Un quatrième Louis Dacbert, maréchal à St-Pierre-les-Calais

Le deuxième enfant du couple Dacbert-Deleglise est Louis Marie François Dacbert, baptisé à Ferques en 1773 (avec comme parrain, François Dagbert, oncle du baptisé, jeune homme tailleur de pierres à Ferques qui signe Jean François Dacbert et comme marraine Marie Catherine Malfoy de la paroisse d'Audinghen).  Il semble destiné à prendre la succession de son père comme maréchal ferrant à Ferques mais c’est plutôt comme maréchal-ferrant à St Pierre qu’on le retrouve en 1803 quand il déclare la naissance d’un fils prénommé Antoine Louis Marie de lui et de Marie Catherine Ringot.  Cette dernière qui est âgée de 33ans, est la fille de Jean Baptiste Ringot, propriétaire à Ferques où il décède en 1795 et de Marie Louise Tellier ou Telliez. Quatre autres enfants suivront à St Pierre où Louis Marie est toujours maréchal-ferrant : Jean François en 1805, Louis Marie en 1807, Nicolas François en 1809 et Marie Joséphine en 1812. A chaque fois, la mère est présentée comme l’épouse légitime du déclarant même s’ils n’ont jamais été mariés avant 1818, à St Pierre (Les témoins sont : Pierre Augustin Gaudry, 46ans, instituteur à St Pierre, cousin de l'époux, Antoine Bellin, 32ans, charron à St-Pierre, aussi cousin de l'époux, Philippe Razé, 56ans, teinturier à St Pierre, et Constant Crochez, 26ans, tonnelier, tous deux amis de l'épouse. Signatures des époux et des témoins). C’est à ce moment qu’ils légitiment leur trois enfants survivants (Jean François, Nicolas François et Marie Joséphine) auxquels s’ajoutent leur aînée, Marie Godeleine Catherine, née à Ferques en 1801 et dont l’acte de naissance n’avait jamais été produit avant qu’une décision du tribunal administratif de Boulogne ne corrige cette lacune en cette même année 1818. Marie Catherine s’éteint peu après à St Pierre en 1820, à 51ans (Louis Marie, son époux, et le cousin Augustin Gaudry sont les témoins). Louis Marie, maître maréchal-ferrant de 48ans à St-Pierre, se remarie en 1822 avec sa belle-sœur Marie Madeleine Monique Aldegonde Lavoine, 23ans, fille de feu Antoine Lavoine, et de Marie Antoinette Telliez (Les témoins sont Philippe Dacbert, 45 ans, maréchal à Ferques, frère de l’époux, qui vient d’épouser en deuxièmes noces Marie Séraphine Lavoine, la sœur de Monique ; Jean Pierre Carré, propriétaire cultivateur à Ferques, 48 ans, ami de l’époux. Marie Antoinette Telliez, mère de l'épouse, 60ans ; Louis Marie Lavoine, 38 ans, manouvrier, probablement le frère de l’épouse et Antoine Ringot, tailleur de pierres à Landrethun, beau-frère de l’épouse. Signatures de l'époux et des témoins sauf la mère de l'épouse. L'épouse et sa mère ne signent pas). Le couple Dacbert-Lavoine est à St-Pierre où naît Stéphanie Désirée en 1827. Par la suite, ils semblent s’être séparés : Louis Marie est maréchal-ferrant et aubergiste à Landrethun en 1829-1830 avec ses enfants Nicolas François et Marie Joséphine nés du premier mariage. Monique est chez sa mère Antoinette Tellier et ses frères Louis Marie et François avec sa fille Stéphanie dans les recensements de Ferques pour 1831 et 1836. Louis Marie est de retour à Ferques dès 1838 auprès de sa femme et de sa fille dans le recensement de 1841. Il s’éteint à Ferques en 1844, à 70ans (Louis Marie Joseph Brunel, 39ans, voiturier et Wulfran Létendart, 44ans, débiteur, sont les témoins). Monique Lavoine, sa deuxième épouse, décède à Ferques en 1859, à 60ans (avec son beau-fils Louis Malahieude, 40ans, et son cousin germain Louis Telliez, 54ans, cultivateurs à Ferques, comme témoins).

