La troisième génération: les enfants du couple Dacquebert-Fayeulle (Table 9)
Le
premier enfant de Jacques Antoine Fayeulle, laboureur à la ferme du
Renard, et Anne Fayeulle est un garçon prénommé François qui ne survit
que quelques semaines en 1704 (le parrain est François
Dacquebert, vraisemblablement le frère aîné de Jacque Antoine, et la
marraine est Péronne Volant, peut-être la fille de Jean et Marie
Dupont. Sa cousine Antoinette Volant , fille de Pierre et Marie Fremin,
épousera Jean Jacques Daguebert, file de Jean et Marguerite Pouilly de
la branche cadette en 1735 - voir section)
Jean Dacquebert et Marie Gonsart, laboureur à St-Etienne
l’aîné du couple de Jacque Antoine Dacquebert et Marie Anne Fayeulle est Jean Dacquebert, baptisé à Outreau en 1706 (avec
pour parrain Jean Volant, probablement le père de Péronne, marraine de
l’enfant précédent, et pour marraine Marie Marguerite Lesne). En 1734, il épouse à St Etienne au Mont Marie Gonsart, fille d’Antoine Gonsart et Marie Libert (L'acte
de mariage précise l'ascendance des époux qui tous deux signent comme
jean dagber et marie gonsar. Marque de Jacque Antoine Dagbert,
probablement le père du marié. Signatures d'Antoine Gonsart deux fois
dont probablement le père de la mariée et son frère, de Louis Gonsart
et de Marie Catherine Gonsart, probablement le frère et la sœur de la
mariée, de Marie Antoinette Dacber, probablement la sœur du marié, de
Marie Anne Fayeulle, probablement la mère du marié, de Claude Coppin et
de Pierre Leuliette, probablement les beaux-frères du marié et de
Philippe Davault). Tous les Gonsart baptisés à Outreau
au tournant du 18e siècle sont issus de deux couples : d’abord celui
d’Antoine Gonsart, originaire de Condette, qui épouse Marie Coppin à
Outreau en 1697 avec six enfants baptisés à Outreau entre 1699 et 1705.
Puis celui d’Antoine Gonsart, originaire de St-Etienne, qui épouse
Marie Libert à Outreau en 1706 avec neuf enfants baptisés à Outreau
entre1706 et 1722 dont Marie l'aînée.
Le
couple Dacquebert-Gonsart a six enfants, tous baptisés à St
Etienne-au-Mont où Jean est laboureur jusqu’à sa mort en 1742, à
seulement 36 ans, dans cette même paroisse (Pierre Leuliette et Claude Coppin, ses beaux-frères, laboureurs à Outreau, sont témoins). Marie Gonsart est inhumée à Outreau beaucoup plus tard, en 1776 à 70 ans. Les
parrains et marraines de leurs enfants sont Antoine Gonsart et
Marie Anne Fayeulle, probablement les grands-parents, pour Jacques
Antoine en 1735, Louis Gonsart de St Etienne et Marie Antoinette
Dacquebert d'Outreau, probablement l’oncle maternel et la tante
paternelle, pour Marie Antoinette en 1736, Jean Marc Fayeulle et
Marie De La Caurie de St Martin, probablement le fils de Marc, frère de
Marie Anne Fayeulle, et son épouse à St-Martin (FG-Fayeulle,p.840) pour
Jean Marc en 1738, Jean François Sauvage et Marie Anne Touret de St
Etienne pour Jean François en 1739, Jacques Antoine Dagbert,
probablement l'aïeul paternel veuf d'Anne Fayeulle depuis peu, et
Jeanne Gonsart, peut-être la sœur cadette de Marie qui décède
célibataire deux ans plus tard,pour Jacques Antoine en 1740 et finalement Louis François et Jacqueline Destrée pour Jean Louis en 1741.
Malheureusement,
la plupart de ces enfants meurent en bas âge à l’exception de Jean
Louis qui décède, célibataire de 29 ans, à Outreau et le deuxième Jacques Antoine Dagbert qui en 1776 épouse à Outreau Marie Gabrielle Antoinette Sergeant, fille de Jacques Sergeant et Louise Antoinette Marlard (Acte
de mariage filiatif. Les époux sont d'Outreau. Dispense du trois au
troisième degré de consanguinité. Les témoins cités sont Louis Level,
oncle maternel du contractant, Jacques Antoine Dagbert, Claude Coppin
et Léonard Ridoux, ses oncles paternels, Jacques Sergeant, père de la
contractante, Jacques Léonard et Louis Sergeant, ses frères Signatures
du contractant et marque de la contractante. Signatures des témoins
Louis Level, Daguebert, Coppin, Ridoux, Louis Sergeant et Jacques
Sergeant. Marque de Jacques Sergeant père. Note : Louis Level,
laboureur à Outreau, est l'époux de Marie Jeanne Gonsart, la plus jeune
des neuf enfants d'Antoine Gonsart et Marie Libert dont Marie, la mère
du contractant, était l'aînée). Le couple Dagbert-Sergeant
reste à Outreau où Jacques Antoine est laboureur et où naissent
trois filles entre 1777 et 1779. Après la mort de Jacques Antoine
Dacquebert, laboureur de 44ans, en 1782 à Outreau, son épouse Marie
Gabrielle Antoinette Sergeant se remarie en 1783 à Outreau avec son
cousin par alliance Marc Antoine Daguebert, fils de Jacques Antoine et
Marie Jeanne Coppin (voir plus bas).
L’aînée des enfants du couple Dagbert-Sergeant, Marie Antoinette Daguebert (Dagbert au baptême, Daguebert au mariage et signature, Dagbert au décès), baptisée en 1777 (avec
Jacques Antoine Dagbert, le grand oncle paternel comme parrain et Marie
Jeanne Gonsart, une tante, comme marraine. Cette dernière pourrait être
la sœur de Marie et épouse de Louis Level, témoin au mariage de 1776
mais ce serait plutôt une grande-tante et sa signature sur l’acte
baptême ne correspond pas à celle sur son acte de mariage de 1754
à St Etienne), épouse à Outreau en 1805 Jean Pierre Tassart,
originaire de Crémarest, garçon cultivateur de 22ans, fils de feu
Pierre François Oudart Tassart, cultivateur et Marie Marguerite
Duhamel, domiciliés à Wirwignes (L'épouse signe mais pas
l'époux. Les témoins qui tous signent sont Jacques Sergeant, couvreur
de chaumes à St Etienne, oncle de l'épouse, le dénommé Bonnet, marchand
de la basse ville de Boulogne, ami des partis, le dénommé Blin,
cabaretier à St Leonard, section du Pont-de-Briques, beau-frère de
l’épouse et Louis Marie Degardin, garde champêtre à Outreau. Marie
Gabrielle Antoinette Sergeant, 58 ans, veuve Dagbert, mère de l'épouse
laisse sa marque). Le couple s’établit au hameau de la Verte
Voie à Outreau où Jean Pierre est cultivateur jusqu’à sa mort
prématurée en 1810 à seulement 28 ans (Témoins : Antoine Blin, maître d'école à St Léonard, son beau-frère et Louis Marie Daguebert, cultivateur, un voisin).
