Les derniers maréchaux Dacbert à Ferques au 19e siècle

Le troisième et dernier enfant du couple Dacbert-Deleglise est Philippe Charles Dacbert, baptisé à Ferques en 1777 (avec Philippe Jacques Tellier, jeune homme de la paroisse de Ferques, comme parrain et Marie Charlotte Robert, jeune fille de la paroisse de Landrethun comme marraine). C’est lui qui prend la succession de son père comme maréchal-ferrant à Ferques suite à l’exil de son frère aîné Louis Marie à St-Pierre. En 1807, il est maréchal ferrant de 30ans à Ferques quand il épouse à Rinxent Marie Thérèse Lavoine, ménagère de 28ans à Hydrequent, originaire de Rety, fille de feu Jean Marie Lavoine et Marie Julie Deseille (Les témoins sont Louis Marie Dagbert, 72ans, père de l'époux, Pierre Dagbert, 63ans, son oncle, Claude Lavoine, 32ans, frère de l'épouse et Jean Marie Tellier, 22ans, son beau-frère. Signatures des époux et des témoins). Le couple Dacbert-Lavoine réside à Ferques où Philippe est maréchal ferrant. Marie Thérèse, son épouse, s’éteint à Ferques en 1817, à 37ans (Les témoins au décès sont Antoine Lobgeois, 48 ans, charpentier et Pierre Francis Petit, 21 ans, instituteur). Philippe, toujours maréchal ferrant à Ferques, s’y remarie à 44ans, en 1822, avec Marie Séraphine Lavoine, apparemment sans parenté avec sa première épouse, 36 ans, à Ferques, fille de feu Antoine Lavoine et de Marie Antoinette Telliez (Les témoins sont Jean Pierre Carré, 47 ans, propriétaire cultivateur, ami de l'époux ; Pierre François Petit, instituteur, 26 ans, aussi ami de l'époux ; Louis Marie Lavoine, 38 ans, et François Lavoine, 37 ans, frères de l'épouse, tous de Ferques. Signatures de l'époux, et des témoins sauf le dernier. L'épouse, sa mère et le témoin François Lavoine ne signent pas). On notera, comme indiqué plus haut, que Louis Marie Dacbert, le frère aîné de Philippe, se remarie quelques mois plus tard, toujours en 1822 et à Ferques, avec la sœur cadette de Séraphine, Monique Lavoine. Le nouveau couple Dacbert-Lavoine reste à Ferques où Philippe est maréchal ferrant jusqu’à son décès en 1854, à 77ans (avec Evrard Coze, 66ans, garde-champêtre et Antoine Lemattre, 27ans, maréchal ferrant, comme témoins). Sa deuxième épouse, Séraphine Lavoine, était morte l’année précédente, en 1853, à 75ans (avec comme témoins, Antoine Baly, 51ans, voiturier, et Constant Daudenthun, 49ans, voiturier).

Cinq enfants sont nés du premier mariage de Philippe Dacbert et un de son second mariage, tous né à Ferques (Table 7). L’aînée des enfants du premier couple Dacbert-Lavoine est Marie Thérèse Sylvie Dacbert, née en 1808 (avec comme témoins, Louis Marie Augustin Lenne, 29ans, journalier et Louis Marie Dacbert, 70ans, maréchal, probablement l'aïeul paternel). Elle n’est plus chez ses parents dans le recensement de 1831. On la retrouve lingère à Boulogne en 1851 quand elle y épouse Jacques François Lépine, marchand coutelier, rue de la Coupe à Boulogne, fils des défunts Jacques François Julien Lépine et Geneviève Wattel (Les témoins sont Eugène Froment, 64ans, bijoutier, François Hautin, 43ans, marchand ferblantier, amis de l'époux à Boulogne, Léon Dacbert, 35ans, maréchal ferrant à Ferques, frère de l'épouse et Frédéric Verne, 40ans, tailleur d'habits à Boulogne, son ami. Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins. Cm chez Me César Sauvage à Boulogne). Ils décèdent tous deux à Boulogne, toujours sur la rue de Coupe, lui à 67ans en 1871 et elle à 71ans en 1879 (ses neveux, Auguste Dufaisse, 40ans, commis-voyageur à Boulogne et Edouard Dulot, 37ans, charron à Ferques, sont les témoins).

