Un deuxième Louis Dacbert, maréchal à Ferques
Louis Dacquebert,
fils de Louis, maréchal, et feue Jeanne Marais, baptisé à Ferques en
1708, est garçon maréchal-ferrant à Ferques quand il épouse à 29 ans,
en 1738, à Ferques, Marie Françoise Malahieude ou Malayeude, Malaieude…, 29ans, fileuse à Ferques, fille des défunts Denis et Jeanne Denin (Acte
de mariage filiatif. Les témoins sont Louis Dacquebert, 62ans, maréchal
à Ferques, père de l'époux, Antoine Masuy, 56 ans, tailleur de pierre à
Ferques, ami du mari comme Jacques Flament, 27 ans, tailleur de pierres
à Ferques; Jean Jacques Tillier, 45 ans, beau-frère de l'épouse,
laboureur à Ferques et Claude Malaieude, 40 ans, frère de l'épouse,
laboureur à Réty. Signatures de l'époux et de son père (les deux Louis
Dacbert) et des témoins Mazuy, Tillier et Malaiude. Marque de l'épouse.
Signature d'Antoine Malahieude, peut-être un autre frère de l'épouse et
d'un certain Delbare). Selon geneanet gdducrocq, Marie
Françoise serait née à Offrethun en 1707, de Denis, laboureur, et
Jeanne Denin, mariés à Ferques en 1694. Ce premier mariage donne un
enfant prénommé Jacques Louis Marie, baptisé à Ferques en décembre1738 (avec
Jean Jacques Tillier, 16ans, fils de Jean Jacques, tailleur de pierres,
comme parrain et Marie Jeanne Dacgbert, 19ans, fille de Louis,
maréchal, et donc une tante, comme marraine). Malheureusement
cet accouchement semble avoir été fatal pour l’enfant et la mère qui
décèdent en l’espace de quelques jours à la fin de 1738 (les
témoins du décès de Marie Françoise sont, outre le mari, Dagbert Louis
son beau-père ainsi que Antoine Malaïude et Alexandre Malaïude, ses
frères). Avant et après son mariage, Louis a laissé sa
signature sur quelques actes paroissiaux de Ferques, même si la
confusion avec son père est possible : (1) on pense que c’est le
Louis Dagbert parrain au baptême de Jacques Louis Marie, fils de
Jacques Létendart et Marie Madeleine Masset en1736 (2) probablement
Louis Dacbert, maréchal, parrain au baptême de Louis Marie, fils de
Jean Coze, manouvrier, et Marie Françoise Sauvage en1737 (3)
vraisemblablement le Louis Dacbert, cousin germain de l'épouse et
maréchal ferrant à Ferques, témoin au mariage de Pierre Tillier, 45
ans, tailleurs de pierres, veuf de Barbe Chevalier et Marguerite
Lebreuille, 23 ans, fille de Marc Lebreuille, charpentier et Charlotte
Marest, probablement sa tante, en 1739 à Ferques
Louis est maréchal à Ferques quand il se remarie en 1740 à Audembert avec Marie Jeanne Roussel, 31 ans, fille d’Antoine Roussel, charron et de Marguerite Fontaine à Audembert (Acte
de mariage partiellement filiatif. Les témoins sont Louis, père de
l’époux, de Marie Jeanne Dacquebert sa sœur, de Pierre Battel,
laboureur à Ferques, son bon ami, de Pierre Dacquebert, tailleur de
pierres, son cousin germain du côté paternel, d'Antoine Roussel charron
à Audembert, père de l’épouse, Pierre Roussel son frère aussi charron,
et Marc Antoine Roussel aussi son frère Signatures de Pierre et Louis
Dacbert, ainsi que de Jeanne, Antoine, Pierre et Jean Roussel plus
celle de César Létendart). Selon geneanet gdducrocq, Marie
Jeanne est née à Audembert en 1708, d’Antoine, charron, et Marguerite
Fontaine, mariés à Audembert en 1703. Le couple Dacbert-Roussel reste à
Ferques où Louis est maréchal-ferrant toute sa vie durant. Marie
Jeanne, son épouse, décède à Ferques en 1763, à l’âge de 50ans (en fait
plutôt 55ans). Les témoins sont : Louis Dacbert,
maréchal-ferrant, son mari; Louis Dacbert, son fils; Pierre Roussel, 46
ans, charron à Leubringhen, son frère et Marcq Roussel, 40 ans, charron
à Audembert, son frère. Louis décède beaucoup plus tard, en 1798, à 90ans, dans la maison de son fils Louis Marie (avec Antoine Andrieux,45ans, journalier, et François Létendart, 30ans, artiste en peinture, comme témoins).