Le couple a néanmoins trois filles dont la dernière-née après le décès du père. Les
témoins sont Jean Louis Tassart, probablement le frère de Jean Pierre,
et Marie Antoinette Sergeant, probablement la mère de Marie Antoinette
pour Marie Antoinette en 1806, Jacques Antoine Marie Moreau
(Vernicourt) et Louis Marie Daguebert, mayeurs cultivateurs pour Marie
Louise Alexandrine en 1808 et de nouveau Louis Marie Daguebert,
cultivateur ainsi que François Boidart, journalier, en 1810 pour
Françoise Ruffine. On retrouve Marie Antoinette cultivatrice à Maninghen-Henne en 1830 quand elle marie sa fille aînée Marie Antoinette Tassart avec François Marie Joseph Douriez,
26ans, garçon de charrue, né à Pernes, domicilié à Maninghen, fils de
Jacques Louis Marie Maurice Douriez, maréchal-ferrant à Pernes, et
Marie Antoinette Lemaire (Témoins : Jacques Douriez, 30ans,
maréchal-ferrant, frère de l'époux, Antoine Tassart, 54ans, laboureur à
Maninghen, oncle paternel de l'épouse, Charles Delattre, 34ans,
domestique à Wimille, cousin germain paternel de l'épouse et François
Joseph Desambre, 24ans, instituteur à Maninghen. Signatures des époux,
du père de l'époux, de la mère de l'épouse et des témoins Douriez et
Desambre. Les témoins Tassart et Delattre ne signent pas) avec
descendance Douriez à Maninghen (sept enfants nés entre 1830 et 1845)
où Marie Antoinette Dagbert s’éteint en 1843, à 67ans. De fait
Marie Antoinette était déjà à Maninghen avec ses filles avant 1830. En
1816, elle y enterre sa fille de 8ans Marie Louise. Le recensement de
1820 à Maninghen nous apprend qu’à cette date Marie Antoinette Dacbert,
veuve de 42ans et cultivatrice était à Maninghen avec sa fille Marie
Antoinette, 14ans et son autre fille Françoise Ruffine, 10ans plus son
oncle Antoine Tassart, garçon cultivateur de 46ans, le frère aîné de
son défunt mari, Charles Delattre, domestique de 45ans et un certain
Charles Maihin, veuf et rentier de 59ans. Dans celui de 1831, Joseph
Douriez, cultivateur de 29ans et sa fille Marie Elizabeth, 1an, ont
rejoint Marie Antoinette Dagbert, veuve Tassart, 54ans, avec ses filles
Marie Antoinette, 25ans, et Ruffine Tassart, 22ans, ainsi que son oncle
Antoine Tassart, 57ans et une domestique de 18ans. C’est pratiquement
inchangé en 1836 sauf pour trois nouveaux enfants Douriez. En 1841,
Françoise Ruffine et Antoine Tassart ne sont plus là.
Suit Marie Anne Françoise Florentine Dagbert (Dagbert au baptême, Daguebert au mariage et signature, Dagbert au décès), baptisée en 1778 (avec
Antoine Gonsart, grand-oncle paternel comme parrain et Marie Françoise
Dagbert, tante, comme marraine. D’après sa signature, cette dernière ne
semble pas être la grand-tante Marie Anne Françoise Daguebert, sœur de
Jean) et qui épouse à Outreau en 1803 le cultivateur de St Etienne Antoine François Blin, 29ans, fils de Jacques François Blin, cultivateur et Marie Claudine Dubu ou Dubut, Dubus (Les
témoins sont Augustin Blin, 21ans, cultivateur à St Etienne,
probablement le frère cadet de l’époux, Louis Marie Seillier, 35ans,
charron à Marquise, probablement son beau-frère à cause de
Rosalie Blin son épouse qu’il a mariée en 1792 à St-Etienne, Louis
Marie Daguebert, 53ans, cultivateur à Outreau, probablement le
cousin du père de l’épouse et Isaac Sergeant, 54ans, maçon à
Outreau, probablement son oncle maternel. Signatures des époux et des
témoins). Le couple Blin-Daguebert a jusqu’à treize enfants,
d’abord à Outreau en 1799 (hors mariage), puis à St Léonard où
Jacques François est limonadier, cabaretier et maître d’école, de
1805 à 1811 puis à St Etienne où il est instituteur de 1812 à au
moins 1840 et où il décède en 1846 à 72ans (Témoins : son fils, Antoine Blin, 41ans, cordonnier à Isques et Joseph Brabant, 32ans, ménager à St-Etienne, un voisin).
Son épouse Marie Anne Françoise Florentine, aveugle en 1833, s’éteint à
son domicile du Pont-de-Briques, hameau de St Léonard en 1848 à
73ans (en fait 70ans. Les témoins sont son fils Antoine Blin.
44ans, cordonnier à Isques et Pierre Sauvage, 23ans, horloger à
St-Léonard, un voisin).
Six de leurs enfants meurent en bas-âge (Louis
Augustin 1805-1807 et Marie Florentine Françoise Antoinette 1807-1808,
nés et décédés à St-Leonard, Louise Isabelle 1810-1812, née à
St-Léonard et décédée à St-Etienne, Stéphanie 1815-17, Jean Louis
Casimir 1818-1818 et Louis Etienne Augustin 1820-22, nés et décédés à
St-Etienne) et deux célibataires dans la vingtaine (François Marie 1808-1831 et Marie Antoinette 1816-1837). Quatre autres enfants se marient. L’aîné Louis Marie Blin, né hors mariage à Outreau en 1799 mais reconnu et légitimé en 1803, est charron à St-Etienne en 1826 quand il y épouse Marie Françoise Augustine Boutillier, 27ans, originaire d’Isques fille d'Antoine Boutillier, ménager à St-Etienne et feue Marie Jeanne Marcq (Témoins
: Antoine François Blin, 22ans, cordonnier à St-Etienne, frère de
l'époux, Vincent Bienvenu Begue, 33ans, propriétaire à St-Léonard,
François Louis Lenfant, 33ans, cordonnier à Isques, beau-frère de
l'épouse et Pierre Marie Joseph Sauvage, 24ans, horloger à St-Léonard.
Signatures des époux et des témoins) avec la naissance d’un fils Antoine Marie en 1827 à St-Etienne. On perd leur trace après cette date.
Son frère cadet Antoine François Blin né en 1804 à St-Etienne, y est cordonnier en 1833 quand il épouse à St-Léonard Marie Anne Thérèse Dubois, 29ans, originaire de Nesles, repasseuse à St-Léonard, fille naturelle de Thérèse Dubois, ménagère à St-Léonard (Témoins
: Antoine Lemattre, 50ans, ménager à St-Etienne, Pierre Marie Joseph
Sauvage, 32ans, horloger à St-Léonard, amis de l’époux, Antoine
François Dubois, 30ans, maréchal-ferrant à Wimille, frère de l’épouse
et Antoine Grebet, 55ans, marchand à St-Léonard, son ami. Signatures
des époux, du père de l’époux et des témoins. Les mères des époux ne
signent pas, celle de l’époux pour cause de cécité). Le couple
Blin-Dubois s’établit à Isques où Antoine François est cordonnier et où
naît une fille prénommée Florentine Thérèse en 1834. Malheureusement
cette naissance semble fatale pour Marie Anne Thérèse qui décède à
Isques au début de 1835. Antoine François se remarie en 1836 à Isques
avec Marie Antoinette Opportune Jollant,
domestique de 42ans à Echinghen originaire d’Ergny, fille des défunts
Pierre François Jollant et Marie Madeleine Peuvion d’Ergny (Témoins
: Auguste Rivenez, 36ans, maréchal et Augustin Lemattre, 26ans,
amis de l'époux à Isques, Claude Benoit Jourgeot, 73ans, ménager à
Isques, ami de l'épouse et François Jollant, 21ans, charron à Samer,
son neveu du côté paternel. Signatures des époux, su père de l'époux et
des témoins) sans descendance d’abord à St-Etienne (Recensement de 1836 et 1841. Aussi décès de Florentine Thérèse à 2,5ans en 1837) puis à Isques (Recensements de 1846 et 1851) où Antoine François continue d’être cordonnier. Après 1851, on perd leur trace.
