Les enfants de Pierre Marie Dacbert et Norbertine Barbaux 

Comme indiqué dans la section précédente, Pierre Marie Dacbert, fils de Pierre Dacbert et Marie Thérèse Marmin, est maçon à Wacquinghen comme son père, mais aussi cabaretier puis propriétaire rentier jusqu’à sa mort en 1871 à 81ans. En 1831, à 41ans, il épouse Norbertine Barbaux, originaire de St-Martin et de neuf ans sa cadette. Elle lui survivra à Wacquinghen  jusqu’en 1875 quand elle décède, rentière de 73ans. Compte-tenu de l’âge assez avancé de Pierre Marie à son mariage, ils n’ont eu que quatre enfants nés à Wacquinghen entre 1833 et 1839 (Table18) mais tous ces enfants atteignent l’âge adulte et se marient.  

L’aîné Pierre Jules Dacbert, né à Wacquinghen en 1833 (Les témoins sont Joseph Desombre, 27 ans, instituteur et Constant Courtois, 34 ans, cultivateur, tous deux de Maninghen)  est employé de 31ans à Rinxent en 1864 quand il y épouse Marie Sophie Marmin, 22ans, sans profession, chez ses parents à Hydrequent, hameau de Rinxent, fille de Stanislas Marmin, 49ans, et Sophie Guerlain, 56ans, propriétaires à Hydrequent (Témoins: Joseph Dacbert, 25ans, entrepreneur en menuiserie, frère de l'époux, Louis Hénaux, 25ans, marchand marbrier à Rinxent, son beau-frère, Auguste Broutier, 52ans, propriétaire rentier à Hydrequent, oncle de l'épouse et Hypolite Caux,34ans, propriétaire cultivateur à Ferques, son cousin germain. Signatures des époux, de leurs parents et des témoins. Cm Me Martinet à Marquise). Un peu plus tard de cette même année 1864, Jules est témoin au mariage de son frère Charles Joseph à Ambleteuse puis en 1865, il signe comme témoin au mariage de sa sœur Julie Joséphine à Rinxent. Dans les deux cas, il est simplement qualifié d’employé à Rinxent. Cette même année 1865, Sophie, son épouse, donne naissance à un garçon  prénommé Jules Hypolite (Témoins: Stanislas Marmin, 50ans, cultivateur propriétaire et maire de Rinxent, aïeul maternel, et Louis Henaux, 24ans, marchand marbrier à Rinxent, oncle). C’est à cette occasion que l’on apprend que Jules qui a 32ans est employé aux Hauts Fourneaux de Marquise  mais qu’il réside à Rinxent au lieu-dit l’Usine. Le recensement de Rinxent de 1866 confirme la présence du couple avec leur fils Jules au lieu-dit l’Usine. Le malheur frappe cette famille dans les années qui suivent. Après la mère de Sophie, Sophie Guerlain, qui décède en 1869, c’est au tour de Jules, alors caissier aux usines métallurgiques de messieurs Pinard a Marquise et depuis peu résident dans cette ville,  d’y décéder en 1871, à seulement 38ans. Deux semaines plus tard, Sophie, son épouse s’éteint chez son père Stanislas aux Communettes d’Hydrequent, à seulement 29ans.  Leur fils orphelin, Jules, reste avec son grand-père dans les recensements de 1872 (7ans) et 1876 (10ans) mais il n’y est plus dans celui de 1881 et les suivants.

