Les descendants de Virgile
Dagbert et Adèle Masset
Comme indiqué plus haut, Joseph Auguste Virgil ou Virgile Dagbert,
fils de Louis Balthazar et Madeleine Simon naît à Hames en 1817. Comme
son oncle Louis Marie et son frère Louis Balthazard, il est tailleur
d’habits à Hames-Boucres en 1837 quand il y épouse Adèle Alexandrine Masset, 21 ans, repasseuse à Hames-Boucres, fille de François Daniel Masset et de Rosalie Playe, journaliers à Hames-Boucres (Les
témoins sont Auguste Dagbert, 65 ans, cultivateur à Hames-Boucres,
grand-oncle de l'époux ; Louis Dagbert, 23 ans, tailleur d'habits
à Andres, son frère ; François sauvage, 56 ans, instituteur à
Hames-Boucres, et Auguste Dagbert, 36 ans, aide de labour à
Hames-Boucres, oncle de l'époux du côté paternel. Signature de l'époux,
des pères des époux et des témoins. L'épouse et les mères des époux ne
signent pas. On notera que l’acte de mariage donne une naissance
d’Adèle Masset à Hames-Boucres en 1816 mais ni les registres de Boucres
ni ceux de Hames montrent cette naissance. Les parents d’Adèle se sont
mariés à Boucres en 1814 et ses deux sœurs sont nées à Boucres en 1814
et 1818 respectivement. On notera également que Rose ou Rosalie Playe
est reliée à la branche cadette des Dagbert de Hames-Boucres décrite
plus loin).
Le couple Dagbert-Masset réside à
Hames-Boucres, sur la rue de Boucres où Virgile est tailleur d’habits
(sauf en 1839 quand il est militaire au 9e régiment de ligne).de 1837
jusqu’à sa mort en 1881, à 63ans (décès déclaré par ses beaux-fils Alphonse Warnault, 46 ans, journalier et Gustave Lavoine, 31 ans, maréchal). Adèle s’éteint elle aussi à son domicile de la rue de Boucres en 1909, à 92ans (décès déclaré par son fils, Auguste Dagbert, 62ans, ouvrier agricole, et son neveu, Jules Masset, 45ans, garde-champêtre).
Comme pour son père, son grand-père et son grand-oncle Auguste, on
retrouve sa signature sur beaucoup d’actes de l’état civil de l’époque,
où il signe comme témoin (1) comme beau-frère allié de l'époux
au mariage de Pierre François Joseph Daniel Masset, 22 ans, journalier,
domicilié de fait à Bonningues et de droit à Hames-Boucres, et Marie
Modestine Honorine Wimille, 22 ans, d’ Hardinghen, en 1843 à Hardinghen
(2) à la naissance de sa petite fille Louise Félicie en 1865 (3)
à la naissance de ses petite filles Louise Félicité et
Maria Julie en 1867 (4) comme ami de l'épouse, au mariage de
Louis François Legros, aide laboureur à Hames-Boucres et Louise
Françoise Lamarre , journalière à HB, en 1867 à Hames-Boucres (5) au
mariage de François Célestin Ledez, journalier, et Marie Louise
Hortense Lamarre , journalière, en1868 à Hames-Boucres (l'autre témoin
est son fils Alfred Dagbert, 31 ans, tailleur d'habits) (6) comme ami
de l'époux au mariage d’ Arthur Paul Delattre, ouvrier maçon et Eugénie
Henriette Apolline Boulanger, ménagère, en 1868 à Hames-Boucres (7) à
la naissance de son petit-fils Alfred Edouard Auguste en
1869 (8) au décès de Julie Clémentine Cotrez, 44ans, en 1869 à
Hames-Boucres. (9) comme ami de l'époux au mariage de Pierre Charles
Victor Rolos, domestique à St-Tricat et Adèle Aglaé Louchet ,
journalière, en 1870 à Hames-Boucres (l'autre témoin est son fils
Alfred Dagbert, 32 ans, tailleur d'habits) (10) au décès de sa
belle-mère Rose Playe en 1871 (11) à la naissance de son
petit-fils Albert Louis Gaston en 1872 (12) au décès de son
oncle Jean Louis Playe en 1872 (13) à la naissance de sa
petite-fille Célina Juliette en 1873 (14) au décès de son
petit fils Louis Gustave Ovide Lavoine en 1873. (15) au décès de sa
tante Marie Jeanne Playe en 1874 (16) au décès de sa voisine Marie
Madeleine Florentine Desgardin, 62ans, en 1874 (17) au décès d'un
enfant né sans vie de Louis Marie Joseph Barron, 47ans et Ursula
Florentine Joseph Cagneux en 1874 (18) au mariage de Louis
Auguste Jules Rolos, aide laboureur, et Louise Séraphine Lamarre,
journalière, en 1874 à Hames-Boucres (19) à la naissance de son
petit-fils Auguste Clovis en 1875 (20) au décès de sa tante Marie
Louise Françoise Playe en 1875 (21) au mariage de Florentin Pourre,
domestique, et Prescide Julie Honorine Rolos, journalière, en 1875 à
Hames-Boucres (22) à la naissance de ses petites-filles Eugénie Sophie
et Marthe Clotilde en 1878 (23) au mariage de Jules Louis Narcisse
Rollos, aide-laboureur, et Hermence Maria Rosa Lefebvre, domestique, en
1878 à Hames-Boucres. (24) au mariage de Léopold Désiré César Leleu,
aide laboureur, et Marie Adèle Eugénie Delabasserue, journalière, en
1880 à Hames-Boucres. On leur connait dix enfants, tous nés à Hames-Boucres (Table 12) :
L’aîné Alfred Adrien Dagbert, né en 1837 (les
témoins sont l’oncle Louis Dagbert, tailleur d'habits à Andres 24 ans,
et François Sauvage, 56 ans, instituteur à Hames-Boucres) est tailleur d’habits à Hames-Boucres comme son père en 1862 quand il épouse à Pihen Louise Laurence Ambroisine Verlingue,
30ans, sans profession à Calais, originaire de St-Inglevert, fille de
feu Louis François Noël Verlingue, de son vivant cultivateur à Pihen,
et de Reine Laurence Marie Louise Toulotte, 49ans, cafetière à Pihen (Les
témoins sont : Louis Dagbert, 75ans, manouvrier, aïeul de l'époux,
Auguste Dagbert, 63ans, ménager, grand-oncle de l'époux, tous deux de
Hames-Boucres, Auguste Verlingue, 24ans, domicilié à Guînes, frère de
l'épouse et Noel Michaux, 33ans, domicilié à Caffiers, beau-frère de
l'épouse. Signatures des époux, du père de l'époux, de la mère de
l'épouse et des témoins. La mère de l'époux ne signe pas. On trouvera
plus de détails sur les Verlingue de Pihen dans "Gentilshommes et
laboureurs du Boulonnais" de M. Parenty & H. Lorge, 1989, p. 299).
Le couple Dagbert-Verlingue réside à Hames-Boucres, lui-aussi sur la
rue de Boucres, où Alfred est tailleur d’habits jusqu’à son décès en
1905, à 67ans. Son épouse Louise meurt au même endroit en 1883, à 50ans
(les témoins sont Auguste Dagbert, 36ans, journalier, et Gustave Lavoine, 33ans, maréchal, ses beaux-frères).