La sœur cadette de Louis Marie et Antoine François, Marie Louise Thède Mélanie Blin,
née en 1812 à St-Etienne, reste chez ses parents à St-Etienne dans les
recensements de 1820, 1831, 1836 et 1841 puis avec sa mère devenue
veuve dans celui de 1846 où elle est couturière de 34ans. En 1858, elle
est couturière à St-Léonard quand elle y épouse François Barnabé Gervais Lavogez,
mannelier (=fabricant de mannes ou paniers d'osier) de 49ans à
Boulogne, originaire de Neuville près de Montreuil, fils des défunts
Louis Joseph Lavogez et Marie Barbe Célestine Ambroisine Clabaut de
Montreuil (Témoins : Pierre François Brullle, 58ans, mannelier à
Boulogne, Pierre Auguste Martin, 46ans, débitant de tabac à St-Léonard,
Jean Marie Grégoire, 42ans, menuisier à St-Etienne et Arnaud
Nicolay, 48ans, propriétaire à St-Léonard, tous amis non parents des
époux. Signatures des époux et des témoins) sans descendance connue à Boulogne où réside le couple et où François s’éteint en 1866 à 58ans. La sœur de Marie Louise, Marie Rosalie Euphrosine Blin,
née à St-Etienne en 1814 est elle-aussi chez ses parents à St Etienne
dans les recensements de 1820, 1831 et 1836. En 1847, elle donne
naissance à une fille naturelle prénommée Rosalie Elisa au domicile de
sa mère, alors veuve, au hameau de Pont-de-Briques de St-Léonard. En
1848, elle est domestique à Boulogne quand elle y épouse François Joseph Augustin Wayolle,
garçon brasseur de 58ans à Boulogne, originaire d'Alquines près de
St-Omer, veuf de Marie Catherine Boulanger, fils des défunts Charles
Joseph Wayolle, et Marie Cécile de Couvelaert (Consentement de
la mère de l'épouse, Marie Florentine Dagbert de St-Léonard, par acte
notarié à Samer Témoins: Henri Delbecq, 22ans, tailleur d'habits,
Joseph Way, 47ans, cabaretier, tous deux de Boulogne, Charles
Schouttehen de Comines (Nord), 36ans, et Antoine Bachevot, de Paris,
48ans, tous deux marchands forains, tous quatre amis des époux.
Signatures des époux et des témoins) sans descendance connue à
Boulogne où ils décèdent, lui en 1867 à 77ans et elle en 1876 à
61ans. Le dernier enfant du couple Blin-Daguebert, Elisabeth Caroline,
née à St-Etienne en 1821 est chez ses parents à St-Etienne dans les
recensements de 1831 et 1836 mais n’est plus là en 1841. On ignore sa
destinée.
La
troisième et dernière fille du couple Dagbert-Sergeant, Marie Gabrielle
Adélaïde, baptisée en 1779 avec son cousin Jacques Antoine Dagbert
comme parrain et Marie Françoise Antoinette Dubois comme marraine, ne
survit que quelques années.
Marie Jeanne Dacquebert et Pierre Loeuillette, laboureur à Outreau
Le troisième enfant du couple Dacquebert-Fayeulle est Marie Jeanne plus souvent Marie Anne Dacquebert (Dacquebert au baptême, Dacguebert au mariage, Dagbert, Dacquebert, Dacqbert au baptême de ses enfants, Daguebert au décès), baptisée à Outreau en 1710 avec Claude Delar pour parrain et Marie Jeanne Dacquebert comme marraine (Claude
est le fils de Jacques Delart, laboureur à Outreau, et Antoinette
Sauvage, resté célibataire. Voir FG-Delart, p.560. Le père de Jacques,
Jean Delart, était laboureur au Regnard à Outreau. La signature de
Claude sur l'acte de 1710 est identique à celle sur l'acte de mariage
de son frère Edmond en 1714 à Outreau. Marie Jeanne Dacquebert est
peut-être la fille présumée de Guillaume et Marie Ledoux de la
branche cadette qui épousera le tisserand Antoine Ledoux en 1714 - voir section ). En 1728, elle épouse à Outreau Pierre Loeuillette, fils de Pierre Loeuillette, maître de bateau au Portel et Isabelle Lobet (Acte
de mariage non filiatif. Pas de témoin cité. Signature de l'époux et
marque de l'épouse. Marque de Jacque Antoine Dagbert, père présumé de
l’épouse. Signature de Jean Dacbert, probablement le frère aîné de
l’épouse mais sa signature ne correspond pas à celle sur l’acte de
mariage de Jean en 1734 à St-Etienne. Signature de François Pauchet et
Pierre Lobet, probablement l’oncle de l'époux, également maître de
bateau au Portel et d’un autre signataire non identifié prénommé Jean. Cm Du Sommerard à Boulogne du 25-04-1728). Selon
FG-Loeuillette, p.1429, ces Loeuillette sont une famille de mariniers
du Portel à Outreau : le père de Pierre qui a épousé Isabelle Lobet en
1694 est le fils d’un autre Pierre, lui-aussi marinier au Portel qui
épouse en 1647 Marie Sauvage, fille de Pierre, maître de bateau au
Portel, et de Louise Baheu. A l’instar de son oncle Jacques qui
épouse Jeanne Deguisne en 1694, Pierre n’est pas marinier mais
laboureur à Outreau où naissent quatre enfants entre 1729 et 1734.
Après le décès prématuré de Marie Anne, à 25 ans en 1735, Pierre
Loeuillette se remarie en 1736 à Boulogne St Nicolas avec Marie Anne
Lhoste fille de Jean Lhoste, propriétaire à Comont, et feue Jeanne
Minet qui lui donnera trois autres enfants dont Jean François
Loeuillette (1738-1780), cordonnier à Outreau et témoin au mariage de
ses deux demi-frères. Il s’éteint à Outreau en 1756, à 62ans.
Les quatre enfants du couple Loeuillette Dacquebert se marient L’aîné Pierre Loeuillette, baptisé en 1729 (Le
parrain, Jean Dagbert, qui signe Jean Dacbair, est probablement l’oncle
maternel mais là-encore sa signature diffère de celle de cet oncle sur
son acte de mariage de 1734 à St-Etienne. La marraine est Marie
Loeuillette, peut-être la tante paternelle épouse de Pierre Sauvage –
voir FG-Loeuillette, p.1429) est laboureur comme son père et il épouse en 1763 à Outreau Marie Magdeleine Loeuillette, fille de Pierre Loeuillette, également laboureur à Outreau et de feue Marie Marguerite Le Hocq (Acte
de mariage filiatif. Les contractants sont d’Outreau. Dispense de
consanguinité au troisième degré. Les témoins cités sont Louis Marie et
Jean François Loeuillette, frères du contractant, Pierre et Pierre
Félix Loeuillette respectivement père et frère de la
contractante et Louis Marie Cousin, sonneur de l’église
d’Outreau. Signature du contractant et marque de la contractante.
Signatures des témoins. A noter que Jean François Loeuillette est le
demi-frère du contractant, fils de Pierre et Marie Anne Hoste. Le
contractant et la contractante sont cousins et partagent le même
arrière-grand-père, Pierre Loeuillette, époux de Marie Sauvage, père de
Pierre époux d’Isabelle Lobet et de Jacques époux de Jeanne Deguisne,
grand-père de Pierre époux de Marie Anne Dagbert et de Pierre, époux de
Marguerite Le Hocq, d’où la consanguinité au troisième degré) avec une fille Loeuillette prénommée Marie Madeleine baptisée à Outreau en 1765 (voir FG-Loeuillette, p. 1430 pour plus de détails sur cette descendance).
Pierre, laboureur de 35ans, s’éteint la même année 1765. Marie
Madeleine se remarie en 1766 à Outreau avec Jean Jacques Deguisne,
laboureur, veuf de Marie Rose Boulogne, fils d'Antoine et de Marie
Jeanne Sauvage avec descendance Deguisne à Outreau où ils décèdent,
elle en 1787, à 46ans et lui en 1788, à 52ans.
Suit Marie Anne Loeuillette, baptisée en 1731 (P.:
Adrien Soubitez ou Soubitel, probablement le matelot du Portel fils de
Nicolas et Jenne Lobet, la tante de Pierre Loeuillette, le père de
l'enfant. M. : Marie Antoinette Dagbert qui signe Dacber, peut-être la
tante maternelle mais elle n’a que 13 ans). En 1762, elle épouse à Outreau Pierre Flouret,
berger à St-Etienne, originaire de Tingry, fils des défunts
François Flouret et Marie Jeanne Labarre de St-Etienne (Acte
de mariage filiatif. Le contractant est de St-Etienne et la
contractante d’Outreau. Les témoins cités sont François Wattel et
Leonard Ridoux, amis du contractant ainsi que Pierre Loeuillette, le
frère de la contractante et Claude Cozette, son ami. Marques des
contractants. Signatures des témoins sauf Léonard Ridoux. A noter que
ce dernier est probablement l’oncle maternel de la contractante à cause
de son épouse Marie Antoinette Dacquebert) avec descendance
Flouret à Outreau (7 enfants nés entre 1762 et 1773) où Marie Anne
s’éteint en 1776 à 45ans et Pierre, en 1803, à 81ans (Témoins : Antoine Bretangue, beau-fils, ménager à St-Etienne et Antoine Patin, beau-fils, manouvrier à Wimille).