Vient ensuite Norbertine Eléonore Eliza ou Élisa Dacbert, née à Wacquinghen en 1834  (Les témoins sont Constant Volant, 52 ans, ménager et Pierre Marie Carbonnier, 42 ans, ménager, tous deux de Wacquinghen). Elle semble avoir suivi le même chemin que son frère aîné Jules puisqu’on la retrouve à Rinxent en 1862 quand à 28ans, elle épouse Camille Louis François Henaux, 22ans, marbrier à Rinxent, fils de feu François Leonard Henaux et Marie Louise Antoinette Andrieux, 54ans, ménagère à Rinxent (Témoins: Antoine Bacquet, 24ans, mouleur en fonte à Rinxent, cousin germain de l'époux, Aimé Dubois, 31ans, maréchal ferrant à Wimille, son ami et futur beau-frère de l'épouse, Louis Marie Claude Dacbert, 57ans, marchand tailleur au no29 rue Richelieu à  Paris, oncle paternel de l'épouse et Joseph Dacbert, 23ans, maçon entrepreneur à Wacquinghen, son frère. Signatures des époux, de la mère de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins. Cm Me Perus de Marquise) sans descendance connue. Le recensement de 1872 à Rinxent  donne  Louis Henaux, 30ans, marchand marbrier et Élisa Dacbert, 36ans, son épouse au lieu-dit Plaine des Combles à Rinxent. Élisa s’éteint à Rinxent dès 1876, à seulement 42ans.(Témoins: Constant Pecqueux, 38ans, cabaretier et Louis Brachu, 39ans, garde-champêtre). Louis Henaux se remarie en 1877 à Hardinghen avec Marie Ursule Gillet, veuve Taverne, propriétaire de 47ans dans cette commune. Il décède en 1885 à Hardinghen, rentier de 45ans. Sa deuxième épouse lui survit jusqu’en 1911.

Suit Julie Joséphine Dacbert, née à Wacquinghen en 1836 (Témoins: Jean Ringot, 68 ans, charron et Jean Marie Leleu, 45 ans, cabaretier) et qui épouse en 1865, toujours à Wacquinghen, François Aimé Athanase Dubois, 34 ans, maréchal-ferrant à Wimille, fils de François Dubois, 61 ans, maréchal ferrant à Wimille et Émilie Delattre, 65 ans, ménagère (Témoins: Antoine Delattre, 57 ans, faïencier à Boulogne, oncle de l'époux, Maxime Arnoult, 54 ans, secrétaire de mairie à Wimille, son ami, Joseph Dacbert, 26 ans, maître maçon et cabaretier à Wacquinghen, et Jules Dacbert, 32 ans, employé de l'usine à Rinxent, frères de l'épouse. Signatures des époux, du père de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins. La mère de l'époux ne signe pas). Le couple Dubois-Dacbert reste à Wimille (Route nationale au cœur du village dit le Chef-Lieu) où Aimé est maréchal et où naissent trois enfants Dubois entre 1868 et 1872. Le recensement de Wimille pour 1881 donne au Chef-Lieu: Aimé Dubois, maréchal-ferrant, 50ans, Julie Dacbert, sa femme, 46ans, et les enfants Dubois: Julie, 14ans, Jules, 12ans et Maria, 10ans. Dans ceux de 1886 et 1891, s’ajoute Joseph Pontier, un ouvrier maréchal de 58ans en 1886. Dans celui de 1891, Jules Dubois, leur fils de 20ans est maréchal-ferrant comme son père et Maria Dubois, la plus jeune des enfants, alors âgée de 18ans, est couturière. Aimé est témoin au mariage de la nièce de son épouse, Julie Marie Dacbert, en 1886 à Wacquinghen. Il s’éteint en 1896, maréchal-ferrant de 65ans à Wimille (Témoins : son beau-fils Paul Bonvoisin, 27ans, employé de commerce et son fils, Jules Dubois, maréchal-ferrant à Wimille). Dans le recensement de 1896, seuls restent Julie Dacbert, 60ans, Julia Dubois, sa fille de 27ans, sans profession et son fils Jules, 25ans, maréchal-ferrant. Dans celui de 1901, Julia Dubois n’est plus là. Julie Dacbert reste avec son fils Jules qui se marie en 1910, dans les recensements de Wimille pour 1906, 1911 et 1921. D’après les tables décennales, elle s’éteint à Wimille en 1924, à la veille de ses 88ans.

