Les descendants d’André Dagbert à Calais et Boulogne

Comme indiqué plus haut, André Dagbert, fils de Louis et Marie Jeanne Rembert est baptisé à Boucres en 1737 (avec pour parrain, André Buzenne. originaire de Calais mais demeurant pour le moment chez le Sr Dechateauneuf à Hames et pour marraine, Marie Madeleine de Caboche de Boucres). C’est vraisemblablement le André Dagbert, jeune homme de la paroisse de St Pierre, qui est parrain de son neveu Jean André Dagbert, à Boucres, en 1767. En 1770, il est voiturier à Calais quand il y épouse Thérèse Bourgeois, 29ans, fille de Philippe Bourgeois, tailleur d'habits à Calais et Marguerite Milbourg (Mariage filiatif. Les parents de l'épouse et la mère de l'époux donnent leur consentement. Les témoins sont Balthazar Dagbert, de Boucres, frère de l'époux, Jacques Crendalle, aussi de Boucres, son beau-frère, Jean François Bourgeois, frère de l'épouse, et Louis Valdecq, son beau-frère. Marque de l'époux et de la mère de l'épouse. Signatures de l’épouse, de son père, de la mère de l'époux, des témoins et de Marie Jeanne Bourgeois). Le couple réside à Calais où André est voiturier (1772) puis aubergiste (1775-1786) voire cabaretier (1781, 1785). Il décède à Calais en 1786, à 49ans (avec Balthazar Dagbert, fort probablement son frère, et Jacques François Bourgeois, peut-être un beau-frère, comme témoins). Thérèse, son épouse était décédée en 1781, à 40ans (avec comme témoins, un certain Fr. Grigny de St Pierre et un sieur Valdecq, vraisemblablement le beau-frère déjà témoin au mariage de 1770). Suite à ce décès, André s’était remarié en 1783 à Calais avec Anne Louise Dessaux, 35ans, native de Guînes mais résidente à Calais, fille des défunts Louis Dessaux et Marie Marguerite Josèphe Pelletier de Guînes (Mariage filiatif. Les témoins sont Pierre Augustin Fourdin, charcutier, germain de l'époux, Jean Nicolas Dagbert, boulanger, issu de germain de l'époux, Robert Victor Godin, marchand orfèvre et Furcy Bigourd, avocat en parlement et au siège de la justice royale de cette ville. Marques des époux, des frères et sœurs de l'épouse. Signatures des témoins Fourdin, Godin, Dagbert et Bigourd. Signatures de Hamerel, femme Godin, Laurent Isaac et Camille Isaac). Après le décès d’André, Anne Louise semble être retournée à Guînes où elle donne naissance à leur dernier enfant et où elle s’éteint en 1790, à 43ans (avec son frère Charles Louis Marie Dessaux, et son neveu, Henri Dessaux, comme témoin). On dénombre sept enfants nés du premier mariage, à Calais entre 1771 et 1781 et trois du second entre 1783 et 1786 (Table 8).

L’aîné Jean François André Dacbert, baptisé à Calais en 1771 (Le parrain est l’oncle François Dagbert, et la marraine, Marie Jeanne Bourgeois, peut-être une tante) est marin à Calais en 1799 quand il y épouse Louise Hypolite Féart, 25ans, demeurant chez sa mère à Calais, fille de feu Blaise Féart, boucher à Calais et Marie Louise Bimont (Les témoins sont Jacques Claude Hénard, 38ans, capitaine de navire, Pierre Antoine Ribouville, 46ans, aubergiste, Pierre François Maurice Murgiaux, charpentier de navire, 35ans et Pierre Louis Auguste Boudin, 30ans, marin à St Pierre. Signatures des époux et des témoins). Jean François André est toujours marin en 1800 puis courrier en 1802 et finalement aubergiste comme son père en 1804. C’est aussi malheureusement l’année de son décès à seulement 33ans (les témoins sont ses beaux-frères Pierre Marie Féart Béka, boucher à Calais, et Louis Blaise Féart Maubert, fabricant de chandelles à Calais). Le couple aurait eu trois enfants : Louise Claudine, née en1800 (Les témoins sont Claude Duvert,46ans, serrurier et Marie Louise Bimont, 47ans, veuve de Blaise Féart , donc l’aïeule maternelle) mais qui ne survit que quelques jours, Charlotte Eliza, née en 1802 (avec Charles Féart, 28ans, fabricant de chandelles, vraisemblablement l'oncle et Marie Madeleine Charlotte Dagbert, 25ans, couturière, probablement la tante, comme témoins) et finalement Pierre André, né en 1804 (avec Pierre Féart, 29ans, boucher, oncle maternel et Bertin Podevin, 38ans, cafetier, comme témoins) dont on ignore la destinée. Louise Féart se remarie en 1806 à Calais avec Charles François Buhour, 34ans, originaire de Caen dans le Calvados et agent comptable de la marine. Elle décède à Calais en 1810, à 36ans.