Quatre des sept enfants de Louis Marie atteignent l’âge adulte et se marient (Table 6). L’aînée, Marie Godeleine Catherine Dacbert, dont nous avons rapporté les péripéties de sa naissance à Ferques en 1801 un peu plus haut, est à St-Pierre chez son père en 1823 quand elle y épouse Hubert François Fourée ou Fourré, Fourrée.., charron de 27ans à Coquelles, fils de Jean Marie François Fourré et feue Marie Louise Antoinette Bourdigeaux (Les témoins sont  Jacques François Fourée, 32ans, charron à Coquelles, frère de l'époux, Marie François Parenty, 28ans, cultivateur à Coquelles, son ami, Hubert François Didiers, 61ans, journalier à Caffiers, oncle de l'épouse et Pierre Antoine François Paque, 21ans, maréchal ferrant à St Pierre, son ami. Signatures des époux, des pères des époux et des témoins sauf le dernier qui ne signe pas). Le couple Fourée-Dacbert réside à St-Pierre où Hubert est boulanger (1824,1825) puis charron (1826, 1828). On leur connaît trois filles nées à St Pierre entre 1824 et 1828 : Marie Anne Catherine Françoise en 1824, Marie Hortense en 1825 et Joséphine en 1826 (Pour les deux premières, les témoins à la naissance sont l'aïeul maternel Louis Marie François Dacbert, 51ans, maréchal-ferrant et Marc Antoine Ducrocq, 52ans, tailleur d'habits. Pour la troisième, ce sont Charles François Gaudry, 24ans, serrurier et François Geneau, 30ans, charron). Hortense décède à 4mois et on ignore la destinée des deux autres. Catherine, la mère, s’éteint à 69ans, couturière, en 1871, à Calais où elle réside alors (avec François Pruvot, 48ans, menuisier, et Charles Rigault, 38ans, menuisier, comme témoins). Hubert, son mari, décède à 83ans, en 1880, à l’hospice civil de Calais.

Après Antoine Louis Marie né en 1803 à St Pierre mais décédé au même lieu en 1809, le prochain enfant du couple Dacbert-Ringot est Jean François Dacbert, né à St-Pierre en 1805 et décédé en 1844, à 39ans, célibataire, à l'Hôpital de la Marine de Cherbourg comme fusilier au premier régiment d'infanterie de la Marine, 7e compagnie. Suit Louis Marie, né à St-Pierre en 1807 et qui lui aussi meurt prématurément en 1811, toujours à St-Pierre. Suit Nicolas François Dagbert, né à St-Pierre en 1809 (Les témoins à la naissance sont Nicolas Sergeant, 48ans, aubergiste et Jean Baptiste Sergeant, 45ans, appariteur). En 1838. Il est boulanger de 29ans à St Pierre quand il y épouse Marie Louise Geneviève Hernaut, 30ans, domiciliée à St-Pierre, originaire de Hames-Boucres, fille de Louis Marie Hernaut, laitier à St Pierre et feue Marie Jeanne Joanin (Les témoins sont Louis Marie Antoine Trouille, boulanger de 29ans à Calais,  Noel Josse Hypolite Macquet, préposé des douanes à Calais de 30ans, amis de l'époux, Charles Joseph Pion, cousin germain de l'épouse côté paternel, charpentier de 29ans à Hames-Boucres et  Joseph Amedro, maçon de 43ans  à St-Pierre, aussi cousin germain de l'épouse, côté paternel. Signature de l'époux, de son père et des trois premiers témoins. L'épouse, son père et le dernier témoin ne signent pas). Le couple Dagbert-Hernaut reste à St Pierre (Secteur D, rue des Fontinettes puis rue des Basses Communes) où Nicolas est laitier, probablement avec son beau-père (1839) puis journalier (1842, 1844, 1846). Geneviève, son épouse, décède à St-Pierre en 1844, à 36ans (les témoins sont Joseph Nicola Gangloff, 51ans, cordonnier, et Jean Marie Beaudry, 66ans, marin). Nicolas s’éteint, journalier de 52ans, en 1860, à son domicile de la première rue du Courgain à Calais (Achille Lemoine, 39ans, marin et Nicolas Catala, 58ans, aussi marin, sont les témoins).