Le couple Dacbert-Roussel a six enfants, tous nés à Ferques entre 1741 et 1749 (Table 5). L’aînée est Marie Jeanne Dacquebert, baptisée en 1741 (avec
Jean Roussel, charron à Audembert, probablement l'aïeul paternel qui
signe comme parrain et Marie Jeanne Dacquebert de Ferques, probablement
la tante maternelle qui laisse sa marque comme marraine) et qui en 1763, à 22 ans, épouse à Ferques, Pierre Lenne de Ferques, fils de Marie Antoinette Selingue (Acte
de mariage filiatif mais le nom du père de l'époux n'est pas indiqué.
Les témoins sont Louis Dacbert, père de l'épouse, maréchal, âgé de
53ans ou environ, Louis Marie Dacbert, probablement le frère de
l'épouse, âgé de 20ans, Pierre Roussel, charron à Leubringhen, oncle
maternel de l'épouse, âgé de 44ans, Alexis Roberval, 36 ans et François
Ringot, 22 ans, tous deux amis de l'épouse et tailleurs de pierres.
Signature de l’époux et des témoins. L'épouse ne signe pas)
Selon geneanet danielducrocq3, Pierre Lenne, qui est tailleur de
pierres à Ferques au moment du mariage, serait né à Louches en 1736 de
la relation illégitime d’un certain Pierre Lenne avec Marie Antoinette
Selingue. Pierre Lenne père, tailleur de pierres comme son
fils, serait originaire de Hames-Boucres, fils de Jean Lenne et
Adrienne Plet ou Plée, né en 1682. Marie Antoinette dite Toinette
Selingue est elle-aussi originaire de Hames-Boucres, fille de Jean
Selingue et Claire Legrand, née en 1697. D'un premier mariage en 1722 à
Hames-Boucres avec Antoine Gombert, elle s'est retrouvée veuve en 1728
avec 3 enfants en bas âge. Elle s'est remariée en 1745 à Guînes avec
François Robertval qui meurt en 1754. Son fils Pierre est né en 1736,
entre ces 2 mariages. Elle décède à Ferques en 1765. Pierre
Lenne semble être tailleur de pierres à Ferques toute sa vie durant. Il
s’éteint à Ferques en 1797, à 61ans. Marie Jeanne Dacbert, son épouse
meurt à Sanghen en 1826, à 85ans. Dans les deux cas, les témoins sont
des voisins.
Le couple Lenne-Dacbert aurait eu sept enfants nés
à Ferques entre 1763 et 1784. L’aîné, Pierre Romain, est baptisé à
Ferques en 1763 (avec Pierre Roussel, maître charron à
Leubringhen, probablement le grand-oncle maternel qui signe comme
parrain et Marguerite Delplace, femme d'Antoine Delsaux de Ferques, qui
signe comme marraine) mais disparaît des registres par la suite. Suit Louis Marie Lenne, baptisé à Ferques en 1765 (Le
parrain est Louis Marie Berton, tailleur de pierres à Landrethun et la
marraine, Marie Madeleine Dacbert, de Ferques, probablement la tante
maternelle). En 1788, il est carrier ou cartier à Rety quand il y épouse Marie Jeanne Augustine Lortil ou Lortille, 22ans, fille des défunts Charles et Marie Jeanne Broutta de Rety (Acte
de mariage filiatif. Les témoins sont Antoine Lheureux, Jean Marie
Bacquet, François Deseille et Gabriel Tillier, tous habitants de Rety.