Après Louis François, baptisé en 1772 (Le parrain est Jacques François Bourgeois, cordonnier, probablement un oncle, et la marraine, Jeanne Dacbert, une cousine) et dont on ignore la destinée, le troisième enfant du couple Dagbert-Bourgeois serait Henriette Thérèse Dagbert, baptisée à Calais en 1775 (avec Narcisse Amable Meunier comme parrain et Henriette Bourgeois peut-être une tante, comme marraine). En 1801, à 26ans, elle épouse à Calais Louis Joseph Peroy, brasseur de 19ans à St Pierre, originaire de Desvres, fils d'Augustin Peroy et Marguerite Françoise Lemaire (Les témoins sont Jean Antoine Augustin Raule?, 25ans, boulanger,  Jacques Leleu, 60ans, brasseur, Antoine Buscot, 46ans, laitier et  Jean Baptiste Devosse, 33ans, calfat. L’épouse et le témoin Devosse ne signent pas). Ce mariage ne semble pas avoir donné de descendance. On retrouve Louis Joseph Peroy blanchisseur au Fort-Nieulay, dans St Pierre, en 1827, année de son décès à 46ans. Henriette Thérèse, elle aussi blanchisseuse sur la rue Lafayette à St Pierre, se remarie en 1830 avec Louis Jacques Belay, 61ans, lui aussi blanchisseur, originaire de Langeais dans l’Indre et Loir, fils des défunts Jacques Belay, et Marie Oltoniere?, veuf de Marie Marguerite Geneviève Lassalle, décédée à St Pierre la même année (Les témoins sont Jean Baptiste Ségard, 82ans, rentier, François Hardy, 41ans, serrurier, Jean Marie Brebion, 35ans, menuisier, et  Pierre Butez, 21ans, voiturier,  tous de St Pierre et amis des époux. Signatures du contractant et des trois premiers témoins. La contractante et le témoin Butez ne signent pas). Henriette Thérèse meurt peu après ce deuxième mariage, à 58ans, en 1832. Louis Jacques Belay se remarie en 1833 à St Pierre, avec Apolline Émilie Petit, 24ans, domestique
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Suit Marie Magdeleine Charlotte Dagbert baptisée à Calais en 1777 (Le parrain est l’officiant Morel, vicaire à Guînes, issu germain de l'enfant du côté maternel et la marraine, Marie Magdeleine Lannoy) et décédée dans cette même ville en 1828. En 1804, elle donne naissance à un enfant naturel, Antoinette Pétronille Caroline Dagbert (les témoins sont Louis François Mallet, 30ans, cordonnier et François Étienne Gouard,21ans, serrurier). Cette dernière est couturière de 29ans à Calais en 1833 quand elle y épouse Paul Henri Willay, 23ans, originaire de Dunkerque, lancier au 2e régiment à Calais, fils de feu Pierre Henri Willay et Catherine Eugénie Chauvin (Les témoins sont Parfait Radez, 56ans, cordonnier, Adrien Gérard Van Leisel, 49ans, fabricant de tulle, Joseph Leroy, 34ans, perruquier et Joseph Chauvin, 36ans, journalier, amis des époux et domiciliés à Calais. Signatures des époux et des témoins. La mère de l'époux ne signe pas). Le couple Willay-Dagbert réside à Calais, principalement sur la place, au no 256. Après son séjour dans l’armée (1833-34), Paul Henri y est coiffeur (1836), perruquier à livret (1837) et commissionnaire (1839-62). Caroline s’éteint en 1845, à 40ans (les témoins