L’aînée des trois enfants Dubois, Julie ou Julia Émélie Marie Dubois, née à Wimille en 1868 (Témoins: Louis Marie Loire, 41ans, et Maxime Arnoult, 57ans, instituteur, tous deux de Wimille) est chez ses parents puis sa mère à Wimille jusqu’au recensement de 1896. Après cette date, on perd sa trace (elle ne s’est pas mariée ni est décédée à Wimille). Suit Jules Elie Aimé Dubois, né à Wimille en 1870 (Témoins: Louis Marie Loire, 43ans, et Barthélémy Delahodde, 56ans, receveur d'octroi). A partir d’environ 1891, il est maréchal-ferrant avec son père à Wimille puis avec sa mère après le décès de son père en 1896. En 1910, à 40ans, il épouse à St-Etienne-au-Mont, Célina Léontine Farrands, 21ans, sans profession à St-Etienne, fille de Alphonse Honoré Farrands, 52ans, maçon, et Marie Augustine Humez, 49ans, ménagère, à St-Etienne (Témoins: Paul Bonvoisin, 43ans, négociant à Montreuil-sur-mer, beau-frère de l'époux, Joseph Bourgain, 38ans, propriétaire à Wimille, son ami, Alphonse Farrands, 23ans, maçon à St-Etienne, frère de l'épouse et Charles Gaston, 27ans, garçon boulanger à Boulogne, son beau-frère. Signatures des époux, des parents de l'épouse et des témoins) avec descendance à Wimille où Jules reste maréchal-ferrant. Le recensement de Wimille pour 1921 donne Jules Dubois, 51ans, maréchal-ferrant, Célina Farrands, 33ans, son épouse et deux enfants Dubois: Madeleine, 10ans et Suzanne: 6ans plus Julie  Dubois, 85ans, sa mère. Le troisième et dernier enfant du couple Dubois-Dacbert, Maria Aimée Alphonsine Dubois, née à Wimille en 1872 (Témoins: Alphonse Lambert, 41ans, charron et Camille Villard, 44ans, garde-champêtre) est couturière chez ses père et mère à Wimille en 1894 quand elle y épouse Paul Ernest Bonvoisin, employé de commerce de 25ans à Wimille, originaire d’Étaples, fils de Pierre Étienne Innocent  Bonvoisin, 41ans, maçon, et Marie Pauline Becquelin, 48ans, ménagère, à Étaples (Témoins: Alphonse Lambert, 63ans, charron à Wimille, oncle de l'épouse, Jules Dubois, 23ans, cavalier au 19e Régiment de Chasseurs en garnison à Hesdin, son frère, Napoléon Bonvoisin, 56ans, perruquier à Étaples, oncle paternel de l'époux et Louis Brebion, 34ans, cafetier à Wimille, un ami des époux. Signatures des époux, des parents des époux et des témoins). En 1897, le couple Bonvoisin-Dubois est à Boulogne (no25 rue des Carreaux) où Paul est toujours employé de commerce et où naît une fille Bonvoisin prénommée Julia Pauline qui se mariera en 1921 à Neuville-sous-Montreuil selon une note en marge de son acte de naissance. Une autre fille prénommée Simone naît en 1899 à Boulogne, an no17 rue de l’amiral Bouix. On a vu aussi plus haut que Paul est négociant à Montreuil en 1910 quand il témoigne au mariage de son beau-frère Jules Dubois. Dans le recensement de Neuville-sous-Montreuil de 1921, on retrouve Paul, négociant et ses deux filles Julia et Simone mais la mère Maria Dubois n’est plus là.