Vient ensuite Louis Marie Loeuillette, baptisé en 1732 (P.:
Louis Marie Level . M. : Marie Jeanne Lobet probablement une cousine de
Pierre Loeuillette, le père, fille de Jean Lobet, le frère d'Isabelle,
la mère de Pierre). En 1762, il épouse à Outreau Marie Jeanne Loeuillette, domestique à Outreau, fille des défunts Jean François Loeuillette, et Benoite Pérard (Acte
de mariage filiatif. Les contractants sont d’Outreau. Dispense de
consanguinité au troisième degré. Les témoins cités sont Pierre,
Antoine et Jean François Loeuillette, frères du contractant ainsi
que François Loeuillette, le frère de la contractante et Louis Marie
Cousin, le sonneur de l’église. Marques des contractants et des témoins
sauf Pierre Loeuillette et Louis Marie Cousin qui signent. A noter que
Jean François Loeuillette est le demi-frère du contractant, fils de
Pierre et Marie Anne Hoste. Le contractant et la contractante sont
cousins et partagent le même arrière-grand-père, Pierre Loeuillette,
époux de Marie Sauvage, père de Pierre époux d’Isabelle Lobet et de
Jacques époux de Jeanne Deguisne, grand-père de Pierre époux de Marie
Anne Dagbert et de Jean François, époux de Louise Benoite Pérard, d’où
la consanguinité au troisième degré). FG-Loeuillette, p.
1431 donne des détails sur Jean François Loeuillette, le père de Marie
Jeanne, qui s’est marié trois fois et a été laboureur à Baincthun, puis
Outreau, puis Wimille. Le couple Loeuillette-Loeuillette reste
à Outreau où Louis Marie est généralement journalier ou manouvrier,
voire laboureur. C’est aussi là que naissent onze enfants Loeuillette
entre 1762 et 1785 (détails dans FG-Loeuillette, p. 1430). Louis Marie s’éteint en 1806, journalier de 74ans et c’est au Portel que Marie Jeanne décède en 1816, à 75ans (son beau-fils, François Fourquez, 43ans, ménager à Outreau est témoin).
Le
dernier enfant du couple Loeuillette-Dacquebert serait Jacques Antoine
Loeuillette, baptisé en 1734 avec Jacques Antoine Dagbert qui laisse sa
marque comme parrain (c’est probablement le grand père) et Jeanne
Bourgain qui signe comme marraine. En 1786, à 50ans et meunier à
l’hôpital de Boulogne, il y épouse Marie Jeanne Brouillier
couturière à Boulogne St-Nicolas de 47 ans, fille des défunts François
Brouillier, de son vivant cordonnier en vieux et savetier à Boulogne,
et Péronne Dufeutrel (Acte de mariage filiatif. Les contractants
sont de la paroisse St-Nicolas de Boulogne. Les témoins cités sont
Claude Coppin et Jacques Antoine Dagbert, tous deux oncles du
contractant et laboureurs à Outreau, Philippe Tardieu, cordonnier,
beau-frère de la contractante et Jean Baptiste Bonnet, massier, tous
deux de la paroisse St Nicolas de Boulogne Les époux ne signent pas.
Tous les témoins signent) sans descendance connue. Antoine s’éteint à Boulogne en 1799, journalier de 66ans domicilié dans la section des casernes (Témoins
: son neveu Eloy Loeuilliette, 32ans, le fils de son frère Louis Marie,
tonnelier à Outreau et François Dubois, 59ans, un ami, perruquier à
Boulogne) .
Jacques Antoine Daguebert et Marie Jeanne Coppin, laboureur au Renard
Suit
Jacques Antoine Daguebert (Dacquebert au baptême, Daguebert au mariage,
décès et signature), baptisé à Outreau en 1712 (P. : Jean Jacques
Dacquebert, peut-être le fils de Jacques Antoine père de son premier
mariage avec Françoise Neuville mais il n’est âgé que de seize ans. M.
: Marie Faieulle, probablement Marie Jeanne, la sœur de Marie Anne,
d'après sa signature similaire à celle sur son acte de mariage avec
François Leprêtre en 1705 à St-Martin - voir FG-Fayeulle, p. 840).
C’est lui qui va prendre la succession de son père à la ferme du Renard
quand celui-ci meurt en 1742 puisque son frère aîné Jean disparaît la
même année. C’est aussi en 1742 que comme Jacques Antoine Daguebert,
laboureur, il prend épouse en la personne de Marie Jeanne Coppin, fille
de Claude Coppin, laboureur à Outreau et Anne Clément (Acte de mariage
non filiatif. Les époux sont d’Outreau. Les témoins cités sont Marc et
Jean Daguebert, frères du contractant, Jean Marc Fayeulle, son cousin
germain, laboureur à St Martin, Jacques François Clément, oncle
de la mariée, marchand à la haute ville de Boulogne, Claude et
Jean Coppin ses frères. Signatures des époux et des témoins susnommés
sauf Marc Daguebert qui laisse sa marque. Aussi signatures de P.
Loeuillette, probablement Pierre Loeuillette, le beau-frère de l’époux
à cause de Marie Anne Dagbert son épouse, Pierre François Clément,
probablement le cousin de l’épouse, et Pierre Grandsire, probablement
son beau-frère à cause de Marie Coppin, sa femme. Le mariage a lieu le
même jour que celui de Claude Coppin, frère de Marie Jeanne, avec Anne
Françoise Daguebert, sœur de Jacque Antoine). Selon Vasseur
(FG-Coppin, p.424), Marie Jeanne Coppin et ses frères Jean et Claude,
sont les enfants de Claude Coppin, laboureur au Portel qui a épousé
Anne Clément en 1695 à Outreau (Une copie du cm Du Sommerard de
Boulogne du 09-05-1695 est visible sur geneanet euphroisine).
Le
couple Daguebert-Coppin a neuf enfants, tous baptisés à Outreau entre
1742 et 1754. Ils sont présentés dans la section qui suit. Marie
Jeanne Coppin s’éteint en 1766 à 56ans avec pour témoins son mari
(mais c'est son fils Jacques Antoine Noel qui signe) et Claude Coppin,
son frère. Quant à Jacques Antoine, il est inhumé presque trente ans
plus tard , en 1793, à 81 ans et ce sont le domestique de 24ans, Jean
Lenne, et Jean Pierre Rozier, 46ans, propriétaire et tailleur d'habits
à Outreau, issu de germain du côté maternel (sa mère Marie Antoinette
Clément était la cousine de Marie Jeanne Coppin) qui sont les témoins.
