Les enfants de Pierre Dacbert
et Thérèse Marmin
Comme
rapporté dans la section précédente, le couple Dacbert-Marmin s’établit
à Wimille dans les premières années suivant leur mariage (baptêmes des
deux premiers enfants en 1790 et 1791) puis définitivement à
Wacquinghen où Pierre est maître maçon comme son père et où naissent
cinq autres enfants entre 1794 et 1805 (Table17). Il y décède en 1832 et
Thérèse en 1845.
L’aîné, Pierre Marie Dacbert, maçon à Wacquinghen
L’aîné des enfants du couple est Pierre Marie Dacbert baptisé à Wimille en 1790 (Le parrain est Jean Marie Malfoi ou Malfoy et la marraine Marie Anne Françoise Duflos).
Il apparaît pour la première fois dans les registres de Wacquinghen en
1813 quand, à 23ans, il signe comme témoin aux deux mariages de
Wacquinghen de cette année-là : celui de sa sœur Marie Thérèse
Rosalie Dacbert avec Charles Marie Boulanger (voir la section qui suit)
et celui de Louis Marie Tourret avec Marie Louise Adrienne Gertrude
Damiens. Un peu plus tard, dans la même année 1813, il est qualifié de maçon de 24ans quand
il signe comme témoin à la naissance de Marie Madeleine Charlotte
Damiens, fille de Jean Pierre Marie Damiens, 27 ans, cultivateur et
Marie Madeleine Rosalie Tourret, puis l’année suivante, celle de Marie
Louise Anastasie Tourret, première fille du couple Tourret-Damiens.
Plus d’une décennie plus tard, comme Pierre Dacbert maçon de 35ans, on
retrouve sa signature comme témoin sur tous les actes de naissance de
Wacquinghen de 1825 : Jean Pierre Carbonnier, fils de Louis Marie, 38 ans, journalier et Catherine Martel, sa cousine (voir section précédente)
+ Marie Clarisse Beauvois, fille de Jean Baptiste, 32 ans, tisserand et
Marie Catherine Delattre + Euphrosine Désirée Lonquety, fille de Louis
Antoine, 31ans, cultivateur et Marie Lartisien + François Joseph
Damien, fils de Jean Pierre Marie, 39 ans, cultivateur et Marie
Madeleine Rose Tourret. Cette même année 1825, il témoigne au mariage
de Pierre Marie Bally et Marie Catherine Regnault.
C’est en 1831, à 41ans, que Pierre Marie, toujours maçon à Wacquinghen, se marie à Wimille avec Norbertine Philippine Barbaux,
cultivatrice de 29ans à Wimille, originaire de St Martin, fille de feu
François Jean Barbaux, décédé à St Martin, et Marie Michelle Rosalie
Deguine, cultivatrice à Wimille (Témoins: Pierre François Noël
ou plutôt Moise Dacbert, 29 ans, maçon à Wacquinghen, frère de l’époux,
Charles Boulanger, 40 ans, cordonnier à Wimille, son beau-frère,
François Barbaux, 36 ans, cultivateur à Wimille, frère de l’épouse et
Antoine Bonningue, 70 ans, 'vivant de son bien' à Wimille, son oncle
par alliance. Signatures des époux, du père de l’époux, de la mère de
l’épouse et des témoins. La mère de l’époux ne signe pas). Le
couple Dacbert-Barbaux reste à Wacquinghen où Pierre Marie est
maçon (1835-1863) ou maître maçon (1852-1863) et occasionnellement
aubergiste (1848) et cabaretier (1852, 1853 et 1855) puis finalement
rentier à partir de 1865. Il reste très actif au niveau de sa
participation aux événements familiaux de la commune de Wacquinghen en
particulier comme témoin aux mariages de (1) son frère Moïse
Dacbert et Joséphine Pouilly en 1842 (2) Antoine Joseph Etienne Rault
et sa sœur Marie Cécile Julie Dacbert en 1852 (3) son ami Auguste
François Pihen et Marie Monique Ringot en 1852 (4) Pierre Adolphe
Fasquel et sa nièce Marie Antoinette Émilie Dacbert en1854 (5) Joseph
Eloy Prudhomme et son amie Geneviève Seillier en 1855 (6) son ami Louis
Eustache Constantin Delcloy et Marie Salima Leclercq en 1861. Il est également témoin aux naissances de (1)
son neveu Pierre François Moïse Dacbert en 1842 (2) son neveu Louis
Alfred Émile Dacbert en 1844 (3) Marie Joséphine Élisa Duvivier
et Marie Eliza Pihen en 1852 (4) Joseph François Pille en 1853 (5)
Anastasie Émilie Fasquel et François Felix Louis Marie Caulier en 1854
(6) Cyre Prosper Clément Guilbert et Marie Véronique Ringot en 1855 (7)
Jules Adolphe Florent Fasquel, Joseph François Edouard Blondel et Marie
Virginie Beauvois en 1856 (8) Marie Mélanie Eugénie Fasquel, Marie
Florine Anastasie Noel et Jules Joseph Guilbert en 1857 (9)
Louise Marie Fasquel en 1862 (10) Ferdinand Constant Louis Lavisse en
1863 (11) ses petits-enfants, Louise Julie Marie Dacbert en 1865,
Julie Marie Dacbert en 1866 et Jules Joseph Aimé Dacbert en 1868. Enfin, on retrouve sa signature comme témoin sur les actes de décès de : (1)
Marie Jeanne Regnault, 68 ans, en 1835 (2) Jean Marie Damiens, 87 ans,
en 1841 (3) Philippine Fasquel, 46 ans et Victor Delplace, 22 ans, en
1842 (4) Madeleine Maillet, 76 ans, en1843 (5) Jeanne Françoise Zoé
Henin, 33 ans et Marie Thérèse Duburquois , 85 ans, en 1845 (6) Etienne
Guiot, 59 ans, en 1848 (7) Sophie Glavieux, 55 ans, et Madeleine
Tourret, 62 ans, en 1850 (8) Alexandrine Eugénie Montbaillard, en
1852 (9) Mélanie Delplace, 30 ans, et Louis Marie Joseph
Carbonnier, 66 ans, en1853 (10) Adolphe Lonquety, 27 ans, et Marie
Mélanie Lagaize, 17.5 ans, en 1854 (11) Augustin Lagaize, 22 ans, en
1857 (12) Marie Austreberthe Rosalie Lartizien, 61 ans, en
1859 (13) sa nièce Julia Fasquel, 2ans+7mois, en 1861 (14) Marie
Euphrosine Laetitia Bonvarlet en1862 (15) Marie Thelma Leclercq, 29
ans, Marie Julie Austreberthe Leleu, 78 ans, et Jean Marie Constant
Valant, 84 ans, en 1863.
Il s’éteint à Wacquinghen en 1871, propriétaire de 81ans (Témoins: Joseph Fasquel, 57 ans, garde-champêtre et François Blondel, 35 ans, voiturier).
Norbertine, son épouse, un temps cabaretière à Wacquinghen en 1864, lui
survit jusqu’en 1875 quand elle décède, rentière de 73ans (Témoins: Aimé Dubois, 44 ans, maréchal ferrant à Wimille, son beau-fils et Felix Leleu, 52 ans, propriétaire, un voisin).On examine la descendance du couple dans la section qui suit.
Thérèse Dacbert et les Boulanger de Wimille
Suit Marie Thérèse Rosalie Dacbert (Dagbert sur l’acte de naissance, Dacbert par la suite) baptisée à Wimille en 1791 (Parrain:
François Nicolas Quené ou Quenet, oncle paternel à cause de Marie
Thérèse Dacbert son épouse, maître couvreur dans la basse ville de
Boulogne, et marraine: Marie Louise Fourcroy, tante maternelle, femme
de François Marmin demeurant au hameau des Garennes de Wimille). En 1813, à 21ans chez ses père et mère à Wacquinghen, elle y épouse Charles Marie Boulanger, cordonnier de 21ans à Wimille, fils de feu Louis Marie Boulanger, meunier à Wimille, et de dame Marie-Jeanne Bonvoisin (Témoins:
Etienne Tourret, 55 ans, charron, Louis Marie Tourret, 26 ans, Pierre
Marie Dacbert, 23 ans, frère de la contractante et Augustin Lorge, 30
ans, tous de Wacquinghen. Signatures des contractants, de la mère du
contractant, des parents de la contractante et des témoins). On
trouvera une description détaillée de l’ascendance de Charles Boulanger
à Wimille dans FAB-Boulanger, p. 241. Le couple Boulanger-Dacbert reste
au village ou chef-lieu de Wimille où Charles est cordonnier (1814-31)
puis garde-champêtre (1831-44) et où naissent sept enfants entre 1814
et 1827 (Table17). Le recensement de 1831 à Wimille, chef-lieu, donne
Charles Boulanger, 39ans, garde-champêtre, Thérèse Dagbert, 39ans, son
épouse et leurs enfants Boulanger : Charles, 19ans, Joséphine, 17ans,
Jules, 14ans, Florence, 11ans, Jean-Baptiste, 9ans, Louis, 7ans et
Gustave, 3ans. Ils décèdent tous les deux à Wimille, Charles en 1846, garde-champêtre de 55ans (Les
témoins sont son fils Jules Barthélémy Boulanger, 28ans, menuisier et
son frère, Marc Boulanger, 52ans, tailleur, tous deux à Wimille) et elle en1865, à 74ans (Les témoins sont Augustin Devin, 61ans, et Constant Lecaille, menuisiers à Wimille).
