Les descendants de Louis Dagbert et Madeleine Simon

Comme indiqué plus haut, Louis Balthazar Dagbert, fils de Louis Balthazar et Félicité Ducloye est baptisé à Hames en 1789. En 1810, il est tisserand à Hames quand il épouse à Boucres Marie Madeleine Séraphine Simon, 22 ans, originaire d’Inghen (commune de Tardinghen), journalière à Boucres, fille d'Adrien Joseph Simon, journalier, et feue Marie Jeanne Rousselle (Les témoins sont Louis Baltazard Daguebert, 50ans, journalier à Hames, père de l'époux, Louis Marie Jacques Loeuillet, 25ans, charron à Hames, Adrien Joseph Simon, 67ans, domestique à Boucres, père de l'épouse, Jean Baptiste Boutoille, 27ans, journalier. Signatures de l'époux, du père de l'époux, et du témoin Loeuillet. L'épouse, son père et le témoins Boutoille ne signent pas). Le couple Dagbert-Simon réside à Hames devenu Hames-Boucres en 1819, principalement sur la rue des Juifs (d’au moins 1832 jusqu’à la mort de Madeleine en 1868). Louis y est tisserand (de 1810 à 1850) puis manouvrier à la fin de sa vie (de 1851 à 1865). Il s’éteint en 1865, manouvrier de 77ans, dans sa maison de la rue des Juifs (le décès est déclaré par son petit-fils Alfred Dagbert, 25 ans, tailleur d'habits et Alphonse Warnault, 30 ans, manouvrier). Madeleine le suit en 1868, à 80ans et avec les mêmes témoins. Comme pour son père et grand-père, on retrouve la signature de Louis sur plusieurs actes de l’état civil de Hames-Boucres : (1) témoin au mariage de Joseph Boutoille et Marie Louise Joseph Hiard le 25-05-1824 (2) témoin au décès d'un enfant né sans vie de Louis Charles Philogone Fasquel, journalier et Louise Augustine Joséphine Dagbert le 07-09-1845 (3) témoin au mariage de sa nièce Marie Philippine Joséphine Dagbert  en 1847.(4) témoin au mariage de son fils François Antoine Dagbert à Marquise en 1857 (5) témoin à la naissance de son petit-fils Ovide Edouard Dagbert  en 1851. Ils ont douze enfants, tous nés à Hames puis Hames-Boucres entre 1811 et 1832. Ce sont (Table 11) :

Les deux premiers enfants du couple meurent en bas-âge : Marie Anne Antoinette Joséphine, née en 1811 (les témoins à la naissance sont François Sauvage, 31 ans, instituteur et Nicolas Delattre, 50 ans, garde champêtre) ne survit que 8 mois et Florentine Véronique Joséphine, née en 1813 (avec le même François Sauvage, 33 ans, instituteur et l’aïeul Michel Ducloye, 78 ans, comme témoins) décède au bout de un mois la même année.

L’aîné de fait, Louis Baltazard Dagbert, né en 1814 (les témoins sont François Roussel, 38ans, garde-champêtre et encore une fois, François Sauvage, 34ans, instituteur) suit les traces de son oncle Louis Marie en étant tailleur d’habit mais pas à Hames-Boucres, plutôt à Andres (où il signe comme témoin à la naissance de son neveu Alfred Adrien Dagbert en 1837). En 1840, il est toujours tailleur d’habits à Andres (au hameau des Communettes) quand il y épouse  Sophie Mélanie Prince, 24 ans, propriétaire et couturière à Andres, fille de feu François Prince, de son vivant propriétaire cultivateur à Andres, et Henriette Dagbert, propriétaire à Andres (les témoins sont Louis Marie Dagbert, tailleur d'habit et marchand à Guînes, oncle de l'époux; Auguste Dagbert, cultivateur