Le quatrième et dernier enfant du couple Dacbert-Barbaux, Charles Joseph Dacbert est celui qui perpétue la tradition familiale en étant maître maçon et entrepreneur à Wacquinghen mais également cabaretier à la même place. Né à Wacquinghen en 1839 (Témoins: Jean Marie Henuyer, 59 ans, garde-champêtre et François Joseph Fasquel, 24 ans, instituteur à Maninghen), il est maçon entrepreneur en 1864 quand il épouse à Ambleteuse, Marie Camille Julie Bouclet, 21ans, sans profession à Slack, hameau d’Ambleteuse, fille de Pierre Jacques Joseph Bouclet, propriétaire cultivateur et de Julie Stéphanie Dusart, cabaretière, à Slack (Témoins: Jules Dacbert, 33 ans, employé à Rinxent, frère de l’époux, Louis Hénaux, 25 ans, marchand marbrier à Rinxent, son beau-frère, Aimé Dubois, 30 ans, forgeron à Wimille, et Moïse Dacbert, 22 ans, menuisier à Wacquinghen, tous deux amis de l’épouse, mais aussi respectivement un autre beau-frère de l’époux et son cousin . Signatures des époux, de leurs parents et des témoins). Le couple Dacbert-Bouclet reste à Wacquinghen où naissent trois enfants entre 1865 et 1868 et où Joseph prend la relève de son père comme maçon (1865-1878), maître maçon (1867-1877), mais aussi cabaretier (1865-1876). Il est maître maçon et cabaretier en 1865 quand il témoigne au mariage de sa sœur Julie Joséphine et maçon de 31 ans en 1870 quand il témoigne au décès de son cousin Moïse Dacbert en 1870. Le recensement de 1872 pour Wacquinghen donne Joseph Dacbert, 33ans, maçon, Julie Bouclet, 28ans, son épouse et leurs trois enfants Dacbert : Louise, 8ans, Julie, 6ans et Joseph, 4ans. Celui de 1876 le donne cabaretier de 37ans avec son épouse et ses trois enfants. Comme son père Pierre Marie Dacbert, il est très actif au niveau de sa participation aux événements familiaux de la commune de Wacquinghen en particulier comme témoin aux naissances de (1) Marie Louise Poirier, Pierre Louis Van Linden, Victor Joseph Noel et Joseph Eugène Lavisse en 1865 (2) Eugène Louis Joseph Blondel  en 1866 (3) Julie Emma Henriette Fasquel, Florence Eugénie Coralie Brebion, Edouard Eustache Florentin Delcloy, Augustin Armand Louis Ringot et Émilie Henriette Noël en 1867 (4) Louise Émile Cuvillier et Charles Jules Gustave Delcloy en 1868 (5) la fille de son cousin Alfred, Marie Joséphine Célina Dacbert en 1869 (6) Rosalie Félicie Blondel en 1870 (7)  Louis Auguste Lucien Milly, Auguste Louis Laurent Debove, et Auguste Louis Laurent en1871 (8) Eugénie Émilie Blondel, Louise Victor Noël et Célestin Louis Eugène Cuvillier en 1872 (9) Félicie Émilie Mélanie Guilbert en 1873  (10) Jules Laurent Régnier en 1875 (11) Émile Célestin Hermilier en 1876 (12) Louis Felix Lesaux en 1877 (13) Louise Marie Joséphine Anquez en 1878. On retrouve aussi sa signature comme témoin sur les actes de décès de (1) Claude Brebion, 52 ans, et François Delnieppe, 61 ans, en 1861 (2) Marie Lavisse, 7 ans, Auguste Louis Willy, 16 jours et Emma Lamarre en 1871. Joseph Dacbert s’éteint prématurément à Wacquinghen en 1878, cabaretier de 39ans (Les témoins sont Henri Cuvillier, 52 ans, journalier et Louis Lavisse, 39 ans, cantonnier, des voisins).

Julie Bouclet prend la relève de son mari . Dans le recensement de Wacquinghen pour 1881, elle est cultivatrice de 38ans avec sa fille Louise, 16ans, et son fils Joseph, 13ans, et dans celui de 1886, elle est débitante de 42ans avec les mêmes enfants. En 1891, elle est cabaretière de 48ans avec sa fille Louise Marie, 24ans et son fils Jules Joseph, 22ans, cultivateur. Cette même année 1891, elle est qualifiée d’aubergiste au mariage de sa fille Louise. En 1896, elle est cabaretière de 52ans avec son fils Jules, 27ans, employé à la Chambre de Commerce de Boulogne. En 1898, elle est mentionnée dans les commerçants de Wacquinghen comme veuve Dagbert-Bouclet épicière-cabaretière. Toujours cabaretière mais seule à Wacquinghen en 1911, elle s’y éteint en 1924 à 80ans (avec comme témoins, Louis Leduc, bijoutier, et René Dacbert, chauffeur-mécanicien, tous deux petits-fils de la défunte à Boulogne)