L’aînée des enfants Boulanger-Dacbert, Louise Joséphine Boulanger, née à Wimille en 1814 (Témoins:
Louis Marie Boulanger, 24ans, garçon meunier, probablement l’oncle
paternel, et François D'Haillecourt, 36ans, cabaretier, tous deux de
Wimille) est lingère de 29ans chez ses père et mère à Wimille en 1844 quand elle y épouse Louis Marie Furcy ou Furci Fournier,
cordonnier de 28ans à Marquise, fils de Jacques Antoine Fournier, aussi
cordonnier à Marquise, et feue Marie Catherine Rosalie Fourcroy, veuf
de Marie Mélanie Régnier (Témoins: Charles Louis Boulanger,
28ans, farinier à Douai, Jules Barthélémy Boulanger, 25ans,
caporal au 2e régiment de génie, actuellement en permission, frères de
la mariante, Marc Boulanger, 50ans, tailleur d'habits, oncle de la
mariante et Charles Alphonse Ohier, 29ans, boulanger, tous deux à
Wimille. Signatures des mariants, du père du mariant, des parents de la
mariante et des témoins). Joséphine s’installe à Marquise où
naissent deux filles Fournier : Marie Joséphine Élisa en 1845 et
Joséphine Florence Philomène en 1847. Elle y décède en 1854, à 40ans (Témoins: Joseph Pourre, 38ans, tailleur et Auguste Framery, 37ans, carrier, des voisins). Furci,
toujours cordonnier, se remarie en 1855 à Boulogne avec Marie Louise
Delpierre. Les deux filles de Joséphine se marient à Marquise: Marie
Joséphine Élisa en 1865 avec le tailleur de pierres Jacques Joseph
Antoine Quetelard et Joséphine Florence Philomène avec Amédée Constant
Pouilly, lui aussi tailleur de pierres.
Suit Charles Louis Marie Boulanger, né à Wimille en 1815 (Témoins:
François D'Haillecourt, 38ans, cabaretier et Pierre Patrice Bonaventure
Butor Blamond, 38ans, percepteur des contributions directes). En 1840, il est garçon meunier de 24ans à Wimille quand il épouse à Blendecques, près de St-Omer, Françoise Josephe Hermant,
lingère de 21ans à Blendecques, originaire de Fauquembergues, fille des
défunts François Marie Hermant et Marie Florentine Cordonnier (Témoins:
Jules Barthélémy Boulanger, 22ans, menuisier à Wimille, frère du
contractant, Moise Dagbert, 37ans, maçon à Wattenghem ou Wacquinghen?,
son oncle maternel, Edouard Joseph Lemoine, 32ans, contremaître de
fabrique et Napoléon Régnier, 32ans, garçon meunier, amis de la
contractante à Blendecques. Signatures des contractants, des parents du
contractant et des témoins). On retrouve le couple
Boulanger-Hermant à Douai dans le département du Nord, plus précisément
au no3 rue d’Infroy dans le centre. Charles y est meunier comme son
aïeul paternel et Françoise vient de donner naissance à un fils, nommé
Charles Jules Ernest, qui malheureusement ne survivra que quelques
jours (Les témoins à la naissance sont Jules Boulanger, 30ans,
menuisier à Wimille et Jean Baptiste Boulanger, 26ans, meunier à
Douai, les frères cadets de Charles). Charles toujours meunier s’éteint à Douai en 1854, à seulement 38ans (Ses
frères Jules Boulanger, 36ans, devenu marchand boulanger à Marquise et
Jean Baptiste Boulanger, 32ans, meunier à Douai, sont les témoins),
quelques semaines seulement après la naissance d’un deuxième enfant,
Léonie Françoise Boulanger qui se marie en 1882 à Ostricourt, près de
Douai, avec Antoine Joseph Vion. Françoise Hermant, sa veuve, décède en
1876, à 56ans, à Roost-Warendin, aussi près de Douai.
Le troisième enfant du couple Boulanger-Dacbert, Jules Barthélémie ou Barthélémy Boulanger, né à Wimille en 1818 (Les
témoins sont les habituels François D'Haillecourt, 41ans, cabaretier et
Pierre Patrice Bonaventure Butor Blamond, 42ans, percepteur des
contributions directes) est menuisier à Wimille quand il
témoigne au mariage de son frère Charles en 1840 et à la
naissance de son neveu Charles à Douai en 1848. En 1849, il épouse à
Marquise Marie Lucie Isabelle Basset, boulangère de 38ans dans cette commune, fille des défunts Jean Basset et Marie Antoinette Thérèse Leneux (Témoins:
Jean Baptiste Boulanger, 27ans, tailleur de meules à Douai, Gustave
Boulanger, 22ans, cordonnier à Wimille, tous deux frères du
contractant, Jean Pierre Desjardin, 29ans, boulanger et Marc Boulanger,
55ans, rentier, tous deux à Wimille et amis de la contractante.
Signatures des contractants, de la mère du contractant et des témoins)
avec naissance d’une fille prénommée Thérèse Lucie Edwina un mois plus
tard, à Marquise où Jules est désormais marchand boulanger quand il
témoigne au mariage de son frère Gustave en 1853 et au décès de son
frère Charles à Douai en 1854. C’est peu après cet événement douloureux
qu’il s’éteint à Marquise à seulement 36ans (Témoins: Philippe Kem, 43ans, garde-champêtre et Ernest Bonvoisin, 32ans).
C’est également à Marquise que sa fille et son épouse décèdent peu
après, la première à 7ans en 1856 et la deuxième, épicière, à 49ans, en
1859.
Suit Marie Thérèse Florence Boulanger, née en 1820 à Wimille (Témoins:
les habituels François D'Haillecourt, 43ans, cabaretier et Pierre
Patrice Bonaventure Butor Blamond, 42ans, percepteur des contributions
directes) et qui décède en 1876, à 56ans, célibataire et femme
de confiance chez Narcisse Brebion, son bel-oncle, au chef-lieu de
Wimille (Témoins: son frère Gustave Boulanger, 50ans, cordonnier et Barthélémy Delahodde, 62ans, receveur de l'octroi, un voisin). FAB-Boulanger, p.241 mentionne un mariage avec un certain Lemaire mais sans donner de précisions. En
fait une revue des recensements de Wimille de 1820 à 1872 montre
qu’elle est restée célibataire et chez ses parents puis chez sa mère
veuve jusqu’en 1856 et qu’ensuite’elle est devenue fille confiance chez
son oncle Narcisse Brebion en 1861, 1866 et 1872. Narcisse Brebion est
aubergiste-cabaretier à Wimille, époux de Marie Augustine Boulanger, la
tante paternelle de Florence, décédée à Wimille en 1853. Narcisse
Brebion vit avec son fils aîné Jean-Marie Narcisse, cultivateur, qui
décède en 1874 à 45ans. Narcisse père, lui s’éteint en 1877 à 83ans..
Le cinquième enfant du couple Boulanger-Dacbert, Jean-Baptiste Alexis Boulanger, né à Wimille en 1822 (Témoins:
François Dazin, 50ans, instituteur, et toujours Pierre Patrice
Bonaventure Butor Blamond, 45ans, percepteur des contributions directes) est meunier à Douai comme son frère aîné Charles quand il y épouse en 1848 Joséphine Catherine Guidon,
blanchisseuse à neuf de 27ans à Douai, fille de François Benoni Guidon,
52ans, marchand de tamis à Douai et feue Catherine Joseph Broignart (Témoins:
Charles Boulanger, 32ans, meunier et Jules Boulanger, 30ans, menuisier,
frères de l'époux, Joseph Coulomb, 37ans, marchand de tamis, beau-frère
de l'épouse et Jean Baptiste Delcourt, 30ans, mécanicien, ami des
époux. Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins).
Après le décès de ce même Charles en 1854 à Douai, il est toujours
meunier mais à Trith St-Leger juste au sud de Valenciennes où sa
famille s’établit avant 1860 sur la rue du Faubourg de Paris. C’est là
qu’il s’éteint en 1860 à seulement 38ans (Témoins: son frère
Louis Boulanger, 36ans, menuisier à Wimille et Jean Thomas Lebalnois,
42ans, marchand à Valenciennes, son beau-frère). Selon
FAB-Boulanger, p. 242, sa veuve Joséphine Catherine Guidon continua de
gérer le moulin de Valenciennes puis le vendit. En 1885, elle est
propriétaire à Valenciennes et c’est là, toujours sur la rue du
Faubourg de Paris, qu’elle s’éteint en 1897, rentière de 77ans (Témoins: Pierre Raynouard, 53ans, agent des Charbonnages, chevalier de la Légion d'Honneur et Émile Luwez, 30ans, propriétaire).
On leur connaît trois enfants: Léon Alexis, né à Douai en 1849 et
décédé dans la même ville en 1852, Gustave Désiré, né à Douai en 1851
et décédé, meunier célibataire de 19ans, en 1871 à Valenciennes et Arthur Léon Boulanger, né à Douai en 1857 et agent en douanes de 28ans à Valenciennes en 1885 quand il y épouse Émilie Zoé Victoire Luwez,
22ans, sans profession à Valenciennes, fille de feu Jules François
Louis Luwez, de son vivant entrepreneur des travaux du génie militaire
et Zoé Cécile Blondeau, propriétaire (Témoins: Émile
Lebalnois, 31ans, propriétaire à Quettreville, Manche, cousin germain
paternel du comparant, Chovel Mulner, 68ans, propriétaire, bel-oncle
paternel de la comparante, Adolphe Dutemple, 71ans, propriétaire et
Émile Cartigny, 31ans, notaire. Signatures des comparants, de leurs
mères et des témoins) avec descendance Boulanger à Valenciennes
où Arthur est administrateur de biens fonciers. On trouvera des détails
sur sa vie professionnelle et sur sa descendance dans FAB-Boulanger,
p.242.
