La descendance de Louis Dagbert à Leubringhen, Wacquinghen et Beuvrequen

Louis Dagbert, le troisième enfant de Vincent Dagbert et Antoinette Habart est maréchal (-ferrant) à Leubringhen en 1715 quand il y épouse Louise Rossignol, de Leubringhen, fille de Jean Rossignol et feue Marie Namur (Acte de mariage filiatif. Signature de l'époux comme Louis Dagbert. Marques de l'épouse, de Jean Rossignol, vraisemblablement le père de l'épouse, Jean Jacque Dagbert et Pierre Dagbert, probablement les frères de l'époux. Signatures de Jacques et Jean Rossignol, peut-être les frères de l'épouse). Selon geneanet vlecuyer, les Rossignol sont implantés à Leubringhen depuis au moins une génération et Louise Françoise, née en 1687, est la cinquième de dix enfants baptisés à Leubringhen entre 1679 et 1709. Le couple Dagbert-Rossignol réside à Leubringhen, au moins jusqu’en 1727 puis s’installe à Wacquinghen, secours de Beuvrequen. Probablement, d'après la signature, c’est (1) le Louis Dagbert témoin au décès de Louis Framery, 20 ans, en 1741 et celui de Jacques Dufaye, 80 ans, en 1744 à Beuvrequen (2) le Louis Dacbert, parrain au baptême de Louis Noel Seguin, fils de Noel et Antoinette Duhamel en1750 à Wacquinghen. Il décède à Wacquinghen en 1755 à environ 60 ans (en fait 73ans, inhumé en présence de sa femme, et de ses enfants Bernard et Louis Dacbert qui signent). Louise, son épouse, devenue Marie Louise Rosignole, s’éteint également à Wacquighen en 1768, à environ 90ans (en fait 81ans, inhumée en présence de ses fils Louis, Bernard et Antoine et de Jean Bonvoisin, maître d'école, qui tous signent)

Le couple Dagbert-Rossignol a sept enfants, tous baptisés à Leubringhen entre 1716 et 1727 (Table 2). L’aîné Jean Louis Dagbert est baptisé en 1716 (avec son oncle Jean Rossignol, le frère cadet de Louise, jeune homme de la paroisse de Leubringhen comme parrain et Marguerite Parenty, jeune femme de la paroisse de Sangatte, comme marraine. Cette dernière serait la fille de Marguerite Bracquebien de Leubringhen qui épouse Dominique Parenty de Sangatte en 1689). On présente sa descendance dans une section qui suit.