Signature du père de l'époux et des témoins. Les époux ne signent pas)
avec un enfant prénommé Louis Marie baptisé à Rety la même année. Après
le décès de cette première épouse, Louis Marie dit Piedfort aurait
épousé en un lieu et à une date encore inconnus, Marie Madeleine Hecquet,
originaire de Neufchatel-Hardelot, avec un fils prénommé Antoine
Joseph, né en 1797 à Rety où Louis Marie est voiturier et un autre fils
prénommé Seril (Cyrille?), né en 1801 à Douai dans le département du
Nord et qui décède six ans plus tard à Dunkerque dans le même
département. C’est en effet à Dunkerque qu’on retrouve le couple
Lenne-Hecquet, malheureusement pour le décès de Marie Madeleine en 1802
à 38ans. Jean Louis, alors âgé de 37ans, y est verrier. En 1803, il y
épouse Marie Célestine Doaille,
21ans, originaire de Hardinghen, fille des défunts Jean François
Doaille, de son vivant verrier, et Marie Antoinette Maindefer (Acte
de mariage filiatif. Les témoins sont François Justin Doailles, 34ans,
verrier, frère de l’épouse, Jean Charles Maindefer, 26ans, verrier, son
cousin germain, Jacques Hyacinthe Daller, 26ans, écrivain et François
Guyot, 42ans, verrier, tous deux amis des époux et tous quatre
demeurants à Dunkerque. Signature de l’époux et des trois premiers
témoins. L’épouse et le dernier témoin ne signent pas). Le
couple Lenne-Doaille reste à Dunkerque où Jean Louis est verrier et où
naissent Célestine Honorine en 1805 et Marie Catherine en 1808 qui ne
survit que quelques semaines. Après 1808, on perd la trace du couple.
Suit Pierre François baptisé à Ferques en 1768 (les parrain et marraine sont deux jeunes gens de la paroisse, Pierre François Coze? et Marie Jeanne Roberval) et dont on ignore la destinée. Le quatrième enfant du couple Lenne-Dacbert serait Antoine Joseph Lenne baptisé à Ferques en 1775 (pour
lui et pour son frère cadet Jean Louis Marie, on n’a pas retrouvé dans
la version des actes de Ferques sur la toile, l’acte de baptême
clairement identifié et daté dans les actes subséquents concernant les
mêmes personnes. Il apparaît que pour ces années 1770-1780, cette
version n’est pas complète). En 1803, il est comme son frère
aîné Louis Marie dans la région de Douai, plus précisément à Aniche,
mineur (de charbon) de 28ans quand il y épouse Catherine Augustine Josephe Bougamont, 18ans, fille de Pierre Joseph Bougamont, valet de charrue, et Eugénie Joseph Caré ou Carrez (Acte
de mariage filiatif. Consentement de Pierre Bougamont, père de
l'épouse, et de Marie Jeanne Dacquebert, mère de l'époux. Les témoins
sont Pierre Bougamont, 57ans, valet de charrue à Aniche, père de
l'épouse, Bernard Dehourt,48ans, charbonnier à Aniche, son oncle,
Prosper Courtin, 27ans, ouvrier mineur à Aniche, son cousin germain, et
Jean Louis Lenne, 21ans, charbonnier à Auberchicourt, frère de l'époux.
Seuls les témoins Bougamont et Courtin signent) avec descendance Lenne à Aniche.
Suivrait Augustin Eloi Lenne,
né peut-être à Ferques (voir remarque plus haut) vers 1780. En 1810, il
est maçon et charpentier de 30ans à Leubringhen quand il épouse à
Sanghen près d’Alembon Marie Louise Antoinette Vérité, 23ans, chez sa mère à Sanghen, fille de feu Antoine Vérité et Marie Marguerite Antoinette Fossette (Acte
de mariage filiatif. Les témoins sont Jean Marie Duhautoy et Louis
Watel, cultivateurs à Sanghen, amis des époux, Pierre Fossette, oncle
de l'épouse à Boulogne, François Vérité, ménager à Sanghen, son cousin
germain et Jacques Defosse, ménager à Sanghen, son beau-père.