à Guînes, oncle paternel de l'époux; Célestin Prince, 25 ans, cabaretier à Guînes, frère de l'épouse et Nicolas Dagbert, 44 ans, propriétaire à Andres, oncle maternel de l'épouse. Signatures de l'époux, de son père, de la mère de l'épouse et des témoins. L'épouse ne signe pas. Henriette et Nicolas Dagbert sont des cousins éloignés de Louis Dagbert, le père du marié, voir les Dagbert d’Andres pour plus de détails). Le couple Dagbert-Prince réside d’abord à Andres puis en 1846 on les retrouve à Guînes où Louis est toujours tailleur d’habit. C’est également à Guînes et en 1850 que Sophie décède prématurément à 35ans (en fait 32ans). Par la suite on retrouve la signature de Louis, tailleur à Guînes, sur l’acte de mariage de sa nièce Virginie en 1859 à Hames-Boucres. Il décède à Guînes, en 1866, à 51ans. Mis à part un garçon mort-né en 1839 à Andres et un autre, Louis Alfred, né à Guînes en 1846 mais qui ne survit que un mois, le couple Dagbert-Prince n’aurait eu qu’un seul enfant, Louis Auguste Dagbert né à Andres en 1840 (les témoins son Hyppolite Darré, 27 ans, instituteur à Andres et Isidore Dupuis, 27 ans, charron), également tailleur d’habits mais à St Pierre en 1868 quand il y épouse Juliette Philomène Pouilly, ouvrière en tulle de 26ans à St Pierre, originaire de Guînes, fille de feu Joseph Pouilly, et Louise Bodin, 45ans, sans profession à St Pierre (Les témoins sont : Edmé Joseph Cornevin, 36ans, marchand tailleur à Calais, Marie Louis Joseph Belin, 24ans, secrétaire de l'état civil à St Pierre, tous deux amis de l'époux, Théophile Lefebvre, 45ans, fabricant de tulle et Isidore Boutoille, 44ans, agent de police, tous deux de St Pierre et amis de l'épouse. Signatures des époux et des témoins. La mère de l'épouse ne signe pas. La grand-mère paternelle de l'époux, Marie Madeleine Séraphine Simon, 80ans, à Hames-Boucres, est incapable de donner son consentement. Sa grand-mère maternelle, Henriette Dagbert, 70ans, le donne par acte notarié à Andres). Le couple Dagbert-Pouilly reste à St Pierre (rue du Vauxhall en 1869, 1871 et 1877, rue des Soupirants en 1876) où Louis reste tailleur d’habit jusqu’à son décès à 44ans, en 1885, à son domicile sur la rue du Vauxhall, depuis peu à Calais (décès déclaré par Charles Stalin,21ans, tulliste et Raymond Becquet, 32ans, maçon, des voisins). Juliette, son épouse, y décède peu de temps après, en 1888, à 46ans. On leur connaît trois enfants, tous nés à St Pierre : Juliette Louise en 1869 (avec Georges Saison, 40ans, marchand de meubles et Honoré Way, 48ans, brasseur, comme témoins), Auguste Joseph en 1871 (Florimond Matthieu, 34ans, agent de police et Louis Rougemont, 32ans, cafetier sont les témoins) et Marie Sophie en 1877 (avec Louis Loyer, 27ans, menuisier et Louis Delacourt, 25ans, tulliste, comme témoins). Auguste Joseph meurt en bas-âge en 1875 mais les deux sœurs Juliette Louise Dagbert et Marie Sophie Dagbert survivront jusqu’au milieu du 20e siècle.

Suit Augustin Joseph Virgil Dagbert, né à Hames en 1817 (François Sauvage, 36ans, instituteur de Hames et Boucres est de nouveau le témoin avec Augustin Butez, 24ans, charpentier, tous deux de Boucres) dont nous reparlons à la section suivante.