Marie Anne Françoise Dacquebert et Claude Coppin, laboureur à Outreau
La
sœur cadette de Jacques Antoine, Marie Anne Françoise Daguebert
(Dacquebert au baptême, Daguebert au mariage, décès et signature), est
baptisée à Outreau en 1715 avec Marc Faieulle (probablement le frère
d'Anne, la mère, laboureur à St-Martin – voir FG-Fayeulle, p. 840)
comme parrain et Anne Watel (fille de Jacques Watel de St-Etienne et
Anne Troussel. Sa signature sur l'acte de baptême de 1715 est identique
à celle sur son acte de mariage avec Jacques Justin en 1729 à
St-Etienne - voir FG-Wattel, p.2127) comme marraine. Comme indiqué plus
haut elle épouse en 1742 à Outreau, le même jour que son frère Jacques
Antoine, Claude Coppin, laboureur à Outreau du même âge (26ans) et
frère de Marie Jeanne, l’épouse de son frère (Acte de mariage non
filiatif excepté pour la mère du contractant, Anne Clément, veuve
Coppin, qui donne son consentement. Les contractants signent. Les
témoins cités sont pratiquement les mêmes que ceux du mariage de
Jacques Antoine et Marie Jeanne Coppin soient Marc et Jacque Antoine
Daguebert, frères de la contractante, Jean Coppin, frère du
contractant et François Clément, son oncle et marchand à la haute
ville de Boulogne qui tous signent sauf Marc Daguebert. Signatures de
Jean Dagbert, le frère aîné de la contractante, P. Loeuillette pour
Pierre Loeuillette son beau-frère, Jean Marc Fayeulle, son cousin
germain, laboureur à St Martin, Pierre François Clément, le cousin du
contractant et Pierre Grandsire, son beau-frère). Le couple
Coppin-Daguebert réside à Outreau où Claude est laboureur et où on
retrouve sa signature sur plusieurs actes concernant les Dagbert. Il
s’éteint, propriétaire de 80 ans en 1795 à Outreau (ses deux fils,
Gabriel Coppin, 52ans, laboureur à la ferme de Sevre Moulin à Pitefault
ou Pittefaux et Pierre Coppin, 43ans, laboureur au hameau de La Salle à
Outreau signent comme témoins). Son épouse, Marie Anne Françoise, le
suit en 1804 à 89ans (Jacque Antoine Daguebert, son neveu, laboureur à
Outreau et son fils, Pierre Coppin, laboureur propriétaire signent
comme témoins).
Ils
ont neuf enfants, tous baptisés à Outreau entre 1742 et 1758. On
retrouve plusieurs Daguebert parmi les parrains et marraines : Maistre
Gabriel Dusart, curé de la paroisse d'Outreau et Marie Anne Coppin,
tante, pour Gabriel en 1742; Ansel, vicaire de la paroisse et Marie
Antoinette Dagbert, tante, pour Constantin Anselme en 1744; Jacques
Antoine Daguebert, oncle et Marie Marguerite Troussel, cousine issue de
germain pour Claude en 1746; Jean Coppin, le frère de Claude déjà
témoin au mariage de 1742 d’après sa signature et Marie Catherine
Daguebert, peut-être la fille de Guillaume et Marie Carpentier, pour
Marie Catherine en 1748; Pierre Loeuillette peut-être l’oncle maternel
époux de Marie Anne Daguebert, et Marie Elizabeth Clément, peut-être la
fille de Jacques, le frère d'Anne, la mère de Claude, pour Pierre en
1750; Pierre François Grandsire, peut-être l’oncle paternel à cause de
Marie Coppin sa femme et Marie Catherine Loeuillette pour Pierre
François en 1752; Barthélémy Level, probablement l’oncle paternel à
cause de Marie Anne Coppin sa femme, et Marie Anne Elizabeth Moreau
pour Marie Anne Françoise en 1754; Eloy Darré et Marie Louise
Antoinette Bernard pour Éloi en 1756 et finalement Jean Louis Dagbert,
peut être le cousin du côté maternel, fils de Jean et Marie Gonsart
mais il n'a que 17ans, et Marie Madeleine Brognart pour Marie Madeleine
en 1758. Trois de ces enfants meurent en bas-âge (les trois en 1751),
deux dans la vingtaine (les deux en 1779) et les quatre autres se
marient.
L’aîné
Gabriel Coppin qu’on retrouve en 1795 laboureur à Pittefaux quand il
témoigne au décès de son père, épouse en 1775 à Echinghen Marie
Madeleine Adrienne Fayeulle, fille majeure de Pierre laboureur et Marie
Madeleine Seillier d'Echinghen (Acte de mariage filiatif. Le
contractant est d’Outreau et la contractante d’Echinghen. Dispense du
quatrième degré de consanguinité. Les témoins cités sont les parents de
l’époux et le père de l’épouse, Les époux signent ainsi que les témoins
: le père et la mère du contractant, le père de la contractante, Claude
Fayeulle, oncle de l'épouse, messire Benoit Claude Levaillant, abbé du
Chatelet, chanoine de la cathédrale de Boulogne, prieur d'Embry et de
Rainboval, bachelier en théologie de la faculté de Paris et messire
Gabriel de Patras de Campagno, chevalier de l'ordre militaire de St
Louis, lieutenant-colonel d'infanterie, seigneur de Baincthun et autres
lieux. Signatures des contractants et des témoins) avec descendance
Coppin à Wimille (6 enfants nés entre 1777 et 1786) et Pittefaux (une
fille née en 1788). Gabriel est laboureur de 52ans à la ferme de Sevre
Moulin à Pittefaux en 1795 quand il témoigne au décès de son père. Il
s’éteint en 1800, cultivateur de 57ans au hameau de La Salle à Outreau
(déclaré par Théodore Rivenez, 30ans, et Claude Lambert, 37ans,
journaliers à Outreau, des voisins). Marie Madeleine sa femme décède
elle-aussi au hameau de La Salle d’Outreau en 1822, à 76ans (déclaré
par son fils Claude Marie Coppin, 39ans, cultivateur et son beau-frère
Pierre François Coppin, 69ans, rentier, tous deux d'Outreau).
Marie
Catherine Coppin épouse à 34ans en 1782 à Outreau Jean Pierre Lefebvre,
fils majeur des défunts Antoine Lefebvre et Marie Antoinette Delsaux de
la paroisse de Frethun (Acte de mariage filiatif. Le contractant est de
Frethun et la contractante d’Outreau. Les témoins cités sont Pierre et
Augustin Lefebvre, frères du contractant, Claude et Pierre Coppin, père
et frère de la contractante Les époux signent ainsi que les
témoins. Aussi signature de Gabriel Coppin, vraisemblablement
l’autre frère de la contractante) avec descendance Lefebvre à
Nielles-les-Calais où Jean Pierre est Laboureur de vacation et où
naissent cinq enfants Lefebvre entre 1784 et 1789. A noter qu’un
de ces enfants, Marie Françoise Austreberthe Lefebvre, née en 1786
revient dans la région d’Outreau en épousant en 1807 à Nielles Jacques
Antoine Marie Moreau de Vernicourt d’Outreau avec descendance à Isques
au début du 19e siècle (voir section). Jean Pierre est
probablement celui qui décède à Nielles en 1795 (Pas d’âge, occupation,
nom de conjointe ou ascendance). Marie Catherine qui a alors 48ans se
remarie à Nielles en 1797 avec Augustin Gourdin, cultivateur de 32ans à
Rinxent, fils de Philippe Gourdin et Marie Françoise Guche de Rinxent
(Acte de mariage partiellement filiatif. Veuvage de l'épouse indiqué.
L'époux est de Rinxent et l'épouse de Nielles. Les témoins cités sont
Philippe Gourdin de Rinxent et Marie Françoise Guche, probablement les
parents de l'époux, Antoine Robe, 53ans, manouvrier, Pierre Desmarest,
57ans, Journalier, et Fayeulle, 43ans , tous de Nielles. Signatures des
époux et des témoins) sans descendance. Elle s’éteint à Nielles en 1800
à 52ans (Les témoins sont François Pruvost, cultivateur de 33ans à
Nielles et Fayeulle, journalier de 46ans, des amis).
Pierre
François Coppin épouse à 31ans en 1783 à Outreau Marie Jeanne Level,
28ans, fille de feu Louis Marie Level et Marie Jeanne Gonsart
(Acte de mariage filiatif. Les contractants sont d’Outreau. Les témoins
cités sont Claude Coppin, laboureur, père du contractant et Gabriel
Coppin, son frère, Barthélémy Level, oncle de la contractante, Antoine
Gonsart, son cousin germain et Pierre Level, son frère Signatures des
contractants et des témoins). A noter que Pierre François et Marie
Jeanne ont un oncle en commun, Barthélémy Jean Level, le frère de Louis
Marie Level, père de Marie Jeanne, mais aussi l’époux de Marie
Anne Coppin, la sœur de Claude, père de Pierre François. A noter
également que Marie Jeanne Gonsart, la mère de Marie Jeanne Level est
la sœur de Marie Gonsart, l’épouse de Jean Dacquebert (Voir plus haut), le frère de Marie Anne Françoise, l’épouse de Claude Coppin
et donc la mère de Pierre François. Le couple Coppin-Level reste à
Outreau, probablement au hameau de La Salle où Pierre est laboureur (en
1795 quand il témoigne au décès de son père) mais sans descendance
connue. Après le décès de Marie Jeanne à 62ans, en 1818 à Outreau
(Témoins : Louis Marie Gonsart, 26ans, propriétaire à Outreau, cousin
et Felix Herbez, 62ans, propriétaire, voisin), Pierre François, devenu
propriétaire, se remarie en 1819 à Outreau avec Marie Barbe Célestine
Legrand, rentière de 48ans à Outreau, veuve de Claude Antoine Gonsart,
fille de feu Jacques Legrand et d’encore vivante et consentante
Marie Barbe Baillard (Les époux signent ainsi que les témoins : Claude
Marie Coppin, 36ans, cultivateur à Outreau, neveu du contractant, le
fils de Gabriel et Madeleine Fayeulle, Felix Herbez, 33ans,
propriétaire, son ami, aussi d'Outreau, Jean Louis Vidor, 33 ans, frère
consanguin de l'épouse, adjoint de la commune d'Outreau et Jean
Philippe Coustillier, 22ans, maçon à Boulogne, ami de la contractante.