Comme son père Virgile (et souvent de concert avec lui), il laisse sa
signature sur de nombreux actes de l’état civil, comme témoin : (1)
au décès de son grand-père Louis Balthazar Dagbert en 1865 (2) au décès
de sa grand-mère Marie Madeleine Séraphine Simon en 1868 (3) au mariage
de François Célestin Ledez, journalier à Hames-Boucres et Marie Louise
Hortense Lamarre , journalière à Hames-Boucres, en 1868 à Hames-Boucres
(l'autre témoin est son père Virgile Dagbert, 53 ans, tailleur
d'habits) (4) comme ami de l'épouse au mariage de Pierre Charles Victor
Rolos, domestique à St Tricat et Adèle Aglaé Louchet , journalière à
Hames-Boucres, en 1870 à Hames-Boucres (l'autre témoin est son père
Virgile Dagbert, 53 ans, tailleur d'habits) (5) au mariage de son frère
germain Auguste Joseph François Dagbert en 1872 (6) à la naissance de
sa nièce Célina Juliette en 1873 (7) au décès de son neveu Louis
Gustave Ovide Lavoine en 1873 a Hames-Boucres (8) au mariage de
François Émile Berly, berger, et Clara Ambroisine Hermine Sophie
Delrue, en 1874 à Hames-Boucres (on l’identifie comme Virgile Dagbert)
(9) au mariage de Louis Auguste Jules Rolos, aide laboureur, et Louise
Séraphine Lamarre, journalière, en1874 à Hames-Boucres (10) à la
naissance de son neveu Auguste Clovis en 1875 (11) au mariage de
Florentin Pourre, domestique, et Prescide Julie Honorine Rolos,
journalière, en1875 à Hames-Boucres (12) à la naissance de sa nièce
Eugénie Sophie en 1878 (13) au mariage de Louis François Alexandre
Butor, journalier et Benoite Florine Lannez, journalière, en 1878
à Hames-Boucres (14) au mariage de Jules Louis Narcisse Rollos, aide
laboureur, et Hermence Maria Rosa Lefebvre, domestique, en 1878 à
Hames-Boucres (15) au décès de Marie Sophie Désirée Delobel en 1879 a
Hames-Boucres. (16) au mariage de Léopold Désiré César Leleu, aide
laboureur, et Marie Adèle Eugénie Delabasserue, journalière, en 1880 à
Hames-Boucres (17) au décès de Pétronille Françoise Eugénie
Houzel,70ans, couturière en 1881 à Hames-Boucres. (18) au décès de sa
nièce Marie Élise Joséphine Dagbert en 1884 (19) comme cousin germain
de l'époux (comme l’autre témoin, Gustave Lavoine, 41 ans, maréchal
ferrant à Hames-Boucres) au mariage de Jules Auguste Masset, 26 ans,
journalier, et Marie Élise Ludovine Lannoy,24 ans, domestique, en 1890
à Hames-Boucres (20) à la naissance de son petit-fils Albert Jules
Ovide en 1903 à Hames-Boucres
Le couple aurait eu six
enfants, tous nés à Hames-Boucres entre 1863 et 1878. Virgile Dagbert,
leur grand-père tailleur d’habits est témoin à la naissance de tous ces
enfants. L’autre témoin est leur grand-oncle Auguste Dagbert, ménager,
pour les deux premiers (Louise Félicité Delphine en 1863 et Louise
Félicie en 1865), Amédée Lefebvre, 32 ans, scieur de long à
Hames-Boucres (pour Maria Julie en 1867) et leur oncle Auguste Dagbert,
aide laboureur et manouvrier pour les trois derniers (Alfred Edouard
Auguste Daniel en 1869, Albert Louis Gaston en 1872 et Marthe Clotilde
Félicie Louise en 1878).
Louise Félicité Delphine et Louise Félicie meurent à moins d’un an (les témoins au décès sont encore Virgile et Auguste Dagbert). Marthe Clotilde Félicie Louise décède à 10ans en 1889 (les témoins sont Cyrille Venheulen, 37ans, et Auguste Boutoille, 39ans, journaliers et amis). Les trois autres enfants atteignent l’âge adulte et se marient. L’aînée de fait, Maria Julia Dagbert a 25ans et est sans profession à Hames-Boucres en 1892 quand elle y épouse Théodore Eugène Heude,
27ans, agent de police à Calais, originaire de Hames-Boucres, fils de
Casimir Heude, 56ans, cordonnier à Hames-Boucres et Antoinette Dagbert,
54ans, ménagère, de la branche cadette des Dagbert de Hames-Boucres que
nous présentons plus loin ( Les témoins sont Casimir Heude,
31ans, agent de police à Calais, frère de l'époux, Antoine Dagbert,
58ans, cantonnier à Hames-Boucres, oncle de l'époux, Alfred
Dagbert, 22ans, frère de l'épouse, et Gustave Lavoine, 43ans,
maréchal, oncle de l'épouse, tous deux domiciliés à Hames-Boucres.
Signatures des époux, des parents de l'époux, du père de l'épouse et
des témoins). Un garçon né en 1886 à Hames-Boucres sous le nom
de Maurice Julien Eugène alors qu’Eugène était cordonnier de 21ans à
Hames-Boucres est légitimé au mariage de 1892. Un autre garçon né
hors-mariage en 1888 sous le nom de Léon Alfred Gaston ne survit que 15
jours. En 1899, Eugène est garde-pêche et le couple Heude-Dagbert qui
réside à Calais sur la rue du Cheval a une fille, prénommée Mariette
Magdeleine Eugénie, qui se mariera au milieu du siècle suivant dans la
région de Dunkerque. Eugène, toujours agent de police, décède à 36ans,
en 1901, à Marquette près de Lille. Leur fils aîné, Maurice Julien Eugène Heude est metteur en œuvre à Calais en 1912 quand il épouse Susanne Joséphine Eugénie Orient,
24ans, ouvrière en tulle à Calais, fille d’ Oscar Orient, 50ans, maçon,
et Émelie Charlotte Joséphine Pruvost, 47ans, sans profession à Calais (Les
témoins sont Gaston Dagbert, 39ans, cocher à Guînes, oncle de l'époux,
Georges Rohan, 25ans, metteur en œuvre à Calais, cousin de l'époux,
Oscar Orient, 31ans, journalier à Calais, frère de l'épouse et Eugène
Evrard, 40ans, cordonnier à Calais, ami de l'épouse. Signatures des
époux, de la mère de l'époux, et des témoins. Le père de l'épouse ne
signe pas). Mobilisé dans le 176e régiment d’infanterie, il
participe à la campagne d’Orient mais décède de maladie en Serbie à la
toute fin de la guerre, en octobre 1918.
Le deuxième enfant du couple Dagbert-Verlingue à se marier est Alfred Édouard Auguste Daniel Dagbert qui en 1893 est journalier de 24ans à Hames-Boucres quand il y épouse Félicie Césarine Roux,
journalière de 22ans à Hames-Boucres, fille d'Auguste Roux, 57ans, et
Césarine Henriette Tirmarche, 50ans, journaliers à Hames-Boucres (Les
témoins sont Alphonse Mesmacque, 30ans, bourrelier à Hames-Boucres, ami
de l'époux, Eugène Heude, 28ans, agent de police à Calais, beau-frère
de l'époux, Alfred Warnault, 33ans, cordonnier, et Louis Colbrant,
37ans, instituteur, tous deux domiciliés à Hames-Boucres et amis de
l'épouse. Signatures des époux, du père de l'époux et des témoins. Les
parents de l'épouse ne signent pas. Une fille née à Hames-Boucres en
1892 est reconnue et légitimée). Le couple Dagbert-Roux réside
à Hames-Boucres, sur la rue des Juifs, où Alfred est journalier et où
naissent cinq autres enfants dont des jumelles en 1900. Félicie
Césarine s’éteint en 1900, à 29ans (son beau-père Alfred Dagbert, tailleur d’habits est témoin au décès avec Louis Couture, 65ans, cultivateur à Hames-Boucres). Alfred se remarie en 1901, toujours à Hames-Boucres, avec Marie Joséphine Eugénie Hoyez,
domestique de 23ans à Hames-Boucres, fille de Jean François Hoyez,
62ans, manouvrier et Marie Antoinette Augustine Masson, 60ans,
ménagère, domiciliés à Alembon, non consentants au mariage de leur
fille (Les témoins sont Gaston Dagbert, 29ans, journalier, frère
de l'époux, Clément Pierru, 36ans, charron, cousin de l'époux,
Alfred Warnault, 41ans, cordonnier et Joseph Dandres, 70ans,
garde-champêtre, amis de l'épouse, tous domiciliés à Hames-Boucres.
