie Josephe Noel, son épouse, décède à Rinxent en 1848, à 77ans, chez son gendre Jean Moreau, 52ans, journalier (avec Jean Moreau et Joseph Joly, 51ans, comme témoins) avec descendance Lottilier à Rinxent (voir encadré).
Après Jacques baptisé en 1768 (Pierre Bocquet, laboureur, signe comme parrain et la marraine est Marie Marguerite Lotilier, une tante paternelle) et dont on ignore la destinée, le dernier enfant du couple Lhottilier-Dacbert serait Marie Louise Catherine Florentine Lotilier, baptisée en 1772 (avec Jean Marie Adrien Carbonnier, comme parrain et Marie Louise Geneviève Daudenthun, comme marraine, tous deux jeunes gens de la paroisse de Wierre-Effroy). En 1817, probablement chez ses parents à Rinxent, elle donne naissance à un enfant naturel prénommé Pierre Marie (Louis Marie Loeuilleux, 37ans, maçon à Rinxent et Jean Baptiste Carbonnier, 30ans, journalier à Rinxent, sont les témoins). Dans le recensement de Rinxent en 1820, c’est probablement Florentine Lottillier, 46ans, domestique chez Jean Marie Humez, 58ans, tisserand et célibataire. En 1831, toujours domestique à Rinxent, elle se marie à 58ans avec Jean Pierre Pantaleon Mansel, 50ans, maçon à Beuvrequen, originaire d’Audembert, veuf de Marie Marguerite Petronille Caroux et fils de feu Madeleine Mansel (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont Jacques Robbe, 56ans, garde champêtre à Rinxent, Jean Baptiste Buret, 39ans, Charles Guerlain, 56ans et Joseph Bonningue, 38ans, cultivateurs à Rinxent amis des époux. Signature de l'époux et des témoins. L'épouse ne signe pas).
Son fils, Pierre Marie Lottilier est tailleur de pierres à Rety en 1840 quand il y épouse Émilie Victorine Françoise, domestique de 26ans à Rety, née de parents inconnus, recueillie à l'hospice de Boulogne en 1814 (Les témoins sont Jacques Lottilier, 29ans, tailleur de pierres à Rinxent, oncle, de fait plutôt cousin, de l'époux, Jean Baptiste Butor, 36ans, cultivateur à Rety, Jacques Hermilies, 37ans, journalier à Wierre-Effroy, ami de l'épouse et Prudent Hermilies, 32ans, ménager à Rety. Signatures du contractant et des témoins Lotillier, Butor et Jacques Hermilies. La contractante, la mère du contractant et le témoin Prudent Hermilies ne signent pas). Le couple Lottilier-Françoise installé à Rety où Pierre Marie est tailleur de pierres, essaiera par trois fois (1843, 1844 et 1847) d’avoir un enfant viable mais sans succès. Émilie Victorine s’éteint à Rety en 1848, à 34ans (Décès déclaré par Jean Marie Cotte, 53ans, tisserand et Augustin Lavoine, 72ans, propriétaire, tous deux de Rety). En 1850, Pierre Marie, de retour à Rinxent comme carrier, y épouse Marie Joseph Élisa Lannoy, couturière de 31ans à Rinxent, fille de Christophe Lannoy, maréchal-ferrant et Marie Jeanne Guilbert, de Rinxent (Les témoins sont Jacques Lottillier , 38ans, domicilié à Hazebrouck, oncle, de fait plutôt cousin, de l'époux,  Jean Moreau, 53ans, journalier à Rinxent, son beau-frère, de fait plutôt son cousin par alliance,  Pierre Lannoy, 57ans, journalier à Rinxent, oncle de l'épouse et Auguste Lannoy, 25ans, maréchal-ferrant à Rinxent, son frère. Signature des époux, de la mère de l'épouse et du premier et quatrième témoin. Le père de l'épouse, la mère de l'époux et le deuxième et troisième témoin ne signent pas). Le couple Lottilier-Lannoy reste à Rinxent où Pierre est tailleur de pierres (1853-1860) et burineur (1874-1876) et où naissent quatre enfants entre 1851 et 1860 (voir encadré). Il décède en 1878, à 61ans, ajusteur à Rinxent (déclaré par son beau-frère Auguste Lannoy, maréchal-ferrant à Rinxent, et Auguste Malle, 28ans, tailleur d'habits à Rinxent, un voisin). Élisa, son épouse, s’éteint en 1899, à 80ans, à Rinxent (déclaré par Pierre Lottilier, 39ans, maréchal, probablement son fils et Georges Langhame, 41ans, ajusteur, probablement son beau-fils).