Suit Louis Jean Marie Boulanger, né à Wimille en 1824 (Témoins:
Prosper Loppe, 22ans, cultivateur, et le sempiternel Pierre Patrice
Bonaventure Butor Blamond, 47ans, percepteur des contributions directes).
Comme son frère cadet Gustave qui suit et contrairement à ses frères
aînés partis à Douai, Marquise ou Valenciennes, il reste è Wimille. C’est
probablement le Louis Boulanger de 27 ans, menuisier à Wimille, qui
signe comme témoin au mariage de sa tante Marie Cécile Julie Dacbert en
1852 à Wacquinghen. En 1853, il est menuisier de 28ans à Wimille quand il épouse à St-Etienne-au-Mont Félicité Henriette Quehen,
lingère de 28ans à St-Etienne, fille de Norbert Quehen, 53ans,
propriétaire, et Henriette Charle, 55ans, sans profession à St-Étienne (Témoins:
Charles Boulanger, 38ans, meunier à Wimille, Jules Barthélémi
Boulanger, 35ans, boulanger à Marquise, frères du contractant, Norbert
Quéhen, 22ans, brasseur à St-Etienne, frère de la contractante et
Auguste Leroy, 27ans, marchand à St-Etienne, son beau-frère. Signatures
des contractants, de la mère du contractant, des parents de la
contractante et des témoins). Le couple Boulanger-Quehen reste
à Wimille, au village ou chef-lieu, où Louis est menuisier (1855,
1857, 1866) et Henriette, marchande épicière (1866) et où
naissent deux enfants : Henriette Louise en 1855 (Témoins: Auguste Morel, 24ans, commis, et Maxime Arnoult, 44ans, instituteur) et Pierre Louis Henri en 1857 (Témoins: Augustin Devin, 54ans, menuisier et Victor Ficheux, 34ans, maréchal ferrant). C’est aussi à Wimille qu’ils décèdent, Louis en 1872, marchand épicier de 47ans (Témoins: Aimé Dubois, 41ans, maréchal-ferrant, cousin germain par alliance et Alphonse Lambert, 42ans, charron, un voisin) et Henriette en 1876, épicière de 50ans (Témoins: Gustave Boulanger, 50ans, cordonnier, beau-frère et Alphonse Lambert, 45ans, charron, un voisin). Leurs deux enfants se marient. L’aînée, Henriette Louise Boulanger est orpheline et marchande épicière de 24ans à Wimille en 1880 quand elle y épouse Louis Constant Jules Berthon,
menuisier de 26ans à Wimille, fils de Pierre François Berthon, 57ans,
menuisier et Antoinette Eugénie Habart, 57ans, ménagère à Wimille (Témoins:
Eugène Berthon, 27ans, menuisier à Wimille, frère de l'époux, Charles
Hennuyer, 33ans, cafetier à Samer, son cousin germain, Auguste Leroy,
53ans, marchand de grains, à St-Léonard, oncle de l'épouse, et Henri
Boulanger, 22ans, garçon boucher à Wimille, militaire. son frère.
Signatures des époux, des parents de l'époux et des témoins. La
grand-mère maternelle de l'épouse, Charlotte Henriette Charles, 81ans,
veuve de Norbert Quehen et propriétaire à St-Léonard donne son
consentement par acte notarié). Son frère cadet, Pierre Louis Henri Boulanger, est garçon boucher de 25ans à Wimille en 1883 quand il épouse à St-Martin Marie Sophie Fidéline Holigue,
18ans, sans profession, chez ses père et mère à St-Martin, fille de
Augustin Firmin Holigue, maçon, et Marie Sophie Henin, débitante de
boissons (Témoins: Gustave Boulanger, 55ans, cordonnier à
Wimille, oncle paternel de l'époux, Aimé Dubois, 52ans,
maréchal-ferrant à Wimille, son ami et cousin, Pierre Holigue, 39ans,
maçon à St-Pierre-les-Calais, oncle paternel de l'épouse et Pierre
Lebegue, 41ans, maçon à Boulogne, son bel-oncle. Signatures des époux
comme Henri Boulanger et Fidéline Holigue, des parents de l'épouse et
des témoins) avec une fille Boulanger née à Boulogne en 1885.
En 1891, Fidéline, alors âgée de 25ans, débitante de boissons à
Boulogne et légalement séparé de Henri Boulanger, 30ans, garçon
boucher, s’éteint chez ses père et mère à St Martin (Témoins:
son père, Augustin Holigue, 58ans, entrepreneur à St-Martin et Pierre
Lebegue, 49ans, entrepreneur à Boulogne, son bel-oncle).
Le septième et dernier enfant du couple Boulanger-Dacbert est Louis Ignace Gustave Boulanger, né à Wimille en 1827 (Les
témoins sont les mêmes que pour l’enfant précédent soient Prosper
Loppe, 24ans, cultivateur, et Pierre Patrice Bonaventure Butor Blamond,
49ans, percepteur des contributions directes). En 1853, il est bottier de 25ans à Wimille quand il y épouse Victoire Eugénie Volant, lingère de 20ans à Wimille, fille d’Antoine Marc Volant, cultivateur, et Catherine Pruvost (Témoins:
Charles Boulanger, 37 ans, meunier à Douai, Jules Boulanger, 34 ans,
boulanger à Marquise, frères du contractant, Florent Volant, 28ans, et
Louis Volant, 26ans, cultivateurs à Wimille et frères de la
contractante. Signatures des contractants comme G. Boulanger et
Victoire Volant, de la mère du contractant, du père de la contractante
et des témoins. La mère de la contractante ne signe pas).
FAB-Boulanger, p. 243 donne quelques indications sur ce couple et sa
descendance. Ils restent à Wimille, au village ou chef-lieu, où Gustave
est bottier (1855-1862, 1887), maître bottier (1888) ou plus simplement
cordonnier (1865-1872, 1892) et où naissent sept enfants entre 1855 et
1869. Le recensement de Wimille pour 1872 donne un aperçu de la
famille au complet avec Gustave Boulanger, 45ans, cordonnier,
Victoire Volant, 39ans, ménagère, et enfants Boulanger : Marie, 17ans,
Gustave , 12ans, Eugène, 10ans, Ombéline, 6ans , Edmond, 3.5ans +
Catherine Pruvost, veuve Volant, 80ans, mère de Victoire Volant. C’est aussi à Wimille qu’ils décèdent, Gustave en 1895, cordonnier de 68ans (avec pour témoins son fils Edmond, 26ans, charron à Wimille et Alphonse Lambert, 67ans, aussi charron à Wimille, un voisin) et Victoire, en 1920, à 87ans.
Marie Florence Boulanger est l’aînée des enfants du couple Boulanger-Volant. Née en 1855 (Témoins: Auguste Morel, 24ans, commis et Pascal Volant, 26ans, journalier) elle est sans profession chez ses père et mère en 1887 quand, à 31ans, elle épouse Étienne Louis Didisse,
maréchal-ferrant de 28ans à Wimille, fils d’ Etienne Louis Joseph
Didisse, 55ans, maréchal-ferrant et Louise Henriette Émilie Fontaine,
52ans, ménagère à Wimille (Témoins: Jules François Joseph
Didisse, 24ans, et Émile Auguste Didisse, 22ans, maréchaux ferrants et
frères de l'époux, Louis Eugène Gustave Boulanger, 27ans, et Aimé Jules
Eugène Boulanger, 24ans, cordonniers, frères de l'épouse, tous à
Wimille. Signatures des époux, des parents des époux et des témoins) avec descendance Didisse à Wimille. Après Joseph Gustave Émile, né en 1857 (Témoins: Augustin Devin, 54ans, menuisier et de nouveau Pascal Volant, 27ans, journalier) mais qui ne survit que vingt mois (Témoins: Victor Ficheux, 35ans, maréchal-ferrant et Louis Boulanger, 34ans, menuisier, oncle paternel), le troisième enfant du couple Boulanger-Volant, Louis Eugène Gustave Boulanger, né en 1860 (Témoins: Victor Ficheux, 37ans, maréchal-ferrant et Marc D'Hocquois, 65ans, garde-champêtre) est en 1888 cordonnier de 28ans à Wimille comme son père quand il y épouse Julie Camille Émilie Dinnewil,
cuisinière de 23ans à Paris, fille de Charles Louis Auguste Dinnewil,
mégissier = préparateur de peaux et Marie Elisabeth Sophie Baheux, de
Wimille (Témoins: Eugène Boulanger, 25ans, cordonnier, frère de
l'époux, Etienne Didisse, 29ans, maréchal-ferrant, son beau-frère, tous
deux de Wimille, Florent Baheux, 58ans, forgeron à Boulogne, oncle de
l'épouse et François Hornecq, 51ans, contremaître à Outreau, son oncle
par alliance. Signatures des époux, des parents des époux et des témoins).
Le couple Boulanger-Dinnewill s’établit à Boulogne où Gustave est
cafetier (1889), de nouveau cordonnier (1893) puis employé (1894, 1896
et 1909) et où naissent quatre enfants Boulanger entre 1889 et 1896
dont deux se marient avec descendance dans la région parisienne au 20e
siècle.