A noter qu’après la mort de Jacques Legrand en 1781, Marie Barbe
Baillard s’est remariée en 1784 avec Jean Louis Vidor maire d’Outreau
en 1792-93 et père de Jean Louis Philippe, témoin au mariage et
fondateur de la maison de pêche qui porte son nom – voir
https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Vidor . L’acte porte une autre
signature Vidor, peut-être un autre enfant du couple Vidor-Baillard).
Claude Antoine Gonsart, le premier mari de Marie Barbe Legrand, est le
cousin de Marie Jeanne Level, la première épouse de Pierre François
Coppin. En effet Marie Madeleine Level, la mère de Claude Antoine est
la sœur de Louis Marie Level, le père de Marie Jeanne mais aussi
Antoine Gonsart, le père de Claude Antoine, est le frère de Marie
Jeanne Gonsart, la mère de Marie Jeanne. Le couple Coppin-Legrand reste
à Outreau où Pierre François est propriétaire rentier (en 1822 quand il
témoigne au décès de sa belle-sœur Madeleine Fayeulle). Marie Barbe
Célestine y décède en 1838, rentière de 67ans (Les témoins sont deux
voisins : Pierre Destrée, 48ans, juge de paix à Saner et Louis Marie
Herbez, 81ans, propriétaire). Cette année-là, Pierre François est
toujours vivant, rentier de 85ans à Outreau mais on ignore où et quand
il est décédé (pas à Outreau ni à Boulogne).
Finalement
la plus jeune des enfants du couple Coppin-Daguebert, Marie Madeleine
Coppin épouse en 1785 à Outreau, Jacques Delarre ou Delart, fils des
défunts Jacques Delarre et Marie Catherine Gonsart de St Etienne (Acte
de mariage filiatif. Le contractant est de St-Etienne et la
contractante d’Outreau. Les témoins cités sont Pierre Level et Antoine
Gonsart, cousins germains du contractant, M. Libert, négociant à la
haute ville de Boulogne, son parent, Claude Coppin, père de la
contractante, Gabriel et Pierre Coppin, ses frères, Barthélémy Level et
Jacques Antoine Daguebert, ses oncles, le premier à cause de son épouse
Marie Anne Coppin, sœur de Claude et le second à cause de sa sœur Marie
Anne Françoise, l’épouse de Claude Coppin. Signatures des contractants
et des témoins). A noter que Marie Catherine Gonsart, la mère de
Jacques Delart, est la sœur de Marie Jeanne épouse de Louis Marie
Level, mais aussi d’Antoine époux de Marie Madeleine Level et enfin de
Marie, épouse de Jean Dacquebert. Les cousins de Jacques, témoins au
mariage de 1785, Pierre Level et Antoine Gonsart, sont probablement les
enfants du couple Level-Gonsart pour le premier et Gonsart-Level pour
le second (ce dernier est Claude Antoine Gonsart premier mari de Marie
Barbe Célestine Legrand qui se remarie avec Pierre François Coppin en
1819 – voir section précédente). Le couple Delart-Coppin reste à
St-Etienne où Jacques est fermier et où naissent deux enfants Delart en
1785 et 1787. Après le décès prématuré, à 35ans, de Jacques à
St-Etienne en 1788 (Les témoins sont son beau-père Claude Coppin et son
beau-frère Gabriel Coppin d’Outreau), Marie Madeleine se remarie en
1789 à Isques avec François Joseph Hyppolite Boutillier, laboureur de
38ans à St-Etienne, fils des défunts Pierre Boutillier, laboureur de
son vivant, et Marie Anne Françoise Froideval et veuf de Marie Joseph
de Neuville (Acte de mariage non filiatif. Le veuvage des contractants
est indiqué. Les contractants sont de la paroisse de St-Etienne.
Mariage célébré à Isques par Bouthillier, vicaire à Doudeauville, avec
la permission des curés de St-Etienne et d’Isques. Les témoins cités
sont Claude et Louis Marie Boutillier, laboureurs, frères du
contractant, tous deux de St Etienne, Jean François Fayeulle, son
beau-frère, laboureur propriétaire à St Etienne et Jean Louis
Bonvoisin, maître d'école, ami de la contractante. Signatures des
contractants et des témoins) avec trois enfants Boutillier nés à
St-Etienne entre 1790 et 1793. François Joseph Hyppolite s’éteint au
hameau d’Audisque à St-Etienne où il est cultivateur en 1807 à 57ans
(son frère François Boutillier, prêtre à St-Etienne, et son fils Pierre
Boutillier, cultivateur de 27ans à Isques, sont les témoins). On
retrouve Marie Madeleine Coppin en 1809 à Isques quand elle y marie sa
fille de 18ans, Marie Madeleine Rosalie Boutillier, avec Jean Marie
Dominique Degouis (ou Degouy ou même, encore plus simplement Guy),
cultivateur à St-Léonard, Les recensements de St Léonard pour 1820 et
1831 montrent qu’elle réside chez le couple Guy-Boutillier dans cette
commune. Elle s’éteint en 1831, à 72ans, chez son gendre Jean Marie Guy
à St-Léonard.
Quelques remarques sur la famille Boutillier et ses liens avec les Dagbert d’Outreau
Comme
indiqué plus haut François Joseph Hyppolite (FJH) Boutillier, second
époux de Marie Madeleine Coppin en 1789, est le fils né en 1750 de
Pierre, laboureur et Marie Anne Françoise Froideval qui se sont mariés
en 1744 à St-Etienne. Leur fils aîné François Boutillier, né en 1748
est prêtre, vicaire à Doudeauville en 1789 quand il marie son frère FJH
avec Marie Madeleine Coppin en 1789 à Isques, puis desservant à
St-Etienne en 1807 quand il témoigne au décès du même FJH et encore en
1809 quand il témoigne au mariage de sa nièce Marie Madeleine Rosalie
Boutillier, fille de FJH et Marie Madeleine Coppin, avec Jean Marie
Degouy à Isques.
Le
plus jeune frère de FJH et François, Louis Marie Boutillier, né en
1758, est cultivateur au château d’Isques où il épouse en 1786 Rose
Maillard originaire d’Echinghen.. Leur fille Marie Françoise Augustine
Boutillier, épouse à 30ans, en 1822 à Isques Jean Louis Philippe Vidor
évoqué plus haut: c’est le fils de Jean Louis Vidor, maire d’Outreau en
1791, et fondateur de la première maison de pêche d’importance à
Boulogne.