Le couple Dagbert-Hernaut à trois enfants nés à St-Pierre entre 1839 et 1844. L’aînée Geneviève Louise Françoise Dagbert, née en 1839 (François Hamy, 27ans, jardinier et Louis Eugène Duquesnoy, 22ans, caviste, sont les témoins) est ouvrière en tulle de 20ans à St-Pierre en 1860 quand elle y donne naissance à une fille naturelle prénommée Louise Augustine qui ne survit que 13 mois. Suivent en 1863, une autre fille naturelle prénommée Élise Louise qui décède deux ans plus tard et en 1868, une troisième fille naturelle morte après 10 mois. Alors que Louise est toujours ouvrière en tulle, deux autres enfants suivront, Alice Berthe Eugénie en 1873 et Albert Camille en 1874 mais ils sont reconnus par leur père, Albert Marie Joseph Asseman, menuisier de 22ans originaire de St-Omer, fils de feu Henri Antoine Asseman, et Amélie Victoire Dammery, 55ans, ménagère à St-Omer. Ces deux enfants sont légitimés lors du mariage de leurs parents à St-Pierre en 1875 (
Les témoins sont Camille Annoul, 42ans, perceur de cartons, Alfred Moody, 31ans, ourdisseur, amis de l'époux, Louis Castre, 56ans, metteur en œuvre, ami de l'épouse et Joseph Duvauchelle, 36 ans, tulliste, beau-frère de l'épouse. Signatures des époux et des témoins. La mère de l'époux ne signe pas). Le couple Asseman-Dagbert réside à St-Pierre (Section D, quartier des Fleurs, 1878-79; Section C, route de Guînes, 1880-81, Section C, rue Victor Hugo, 1884-86-89) où Albert est menuisier et Louise, ouvrière en tulle jusqu’en 1881 puis ménagère. Ils ont quatre autres enfants : Émile Narcisse en 1877, Émilie Mathilde en 1879, Aline Yvonne en 1881 et Fernand Léon en 1884 mais seuls les deux derniers survivent (Émile Narcisse décède en 1879 et Émilie Mathilde en 1880. L’aînée survivante, Alice Berthe Eugénie, s’éteint en 1880 à 7ans). Quand Louise, la mère, s’éteint en 1889, à 49ans, à son domicile de la rue Victor Hugo, il ne reste plus que trois enfants. L’aîné survivant, Albert Camille Asseman est ouvrier menuisier de 28ans à Billy-Montigny en 1903 quand il y épouse Marie Virginie Joseph Boulin, 35ans, à Billy-Montignies, originaire de Rebecques, veuve de Louis Noel Dumont, fille de feu Louis Boulin et de Célina Darques, 72ans, domiciliée à Clarques (Les témoins sont  Hector Denoyelle, 32ans, menuisier à Billy-Montigny, Arnould Vandeville, 30ans, menuisier à Evin-Malmaison, Alphonse Deroch, 27ans, menuisier à Billy-Montigny et Arthur Lecomte, 30ans, houilleur à Mericourt-Corons. Signatures des époux, du père de l'époux et des témoins. la mère de l'épouse envoie son consentement par acte notarié). Sa sœur cadette, Aline Yvonne Asseman serait décédée à Paris au milieu du siècle suivant mais on ne sait pas si elle s’est mariée. Enfin, le benjamin de la famille, Fernand Léon Asseman, est tapissier de 27ans à Calais en 1911 quand il y épouse Marthe Aimée Marie Hocquinghem, domestique de 20ans à Calais, originaire de Guemps, fille d'Henri Hyppolite Hocquinghem, 58ans, manouvrier, et Marie Élisa Biscaras, ménagère à Guemps (Les témoins sont Omer Fournier, 34ans, cultivateur à Bonningues-lès-Calais, beau-frère de l'épouse, Ernest Hocquinghem, 53ans, cultivateur à Guemps, son oncle, Auguste Bouviard, 38ans, sous-brigadier des douanes à Calais, son beau-frère et Alfred Hocquinghem, 27ans, garçon meunier à Guemps, son frère. Signatures des époux, du père de l'époux et des parents de l'épouse et des témoins). Albert Asseman, le père d’Albert Camille et Fernand Léon est présent aux deux mariages et dans les deux cas, il est menuisier à Lille (52ans en 1903).