Signatures des témoins Duhautoy, Watel, Vérité et Defosse. Les époux,
leurs mères qui sont présentes et consentantes et le témoin Fossette ne
signent pas). Le couple Lenne-Vérité reste d’abord à
Leubringhen où Augustin est manouvrier et où naissent Marie Anastasie
Désirée en 1814 et Marie Antoinette Sophie en 1815 puis déménage à
Rinxent où Augustin est toujours manouvrier et où naissent Augustin
Chrisostome en 1818, Louis Auguste Eusèbe en 1819 et Louis Marie Maxime
en 1821. Le recensement de Rinxent pour 1820 montre Augustin
Eloi Lenne, 40ans, manouvrier, Marie Louise Vérité, 34ans, son épouse,
ménagère, et leurs enfants : Sophie, 7ans, Nastesi (Anastasie), 5ans,
Augustin Chrisostome, 3ans et Louis Auguste, 1an et aussi, Marie Jeanne
Dagbert, 79ans, fileuse, la mère d'Augustin. Vers 1822, nouveau
déménagement à Hebringhen où Augustin est toujours manouvrier, où naît
Pierre Marie en 1824 et où décède Louis Auguste Eusèbe en 1823.
Finalement, vers 1825, le couple s’installe définitivement à Sanghen où
la mère d’Augustin, Marie Jeanne Dacbert, vient finir ses jours en
1826. Louis Marie Maxime meurt la même année, à seulement 5ans et
Pierre Marie, alors bucheron, à 19ans en 1843. Les trois autres enfants
se marient. Il y a d’abord Marie Anastasie Désirée Lenne, qui à 23ans, en 1837, épouse à Sanghen Louis Thomas Selingue domestique de 23ans à Colembert, fils de Philippine Selingue, ménagère à Colembert (on
notera l’ironie de l’histoire : en 1763, on célèbre le mariage de
Pierre Lenne, fils illégitime de Marie Antoinette Selingue et près de
75ans plus tard, c’est un Selingue lui aussi illégitime qui épouse la
petite fille de Pierre). Suit Marie Antoinette Sophie Lenne qui, à 31ans, en 1846 épouse à Sanghen Jacques Antoine Joseph Hache, 35ans, cordonnier à Sanghen, fils de Jacques Michel Hache, cordonnier, et Marie Joseph Dewez, à Sanghen. Finalement Augustin Chrisostome Lenne, alors manouvrier de 35ans à Sanghen, épouse à Alembon en 1753 Marie Josèphe Augustine Leroy,
21ans, fille de Charles Louis Leroy et Marie Petronille Hubertine
Deleglise, ménagers à Alembon, avec descendance Lenne à Alembon.
Augustin, le père, s’éteint, ménager, à 70ans, en 1850, à Sanghen.
Marie Louise décède elle aussi à Sanghen, en 1858, à 71ans (avec son beau-fils, Antoine Hache, 47ans, cordonnier, et son neveu, Jean Baptiste Lenglet, 28ans, cercleur, comme témoins).
Suit Jean Louis Marie Lenne baptisé
à Ferques en 1782 (selon son acte de mariage de 1827). On a vu plus
haut qu’en 1803, il est charbonnier (mineur de charbon) à
Auberchicourt, près de Douai dans le département du Nord, quand il
témoigne au mariage de son frère aîné Antoine à Aniche, la commune
voisine. Entre 1803 et 1814, on perd sa trace mais il se peut qu’il se
soit marié avec un enfant prénommé François qu’on retrouve à 18ans dans
le recensement de 1831 à Landrethun. On le retrouve garçon meunier à
Bazinghen en 1814 quand il y épouse Marie Anne Madeleine Françoise Delix ou Dely, Delye.., 27ans, fille de feu Louis Denis Delix, propriétaire cultivateur à Bazinghen, et Marie Anne Lecat (Acte
de mariage filiatif. Les mères des époux, toutes deux veuves, sont
présentes et consentantes. Les témoins sont Augustin Lenne, 33ans,
manouvrier à Leubringhen, frère de l’époux, Hypolite Lecat, 57ans,
propriétaire cultivateur à Bazinghen, probablement un oncle maternel,
Pierre François Bouclet, 29ans, et Pierre Barthélémy Bouclet, aussi
propriétaires cultivateurs à Bazinghen, cousins germains de l'épouse.