Suit Françoise Agathe Dagbert, née à Hames en 1819 (François Dagbert, 25ans, journalier à Hames et encore une fois François Sauvage, 38ans, instituteur de Hames et Boucres et domicilié à Boucres sont les témoins). Elle est journalière demeurant chez ses parents quand elle donne naissance à deux enfants naturels, Jules Louis en 1840 et François Joseph en 1843 (les témoins de la naissance de Jules Louis en 1840 sont Joseph Fasquelle, 48 ans, manouvrier à Hames-Boucres  et  de nouveau François Sauvage, 60 ans, instituteur; ceux de la naissance de François Joseph Dagbert en 1843 sont Joseph Leclerc, 57 ans, journalier et Joseph Marie Eusèbe Sauvage, 29 ans, instituteur ; dans les deux cas, l’enfant est présenté par Rose Playe, ménagère de 47ans en 1840, vraisemblablement une sage-femme). François Joseph est probablement mort en bas-âge (il apparait dans les recensements de Hames-Boucres de 1846 et 1851, chez ses grands-parents avec sa mère Françoise mais n’est plus dans celui de Marquise en 1856) et nous présentons la descendance de Jules un peu plus loin. En 1855, toujours journalière chez ses parents, Françoise épouse à Hames-Boucres, André Ribert Médéric Dupont, 22 ans, mouleur à Marquise, originaire de St Inglevert, fils d’André Dupont, manouvrier à Marquise et feue Félicité Lesur (Les témoins sont Louis Fasquel, 34 ans, manouvrier, beau-frère de l'épouse ; Auguste Dagbert, 55 ans, ménager, son oncle; Félix Boutroy, 39 ans, cultivateur-propriétaire et Jacques Lannoy, 5(?) ans, cabaretier, tous de Hames-Boucres. Signature de l'époux, de son père, du père de l'épouse et des trois derniers témoins. L'épouse, sa mère et le témoin Fasquel ne signent pas). Le couple Dupont-Dagbert réside à Marquise où André continue d’être mouleur du moins jusqu’en 1881. Il l’est également en 1892 à Marpent, près de Maubeuge dans le département du Nord quand Françoise s’éteint à 73ans. André, devenu potier en verrerie, décède à 63ans en 1896 au hameau de Dorignies près de Douai. On leur connaît trois enfants nés à Marquise entre 1855 et 1863. L’aînée, Marie Hélène Virginie, née en 1855, apparaît dans les recensements de Marquise jusqu’en 1866. Suit Marie Louise Clara Dupont, née en 1859, qui épouse à Marquise en 1877 François Joseph Amédée Cousin, 27ans, manouvrier à Rinxent, originaire de Dennebreoeucq, fils de Pierre François Cousin, 59ans, chaufournier et Eugénie Moine, 57ans, domiciliés à Bomy. Après la mort de ce dernier 1904, elle se remarie à Lille avec Jules Édouard Camtrer en 1905. Le troisième enfant du couple Dupont-Dagbert, Aramis André Nicolas, né en 1863 apparaît dans les recensements de Marquise jusqu’en 1881.
Jules Louis Dagbert, fils naturel de Françoise, né à Hames-Boucres en 1840 (Présenté par Rose Playe, 47 ans, journalière avec Joseph Fasquelle, 48 ans, manouvrier et de nouveau François Sauvage, 60 ans, instituteur comme témoins) réside avec sa mère chez ses grand-parents en 1846 et 1851. En 1856, on le retrouve manouvrier à Marquise chez son beau-père André Dupont qui vient d’épouser sa mère Françoise. Il réapparaît en 1864, « frappeur » à Marquise et marié à une date et un lieu encore inconnu à Sophie Boulet ou Boullet, 29ans, d’ascendance encore inconnue. Le couple Dagbert-Boulet réside à Marquise au moins jusque 1877 avec un court séjour, autour de 1867, à Heuchin près de Saint-Pol-sur-Ternoise. Jules y est « frappeur » (1869,1876), maréchal (1876) et manouvrier (1871 et 1877). Le couple et leurs enfants réapparaissent en 1888 à Hénin-Lietard, dans le bassin houiller, où Jules est journalier jusqu’à son décès à 54ans en 1893 à son domicile de la rue du Hanovre (décès déclaré par Isidore Dorez, 43ans, garde de ville, et Jean Baptiste Pierrain, 37ans, garde d’octroi). On ignore où et quand son épouse Sophie Boulet, qui a 54ans en 1893, est décédée. Le couple Dagbert-Boulet a sept enfants tous nés à Marquise entre 1864 et 1877 sauf le deuxième, né à Heuchin en 1867. L’aîné Jules Charles Célestin Dagbert, né en 1864 (François Bertin, 42ans, carrier et Auguste Taverne, 37ans, marchand de fer sont les témoins à la naissance) est « houilleur » (mineur de charbon) de 29ans à Henin-Lietard en 1894 quand il y épouse Marie Rose Cresson, journalière de 21ans originaire et domiciliée à Hénin-Lietard, fille de Joseph Cresson, 52ans, houilleur et Catherine Eugénie Sauvage,44ans, ménagère (Les témoins sont Auguste Cousin, 30ans, houilleur, ami des époux, Victor Cresson, 41ans, houilleur, oncle de l'épouse, Célestin Dagbert, 27ans, houilleur, frère de l'époux et Raymond Pierrain, 27ans, houilleur, ami des époux. Signatures des époux, de la mère de l'époux, du père de l'épouse et des témoins sauf le deuxième. La mère de l'épouse et le deuxième témoin ne signent pas. Une fille prénommée Abeline Eugénie, née en 1892 est reconnue).  