La descendance Létendart et Chevalier d’Antoinette à Ferques-Elinghen-Rety
Comme on l’a vu dans la section précédente, le deuxième enfant de Vincent Dagbert et Antoinette Habart, Antoinette Dagbert, est baptisée à Tardinghen en 1680. En
1696, c’est vraisemblablement la marraine au baptême à Tardinghen de
Marie Catherine Desurne, fille d’Antoine Desurne et Catherine Feutrel.
Cette dernière serait la cousine d’Antoinette à cause de Catherine
Habart, sa mère, la sœur d’Antoinette Habart. On a vu plus haut que
Vincent, le père d’Antoinette, avait déjà été parrain de Madeleine
Feutrel, une autre fille de Marc Feutrel et Catherine Habart.
En 1704, Antoinette Dacquebert épouse à Elinghen Louis Létendart ou Lestendart (Acte
de mariage non filiatif : Louis, l’époux, et Jacques Letendart,
peut-être son père, signent. Antoinette Habart, probablement la mère de
l'épouse, et Antoinette Dacquebert, l'épouse, mettent leur marque. On
voit également la marque de Jacques Louis Letendart, probablement le
frère de l'époux, tailleur de pierres à Ferques, et celle de Magdeleine
Anne Duwa, peut-être celle qui épouse Alexandre Castelain l'année
suivante à Elinghen selon geneanet euphroisine, mais aussi la signature
d'un Anthoine Durieu?. Le mariage aurait donné lieu à un contrat à
Marquise). L’ascendance de Louis n’est pas claire. Plusieurs
sites geneanet en font le fils de Jacques Letendart décédé en 1708 à
Landrethun et feue Jeanne Lemestre ou Lemaître, décédée aussi à
Landrethun en 1695 et né dans cette paroisse vers 1667. Les mêmes
donnent un premier mariage en 1694 à Rety avec Marie Noel décédée à
Elinghen en 1704. D'autres sites geneanet donnent une naissance vers
1675, fils de Louis Letendart et cette même Marie Noel. Quoi qu’il en
soit Louis aurait été (maître?) tailleur de pierres jusqu’à son décès
prématuré en 1710, à 35ans, toujours à Elinghen. Antoinette se remarie
en 1711, toujours à Elinghen, avec Robert Chevalier (Acte
de mariage non filiatif. Marques de Robert Chevalier, l'époux, et
Antoinette Dacquebert, l'épouse. Marque de Jean Chevalier, probablement
le frère de l’époux. Signatures de Louis Dagbert et Pierre Dacquebert,
probablement les frères de l'épouse comme présenté plus bas. Selon
geneanet chretienli, ce mariage aurait donné lieu à un contrat notarié
à Marquise). Selon geneanet vlecuyer, Robert serait né en 1670
à Audembert, fils de François Chevalier et Marie Toulmain ou
Toullemain. Le couple Chevalier-Dacquebert s’installe à Ferques où
Robert est probablement manouvrier et où Antoinette décède en 1717 à
40ans environ (en fait plutôt 37ans). Robert Chevalier s’éteint à
Elinghen en 1730, à 60ans, manouvrier (les témoins au décès sont ses enfants François et Marie Marguerite Chevalier et son frère, Jean Chevallier).
Trois enfants naissent du premier mariage et deux du second (Table 1). L’aînée du couple Létendart-Dacquebert, Antoinette Létendart, est baptisée à Élinghen en 1705 (Louis Dacquebert, probablement le frère d'Antoinette, est parrain et Antoinette Magdeleine Prevost est marraine). En 1724, elle épouse à Ferques Sébastien Lagueze ou Laguaise, Lagaise de Marck (Acte de mariage
non filiatif. Marques des époux. Signature de François Martin et
Jacques Predomme?. Marques de Jeanne Létendart, peut-être une tante
paternelle de l'épouse. Signatures de César Létendart, probablement un
demi-frère de l'épouse, Jacques Létendart, peut-être un oncle paternel
de l’épouse, et Pierre Dacbert, probablement l'oncle maternel de
l'épouse). L’ascendance de Sébastien reste inconnue. Le couple
Lagueze-Létendart a deux enfants baptisés à Marck en 1726 et 1729 dont
on ignore la destinée. Sébastien s’éteint à Marck dès 1730, à l’âge de
47? ans.
