La descendance de Charles Lhermitte et Barbe Dacquebert
Il y a d’abord Barbe Dacquebert qui y aurait épousé Charles Lhermitte
ou Lhermite, Lermitte… dit Lafortune vers 1620. Ce Charles
Lhermitte aurait été bailli de St Inglevert. Tout ce qu’on sait de
Barbe, c’est qu’elle assiste, veuve, au mariage de son fils à Marquise
en 1668. On pense que c’est elle qui s’éteint à St-Inglevert en 1680 à
l’occasion d’une épidémie qui frappe la paroisse à l’automne de cette
année-là et quelques jours avant son fils Charles.
Malheureusement l’âge donné sur l’acte de sépulture n’est pas
lisible.
Leur fils Charles Lhermitte dit Lafortune, de Wadenthun à St Inglevert, épouse Adrienne Flamen, fille d’Antoine Flamen et de Françoise Delattre, en 1668 à Marquise. (L’acte
de mariage est filiatif. Il porte les marques de Charles Lhermitte, le
mariant, et de Nicolas Lhermitte, qui pourrait être son frère ou son
oncle en l’absence du père décédé, ainsi que les signatures d’Adrienne
Flamen, la mariante, et d’Antoine Flamen, probablement son père, et
celle de Charles Broutier qui s’avère être son beau-frère). Selon
FAB-Flamen pp. 477-478 repris par geneanet gillotdaniel, le mariage
fait l’objet d’un contrat du 23-10-1668 chez Me Selingue à Marquise
avec comme témoins : Françoise Delattre et Anthoine Flamen, les
parents de la mariée, Barbe Dacquebert, la mère du marié veuve de
Charles Lhermitte le père du marié ainsi que Jehan Truppin, Charles
Pierre Broutier et Jehan de La Chèvre respectivement oncle
et beaux-frères de la mariée. Toujours selon FAB-Flamen
pp.477-478, Anthoine Flamen, le père de la mariante est laboureur à
Beuvrequen mais aussi sergent royal, procureur d’office du seigneur
abbé d’Aumont, huissier-archer et bailli de la seigneurie de
Beuvrequen. Il épouse Françoise Delattre en 1637 à Marquise de laquelle
il a dix enfants entre 1637 et 1659, dont Adrienne née vers 1646
(peut-être un acte de baptême à Leubringhen en 1648). Après le décès de
Françoise en 1682, Antoine se remarie vers 1684 avec Jehanne Pacquentin
et s’éteint en 1692 à 80ans. A propos des témoins de l’épouse au
mariage de 1668, Jehan Truppin, laboureur à Elinghen, est le mari de
Marguerite Flamen, sœur d’Antoine, Charles-Pierre Brouttier, marchand à
Marquise, est le mari d’Antoinette Flamen, sœur d’Adrienne et Jehan de
Lachèvre, marchand gantier à Ardres, est l’époux de Marie-Madeleine
Flamen, autre sœur d’Adrienne. Selon geneanet daniel62730, Antoine
Flamen était également procureur d'office de l'abbaye de Beaulieu.
Le
couple Lhermitte-Flamen a au moins quatre enfants tous baptisés à St
Inglevert (Table 4) avant le décès probable de Charles en octobre 1680, à 60ans
environ (pas de mention de l’épouse ou des parents). Les époux sont
cités ensemble dans le testament de Françoise Delattre en aout1680 et
Adrienne est seule dans celui de son père en 1690.
L’aîné des enfants est Marc Lhermitte, baptisé en 1670 (avec
Daniel Dacbert de St Inglevert que nous retrouverons plus bas et qui
signe comme parrain, et Apoline Flandre de Marquise comme marraine). En 1703, il est domestique chez Antoine Parenty à Pihen quand il y épouse Magdeleine Baron de Guînes (Acte
de mariage non filiatif. Marques des mariants et de Philippe Baron.
Signatures d’Adrienne Flamen, probablement la mère de l'époux et
d’Antoine Pruvost) avec descendance Lhermitte à Pihen
puis Marck à partir de 1710. Après le décès de Madeleine à Marck
en 1714, à 45ans, Marc, toujours de Marck, se remarie en 1715 à
St-Inglevert avec Antoinette Stival ou Estival, de St-Inglevert (Acte
de mariage non filiatif. Veuvage de l’époux non indiqué. Marques des
époux. Signature d’Antoine Estival, peut-être le père de l’épouse, de
François Arnoult et Jean Robbe. Marque de Jean Estival). Selon
geneanet gilliotdaniel, Antoinette serait née en 1692 à Oye fille
d’Antoine (qui décède en 1718 à Oye, marguillier de cette paroisse) et
Antoinette Bertout ou Bertou, Berton..(qui y décède en 1721) qui
s’y sont mariés en 1687. On peut trouver curieux que ce couple bien
implantée à Oye ait marié leur file à St-Inglevert. Après vérification,
la signature d’Antoine sur l’acte de mariage de 1715 ne correspond pas
à celle d’Antoine sur l’acte de mariage de 1687. Par contre la
signature d’Anthoine Estival sur l’acte de 1715 correspond très bien
avec celle d’un autre Antoine Stival, de Hervelinghen celui-là, sur son
acte de mariage avec Marie Jeanne Dacquebert, des Dacquebert de
Landrethun-Caffiers (voir section suivante), en 1703 à Hervelinghen.