Signatures des époux, du père de l’époux et des témoins).
Au moins trois autres enfants naissent de ce deuxième mariage.
Des six enfants du premier mariage d’Alfred, seule Louise Gabrielle,
née le lendemain du mariage de 1893, meurt en (très) bas-âge, à un jour
(les témoins à la naissance sont le grand-oncle Gustave Lavoine,
44ans, maréchal à Hames-Boucres, et l’oncle Eugène Heude, 28ans, agent
de police à Calais. Ceux au décès : Auguste Houbronne, 51ans,
journalier et Maximilien Mallet, 44ans). L’aînée, Maria Marthe Louise Dagbert, née hors mariage en 1892 (Les témoins sont Alphonse Mesmacque, 29ans, bourrelier et Amédée Lefebvre, 51ans, cabaretier) est domestique à Hames-Boucres en 1912 quand elle épouse à Guînes Louis Charles Alfred Lengaigne,
maçon à Guînes, fils de Louis Alfred Octave Lengaigne, 47ans, ouvrier
meunier, et Hélène Maria Alice Vasseur, 47ans, ménagère, domiciliés à
Guînes (Les témoins sont Jules Vasseur, 41ans, cantonnier,
Gaston Dagbert, 39ans, domestique, oncles de l'époux, Auguste Hochart,
30ans, journalier et Gustave Tirmarche, 26ans, ouvrier d'usine,
beaux-frères de l'épouse, tous quatre de Guînes. Signatures des
contractants, du père du contractant, de la mère de la contractante et
des témoins. Le père de la contractante ne signe pas). Suit Alfred Maurice Gaston Dagbert, né à Hames-Boucres en 1895 (Les témoins à la naissance sont l’oncle Gaston Dagbert, 22ans, journalier, et Joseph Dandres, 63ans, garde-champêtre) et qui se mariera à Estaires dans le département du Nord dans les années 1920. Le troisième enfant du couple Dagbert-Roux est Rigobert Joseph Albert Dagbert, né à Hames-Boucres en 1897 (les témoins à la naissance sont Alfred Warnault, 36ans, cordonnier et Léopold Leleu,35ans, journalier) et qui décédera dans le département de l’Allier dans les années 1960, probablement célibataire. Suivent les jumelles Hortense Marie Dagbert et Louise Céline Dagbert, nées à Hames-Boucres en 1900 (Les
témoins à la naissance sont l’aïeul paternel Alfred Dagbert, 65ans,
tailleur d'habits, et l’oncle paternel Gaston Dagbert, 27ans, journalier).
Elles sont toujours chez leur père dans le recensement de 1911 et
Hortense se mariera au Havre dans les années 1930. Le premier né
du deuxième mariage, Georges Émile Joseph Dagbert, en 1902 à Hames-Boucres (les témoins sont Eugène Piesset, 28ans, ouvrier agricole, et Théophile Duhamel, 50ans, charron). Dans les années 1920, il épouse à Hames-Boucres Célestine Drouette. Selon E. Potez, leur fils Georges Dagbert
sera maire de Hames-Boucres de 1962 à 1971, succédant à Ernest Delrue
(1945-47) et Georges Pinchon (1947-62). Le deuxième enfant du
couple Dagbert-Hoyez, Gustave Émile, né en 1907, ne survit que quelques
jours (les témoins à la naissance sont Louis Thuillier, 32ans,
ouvrier agricole, et Auguste Bacquet, 27ans, ouvrier bourrelier. Le
même Auguste Bacquet et Jules Nicolay, 30ans, cultivateur, sont les
témoins au décès). Un troisième enfant, Eugénie Marthe Marie, naît en 1910 (avec Jules Houzel, 27ans, cultivateur, et Eugène Hernoult, 32ans, manouvrier, comme témoins à la naissance) et, d’après les tables décennales disponibles, elle serait probablement décédée à Hames-Boucres dans les années 1930. Le
recensement de Hames-Boucres de 1911 confirme la situation du couple
Dagbert-Hoyez à cette époque : Alfred Dagbert, chef, 42ans, ouvrier
agricole chez Delplace, Eugénie Hoyez, femme, 33ans, ouvrière agricole
chez Delplace, Alfred Dagbert, enfant, 16ans, ouvrier agricole chez
Delplace, Rigobert Dagbert, enfant, 14ans, ouvrier agricole chez
Delplace, Louise et Hortense Dagbert, enfants, 11ans, Georges Dagbert,
enfant, 9ans.
Le troisième enfant du couple Dagbert-Verlingue à se marier est Albert Louis Gaston Dagbert qui en 1895 est ouvrier agricole de 23ans à Hames-Boucres quand il y épouse Céline Marie Boulanger,
19ans, ouvrière en tulle originaire et domiciliée à Guînes, fille de
Jules François Boulanger, 45ans, garde-champêtre et Louise Pétronille
Delattre, 40ans, journalière, domiciliés à Guînes (Les témoins
sont Eugène Heude, 30ans, agent de police à Calais, beau-frère de
l'époux, Alfred Warnault, 35ans, cordonnier à Hames-Boucres, cousin
germain de l'époux, Charles Ponthieu, 30ans, ouvrier de ferme, cousin
de l'épouse et Louis Saint-Georges, 47ans, journalier, oncle de
l'épouse, tous deux à Guînes. Signatures des contractants, de leurs
pères et des témoins. La mère de la contractante ne signe pas) avec deux enfants nés à Hames-Boucres : Marthe Adèle Céline en 1896 (Clodomir Bué, 30ans, charron et Antoine Houzel, 75ans, rentier sont les témoins) et Albert Jules Ovide en 1903 (Clovis
Dagbert, 28ans, ouvrier agricole et Alfred Dagbert, 66ans, tailleur
d'habit, probablement l'aïeul paternel, sont les témoins). Gaston est cocher à Guînes quand il témoigne au mariage de son neveu Louis Julien Heude à Calais en 1912.