L'époux et le premier témoin, son frère, ne signent pas). Le
couple Lenne-Delix s’installe à Leubringhen où demeure son frère
Augustin, où Jean Louis est manouvrier/journalier et où naissent trois
enfants : Pierre Eusèbe en 1818, Louis Casimir en 1821 et Marie
Madeleine Geneviève en 1824 qui décédera quatre ans plus tard, en 1829,
à Leubringhen. Probablement à la suite de ce troisième accouchement,
Marie Madeleine, son épouse, s’éteint à Leubringhen en 1824, à 37ans.
Jean Louis se remarie en 1827 à Landrethun avec Marie Louise Dorothée Butez, 31ans, couturière à Landrethun, fille des défunts François Butez, maitre de carrière, et Rosalie Gillot à Landrethun (Acte
de mariage filiatif. Les témoins sont Augustin Lenne, 46ans, maçon à
Sanghen, frère de l'époux, Jean Baptiste Courquin, 25ans, maçon à
Leubringhen, son ami et voisin, Louis Marie Dezombre, 27ans,
cordonnier, et Joseph Carpentier, 72ans, ex-instituteur, amis et
voisins de l'épouse à Landrethun. Signatures de l'épouse et des trois
derniers témoins. L'époux et le premier témoin, son frère, ne signent
pas). A noter que Marie Louise Dorothée Butez est déjà la mère
de deux enfants naturels, Marie Joseph Adeline, née en 1819, et Pierre
François Marie en 1826. A ces cinq enfants (trois de Jean Louis et deux
de Dorothée s’ajoutent deux autres nés du second mariage : Antoine
Célestin en 1827 à Leubringhen et Marie Stéphanie en 1830 à Landrethun
où Jean Louis est toujours journalier. Le recensement de
Landrethun en 1831 répertorie Jean Louis Lenne, 47ans, Dorothée Butez,
35ans et leurs enfants : François Lenne, 18ans, Eusèbe Lenne, 15ans,
Louis Lenne, 13ans, Adeline Lenne dit Butez, 12ans, Jean François
Lenne, 6ans, Antoine Lenne, 4ans et Stéphanie Lenne, 2ans. En
1836, la famille Lenne-Butez n’est plus à Landrethun. Jean Louis serait
décédé à Ferques en 1851 comme Jean Louis Jacques Benoit Lenne,
manouvrier de 67ans époux de Rosalie Butez qui elle s’éteint également
à Ferques en 1857, âgée de 63ans.Le dernier enfant du couple
Lenne-Dacbert serait Benoit Jacques, baptisé à Ferques en 1784 (Le
parrain est Antoine Delsaux, jeune homme de la paroisse de Rety et la
marraine, Marie Catherine Dacbert, jeune fille de la paroisse de
Ferques peut-être la cousine, fille de Louis Marie et Marie Catherine
Deleglise mais elle n'a que 13ans) mais qui s’éteint à 4ans, en 1788, à Rety.