Un
autre frère de FJH, François et Louis Marie, Antoine Boutillier, né en
1754 épouse Marie Jeanne Marcq en 1783 à St-Etienne. Leur fille, elle
aussi une Marie Françoise Augustine Boutillier, née en 1797 à Isques,
épouse en 1826 à St-Etienne Louis Marie Blin, charron à
St-Etienne, fils d’Antoine François Blin, cultivateur puis
instituteur à St-Etienne, et Marie Anne Françoise Florentine Daguebert
(voirplus haut). Cette dernière est la fille de Jacques
Antoine Dagbert et Marie Gabrielle Antoinette Sergeant, petite fille de
Jean Dacquebert et Marie Gonsart et donc la cousine de Marie Madeleine
Coppin
Marie Antoinette Dacquebert et Léonard Ridoux, laboureur à Outreau
La
deuxième sœur cadette de Jacques Antoine, Marie Antoinette
Daguebert (Dacquebert au baptême, Daguebert au mariage, Dagbert au
décés), est baptisée à Outreau en 1718 avec Marque Volant qui
signe comme parrain et Marie Fermin comme marraine (Cette dernière est
probablement l'épouse de Pierre Volant, laboureur à Outreau, frère de
Jean, parrain de Jean Dacquebert, le frère aîné de Marie Antoinette, en
1706 et père de Marie Antoinette Volant qui épousera Jean Jacques
Daguebert, file de Jean et Marguerite Pouilly de la branche cadette en
1735 - voir section). Marie Antoinette a une signature très
caractéristique qu’on retrouve sur plusieurs actes des registres de
l’époque : peut-être comme marraine (à 13 ans!) au baptême de sa nièce
Marie Anne Loeuillette en 1731 et assurément comme marraine (à 18 ans)
au baptême de Louis Antoine Cumont, fils de Nicolas et Marie Antoinette
Evrard ou comme témoin au mariage de sa cousine Marie Françoise
Sergeant avec Jacques Delhaye, les deux en 1736. En 1743, elle épouse à
Outreau Léonard Ridoux, laboureur à Outreau, fils de Louis Ridoux et
Péronne Bigot (Acte de mariage filiatif. Les contractants sont
d’Outreau. Les témoins cités sont Louis Ridoux, père du contractant,
Pierre Ridoux, son cousin germain, Jacques Antoine Daguebert, frère de
la contractante et Marc Daguebert, son autre frère, tous laboureurs à
Outreau. Signatures des époux et du témoin J. A. Daguebert. Marques des
témoins Louis Ridoux et Marc Daguebert. Signature de Claude Coppin,
probablement le beau-frère de la contractante mais aussi du contractant
puisque le mariage a lieu le même jour que celui de Jean Coppin, frère
de Claude, avec Marie Magdeleine Ridoux, sœur du contractant. A noter
que la signature de la contractante n’est plus Dacquebert comme en 1736
mais bien Daguebert).
Le
couple a onze enfants, tous baptisés à Outreau entre 1746 et 1759.
Après la mort de Marie Antoinette à 41 ans en 1759, Léonard, alors
fermier de 42ans à St Martin, se remarie en 1760 à Echinghen avec Marie
Anne Lebon, fermière de 41 ans à Echinghen, fille de Jean et Marie
Jeanne Marette (Acte de mariage filiatif pour l’épouse. Veuvage de
l’époux indiqué. L’époux est de St-Martin et l’épouse d’Echinghen. Les
témoins cités sont Jean Bonningue, cousin germain de l'époux et
Jean Duflos, clerc, tous deux de la paroisse d'Echinghen, Jean Lebon et
Jean Jacques Lebon, respectivement le père et le frère de l'épouse et
Margueritte Robert sa bonne amie. Signature de l’époux et marque de
l’épouse. Signatures des témoins Bonningue, Duflos et Jean Jacques
Lebon. Marque des témoins Jean Lebon et Robert) avec un autre enfant
Ridoux baptisé à St-Martin en 1761. Il s’éteint finalement à Outreau en
1798, à 88ans (avec son fils Joseph du premier mariage, 41ans,
journalier et son autre fils Jean Marie du second mariage, 37ans, cultivateur, tous deux d’Outreau comme témoins).
Comme
pour le couple Coppin-Dacquebert, on retrouve plusieurs Dagbert dans
les parrains et marraines des enfants : le grand-père Louis Ridoux et
Benoite Dusart pour Louis Marie en 1745, l’oncle Marc Daguebert et la
cousine Marie Madeleine Level pour Marie Madeleine Antoinette en 1746,
le cousin Jean Pierre Ridoux et Marie Marguerite Descamps pour
Marie Margueritte en 1748, Jacques Antoine Daguebert (probablement
l’oncle) et sa tante Marie Madeleine Ridoux, femme de Jean Ridoux (en
fait Coppin) pour Marie Péronne Antoinette en 1750, le cousin
Jacques Bigot et Marie Anne Leuillette pour Marie Anne Antoinette en
1751, le cousin Louis Marie Level et Marie Jacqueline Destrée pour
Marie Louise en 1752, Maître Pierre Perdifeaux, curé de la
paroisse et la tante Marie Anne Françoise Dagbert pour Pierre
François en 1753, Pierre François Davault de Thien et Marie Jeanne
Coppin pour Jean François en 1754, Joseph Bourgois et Marie
Françoise Jacques pour Joseph Marie en 1756, Gabriel René Fourcroy et
Marie Louise Sergeant pour Etienne Gabriel en 1757 et finalement Jacque
Antoine Daguebert (le cousin plutôt que l’oncle d’après l’élégante
signature) et Benoite Coppin pour Benoite en 1759.
Cinq
de ces enfants meurent en bas-âge et les six autres prennent époux.
Marie Madeleine Ridoux est la première à le faire, à 27ans, quand elle
épouse en 1774 à Outreau Pierre François Loeuillette, fils des défunts
Jean François Loeuillette et Benoite Perard (Acte de mariage filiatif.
Les époux sont d’Outreau. Les témoins cités sont: Léonard Ridoux, père
de l’épouse, Claude Coppin, son oncle maternel, Gabriel Coppin et
Jacques Antoine Dagbert ses cousins germains maternels Signature
de l’épouse et des témoins. Marque de l’époux. Également signature
d'Antoine Leulliette, peut-être le frère de l’époux et Louis Marie
Ridoux, probablement le frère aîné de l’épouse). Pierre François a été
baptisé en 1738 à Outreau. Il est donc âgé de 36ans à son mariage.
Selon FG-Loeuillette, p.1431, son père Jean François, laboureur à
Baincthun est le fils de Jacques Loeuillette, lui aussi laboureur, déjà
évoqué plus haut : son frère Pierre, maître de
bateau au Portel, est le père de Pierre Loeuillette, laboureur, qui
épouse Marie Anne Daguebert en 1728 à Outreau .
Le couple Loeuillette-Ridoux reste à Outreau où Pierre François aurait
été berger et où naissent trois enfants Loeuillette entre 1774 et 1779.
Ils décèdent tous les deux à Outreau en 1809, Pierre François le
premier, ménager de 72ans puis Marie Madeleine à 59ans (dans les deux
cas, les témoins ne sont pas de la famille).
Trois
ans plus tard, en 1777, toujours à Outreau, sa sœur Marie Marguerite
Ridoux, alors âgée de 29ans, s’unit à Jean Baptiste Desgardins ou
Desgardin de la paroisse St Nicolas de la basse ville de Boulogne, fils
des défunts Louis Desgardins et Marie Jeanne Duflos (Acte de mariage
filiatif. Le contractant est de la paroisse St-Nicolas de Boulogne et
la contractante de celle d’Outreau. Les témoins cités sont Léonard
Ridoux, père de la contractante, Claude Coppin et Jacques Antoine
Daguebert, ses oncles maternels, et Barthelemy Moreau de Vernicourt,
cousin du contractant. Signatures des contractants et des témoins).
Selon geneanet vlecuyer, Jean Baptiste est né à Colembert en 1718. Il
est donc âgé de 58ans à son mariage. Son père Louis Desgardin,
originaire de St-Etienne et qui épouse Marie Jeanne Duflos en 1710 à
Outreau, était receveur général du seigneur de Boursin. Le couple reste
à Outreau où Jean Baptiste est propriétaire et où naissent trois
enfants Desgardin entre 1778 et 1782. Marie Marguerite décède
prématurément, à 35ans, en 1783 à Outreau. Jean Baptiste s’éteint
à 77ans, en 1795, à son domicile du hameau de La Salle à Outreau (Les
témoins sont Léonard Ridoux, 79ans, son beau-père et Jean Louis Ridoux,
35ans, son beau-frère, tous les deux laboureurs à Outreau. Ce dernier
est vraisemblablement plutôt Jean Marie Ridoux, né du remariage de
Léonard avec Marie Anne Lebon en 1760).