Antoinette se remarie en 1733 à Ferques avec Pierre Magnier, manouvrier de Rety, originaire d’Hardinghen, fils de Jean Magnier et Marie Berte et veuf de Marie Catherine Quehen (Acte
de mariage filiatif. Marques des époux. Marques de Jean Magnier et
Pierre Courquin. Signatures de César Létendart et Jacques Létendart,
déjà témoins au mariage de 1724. Signature de Charles Quehen). Le couple Magnier-Létendart s’installe à Rety où naissent quatre enfants dont deux se marient. Il y a d’abord Pierre Charles Magnier, né en 1738, qui épouse en 1759 à Hardinghen Marie Antoinette Boidin,
25ans, fille des défunts Jean Boidin, de son vivant houiller (mineur de
charbon) et laboureur à Hardinghen et Jeanne Josephe Maindefer (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont Marie Antoinette Létendart,
mère de l'époux, Jean Baptiste Milhomme, son bel oncle, Jean Marie
Antoine Magnier, frère de l'époux, Jean Richard et Jacques Joseph
Malle. Marques des époux et de Marie Antoinette Létendart. Signatures
de Baptiste Milhomme, Jean Richard, Jean Marie Antoine Maniez et
Jacques Joseph Malle) avec descendance Magnier à Rety et
Hardinghen avant le décès de Pierre Charles devenu Jean Pierre,
houiller, à Hardinghen en 1788, à 53ans (en fait 50ans, avec pour témoins, son frère Jean Magnier et Pierre Joseph Boidin, son neveu). Suit Jean Louis Marie Magnier, né en 1741, qui épouse à Hardinghen, en 1765, à 24ans Marie Marguerite Berton, 27ans, fille majeure de feue Bernard et d'encore vivante Marie Adrienne Ducroiville ou Descrouville de la paroisse de Calais (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont Marie Antoinette Létendart,
mère de l'époux, Marie Adrienne Ducroiville, mère de l'épouse, Jean
Marie Antoine Magnier et Jean Charles Magnier, frères de l'époux et
Pierre Joseph Boidin. Marque de l'époux et signature de l'épouse.
Marque de Marie Antoinette Létendart, de Jean Marie Antoine Magnier, de
Jean Charles Magnier et de Marie Adrienne Ducroiville. Signature de
Pierre Joseph Boidin) avec descendance Magnier à Hardinghen où
Jean Louis est journalier (1765-66) puis houiller (1768) et garçon
verrier (1771-75) puis Rety où il est manouvrier (1778-92). Après la
mort de Marie Marguerite à Rety en 1792, Jean Louis, 52ans et toujours
manouvrier à Rety, se remarie à Hardinghen en 1793 avec Marie Marguerite Antoinette Gressier, 28ans, fille de Jacques Gressier, manouvrier à Hardinghen et Marie Antoinette Boursier (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont Pierre Lamarre, verrier,
Charles Stevenart, houiller, tous deux d'Hardinghen, Pierre Playe et
Joseph Catot, houillers de Rety. Marques des époux et des témoins. Le
précédent mariage de l'époux n'est pas mentionné) avec encore
une descendance Magnier à Rety. Il s’éteint à Rety en 1803, à 61ans,
journalier (déclaré par son neveu Antoine Playe, journalier à Rety).
Pour
revenir au couple Magnier-Létandart, ils sont de retour à Élinghen
après 1741. Pierre Magnier y est laboureur et deux autres fils y
naissent dont Jean Marie Antoine Magnier ou Maniez, né en 1744 et cordonnier à Serques près de St Omer depuis 1769 quand il y épouse en 1771, Marie Joseph Davion, 24ans, fille de Jean François Davion et feue Marie Catherine Piquet (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont Jean François Davion, père
de la mariée, Pierre François Joseph Davion, son frère, Jean Baptiste
Potiers, tisserand à Serques, son parrain et cousin germain maternel et
Robert Joseph Stopin, tisserand à Serques, son cousin germain maternel.