Le deuxième enfant du couple Dagbert-Masset est Adèle Azémia Virginie Dagbert, née à Hames-Boucres en 1839 (enfant
présenté par Rose Playe, 44 ans, journalière, en l’absence de Virgile,
le père, qui est militaire, avec Antoine Houzel, 44 ans, manouvrier, et
François Fasquel, 63 ans, journalier, comme témoins). En 1859, elle est domestique à Hames-Boucres quand elle y épouse Charles Louis Alphonse Warnault,
24ans, manouvrier à St Pierre, originaire de Guînes, fils de Louis
Marie Warnault, 52 ans et Adèle Hénon, 47 ans, journaliers à St Pierre (Les
témoins sont François Hénon, 43 ans, manouvrier à Hames-Boucres, oncle
maternel de l'époux, Edouard Bodaert, 35 ans, instituteur à
Hames-Boucres, Auguste Dagbert, 59 ans, rentier à Hames-Boucres,
grand-oncle de l'épouse et Louis Dagbert, 44 ans, tailleur à Guînes,
oncle paternel de l'épouse . Signatures de l'épouse, de son père et des
trois derniers témoins. L'époux, ses parents, la mère de l'épouse et le
témoin Hénon ne signent pas). Le couple Warnault-Dagbert s’établit à Hames-Boucres où Alphonse est journalier. Il est témoin, (1)
au décès du père de son beau-père, Louis Balthazar Dagbert en 1865 (2)
au décès de la mère de son beau-père, Madeleine Simon en 1868 (3) au
mariage de sa belle-sœur Aurore Dagbert en 1872 (4) au décès de son
beau-père, Auguste Joseph Virgile Dagbert en 1881. A noter qu’Alphonse signe son témoignage à partir de 1868. Il décède en 1888, à 53ans, toujours journalier à Hames-Boucres (décès déclaré par Louis Legros, 29ans, journalier et Auguste Boutoille, 39ans).
Son épouse Virginie lui survit au moins jusqu’aux recensements de
Hames-Boucres pour 1901 et 1911 où, journalière, elle demeure seule sur
la rue des Juifs. Ils n’auraient eu qu’un enfant, Alphonse Alfred Warnault, né à Hames-Boucres en 1860 (Les
témoins à la naissance sont Virgile Dagbert, 43ans, tailleur, aïeul
maternel et Alfred Dagbert, 23ans, tailleur, oncle maternel, tous deux
de Hames-Boucres) et cordonnier à Hames-Boucres en 1885 quand il épouse à St-Tricat Constance Adèle Sophie Lemaire,
24ans, couturière à St Tricat, originaire d’Hames-Boucres, fille de
Constantin Lemaire, 56ans, journalier, et Aurore Fontaine, 47ans,
ménagère à St-Tricat (Les témoins sont Alfred Dagbert, 48ans,
tailleur d'habits, Gustave Lavoine, 36ans, maréchal-ferrant, oncles de
l'épouse à Hames-Boucres, François Fontaine, 42ans, charron à
Hames-Boucres, oncle de l'épouse et Gaspard Boulanger, 53ans, rentier à
St-Tricat, son petit cousin. Signatures des époux, des parents de
l'époux, de la mère de l'épouse et des témoins. Le père de l'épouse ne
signe pas) avec descendance Warnault à Hames-Boucres.
Suivent les jumelles Louise Justine Hortense Dagbert et Juliette Victorine Dagbert, nées en 1844 à Hames-Boucres (avec Louis Maxime Monart, 24 ans, domestique et Joseph Marie Eusèbe Sauvage, 31 ans, instituteur, comme témoins).
Hortense serait restée célibataire. Elle réapparait à 56ans dans le
recensement de Hames-Boucres pour 1901 chez sa mère Adèle Masset,
84ans, alors veuve, sur la rue de Boucres avec Maria Dagbert, 9ans,
peut-être la fille d'Alfred et Félicie Roux, née en 1892. Dans celui de
1911, elle est seule sur la rue de Boucres. Juliette est couturière à
Calais en 1867 quand elle y épouse Louis François Émile Brebion,
25ans, originaire de Guînes, employé de chemin de fer du Nord à Calais,
fils de Jacques François Joseph Brebion, 61ans, agent de police à
Guînes et de Louise Cordier, 51ans, sans profession (Les témoins
sont Louis Mierlot, 53ans, loueur de voitures, Achille Houssaye,
26ans, tapissier, domiciliés à Calais et amis des époux, Alfred
Dagbert, 29ans, tailleur d'habit, frère germain de l'épouse et Jean
Marie Desgardin, 56ans, couvreur patenté, ami des époux, tous deux de
Hames-Boucres. Signatures des époux, des parents de l'époux, du père de
l'épouse et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas). Le
couple Brebion-Dagbert reste à Calais (rue St Michel en 1869, rue des
Maréchaux en 1870, rue de la Poissonnerie en 1871 et 1873, rue du
Soleil en 1877) et occasionnellement Les Baraques de Sangatte en 1881
où Louis François Brebion continue d’être employé (1867-1877) et
receveur (1881) au chemin de fer du Nord. Il s’éteint à 46ans, en 1887,
receveur au bureau de la petite vitesse au chemin de fer du Nord, à son
domicile de la rue du Lion Rouge à Calais (décès déclaré par Louis Vandaeschler, 23ans et Victor Vasseur, 31ans, employés au chemin de fer du Nord).
Juliette Dagbert, son épouse alors âgée de 57ans, est chez sa fille
Louise et son gendre Richard François Joly aux Baraques dans le
recensement de 1901 puis seule aux Baraques dans celui de 1911.
Le
couple Brebion-Dagbert a six enfants. Louise Juliette (1867-1869),
Émile Gaston (1869-1871) et Alice Émelie Adolphine (1873-1877) meurent
en bas-âge. Juliette Marie Brebion, née en 1870 à Calais (avec
Louis Desrosiers, 35ans, employé au chemin de fer du Nord à Calais et
Antoine Pichon, 43ans, marin, comme témoins à la naissance) est coutrière aux Baraques de Sangatte en 1894 quand elle y épouse Louis Usmart Ringot, 25ans, sans profession aux Baraques, fils d'Usmart Ringot, 51ans, maçon, et Adèle Fasquelle, 46ans, ménagère (Les
témoins sont Jules Vermersch, 24ans, cordonnier aux Baraques,
Eugène Mercier, 28ans,marchand de charbon à Calais, amis de l'époux,
Henri Leuillet, 25ans, peintre en bâtiment aux Baraques, et Edmond
Hochart, 26ans, garçon d'hôtel à Calais, amis de l'épouse. Signatures
des époux, de la mère de l'épouse et des témoins. Les parents de
l'époux ne signent pas. Une fille née en 1891 aux Baraques est reconnue
et légitimée) avec descendance Ringot aux Baraques. Louise Julie Alice Brebion, née en 1877 à Calais (avec
Auguste Marché, 34ans, employé au chemin de fer du Nord et Jules
Creton, 44ans, rouleur à Calais, comme témoins à la naissance) est sans profession aux Baraques en 1898 quand elle y épouse Richard François Joly,
25ans, charpentier aux Baraques, fils d'Auguste Désiré Joly, 55ans,
charpentier et Isabelle Gomez, 58ans, ménagère, domiciliés aux Baraques
(Les témoins sont Charles Levaillant, 31ans, tulliste aux
Baraques, beau-frère de l'époux, Jules Louis Schottey, 29ans, tulliste
à Calais, cousin de l'époux, Maria Dagbert, 49ans, sans profession à
Hames-Boucres, tante de l'épouse et Juliette Brebion, 28ans, sans
profession aux Baraques, sœur de l'épouse. Signatures des époux, du
père de l'époux, de la mère de l'épouse et des témoins. La mère de
l'époux ne signe pas) avec descendance Joly aux Baraques. Le frère cadet de Juliette et Louise, Lucien Maurice Émile Brebion, né en 1881 aux Baraques, est lui aussi employé du chemin de fer domicilié aux Baraques en 1900 quand il y épouse Madeleine Eugénie Hingrand,
22ans, brodeuse, domiciliée aux Baraques, fille de feu Charles François
Xavier Hingrand, et Marie Marguerite Élisa Meyns, 47ans, ménagère (Les
témoins sont Richard Joly,27ans, charpentier ,Usmar Ringot, 31ans,
épicier , beaux-frères de l'époux, domiciliés aux Baraques, Charles
Hingrand, 27ans, tulliste aux Baraques, frère de l'épouse et Edmond
Hochart, 31ans, limonadier à Calais, son beau-frère. Signatures des
époux, des mères des époux et des témoins) avec descendance
Brebion aux Baraques. Les recensements de Sangatte, hameau des
Baraques, nous confirment ces liens familiaux. Dans celui de
1901, on retrouve sur la Grande Route, (1) Louis Usmart Ringot, 32ans,
chef, manouvrier, Juliette Brebion, 30ans, son épouse, couturière, avec
leurs enfants : Adèle Ringot, 9ans, Georgette, 4ans, et Louis
Usmart, 1 mois (2) Richard François Joly, 28ans, chef, charpentier au
chemin de fer, Louise Brebion, 24ans, sa femme, Denise Joly, 2ans, leur
enfant, Juliette Dagbert, 57ans, sa belle-mère et Louise Dagbert, 1an,
une nièce de cette dernière. Dans celui de 1911, on retrouve sur la rue
Carnot : Louis Ringot, né en 1869 à Sangatte, chef, journalier,
Juliette Adèle Brebion, né en 1870 Calais, son épouse et couturière, et
leurs enfants nés aux Baraques de Sangatte: Juliette Adèle Ringot, née
en 1891 et dévideuse sur la rue Van Grutten à Calais, Georgette,
Odette, Germaine, et René, nés respectivement en 1897, 1902, 1907 et
1910. Sur la Grande Route, on retrouve Lucien Brebion, né à Sangatte en
1881, chef, employé au chemin de fer du Nord, Madeleine Hingrand, née à
Sangatte en 1879, son épouse et leurs enfants, tous nés aux Baraques de
Sangatte : Madeleine, Maurice, Robert, Lucien et Marguerite, nés
respectivement en 1900, 1901, 1904, 1906 et 1908. Toujours sur la
Grande Route, on retrouve Juliette Dagbert, née en 1844 à
Hames-Boucres, chef et Jeanne Derthe, née en 1908 à Lesquin, sa nièce.