Selon geneanet vlecuyer, ce deuxième Antoine Stival serait né vers
1669, fils d’un autre Antoine Stival décédé en 1694 à Hervelinghen et
de Louise Vilain. Il pourrait être le frère aîné d’Antoinette qui
serait née entre 1670 et 1680 mais pas à Landrethun-Caffiers où sont
baptisés les derniers enfants du couple Stival-Vilain après 1680, dont
un Jean Stival qui pourrait être l’autre témoin Stival de l’acte de 1715. Quoi qu’il en soit, ce second mariage donne aussi une descendance Lhermitte à Marck (A
noter, les parrain et marraine de Catherine, l’aînée, sont François
Stival de la paroisse d'Oye et une Catherine Dagbert de Marck) où Marc s’éteint finalement en 1726 à 51ans environ (en
fait 56ans, avec Pierre Lefebvre, Anthoine Estival, le même que le
témoin au mariage de 1715 d’après la signature, et le clerc Pierre
Devin comme témoins). Antoinette, sa deuxième épouse, est décédée en 1740 quand leur fils Robert se marie à Marck (mais
pas le 08-01-1739, la date retenue par tous les auteurs geneanet, qui
est celle du décès de Marie Bertou, à 72ans, épouse de Jean Stival).
Les autres enfants du couple Lhermitte-Flamen sont Antoinette, baptisée en 1672 (avec Jean Lapoile comme parrain et Antoinette de la Plane comme marraine, tous deux de St Inglevert), Jacques, baptisé en 1676 (avec
Jacques Flamen de la paroisse de Marquise, peut-être l’oncle maternel,
comme parrain et Anne Vacquet de St Inglevert comme marraine) et Marie, baptisée en 1678 (avec Jehan Martin de Pihen comme parrain et Marie Jouan, aussi de Pihen, comme marraine). Antoinette Lhermitte est probablement celle qui épouse Laurent Quillerie ou Quillery de Calais en 1698 à St-Inglevert (Acte de mariage non filiatif. Pas de témoins cités ni signatures).
C'est le baptême de Marc, premier enfant du couple, baptisé à
St-Inglevert en 1699, qui implique Marcq Lhermitte comme parrain et
Adrienne Flamen comme sage-femme qui laisse penser qu'Antoinette
Lhermitte qui se marie en 1698 est la fille de Charles Lhermitte et
Adrienne Flamen. Jacques décède à un an, en 1678, à St-Inglevert et on
ne connaît pas la destinée de Marie.
Charles n’est pas le seul
enfant du couple Lhermitte-Dacquebert mais il est considéré comme
l’aîné compte-tenu de sa naissance vers 1620. Jacqueline
Lhermitte est un autre enfant du couple, née beaucoup plus tard, en
1635, compte tenu de son décès présumé à St-Inglevert, en 1679. à
44ans. Entre 1660 et 1670, elle aurait épousé Pierre Robbe, lui aussi
de St-Inglevert, fils de Jacques Robbe et Isabeau Gentil, baptisé à
St-Inglevert en 1637 (avec Jacques Collier comme parrain et Marie
Roussel comme marraine). Selon geneanet daniel62730, ils se seraient
mariés en 1667 à St-Folquin, paroisse au sud de Gravelines (Acte de
mariage rédigé en latin. Les mariants sont Anthonius Roié et Jacoba
Lhermitte) mais cette interprétation est douteuse compte-tenu que les
deux mariants sont de St-Inglevert. Quoi qu’il en soit, le couple
Robbe-Lhermitte a au moins deux enfants baptisés à St Inglevert (Table 4) avant
le décès de Jacqueline en 1679 à 44ans. Il y a d’abord Jean Robbe,
baptisé à St-Inglevert en 1669 (avec Jehan Foure comme parrain et
Louise Gouet comme marraine). Ce serait lui qui s’installe dans la
haute ville de Boulogne où il épouse Marguerite Pierru, fille de Jean
Pierru et Marie Legrand, à Boulogne St-Joseph, en 1693 (Acte de mariage
filiatif. Signature de l'époux et marque de l'épouse. Signature de
Pierre Robbe, le père de l'époux, et de Jean Pierru, le père de
l'épouse. Mentionné dans Vasseur-Pierru p.1575 avec un cm