Après Aimé Jules Eugène Boulanger, né en 1862 (Témoins: Aimé Dubois, 30ans, maréchal-ferrant et Maxime Arnoult, 52ans, instituteur) lui aussi cordonnier à Wimille et resté célibataire, le cinquième enfant du couple Boulanger-Volant est Ombéline Marie Henriette Boulanger, née en 1864 (Les témoins sont de nouveau Aimé Dubois, 34ans, maréchal-ferrant et Maxime Arnoult, 54ans, instituteur), et sans profession chez ses père et mère à Wimille en 1892 quand, à 27ans, elle y épouse Léon Hilaire Lamare,
23ans, originaire de Calais, employé de commerce, avec sa mère à
Boulogne, fils de feu Jean François Joseph Lamare et Marie Léonie
Dehulster, 44ans, ménagère à Boulogne (Témoins: Hector Mahaux,
52ans, employé de travaux à Boulogne, ami des époux, Adolphe Lamare,
45ans, cordonnier à Sangatte, oncle de l'époux, Gustave Boulanger,
32ans, cordonnier à Boulogne, et Edmond Boulanger, 23ans, charron à
Wimille, frères de l'épouse. Signatures des époux, de la mère de
l'époux, des parents de l'épouse et des témoins) avec descendance Lamare évoquée dans FAB-Boulanger, p. 243. Après Victoire Catherine, née en 1867 (Témoins: Louis Boulanger, 41ans, menuisier, probablement l'oncle paternel, et Maxime Arnoult, 56ans, instituteur) et qui ne survit que quelques jours (Témoins: Aimé Dubois, 38ans, maréchal ferrant, et Louis Duchossoy, 22ans, menuisier, des voisins), le septième et dernier enfant du couple Boulanger-Volant est Louis Edmond Joseph Boulanger, né en 1869 (Témoins: Louis Marie Loire, 42ans, mégissier = préparateur de peaux et Barthélémy Delahodde, 53ans, receveur d'octroi) et charron de 26ans à Wimille en 1895 quand il y épouse Hélène Victoire Henriette Ducrocq,
femme de chambre de 24ans à Boulogne, fille de Joseph Thomas Ducrocq,
54ans, jardinier et Hélène Marie Augustine Goudalle, 45ans, ménagère à
Wimille (Témoins: Eugène Boulanger, 33ans, suisse, frère de
l'époux, Léon Lamarre, 26ans, employé de commerce à Boulogne, son
beau-frère, Joseph Ducrocq, journalier, et Victor Ducrocq, valet de
chambre, tous deux 21ans et domiciliés à Wimille, frères de l'épouse.
Signatures des époux, de leurs parents et des témoins) avec descendance Boulanger à Wimille décrite dans FAB-Boulanger, p.243-44.
Joseph Dacbert à Wacquinghen et Julie Dacbert à Marquise
Le
troisième enfant du couple Dacbert-Marmin est simplement Joseph
Dacbert, né à Wacquinghen en 1794 (avec pour témoins, Louis Marie
Ansellin, 23 ans, cultivateur de Wacquinghen et Marie Marguerite
Marmin, 27ans, de Beaupré soit Marquise). On le retrouve en 1825 comme
maçon de 25ans à Wacquinghen quand il signe comme témoin à la
naissance de Marie Joseph Damiens, fille de Jean Pierre Marie Damiens,
33 ans, cultivateur et Marie Madeleine Tourret. Dans le recensement de
1820 à Wacquinghen, il est ouvrier maçon de 26ans chez ses père et
mère, comme son frère aîné Pierre Marie. En 1823, maçon de 28ans, il
signe comme témoin au décès d'Etienne Touret, 65 ans, charron, son
voisin. C’est aussi en 1823 qu’il décède, célibataire (Les témoins sont
Jean Marie Leleu, 33 ans, cultivateur et Etienne Touret, 37 ans,
ménager).
Suivent deux filles : Émilie qu’on présente dans la
prochaine section et Marie Cécile Julie Dacbert, née à Wacquinghen en
1800. On la retrouve chez ses parents dans les recensements de
Wacquinghen pour 1820 (journalière de 20ans), 1831 (30ans) puis
avec sa mère, Marie Thérèse Marmin, devenue veuve, dans celui de 1836
(blanchisseuse de 35ans) et 1841 (aussi blanchisseuse). Après la mort
de sa mère en 1845, elle demeure avec sa nièce Émilie (voir section
suivante) à côté de la demeure familiale de son frère Moise, repasseuse
de 43ans dans le recensement de 1846 et de 50ans dans celui de 1851,
dans ce dernier cas avec aussi sa deuxième nièce Regina Denys (voir
section suivante). En 1852, à 52ans, elle épouse à Wacquinghen Antoine
Joseph Etienne Rault, menuisier de 50ans à Marquise, veuf de Marie
Françoise Rosalie Delphine Beauvois, morte à Marquise en 1850 et fils
des défunts Jacques Antoine Rault el Louise Austreberthe Émilie Leducq
(Témoins: Pierre François Magnier, 57ans, tonnelier à Marquise, oncle
maternel de l'époux, Théophile Montenuis, 43ans, marchand mercier à
Marquise, ami de l'époux , Pierre Dacbert, 60ans, cabaretier à
Wacquinghen, frère de l'épouse et Louis Boulanger, 27ans,
menuisier à Wimille, son neveu. Signatures des époux et des témoins. Cm
chez Me Sauvage à Boulogne). Le couple Rault-Dacbert reste à Marquise
où Etienne s’éteint en 1882, à 80ans, toujours menuisier (Témoins:
Louis Delie, 28ans, greffier de la justice de paix, et Hubert Gourdin,
37ans, cordonnier, des amis). Julie décède en 1885, à 85ans, mais à
Boulogne, au no9 de la rue de Wicardenne (Témoins: Joseph Bourgois, 70
ans, cordonnier et Joseph Wille, 54 ans, journalier).
Émélie et Louis Dacbert à Paris et les Fasquel de Marquise
Marie
Antoinette Émélie Dacbert est le quatrième enfant du couple
Dacbert-Marmin, née à Wacquinghen en 1798 (Témoins: François Augustin
Lorge, 53 ans, cultivateur et Magdeleine Durieu, 27 ans, cultivatrice).
Elle apparaît dans le recensement de Wacquinghen de 1820 comme
journalière de 22ans chez ses parents. En 1827, c’est dans cette même
maison qu’elle donne naissance à une fille naturelle à qui elle donne
son prénom Marie Antoinette Émélie (Témoins: Charles Pottery, 28 ans,
cultivateur et François Nacry, 58 ans, jardinier). Elle n’est pas dans
le recensement de 1831 mais sa fille Émélie y est chez ses
grands-parents. En 1836, elle réapparaît à Wacquinghen comme cuisinière
de 37ans dans cette commune. Elle y épouse alors Joseph Auguste Denis,
domestique de 31ans à Paris, originaire de Noordpeene près de St-Omer
dans le département du Nord, fils de feu Jean Denis et Reine
Vangrevelynghen, cultivatrice à Noordpeene (Témoins: Ambroise Denis, 35
ans, et François Denis, 26 ans, cultivateurs à Noordpeene et
frères du contractant, Moïse Dacbert, 32 ans, maçon à Wacquinghen,
frère de la contractante, et Charles Boulanger, 44 ans, garde champêtre
à Wimille, son beau-frère. Signatures des contractants, de la mère de
la contractante et des témoins). Ce mariage est suivi de peu de la
naissance à Wacquinghen d’une deuxième fille prénommée Marie Augustine
Régina (Témoins à la naissance: Joseph Sergent, 27ans, maréchal
et Benoit Lefevre, 25ans, domestique). Le couple ne reste pas à
Wacquinghen. Ils sont absents du recensement de 1836. On les retrouve
l’année suivante, en 1837, à Boulogne où Auguste est épicier et Émélie
donne naissance à un troisième enfant prénommé Augustin François Alfred
(Témoins: Baptiste Laplaine, 22ans et Thomas Raqu?, 23ans,
garçons de table). Ils sont encore à Boulogne en 1842 avec
Auguste Denis, alors marchand mercier de 36ans, qui témoigne au mariage
de son beau-frère Moise Dacbert à Wacquinghen. La suite de leur
histoire se poursuit à Paris et elle est rapportée un peu plus bas.
Marie
Antoinette Émilie Dacbert, la fille aînée d’Émélie est chez sa
grand-mère veuve dans les recensements de Wacquinghen pour1836 et
1841. Après la mort de cette dernière en 1845, elle reste avec sa tante
Julie dans ceux de 1846 et 1851 où elle a respectivement 19ans et
24ans. Dans ce dernier recensement, elle est rejointe par sa sœur
cadette, Régina Denys, alors âgée de 15ans. En 1854, repasseuse de
26ans à Wacquinghen, elle y épouse Pierre Adolphe Fasquel, garçon
maréchal de 33ans à Wimille, originaire de Rety, fils de Jacques Marie
Fasquel, 63 ans, et Clémentine George, 61 ans, ménagers à Rety
(Témoins: Jean Joseph Clément Fasquel, 41 ans, garde-champêtre, et
François Joseph Fasquel, 39 ans, instituteur primaire communal à
Maninghen, tous deux frères de l’époux, Pierre Dacbert, 63 ans,
maître maçon à Wacquinghen, oncle de l’épouse et Antoine Joseph Etienne
Rault, 52 ans, maître menuisier à Marquise, son oncle par alliance à
cause de son épouse Julie Dacbert. Signatures des époux et des
témoins). C’est à l’occasion de ce mariage que l’on apprend qu’Émélie,
la mère de la mariée qui n’y est pas présente, est maintenant
cuisinière de 56 ans à Paris.