Suit Bernard Dagbert, baptisé en 1718 (Le parrain est Bernard Breton et la marraine, Jacqueline Lefebure, jeunes gens à marier de la paroisse de Leubringhen, sans relation apparente avec les parents du nouveau-né) et laboureur fermier de 45ans à Wacquinghen en 1764 quand il épouse à Beuvrequen Marie Jeanne Bonningue, 43ans, de Beuvrequen, fille d’Antoine Bonningue et Marie Jeanne Radenne et veuve de Pierre Coze (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Antoine et Louis Dagbert, frères du contractant et Pierre Boningue, frère de la contractante. Signatures des époux, comme Bernard Dacbert et Marie Jeanne Boningues. Signature de Louis Dacbert, Antoine Dagbert, Boningues, De Bonningues, Louis Framery et Pierre Coze). Selon geneanet vlecuyer, Marie Jeanne serait née Jeanne Antoinette Bonningue en 1721 à St Martin. Elle épouse Pierre louis Marie Coze à Beuvrequen en 1748, sans descendance connue. Le mariage de Bernard et Marie Anne en 1764 ne donne pas aussi de descendance. Marie Jeanne devenue Mariganne Boningue s’éteint à Wacquinghen en 1793 à 72ans (les témoins sont Pierre Joseph Butor, 40ans, et Antoine Ansellin, 68ans, cultivateurs à Wacquinghen). Bernard Dacbert décède à Wacquinghen en 1805, à 86ans, « vivant de son bien » (avec comme témoins, Marc Lagaize, son beau neveu à cause de sa femme, cultivateur et Jean Marie Chauchoy, journalier, un voisin, tous deux de Wacquinghen).
Même s’il n’a pas eu de descendance, Bernard semble très impliqué dans la vie familiale et paroissiale de Wacquinghen et on retrouve sa signature sur bien des actes de cette paroisse et d’autres autour. La rareté de son prénom facilite son identification. Il est en particulier (1) témoin au mariage de son frère Jean Louis en 1749 (2) jeune homme parrain au baptême de Pierre André Defossé, fils de Pierre, laboureur, et Marie Louise Drolet en 1749 (3) témoin au mariage de Nicolas Damerton et Marie Jeanne Delbarre en 1751 (4) jeune homme parrain au baptême de sa nièce Marie Antoinette Dacbert, fille d’Antoine et Marie Langlois en 1752 (5) témoin au décès de son père en 1755 (6) témoin au mariage de sa sœur Marie Jeanne en 1757 (6) témoin comme cousin germain, laboureur à Wacquinghen, au mariage de Marie Madeleine Dagbert, fille de Pierre et Marie Françoise Crendalle, en 1759 à Hydrequent (7) témoin au mariage de sa sœur Marie Louise en 1762, (8) témoin comme cousin germain maternel au mariage de Marie Anne Watel, fille des défunts Jean et Marie Anne Rossignol en 1762 à Rety (9) témoin au décès de sa mère à Wacquinghen en 1768  (10) Témoin au mariage de sa nièce Marie Jeanne Antoinette en 1785 (11) témoin comme beau-frère au décès de Pierre Boningue, 59 ans, époux de Marie Anne Cugny en1786 à Beuvrequen (12) témoin comme cousin au décès de Marie Dacbert, fille de Jean et Marie Radenne et veuve d'Antoine Framery, en 1791 à Wacquinghen. Ce cousinage s’explique par le fait que Marie Radenne est la sœur cadette de Jeanne Radenne, mère de Marie Jeanne Bonningue, l’épouse de Bernard Dagbert (13) témoin au décès de sa nièce Marie Louise Antoinette, fille d'Antoine en 1792 (14) témoin au décès de sa sœur Marie Jeanne en 1805. Il est également signataire du cahier de doléances de la paroisse de Wacquinghen en Boulonnais en 1789
 
Suit une première Marie Louise baptisée en 1720 (avec Jean Jacques Dagbert, probablement l'oncle paternel, comme parrain et Marie Anne Rossignol, probablement la tante maternelle, comme marraine, tous deux jeunes gens à marier de la paroisse) qui ne survit que cinq jours.

Le quatrième enfant du couple Dagbert-Rossignol est Antoine Dagbert, baptisé en 1721 (Le parrain est Antoine Courquin et la marraine, Marie Françoise Rossignol, probablement la tante maternelle, tous deux jeunes gens à marier de la paroisse). On présente sa descendance dans une section plus bas.