Le couple Dagbert-Cresson réside à Henin-Liétard où Jules continue d’être houilleur ou mineur (Rue de Hanovre en 1894-95, rue St Roch et rue des Roses en 1899, rue de Douai en 1901 et rue Pasteur en 1908) et occasionnellement à Montigny-en Gohelle (1897-98). On leur connaît sept enfants nés à Hénin et Montigny entre 1892 et 1908. Quatre de ces enfants meurent en bas-âge. Trois, tous des filles, se marieront à Hénin-Liétard au début des années 1920. Le frère de Jules, Célestin Charles Dacbert, né à Heuchin en 1867, est houilleur à Hénin-Liétard comme son frère quand il y épouse en 1889 Julie Marguerite Vanderstraeten, journalière de 19ans, originaire et domiciliée à Hénin-Lietard, fille de Camille Vanderstraeten, 49ans, journalier à Hénin-Liétard et feue Juliette Caullex (Les témoins sont Jules Dagbert, 25ans, houilleur, frère de l'époux,  Joseph Blanquart, 27ans, houilleur, Charles Delbarre, 30ans, chauffeur et Louis Crusiaux, 41ans, mécanicien, tous trois amis des époux. Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins. Les parents de l'époux ne signent pas). Le couple Dagbert-Vanderstraeten est lui aussi à Hénin Liétard (rue de l'Abbaye en 1890, rue de Hanovre, puis rue St Roch et rue de Lens en 1893, rue du Calvaire en 1895, rue Montpencher en 1896, rue de Hanovre en 1897, rue des Roses en 1898, rue des Fossés en 1900) et occasionnellement Montigny en Gohelle (1891) où Célestin continue d’être houilleur (1889-1900, 1905-1909), domestique (1900-1904) ou terrassier (1911). On leur connaît onze enfants, nés entre 1890 et 1911, mais tous sauf un meurent en bas-âge (les quatre derniers, de 1904 à 1911, sont mort-nés). Le seul « survivant », Paul Eugène Dacbert, né à Henin en 1898, se mariera dans la région parisienne au début des années 1920. Après Charles André Léon, né à Marquise en 1869 mais dont on ignore la destinée (il est dans le recensement de Marquise de 1872 comme Charles Dagbert, 3ans), le quatrième enfant du couple Dagbert-Boulet est Hélène Félicité Dagbert, née à Marquise en 1871. Elle est journalière de 18ans à Hénin-Lietard en 1889 quand elle y épouse Henri Émile Duwez, houilleur de 24ans originaire de Noyelles-sur-Selle dans le Nord et domicilié à Hénin, fils de Jean Baptiste Duwez, 48ans, houilleur, et Rosalie Daumont, 43ans, ménagère, tous deux domiciliés à Hénin-Lietard (Les témoins sont Henri Buffet, 26ans, houilleur, beau-frère de l'époux,  César Bouquet, 32ans, garde-champêtre, ami des époux, Jules Dagbert, 25ans, et Célestin Dagbert, 23ans, frères de l'épouse, tous de Hénin-Liétard. Signatures de l'épouse et des trois derniers témoins. L'époux, les parents des époux et le premier témoin ne signent pas). On ne leur connait qu’un enfant prénommée Louise, née en 1888 et reconnue au mariage de 1889, qui à l’instar de son cousin Paul Eugène se mariera dans la région parisienne autour des années 1920. Les deux enfants suivants du couple Dagbert-Boulet, Émile André Léon, né en 1874 et Victor Charles Alexandre, né en 1876, meurent en bas-âge à Marquise. La plus jeune de la famille, Adèle Eugénie Dagbert, née en 1877, est journalière de 17ans en 1894 à Hénin-Lietard quand elle y épouse le houilleur de 28ans Raymond Alexandre Pierrain, originaire et domicilié à Hénin-Lietard, fils de feu Louis Alexandre Pierrain et Augustine Virginie Salingue, 57ans, ménagère à Hénin-Liétard ( Les témoins sont Jean Baptiste Salingue, 50ans, houilleur, oncle de l'époux, André Dupont, 60ans, mouleur en sable à Marpent dans le Nord, ami de l'époux mais aussi aïeul par alliance de l'épouse, Célestin Dagbert, 28ans, houilleur, frère de l'épouse et Auguste Cousin, 30ans, ami de l'époux. Signature de l'époux et des trois derniers témoins. L'épouse, les mères des époux et le premier témoin ne signent pas). On leur connait au moins trois enfants, dont au moins deux, Maria Adèle, née en 1894 et Charles Abraham, né en 1896, vivront jusqu’à la deuxiême moitié du siècle suivant.