Le couple Fasquel-Dacbert reste à
Wacquinghen où Adolphe est maréchal-ferrant et où naissent dix enfants
entre 1854 et 1867 (Table17). Vers 1868, ils s’établissent à Marquise où naît un
onzième et dernier enfant et où Adolphe est forgeron (1869, 1871) ou
maréchal-ferrant (recensements de 1871, 1876 et 1881 sur la rue
Ste-Barbe). Émilie y décède en 1871 à seulement 45ans (Témoins:
Edouard Leporcq, 23ans, télégraphiste et Louis Marie Leporcq, 57ans,
receveur de l'octroi). C’est à l’occasion de ce décès que l’on apprend
que sa mère, Émélie Dacbert, est ménagère de 73ans toujours à Paris.
Adolphe est à Boulogne en 1894 et 1896. Il s’éteint dans cette ville,
sur la rue Wicardenne, en 1901, à 80ans, sans profession (Témoins:
Charles Quenet, 72ans, employé et Noel Playe, 35ans, journalier).
L’aînée
des enfants du couple Fasquel-Dacbert, Anastasie Émilie Fasquel, née à
Wacquinghen en 1854 (Témoins: Pierre Dacbert, 64 ans, maître maçon
probablement le grand oncle maternel et Félix Leleu, 31ans, arpenteur)
est chez ses parents dans les recensements de Wacquinghen et celui de
1872 à Marquise. Dans celui de 1876 à Marquise, où elle a 22ans, on la
retrouve chez ses grand-oncle et tante, Antoine Rault, 74ans,
menuisier et Julie Dacbert 76ans. En 1877, elle épouse à Marquise Louis
Aimable Élie dit Henri Douilly, 26ans, originaire de Muncq-Nieurlet
près de St-Omer, employé à Marquise, fils de Louis Joseph Adolphe
Aimable Douilly, 54ans, contremaître, et Marie Anoisime Gamart, 58ans,
ménagère (Témoins: François Dreuille, 40ans, employé et Alfred Rembert,
25ans, tulliste, tous deux amis du contractant à St-Pierre, Antoine
Rault, 75ans, menuisier à Marquise, grand-oncle de la contractante et
Henri Amedro, 49ans, cordonnier à St-Pierre, son oncle. Signature des
contractants, des pères des contractants et des témoins. La mère du
contractant ne signe pas). Le couple Douilly-Fasquel reste à
St-Pierre-les-Calais où Henri est préposé de l’octroi (1878 sur la rue
des Fleurs, section D),employé (1879), cafetier (1881, sur la route de
St-Omer, section C) employé de nouveau et marchand de journaux (1885
sur la rue des Fontinettes, section D) et où naissent quatre enfants
Douilly entre 1878 et 1885 (un cinquième naît à Marquise en 1879). Vers
1886, le couple s’établit à Autingues, près d’Ardres, où Henri s’éteint
prématurément en 1887, à seulement 36ans, toujours marchand de journaux
(Témoins: Eutrope Douilly, 29ans, cultivateur à Acquin, commune à côté
de Lumbres, son frère, et Jules Haudiquet, 34ans, cantonnier à
Autingues). Émilie Fasquel, sa veuve est toujours à Autingues, rue des
Moulins, dans le recensement de 1891, marchande de journaux comme son
mari décédé avec ses cinq enfants. En 1905, elle est colporteuse de
journaux à Bois-en-Ardres. C’est dans la région d’Ardres qu’elle décède
dans les années 30.
Le deuxième enfant du couple Fasquel-Dacbert
est Jules Adolphe Florent Fasquel, né à Wacquinghen en 1856 (Témoins:
de nouveau Pierre Dacbert, 66 ans, maçon, probablement le
grand-oncle maternel et François Joseph Fasquel, 41ans, instituteur
primaire à Maninghen-Wimille, probablement l'oncle paternel) et
tourneur en fer de 26ans à Marquise en 1883 quand il y épouse Louise
Adèle Marie Honoré, journalière également de 26ans à Marquise,
originaire de Leulinghen-Bernes, fille de Pierre Honoré, 55ans,
journalier, et Marie Fayeulle, 54ans, ménagère à Marquise (Témoins:
Philippe Kern, 72ans, garçon de bureau, et Edouard Leporcq, 34ans,
employé, tous deux amis du contractant à Marquise, François Pouilly,
35ans, rabatteur, beau-frère de la contractante et Frédéric Honoré,
22ans, manouvrier, son frère, tous deux aussi de Marquise. Signatures
du contractant, des pères des contractants et des témoins. La
contractante et sa mère ne signent pas). Le couple Fasquel-Honoré reste
d’abord à Marquise où Jules est tourneur en fer et où naissent trois
filles entre 1884 et 1889. Au début des années 1890, ils s’établissent
à Audruicq où Jules est toujours tourneur en fer et où naît en 1896 un
quatrième enfant, un garçon prénommé Paul Émile, qui ne survit que
quelques semaines. Dans le recensement d’Audruicq pour 1906, on les
retrouve sur la rue de Rosendael: Jules Fasquel, né à Wacquinghen en
1856, tourneur en fer chez Pichon, Louise Honoré, née à Leulinghen en
1856, son épouse, et enfants Fasquel: Marie, née à Marquise en 1884,
couturière, Marthe, née à Marquise en 1886, casquetière chez Wierre et
Marguerite, née à Marquise en 1889, couturière chez M(adame?(Louf.).
Ils s’éteignent tous les deux à Audruicq, lui en 1920 à 64ans et elle à
plus de 90ans dans les années 40.
Suivent trois enfants
Fasquel qui meurent en bas-âge: Marie Mélanie Eugénie, née en 1857
(Témoins: encore Pierre Dacbert, 67 ans, maçon, probablement le
grand oncle maternel et Joseph Fasquel, 44ans, garde-champêtre à
Wacquinghen, probablement l'oncle paternel) et décédée à quatre mois la
même année (Témoins: de nouveau Joseph Fasquel, 44ans, garde-champêtre
à Wacquinghen, oncle paternel et Félix Leleu, 33ans, aubergiste, un
voisin), Julie Joséphine, née en 1858 (Témoins: François Blondel,
66ans, rentier, et encore Joseph Fasquel, 45ans, garde-champêtre à
Wacquinghen, probablement l'oncle paternel) et décédée à deux ans et
sept mois en 1861 (Témoins : encore Pierre Dacbert, 71 ans,
maître maçon et Joseph Fasquel, 48ans, garde-champêtre à
Wacquinghen, tous deux des oncles) et Marie Eliza Louise, née en 1859
(Témoins: encore Joseph Fasquel, 46ns, garde-champêtre à Wacquinghen,
probablement l'oncle paternel, et Joseph Sergent, 51ans, rentier) et
décédée à trois mois la même année avec les mêmes témoins. Le sixième
enfant du couple Fasquel-Dacbert est Eliza Julie Marie Émélie
Fasquel, née à Wacquinghen en 1861 (Témoins: encore Joseph Fasquel,
48ans, garde-champêtre à Wacquinghen, probablement l'oncle paternel, et
Charles Noel, 31ans, journalier) et couturière de 19ans chez son père à
Marquise en 1880 quand elle y épouse Émile Marc Maréchal, peintre de
22ans à Marquise, originaire de Boulogne, fils des défunts Charles
Alexis Maréchal et Marie Joséphine Robertine Florence Harlé (Témoins:
Édouard Maréchal, 22ans, peintre à Marquise, frère du contractant,
Jules Dehulster, 24ans, soudeur à Marquise, son ami, Joseph Fasquel,
66ans, garde-champêtre à Wacquinghen, oncle de la contractante et Émile
Dacbert, 33ans, menuisier à Marquise, son cousin. Signatures des
contractants, du père de la contractante et des témoins). Le couple
Maréchal-Fasquel reste à Marquise où Émile est peintre et où naissent
deux enfants, Marc Émile, en 1881, qui ne survit que quelques semaines
et Émile Louis François en 1882. Par la suite, ils s’établissent à
St-Pierre-les-Calais, section D, rue des Fleurs, où, Émilie, la sœur
d’Eliza, est déjà installée avec Henri Douilly, son mari. Le séjour à
St-Pierre sera de courte durée puisque, dès 1884, Émile, alors âgé de
26ans et toujours peintre, y décède (Témoins: Henri Devry, 35ans,
menuisier et François Veilleroy, 57ans, tulliste). Marie, sa
veuve, revient à Marquise pour y mettre au monde un enfant posthume,
Charles Émile Édouard, toujours en 1884. Dans le recensement de 1891
pour Marquise, Marie Fasquel, veuve Maréchal, couturière de 29ans,
habite sur la rue de Hollande (devenue avenue Ferber) avec ses deux
fils Maréchal, Émile, 8ans, et Charles, 6ans. On la retrouve à 34ans,
en 1896, toujours à Marquise quand elle y épouse Pierre Louis Quenel,
fabriquant de moulures de 46ans dans cette ville, veuf de Jeanne Marie
Joseph Magnier et fils des défunts Louis Marie Quenel et Euphémie
Serret (Témoins: Auguste Dégardin, 46 ans, boulanger, Eugène Hénon,
42ans, négociant, Narcisse Lécaille, 60ans, cultivateur, tous trois à
Marquise, et Léon Honoré, 28ans, représentant de commerce à Wattrelos,
tous amis des contractants. Signatures des contractants et des témoins.