Suit Philippine Cunégonde Dacbert, née en 1810 (Les témoins à la naissance sont Pierre Marie Antoine Delsaux et Célestin Lavoine, cultivateurs à Ferques) et elle aussi absente du domicile familial dans le recensement de Ferques de 1831. Comme sa sœur aînée, elle se marie à Boulogne mais à un plus jeune âge, à 34ans, en 1844, alors qu’elle y est femme de chambre, et avec Charles Mattre,  50ans, maréchal ferrant à Carly, fils des défunts Pierre Charles Mattre et Marie Barbe Lamare (Les témoins sont Jules Mattre, 43ans, frère de l'époux, Jules Vincelles, 43ans, son ami, tous deux de Carly, Léon Dacbert, 26ans,de Ferques, frère de l'épouse et Joseph Demilly, 25ans, son bel oncle maternel à Condette, tous quatre cultivateurs. Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins). Les nouveaux époux figurent dans le recensement de Carly de 1846 sans descendance. Jules Mattre, le frère cadet de Charles, et lui aussi maréchal ferrant y est aussi au même domicile. Robertine Mattre, peut-être une sœur de Claude, qui habitait avec ses deux filles Adélaïde et Émilie au même domicile que ses deux frères dans le recensement de 1841 n’est plus avec eux dans celui de 1846. Robertine et seule avec sa fille Émilie dans celui de 1851. On ignore où le couple Mattre-Dacbert s’est installé après 1846 ni où Charles Mattre est décédé. Philippine Dacbert, veuve, s’éteint à 83ans en 1893 à son domicile de la rue de La Paix Boulogne.

Après Pierre Philippe, né en 1811 (Les témoins à la naissance sont  Jean Pierre Lotte, 25ans, cultivateur et de nouveau, Louis Marie Dacbert, 69ans, maréchal, probablement l’aïeul paternel) mais qui décède en 1814 (Joseph Delbare et Jean Crendal, journaliers à Ferques, sont les témoins), le quatrième enfant du premier couple Dacbert-Lavoine est  Gertrude Célestine Dacbert, née en 1813 (Les témoins à la naissance sont Célestin Lavoine, 36ans, cultivateur à Marquise et  Joseph Delbart, 49ans, cultivateur à Ferques). Elle est chez ses parents dans le recensement de 1836 (22ans) mais disparaît dans les recensements suivants. On ne la retrouve qu’à son décès, à 58ans, en 1872, à son domicile de la rue de Perrochel à Boulogne, célibataire et rentière (avec Louis Basset, 40ans, commis, cousin germain maternel et Théophile Fauquembergue, 33ans, loueur en garni, comme témoins).