Lattaignant du 17-04-1693 à Boulogne), sans descendance connue,
puis, après le décès prématuré de cette première Marguerite à Boulogne
St-Joseph en 1695, il se remarie avec Marguerite Bouchez, en 1695 à
St-Martin (Acte de mariage non filiatif. Veuvage de l'époux non
mentionné. Les époux sont de la paroisse St Joseph de Boulogne) avec
une fille prénommée Anne Péronne en 1700. On ignore encore où et quand
Jean et Marguerite sont décédés. Un deuxième enfant du couple
Robbe-Lhermitte, Marie Madeleine, est baptisé à St-Inglevert en 1677
(noms des parrain et marraine indéchiffrables) mais on ignore sa
destinée. A ces deux enfants, geneanet vlecuyer ajoute le Pierre Robbe
qui épouse lui-aussi en 1693 mais à St-Inglevert Marie Guche (Acte de
mariage non filiatif. Les mariants sont de St-Inglevert. Marque des
époux. Signature de Jean Robbe qui n’est pas celle de son frère présumé
sur l’acte de mariage de Boulogne St-Joseph de 1693. Marques de
François Dudemain?, Léonard Robbe, Jeanne Robbe, Nicolas Foure, Adrien
Guche, Louise Crochet, probablement les parents de la mariante, et
Jeanne Guche. Signature d'Adrien Guche) avec une importante descendance
Robbe à St Inglevert (11 enfants entre 1694 et 1717). Geneanet vlecuyer
donne un baptême en 1666 à St-Inglevert pour ce Pierre Robbe mais il
n’y a pas d’actes de baptême disponibles pour cette paroisse entre 1649
et 1669 sur l’internet. Ce serait le Pierre Robbe, manouvrier de 82ans,
qui décède en 1746 à St-Inglevert (inhumation en présence de François
et Pierre Robbe ses fils).
Après le décès de Jacqueline
Lhermitte en 1679, Pierre Robbe se serait remarié trois fois. D’abord
avec Marguerite Lemaître, fille de Philippe Lemaitre et Catherine de
Quehen d’Hardinghen en 1680 à Hardinghen (Acte de mariage non filiatif.
Le mariant est de St-Inglevert et la mariante d'Hardinghen. Le veuvage
du mariant n'est pas mentionné. Les témoins cités sont Jean Caron,
beau-frère du mariant, Jean Robbe, son cousin germain, Dominique
Lemaitre, le frère de l'épouse et Jehan Henichart, son beau-frère.
Signature du mariant et marque de la mariante. Signatures de
Jehan Caron, Jean Robbe, Jehan Henichart et Dominique Lemaitre.
Ce mariage fait l’objet d’un cm chez Me Selingue de Marquise du
26-04-1679. Geneanet euphroisine en donne les témoins: Jacques
Robbe, le père de l'époux et Isabeau Gentil, sa mère, Jean Caron son
beau-frère, Jean Robbe, son oncle, et Jean Robbe, son cousin germain,
Antoine Prevost, son beau-frère, probablement à cause d’Antoinette
Lhermitte, son épouse, Philippe Lemaitre, le frère de l'épouse, Suzanne
Lemaitre, sa sœur, avec son mari, Jean Henichart et Jeanne Lemaitre,
son autre sœur). Après le décès de Marguerite à St-Inglevert à la fin
de 1680, suite à la naissance d’un garçon prénommé Nicolas qui ne
survit qu’un jour, Pierre Robbe se serait remarié avec Marie Hembert
vers 1682 avec deux enfants dont Marie Robbe, baptisée en 1683, qui
épouse le clerc Marc Branly à St-Inglevert en 1707 avec descendance
Branly. Après le décès de Françoise en 1686, Pierre Robbe se serait
remarié une dernière fois vers 1687 avec Antoinette Wattelet avec
quatre enfants Robbe, dont des jumeaux, baptisés à St-Inglevert entre
1687 et 1692. Ce serait le Pierre Robbe qui s’éteint à St-Inglevert en
1717 à 75ans ou environ (en fait 80ans d’après le baptême de 1637. Pas
d’indications familiales sur l’acte de sépulture. Inhumation au
cimetière de St-Inglevert en présence "de ses parents et du plus grand
nombre des habitants de cette paroisse").