Le père de la contractante donne son consentement par acte notarié à
Boulogne. Cm Me Blondel à Marquise) sans descendance connue. Pierre
Louis décède à Marquise un peu plus d’un an plus tard, en 1897, à 47ans
(Témoins: Edouard Leporcq, 48ans, employé, et Raphael Magnier,
66ans, garçon de bureau). Faute de recensements entre 1891 et 1911, on
suppose que Marie Fasquel reste veuve à Marquise. En 1907, elle
est cabaretière à Marquise quand elle assiste au mariage à Roubaix,
dans le département du Nord, de son fils Émile Maréchal, mouleur de
24ans en résidence dans cette ville, avec Hermance Césarine Lemahieu,
piquière de 21ans à Roubaix, originaire de Tourcoing, fille de Kleber
Désiré Lemahieu, contremaître de filature à St Brieuc dans le
département des Côtes-du-Nord et feue Césarine Joseph Rose. En 1910,
elle est sans profession et âgée de 49ans à Marquise quand elle assiste
au mariage de son fils Charles Maréchal, tourneur de 26ans à St-Denis
alors dans le département de la Seine avec Marthe Mauguin, 18ans, sans
profession, chez ses père et mère à St-Denis, fille de Jules Mauguin,
49ans, ajusteur, et Marie Louise Léontine Moreau, aussi 49ans. On ne
l’a pas retrouvée dans le recensement de Marquise pour 1911 et on
ignore où et quand elle est décédée.
Le septième enfant du
couple Fasquel-Dacbert est Louise Marie Fasquel, née à Wacquinghen en
1862 (Témoins: encore Pierre Dacbert, 72 ans, maître maçon,
probablement le grand oncle paternel et Joseph Fasquel, 49ans,
garde-champêtre à Wacquinghen, probablement l'oncle paternel) et chez
son père à Marquise dans les recensements de1872, 1876 et 1881. Dans
celui de 1911, on la retrouve sans profession chez son cousin Émile
Dacbert, menuisier à Marquise. D’après une note en marge de son acte de
naissance, elle épouse à 56ans, en 1919, à Marquise, Auguste Constant
Pouilly, tailleur de pierres de 62ans à Marquise, veuf de Marie Louise
Joséphine Leclercq, épousée en 1885 et décédée en 1906 à Marquise, fils
d'Augustin François Pouilly, tailleur de pierres, et Marie Cécile
Joséphine Watel. Suit Joseph Émile Fasquel, né à Wacquinghen en
1864 (Témoins: toujours Joseph Fasquel, 51ans, garde-champêtre à
Wacquinghen, probablement l'oncle paternel et Joseph Damiens, 44ans,
propriétaire cultivateur) et lui aussi chez son père à Marquise dans
les recensements de 1872, 1876 et 1881 (18ans, journalier). En 1889, à
l’occasion du mariage de son frère cadet Adolphe, il est chauffeur de
25ans à Marquise. Dans le recensement de 1891 à Marquise, on le
retrouve pensionnaire de 26ans chez son cousin Émile Dacbert, menuisier
à Marquise. Il s’éteint à 30ans, en 1894, célibataire et manouvrier,
toujours dans la maison de son cousin Émile à Marquise (Charles
Caulier,25ans, mouleur, et Félix Montenuis, 23ans, manouvrier, sont les
témoins).
Le neuvième enfant du couple Fasquel-Dacbert est
Adolphe Émile Fasquel, né à Wacquinghen en 1865 (Témoins: toujours
Joseph Fasquel, 52ans, garde-champêtre à Wacquinghen, probablement
l'oncle paternel et Charles Noel, 33ans, journalier). Dans le
recensement de Marquise pour 1881, il est peintre de 17ans chez son
père. En 1889, à 23ans et toujours peintre à Marquise, il y épouse
Aurélie Émélie Anastasie Dehaffreingue, tulliste de 20ans à Marquise,
fille de feu Louis Dehaffreingue, de son vivant garçon-brasseur, et
Anastasie Jeannequin, ménagère de 57ans à Marquise (Témoins: Jules
Fasquel, 32ans, tourneur en fer, et Émile Fasquel, 25ans, chauffeur,
frères du contractant à Marquise, Albert Dehaffreingue,
24ans,domestique et Émile Dehaffreingue, 34ans, garçon brasseur, frères
de la contractante à Marquise. Signatures des contractants, du père du
contractant et des témoins. La mère de la contractante ne signe pas).
Le couple Fasquel-Dehaffreingue reste d’abord à Marquise où Adolphe est
peintre et où naît un premier enfant prénommé Adolphe Émile Edmond en
1889 (Témoins: Alfred Kern, 52ans, garçon de bureau et Hubert Gourdin,
44ans, cordonnier). On les retrouve en 1896 à Lille, dans le
département du Nord, au no21 de la rue de Bavai. Adolphe, 31ans, est
toujours peintre et Émélie, son épouse donne naissance à un
deuxième enfant, un autre garçon prénommé Émile Albert (Témoins: Désiré
Macor, 49ans et Victor Eyraut, 47ans, journaliers à Lille). Ils
réapparaissent dans le recensement de Marquise pour 1911, rue St-Louis
(maintenant rue Jean-Jaurès) avec: Adolphe Émile Fasquelle, né en 1863
à Wacquinghen, peintre, Émélie Fasquelle, née en 1869 à Marquise, sa
femme, et Émile Albert Fasquelle, leur fils, né à Lille en 1896,
ajusteur à l'usine de Marquise. D’après les tables décennales de
Marquise, Adolphe y est probablement décédé au début des années 20 et
Émélie, son épouse, au début des années 40. Leur deux fils se marient:
Émile Albert Fasquel, celui qui est né à Lille en 1896 et ajusteur à
l’usine de Marquise en 1911, épouse à Rinxent en 1922, Élise
Marie Catherine Joséphine Legros, née Deseille en 1902 à Rinxent, fille
de Joseph Maurice Léonce Legros et Élise Marie Deseille de Rinxent et
son frère aîné, Adolphe Émile Edmond Fasquel, se marie en 1924 à
Marquise avec Marie Adèle Sophie Virginie Boulenger.
Les deux
derniers enfants du couple Fasquel-Dacbert meurent en bas-âge : Julie
Emma Henriette Fasquel, née à Wacquinghen en 1867 (Témoins: encore
Joseph Fasquel, 53ans, garde- champêtre à Wacquinghen, probablement
l'oncle paternel et Joseph Dacbert, 28 ans, maître maçon à Wacquinghen,
probablement le cousin de la mère) décède à Marquise vingt mois plus
tard, en 1868 (Témoins: Louis Taverne, 51ans, marchand de fers et
Edouard Willaume, 42ans, coiffeur) et Edmond Alfred, né en 1869 à
Marquise (Témoins: de nouveau Edouard Willaume, 43ans, coiffeur et
Joseph Pourre, 53ans, tailleur) s’éteint deux mois plus tard et la même
année (Témoins: Pierre Marie Hoyez, 62ans, greffier de la justice de
paix et François Bertin, 47ans, carrier).
On retrouve Marie
Augustine Régina Denis, la sœur cadette d’Émilie Dacbert, en 1860 à
Paris quand, couturière de 24ans chez ses père et mère au no 51 sur
l’Avenue de Clichy dans le 17e arrondissement, lui Auguste Denis,
journalier de 55ans et elle, Émélie Dacbert, 63ans, sans profession,
elle épouse Renon Quiril, tailleur de pierres de 28ans à la même
adresse, né de père et mère inconnus à Bordeaux. (Les deux témoins de
l’épouse sont : son frère, Augustin François Alfred Denis, 23 ans,
soldat au 44e de ligne, caserné au camp de Chalons, et un oncle Louis
Marie Claude Dacbert, 54ans, tailleur au no29 rue de Richelieu, Paris
01 qu’on présente un peu plus loin) avec descendance Quiril à Paris. On
ignore la date et le lieu du décès d’Émélie Dacbert et Auguste Denis.
Le
deuxième Dacbert d’Audinghen qui s’installe à Paris au 19e siècle
est le frère cadet d’Émélie, septième et dernier enfant du couple
Dacbert-Marmin de Wacquinghen, soit Louis Marie Claude Dacbert, né dans
cette commune en 1805 (Témoins: Augustin Lorge, chartier et Etienne
Thouré, charron, tous deux de Wacquinghen). Il semble avoir quitté très
tôt le nid familial puisqu’on ne le trouve pas dans le recensement de
1820 comme tous ses frères et sœurs à l’exception de Thérèse,
l’aînée, déjà mariée. On le retrouve en 1862, à Rinxent, quand il
témoigne comme oncle maternel au mariage d’Eliza Dacbert, la
fille de son frère aîné Pierre Marie Dacbert et Norbertine Barbaux,
avec Louis Hénaux (voir section suivante). Il est alors qualifié de
marchand tailleur de 57ans au no29 rue Richelieu à Paris-01.
Guidé par geneanet hdriesen1, on a retrouvé son décès en 1868, à 63ans,
toujours tailleur sur la rue Richelieu dans le premier arrondissement
de Paris (Les témoins sont des commerçants voisins soient François
Bretonneau, 63ans, marchand de chaussures au no29 rue de Richelieu et
Louis Antoine Borel, 61ans, mercier, au no24 de la rue de
Richelieu). Il est alors marié à Reine Célestine Jeanson, née
dans la Marne, à Belval-en-Argonne en 1808, fille de Jean Etienne
Janson, cultivateur et de Marie Anne Geneviève Ouriet et décédée en
1882, à 74ans, au no32 rue Dareau dans le 14e arrondissement. L’un des
témoins du décès est un fils du couple, Edmond Eugène Dacbert, 37ans,
tailleur comme son père et domicilié au no31 rue du Faubourg Montmartre
dans le 9e arrondissement. L’état civil reconstitué du Paris d’avant
1860 fournit d’ailleurs la naissance d’Edmond Eugène en 1845 dans le 4e
arrondissement. D’autres Dacbert de la même époque et vraisemblablement
reliés aux registres de catholicité de la paroisse de St-Germain
l’Auxerrois pourraient être d’autres enfants du couple Dacbert-Jeanson
: Louis René décédé en 1852 et peut-être né en 1832 selon geneanet
hdriesen1, André Émile, né en 1835, Célestine Sylvie, née en 1844 et
Ovide Maximilien, décédé en 1856.
