La
descendance de Mathieu Dacquebert
à Zudausques
Mathieu
(ou François) Dacquebert aurait épousé
Josephe ou Marie Françoise Parent
avec un fils, Pierre François Dagbert,
né vers 1757. Comme son père, il est manouvrier (1794,
1797, 1805, 1806, 1813) ou journalier (1818) à Zudausques (Rue d’Artois en 1794 et rue du Gourgain en 1797)
puis finalement ménager en 1822. A
une date et en un lieu encore inconnus, il épouse Marie Louise ou Jeanne
Louise Duquesne ou Duchene. Après
la mort de celle-ci à Zudausques en 1805 à 50 ans (les
deux témoins qui signent sont son
époux et Pierre Joseph Hornez, voisin),
il se remarie en 1806 à Zudausques avec Reine
Marguerite Merliez, 37 ans, native de Leulinghen-les-Etrehen, ménagère à
Quelmes, fille de feu Guillaume Abraham
Merliez et Jeanne Marguerite Chrétien,
tous deux décédés à Leulinghen (l’époux
signe ainsi que les témoins : Pierre
François Merlier, garde, 46 ans, frère; Pierre Le roi, 33 ans, maréchal
ferrant ; Pierre Joseph Hornez, 48
ans, instituteur et François
Joseph Denis, 40 ans, rentier).
Pierre François décède à Zudausques en 1835 à 77 ans (les témoins sont Augustin Penet,
69 ans, ménager et Francis Leroi, 78 ans, ménager , proches voisins)
et Reine Marguerite,
toujours à Zudausques en 1858 à 88
ans
(les témoins sont Philippe Dez, 48 ans, ménager
et François Gillie, 37 ans, journalier , proches voisins).
Au
moins trois enfants (trois filles) seraient nés du premier mariage dont l’aînée,
Reine Delphine Dagbert, baptisée à Zudausques en 1791 (le
parrain est Joseph Baroux et
la marraine, Marie Marguerite Delobel , qui tous deux signent)
et
décédée
à St Pierre-les-Calais en 1832 (no154 rue des Maréchaux)
alors
qu’elle était l’épouse d’un certain Antoine Marie Mallet,
commissionnaire à Calais. La cadette Marie Louise Dagbert, née à
Zudausques en 1794 (les témoins sont Jean Louis Denis, cabaretier, 37
ans environ et François Bayard, manouvrier, 34 ans, qui tous deux
signent)
est établie à St Omer depuis trois ans quand elle y épouse François
Joseph Riquart, 27 ans, tisserand dans cette même ville mais originaire de
Villers-Sire-Simon
(près d'Arras),
fils
de feu Adrien Michel Ricquart et Angélique Pacifique Fovette (Les
témoins sont Henri François Aubert Bailly, propriétaire, 61 ans, Joseph
Meriel, tailleur d'habits, 27 ans, Jean Baptiste Joseph Bailly?, 36
ans et Jean Baptiste Peuple?, 22 ans, coiffeur, tous de St Omer. Tout le
monde signe sauf l'épouse et son père).
Au moins trois enfants également (mais trois garçons) seraient nés du deuxième mariage dont Jacques François Dagbert, né à Zudausques en 1808 ( les témoins qui tous deux signent sont Antoine Binet, cordonnier, 48 ans et Thomas? Bodart, 49 ans, cultivateur) et qu’on retrouve domestique à Moringhen en 1838, 1840 et 1843 puis finalement ménager à Zudausques lorsqu’il y décède en 1860 ( les témoins sont Jacques Delobelle, 42 ans, journalier et beau-frère et Philippe Dez, 49 ans, ménager et proche voisin qui ne peuvent signer). A une date et en un lieu encore inconnus, il épouse Prudence Delobelle avec laquelle il a au moins trois enfants, trois filles nées à Zudausques entre 1838 et 1843.
Parmi les témoins à la naissance ou au décès de ces enfants (puisque deux meurent en bas âge), on retrouve : en 1838 , Augustin Pinet, 74 ans, ménager et Jacques Joseph Delporte, 39 ans, instituteur ; en 1840 : Louis Decroix, 55ans, propriétaire et de nouveau Jacques Joseph Delporte, 41 ans, instituteur ; en 1843 : Jean Baptiste Dagbert, 30 ans, domestique à Tatinghem, oncle paternel (né en 1813 à Zudausques avec comme témoins : Jean Louis Bée, 67 ans, cultivateur et Antoine Pacou, 40 ans, vivant de son bien) et Philippe Dez, 39 ans, domestique ; en 1846, de nouveau Philippe Dez, 42 ans, domestique et proche voisin et finalement en 1849 : Joseph Hochart, 25 ans, propriétaire et Valentin Lepretre, 37 ans, manouvrier , proches voisins.