Le cinquième enfant du couple Dagbert-Masset est Auguste François Joseph Dagbert, né à Hames-Boucres en 1846 (François
Masset, 27 ans, tailleur d'habits à Hardinghen et Antoine Masset, 70
ans, domestique à Hames-Boucres, probablement des parents de la mère,
Adèle Masset, sont les témoins). Il est aide-laboureur à Hames-Boucres en 1872 quand il y épouse Marie Joséphine Élise Heux,
25ans, domestique à Guînes, originaire de Balinghem, fille de feu
François Xavier Heux et Marie Joséphine Célestine Marmin, 57 ans,
journalière à Balinghen (Les témoins sont Alfred Dagbert, 35
ans, tailleur d'habits, frère germain de l’époux, Amédée Lefebvre, 37
ans, scieur de long, son ami; François Pihen, 62 ans, rentier et
Casimir Heude, 37 ans, cordonnier, tous de Hames-Boucres. Signatures de
l'époux, de son père, de la mère de l'épouse et des témoins. L'épouse
et la mère de l'époux ne signent pas). Le couple Dagbert-Heux
s’établit à Hames-Boucres, sur la rue des Juifs, où Auguste est
aide-laboureur (1869-1872, 1886), manouvrier ou journalier (1873-1878,
1884), domestique (1885-1886), cultivateur (1891) et ouvrier agricole
(1901, 1904 et 1911). Son épouse est toujours vivante dans le
recensement de 1911 pour Hames-Boucres. Auguste signe plusieurs actes
de Hames-Boucres comme témoin (1) à la naissance de son neveu
Alfred Edouard en 1869 (2) au mariage de sa sœur Aurore en 1872 (3) à
la naissance de son neveu Albert Louis en 1872 (4) à la naissance de sa
nièce Marthe Clotilde en 1878. (5) au décès de sa belle-sœur Louise
Verlingue en 1883 (6) au décès de Louis Antoine Armand Lefebvre en 1885
(7) au décès d'Ernest Joseph François en 1885 (8) au décès d'Emma
Félicie Sophie Cadet, en 1886 (9) au décès de Marie Louise Rosalie
Salmon, en 1886. On leur connait quatre enfants dont trois qui
fondent une famille. L’aînée, Marie Élise Joséphine, née hors mariage à
Balinghem en 1868 (présentée par Joséphine Marmin, femme Heux,
54ans, aïeule de l’enfant avec Pierre Neuville, 62ans, rentier et
Emmanuel Warnier, 52ans, manouvriers, comme témoins, tous de Balinghem),
reconnue et légitimée au mariage de 1872, décède à 15ans, en 1884, au
domicile de ses parents, rue des Juifs à Hames-Boucres (Alfred Dagbert, 50ans, tailleur d'habits et Gustave Lavoine, 34ans, maréchal, tous deux oncles paternels, sont les témoins). Suit Céline Juliette Dagbert, née à Hames-Boucres en 1873 (encore
une fois, ce sont l’aïeul Virgile Dagbert, 56 ans, tailleur d'habits,
et l’oncle Alfred Dagbert, 36 ans, lui aussi tailleur d'habits, qui
sont les témoins) et sans profession à Hames-Boucres en 1891 quand elle y épouse Clément Alphonse Pierru,
26ans, menuisier à Hames-Boucres, fils de Constant Pierru, 70ans,
charpentier à Hames-Boucres et feue Marie Geneviève Hortense
Barron (Les témoins sont Constant Pierru, 42ans, menuisier,
Edouard Pierru, 40ans, charron, tous deux frères de l'époux à Guînes,
Alfred Dagbert, 53ans, tailleur d'habits à Hames-Boucres, oncle de
l'épouse et Louis Pierru, 37ans, menuisier à Coulogne, ami de
l'épouse. Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins. Le
père de l'époux et la mère de l'épouse ne signent pas) sans
descendance à Hames-Boucres où ils apparaissent sur la rue de Boucres
dans le recensement de 1901 et celui de 1911 (lui charron et elle
cabaretière). Suit Auguste Clovis Dagbert, né à Hames-Boucres en 1875 (encore
une fois, ce sont l’aïeul Virgile Dagbert, 58 ans, tailleur d'habits,
et l’oncle Alfred Dagbert, 38 ans, lui aussi tailleur d'habits, qui
signent comme témoins à la naissance). C’est probablement le
Clovis Dagbert, âgé de 28ans et ouvrier agricole qui est témoin à la
naissance d'Albert Jules Ovide, fils de son cousin Gaston Dagbert en
1903. En 1904, toujours ouvrier agricole À Hames-Boucres, il y épouse Théodora Théodosie Levisse,
24ans, domestique à Calais, originaire de Rety, fille de feu Jacques
François Levisse et Adèle Chérie Théodosie Vasseur, 47ans,
ménagère à Rety (Les témoins sont Clément Pierru, 39ans,
charron, Henri Daelen, 37ans, ouvrier agricole, tous deux
beaux-frères de l'époux et domiciliés à Hames-Boucres, Albert Lemattre,
23ans, cultivateur, et Hortense Houzel, 22ans, sans profession,
amis de l'épouse domiciliés à Hames-Boucres. Signatures de l’époux, du
père de l'époux, de la mère de l'épouse et des témoins. L'épouse et la
mère de l'époux ne signent pas). On les retrouve à Fiennes où Clovis est garçon-brasseur et où naissent successivement Élise Marie Sophie en 1906 et Marius Clovis Dagbert
en 1909. La première s’éteint à Fiennes en 1910, à seulement 3
ans. Le second se mariera à Calais dans les années 1930. Clovis, le
père, s’illustre lors de la guerre 14-18 qu’il entame comme caporal
dans l’infanterie et termine comme sergent décoré de la croix de
guerre. Le quatrième et dernier enfant du couple Dagbert-Heux est
Eugénie Sophie Dagbert, née à Hames-Boucres en 1878 (Qui
sont les témoins à la naissance? L’aïeul Virgile Dagbert, 61 ans, et
l’oncle Alfred Dagbert, 41 ans, tous deux tailleurs d'habits, bien sûr!). En 1902, elle est tullière à Hames-Boucres quand elle y épouse Henri Auguste Cornil Daelen, 35ans, ouvrier agricole à Hames-Boucres, originaire de Warhem dans le Nord, fils naturel de feue Martine Isabelle Daelen (Les
témoins sont Auguste Denecker, 52ans, cabaretier à Warhem, beau-frère
de l'époux, Louis Colbrant, 45ans, instituteur à Hames-Boucres, son
ami, Clovis Dagbert, 27ans, ouvrier agricole, frère de l'épouse et
Clément Pierru, 37ans, charron, son beau-frère, tous deux de
Hames-Boucres. Signatures des époux, du père de l'épouse et des
témoins. La mère de l'épouse ne signe pas). Le couple reste à
Hames-Boucres (ils demeurent chez les parents de Sophie dans le
recensement de 1911) où naît un garçon prénommé Henri Auguste Clément
en 1905 (Les témoins à la naissance sont l’aïeul Auguste Dagbert, 59ans, ouvrier agricole, et l’oncle Clément Pierru, charron).
