Pierre Dacbert, un autre maréchal, mais à Baincthun
Le cinquième enfant du couple Dacbert-Roussel, Pierre Marie Dacbert,
baptisé à Ferques en 1747 suit les traces de son père Louis et de son
frère Louis Marie puisqu’on le retrouve garçon maréchal ferrant en 1774
mais à Baincthun quand il épouse à l’église St Joseph de la haute ville
de Boulogne, Marie Geneviève Pacque ou Paque, Pâques… 34ans, de Baincthun, veuve en deuxièmes noces de François Bayard (Acte
de mariage filiatif pour l’époux. Les témoins sont Louis Marie Dacbert
et François Dacbert, frères de l’époux ainsi que Jacques Paque,
probablement le frère de l’épouse, et Antoine Guilbert. Les deux époux,
le père de l’époux et les quatre témoins signent). Marie
Geneviève est originaire d’Hesdin-l’Abbé. Elle est la fille de Claude
Jacques Pacque et Jeanne Françoise Pacque, mariés en 1736 à
Hesdin-l'Abbé et décédés tous les deux en 1750. En 1761, elle épouse
Adrien Bournonville ou Bournoville, maréchal ferrant à Baincthun. A la
mort de ce dernier en 1767, elle se remarie avec Jean François Marie
Bayart, lui aussi maréchal à Baincthun où il s’éteint dès 1773.
Le couple Dacbert-Paque reste à Baincthun où Pierre est maréchal
ferrant. On retrouve sa signature sur plusieurs actes de l’état civil
de la paroisse (témoin au mariage de Jean Perard et Benoite
Leuliette en 1774 ou témoin comme beau-père de l'épouse au mariage de
Jean Marie Grégoire et Marie Geneviève Bournoville en 1789) puis de la commune. Marie Geneviève s’éteint à Baincthun en 1819, à 79ans (les
témoins au décès sont son mari Pierre Dagbert, 71ans, maréchal ferrant
et son fils du premier mariage, François Bournoville, 51ans, lui aussi
maréchal-ferrant). Pierre décède au même lieu en 1830, à 83ans (avec
pour témoins : son beau-fils François Bournoville, 62ans, maréchal
ferrant à Baincthun et son gendre, Jean Antoine Marie Fauquembergue,
64ans, cultivateur à Hesdin -l'Abbé).
On leur connait trois enfants, baptisés à Baincthun entre 1775 et 1780 (Table 5). L’ainée, Marie Adrienne Alexandrine Dagbert, baptisée en 1775 (Le
parrain est Adrien Jacques Bournonville, son demi-frère, fils du défunt
Adrien, vivant maréchal-ferrant et de Marie Geneviève Pacque et la
marraine, Marie Alexandrine Menu, fille de Noel, charron, et Marie
Louise Fortin, tous deux de Baincthun) épouse en 1802 à Baincthun Jean Antoine Marie Fauquembergue,
ménager de 35ans à Questinghen, secours de Baincthun, fils de feu Jean
Antoine Pierre Fauquembergue, de son vivant charron, et Marie
Antoinette Haigneré (Les témoins sont Pierre Dagbert, 55ans,
maréchal à Baincthun, probablement le père de l'épouse, Jean François
Marie Bournoville, 35ans, aide maréchal à Bainctun, probablement le
beau-frère de l'épouse, Jacques Paque, 60ans, meunier à Echinghen,
probablement l'oncle maternel de l'épouse, et Claude
Fauquembergue, 31ans, bourlier à Baincthun, probablement le frère de
l'époux. Signatures des époux, Alexandrine Dagbert pour l'épouse, et
des témoins). Le couple Fauquembergue-Dagbert s’installe à
Baincthun où Jean Marie est manouvrier (1803, 1806), ménager
(1807,1809), journalier (1810, 1812), voire voiturier (1814). En 1818,
on le retrouve cultivateur au hameau de Broucquedal d’Hesdin-l'Abbé où
il demeure jusqu’à sa mort, en 1834, à 68ans (Denis Watel, 51ans, instituteur, et Pierre Martel, 30ans, jardinier, sont les témoins).
Alexandrine, son épouse, revient à Baincthun avec ses enfants entre
1836 et 1841. Elle s’éteint au hameau de la Quesnoye de Baincthun en
1869, à 93ans (ses beaux-fils à Baincthun, Joseph Pruvost, 49ans, ménager et Hubert Lacaille, 50ans, charpentier sont les témoins).