Après Françoise, le sixième enfant du couple Dagbert-Simon est Louise Augustine Joséphine Dagbert, née à Hames-Boucres en 1821 (les deux communes sont alors réunies; les témoins sont le sempiternel François Sauvage, 40 ans, instituteur et Antoine Lamart, 60 ans, manouvrier).  Comme sa sœur aînée, elle est journalière à Hames-Boucres en 1843 quand elle y épouse Louis Charles Philogone Fasquel, du même âge et également journalier à Hames-Boucres, fils de Louis Joseph Julien Fasquel, manouvrier et Marie Louise Henriette Désirée Herbez, ménagère (les témoins sont Pierre Louis Joseph Fasquel, 27 ans, journalier et Jacques Hubert Désiré Fasquel, 25 ans, domestique, frères de l'époux ; Antoine Augustin Lambert Butez, 45 ans, meunier , ami de l'épouse et Isidor Dagbert, 45 ans, ménager  son oncle du côté paternel , tous de Hames-Boucres. Signatures du père de l'épouse et des témoins Butez et Dagbert. Les époux, les parents de l'époux, la mère de l'épouse et les témoins Fasquel ne signent pas). Le couple Fasquel-Dagbert, installé sur la rue des Juifs (recensement de 1846) a une fille prénommée Joséphine en 1843 (Les témoins à la naissance sont Jacques Hubert Désiré Fasquel, 26ans, domestique et vraisemblablement l'oncle paternel et Joseph Marie Eusèbe Sauvage, 30ans, instituteur, tous deux de Hames-Boucres) mais qui décède à 14ans en 1858. Un garçon mort-né suivra en 1845 (les témoins sont Louis Baltazart Dagbert, 58 ans, journalier à Hames-Boucres, vraisemblablement l’aïeul maternel, Pierrre Legros, 42 ans, domestique et Louis Pecqueux, 37 ans, journalier). Louis Fasquel, toujours manouvrier, décède à 48 ans en 1869, à Hames-Boucres (les témoins au décès sont Virgile Dagbert, 52 ans, beau-frère et Alfred Dagbert, 31 ans, neveu, tous deux tailleurs d'habits). Son épouse Joséphine décède 30ans plus tard, à 78ans, en 1899, à son domicile de la rue des Juifs.

Suit Philippe Ismaïl, né à Hames-Boucres en 1822 (les témoins sont de nouveau François Sauvage, 40 ans, instituteur et Joseph Boutoille, 30 ans, manouvrier). Il apparaît dans les recensements de 1831 et 1836 et n’est plus là dans celui de 1841. Suivent Marguerite Elizabeth, née à Hames-Boucres en 1825 (les témoins sont de nouveau François Sauvage, 42 ans, instituteur et Joseph Boutoille, 33 ans, manouvrier) qui ne survit qu’un an et Louise Stéphanie Dagbert, née à Hames-Boucres en 1826 (les témoins sont de nouveau François Sauvage, 46 ans, instituteur et Antoine Houzel, 24ans, manouvrier) qu’on retrouve dans les recensements de 1831, 1836 et 1841 mais pas dans celui de 1846. En 1848, elle est femme de confiance à Calais quand elle épouse Pierre Louis Ignace Devin, pâtissier à livret de 23ans domicilié à Calais sur la rue de Thermes, originaire de Sangatte, fils de feu Louis Devin et Marie Antoinette Rosalie Martin, propriétaire à Sangatte (Les témoins sont Virgile Dagbert, 31ans,  Auguste Dagbert, 48ans, tous deux tailleurs d'habits à Hames-Boucres et frères de l'épouse, Antoine Marie Devin, 38ans, et Louis Devin, 27ans, tous deux cordonniers à Sangatte et frères de l'époux. En fait Auguste Dagbert est un oncle de l'épouse et il est ménager à Hames-Boucres.  Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins. Les mères des époux ne signent pas. Un enfant nommé Louis Ignace Devin, né à Hames-Boucres en 1847 est légitimé). On leur connaît deux autres enfants : Louise, née à Calais en 1849 mais qui ne survit que neuf jours (elle meurt en nourrice chez ses grands-parents à Hames-Boucres. Les témoins au décès sont Auguste Dagbert, 49ans, ménager, grand-oncle et Louis Fasquelle, 30 ans, manouvrier, oncle) et Ernest Alexis, né à Calais en 1851. Ignace est rouleur sur la rue de Guise dans les recensements de Calais de 1856, 1866 et 1872. Ses fils Louis Ignace et Ernest Alexis apparaissent dans les recensements de 1856 et 1866 mais pas dans celui de 1872. Ignace décède à Calais, rue de Guise, en 1902, à 77ans, ancien rouleur. Louise, son épouse, s’éteint-elle aussi à 77ans et sur la rue de Guise, en 1904.