Suit Maria Aurore Dagbert, née en 1848 à Hames-Boucres (Maurice Desgardin, 24 ans, et François Playe, 27 ans, tous deux cordonniers, sont les témoins). En 1872, elle est ouvrière en tulle à Hames-Boucres quand elle y épouse le maréchal (ferrant) de 23ans, Louis Gustave Ovide Lavoine, fils de de Louis Benoit Lavoine, 54 ans, lui-aussi maréchal à Hames-Boucres et feue Joséphine Clémentine Tramcourt (Les
témoins sont Ovide Herbez, 21 ans, tailleur d'habit à Hames-Boucres,
frère de l'époux ; Louis Antoine Lavoine, 64ans, rentier à St Tricat,
oncle de l'époux ; Auguste Dagbert, 26 ans, aide laboureur à
Hames-Boucres, frère de l'épouse et Alphonse Warnault, 38 ans,
manouvrier à Hames-Boucres, beau-frère de l'épouse . Signatures des
époux, des pères des époux et des témoins. La mère de l'épouse ne signe
pas). Le couple Lavoine-Dagbert demeure sur la rue des Juifs à
Hames-Boucres, où Gustave est maréchal au moins jusqu’en 1899. Il y
décède, cabaretier, à 63ans, en 1912. Son épouse, Maria Dagbert,
s’éteindra quelques années plus tard. On retrouve la signature de
Gustave sur plusieurs actes (1) témoin au décès de son
beau-père, Auguste Joseph Virgile Dagbert en 1881 (2) témoin au décès
de sa belle-sœur Louise Verlingue en 1883 (3) témoin au décès de sa
nièce Marie Élise Joséphine Dagbert en 1884. Le couple a quatre enfants. L’aîné, Louis Gustave Ovide, né en 1873, ne survit que quelques mois (Encore
une fois, l’aïeul Virgile Dagbert, 56ans, tailleur d'habits, est témoin
à la naissance avec Edouard Boutoille, 23ans, sans profession. Il est
également témoin au décès avec son fils, l’oncle Alfred Dagbert, 36ans,
lui-aussi tailleur d'habits). Suit Maria Clémence Rose Lavoine, née à Hames-Boucres en 1874 (ce
sont de nouveau Virgile Dagbert, 57ans, tailleur d'habits, aïeul
maternel, et Edouard Boutoille, 24ans, qui sont les témoins à la
naissance). En 1898, à 24ans et sans profession, elle épouse à Hames-Boucres Auguste Joseph Derthe,
31ans, gendarme à cheval à Guînes, originaire de Bourthes, veuf de
Marie Camille Joland (décédée à Lens en 1894), fils naturel d'Hermine
Derthe, 61ans, ménagère à Bourthes (Les témoins sont Charles
Duchenne, 58ans, brigadier de gendarmerie à Guînes et Jules Houzel,
47ans, cultivateur à Hames-Boucres, amis de l'époux, Gustave Lavoine,
22ans et Jules Lavoine, 21ans, maréchaux à Hames-Boucres, frères de
l'épouse. Contrat de mariage chez Me Hamy d'Hardinghen. La mère de
l'époux donne son consentement par acte passé devant le maire de
Bourthes. Le père de l'épouse donne son consentement par acte passé
devant le notaire Hamy d'Hardinghen. Signatures des époux, de la mère
de l'épouse et des témoins). Le couple Derthe-Dagbert réside
essentiellement dans le Nord, au gré des affectations d’Auguste (Ils
sont à Hondschoote en 1904). On leur connaît au moins une fille,
Jeanne, née à Lesquin vers 1908 et en pension chez sa (grande) tante
Juliette Dagbert aux Baraques de Sangatte dans le recensement de 1911.
Suit Gustave Éloi Lavoine, né à Hames-Boucres en 1875 (encore
une fois, l’aïeul maternel Virgile Dagbert, 58ans, tailleur d'habits,
est témoin à la naissance avec François Pihen, 65ans, rentier) et maréchal chez ses parents quand il décède à 24ans en 1899. Le dernier enfant du couple Lavoine-Dagbert est Louis Jules Lavoine, né à Hames-Boucres en 1877 (qui
d’autre que l’aïeul maternel, Virgile Dagbert, 59ans, tailleur
d'habits, et son fils, l’oncle Alfred Dagbert, 40ans, lui aussi
tailleur d'habits, pour être témoins à la naissance?). En 1904, alors qu’il est cultivateur à Hames-Boucres, il épouse à Coulogne, Berthe Céline Picous, 25ans, sans profession à Coulogne, fille des défunts Louis Marc Picous et Irma Céline Lefebvre (Les
témoins sont Louis Dagbert, 54ans, marchand tailleur à Guînes, oncle de
l'époux, Auguste Derthe, 35ans, brigadier de gendarmerie à Hondschoote,
beau-frère de l'époux, Charles Demassieux, 33ans, et Eugène Braure,
38ans, cultivateurs à Hames-Boucres, cousins de l'épouse. Signatures
des époux, des parents de l'époux et des témoins. Contrat de mariage
chez Me Dutilloy à Calais). On les retrouve en 1907 à Calais,
sur la rue du Vauxhall, alors que Jules est employé de commerce et que
son épouse vient de donner naissance à une fille prénommée Denise Maria
Valentine Lavoine. Une deuxième fille, Cécile Julienne Clémence
Lavoine, naîtra en 1909. Toutes deux se marieront à Calais dans les
années 1920 et 1930.