Après Nicolas né en 1842 (Damas Evrard, 36ans, marchand de bière, et Philippe Lemaire, 34ans,  cabaretier sont les témoins) mais décédé en 1857, à 15ans, ouvrier en tulle, chez son père rue des Basses Communes (avec pour témoins : Pierre Desombre, 35ans, cordonnier et  Pierre Crespin, 29ans, ouvrier en tulle), le troisième et dernier enfant du couple Dagbert-Hernaut est Geneviève Imérie Dagbert, née à St-Pierre en 1844 (Charles Lecras, 51ans, garde-champêtre et  Eugène Duquesnoy, 26ans, caviste, sont les témoins). En 1870, elle est, comme sa sœur aînée Louise, ouvrière en tulle à St-Pierre quand elle y épouse Célestin Joseph Duvauchelle, 30ans, tulliste à St-Pierre, originaire de Rouen en Normandie, fils de Nicolas Duvauchelle, 70 ans, serrurier à St-Pierre, résidant à l'asile de Saint Yon à Quatre Mares près de Rouen et Adèle Beaumont, 68 ans, ménagère (Les témoins sont  Victor Agneray, 30ans, caviste, Émile Barbier, 25ans, tulliste, amis de l'époux, François Odent, 25ans, tulliste et Alfred Ledoux, 28ans, maçon, amis de l'épouse. Signatures de l'époux et des trois premiers témoins. L'épouse, la mère de l'époux et le témoin Ledoux ne signent pas. Un enfant Duvauchelle, né hors mariage en 1868, est légitimé). Le couple Duvauchelle-Dagbert réside à St-Pierre (Section D, rue des Fleurs en 1871) puis Calais (Section D, rue Bobino en 1891 et 1893) où Joseph est tulliste. Geneviève s’éteint en 1893, à 49ans. Joseph est ancien tulliste au mariage de son fils en 1898. On leur connaît deux enfants : Joseph Clément, né en 1868 mais décédé en 1887, à 18ans, tulliste, rue des Fontinettes à Calais (avec François Guerbodot, 55ans, commissionnaire et  Charles Lefebvre, 45ans, garçon de bureau comme témoins) et Émile Hyppolite Duvauchelle, né en 1871 à St-Pierre (Les témoins à la naissance sont Henri Dimpre, 26ans, et Léon Vigouroux, 30ans, tullistes) et perceur de cartons à Calais en 1898 quand il y épouse sa cousine, Berthe Duvauchelle, 25ans, confectionneuse en tulle, fille d'Auguste Duvauchelle, 27ans, tulliste et Jane Egelton, 24ans, ouvrière en tulle (Les témoins sont Auguste Deseille, 32ans, perceur de cartons, cousin de l'époux, Jules Maeght, 29ans, tulliste, son ami, Hippolyte Duvauchelle, 47ans, rentier, oncle de l'épouse et Auguste Duvauchelle, 30ans, tulliste, son frère. Signatures des époux, des pères des époux et des témoins sauf le deuxième. La mère de l'épouse et le témoin Maeght ne signent pas) avec naissance d’un garçon Duvauchelle à Calais en 1898.