Suit Marie Jeanne Dagbert baptisée en 1723 (avec Jean Delplace, fermier du hameau de Blacourt comme parrain et Marie Jeanne Delcloy, jeune fille à marier, comme marraine, tous deux de Leubringhen). En 1757, à 36ans (en fait 34ans), elle épouse à Wacquinghen Louis Jacques Framery, 25ans, probablement cultivateur, domicilié et né à Wacquinghen, fils de Louis Framery et feue Jacqueline Lavoine, de Wacquinghen (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Louis Framery, père du contractant et Louis (et) Bernard Dacbert, frère(s) de la contractante. Signatures des époux comme Louis Jacques Framery et marie jenne dacbert. Signatures de Bernard Dacbert, et Louis Dacbert, les frères de l'épouse. Signature de Claude Lavoine, probablement l'oncle maternel de l'époux à Rety, et de J. Delsaux, peut-être un cousin maternel de l'époux à Rety). Le couple réside à Wacquinghen où Louis Jacques signe plusieurs actes paroissiaux, en particulier l’acte de sépulture de son père Louis Framery, à 62ans en 1758 avec Bernard Dagbert. C’est aussi probablement lui qui signe comme neveu l’acte de sépulture de Marie Madeleine Framery, 72 ans, veuve d’Antoine Hamerel à Beuvrequen en 1779. Il s’éteint a Wacquinghen en 1799, à 62ans, propriétaire (avec Marc Lagaize, propriétaire, probablement son neveu par alliance comme indiqué plus bas, et Étienne Thouret, charron, comme témoins). Marie Jeanne, son épouse, décède à Wacquinghen en 1805, à 83ans (avec pour témoins, Bernard Dacbert, "son frère propre vivant de son bien” et Marc Lagaize, cultivateur, "son neveu à cause de sa femme"). On ne leur connaît pas de descendance.