Pour revenir à Edmond Eugène
Dacbert, il est toujours tailleur au no31 rue du Faubourg Montmartre en
1883 quand, à 38ans, il épouse dans le 6e arrondissement Jeanne
Ertzbischoff, 29ans, originaire de la capitale, domiciliée au no29 rue
de Seine dans le 6e arrondissement avec sa mère, fille de feu Chrétien
Ertzbischoff, tailleur d’origine alsacienne, et de Hyacinthe Caroline
Chevalier (Témoins: Onésime Maigret, 50 ans, limonadier sur la rue des
Filles Saint Thomas, cousin de l'époux, Frédéric Eberlin, 59 ans,
employé aux chemin de fer à Reims, son oncle, Frédéric Trochon,
47ans, employé de draperies à Asnières, ami de l'épouse et Jules
Ertzbischoff, 38ans, tailleur au no29 rue de Seine, son frère).
Le couple Dacbert-Ertzbischoff reste à Paris où Edmond Eugène est
tailleur et où naissent deux enfants. Il s’éteint en 1907, tailleur de
62ans domicilié au no1 rue des Saussaies dans le 8e arrondissement.
Jeanne serait décédée plus de 30ans plus tard, elle aussi à Paris.
L’aîné des enfants, Marthe Louise Dacbert, voit le jour en 1887 au no32
rue Matignon dans le 8e arrondissement de Paris. Elle serait restée
célibataire jusqu’à son décès à Paris à la fin du 20e siècle. Son frère
cadet, René Dacbert, naît l’année suivante, en 1888, à la même adresse.
Selon geneanet hdriesen1, après s’être illustré pendant la guerre 14-18
(Croix de Guerre), il revient en 1918 chez sa mère au no1 de la rue des
Saussaies dans le 8e arrondissement et se marie la même année à Luxeuil
dans la Haute-Saône avec sa cousine Marie Thérèse Augustine
Ertzbischoff, 22ans, fille de Georges Ertzbischoff, constructeur et
mécanicien industriel et Marie Mathilde Baudouin à Luxeuil. Ce deuxième
couple Dacbert-Ertzbischoff reste à Paris, au no6 rue de Navarin dans
le 9e arrondissement où René est architecte (Il est admis à la Société
française d'architecture en 1922). Geneanet hdriesen1 mentionne deux
enfants nés à Luxeuil où Marie Thérèse Augustine est venue accoucher
chez son père: François Edmond Colomban Dacbert, né en 1920 et Marie
Josèphe Marthe Dacbert, née en 1923.
Moïse Dacbert, maçon, et sa descendance à Wacquinghen et Marquise
Le
sixième enfant du couple Dacbert-Marmin est Pierre François Moïse
Dacbert, né à Wacquinghen en 1802 (Les témoins sont Pierre Seguin,
journalier, probablement l’oncle par alliance de Wimille époux de Marie
Geneviève Dacbert, et Thérèse Dacbert, probablement la tante de
l’enfant veuve de Nicolas Quenet à Boulogne comme rapporté plus haut).
Il est ouvrier-maçon de 18ans chez ses père et mère dans le recensement
de Wacquinghen de 1820. Il y est toujours dans le recensement de 1831 à
29ans. La même année, il est témoin au mariage de son frère aîné Pierre
à Wimille. Après le décès de son père en 1832, il reste comme maçon
chez sa mère et avec sa sœur Julie dans les recensements de 1836 et
1841. En 1842, à 39ans et toujours maçon à Wacquinghen, il épouse
Joséphine Pouilly, domestique de 35ans à Boulogne originaire de
Marquise, fille des feux Louis Marie Pouilly et Françoise Boquet,
décédés à Marquise (Témoins: Pierre Dacbert, 52 ans, maçon à
Wacquinghen, frère de l'époux, Auguste Denis, 36 ans, marchand
mercier à Boulogne, son beau-frère, Jean Marie Pouilly, 30 ans,
perruquier à Marquise, et Ferdinand Pouilly, 25 ans, boucher à
Marquise, cousins germains de l'épouse. Signature de l'époux et des
témoins. L'épouse et la mère de l'époux ne signent pas). Le couple
Dacbert-Pouilly reste à Wacquinghen où Moïse est maçon (1844, 1847) ou
menuisier (fin 1842) et où naissent trois enfants, tous des garçons,
entre 1842 et 1847 (Table17). Le recensement de Wacquinghen pour 1846 donne
Moïse Dacbert, 45ans, menuisier, Joséphine Pouilly, 38ans, sa femme et
les enfants Dacbert : Moise, 4ans et Alfred, 3ans. Moïse s’éteint
prématurément à Wacquinghen en 1851, maçon de 48ans (Les témoins sont
Pierre Joseph Carbonnier, ménager, germain du décédé et Joseph Sergent,
41 ans, maréchal ferrant, un voisin). Le recensement de Wacquinghen
pour la même année donne Joséphine Pouilly, 44ans, ménagère et les
enfants Dacbert : Moise, 9ans, Alfred, 7ans et Émile, 4ans. Rien n’a
changé dans les recensement de 1856, 1861 et 1866 mis à part les âges
de la mère et des enfants. Joséphine s’éteint à Wacquinghen en 1866, à
60ans, ménagère (Les témoins sont Charles Deguine, 52ans, jardinier, un
voisin et Joseph Dacbert, 25 ans, maçon à Wacquinghen, son neveu,
probablement le fils de Pierre Marie Dacbert et Norbertine Barbaux).
Le
fils aîné du couple Dacbert-Pouilly, Pierre François Moïse Dacbert, né
à Wacquinghen en 1842 (Témoins: Pierre Dacbert, 52 ans, maçon à
Wacquinghen, probablement l'oncle paternel, et François Joseph
Fasquel, 27 ans, instituteur à Maninghen, déjà rencontré dans ces
pages) est ouvrier menuisier de 18ans chez sa mère dans le recensement
de 1861. En 1864, il est menuisier de 22ans à Wacquinghen, quand il
témoigne comme ami de l’épouse au mariage de son cousin Joseph Dacbert
avec Marie Bouclet à Ambleteuse. Il décède à Wacquinghen en 1870,
menuisier célibataire de 28ans (Témoins: son frère Alfred Dacbert, 26
ans, maçon, et son cousin germain, Joseph Dacbert, 31 ans).
Suit
Louis Alfred Émile Dacbert, né à Wacquinghen en 1844 (Les témoins sont
les mêmes que ceux pour la naissance de son frère aîné Moïse). Il est
journalier de 17ans chez sa mère dans le recensement de 1861. En 1868,
il est maçon de 24ans à Wacquinghen comme son père quand il épouse à
Boulogne Marie Augustine Céline Merlin, domestique de 23ans demeurant
rue du Temple à Boulogne, originaire de Quesques, fille d'Antoine Louis
Marie Merlin, ménager de 70 ans à Quesques et de feue Marie Josephe
Augustine Dhoyer (Témoins: Émile Dacbert, 21 ans et Moïse Dacbert, 26
ans, frères de l'époux et menuisiers à Wacquinghen, Augustin Merlin,
32ans, journalier, frère de l'épouse et Louis Dhoyer, 21ans, tonnelier,
son cousin germain maternel, tous deux à Boulogne. Signatures des
époux, du père de l'épouse et des témoins). Le couple Dacbert-Merlin
reste d’abord à Wacquinghen où Alfred est maçon (1869-1892) et où naît
en 1869 leur unique enfant, une fille prénommée Marie Joséphine Céline.
Alfred signe comme témoin aux décès de: (1) son frère Moïse en 1870 (2)
Elisabeth Delavier, 78 ans, en 1877 comme voisin (3) de Marie Joséphine
Caffier, 87ans, propriétaire, en 1880 (4) de Jean Joseph Clément
Fasquel , 79 ans, rentier, en 1892. Il signe également comme témoin des
trois naissances de Wacquinghen en 1885, soient celles de Charles
Alexis Joseph Condette, Constant Élisée Émile Régnier et Aline Louise
Charlotte Leseux. Le trio père-mère-fille apparaît dans les
recensements de Wacquinghen de 1872, 1876, 1881 et 1886. Marie
Joséphine Céline qui a alors 22ans n’est plus là dans celui de 1891 et
le couple Dacbert-Merlin n’est plus à Wacquinghen en 1896. On les
retrouve tous les trois dans le recensement de Marquise de 1911: Alfred
devenu Louis, qui a alors 67ans habite, avec son épouse Céline et sa
fille Céline Marie qui a alors 42 ans, une maison sur la rue de l’École
qui semble appartenir à Laura Duchemin et son fils Fernand menuisier à
St-Inglevert. Céline Marie Dacbert, la fille du couple, est
institutrice comme deux autres locataires et une pensionnaire plus
jeunes. Ils sont toujours là dans le recensement de 1921 avec Céline
Marie toujours institutrice publique et célibataire. Dans celui de
1926, les trois sont sur la rue de Bernes et Céline Marie n’est plus
institutrice, probablement à la retraite à 57ans. Les tables décennales
indiquent que Louis Alfred serait décédé à la fin des années 20 et
Céline Merlin à la fin des années 30, tous les deux à Marquise.