Les
deuxième et troisième enfants du couple Dacbert-Roussel sont des
jumeaux baptisés à Ferques en 1743 : Louis Marie que nous
présentons dans la section suivante et qui suit les traces de son père
comme maréchal à Ferques et Marie Madeleine, tous deux sous le
patronyme Dacquebert. Les deux enfants sont baptisés sous condition
après avoir été ondoyés par la sage-femme Marie Jeanne Huguet. (Pour
Louis Marie, le parrain est Pierre Jacques Létendart, fils de Jacques,
tailleur de pierres et la marraine, Marie Anne Ringot, fille de Claude,
charron, et pour Marie Madeleine, le parrain est Pierre Batel, fils de
Pierre, laboureur et la marraine, Marie Madeleine Tillier, fille
d'Antoine, laboureur). En 1773, Marie Madeleine Dagbert, domiciliée de fait dans la paroisse d'Escalles et de droit dans celle de Peuplingues, épouse à Sangatte François Lachèvre, manouvrier de 25ans à Sangatte, fils de feu Mathieu Lachèvre, de son vivant manouvrier à Sangatte, et Marie Anne Villy (Les
témoins sont Marie Anne Villy, mère du contractant , Arnaud Villy,
laboureur à Sangatte, parent du contractant , Louis Dagbert qui signe
Dacbert, père de la contractante, de la paroisse de Ferques , Louis
Marie et François Dagbert qui signent Dacbert, frères de la
contractante. Signatures des témoins Dacbert. Les époux et les deux
premiers témoins ne signent pas). Le couple Lachèvre-Dagbert reste à Sangatte où Marie Magdeleine s’éteint dès 1780, à 40ans (les témoins sont Mathieu, en fait François Lachèvre, manœuvre, son mari, et Marie Anne Lachèvre, probablement sa belle-sœur).
François, son époux, se remarie en 1782 à Sangatte avec Marie
Marguerite Wuillaume de Bazinghen. Il décède, manouvrier de 47ans à
Sangatte, en 1796. On leur connait deux enfants. L’aînée Marie Françoise Lachèvre, baptisée en 1773 à Sangatte (avec François Parenty comme parrain et Marie Anne Lachèvre comme marraine, tous deux de Sangatte). En 1798, elle épouse à Coquelles où elle réside, Jean François Marie Palin,
journalier de 19ans à Coquelles, natif de Calais, fils de feu François
Palin et Marie Françoise Antoinette Ritenne ou Ritaine (Acte de
mariage filiatif. Les témoins sont Marc Pilon, 38ans, cultivateur,
Jacques Baquet, 55ans, instituteur, François Vasseur, 40ans,
cultivateur et Jacques Parenty, 58ans, cultivateur, tous amis des époux
de Coquelles. Signatures des témoins. Les époux ne signent pas)
avec descendance Palin à St-Pierre où Jean François est journalier et
voiturier et où il décède en 1839 à 60ans. Marie Françoise, son épouse,
s’éteint à Calais en 1848 à 74ans. Sa sœur cadette, Marie Magdeleine
Thérèse, baptisée à Sangatte en 1778, ne survit que deux ans.
Suit Jean François Dacquebert, baptisé à Ferques en 1745 (avec François Carré, laboureur, comme parrain et Marie Marguerite Delsaux, comme marraine, tous deux de Ferques).
Il signe François Dacbert comme témoin au mariage de sa sœur Marie
Magdeleine à Sangatte en 1773 et de son frère Pierre à Baincthun en
1774. En 1783, identifié comme Jean François Daguebert, il est tailleur
de pierres de 37ans à Gravelines quand il y épouse Antoinette Joseph Juin,
30ans, domiciliée et native de Gravelines, fille de Jean Juin,
cabaretier et Marie Louise Delhaye, veuve de Lambert Joseph Massaux,
tailleur de pierres à Gravelines (Les témoins sont Louis Marie
Dacbert, maréchal ferrant à Ferques, frère de l’époux; François Albert
Cleda, piqueur des travaux du roy, son ami; François Joseph Schlegell,
tailleur d'habits, beau-père de la mariée et Antoine Poultrinier,
boulanger, son parrain. Signatures des époux, comme Dacbert et Anne
Toinette Juin, et des témoins). Le couple Dacbert-Juin reste d’abord à Gravelines où naît Françoise Scholastique en 1783 (le parrain est Jean François Leprêtre et la marraine, la tante Dorothée Scholastique Juin) mais qui décède comme Françoise Joseph Dorothée dès l’année suivante à onze mois (les
témoins sont le parrain Jean François Leprêtre et de nouveau François
Joseph Schlegel, maître tailleur d'habits et beau-père de l’épouse).