Une
troisième sœur, Marie Anne Ridoux, épouse à 31ans, en 1782 à Outreau,
Pierre Volant, veuf de Marie Jeanne Deguisne de la paroisse de
Maninghen (Acte de mariage filiatif pour l’épouse. Veuvage de l’époux
indiqué. L’époux est de Maninghen et l’épouse d’Outreau. Les témoins
cités sont Léonard Ridoux, père de l’épouse et Jean Louis Ridoux, son
frère, Jean Baptiste Desgardins, son beau-frère ainsi que les témoins
d’office d’Outreau soient Joseph Bourgois et Antoine Cousin. Marques
des époux. Signatures des témoins. Signatures Volant et Duval,
peut-être Louis Marie Duval, cousin germain de l’époux, déjà témoin à
son précédent mariage. Jean LouisRidoux est vraisemblablement plutôt
Jean Marie Ridoux, né du remariage de Léonard avec Marie Anne Lebon en
1760). Selon geneanet vlecuyer, Pierre ou Jean Pierre Antoine est le
fils de Jean Volant, pasteur du troupeau du château de Honvault alors à
Wimille, et Marie Catherine Delbarque. Il a été baptisé à Wimille
en 1737. Il est donc âgé de 44ans quand il épouse Marie Anne. A noter
que la marraine de Pierre Antoine à son baptême de 1737 est Marie Barbe
Dagbert, fort probablement la fille de Jacques Dacquebert, de son
vivant fermier lui-aussi à Honvault et Marie Suzanne Lemattre (voir
notre texte sur les Dagbert de Wimille). Il a épousé Marie Jeanne
Deguisne en 1773 à Outreau avec descendance Volant à Wimille et
Maninghen. Le couple Volant-Ridoux reste à Maninghen où Jean Pierre
Antoine est berger comme son père et où naissent trois nouveaux
enfants Volant entre 1783 et 1788. Marie Anne s’éteint à
Maninghen en 1789 à 40ans environ (les témoins sont son mari, son père
Léonard Ridoux et Pierre Clément, maître d’école à Maninghen). La même
année 1789, Pierre, toujours berger à Maninghen, se marie une troisième
fois, à St-Martin, avec Marie Catherine Menneville, 37ans, originaire
de Baincthun, fille de Jacques Menneville et Marguerite Sagnier de
St-Martin avec un dernier enfant Volant baptisé à Maninghen en
1790. Pierre, toujours berger, décède à 72ans en 1808 à Maninghen.
Jean
François Ridoux est le premier des garçons à se marier, à 30ans, en
1785 à Outreau avec Marguerite Blampain ou Blanpain , 25ans, fille de
feu François Blampain et de Marie Françoise Dubois (Acte de mariage
filiatif. Les contractants sont d’Outreau. Les témoins cités sont
Léonard Ridoux, père du contractant, Louis Marie Ridoux, son frère,
François Blampain, frère de la contractante et Antoine Blampain, son
cousin germain. Signature du contractant et marque de la contractante.
Signatures des témoins). Selon geneanet vlecuyer, les Blanpain sont une
famille de couvreurs de paille d’Outreau. C’est le cas de François, le
père de Marguerite, de François son frère et Antoine, son cousin, ces
deux derniers témoins au mariage de 1785. Le couple Ridoux-Blanpain
reste au hameau du Portel où Jean François est successivement
journalier (1785-87), rompeur de pierres (1789-90), charpentier de
navire (1793-1810 + 1827) et extracteur de pierres (1821-25) et où
naissent huit enfants entre 1785 et 1801. Le recensement d'Outreau pour
1820 montre François Ridoux, journalier de 70ans, avec Marguerite
Blanpain, son épouse de 64ans et trois enfants : Pierre Ridoux, 27ans,
charpentier, Augustin Ridoux, 25ans, charpentier, et Marie Louise
Ridoux, 18ans plus Louis Marie Ridoux, 75ans, veuf, probablement le
frère de François et deux employés : Jean Bigand, 33ans, et Louis
Lefevre, 26ans. Ils décèdent tous les deux au Portel, Marguerite en
1824 à 67ans (Les témoins sont son neveu Auguste Blanpain, 42ans,
couvreur de chaume et Louis Joseph Nacry, son cousin germain) et Jean
François en 1844,ancien charpentier de 91ans (Son gendre Louis Marie
Clément, 41ans, maçon et son neveu maternel Jacques Antoine Desgardin,
65ans, ménager sont témoins).
Son
frère cadet, Joseph Marie Ridoux épouse, à 31ans, en 1786 à Outreau
Marie Pétronille Françoise Regnault, âgée de seulement 17ans, native de
Condette mais domiciliée à Outreau, fille des défunts Nicolas Regnault,
manouvrier, et Marie Anne Siret (Acte de mariage filiatif. Les
contractants sont d’Outreau. Les témoins cités sont Léonard Ridoux,
père du contractant, Louis Marie, François et Jean Louis Ridoux, ses
frères, Jean Marie Sellier, beau-frère de la contractante de la
paroisse St Nicolas de Boulogne. Marques des époux et signatures des
témoins sauf pour François et Jean Louis Ridoux dont les signatures
n’apparaissent pas sur l’acte). Le couple Ridoux-Regnault s’installe au
Portel à Outreau où Joseph est journalier et où naissent huit enfants
Ridoux entre 1788 et 1801. C’est aussi à Outreau qu’ils décèdent tous
les deux en 1805, lui le premier journalier de 49ans ( déclaré par ses
frères à Outreau, Louis Marie Ridoux, 61ans, célibataire et
François Ridoux, 52 ans, manouvrier), et elle, deux semaines plus tard,
à 42ans (déclaré par Jean Baptiste Descotte, 36ans, praticien er
François Ridoux, 52ans, ménager, son beau-frère).
L’aîné
des enfants Ridoux, Louis Marie Ridoux, propriétaire cultivateur à
Outreau, est le dernier à se marier, à 42ans, en 1787 à Wirwignes avec
Marie Gertrude Pauline Grandsire, 44ans, veuve d’Etienne Podevin ou
Potdevin (Acte de mariage filiatif pour l'époux. Veuvage de l'épouse
indiqué. L'époux est d'Outreau et l'épouse de Wirwignes. Les témoins
cités sont Léonard Ridoux, père de l'époux, François Ridoux, son
frère, Pierre François Grandsire, frère de l'épouse et François Moulin,
allié de l'épouse. Signatures des époux et des témoins) sans
descendance. Les époux sont presque cousins dans la mesure où Marie
Gertrude est la fille des défunts Pierre Grandsire, de son vivant
propriétaire à Longfossé, et Marie Françoise Coppin. Cette dernière est
la sœur de Claude Coppin, oncle par alliance de Louis Marie à cause de
Marie Anne Françoise Daguebert, son épouse (voir plus haut). Mais
c’est aussi la sœur de Jean Coppin qui a épousé Marie Madeleine Ridoux,
la sœur de Léonard (voir plus haut). Marie Gertrude décède la première
en 1812, à 69ans, dans sa maison des Trois Marquets à Bourthes. Louis
Marie s’éteint en 1821 à Outreau, 'petit rentier viager' de 77ans, chez
son frère François Ridoux, extracteur de pierres de 69ans au Portel
(avec comme témoins ce frère et son neveu, Auguste Ridoux, 25ans, aussi
extracteur de pierres).
Le
dernier enfant du couple Dacquebert-Fayeulle est Marc Daguebert
(Dacquebert au baptême et Daguebert au décès) baptisé à Outreau en 1720
avec Pierre Dacquebert (peut-être le cousin fils de Guillaume de la
branche cadette) comme parrain et Marie Marguerite Monard comme
marraine. On retrouve sa marque sur plusieurs actes avec celle de son
grand frère Jacques Antoine (mariage de ses sœurs Marie Anne Françoise
en 1742 et Marie Antoinette en 1743…). Il décède célibataire à 27 ans
en 1748 (ses deux beaux-frères, Claude Coppin et Léonard Ridoux sont
témoins).
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