Pour revenir sur les
deux mariages d’un Pierre Robbe de St-Inglevert pour lesquels on
dispose d’un acte, soit celui du père en 1680 à Hardinghen et celui du
fils présumé en 1693 à St-Inglevert, on remarque sur ces deux actes la
même signature d’un Jean Robbe. Ce Jean Robbe est identifié comme le
cousin de Pierre et le contrat de 1679 donne à penser que le père de ce
Jean Robbe est aussi un Jean Robbe, oncle de Pierre. Une recherche de
Jean Robbe père et fils à St-Inglevert à la fin du 17e siècle pointe
vers Jean Robbe fils de Jean et Françoise Doutreau ou Doutriaux,
né vers 1660 et qui épouse Nicole Fourré à St-Inglevert en 1691 selon
geneanet vlecuyer. On retrouve sa signature sur les actes de mariage de
ses filles à Hervelinghen et Coquelles. Son père Jean et
Jacques Robbe, le père de Pierre, seraient donc frères. Pour une raison
inconnue, c’est ce cousin Jean qui assiste au mariage du fils de Pierre
en 1693 et il aurait même été accompagné d’un autre cousin en la
personne de son frère Léonard Robbe qui se marie à Hervelinghen en 1683
selon geneanet vlecuyer. La sœur de Pierre épouse de Jehan Caron en
1680 est Louise Robbe : comme indiqué par geneanet martineboi, le
mariage a lieu en 1670 à St-Inglevert (Louise est donnée comme fille de
Jacques et Sabine Gruel qui n’est pas très loin d’Isabeau Gentil)
Un
autre enfant du couple Lhermitte-Dacquebert et donc une sœur de Marc et
Jacqueline serait Nicole Lhermitte, née vers 1643 compte-tenu de son
décès à St-Inglevert en 1703 à 60ans.
Elle aurait épousé à une date encore inconnue mais vraisemblablement à
St-Inglevert (peut-être en 1671, année sans registres disponibles à
St-Inglevert) Jean Fourré, né vers 1650 et qui est décédé au mariage de
ses enfants après 1700 (Table 4). Ce Jean Fourré serait relié à Nicole Fourré,
née vers 1665 et l’épouse en 1691 de Jean Robbe présenté à la section
précédente, ce qui expliquerait la signature de ce même Jean Robbe sur
les actes de mariage des enfants du couple Fourré-Lhermitte.
Geneanet vlecuyer fait de Jean Fourré le frère de Nicole avec deux
autres frères soient Charles Fourré, né vers 1655, qui épouse Madeleine
Becquelin en 1681 à St-Inglevert et Louis Fourré, né vers 1660, qui lui
épouse Marie Hiart en 1696 à Hervelinghen. Geneanet chretienli fait
plutôt de Nicole un des enfants de Jean Fourré et Nicole Lhermitte ce
qui est plus difficile à concevoir si Jean Fourré est bien né vers 1650
et Nicole Fourré vers 1665.
Le premier enfant du couple
Fourré-Lhermitte serait Jean Fourré baptisé à St-Inglevert en 1673
(avec Jean Hiart de St Inglevert comme parrain et Catherine Furian
d'Hervelinghen comme marraine). C’est vraisemblablement lui qui épouse
en 1700 à St-Inglevert Louise Lefebvre (Acte de mariage non
filiatif. Veuvage de l'épouse non mentionné. Marque de Jean Fourre,
l'époux, et signature de Louisse Febure, l'épouse. Marque de Louis
Fourre et signature de Pierre Fourre, peut-être les frères de l'époux.
Marque de Jean Robbe, probablement l’époux de Nicole Fourré et donc,
peut-être, l'oncle par alliance ou le beau-frère ou de l'époux.
Signatures d'Anthoine Lefebvre, peut-être le père de l’épouse, et de
Jean Lefebvre). Louise Lefebvre serait originaire de Bazinghen, fille
d'Antoine Lefebvre et Nicole Deseille. En 1691, c’est elle qui aurait
épousé en premières noces à Bazinghen Louis Fourdin avec descendance
Fourdin à Bazinghen, Houllefort et St-Inglevert dont Charles
Fourdin, baptisé à St-Inglevert en 1696 qui épouse en 1722 à
St-Inglevert Françoise Dacquebert des Dagbert de Hames-Boucres (voir le
texte sur cette famille pour plus de détails).