On les retrouve à partir de 1788 à Dunkerque où François est toujours
tailleur de pierres et où naissent successivement Pétronille Jeanne
Joseph en 1788, Jean François Marie Joseph en 1792, qui décède l’année
suivante et Louis Henry François Joseph en 1794 qui ne survit que
quatre mois. François s’éteint à 50ans, en 1795, à l’hôpital de la
Charité de Dunkerque. Antoinette Joseph, son épouse, déménage à
Coudekerque-Branche où elle décède en 1812 repasseuse à 61ans. Leur
seul enfant survivant, Pétronille Jeanne Joseph Dacbert, qui a alors 31ans, épouse en 1820 à Dunkerque Emmanuel Norbert Ferdinand Vermout,
boulanger de 28ans à Dunkerque, natif de Furnes, fils de François Jean
Vermout, 79 ans, charpentier à Furnes et feue Constance Xavière
Qerlinck (Les témoins sont François Jean Vermout, 79ans,
charpentier à Furnes, père de l'époux ; Charles Louis Juin, officier en
retraite à Bergues, 62 ans, oncle de l'épouse ; Jean Baptiste Winoc
Verhaeghen, maître boulanger à Dunkerque, 61 ans et Eugène
Romain Vedattre Lermandt, 42 ans, écrivain à Dunkerque. Signatures des
époux comme Emanuel Vermout et Pétronille Dacbert, et des témoins).
Le couple Vermout-Dacbert reste à Dunkerque (rue Royale, 1821-33) où
Emmanuel est fabricant de pain d’épice (1821-1833). Il s’éteint en
1853, à 61ans, pâtissier au Marché-aux-Pommes à Dunkerque. Pétronille
décède en 1870, à 82ans, sur la rue Caumartin à Dunkerque. On leur
connaît huit enfants nés à Dunkerque entre 1821 et 1833 mais la plupart
meurent en bas-âge et seulement deux atteignent l’âge adulte et se
marient. L’aîné survivant, Auguste François Emmanuel Vermout, né en 1822, est pâtissier comme son père quand il épouse en 1848 à Dunkerque Sophie Henriette Clémence Deworst, 23ans, chez son père à Dunkerque, fille de Mathieu Nicolas François Deworst, plombier, et feue Louis Marie Anne Cherchedieu (Les
témoins sont François Joseph Vermout, 54ans, charpentier, et Louis
Maurice Vermout, 52ans, négociant, oncles du contractant à Furnes,
Jacques Marie Deworst, 67ans, plombier et Dominique Joseph Deworst,
65ans, marchand, oncles de l'épouse à Dunkerque. Signatures des
contractants, des parents du contractant, du père de la contractante et
des témoins) avec descendance Vermout à Dunkerque. La sœur cadette d’Auguste, Marie Constance Pétronille Vermout, née en 1830, épouse en 1854 à Dunkerque Louis Étienne Rajon,
menuisier de 21ans originaire d’Allevard en Isère, fils des défunts
Etienne Rajon, de son vivant pêcheur à Allevard, et Rose Fievet (Les
témoins sont : Auguste François Emmanuel Vermout, 31ans, pâtissier à
Dunkerque, frère de l'épouse, Louis Maurice Vermout, 57ans, négociant à
Furnes, son oncle, Napoléon Constant Lefebvre, 48ans, et Louis Jean
Dhundas, 32ans, maîtres menuisiers à Dunkerque. Signatures des époux,
de la mère de l'épouse et des témoins) avec descendance Rajon à Dunkerque.
Suit Pierre Marie Dacbert baptisé à Ferques en 1747 (comme
Pierre Marie Dacquebert, avec Pierre Gavel, meunier à Hydrequent comme
parrain et Anne Barbe Lefebure de Leubringhen comme marraine)
et qui est à l’origine d’une petite branche de Dagbert à Baincthun près
de Boulogne que nous présentons dans la section suivante. Le dernier
enfant du couple Dacbert-Roussel est Jacques, baptisé à Ferques en 1749
(Le parrain est Jacques Rougemont, tailleur de pierres à Ferques et la marraine, Marie Madeleine Masuy, aussi de Ferques) mais qui décède à 20ans, en 1768, célibataire, à Ferques (ce sont son père Louis et son frère Louis Marie qui sont les témoins au décès).
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