sont le fidèle Joseph Leroy, 46ans, perruquier patenté et Auguste Beaugrand, 50ans, préposé surveillant de l'octroi). Paul Henri décède en 1867, à 57ans, commissionnaire d'hôtel au no118 rue St Denis (les témoins sont Louis Fasquel, 57ans, contrôleur d'omnibus, et  François Damiens, 66ans, commissionnaire). On leur connait cinq enfants nés à Calais entre 1833 et 1839. Deux de ces enfants, Henri Joseph, né en 1833 (Parfait Ravez, 56ans, cordonnier et  Joseph Leroy, 34ans, perruquier, sont les témoins) et Paul Louis, né en1834 (Pierre Henri Mulard, 44ans, capitaine en cabotage et  Louis Hove, 59ans, cafetier, sont les témoins), meurent en bas-âge (Joseph Leroy, 37ans, perruquier et Pierre Jacques Bazire, 37ans, inspecteur du roulage accéléré sont les témoins du décès d’Henri Joseph en 1835 et Pierre Poulain, 42ans, et Joseph Leroy, 36ans, coiffeurs, sont ceux du décès de Paul Louis également en 1835). On ne connait pas la destinée de Marie Françoise née en 1839 (Joseph Leroy, 40ans, perruquier patenté et Claude Robert, 35ans, cafetier, sont les témoins). Jules Alexandre Willay, né en 1836 (avec Joseph Leroy, 36ans, perruquier et Alexandre Leconte, 27ans, mécanicien comme témoins) est peintre en bâtiment à Calais en 1862 quand il épouse à St Pierre Célerine Louise Léonie Ducrocq, ouvrière en tulle de 18ans à St Pierre, fille de Louis 'Isidore' Antoine Ducrocq, 55ans, tailleur d'habits à St Pierre, et Célerine Thérèse Vercoutre, 44ans, couturière (Les témoins sont Louis Diacre, 46ans, marchand de cuir à Boulogne, ami de l'époux, Louis Leroy, 28ans, ferblantier à Calais, ami de l'époux, Léon Jules Ducrocq, 21ans, dessinateur à St Pierre, frère de l'épouse et Henri Blondel, 37ans, cordonnier à St Pierre, ami de l'épouse. Signatures des contractants, du père du contractant, des parents de la contractante et des témoins) avec descendance Willay à St Pierre même si Jules Alexandre décède seulement cinq ans plus tard, curieusement deux semaines après son père. Caroline Willay, née à Calais en 1837 (avec l’éternel Joseph Leroy, 38ans, perruquier et un Anquez, 39ans, marin comme témoins) épouse à 19ans, en 1856, à Calais Louis Marie Lavoine, tulliste de 21ans de St Pierre, fils de feu Louis Marie Lavoine et Marie Louise Sabine Liné, 49ans, à St Pierre (Les témoins sont Joseph François Barras, 49ans, tulliste à St Pierre, beau-père de l'époux,  Louis Noel Hénon, 31ans, directeur de messageries, Charles Augustin Pierre Ledez, 46ans,maître d'hôtel, Pierre Sergent, 40ans, boulanger patenté, ces trois derniers de Calais et amis des époux. Signatures des époux, de la mère de l'époux, du père de l'épouse et des témoins. Cm chez Me Lemaire). On retrouve le couple en 1859 à St Pierre alors que Louis Marie est fabricant de tulle et que son épouse Caroline a donné naissance à un fils prénommé Louis Marie (Les témoins à la naissance sont Jean Baptiste Delhaye, 30ans, marchand de bois à St Pierre et Gabriel Langfeldt, 39ans, capitaine de navire à Christiansund, Norvège). Par la suite, on perd leur trace.