Le couple
Fourré-Lefebvre réside à St-Inglevert où Jean est laboureur et où
naissent trois enfants : Jean Pierre en 1701, Marie Madeleine en 1707
et César en 1708. Par la suite, ils s’établissent à Leubringhen où
Jean, toujours laboureur, s’éteint en 1737 à 65ans environ, (avec son
fils, Jean Pierre Fourré, aussi de Leubringhen, et son beau-frère, Marc
Lefebvre, laboureur à Bazinghen comme témoins). Leur fille Marie
Madeleine Fourré se marie à Leubringhen l’année suivante, en 1738, avec
Charles Courquin, 38ans, manouvrier, fils de feu Jacques Courquin et
Jeanne Butor, fermière à Leubringhen (Acte de mariage filiatif. Les
témoins cités sont Jeanne Butor, mère de l'époux, et Jacques Courquin,
laboureur, son frère, Louise Lefebvre, mère de l'épouse, et Jean
Pierre Fouré, laboureur, son frère. Signatures des époux et des quatre
témoins). Un enfant naît de cette union en janvier 1739 mais la
mère ne survit pas à l’accouchement et décède quelques jours après, à
32ans. Charles se remarie en 1743 à Leubringhen avec sa nièce par
alliance, Marie Antoinette Cécile Fourré (voir plus bas). La même année
1738, le fils aîné du couple Fourré-Lefebvre, Jean Pierre Fourré, alors
fermier âgé de 36ans et retourné à St-Inglevert avec sa mère, épouse à
Audembert Marie Anne Delplace, 28ans, fille de feu Pierre Delplace et
Marguerite Durieux de cette paroisse (Acte de mariage filiatif. Les
témoins cités pour lui sont Antoine Lefebvre, probablement un
cousin maternel, et Jean Jacques Euvrad ou Evrard, vraisemblablement un
ami, et pour elle, Marguerite Durieu, sa mère, et Pierre Delplace, son
frère. Signatures des époux. Signatures de Marguerite Durieu, Anthoine
Lefebvre, Pierre Delplace, Jean Jacques Euvrard, Anthoinette Delplace,
Marie Catherine Durieux et Marie Anne ?) avec descendance Fourré à
St-Inglevert, Leubringhen et Pihen. C’est dans cette dernière paroisse
qu’ils s’éteignent tous les deux : elle en 1754 à 46ans environ (avec
son mari Jean Pierre Fourre et Charles Bigourd comme témoins) et lui en
1758 à 60ans environ (avec son fils Pierre Fourre et Pierre
François Massart comme témoins). Louise Lefebvre, la mère de Jean
Pierre et Marie Madeleine, décède à St-Inglevert en 1739, à 69-70ans
(avec comme témoins ses enfants Charles Fourdin et Jean Pierre Fourré).
Le
seul autre enfant du couple Fourré-Lhermitte qui se serait marié est
Pierre Fourré, né vers 1679 d’après son âge de 47ans à son décès en
1726. En 1707, comme Pierre Fourey, il épouse à Landrethun Antoinette
Doret ou Dauret, fille de Claude Dauret et de feue Jeanne Fournier de
Landrethun (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont
Claude Dauret, père de l'épouse, Sébastien Debienne, son beau-frère,
Jean Leclerc, parent, et Louis, Jean, Marcq et Michel Fourey,
frères de l'époux. Signature de Pierre Fouré, l'époux, et marque
d'Antoinette Doret, l'épouse. Signature de C. Doret, probablement
Claude Doret, le père de l'épouse, de Hubert Doré, peut-être son frère
et Sébastien Debienne. Signature de Jean Robbe, peut-être l'oncle par
alliance ou le beau-frère de l'époux à cause de Nicole Fourré, sa
femme. Marques de Jean Fouré et de Michel Fouré. Signature de Jean
Leclerc. Selon geneanet chretienli, Sébastien Debienne est maître
tailleur de pierres à Caffiers et aurait épousé Magdeleine Doret ou
Dauret, sœur d'Antoinette, en 1697 à Landrethun). Le couple
Fourré-Doret s’installe à Bouquehault où Pierre est fermier dès 1707.
Suite au décès prématuré à 26ans de Magdeleine en 1708, Pierre se
remarie en 1709 à Bouquehault avec Marie Madeleine Doutreau ou
Doutriaux, fille de Nicolas Doutreau, dit Lafresnoye, sergent et garde
des forêts à Bouquehault et Françoise Monneau (Acte de mariage
filiatif. Veuvage de l'époux indiqué. Les témoins cités sont
Nicolas Doutriaux, père de l'épouse, Nicolas Dachus, Louis Cato
et Jacques Tronquet. Signatures des époux comme Pierre Fourré et
Mary Madeleine Doutriaux. Signatures de Nicolas Doutreau, Nicolas
Dachus et Louis Cato. Geneanet vlecuyer mentionne un Jacques Eustache
Tronquet, beau-frère de Marie Madeleine à cause de Marie Anne Françoise
Doutreau, sa femme). Le couple Fourré-Doutreau reste à Bouquehault où
Pierre est laboureur (1709, 1710, 1714) et où il s’éteint en 1726, à
47ans environ, et est « inhumé dans le cimetière en la place des
Lafresnoye ».