Signature du marié et des deux derniers témoins. La mariée, son père et
son frère ne signent pas) avec descendance Maniez à Serques. En
1780, il est ménager à Serques quand son épouse décède à 34ans. Il se
remarie avant 1785 en un lieu et une date encore inconnues avec Marie Séraphine Noguet,
native de Sains-lez-Fressin en 1753, fille de feu Jacques Philippe
Noguet, manouvrier de son vivant et feue Marie Jeanne Catherine
Piedvin, là encore avec descendance Maniez à Serques. Jean Antoine
s’éteint cordonnier à Serques, en 1801, à 57ans, (décès déclaré
par Séraphine Noguet, 48ans, son épouse et Jean François Joseph Noguet,
50ans, journalier à Éperlecque, son beau-frère). Séraphine, son épouse, décède à Moulle, près de Serques, en 1819, à 66ans (décès
déclaré par son fils Alexandre Maniez, 25ans, manouvrier à Moulle et
son beau-fils Pierre Joseph Hermant, 48ans, tisserand à Serques).
Pierre
Magnier décède manouvrier à Rety en 1755, à 55ans (en fait 50ans).
Antoinette Létendart s’éteint à Hardinghen, en 1769, à 67ans (en fait 64ans, avec ses fils Jean Louis et Jean Charles Magnier comme témoins).
Le second enfant du couple Létendart-Dagbert est Marie Jeanne Létendart baptisée à Elinghen en 1707 (Le
parrain est Gabriel Dacquebert, probablement l'oncle maternel, et la
marraine, Jeanne Catto, tous deux de la paroisse d'Elinghen). En 1732, orpheline et comme sa sœur aînée Antoinette, elle est à Rety où elle épouse Louis Lenfant (Acte
de mariage non filiatif. Marques des époux, Louis Lenfant et Marie
Jeanne Letendart. Marque de Jean Lenfant, peut-être le frère aîné de
l’époux. Signatures de Jean Terri, probablement le beau-frère de
l’époux à cause de sa sœur Françoise Lenfant, Pierre Duterte, d’un
certain Tillier, probablement Jean Tillier, clerc de la paroisse de
Rety, et de François Alexandre Lenfant). Louis, 35ans, est
manouvrier à Rety, fils de feu Louis Lenfant et d’encore vivante Marie
Robbe. Le couple Lenfant-Létendart reste à Rety où Louis est manouvrier
(1739,1741 et 1746) ou voiturier de charbon (1738, 1741 et 1743). Il
décède manouvrier à Rety en 1761, à 65ans environ (avec Jerome Lheureux, mareschal et Gabriel Tilliez, maître d'école, comme témoins). Marie Jeanne son épouse s’éteint à 79ans (en fait 71ans), en 1780, à Fiennes, probablement chez son fils Louis Marie (avec son fils Louis Marie Lenfant et Pierre Joseph Loire, probablement le frère de sa bru, comme témoins)
Le
couple Lenfant-Létendart aurait eu sept enfants, tous baptisés à Rety
entre 1734 et 1746 et trois de ces enfants se seraient mariés. Il y a
d’abord Louise Marie Antoinette Lenfant, née en 1738, qui épouse en 1759 à Rety le manouvrier de 28ans Marc Mansel, originaire de Rety, fils des défunts Robert Toussaint Mansel et Marie Jeanne Bigot (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont Louis Lenfant, père de
l'épouse, Jean Louis Lenfant, manouvrier et Louis Marie Lenfant, frères
de l'épouse, François Pecqueux et Nicolas Gontier, jeunes hommes de
Rety. Marques de l'époux et du père de l'épouse. Signatures de l'épouse
et des autres témoins. Reconnaissance de Marie Louise Gertrude née hors
mariage en1759 à Rety) avec descendance à Rety, Rinxent et Hydrequent. Marc décède à environ 61ans, en 1791 à Hydrequent, laboureur de vacation (avec ses fils Marc et Jean Pierre Mansel comme témoins). Marie Louise, son épouse, s’éteint à Rinxent en 1800, cultivatrice de 68ans (en fait 64ans), (avec