Le dixième enfant du couple Dagbert-Simon est Antoine François Dagbert, né à Hames-Boucres en 1829 (les témoins sont encore une fois François Sauvage, 48 ans, instituteur et Antoine Houzel, 53 ans, maréchal ferrant). A l’instar de sa sœur aînée Françoise, il est à Marquise en 1857 comme garçon de charrue quand il y épouse Marie Louise Honorine Dezoteux, 29 ans, domestique à Marquise, native de Wissant, fille des défunts Marc Antoine Marie Dezoteux, de son vivant maçon à Wissant et Catherine Pouilly (Les témoins sont Pierre François Houx, 45 ans, cultivateur ; Jean Marie Houx, 42 ans, cultivateur ; Auguste Houx, 32 ans, cafetier ; Auguste Saunier?, 36 ans, boucher , tous de Marquise. Signature du père de l'époux et des témoins. Les époux et la mère de l'époux ne signent pas. Un enfant né en 1851 à Wissant et prénommé Pierre Auguste est légitimé au mariage). Le couple Dagbert-Dezoteux habite Marquise où François est laboureur (1878) et journalier (1888-1892). Honorine, son épouse, décède à Marquise en 1888, à 57ans (en fait 59ans). François se remarie en 1889, toujours à Marquise, avec Marie Sophie Eugénie Condette, 28 ans, domestique a Bazinghen, fille des défunts Marc Condette, de son vivant berger à Bazinghen, et Sophie Delforge (Les témoins sont Florent Renard, 42 ans, ménager, Alfred Caulier, 48 ans, receveur d’octroi, tous deux amis des contractants Alfred Poët, 35 ans, manouvrier et Joseph Pouilly, 30 ans, journalier, tous deux cousins germains de l'épouse et tous de Marquise. Signature des témoins. Les contractants ne signent pas). Après la naissance de Marie Françoise Virginie qui ne survit que neuf mois en 1890, il décède en 1892, à 63ans. Un seul enfant naît du premier mariage, Pierre Auguste Dagbert, né à Wissant en 1851 et légitimé au mariage de 1857. On le retrouve mouleur en fonte à Boulogne, sur la rue Joinville, en 1878 quand il y épouse Marie Silvie Elise Jacob, domestique, domiciliée chez son père à Boulogne, également rue Joinville, native de Belle-Houllefort, fille de Pierre Jacob, 62ans, journalier, et feue Élise Andrieu (Les témoins sont des amis des époux : Louis Duhez, 41ans, jardinier, Patrice Machin, 70ans, ancien cocher, Charles Lasalle, 82ans, sans profession et André Pichonnier, 55ans, boulanger. Signatures des contractants, du père de la contractante et des témoins. Les parents du contractant ne signent pas). Le couple Dagbert-Jacob demeure à Boulogne sur la rue Joinville où Pierre Auguste continue d’être mouleur en fonte et où naissent deux enfants, Auguste en 1882 et Yvonne en 1886, qui se marieront à Boulogne au siècle suivant.

Les deux derniers enfants du couple Dagbert-Simon n’atteignent pas l’âge adulte. Il y a d’abord Antoine Clément, né à Hames-Boucres en 1831 et qui ne survit que 19 jours (les témoins à la naissance sont de nouveau François Sauvage, 50 ans, instituteur et Antoine Houzel, 55ans, maréchal. Au décès, on retrouve François Sauvage et Jacques Pecqueux, 64 ans, tisserand à Hames-Boucres). Victor quant à lui naît à Hames-Boucres en 1832 (les témoins à la naissance sont de nouveau François Sauvage, 52 ans, instituteur et Louis Marie Clabaut, 43 ans, garde champêtre). Il décède à 17ans en 1850 dans la maison de ses parents rue des juifs (avec pour témoins, Charles Louis Philogone Fasquel, 31ans, manouvrier a Hames-Boucres, son beau-frère  et Augustin Lanoy, 64ans, manouvrier, un voisin)

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