Le
troisième et dernier fils du couple Dacbert-Pouilly est Émile Gustave
Dacbert, né à Wacquinghen en 1847 (Témoins: Joseph Lagaize, 52 ans,
cultivateur et Jean Marie Leleu, 56 ans, aubergiste). En 1868, il est
menuisier de 21ans à Wacquinghen quand il signe comme témoin au mariage
de son frère Alfred. L’année suivante, toujours menuisier à
Wacquinghen, il témoigne à la naissance de sa nièce Marie Joséphine
Céline, la fille d’Alfred. Il est chez son frère Alfred dans le
recensement de 1872 à Wacquinghen. C’est aussi en 1872 qu’il épouse à
Marquise Sarah Joséphine Willard, domestique de 23ans à Marquise,
originaire de Bazinghen, fille de Joseph William Willard, 43 ans,
cultivateur et Euphrosine Ambroisine Hiart, 58 ans, ménagère à Marquise
(Témoins: Antoine Rault, 70 ans, menuisier à Marquise, oncle de
l'époux, Théobald Serret, 26 ans, menuisier à Wierre-Effroy, son
ami, Louis Marie Leporcq, 58 ans, receveur d'octroi, et; Philippe
Kern, 60 ans, cabaretier, tous deux de Marquise et amis de l'épouse.
Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins. La mère de
l'épouse ne signe pas). Comme le patronyme le laisse présager, les
Willard de la région de Marquise sont d’origine anglaise
installés dans le Boulonnais entre 1830 et 1840, principalement comme
meuniers ou gardes de moulin (voir l’encart qui leur est consacré). Le couple Dacbert-Willard reste à Marquise (Rue de Hollande
dans les recensements de 1876 et 1891 devenue rue Ferber dans celui de
1911) où Émile est menuisier (1873-1911) et où naissent trois enfants,
tous des filles, entre 1873 et 1883. Ils sont toujours sur la rue
Ferber dans le recensement de 1921 mais Émile, qui a 74ans, est sans
profession. Les tables décennales de Marquise indiquent un décès
probable de Joséphine dans les années 20.
La fille aînée du
couple Dacbert-Willard, Angèle Joséphine Émélie Dacbert, naît à
Marquise en 1873 (Témoins: Charles Gosselin, 31ans, employé et
Edouard Willaume, 48ans, coiffeur). En 1890, elle est couturière de
17ans à Marquise quand elle y épouse Constant Joseph Célestin Monthuis,
menuisier de 20ans à Marquise, fils de feu Joseph Constant Monthuis et
Marie Célestine Doctorée Dhuime, 54 ans, couturière à Marquise
(Témoins: François Monthuis, 53 ans, facteur à Ardres et Louis
Monthuis, 50 ans, sabotier à Licques, oncles de l'époux, William
Williard, 39 ans, cultivateur à Marquise et Charles Williard, 37 ans,
cultivateur à Wacquinghen, oncles de l'épouse. Signatures des époux, de
la mère de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins). Le
couple Monthuis-Dacbert reste d’abord à Marquise où Constant est
menuisier et où naît un premier enfant, une fille prénommée Jenny
Angèle Maria en 1891 (Témoins: Émile Fasquel, 27ans, sans profession et
Alfred Gelé, 27ans, bourrelier, tous deux de Marquise). Le recensement
de Marquise pour 1891 donne, sur la rue de Hollande : Constant
Montenuis, 21ans, menuisier, Angèle Dacbert, 18ans, couturière et Jenny
Montenuis, 2mois. Par la suite, ils se déplacent à Wimereux, alors
hameau de Wimille mais en plein développement de station balnéaire qui
en fera une commune à part entière à partir de 1899. Constant continue
d’y être menuisier et quatre autres enfants y naissent: Germaine
Marie Émélie en 1892 (Témoins: Auguste Condette, 44ans, garde
particulier et Alfred Roussel, 29ans, charron), Caroline Marie
Constance Émilienne en 1893 (Témoins: Charles Caffiers, 54ans, prêtre à
Leulinghen et Prudent Fernagu, employé de mairie à Wimille), Charles
Constant Joseph Marie en 1896 (Témoins: Jules Remy, 46ans, charron et
Prudent Fernagu, 39ans, receveur d'octroi à Wimille) et Gaston Edmond
Émile en 1898 (Témoins: Prudent Boulanger, 32ans, garde-champêtre et
Jules Godart, 66ans, receveur d'octroi). Deux de ces enfants meurent en
bas-âge : Caroline à 3mois en 1894 (Témoins: Charles Caffier, 54ans,
prêtre à Leulinghen et Émile Dacbert, 47ans, menuisier à Marquise,
probablement l'aïeul maternel) et Gaston à 9mois en 1898 (Témoins: le
père, Constant Joseph Célestin Monthuis, 28ans, menuisier, et
Lucien Chatillon, 28ans, garde-champêtre). Le recensement de Wimereux
pour 1911 donne sur L'Avancée : Constant Monthuis, 41ans, menuisier
chez Leroy, Angèle Monthuis, 38ans, couturière et trois enfants
Monthuis : Jenny, 20ans, Germaine, 19ans, repasseuse et Charles, 15ans.
Constant est toujours menuisier à Wimereux en 1919 quand lui et son
épouse assistent au mariage de leur fils Charles à Paris. D’après une
note dans la marge de son acte de naissance, Angèle serait décédée dans
l’Oise au début des années 70.
Jenny Angèle Maria Monthuis, la
fille aînée de Constant et Angèle, née à Marquise en 1891, est sans
profession chez ses père et mère à Wimereux en 1914 quand elle y épouse
Edouard Eugène William Willard, comptable de 24ans à Levallois-Perret
(Seine), originaire de Bazinghen, fils de feu Richard Willard et Marie
Joséphine Deschamps, ménagère à Bazinghen (Témoins : Richard Willard,
31ans, meunier à Bazinghen, frère du contractant, Arthur Haller,
32ans, bourrelier à Boulogne, son cousin, Edmond Vincent, 40ans,ménager
à Boulogne et Germaine Monthuys, 21ans, repasseuse à Wimereux, sœur de
la contractante. Signatures des contractants et des témoins) sans
descendance connue. A noter que Richard Willard, le père d’Edouard est
cousin de Joséphine Willard, la mère de Jenny dans la mesure où leurs
pères respectifs, Richard et Joseph William sont frères (voir l’encart
sur les Willard). Jenny s’éteint au domicile du
couple, rue Napoléon à Wimereux, en 1919, à seulement 28ans. Suit
Germaine Marie Émélie Monthuis née à Wimereux (Wimille) en 1892.
Elle est repasseuse de 21ans à Wimereux en 1914 quand elle témoigne au
mariage de sa sœur aînée Jenny. Elle serait décédée dans les années 70
à Nice.
Le troisième et dernier enfant survivant du couple
Monthuis-Dacbert est Charles Constant Joseph Marie Monthuis, né à
Wimereux (Wimille) en 1896. Selon sa fiche de recrutement militaire, il
est incorporé comme soldat de 2e classe au 84e régiment d’infanterie en
avril 1915. Il fait la campagne contre l’Allemagne jusqu’en janvier
1918 quand il est promu sous-lieutenant au 35e régiment d’infanterie
coloniale en Indochine puis démobilisé l’année suivante. C’est aussi en
1919 que, résident au no41 de la rue des Archives dans le 4e
arrondissement de Paris, il y épouse Madeleine Louise Lepage, comptable
de 22ans à la même adresse, originaire du premier arrondissement à
Paris, fille des défunts Antoine Victor Lepage et Aimée Jeanne Borelle
(Témoins: Edouard Willard, comptable à Levallois-Perret, au no91 de la
rue Victor Hugo, beau-frère du contractant à cause de son épouse Jenny
Dacbert qu’il vient de perdre, et Mathilde Borelle, employée de
commerce, aussi au no41 de la rue des Archives. Signatures des
contractants, des parents du contractant et des témoins) avec
descendance Monthuis à Paris. Madeleine serait morte à Pontoise dans
les années 60 et Charles à Lorient dans les années 80.
La
deuxième fille du couple Dacbert-Willard est Joséphine Émélie Louise
Dacbert, née à Marquise en 1875 (Témoins: Edouard Willaume, 50ans,
coiffeur et Charles Gosselin, 33ans, employé). Elle est chez ses
parents à Marquise dans le recensement de 1891. Par la suite, on perd
sa trace jusqu’à son décès à Boulogne dans les années 50 selon
une note en marge de son acte de naissance. Suit un dernier enfant,
Marietta Céline Sylvanie Dacbert, née à Marquise en 1883 (Témoins:
Louis Framezelle, 50ans et Émile Marié, 30ans, cordonnier) et
couturière de 17ans chez ses père et mère à Marquise en 1900 quand elle
y épouse Gaston Charles Carré, menuisier modeleur de 26ans à Wimereux,
originaire de Béthune, fils de Charles François Carré, 47ans, modeleur
à Béthune, et feue Virginie Pauline Quégniart (Témoins: Constant
Monthuy, 30ans, menuisier, beau-frère de la contractante, Romain
Trouvé, 29ans, bourrelier, ami des contractants, Hippolyte William
Willard, 49ans, et Charles Willard, 47ans, cultivateurs et oncles
de la contractante. Signatures des contractants, du père du contractant
et des parents de la contractante et les témoins). Le couple
Carré-Dacbert reste à Marquise où Gaston Charles est menuisier et où
naît un enfant prénommé Marius Gaston Charles en 1901 (Témoins: William
Willard, 49ans, cultivateur, et Romain Trouvé, 30ans, bourrelier, tous
deux de Marquise). Malheureusement Marietta s’éteint dès l’année
suivante 1902, à seulement 19ans, dans la maison de ses parents, Route
de Boulogne, à Marquise (Témoins: Adolphe Leporcq, 29ans, employé et
Romain Trouvé, 32ans, bourrelier, tous les deux à Marquise). Gaston
Carré se remarie à Béthune en 1903 avec Berthe Fidéline Léonie Dieval.
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