Marie Barbe Catto, épouse de Pierre Hedoux, amie de la défunte et Jean
Baptiste Rigaux, maître tailleur de pierres, un voisin, comme témoins). Suit Jean Louis Lenfant, né en 1738 (Le parrain est Antoine Ducamp, tisserand à Longueville et la marraine, Marie Robbe de Rety, probablement l’aïeule paternelle) et manouvrier de 25ans à Rety en 1763 quand il y épouse Marie Françoise Warnier, 24ans, de Rety, fille le Louis Warnier et feue Françoise Compiègne (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont Louis Marie Lenfant, frère
de l'époux, Jean Marie Sart, manouvrier, Jean Louis Damien, tisserand
et Gabriel Tilliez, maître d'école, tous jeunes hommes de Rety ainsi
que Louis Warnier, le père de l'épouse. Signature de l'époux et marque
de l'épouse. Signatures des témoins) avec descendance Lenfant à Rety. Jean Louis décède subitement à Rety en 1773, à seulement 37ans (en fait 35ans) (avec
son épouse Marie Warnier, son frère Louis Marie Lenfant, Jean Jacques
Bacquet, propriétaire et Antoine Lheureux comme témoins). Marie Françoise, son épouse, s’éteint beaucoup plus tard, en 1824, à Locquinghen, hameau de Rety, journalière de 84ans (déclaré par Pierre Lenfant, son fils, journalier de 60ans et son beau-fils François Delcloy, journalier de 62ans). Le troisième et dernier enfant du couple Lenfant-Létendart qui fonde une famille est Louis Marie Lenfant, né en 1743 (avec Louis Lenfant, manouvrier à Rety comme parrain et Marie Marguerite Butel de Rety, comme marraine). En 1775, c’est à Fiennes qu’il épouse Marie Anne Antoinette Loire, 24ans, de Fiennes, fille de Jean Loire, maître chaufournier et Marie Louise Sagot (Acte
de mariage filiatif. Les témoins pour l'époux sont son cousin Jean
Louis Lenfant et Jean Louis Dominique dit Laverdure. Les témoins pour
l'épouse sont ses frères Juste Joseph et Pierre Joseph Loire et son
père Jean Loire. Signatures des époux et des témoins. Signature de
Jacques Taverne) avec descendance Lenfant à Fiennes
Le
troisième et dernier enfant du couple Létendart-Dagbert, Nicolas, naît
à Elinghen en 1710, près de cinq mois après le décès de son père (Nicolas Henault qui serait tailleur de pierres à Elinghen est le parrain et Marguerite Lestandard, la marraine). On ignore sa destinée.
François Chevalier est le premier enfant du couple Chevalier-Dacquebert, baptisé à Ferques en 1712 (avec Jean Chevalier, peut-être un oncle paternel comme parrain et Marie Renault ou Henaux comme marraine). En 1742, orphelin de mère depuis 1717 et de père depuis 1730, il est laboureur à Elinghen quand il épouse à Hydrequent Marie Louise Delsaux, 21ans, d’Hydrequent, originaire de Marquise, fille d’Antoine Delsaux et Marie Louise Broutta (Acte
de mariage partiellement filiatif, seulement pour l'épouse. Les témoins
cités sont Jean Chevalier, laboureur à Elinghen, oncle paternel de
l'époux, Pierre Dacquebert, tailleur de pierres à Ferques, oncle
maternel de l'époux, Antoine Delsaux, père de l'épouse, Jacques et
Nicolas Brouta, oncles maternels de l'épouse à Marquise. Marques des
époux. Marque de Jean Chevalier. Signatures d'Antoine Delesaux, Pierre
Dacbert, Louis Dagbert, probablement l'autre oncle maternel de l'époux,
Jean Thueux, probablement le beau-frère de l’époux, et deux Broutta). Le couple Chevalier-Delsaux reste à Elinghen où François continue d’être laboureur et où naissent deux enfants.