Le dernier enfant du couple Dacbert-Ringot est Marie Joséphine Dacbert, née à St-Pierre en 1812 (Les témoins à la naissance sont Constant Crochez, 23ans, tonnelier et Jean Baptiste Sergeant, 49ans, appariteur). En 1829, à moins de 17ans, elle est chez son père aubergiste et maréchal ferrant à Landrethun quand elle y épouse Jean Marie Isidor Basset  devenu par la suite Benoni Basset, 18ans, natif de Marquise, fils mineur d'Antoine Basset, 57ans, chaudronnier à Marquise et Marie Magdeleine Courquin (Les témoins sont Charles Fermant, 35ans, huissier à Calais, beau-frère de l'époux, Joseph Carpentier, 75ans, vivant de son revenu à Landrethun, ami des époux, François Dacbert, 23ans, maréchal ferrant à St Pierre, frère de l'épouse et Hubert Fourré, 32ans, charron à St-Pierre, son beau-frère. Signatures des époux comme Basset et Joséphine Dacbert, des pères des époux et des témoins). Après la naissance à Landrethun de Louis Marie Joseph en 1830 (Enfant présenté par Louis Marie Dacbert, 56ans, aubergiste à Landrethun et aïeul maternel « en l'absence du père et dans l'ignorance de son domicile » avec pour témoins, François Nicolas Dacbert, 22ans, garçon boulanger, oncle maternel et Jean Louis Leclercq, 26ans, tailleur de pierres, tous deux de Landrethun) dont on ignore la destinée, on retrouve le couple Basset-Dacbert à St-Pierre où Benoni est ouvrier en tulle et où Joséphine donne naissance à un second enfant prénommé Benoni comme son père (les témoins à la naissance sont Jean Charles Louis Debuche, 30ans, menuisier et Louis Marie Briche, 22ans, mécanicien). Benoni père est chaudronnier à livret à Calais en 1849 quand Joséphine, alors âgée de 36ans, s’éteint à son domicile de la rue des Maréchaux (avec François Blanquart,42ans, professeur de langues et Jean Marie Nuburger, 54ans, ébéniste à livret, des voisins, comme témoins). Benoni père est ouvrier maréchal à Audruicq en 1855 quand Benoni Basset fils, ouvrier maréchal de 22ans à Audruicq, s’y marie avec Louise Élise Adèle Fasquel, 35ans, à Audruicq, fille de feu Lambert Isidor Fasquel et  Marie Augustine Pétronille Vernaude, 63ans, couturière (Les témoins sont Jean François Bodevin, 55ans, marchand de lin à Polincove, non parent des époux, Joseph Barra, 49ans, ménager, oncle germain de l'épouse à cause de sa femme, Antoine Joachim Mitenne, 67ans, cordonnier, oncle germain de l'épouse à cause de sa femme, Marie Françoise Louise Vernalde, et Pierre Louis Monel, 46ans, marchand boucher à Audruicq, non parent des époux. Signatures des époux, du père de l'époux, et du premier et troisième témoin. Le deuxième et le quatrième témoin ne signent pas). Benoni père, alors chaudronnier et poêlier à Audruicq, s’éteint finalement à Nortkerque en 1859, à 49ans. La même année, Élise, l’épouse de Benoni fils, alors âgée de 40ans, s’éteint à St-Pierre où le couple était revenu après la naissance d’une fille prénommée Élise Uranie, à Audruicq en 1856. Benoni fils était alors chaudronnier à St-Pierre et le couple habitait dans la section C, sur la route de Guînes, avec un deuxième enfant, un garçon prénommé Benoni, né en 1857. A noter que ces deux enfants se marieront à St-Pierre en 1881. Benoni fils, quant à lui, toujours chaudronnier, se remarie en 1860 à St-Pierre avec Antoinette Clarisse Toussaint, ouvrière en tulle de 28ans à St-Pierre, fille de Pierre Louis Marie Toussaint, 52ans, ouvrier en tulle à St-Pierre et feue Antoinette Clarisse Marcq, veuve de Louis Marie Magloire Cassez (Les témoins sont Henri Basset, 32ans, poêlier à St-Pierre, cousin germain de l'époux du côté paternel, Théodore Fouju?, 33ans, ouvrier en tulle à St-Pierre, ami de l'époux, Pierre Amédro, peigneur de lin à St-Pierre, beau-frère de l'épouse et Henri Goret, 24ans, peigneur de lin à St-Pierre, cousin germain de l'épouse du côté maternel. Signatures de l'époux et des témoins. L'épouse et son père ne signent pas) avec une fille, Clarisse Léonie, née en 1863 mais qui décède ouvrière en tulle à 16ans en 1880. Il décède finalement à 37ans, en 1871, toujours chaudronnier, à son domicile de la route de St-Omer dans la section C de St-Pierre.