Le dernier né du premier couple Dacbert-Lavoine est Philippe Augustin Léon Dacbert, né en 1816 (Les témoins à la naissance sont de nouveau Joseph Delbart, 49ans, et Augustin Beuret, 25ans, de Ferques). Il est chez ses parents et comme maréchal dans les recensements de Ferques de 1836 (20ans) et 1841(25ans). Il est maréchal ferrant de 29ans à Ferques en 1845 quand il y épouse  Honorine Stella Paris Lemaire, 31ans, repasseuse à Ferques, fille de Jean Marie Lemaire, tailleur de pierres et Marie Jeanne Sauvage, ménagère à Ferques (Les témoins sont Augustin Delbarre, 78ans,de Marquise, oncle de l'époux ; Wulfran Létendart, 45 ans, débitant à Ferques, ami de l'époux; Jean Marie Lemaire, 35 ans, tailleur de pierres à Ferques, frère de l'épouse et Jean Jacques Denis Sauvage, 70 ans, tailleur de pierres à Ferques, oncle de l'épouse. Signatures des époux, de leurs pères et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas). Le couple Dacbert-Lemaire reste à Ferques (à Élinghen-Beaulieu, avec les parents de l’épouse, dans le recensement de 1846 et à Ferques-La lisbarne dans celui de 1856) où Léon est forgeron ou maréchal ferrant jusqu’à son décès à 51ans, en 1867, à Ferques (les témoins sont Placide Lecointe, 40ans, et Louis Malahieude, 48ans, probablement le cousin par alliance époux de Stéphanie Dacbert, cultivateurs à Ferques). Honorine, sa veuve, est cabaretière en 1869 quand elle marie sa fille puis réside chez celle-ci et son gendre Edouard Dulot (recensements de 1871 et 1876), toujours cabaretière, jusqu’à son décès en 1881 à 67ans. Leur unique enfant, Sylvie Marie Thérèse Dacbert, née à Ferques en 1848 (Les témoins à la naissance sont Charles Haignieré, 31ans, propriétaire et Louis Marie Létendart, 50ans, maître carrier) est lingère à Ferques chez sa mère en 1869 quand elle y épouse André Edouard Louis Marie Dulot, 27ans, natif de Boulogne, charron à Ferques chez son oncle et tuteur François Hautefeuille, 54 ans, lui aussi charron à Ferques, fils des défunts André Dulot, tonnelier, mort à Boulogne en 1855 et Joséphine Nacry, morte à St Léonard en 1850 (Les témoins sont Émile Dulot, 22 ans, cultivateur, frère de l’époux, Honoré Dulot, 49 ans, son oncle paternel , tous deux de Questrecques; Jacques François Lépine, 65 ans, coutelier à Boulogne, oncle de l'épouse  et Jean Marie Lemaire, 58 ans, tailleur de pierres à Ferques, oncle de l'épouse . Signatures des époux, du tuteur de l'époux, de la mère de l'épouse et des témoins). Le couple Dulot-Dacbert réside à Ferques où Edouard est charron et Sylvie ménagère. En 1895, Edouard est témoin au décès à Ferques de sa tante Hubertine Dulot, 79ans, veuve de François Hautefeuille, son ancien tuteur. En 1911, il s’éteint à 69ans, toujours charron à Ferques (les témoins sont son beau-fils, Louis Malet, 48ans, tailleur de pierres et Émile Vernier, 46ans, manouvrier, un voisin). Sylvie, son épouse, décède à 65ans, en 1914, à son domicile, route de Guînes, à Ferques (les témoins sont de nouveau son gendre Louis Mallet, 51ans, tailleur de pierres et Élie Bouton, 36ans, carrier).

Le couple Dulot-Dacbert est très prolifique avec treize enfants nés à Ferques entre 1871 et 1890, dont une majorité atteignent l’âge adulte et se marient. L’aînée Marie Joséphine Sylvie Dulot, née en 1871 (Louis Bernard, 41ans, instituteur et William Piggott, 30ans, employé aux mines sont les témoins) est épicière de 25ans à Ferques en 1897 quand elle y épouse Louis Joseph Ferdinand Malet ou Mallet, tailleur de pierres de 34ans  à Ferques, originaire de Caffiers,  fils de  Ferdinand Malet, manouvrier, et Clarisse Garénaux, à Ferques (Les témoins au mariage sont Joseph Malet, 29ans, domestique à Ferques, frère de l'époux, Théodore Pécriaux, 21ans, tailleur de pierres à Ferques, son ami, Émile Dulot, 50ans, cultivateur à Questrecques, oncle de l'épouse et  Joseph Pichon, 26ans, négociant à Wissant, ami des époux, probablement  le futur beau-frère de l'épouse. Signatures des époux comme Louis Malet et Marie Dulot, de la mère de l'époux et des parents de l'épouse ainsi que des témoins. Le père de l'époux ne signe pas) avec descendance à Ferques où Louis est tailleur de pierres, au moins jusqu’en 1914 et où il laisse sa signature sur plusieurs acte de l’état civil de la commune concernant les Dulot. Suit Marie Léonie Adolphine Dulot, née en 1872 (avec Antoine Lemattre, 45ans, et Dominique Lemattre, 39ans, maréchaux ferrants, comme témoins) et lingère de 27ans à Ferques en 1900 quand elle y épouse Maurice Henri Louis Dutertre, domestique de 25ans à Ferques, fils d'Albert Dutertre, garde-champêtre, et Marcellina Denin, ménagère (Les témoins sont Élisée Clais, 23ans,manouvrier, ami de l'époux, François Denin, 39ans, domestique, son oncle, Louis Mallet, 36ans, tailleur de pierres, beau-frère de l'épouse et  Jean Baptiste Péron, 29ans, manouvrier, cousin germain de l'époux, tous de Ferques. Signatures des époux, du père de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins sauf le deuxième. La mère de l'époux et le témoin Denin ne signent pas) avec un garçon Dutertre né en 1901 à Ferques où Henri est manouvrier. Léonie disparaît prématurément en 1904 à 32ans. Henri se remarie en 1908 à Rinxent avec Marie Maria Joséphine Gavel. Suit une troisième fille, Marie Adolphine Sylvie Dulot, née en 1875 (avec Edmond Piggott, 28ans, employé aux mines et Antoine Lemattre, 48ans, maréchal ferrant comme témoins) et qui décède à Ferques, célibataire et domestique, en 1903, à 28ans, (avec son beau-frère Henri Dutertre, 28ans, manouvrier et Antoine Gressier, 55ans, tailleur de pierres comme témoins). Suit une quatrième fille, Marie Sylvie Désirée Dulot, née en 1876 (les témoins à la naissance sont les mêmes que ceux de sa sœur Sylvie) et domestique de 21ans à Marquise en 1897 quand elle épouse à Ferques Pierre Joseph Pichon, employé de commerce de 25ans à Marquise, originaire de Wissant, fils de Jean Baptiste Pichon, garde particulier et Marie Philomène Noel, ménagère, à Wissant (Les témoins sont Jean Baptiste Pichon, 32ans, et Ernest Pichon, 30ans,  facteurs des postes à Marquise, frères de l'époux,  Jules Paque, 26ans, cultivateur à Marquise, ami des époux et Louis Mallet, 34ans, tailleur de pierres à Ferques, beau-frère de l'épouse. Signatures des époux, du père de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins. La mère de l'époux ne signe pas) avec descendance Pichon à Marquise où Pierre Joseph est commis-négociant.