L’aîné Jean François Chevalier, baptisé en 1743 (Le
parrain est Pierre Bernard Chevalier, fils de Pierre, laboureur à
Leubringhen, probablement un oncle paternel et la marraine, Marie Anne
Delsaux d'Hydrequent, probablement la sœur de Marie Louise) est probablement manouvrier à Leubringhen quand il épouse à Audembert en 1782 Marie Madeleine Lépine,
36ans, d’Audembert, originaire de Bazinghen, fille de feu Jean Lépine,
de son vivant couvreur de paille, maçon et laboureur et Marie Anne
Duwast , veuve de Jean Jacques Bouclet (Acte de mariage
filiatif. Les témoins cités sont Louis Bouclet, Pierre Boulanger, Jean
Baptiste Dohen, probablement l’oncle par alliance de l’époux à cause de
Marie Anne Delsaux, et Louis Marie Butez ou Butel. Signature de l'époux
et marque de l'épouse. Signatures des témoins) avec descendance Chevalier à Marquise. La cadette du couple Chevalier-Delsaux est Marie Louise, baptisée en 1745 (Comme parrain, on
retrouve Pierre Dacquebert ou Dacbert, tailleur de pierres et comme
marraine, Marie Louise Broutta ou Brouta, femme d'Antoine Delsaux de la
paroisse d'Hydrequent et donc l’aïeule maternelle). C’est probablement la Marie Françoise Chevalier qui épouse à Boulogne St-Joseph, en 1786, à 37ans Jacques François Lepretre ou Le Prestre, de Boulogne St Nicolas, veuf en dernières noces de Marie Madeleine Ollart (Acte
de mariage filiatif pour l'épouse. Les témoins cités sont François
Compiègne de la paroisse St-Joseph, Jacques Lepretre, neveu de l'époux
de la paroisse d’Outreau, Antoine Flahaut, tonnelier de la paroisse St
Nicolas et Jean Louis Hocque, beau-neveu de l'époux, aussi de la
paroisse St-Nicolas. Signatures des époux et des témoins sauf Jean
Louis Hocque). L’époux n’est pas tout jeune puisqu’il décède à
Fiefs près de St-Pol, en 1801 à 77ans. Il avait donc 62ans à son
mariage qui donne néanmoins trois enfants nés à Boulogne entre 1787 et
1791 avant le décès de Marie Françoise à Nedonchel, près de Fiefs, en
1798 à 52ans. Selon geneanet blepretre2, Jacques François est
né à Fontaine-les-Hermans, près de Fiefs et Nedonchel, fils de Louis
Claude Lepretre et Marie Philippe Peigne; il a été soldat des troupes
Boulonnoises, jardinier à Boulogne mercier de profession et finalement
journalier à Nedonchel. Il s’est marié en 1747 à Boulogne avec Marie
Marguerite Bizet puis en 1761, toujours à Boulogne, avec Marie
Madeleine Ollart.
La destinée des parents de Jean François
et Marie Françoise est plus confuse : François est décédé au mariage de
son fils en 1782 et Marie Louise l’est au mariage de sa fille en 1786.
Geneanet jbd et geneanet gdducrocq indiquent que Marie Louise est
témoin au cm de sa sœur Marie Anne et Jean Baptiste Dohen à Marquise en
1766 avec un certain Jean Baptiste Milhomme comme époux. On n’a pas
trouvé de traces de ce mariage ni des décès de François Chevalier et
Marie Louise Delsaux.
Marguerite Chevalier est le deuxième enfant du couple Chevalier-Dacquebert, baptisée à Ferques en 1715 (avec Thomas Delattre comme parrain et Marguerite Chevalier, probablement une tante paternelle, comme marraine).
En 1741, à 27ans, comme elle est aussi orpheline de père et mère depuis
1730, c’est l’oncle paternel Jean Chevalier qui la marie à Elinghen
avec Jean Tueux ou Thueux, Thueur, 26ans, charpentier à Ferques, originaire de Pihen, fils de Jean Tueux et feue Marie Jeanne Gontier (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont Jean Tueux, père de
l'époux, et Antoine Tueux, son oncle paternel laboureur à Pitefaux,
secours de Maninghen, Jean Tueux, fils dudit Antoine, cousin germain de
l'époux, aussi à Pitefaux, Pierre Chevalier,
laboureur à
Leubringhen, oncle paternel de l'épouse, François Chevalier, garçon
laboureur à Elinghen. frère de l'épouse et Pierre Dacquebert, tailleur
de pierres à Hydrequent, paroisse de Rinxent, oncle maternel de
l'épouse. Signature de Jean Thueux, l'époux, et marque de l'épouse.
Signatures de Jean Tueux, Antoine Tueux, Jean Tueux et Pierre Dacbert.