Suit Louis Gustave Dagbert, né à Hames-Boucres en 1850 (Les
témoins à la naissance sont Auguste Dagbert, 50 ans, ménager,
probablement son arrière grand-oncle, et Louis Maxime Monart, 29 ans,
berger). Il apparait dans les recensements de 1851, 1856, 1861
et 1866 (dans ce dernier cas, comme apprenti de 16ans) avec le reste de
la famille Dagbert-Masset mais il n’est plus là dans ceux de 1872 et
1876. Son feuillet militaire (matricule 2462 Bureau de St Omer
Classe de 1870) indique qu’il était tailleur d'habits à Hames-Boucres
en 1870, qu’il a combattu les allemands lors de la guerre
franco-prussienne de 1870, qu’il était caporal tailleur en 1873, qu’il
est passé dans la réserve en 1875 et qu’il a été définitivement libéré
en 1895. On le retrouve en 1876 quand, tailleur d’habits à Hames-Boucres, il épouse à Oye Marie Hortense Vogue, 25ans, sans profession à Oye, fille fe feu Louis Benoit Victor Vogue et Clémence Émilie Hubert, cultivatrice à Oye (Les
témoins sont Gustave Lavoine, 27ans, forgeron à Hames-Boucres,
beau-frère de l'époux, Auguste Dagbert, 29ans, manouvrier à
Hames-Boucres, son frère, Auguste Dubuisson, 42ans, cultivateur à
Hames-Boucres et Clément Vogue, 27ans, tailleur d'habits à Oye, frère
de l'épouse. Signature des époux, du père de l'époux et des témoins.
Les mères des époux ne signent pas. Cm chez me Théodore Béague de
Vieille-Église). Le couple s’établit d’abord à Andres (1876)
puis à Guînes où Louis Gustave continue d’être tailleur d’habits
jusqu’à son décés à 55ans, en 1905, à son domicile sur la Grande Rue de
Guînes (décès déclaré par Pierre Lannoy, 66ans, cordonnier et Victor Plouvin, 49ans, appariteur).
On ignore où et quand sa veuve est décédée. On leur connaît trois
enfants. L’aînée, Marie Louise Marthe Clémence Adèle, née à Oye en 1876
(chez le sieur Pierre Jacques Hippolyte Radix , 51ans,
cultivateur avec Clément Vogue, 28ans, marchand tailleur et
Jules Chatiliez, 41ans, instituteur comme témoins) est toujours vivante chez ses parents, sous le nom de Marthe Dagbert, 14ans, dans le recensement de Guînes de 1891. Suit Gustave Émile Virgile Victor, né à Guînes en 1879 (Les témoins à la naissance sont Charles Fortin, 47ans, rentier et Auguste Beaugrand, 25ans, employé du télégraphe) et qui décède à un an en 1880 (décès déclaré par François Finot, 54ans, cordonnier et Eugène Lecointe, 27ans, boulanger). Leur sœur cadette, Hortense Rose Émilie Dagbert, née à Guînes en 1881 (Les témoins à la naissance sont Edouard Boutville, 32ans, et Charles Fortin, 49ans, rentier) serait décédée à Wandignies-Hamage dans le Nord dans les années 1930.
Le huitième enfant du couple Dagbert-Masset est Ovide Edouard Dagbert, né à Hames-Boucres en 1851 (avec
Louis Balthazard Dagbert, 62 ans, manouvrier, vraisemblablement son
grand père, et François Sauvage, 71 ans, ancien instituteur comme
témoins). En 1874, il est cordonnier à Hames-Boucres quand il épouse à Caffiers Marie Henriette Philomène Guerbadaux
(ou Guerbadeaux, Guerbadot), 23ans, sans profession à Caffiers, fille
de Joseph Guerbadaux, 48ans, maître de carrière et Henriette Madeleine
Thuillier (Les témoins sont Alfred Dagbert, 37ans, tailleur
d'habit, frère de l'époux, Isidore Dagbert, 77ans, ménager, grand-oncle
de l'époux, tous deux de Hames-Boucres, Gustave Lavoine, 25ans,
maréchal à Hames-Boucres, beau-frère de l'époux, et Pierre Duquenoy,
60ans, manouvrier à Landrethun-le-Nord, oncle de l'épouse. Signatures
des époux, des pères des époux et des témoins. Les mères des époux ne
signent pas). Le couple Dagbert-Guerbadaux s’installe d’abord à
Ferques où Ovide est toujours cordonnier et où naissent deux enfants
(1877 et 1880). En 1885, ils sont à Calais sur la rue Leavers (1886)
puis rue Léon Gambetta (1891) et finalement rue de la Vendée (1901 et
1906). Ovide est toujours cordonnier et deux autres enfants naissent
(1885 et 1892). Selon les tables décennales, Ovide est probablement
mort à Calais en 1914 et son épouse, Marie, quelques années plus tard.
Leur fils aîné, Ovide Joseph Alfred Dagbert, né à Ferques en 1877 (avec François Magloire, 32ans, instituteur et Joseph Buret, 45ans, garde-champêtre comme témoins) est garçon-boucher à Calais en 1899 quand il y épouse Julie Rosa Élise Marie Robbe,
19ans, couturière à Calais, originaire de Aire-sur-la-Lys, fille de feu
Augustin Joseph Robbe, de son vivant maréchal et cabaretier à Aire, et
Marie Ducrocq, 41a, ménagère à Calais (Les témoins sont Émile
Delhaye, 57ans, tulliste, Charles Sciacalenger?, 25ans, peintre, amis
de l'époux, Ovide Cazin,30ans, garçon de bureau et Auguste Duval,
25ans, tulliste, amis de l'épouse. Le père de l'époux donne son
consentement par acte notarié. La mère de l'époux ne donne pas son
consentement. Signatures des époux, de la mère de l'épouse et des
témoins. Une fille, née quelques jours plus tôt, est légitimée).
Le couple Dagbert-Robbe reste à Calais (rue des Quatre-Coins en 1906)
où Ovide est courtier (1903), boucher (1906) et finalement tulliste
(1908). Selon sa fiche de recrutement militaire (Matricule 850, St
Omer, classe de 1897), il serait mort à Calais dès 1914, quelques mois
avant son père. Outre Georgette Marie Julia Dagbert, née à Calais sur
la rue de la Pomme d’Or en 1899 (comme témoins à la naissance,
on retrouve, mais pas avec le même âge, Ovide Cazin, 28ans, garçon de
bureau, et Auguste Duval, 35ans, tulliste) et légitimée au mariage de 1899, on leur connaît comme enfant, Fernande Gabrielle Marie Dagbert, née à Calais en 1906 (avec Fernand Hénault, 22ans, employé et de nouveau, Ovide Cazin, 38ans, garçon de bureau, comme témoins à la naissance)
Le deuxième enfant du couple Dagbert-Guerbadaux est Louis Edmond Joseph Dagbert, né à Ferques en 1880 (de nouveau, François Magloire, 38ans, instituteur, est témoin avec Louis Gontier, 35ans, menuisier). En 1908, il est tulliste à Calais quand il y épouse Anna Marguerite Marie Beyeart,
23ans, confectionneuse à Calais, originaire de Rexpoëde près de
Dunkerque dans le Nord, fille de feu Émile Charles Louis Beyeart, et
Elodie Sophie Rubben, 59ans, à Calais (Les témoins sont Ovide
Dagbert, 30ans, tulliste, frère de l’époux, Adolphe Duquenoy, 49ans,
comptable, son cousin, Georges Beyeart, 24ans, tulliste, frère de
l'épouse et Ernest Galland, 33ans, metteur en œuvre, son beau-frère.
Signatures des époux, des parents de l'époux, de la mère de l'épouse et
des témoins). Dans le recensement de 1911 pour Calais, Louis
est tulliste chez Wissocq, son épouse Anne est tullière, ils habitent
sur la rue Denis Papin et n’ont pas d’enfants.