Le cinquième enfant du couple Dulot-Dacbert est encore une fille, Marie Sylvie Félicie Dulot, née en 1877 (les témoins à la naissance sont de nouveau Edmond Piggott, 29ans, employé aux mines et Charles Bette, 34ans, tailleur de pierres)  et servante de 24ans à Ferques en 1901 quand elle y épouse Auguste François Croquelois, ouvrier tanneur de 25ans à Marquise, fils de Louis Joseph Croquelois, ouvrier tanneur à Marquise et feue  Ernestine Claire Caron (Les témoins au mariage sont  Louis Croquelois, 30ans, contremaître à Orbec-en-Auge,Calvados , frère de l'époux, François Vasseur, 36ans, tanneur à Marquise, son ami, Louis Mallet, 38ans, tailleur de pierres et Henri Dutertre, 27ans, manouvrier, beaux-frères de l'épouse à Ferques. Signatures des époux, des parents de l'épouse et des témoins. Le père de l'époux ne signe pas) avec descendance Croquelois à Marquise où Auguste est ouvrier-tanneur (1903) ou tanneur (1906). Suit une sixième fille de suite, Joséphine Juliette Dulot, née en 1879 (avec les mêmes témoins à la naissance que sa sœur aînée Félicie) et sans profession à Ferques en 1906 quand elle y épouse à 27ans, Louis Léon Augustin Pouilly, ajusteur de 32ans à Marquise, fils de feu François Augustin Pouilly et Marie Cécile Joséphine Watel, ménagère à Marquise (Les témoins sont Auguste Bonchel, 38ans, menuisier à Marquise, Louis Mallet, 43ans, tailleur de pierres à Ferques, amis de l'époux, Adolphe Dulot, 22ans, cordonnier à Ferques, frère de l'épouse et Henri Dutertre, 31ans, manouvrier à Ferques, son beau-frère. Signatures des époux comme Louis Pouilly et Joséphine Dulot, des parents de l'épouse et des témoins. Le père de l'époux donne son consentement par acte notarié).