Suit une deuxième Marie Louise Dagbert, baptisée en 1726 (Le parrain est Jean Le Roy et la marraine, Marie Magdeleine Courquin, jeunes gens à marier de la paroisse de Leubringhen). C’est peut-être la Marie Louise Dacbert marraine au baptême de son neveu Antoine, fils d’Antoine Dacbert et Louise Langlois, à Wacquinghen en 1750  ou encore la marraine de sa nièce Marie Louise Antoinette, fille d’Antoine Dacbert et Marie Louise Cotte, à Wacquinghen en 1766 même si elle signe mariejenne dacbert. En 1762, à 36ans, elle épouse à Wacquinghen, François Chrétien, cultivateur de 39ans de Leulinghen-Bernes, fils des défunts Louis Chrétien et Madeleine Bonvalet, veuf de Judith Delplace qu’il avait épousé en 1755 à Leulinghen-Bernes et décédée en 1761 (Acte de mariage filiatif pour l'épouse. Les témoins cités sont Pierre et Jean Marie Chrétien, frères de l’époux, Louis et Bernard Dacbert, frère de l’épouse. Signatures des époux comme F. Chrétien et Marie Louise Dacbert. Signatures de Louis Dacbert, Bernard Dacbert et Antoine Dacbert, probablement le troisième frère de l'épouse). Le couple Chrétien-Dacbert réside à Leulinghen-Bernes où François reste cultivateur, laboureur ou fermier jusqu’à son décès à 80ans, en 1803 (Les témoins sont son fils Noel, cultivateur à Leulinghen et  Louis Marie François Lavoisier, prêtre à Leubringhen, ami du défunt). Son épouse, Marie Louise, est alors toujours vivante à près de 80ans mais on ignore où et quand elle est décédée (pas à Leulinghen ou Wacquinghen). Malgré leur âge assez avancé, les époux Chrétien-Dacbert ont six enfants, incluant deux jumeaux, tous baptisés à Leulinghen-Bernes entre 1763 et 1773.
Les jumeaux François et Marie Louise Thérèse naissent en 1763 (Robert Becq et la cousine  Marie Louise ou Catherine Chrétien sont le parrain et la marraine de François alors que l’oncle Jean Marie Chrétien  et  Marie Jeanne Boulanger sont ceux de Marie Louise). François ne survit que 18 jours et on ignore ce qu’est devenue Marie Louise. Suit Jean François Louis Chrétien, baptisé en 1765 (Le parrain est Noel Verlingue, jeune homme de la paroisse de Wimille  et la marraine, Marie Jeanne Elisabeth Forestier, jeune fille de la paroisse de Baincthun) et cultivateur de 28ans à Leulinghen-Bernes en 1793 quand il y épouse Marie Catherine Regnault, 26ans, de Leulinghen, originaire de Bazinghen, fille de feu Marc Regnault, cultivateur, et de feue Marie Catherine Dera ou Darras (Les témoins sont François Chrétien, 70ans, père de l'époux et Pierre Noel Marie Chrétien , 23ans, son frère, cultivateurs à Leulinghen; Antoine Regnault , 32ans., et Pierre Regnault , 26ans., cultivateurs à Leulinghen, frères de l'épouse. Signatures de l'époux et de l'épouse. Signatures des témoins Regnault. Les témoins Chrétien ne signent pas). Suit Marie Jeanne Françoise Chrétien baptisée en 1768 (avec l’oncle Pierre Chrétien, comme parrain et la tante Marie Jeanne Dacquebert, comme marraine) et qui à 29ans, en 1797, épouse à Leulinghen Marc Antoine Habart, 41ans, maréchal-ferrant à Audinghen et natif de cette paroisse, fils de feu Pierre Habart, maréchal-ferrant et feue Marie Louise Hubin (Les témoins sont Pierre Habart, 26ans. d'Audinghen, frère de l'époux; Louis Marie. Lenne, 36ans, cordonnier à Wissant, son beau-frère; François Chrétien, 31 ans, et Noel Chrétien, 27ans., cultivateurs à Leulinghen, frères de l'épouse. Signatures des époux et des témoins) avec descendance Habart à Audinghen dont Mélanie Habart qui épousera en 1833 à Audinghen Augustin Joseph Lagaize, fils de Marc et Marie Jeanne Antoinette Dacbert, une nièce de Marie Louise Dacbert, la mère de Marie Jeanne Françoise Chrétien (voir section plus bas). Le cinquième enfant du couple Chrétien-Dacbert est Pierre Noel Marie Chrétien, baptisé en 1770 (Le parrain est Noel Couvelard, jeune homme, et la marraine, Marie Jacqueline Willaume dite Boulnois, jeune fille de Marquise) et lui aussi cultivateur de 32ans à Leulinghen en 1802 quand il épouse à Marquise Jeanne Marie Geneviève Leducq, 24ans, née et domiciliée à Marquise, fille de Jean Marie Leducq, cultivateur à Marquise, et feue Marie Barbe Geneviève Dupont (Les témoins sont Pierre Chrétien, 27ans, cultivateur à Leulinghen, frère de l'époux, Baptiste Morel, 35ans, berger, son ami, Marc Barthélémy César Leducq, 21ans, cultivateur à Marquise, frère de l'épouse et  Jean Marie Leducq, 21ans, propriétaire à Marquise, son cousin germain. Signatures des époux et des témoins sauf le témoin Morel). Le sixième et dernier enfant du couple Chrétien-Dacbert est Pierre François Chrétien, baptisé en 1773 (avec Pierre Chrétien, jeune homme, comme parrain et Madeleine Louise Chrétien, jeune fille, comme marraine, de la paroisse de Leulinghen) et lui aussi cultivateur de 32ans à Leulinghen en 1805 quand il y épouse Marie Madeleine Rosalie Bacquet, 32ans, de Leulinghen, fille des défunts Louis Bacquet et Marie Thérèse Deschamps (Les témoins sont Marc Antoine Bally, 55ans, de Leulinghen et François Barras, 38ans, voisins de l'époux,  Louis Vasseur, 40ans, et Antoine Delcloy, 46ans, instituteur à Leubringhen. Signatures des époux comme Pierre Chrétien et M.M. Rosalie Bacquet. Signatures des témoins sauf le témoin Barras) avec descendance Chrétien à Leulinghen malgré le décès prématuré de Rosalie en 1808.

Le septième et dernier enfant du couple Dagbert-Rossignol est Jean Jacques, baptisé à Leubringhen en 1727 (Le parrain est: Jacques Hombré et la marraine, Jacqueline Batez, jeunes gens à marier de la paroisse) mais qui y décède moins de six ans plus tard en 1733.

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