Julie Marie Dacbert, née en 1866 à Wacquinghen (Les témoins sont Pierre Dacbert, 76 ans, rentier, vraisemblablement l’aïeul paternel, et Joseph Fasquel, 53ans, garde-champêtre à Wacquinghen), est le premier enfant du couple Dacbert-Bouclet à se marier. A 19ans et sans profession à Wacquinghen, elle y épouse Pierre Salomon Cotterelle, 21ans, sans profession et demeurant à Ribemont-sur-Ancre, canton de Corbie, dans la Somme où il est né, fils de Jean Baptiste Cotterelle et Rosalie Lageray épiciers à Ribemont (Témoins : Ernest François Friscourt, 50 ans, cultivateur à Ambleteuse, grand-oncle par alliance de l'époux, Justin Cotterelle, 44 ans, charron à Ribemont, oncle de l'époux, Edouard Lefrançois, 42 ans, receveur comptable à la Chambre de Commerce de Boulogne, et Aimé Dubois, 54 ans, maréchal-ferrant à Wimille, oncles de l'épouse. Signatures des époux, des parents de l'époux, de la mère de l'épouse et des témoins. A noter qu’Edouard Lefrançois est l'époux de Louise Philippine Bouclet, la sœur cadette de Marie Camille Julie, la mère de l'épouse et qu'en 1894, il deviendra le beau-père de Jules Joseph Dacbert, le frère de l'épouse). Le couple Cotterelle-Dacbert s’établit à Ribemont où Pierre Salomon est épicier et où naît un enfant prénommé Salomon Joseph Pierre en 1887 (Témoins: Pierre Grave, 61ans, garde-champêtre et Jules Vaquette, 32ans, tricotier). Pierre Salomon, le père, s’éteint à Ribemont en 1897, à seulement 32ans. Julie est la seule de la famille, comme épicière sur la Rue d’En Haut dans le recensement de Ribemont pour 1906 et elle est rejointe par son fils, alors ingénieur et âgé de 24ans dans celui de 1911. En 1914, à 47ans, elle épouse à Ribemont Eugène Stéphane Goulet, 48ans, natif de Ribemont, fils d’ Eugène Goulet, domestique, et  Sylvanie Caron. Le couple Goulet-Dacbert apparaît dans les recensement de Ribemont pour 1921 (il est charcutier et débitant de boissons et elle est épicière), 1926 et 1931 (sans profession donc probablement rentiers). Ils sont toujours là dans celui de 1936  mais avec de nouveau Salomon, le fils de Julie, toujours ingénieur mais qualifié de malade. Une note en marge de son acte de naissance de 1887 à Ribemont indique que ce même Salomon Joseph Cotterelle  va épouser en 1928, dans le 18e arrondissement de Paris, une certaine Jeanne Angèle Lamarche (mariage confirmé par les tables décennales mais dont l’acte est introuvable dans les archives de l’état civil parisien) et qu’il décède en 1950 à Creil dans l’Oise.

Suit Louise Julie Marie Dacbert, née à Wacquinghen en 1865 (Les témoins sont les mêmes que ceux de la naissance de sa sœur Julie soient Pierre Dacbert, 75 ans, rentier, vraisemblablement l’aïeul paternel, et Joseph Fasquel, 52ans, garde-champêtre à Wacquinghen) et sans profession à Wacquinghen en 1891 quand, à 25ans, elle y épouse Adolphe Alphonse Émile Leduc, charcutier de 38ans à Boulogne, veuf de Florimonde Marie Euphémie Lefranc, décédée à Boulogne en 1889, originaire de Preures près de Hucqueliers, fils des défunts Antoine Marie Armand Leduc et Marie Ide Esther Leconte, décédés à Peures en 1879 et 1887 respectivement (Témoins: Auguste Saintoin, 50 ans, négociant à Boulogne, ami de l'époux, Lucien Defiez, 50 ans, charcutier à Boulogne, son beau-frère, Edouard Lefrançois, 40 ans, caissier à la Chambre de Commerce de Boulogne, oncle de l'épouse, et Salomon Cotterelle, 26 ans, commerçant à Ribemont dans la Somme, son beau-frère. Signatures des époux, de la mère de l'épouse et des témoins. Cm Me Guery à Boulogne). Le couple Leduc-Dacbert reste à Boulogne (rue des Religieuses Anglaises  en 1893 et rue St-Marc en 1909) où Émile est charcutier et où naissent deux enfants, en 1892 et 1893. Émile s’éteint en 1909 à 56ans. Louise est toujours à Boulogne sur la rue St-Marc dans le recensement de 1911, et au mariage de son fils Lucien en 1921. Elle serait décédée dans les années 40. Le fils aîné du couple, Lucien Émile Joseph Leduc, né à Boulogne en 1892, est charcutier à Boulogne comme son père en 1921 quand il y épouse Mathilde Émilie Bellart, 36ans, originaire de Douai dans le Nord, sans profession à Boulogne, fille de feu Auguste Louis Lucien Bellart et Mélanie Deshayes. Le fils cadet, Maurice Louis Edouard Leducq, né en 1893, est bijoutier à Boulogne en 1920 quand il épouse à Outreau Eulalie Félicie Lecaille, 28ans, institutrice, originaire de Boulogne, fille de César Achille Lecaille et Irma Catherine Lagache, avec descendance Leduc à Boulogne.