Le septième enfant du couple en est le premier garçon, Édouard Louis Léon Dulot, né en 1881 (avec Matthieu Mazzoni, 34ans, employé et Magloire François, 36ans, instituteur, comme témoins à la naissance). On le retrouve charron en 1909 à 27ans et c’est vraisemblablement lui qui prend la succession de son père mort en 1911. Il ne se marie pas avant les années 1920. Suit le seul enfant du couple Dulot-Dacbert qui meurt en bas-âge, soit Marie Louise Honoria, née en 1882 et décédée en 1884 (Les témoins à la naissance sont Émile Fontaine, 48ans, employé de carrière et Charles Paul Halipré, 44ans, instituteur. Ceux au décès sont François Hautefeuille, 68ans, rentier et oncle de la décédée et Alfred Herbez, 38ans, maréchal ferrant). Le neuvième enfant du couple Dulot-Dacbert est Émile Joseph Adolphe Dulot, né en 1884 (Les témoins à la naissance sont Émile Fontaine, 49ans, employé de carrière et Charles Paul Halipré, 46ans, instituteur). En 1909, il est manouvrier de 25ans à Ferques quand il y épouse Marthe Marie Émilie Mallet, cuisinière de 23ans à Ferques, fille de Ferdinand Mallet, ouvrier agricole, et Clarisse Garéneaux, à Ferques et donc sœur cadette de Louis Mallet, époux de Marie, l’ainée des enfants Dulot (Les témoins sont  Edouard Dulot, 27ans, charron à Ferques, Léon Dulot, 22ans, maréchal ferrant à Paris, frères de l'époux, Louis Mallet, 46ans, tailleur de pierres à Ferques, frère de l'épouse et Julien Garéneaux, 37ans, maréchal ferrant à Caffiers, son cousin germain. Signatures des époux comme Émile Dulot et Marthe Mallet, des parents de l'époux et des témoins. Le père de l'épouse ne signe pas) avec trois enfants Dulot nés à Rinxent et Ferques entre 1911 et 1914. Mobilisé en 1914 dans le 208e régiment d’infanterie, il est tué dès le 28 aout à Dinant. Son nom figure sur le monument aux morts de Ferques. Suit Marie Adolphine Louise Dulot, née en 1884 (Les témoins à la naissance sont Émile Fontaine, 49ans, employé de carrière et Charles Paul Halipré, 46ans, instituteur). Elle se marie à Ferques dans les années 1920, avec le frère de l’épouse de son frère Edouard qui se marie la même année.

Le onzième enfant du couple Dulot-Dacbert est encore une fille, Honoria Marie Sylvie Dulot, née en 1885 (les témoins à la naissance sont les mêmes que ceux de sa sœur Adolphine) et couturière de 25ans à Ferques en 1911 quand elle y épouse Maxime Maurice Louis Stevenard, mécanicien de 25ans à Rinxent, originaire de Marquise, fils de Louis Joseph Maxime Stevenard, contremaître, et Rosalie Louise Marie Dumont de Rinxent (Les témoins au mariage sont Joseph Stevenard, 30ans, ajusteur mécanicien, frère de l'époux, Alfred Duhamel, 55ans, chauffeur, son ami, tous deux de Rinxent, Edouard Dulot, 30ans, charron frère de l'épouse et Louis Mallet, 48ans, tailleur de pierres, son beau-frère. Signatures des époux comme Maxime Stevenard et Honoria Dulot, de leurs parents et des témoins) avec descendance Stevenard à Rinxent. Suit Léon Jules Joseph Dulot, né en 1887 (avec toujours les mêmes témoins Fontaine et Halipré) et forgeron de 25ans à Ferques en 1913 quand il épouse à Landrethun Rébecca Marie Barras, 21ans, sans profession à Landrethun, originaire de Marquise, fille de Prudent Joseph Barras, 45ans, boulanger et Constance Dupont, 46ans, ménagère à Landrethun avec un garçon prénommé Léon Clovis, né à Landrethun en 1914, avant le décès prématuré de Rébecca en 1916.
Le dernier enfant du couple Dulot-Dacbert, Berthe Marie Clarisse Dulot, née en 1890, décède à Ferques chez ses parents en 1905 (avec Alfred Herbez, 43ans, maréchal, et Casimir Barras, 46ans, tailleur de pierres comme témoins à la naissance ainsi que son beau-frère, Louis Mallet, 42ans et Jean Baptiste Bègue, 39ans, un voisin, tous deux tailleurs de pierres, comme témoins au décès)

Finalement, le seul enfant du deuxième couple Dacbert-Lavoine est Charles Toussaint Dacbert, né à Ferques en 1824 (les témoins à la naissance sont Louis Marie Létendart, 25ans, tailleur de pierres et Pierre François Petit, 29ans, instituteur). Il apparaît domicilié chez ses parents dans les recensements de Ferques de 1846 (22ans) et 1851 (27ans maréchal ferrant). Après les décès de ses parents en 1853 et 1854, c’est probablement le Charles Dacbert, voiturier de 30ans qui témoigne en 1855 à Ferques au décès de sa cousine germaine Léonie Malahieude. C’est aussi probablement le Charles Dacbert, manouvrier de 30ans et pensionnaire chez le couple Dohen-Coze dans le recensement de Ferques de 1856. Après cette date, on perd sa trace.


 

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