Pierre Fourré aurait eu cinq enfants, tous
baptisés à Bouquehault. De son premier mariage avec Antoinette Doret
naît Marguerite Fourré, baptisée en 1707 (avec Pierre Bienne comme
parrain et Marguerite Doret de Landrethun comme marraine) et qui épouse
en 1729 à Fiennes le journalier et couvreur de paille Pierre Gressier
fils de Jean Gressier et Marie Wallet (Acte de mariage filiatif. Les
deux époux sont de Fiennes. Signatures des époux. Marque de Jean
Gressier, peut-être le père de l'époux. Signature de Marie Wallet,
probablement la mère de l'épouse. Signatures de Claude Doret, peut-être
un oncle maternel de l'épouse, Jean Gressier, peut-être un frère de
l'époux et Pierre Ponthieu) avec descendance Gressier à Fiennes. Du
second mariage avec Madeleine Doutreau naissent successivement Pierre
Nicolas en 1710 (avec Jacques Tronquet comme parrain et Marie
Anne Doutriau comme marraine, tous deux de Bouquehault), Jean Pierre en
1714 (avec Pierre Baron comme parrain et Marie Antoinette Doutriau dit
Lafresnoye comme marraine), Marie Antoinette Cécile en 1717 (avec
François Becquelin comme parrain et Antoinette De Seille comme
marraine, tous deux de Bouquehault) et François en 1720 (avec Noel
François Fournier comme parrain et Françoise Doutreau comme marraine).
L’aîné, Pierre Nicolas Fourré, est « domestique depuis quelques années
à Peuplingues » en 1738 quand il y épouse Marie Antoinette Bourgois ou
Bourgeois, fille de Charles Bourgois et Marie Françoise Bellin de
Peuplingues (Acte de mariage filiatif. Les témoins cités sont Charles,
Jacques et Jean Louis Bourgois, frères de l'épouse. Marques des époux.
Signatures de Charles, Jacques et Jean Louis Bourgois. Signature
Bonvalet et Jacques Lefebvre) avec descendance Fourré, peut-être à
Frethun où Nicolas est couvreur de paille en 1751 au décès de son
épouse Marie Antoinette à 44ans (avec Pierre Houzel et Charles
Bourgeois comme témoins) et en 1753, à son propre décès, lui aussi à
44ans (avec Charles Bourgeois et un certain Picquet comme témoins). Son
frère cadet, Jean Pierre Fourré, est lui aussi domestique mais à
Leubringhen, chez Antoine Lavoine, laboureur, où il s’éteint en 1739, à
25ans, jeune homme à marier (avec pour témoins Jacques Tronquet, son
oncle à cause de sa femme, couvreur à Bouquehault et Pierre Gressier,
son beau-frère, couvreur de paille à Fiennes). Leur sœur cadette Marie
Antoinette Cécile Fourré épouse en 1743 à Leubringhen Charles Courquin,
manouvrier à Leubringhen et veuf de sa cousine Marie Madeleine Fourré
en 1739 (voir plus haut) avec descendance Courquin à Leubringhen où
Charles s’éteint en 1766 à 66ans (avec pour témoins Antoine Courquin,
laboureur à Leubringhen et Pierre Courquin, manouvrier à Leulinghen,
ses frères). On ne sait rien de la destinée du quatrième et dernier
enfant du couple Fourré-Doutreau, François, baptisé en 1720.
Les
autres frères de Jean et Pierre Fourré, Louis, Marcq et Michel, tous
témoins au premier mariage de Pierre en 1707, ne se sont
vraisemblablement pas mariés. Michel Fourré, baptisé en 1678 à
St-Inglevert (avec comme parrain Daniel Pollart, son oncle, de
St-Inglevert et comme marraine : Marguerite Lhermite de Coquelles,
probablement sa tante) est probablement celui qui décède en 1738 à
Nielles-lès-Bléquin, journalier d’environ 54ans. Marcq Fourré est
peut-être celui qui décède à 30ans environ, en 1711, à
St-Inglevert. On ne sait rien de Louis.