Le troisième et dernier enfant du couple Dacbert-Bouclet est Jules Joseph Aimé Dacbert, né à Wacquinghen en 1868 (les témoins à la naissance sont les mêmes que ceux de ses deux sœurs soient Pierre Dacbert, 78 ans, rentier et probablement l’aïeul paternel,  et Joseph Fasquel, 54ans, garde-champêtre à Wacquinghen). Comme on l’a vu plus haut, il reste chez sa mère, cabaretière à Wacquinghen, comme cultivateur de 22ans en 1897 puis comme employé de la Chambre de Commerce de Boulogne en 1896. Pourtant c’est en 1894 que, comptable de 24ans à cette Chambre de Commerce, il épouse à Boulogne Julie Aimée Lefrançois, âgée de seulement 17ans, sans profession, chez ses père et mère quai Gambetta à Boulogne, fille de Narcisse Édouard Lefrançois, 52ans, agent général à la Chambre de Commerce de Boulogne et Louise Philippine Bouclet, 47ans, sans profession (Témoins: Joseph Lavisse, 24ans, tailleur à Wimille, ami de l'époux, Émile Leduc, 42ans, charcutier à Boulogne, son beau-frère, Charles Brasseur, 52ans, secrétaire de la Chambre de Commerce à Boulogne, ami de l'épouse et Louis Seillier, 61ans, marchand de rouenneries au Portel, son cousin. Signatures des époux, des parents de l'épouse et des témoins. La mère de l'époux donne son consentement par acte notarié à Marquise. Cm Me Guery à Boulogne).  Le  couple reste à Boulogne (au no9 rue de Tivoli en 1897 et au no92 rue de Boston en 1916 et 1918) où Jules Joseph est comptable, receveur comptable ou secrétaire comptable à la Chambre de Commerce et où naissent deux enfants en 1894 (chez les parents Lefrançois) et 1897.  Il s’éteint en 1918 à Boulogne à 50ans. On retrouve Aimée, sa veuve, alors âgée de 43ans, chez sa mère, Louise Bouclet, veuve Lefrançois, commerçante de 74ans au no92 de la rue de Boston dans le recensement de 1921 à Boulogne. Après la mort de sa mère cette même année 1921, elle n’est plus à cette adresses dans les recensements subséquents.

L’aînée des deux enfants du couple Dacbert-Lefrançois, Aimée Lucienne Louise Dacbert, née à Boulogne en 1894 (Témoins: Edouard Lefrançois. 52ans, agent général de la Chambre de Commerce de Boulogne, aïeul maternel et Émile Leduc, 42ans, charcutier à Boulogne, oncle par alliance à cause de son épouse Louise Dacbert) est sans profession et célibataire de 21ans quand elle décède à Boulogne, rue St-Louis, en 1916. Son frère cadet, René Camille Joseph Edouard Dacbert, né en 1897 à Boulogne (Les témoins à la naissance sont les mêmes que ceux de sa sœur aînée soient Edouard Lefrançois. 55ans, agent général de la Chambre de Commerce de Boulogne, et Émile Leduc, 45ans, charcutier à Boulogne) est ajusteur mécanicien de 21ans chez sa mère veuve au no92 rue de Boston à Boulogne quand il y épouse en 1919 Madeleine Julie Joséphine Ritaine, couturière de 18ans au no 39 rue du Pot d'Étain à Boulogne, fille d'Adolphe Amédée Pierre Ritaine, charretier et feue Marie Catherine Joséphine Lengagne (Témoins: Lucien Leduc, 26ans, mobilisé, cousin de l'époux, Jeanne Podevin, épouse Malfoy, 32ans, ménagère,  Simonne Fourmaintraux, 29ans, sans profession à Outreau et Maurice Allent, 42ans, peintre, oncle de l'épouse. Signatures des époux, de la mère de l'époux et des témoins. Le père de l'époux donne son consentement par acte notarié). Ce mariage se termine par un divorce prononcé par le Tribunal Civil de Boulogne en 1922. Selon les notes en marge de son acte de naissance, René se remarie en 1926 à Boulogne puis, après un deuxième divorce, une troisième fois dans les années 40 à Creil, dans le département de l’Oise, où il termine son existence dans les années 60. On ignore s’il a eu une descendance.


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