Les trois derniers enfants du couple Dacbert-Crendal n’ont pas laissé beaucoup de traces dans les registres paroissiaux. Marie Antoinette, baptisée en 1735 à Hydrequent (Charles Dubois de Rety signe comme parrain et Marie Marmin d'Hydrequent fait de même comme marraine) décède la même année. Marie Jeanne, baptisée en 1736 à Hydrequent (avec Louis Marmin comme parrain et Marie Louise Defer comme marraine) décède en 1738 dans la même paroisse. La dernière-née du couple, Marie Antoinette Godeleine, baptisée à Hydrequent en 1739 (Jean Sanier, jeune homme de Rety, est le parrain et Marguerite Chevalier, jeune fille d'Elinghen, est la marraine) ne survit que deux mois..

Comme indiqué au début de cette section, l’acte de mariage de Pierre Dacbert et Marie Françoise Crendal en 1721 à Ferques n’est pas filiatif et il n’y a donc pas de preuve formelle que Pierre est le fils de Vincent Dagbert et Antoinette Habart, baptisé à Tardinghen en 1692. Heureusement les preuves circonstancielles abondent :
+ un des témoins du mariage, Jean Jacques Dacbert porte le même prénom assez inusité que le frère aîné de Pierre baptisé à Tardinghen en 1689.  Le même Jean Jacques est le parrain de Marie Françoise Louise, la fille aînée de Pierre, en 1722. Enfin l’acte de sépulture du même Jean Jacques à Hydrequent en 1738, signé par ses deux frères Pierre et Louis, confirme son ascendance
+ Bernard Dacbert, laboureur de la paroisse de Wacquinghen, fils de Louis et petit-fils de Vincent, est témoin comme cousin germain de l’épouse au mariage de Marie Madeleine, une autre fille de Pierre, en 1759 à Hydrequent. Il est également témoin au mariage de Pierre, fils de Pierre, en 1763 à Rety
+ d’après sa signature, Pierre est l’un des témoins au décès de Jean Tueux à Ferques en 1747, comme bel-oncle. Or Jean Tueux est l’époux de Marguerite Chevalier, la fille de Robert et Antoinette Dagbert, sœur présumée de Pierre baptisée en 1680 à Tardinghen