On leur connaît neuf enfants nés à Baincthun entre 1803 et 1814 et à
Hesdin-l’Abbé en 1818. On ne connaît pas de descendance aux quatre
garçons : l’aîné Pierre Marie, né en 1803 (son aïeul, Pierre Dagbert, 55ans, maréchal-ferrant à Baincthun est l’un des témoins) décède célibataire chez sa mère à Hesdin-l’Abbé en 1837; François Auguste, né en 1807 (encore une fois, son aïeul, Pierre Dagbert, 58ans, maréchal-ferrant à Baincthun est l’un des témoins)
meurt à 11ans en 1818 à Hesdin-l’Abbé; Pierre Prudent, né en 1810, est
militaire de 25ans chez sa mère dans le recensement de 1836 à
Hesdin-l’Abbé puis limonadier de 40ans à Chaumes, arrondissement de
Melun, Seine-et-Marne, en 1850, quand il témoigne au mariage de sa sœur
Elisabeth; enfin le dernier-né, François Marie, meurt à 15ans en 1732 (Denis Watel, instituteur, et Jean Marie Goudal, journalier, sont les témoins à la naissance et au décès). Les cinq filles se marient, parfois assez tardivement. La première à le faire est Marie Joséphine Alexandrine Fauquembergue, née en 1805 (Joseph
Paque, meunier à Echinghen, probablement le grand oncle maternel et
Pierre Dagbert, 58ans, maréchal à Baincthun, probablement l’aïeul
maternel sont les témoins) est journalière à Hesdin-l’Abbé en 1829 quand elle y épouse Jean Louis Thomas,
30ans, couvreur de paille à Hesdin l'Abbé, fils de feu Jean François
Laurent Thomas et de Marie Anne Lenne, ménagère à Hesdin-l'Abbé (Les
témoins sont Pierre Marie Martel, 25ans, jardinier, beau-frère de
l'époux, Antoine Denis Watel, 45ans, instituteur, son ami, Pierre Marie
Fauquembergue, 26ans, cultivateur, frère de l'épouse et Marc Ledez,
49ans, propriétaire à Baincthun, son bel-oncle. Signature de l'époux,
des parents de l'épouse et des témoins. L'épouse et la mère de l'époux
ne signent pas) avec descendance Thomas à Hesdin-l’Abbé et Baincthun (1830-1843). Suit Florentine Fauquembergue, née à Baincthun en 1814 (Antoine Petit, 26ans, tonnelier et Pierre Legrand, 46ans, cabaretier, sont les témoins) et couturière en linge chez sa mère à Baincthun en 1842 quand elle y épouse Marc Antoine Pierre Hubert Lecaille,
charpentier de 23 ans chez ses père et mère à Baincthun, fils de Marc
Antoine Lecaille et Marie Elisabeth Beutin, journaliers (Les
témoins sont Pierre Marie Beutin, 47ans, propriétaire à Baincthun,
oncle maternel de l'époux, Jean Louis Thomas, 43ans, garde
champêtre à Baincthun, beau-frère de l'épouse, François Bournoville,
32ans, maréchal ferrant à Baincthun, cousin germain maternel de
l'épouse et François Lhomme, 41ans, berger à Baincthun, bel-oncle
paternel de l'époux. Signatures des époux, de la mère de l'épouse et
des trois premiers témoins. Les parents de l'époux et le quatrième
témoin ne signent pas) avec descendance Lecaille à Baincthun. Suit Marie Elizabeth Alexandrine Fauquembergue, née à Baincthun en 1806 (François
Bournoville, 39ans, aide maréchal à Baincthun, oncle maternel et Louis
Marie Fortin, 34ans, manouvrier à Baincthun sont les témoins) et journalière de 44ans chez sa mère à Baincthun en 1850 quand elle y épouse François Joseph Augustin Pruvot,
domestique de 29ans à Baincthun, natif de Bazinghen, fils de feu Jean
Jacques Pruvot, de son vivant couvreur de paille à Doudeauville et
Marie Marguerite Beauffort, ménagère à St Martin (Les témoins
sont Pierre Prudent Fauquembergue, 40ans, limonadier à Chaumes,
arrondissement de Melun, Seine et Marne, Jean Louis Thomas,
50ans, couvreur de paille à Hesdin l'Abbé, Pierre Lecaille, 30ans,
charpentier à Baincthun, tous deux beaux-frères de l'épouse et
Pierre Grégoire, 60ans, maréchal-ferrant à Baincthun, cousin germain
maternel de l'épouse. Signatures de la mère de l'épouse et des témoins.
Les époux et la mère de l'époux ne signent pas). Suit Marie Clémentine Fauquembergue, née en 1812 à Baincthun (Jean Marie Grégoire, 22ans, aide-maréchal et Antoine Petit, 24ans, tonnelier sont les témoins) et domestique à Boulogne en 1855 quand elle épouse à St Martin Louis Marie François Augustin Perard,
45ans, commis d’un marchand de bois à St Martin, originaire de Carly,
fils de Louis Marie François Perard, ménager, et Marie Madeleine
Joseph Hermel et veuf de Geneviève Clipet, morte à St Martin en 1850 (Les
témoins sont Pierre Hubert Lecaille, 35ans, charpentier à Baincthun,
Joseph Pruvost, 34ans, ménager à Baincthun, Jean Thomas, 55ans,
couvreur de paille à Hesdin l'Abbé, tous beaux-frères de l'épouse et
Etienne Napoléon Dupont, 40ans, instituteur à St Martin, ami des époux.