Un quatrième
enfant du couple Lhermitte-Dacquebert et donc une sœur de Charles,
Jacqueline et Nicole serait Antoinette Lhermitte, dont on n’a pas
retrouvé d’acte de sépulture avec un âge permettant de cerner l’année
de naissance mais qui aurait épousé à St-Inglevert en 1669 Antoine
Prevost fils de défunt Pasque Prevost et Jeanne Laporte de St-Inglevert
(Acte de fiançailles et de mariage filiatifs. Sur l’acte de
fiançailles, on trouve la signature de l'époux et la marque de
l'épouse. On trouve également la signature d'Adrienne Flament,
probablement la belle-sœur de l'épouse à cause de Charles Lhermitte son
mari et celle d’un Guillaume Framery dont on ignore la relation avec
les époux. On voit également une marque qui pourrait être celle de
Jenne de la Porte, la mère de l'époux et une autre marque de ce
qui pourrait être Pierre Laporte, peut-être un oncle maternel de
l'époux. Sur l’acte de mariage, on retrouve la signature de l'époux et
la marque de l'épouse. On trouve également les marques de ce que l’on
pense être Charles Lhermitte, probablement le frère de l'épouse, et de
Nicole Lhermitte, probablement sa sœur. On trouve aussi la signature de
Pierre Robbe, probablement le beau-frère de l'épouse à cause de sa
femme Jacqueline Lhermitte ainsi que celle de ce qui pourrait être
Daniel Dacbert dont nous reparlons plus bas. On retrouve également la
signature de ce Guillaume Framery ainsi que les marques de Jenne
Laporte, probablement la mère de l'époux, et de Pierre Laporte,
peut-être un oncle maternel de l'époux. Il y a également deux autres
signatures non identifiées). Le couple Prevost-Lhermitte reste à
St-Inglevert avec quatre enfants baptisés entre 1670 et 1682 (Table 4) :: Jacques
en 1670 (Le parrain est Jacques Fontaine de Coquelles, probablement lié
à Marguerite Lhermitte , sœur de Jacqueline, Nicole et Antoinette comme
décrit plus bas et la marraine est Gabrielle Laporte, probablement liée
à la mère d’Antoine Prevost, tous deux de St Inglevert), Jenne en 1672
(avec Pierre Becquelin comme parrain et Jenne Robbe comme marraine,
tous deux de St Inglevert), Anne en 1680 (avec Charles Framery comme
parrain et Anne Wauquet, comme marraine) et Marie en 1682 (avec
Marc Lhermitte, probablement le cousin du côté maternel. comme parrain,
et Marie Becquelin comme marraine). A ce jour, on ignore la
destinée des parents et des enfants.
Un cinquième et dernier
enfant du couple Lhermitte Dacquebert et donc une sœur de Charles,
Jacqueline, Nicole et Antoinette serait Marguerite Lhermitte pour
laquelle on ne dispose pas d’acte de baptême, ni de mariage et encore
moins de sépulture. Elle apparaît dans les registres de St Inglevert en
1678 comme marraine au baptême de son neveu présumé, Michel Fourré,
fils de Jean et Nicole Lhermitte. Selon geneanet daniel62730, elle
aurait épousé Mathieu Fontaine, maitre tonnelier à La Chaussée, hameau
de Coquelles, en 1668. Toujours selon la même source, le couple
Fontaine-Lhermitte aurait eu un enfant, Jacques Fontaine, né
probablement à Coquelles vers 1663 compte-tenu de l’âge de 45ans
mentionné sur son acte de sépulture de 1708. Ce Jacques Fontaine aurait
épousé vers 1690 et probablement à Coquelles, Marie Gilliot ou Gillio,
fille d'Antoine Gilliot et Anne Dezoteux de Coquelles. Le couple
Fontaine-Gilliot réside à Coquelles où naissent six enfants entre 1690
et 1704. Comme indiqué plus haut, Jacques s’éteint à Coquelles en 1708,
à 45ans environ (les témoins sont François Gilliot, brasseur,
probablement son beau-frère, et Arnould Dupuy, clerc). Marie, son
épouse, se remarie en 1710 avec Nicolas Belin, cordonnier à Coquelles,
fils de Nicolas Belin et Catherine Pouilly sans descendance
connue. Ils décèdent tous les deux à Coquelles, lui en 1723, à 42ans
environ, et elle en 1728, à environ 63ans.
Trois des six
enfants du couple Fontaine-Gilliot atteignent l’âge adulte et se
marient (Table 4). Il y a d’abord Anne Fontaine, baptisée à Coquelles en 1695
(avec Louis Quenez comme parrain et Anne Lorier comme marraine). En
1716, c’est elle qui épouse à Coquelles Nicolas Habart ou de Habart,
laboureur à Wissant, fils de Laurent de Habart, ancien mayeur de
Wissant, et Antoinette Coulon demeurant à Sombre, hameau de Wissant, et
membres de la grande famille des Habart d’Audinghen-Tardinghen-Wissant
(Acte de mariage filiatif. Signatures des époux. Signatures de Valery,
Louis et Laurent Habart, probablement les frères de l'époux. Initiales
LH peut-être pour Laurent Habart, le père de l'époux. Signature de
Marie Gillio, probablement la mère de l'épouse et François Gillio,
peut-être son oncle. Signature de N. Belin, probablement Nicolas Belin,
beau-père de l'épouse. A noter que Valery Habart, frère de
Nicolas, a épousé en 1712 à Coquelles Marie Françoise Gilliot, fille de
François Gilliot et Marguerite Vasseur et donc la cousine de Anne
Fontaine) avec descendance Habart à Wissant (une fille née en 1720) où
ils décèdent, lui en 1768, laboureur de 72ans, et elle en 1773, à 78ans.