Marques de Pierre et François Chevalier). Le couple Tueux-Chevalier est à Ferques où Jean est charpentier et où naissent trois enfants : Marie Marguerite en 1742 (Le
parrain est François Chevalier, laboureur à Elinghen, oncle maternel,
déjà présenté plus haut, et la marraine, Marie Magdeleine Masset, femme
de Jacques Létendart, tailleur de pierres à Ferques), Jean François en 1745 (Le parrain est Anselme Bette, tailleur de pierres et la marraine, Madeleine Mafoy) et Pierre Marie en 1747 (Le
parrain est Pierre Dacquebert ou Dacbert, tailleur de pierres, fils de
Pierre, aussi tailleur de pierres, et de Marie Françoise Crendalle à
Hydrequent, que nous retrouverons plus loin, et la marraine, Jeanne
Clipet, fille d'Antoine, charron, et feue Marie Jeanne Ringot, de
Ferques). Jean Tueux, le père, décède quelques mois après la naissance de son troisième fils, en 1747, à seulement 30ans environ (Les témoins sont Marie Marguerite Chevalier, son épouse, Jean Thueux, son père et Pierre Dacbert, son bel-oncle).
Marguerite Chevalier se remarie en 1748 à Ferques avec Jacques Gressier, environ 25ans, domestique, fils de feu Antoine et Marguerite Desombre de la paroisse de Ferques (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont Pierre Debienne, tailleur
de pierres à Landrethun, beau-frère de l'époux à cause de Marguerite
Gressier, sa femme, Pierre Desombre, tisserand à Landrethun, son oncle,
Antoine Desombre, tonnelier à Landrethun, aussi son oncle, Madeleine
Deroussent?, aussi sa tante, Charles Mafoy, tailleur de pierres à
Ferques, ami de l'épouse, Marie Antoinette Létendart, sœur utérine de
l'épouse, femme de Pierre Magnier à Elinghen, Louis Telliez, maître
tailleur de pierres et laboureur à Ferques, aussi son ami. Marques des
époux. Signatures de P. de Bienne, Louis Telliez, Antoine Desombre et
Charles Mafoy. Marque de Pierre Desombre). Le couple
Gressier-Chevalier s’installe à Leulinghen-Bernes où Jacques est
manouvrier et où naissent trois autres enfants : Louise Michelle en
1749 (avec Michel Battel, propriétaire à Leulinghen, comme parrain et Marle Louise Delsaux, sa tante, comme marraine), Marie Marguerite en 1752 (avec Robert Bocq ou Bosq comme parrain et Marie Anne Battel comme marraine, tous deux de la paroisse de Leulinghen-Bernes) et finalement Isaac Marie en 1754 (avec
Isaac Marie Duminy, jeune homme, comme parrain et Hélène Naffré, jeune
fille, comme marraine, tous deux de la paroisse de Leubringhen)
Marguerite décède à Landrethun en 1783 à environ 68ans (avec son époux Jacques Gressier, alors tailleur de pierres, et son fils, Jacques ou plutôt Isaac Gressier, comme témoins). Jacques s’éteint à Ferques en 1795, à 69ans (son
fils Isaac Marie Gressier, 41ans, tailleur de pierres et sa nouvelle
épouse, Marie Sauvage, 53ans, de Ferques, sont les témoins)
Au moins deux des six enfants de Marguerite se marient. Marie Marguerite Tueux épouse à 30ans, en 1771, à Ferques, Antoine Maquaire ou Macrez, 30ans, fils de feu Claude et Catherine Saint Obin, de la paroisse d'Hydrequent (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont François Lecaille, jeune
homme et neveu du mariant, de la paroisse de Rety, Remy Gerin, jeune
homme de Ferques, Antoine Gavelle, jeune homme de la paroisse
d'Hydrequent, son bon ami, François et Pierre Tueux, jeunes hommes et
frères de la mariante et Charles Gressier, son beau-frère. Signature
d'Antoine Maquerez et marque de Marguerite Tueux, les époux. Signatures
de Remy Gerin, Antoine Gavelle, Pierre Jacques Debiennes) avec descendance Macrez à Hydrequent et Rinxent. Isaac Marie Gressier est tailleurs de pierres de 23ans à Ferques en 1777 quand il épouse Marie Thérèse Bette, 24ans, fille de feu Anselme et Marie Catherine Carré, servante à Ferques (Acte
de mariage filiatif. Les témoins cités sont Charles Gressier, père de
l'époux, François Chevalier, jeune homme à Hydrequent et Pierre Jacques
de Bienne, jeune homme à Landrethun, tous deux cousins du mariant, Jean
Coze, oncle de la mariante, et Jean Pierre Coze, son germain, tous deux
de Ferques. Marques des époux. Signatures de Jean François Chevalier,
Pierre Jacques de Bienne, Pierre Coze et Jean Pierre Coze) avec descendance Gressier à Ferques.
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