Les Lottilier de Rinxent au 19e siècle

Vasseur FG4 présente les descendants de Jean Pierre Marie Lotillier (1766-1829) et Marie Josephe Noel Paris (1770-1848) à Rinxent-Hydrequent au 19e siècle mais avec quelques petites erreurs qu’on voudrait rectifier ici et en y ajoutant quelques compléments d’information.
Le couple a six enfants, nés à Rinxent entre 1796 et 1811. L’aînée, Marie Josephe Lottilier, née en 1796 et devenue Marie Louise en 1817 quand elle donne naissance à un enfant naturel prénommé Pierre Marie qui vivra chez ses parents au moins jusqu’en 1836. En 1827, elle épouse Jean François Victor Morreaux ou Moreau, journalier de 30ans, domicilié à Marquise, veuf de Marie Adélaïde Coquerel, fils de feu Antoine Morreaux et Marie Françoise Haigneré domiciliée à Alincthun avec descedance Moreau à Rinxent (5 enfants de 12 à 1.5ans dans le recensement de 1841).
Suit Jean Pierre Marie Lottilier, né en 1798 et tailleur de pierres à Rinxent en 1827 quand il épouse à St Josse Zina Prudence Masson, cabaretière de 27ans à St Josse, veuve de Pierre Hilaire Obron, fille de feu Etienne Masson et Catherine Thérèse Brasseur, ménagère à St Josse avec descendance Lotilier à St Josse (6 enfants de 1827 à 1842 dont au moins deux se marient à St Josse dans les années 1860).
Suit Marie Joseph Noel Lottilier, né en 1802 et scieur de marbre à Rinxent en 1839 quand il épouse à Offrethun Marie Louise Prudence Parmentier, 30ans, fille de Louis Marie Parmentier, cultivateur à Offrethun, et de Marie Marguerite Dacbert des Dagbert d’Audinghen. Le couple Lottilier-Parmentier s’installe d’abord à Offrethun où Noel père est scieur de marbre (1840-41) ou même maréchal (1844) et où naissent leurs trois enfants : Noel (1840), Clotilde (1841) et Geneviève (1844). Après 1850, ils sont de retour à Rinxent où Noel père et fils sont essentiellement burineurs et où les trois enfants se marient : Clotilde Lottilier avec Amédée Binaux, manouvrier originaire de Licques, en 1861, avec descendance Binaux à Rinxent, Noel Lotillier fils avec Louise Binaux, la sœur d’Amédée, à Licques, en 1864 avec descendance Lottilier à Rinxent et Geneviève Lottilier avec Louis Maillet, ajusteur à Rinxent. Les parents décèdent à Rinxent à la fin du siècle, elle en 1879 et lui en 1889 (dans les deux cas, les témoins sont le gendre Amédée Binaux, manouvrier, et le fils Noel Lotillier, burineur).
Suit Lucie Lottilier née en 1805 et couturière de 29ans à Rinxent en 1834 quand elle y épouse Louis Maxime devenu Marie Morel berger de 30ans à Wierre Effroy, fils d'Antoine Morel, berger à Offrethun et feue Marie Louise Parenty. Le couple Morel-Lottilier s’installe à Rety où Louis est berger et où naissent trois enfants (1836-40) puis à Offrethun où naît un quatrième enfant en 1843. Lucie s’éteint à Offrethun en 1869 à 63ans. Louis décède chez son gendre à Marquise en 1882 à 77ans. Au moins deux des quatre enfants se marient.
Après Florentine Adélaïse, née en 1808 mais qui ne survit que 9ans, le dernier enfant du couple Lotillier-Paris est Jean Jacques Fidélique (devenu Frédéric) Lottilier, né en 1811, et journalier à Rinxent chez sa mère au moins jusqu’en 1841 (en 1840, il est tailleur de pierres de 29ans à Rinxent quand il témoigne au mariage de son cousin Pierre Marie Lottilier à Rety). Par la suite, il se serait établi à Hazebrouck (comme indiqué quand il témoigne au second mariage du même Pierre Marie Lottilier, son cousin, à Rinxent en 1850). On le retrouve marbrier à Roubaix en 1866 quand il épouse Appoline Joseph Delplanque, rentière de 58ans, veuve d’Eugène Joseph Leroy, cordonnier et Jean François Duhamel, rentier. Elle décède à 77ans en 1885 à Roubaix. Lui s’éteint quelques mois plus tard, à Rinxent, en 1885, à 74ans, avec les mêmes témoins que pour son frère soient ses neveux Noel Lottilier, 46ans, burineur et Amédée Binaux, 49ans, manouvrier.
Les autres Lottilier de Rinxent dans la deuxième moitié du 19e siècle sont issus de Pierre Marie Lottilier, neveu de Jean Pierre Marie (c’est le fils naturel de Marie Louise, la sœur de Jean Pierre Marie) et époux d’Elisa Lannoy. Cette descendance est bien décrite dans Vasseur FG4. Elle compte quatre enfants.
L’aînée, Marie Elisa Augusta Lottilier, née en 1851, épouse en 1871 à Rinxent Pierre Louis Prudent Carbonnier,27ans, tourneur en métaux à Rinxent, né à Journy, canton d 'Ardres, fils de Charles Carbonnier, 56ans, conducteur de machine et Eulalie Danez, 50ans, ménagère, à Rinxent.
Suit Elisa Mathilde Lottilier, née en 1853, qui elle épouse en 1876 Marc Louis Henri Mailly, 25ans, manouvrier à Rinxent, veuf de Léonie Clémentine Parenty, fils de Basile Mailly, 58ans, ménager, et  Marie Catherine Louise Barra, 58ans, ménagère à Rinxent. 
Le troisième enfant du couple Lottilier-Lannoy est encore une fille qui se marie à Rinxent, Marie Régina Célénie Lottilier, née en 1856, qui épouse en 1883 Louis Georges Lenghame,27ans, burineur à Rinxent, fils de Georges Lenghame, ajusteur, et Elisabeth Liret, ménagère.
Enfin, Pierre Joseph Christophe Lottilier, né en 1860, est maréchal-ferrant de 26ans à Rinxent en 1886 quand il y épouse Marie Adeline Célestine Milton ou Mellon, 24ans, domestique à Rinxent, fille d'Eustache Milton, mouleur, et Adeline Lapierre, ménagère à Rinxent. 
Tous ces couples ont une descendance à Rinxent avant la fin du 19e siècle

Retour