Suit Édouard Joseph Louis Dagbert, né à Calais en 1885 (avec Charles Vandenabeelle, 38ans, plâtrier, et Charles Fasquelle, 25ans, cordonnier, comme témoins à la naissance)
et apprenti charcutier chez Sulapoix demeurant chez ses père et mère
rue de Vendée dans le recensement de 1906. En 1908, il est lui aussi
tulliste quand il épouse à Calais Mélanie Louise Petit, ouvrière en tulle, fille des défunts Jules Eugène Petit et Louise Mélanie Courtin (Les
témoins sont Ovide Dagbert, 32ans et Louis Dagbert, 28ans, tullistes et
frères de l'époux, Louis Courtin, 29ans, tulliste, voisin de l'épouse
et Alphonse Leclercq, 53ans, cafetier, son ami. Signatures des
époux, des parents de l'époux et des témoins). On leur connait un enfant, Edouard Ovide Eugène Maurice Dagbert, né à Calais en 1909, peu après le mariage des parents, et qui se mariera à Calais dans les années 1930.
Le quatrième et dernier enfant du couple Dagbert-Guerbadaux est une fille, Marie Gabrielle Henriette Dagbert, née à Calais en 1892 (les témoins à la naissance sont Jules Fourdin, 24ans, dessinateur et Armand Darcy, 36ans, meunier) et qui épouse Georges Édouard Joseph Edmond Verlingue à Calais en 1914.
Marie Sophie qui suit est le seul enfant du couple Dagbert-Masset qui meurt en bas-âge. Née à Hames-Boucres en 1853 (avec
Antoine Houzel, 32 ans, maréchal et vraisemblablement grand-oncle par
alliance et François Playe, 32 ans, cordonnier, comme témoins), elle s’éteint à 9 mois en 1854 (François Sauvage, 74ans, ancien instituteur et Julien Mallet, 54ans, cultivateur sont les témoins au décès).
Le dixième et dernier enfant du couple Dagbert-Masset est Louis Clovis Dagbert, né à Hames-Boucres en 1856 (François Playe, 35 ans, cordonnier et François Sauvage, 76 ans, ancien instituteur sont de nouveau les témoins à la naissance).
En 1879, à 23ans, il est cordonnier comme son frère Ovide à St Pierre
quand il reconnaît la paternité d’une fille prénommée Marie Irma née
dans une maison sur la rue du Four-à-Chaux de Marie Barthe, ouvrière en
tulle de 17ans, née à Oye (Isidore Obry,32ans, maçon et Louis Angier, 27ans, tulliste, sont les témoins).
Les deux se marient quelques mois plus tard, à St Pierre, Dans l’acte
de mariage, Clovis est ouvrier cordonnier à Hames-Boucres. Son épouse, Marie Philomène Éléonore Barthe
est ouvrière en tulle de 17ans à St Pierre, fille de feu Jean François
Parfait Barthe, et Marie Louise Éléonore Janty, 53 ans, ménagère (Les
témoins sont Désiré Gamain, 65ans, paveur, Louis Angier,27ans,
tulliste, amis de l'époux, Anaclet Barthe, 34ans, caviste et Henri
Barthe, 22ans, tulliste, frères de l'épouse, tous de St Pierre.
Signatures des époux et des témoins. La mère de l'épouse et,
curieusement, les parents de l’époux, ne signent pas. Il n’est pas fait
mention de l’enfant née l’année précédente et qui ne sera jamais
reconnue par sa mère). Le couple Dagbert-Barthe s’installe à
St-Pierre réuni à Calais en 1885, essentiellement dans la section C ou
quartier de Nouvelle France au sud-est (quai du Commerce en 1881, rue
Léonard de Vinci en 1884, Place de la Nation en 1885-86, rue Homère en
1888, impasse Amedro en 1893, rue Clément Marot en 1901-02) où Clovis
est cordonnier (1881-1884, 1886-1902, et 1904) tulliste (1885) ou
cartonnier (1903) et où Marie Éléonore est tullière ou ouvrière en
tulle (1880-85) puis ménagère par la suite. Elle s’éteint en 1902, à
38ans (Albert Lesur, 34ans, garçon de bureau et Paul Baelen, 25ans, employé, des voisins, sont les témoins). Clovis qui a 47ans se remarie en 1903 avec Adèle Ducrocq, 34ans, couturière à Calais, originaire d’Aire-sur-la-Lys, fille des défunts Florentin Ducrocq, et Céline May (Les
témoins sont Ovide Dagbert, 27ans, courtier, neveu de l'époux ; Pierre
Legrand, 52ans, cordonnier, ami de l’époux, Ovide Cazin,34ans, garçon
de bureau, beau-frère de l'épouse et Palmire Bodel, 26ans, tullière,
amie de l'épouse. Signatures des époux et des témoins. La mère de
l'époux donne son consentement par acte passé devant l'officier
d'état-civil de Hames-Boucres). On notera que le neveu Ovide
Dagbert qui témoigne au mariage a lui aussi épousé une couturière
originaire d’Aire en 1899 à Calais. Clovis serait décédé à Calais en
1916.
Six enfants sont issus du mariage Dagbert-Barthe. Comme indiqué précédemment, l’aînée est Marie Irma Dagbert, née hors mariage en 1879. En 1899, elle est couturière à Calais quand elle y épouse Jules François Florentin Hingrand,
26ans, tulliste à Calais, fils de Jules Joseph François Hingrand,
51ans, cordonnier à Calais et Françoise Marie Maniere, 48ans, ménagère (Les
témoins sont Désiré Hingrand, 45ans, tulliste, oncle paternel de
l'époux, Louis Manière, 39ans, chauffeur, son oncle maternel, François
Gontier, 45ans, ramoneur et Alfred Dupuis, 32ans, fumiste, amis de
l'épouse. Signatures des époux, du père de l'époux, des parents de
l'épouse et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas). Ce
mariage donnera quatre enfants Hingrand, nés à Calais entre 1899 et
1902, avant le décès prématuré de Marie Irma à 24ans, en 1904, à son
domicile sur le boulevard Victor Hugo.
Les deux enfants suivants du couple Dagbert-Barthe, Clovis Émile Gustave, né en 1881 (les
témoins sont de nouveau Louis Angier, 28ans, tulliste et Charles
Barthe, 35ans, caviste, ce dernier probablement l'oncle de l'enfant) et Gustave Henri, né en 1884 (Les témoins à la naissance sont Henri Barthe, 25ans, maçon, probablement un oncle, et Léon Leulliet, 43ans, horticulteur) meurent en bas-âge : à 10 mois en 1882 pour le premier (avec Martial Joubin, 49ans et Victor Picon, 27ans, employés et voisins comme témoins) et à un an pour le second (avec Louis Fasquel, 64ans, cafetier et Jules Rouck, 27ans, meunier, des voisins, comme témoins). Suit Juliette Irma, née en 1886 (Albert Pouilly, 29ans, teinturier et de nouveau Henri Barthe, 27ans, maçon sont les témoins) qui est tullière à Calais en 1901 quand elle y décède à seulement 15ans (les témoins sont Onésime Gobrecht, 39ans, boulanger et Alphonse Billy, 54ans, entrepreneur, des voisins).
Les deux derniers enfants du couple Dagbert-Barthe, Charles Auguste Dagbert, né en 1888 (Les témoins à la naissance sont de nouveau Louis Angier, 35ans, tulliste et Léon Meulemaestre, 45ans, marchand de charbon) et Clovis Louis François Dagbert, né en 1893 (Les témoins à la naissance sont François Legrand, 22ans, et Alfred Ribery, 29ans, cordonniers)
sont portés disparus sur le champ de bataille pendant la Grande Guerre
: à Hastières en Belgique dans la province de Namur dès aout 1914 pour
Charles Auguste et à Herleville dans la Somme en juillet 1916 pour le
second. A noter que les deux étaient tullistes à Calais au moment de
leur classe (1908 et 1913).
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