Suit
François Fontaine, baptisé à Coquelles en 1701 (avec François Leboeuf
comme parrain et Jacqueline Aubeauviller, comme marraine). En 1728,
après la mort de sa mère, il épouse dans l’église St-Joseph de la haute
ville de Boulogne, Marie Jeanne Françoise Philiberte Pacque ou Pasque,
Paque.. fille de Pierre Pacque, hôtelain de cette paroisse, et
feue Françoise Parent selon Vasseur/Pacque, p. 1714 (Acte de mariage
non filiatif. François Fontaine est de la paroisse de Coquelles et
Marie Françoise Pasque de celle de St Joseph de Boulogne. Signatures
des époux comme François Fontaine et Marie Françoise Pacque. Signature
de S. Fontaine, probablement Simon Fontaine, frère de l'époux., et de
Nicolas Habart, probablement son beau-frère. Signatures de V. Habart,
Guillaume Gourdin? et A. Labiche. Marque de Pierre Pacque, probablement
le père de l'épouse, et Marie Françoise Pacque. Signature d'Anne
Fontaine, probablement la sœur de l'époux. Signature de Jean Lardes et
Marie Anne Lardé. Signature de Mi Pacque. Cm Mariette du
12-11-1728) avec descendance Fontaine à La Chaussée de Coquelles
où François est laboureur et cabaretier et où Marie Françoise s’éteint
en 1741 (Son mari et ses beaux-frères, Simon Fontaine et Nicolas Habart
sont témoins). François Fontaine se remarie en 1746 à Coquelles avec
Marie Madeleine Blangy, fille d'Antoine Blangy, fermier à Questrecques,
et Marie Anne Bally selon geneanet vlecuyer (Acte de mariage non
filiatif. Les témoins cités sont Simon Fontaine, frère de l'époux, et
Jean Quenes, son ami. Signatures de l'époux et marque de l'épouse.
Signatures des deux témoins cités et de F. Guerlain) avec une deuxième
descendance Fontaine à Coquelles où ils décèdent tous les deux,
François, fermier de 62ans environ, en 1762, et Madeleine, à 67ans
environ, en 1781 (Son fils Jacques Fontaine est témoin).
Le
plus jeune des enfants du couple Fontaine-Gilliot est Simon Fontaine,
baptisé à Coquelles en 1704 (avec Simon Quesnet comme parrain et
Marguerite Hamerel comme marraine). Lui aussi se marie une première
fois dans l’église St-Joseph de la haute ville de Boulogne avec sa
belle-sœur, Victoire Françoise Pacque, fille de Pierre Pacque, hôtelain
de cette paroisse et feue Françoise Parent (Acte de mariage non
filiatif. L'époux Simon Fontaine est de la paroisse de Coquelles et
l'épouse, Françoise Victoire Pasque, de celle de St-Joseph de Boulogne.
Signature de l'époux et marque de l'épouse.. Signature de François
Fontaine, probablement le frère de l'époux. Signature de V. Habart et
de Leriche, deux fois. Signature de J. Robbe et marque de Pierre
Pacque, probablement le père de l'épouse. Signatures de Marie Jeanne
Paque, peut-être la sœur de l'épouse, et Antoinette Paque) avec
descendance Fontaine à Coquelles où Simon est tonnelier et où Victoire
s’éteint en 1747 (avec son mari et ses beaux-frères François Fontaine
et Nicolas Habart comme témoins). La même année 1747, Simon se remarie
à Sangatte avec Marie Hélène Lorgnier, âgée de 23ans environ, fille de
défunt Guillaume Lorgnier et Marie Madeleine Dagbert des Dagbert de
Boucres (Mariage filiatif. Les témoins sont François Fontaine, frère du
contractant, de la paroisse de La Chaussée de Coquelles, Nicolas
Habart, son beau-frère, de la paroisse de Wissant et Anne Fontaine, sa
femme, Guillaume et Hyppolite Lorgnier, frères de la contractante, de
la paroisse de Sangatte. Signatures des époux et des témoins) avec une
deuxième descendance Fontaine à La Chaussée de Coquelles où Simon
s’éteint, dès 1750, marchand mercier de 47ans (avec François Fontaine,
son frère, laboureur à La Chaussée et Hélène Lorgnier, son épouse,
comme témoins). Hélène Lorgnier se remarie en 1751 à Coquelles avec
Antoine Totain ou Thotain, Thotin.. marchand de Guînes originaire de
Normandie, avec descendance Totain à Coquelles où elle s’éteint dès
1755, à 30ans environ.
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