Signatures de l'époux, de la mère de l'époux et des témoins sauf le
deuxième. L'épouse, les parents de l'époux et le deuxième témoin ne
signent pas). Finalement, la dernière fille du couple Fauquembergue-Dagbert est Marie Henriette Rosalie Fauquembergue, née en 1809 à Baincthun et femme de confiance à Boulogne en 1856 quand elle y épouse Jacques Louis Oyez,
scieur de long de 48ans à Boulogne, natif d’Hardinghen, veuf en
premières noces de Florentine Josephe Clairemonde Damay et en
deuxièmes noces de Jeanne Marie Guvrian, fils des défunts Jean Mathieu
Oyez et Marie Madeleine Gillet (Les témoins sont Louis
Marie Mallauran, 60ans, cordier à Samer, beau-frère de l'époux,
Augustin Oyez, 52ans, marchand boucher à Boulogne, son frère, Pierre
Lecaille, 37ans, charpentier en bâtiments à Baincthun et Augustin
Pérard, 46ans, commis de marchand de bois à St Martin, tous deux
beaux-frères de l'épouse. Signatures de l'époux, de la mère de l'épouse
et des témoins. L'épouse ne signe pas).
Après Jean Baptiste, né et décédé à Baincthun le même jour de 1778 (ondoyé
par la sage-femme à cause du péril de mort, puis baptisé sous condition
avec comme parrain, Jean François Longuet, fils de Jacques, jardinier,
et Marie Françoise Lebègue et comme marraine, la demi-sœur Marie
Geneviève Bournonville. L’Inhumation à lieu le lendemain en présence du
père et de Jean Marc Flahault, maître d'école), le troisième et dernier enfant du couple Dacbert-Pacque est Marguerite Dagbert, baptisée à Baincthun en 1780 (Le
parrain est Sébastien Duflos, fils de Nicolas, laboureur, et Marie
Cécile Delplace et la marraine, Marie Antoinette Françoise Prevot,
fille d'Etienne, laboureur, et Marie Françoise Sauvage, tous les deux
de Questinghen, secours de Baincthun). En 1812, à 32ans, elle épouse à Baincthun Louis Marc Ledez ou Ledet, journalier de 32ans à Baincthun, fils de Jean Marie Ledez, journalier à Baincthun, et Marie Jeanne Fournier (Les
témoins sont Jean Louis Ledez, 23ans, journalier, frère de l'époux,
Pierre Courbois, 36ans, cabaretier, son beau-frère, François
Bournoville, 45ans, maréchal-ferrant, demi-frère de l'épouse et Jean
Marie Fauquembergue, 46ans, son beau-frère, tous deux Baincthun.
Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins sauf le témoin
Courbois. Le père de l'époux et le témoin Courbois ne signent pas). Le couple Ledez-Dagbert réside à Baincthun où Louis Marc est journalier (1813) puis, à partir d’au moins 1819, propriétaire. C’est
comme propriétaire qu’en 1828, à 49ans, il témoigne avec son frère Jean
Louis Edouard Ledez, 40ans, au décès de son père Jean Charles Marie
Ledez, 83ans, ménager, rue de Questinghen à Baincthun et qu’en 1829, il
témoigne comme bel-oncle au mariage de sa nièce Joséphine Fauquembergue. Il s’éteint propriétaire à Baincthun en 1840 (chez
son beau-fils François Florentin Raymond Cadet, 37ans, rue de
Questinghen à Baincthun. avec le même et Louis Marc Zéphirin Ledez,
21ans, son fils, tous deux cultivateurs, comme témoins).
Marguerite, son épouse, meurt en 1857, à 77ans, rentière, chez son
gendre François Florentin Remond Cadet, 54ans, cultivateur rue de
Lannoy (avec le même et son fils Marc Ledez, 37ans, propriétaire, comme témoins). On leur connaît deux enfants. L’aînée Marie Marguerite Rosalie Ledez, née à Baincthun en 1813 (Les
témoins à la naissance sont Jean Marie Ledez, 67ans, journalier,
probablement l’aïeul paternel, et François Bournoville,
45ans,maréchal-ferrant, probablement le bel-oncle) est propriétaire de 22ans à Baincthun en 1835 quand elle y épouse François Florentin Rémond ou Raymond Cadet,
cultivateur de 33ans à Baincthun, natif de Ledinghem, fils d'Antoine
Joseph Cadet et Marie Jeanne Félicité Bucaille, cultivateurs à
Baincthun (Les témoins sont François Nicolas Achille Dutertre,
44ans, propriétaire à Boulogne, ami des époux, Antoine Joseph Henri
Cadet, 37ans, cultivateur à Baincthun, frère de l'époux, François
Bournoville, 67ans, maréchal ferrant à Baincthun, oncle maternel de
l'épouse et Zéphirin Ledez, 37ans, propriétaire à Baincthun, son frère.
Signatures des époux, de leurs parents et des témoins) avec descendance Cadet à Baincthun. Son frère cadet, Louis Marc Zéphirin Ledez, né en 1819 à Baincthun (avec
l’aïeul maternel Pierre Dagbert, 71ans, et le bel-oncle François
Bournoville, 51ans, tous deux maréchaux ferrants, comme témoins)
semble être resté célibataire chez sa mère (recensements de 1841, 1846,
1851 et 1856) et son beau-frère Cadet (recensements de 1861 et 1866).
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