Le seul enfant du couple Dacbert-Lavoine est Stéphanie Désirée Dacbert née à St-Pierre en 1827 (Les témoins à la naissance sont Jean François Dacbert, 22ans, maréchal-ferrant à St Pierre, probablement le demi-frère de l'enfant et Antoine Belin, 41ans, charron à St Pierre). En 1848, elle est couturière chez sa mère à Ferques quand elle y épouse Louis Joseph Malahieude, maçon de 29ans à Wierre Effroy , fils de Jacques Achille Malahieude, maçon, et Marie Elizabeth Dubois, ménagère, tous deux à Wierre Effroy (Les témoins sont Achille Malahieude, 33ans, instituteur primaire communal à Condette, frère de l'époux; Pierre Sambon, 35 ans, propriétaire à  Ferques, allié de l'époux; François Lavoine, 62ans, propriétaire à Ferques, probablement l'oncle maternel de l'épouse, et François Legrand, 70 ans, propriétaire à Condette. Signatures des époux, des parents de l'époux et des témoins sauf le troisième. La mère de l'épouse et son frère, le témoin Lavoine, ne signent pas). Le couple Malahieude-Dacbert s’établit à Ferques où Louis est maçon (1849, 1850), voiturier (1851), cultivateur (1854, 1856, 1871), et voiturier/cultivateur (1861). Stéphanie, son épouse, s’éteint, cultivatrice à Ferques, en 1871 à 43ans (Les témoins sont Antoine Lemattre, 43ans, et Dominique Lemattre, 38ans, maréchaux ferrants à Ferques). En 1883, Louis est rentier à Outreau. On ignore où et quand il est décédé. On leur connaît cinq enfants, tous nés à Ferques entre 1849 et 1855. Trois de ces enfants meurent en bas-âge : Louis Emmanuel en 1849, Louis Marie Joseph en 1850 et Léonie Théodosie Eloina en 1854 (dans ce dernier cas, l’un des témoins au décès en 1855 est Charles Dacbert, 30ans, voiturier à Ferques et cousin germain de la décédée, probablement le fils de l’autre couple Dacbert-Lavoine présenté plus bas). Les deux autres enfants atteignent l’âge adulte et se marient. Charles Louis Joseph Malahieude, né en 1851 (Louis Battel, 27ans, rentier et Constant Daudenthun, 47ans, débitant de boissons, sont les témoins) est cultivateur à Ferques comme son père en 1877 quand il épouse à Fréthun Françoise Lefevre qui signe et s’identifie par la suite comme Henriette Lefebvre, 21ans, sans profession, fille de feu Auguste Armand Stanislas Lefevre, et Marie Françoise Anastasie Joly, cultivatrice de 61ans à Fréthun (Les témoins sont Armand Lefevre, 24ans, cultivateur à Fréthun, frère de l'épouse, Alfred Pecqueux, 35ans, concierge, son beau-frère, tous deux à Fréthun, Jean Charles Hubert, 76ans, propriétaire à Fréthun et Jacques Achille Malahieude, 62ans, propriétaire à Condette, oncle de l'époux. Signatures des époux, du père de l'époux et des témoins) avec descendance Malahieude à Ferques où Louis continue d’être cultivateur, du moins jusqu’en 1885. Son frère cadet, Achille Désiré Joseph Malahieude, né en 1855 (Antoine Lemattre, 28ans, maréchal-ferrant et Louis Bernard, 24ans, instituteur, sont les témoins à la naissance) est lui aussi cultivateur à Ferques en 1883 quand il y épouse Zoé Eugénie Piggott, 21ans, sans profession à Ferques, fille de William Piggott, rentier à Ferques, et feue Marie Josephe Véronique Wasselin dite Joséphine Wasselin (Les témoins sont Louis Malahieude, 31ans, cultivateur à Ferques, frère de l'époux, Charles Halipré, 47ans, instituteur à Ferques, son ami, Pierre Alfred Henri Piggott, 40ans, négociant à Paris, et  Edmond Félix Albéric Piggott, 35ans, employé au mines à Ferques, frères de l'épouse. Signatures des époux, de leurs pères et des témoins) sans descendance connue à Ferques où Achille est cultivateur du moins jusqu’au recensement de 1886.

 

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