Les trois derniers enfants du couple Dagbert-Bourgeois sont un nouveau Louis François, baptisé à Calais en 1778 (Le parrain est Jean François Hector Fayolle, négociant et la marraine : Catherine Morel, une cousine. Comme pour Marie Magdeleine Charlotte, l'enfant est baptisé par un cousin Morel, vicaire) mais qui décède en 1782, Jeanne Pétronille, baptisée en 1781 (Le parrain est le frère aîné Jean Dagbert, alors âgé de 10ans et la marraine, Marie Magdeleine Pétronille Decamp) dont on ignore la destinée et finalement, Louise, baptisée en un lieu et à une date encore inconnus, qui décède en 1781 à l’âge de deux ans.

Comme indiqué plus haut, trois enfants, deux filles et un garçon, naissent du deuxième mariage d’André Dagbert avec Anne Louise Dessaux. Le garçon, Louis André, baptisé en 1785 à Calais (avec Henri Louis Pierre Dessaux, son cousin germain comme parrain et Catherine Sailly comme marraine) meurt au bout de cinq semaines aux Attaques (une cousine, Charlotte Dagbert, est témoin). On retrouve les deux filles dans la région de Boulogne au début du 19e siècle. Il y a d’abord Marie Louise Augustine Dagbert, baptisée à Calais en 1783 (Le parrain est Augustin Fourdin, tonnelier et la marraine, Marie Madeleine Drin). En 1811, elle réside à Boulogne où elle épouse Jean Jacques Denis Droussant ou Droussent, Droussane, 22ans, natif de Boulogne, ouvrier calfat à Boulogne, fils des défunts Jacques Denis Droussant, marin et Françoise Nicole Dumerteau (Mariage filiatif. Les témoins sont Jean Dumertaut, 57ans, marin au port, oncle maternel de l'époux, Pierre Altazin, 61ans, capitaine de navire à Boulogne, bel-oncle de l'époux à cause de feue Thérèse Dumertaut, son épouse, Nicolas Altazin, 63ans, aussi capitaine de navire à Boulogne et Jean François Lecureux, 35ans, tailleur d'habits, amis des époux. Signature de la contractante et des témoins. Le contractant ne signe pas). Le couple Droussent-Dagbert réside à Boulogne où Jean Jacques est calfat (1814) et charpentier de navire (1820). Il décède à 53ans (en fait 51ans) en 1840, toujours calfat, en son domicile de la rue du Pot d’Étain (les témoins sont Jacques Denis Droussent, 36ans, son cousin germain paternel et Augustin Legros, 32ans, un ami, tous deux marins). Marie Louise Augustine s’éteint beaucoup plus tard, à 86ans, en 1870, à son domicile de la rue Pierre Bertrand à Boulogne (les témoins sont son neveu Louis Marie Dagbert, 59ans, marchand, et Louis Tétard, 56ans, rentier, un ami).  On leur connaît trois enfants, Jean Baptiste Droussent, né en 1811 (avec Jean François Lecureux, 35ans, tailleur, et Jean Baptiste Delpierre, 52ans, marin au port, amis des parents, comme témoins), Cornélie Marie Louise Droussent, née en 1814 (avec Joseph Curvelier, 60ans, et Nicolas Roger, 62ans, « barbouilleur »,amis des parents, comme témoins) et Catherine Célestine Octavie Droussent, née en 1820 (avec Pierre Henry Alexandre Courtat, 22ans, et Jean Louis Rigaud, 44ans, peintres en bâtiment, amis des parents, comme témoins) qui tous atteignent l’âge adulte mais meurent célibataires : Louise Cornélie à 23ans en 1837, Catherine Céleste Octavie, à 25ans, en 1846 (déclaré par Louis Marie Dagbert, 35ans, cordonnier, cousin germain maternel et Jacques Denis Droussent, 41ans, marin, cousin germain paternel) et finalement Jean Baptiste à 49ans, sans profession, en 1860 (déclaré par Jacques Denis Droussent, 52ans, marin, cousin germain paternel et Antoine Delattre, 52ans, marchand de faïence). On peut leur ajouter Louise Henriette Droussant, décédée à 22ans en 1837 à Boulogne (déclaré par Jacques Denis Droussent, 32ans, marin, son frère, en fait plutôt son cousin, et Nicolas Altazin, 60ans, marin, un ami) mais dont on n’a pas retrouvé l’acte de naissance à Boulogne.

La sœur cadette de Marie Louise Augustine, Marie Louise Adrienne Denise Dagbert est baptisée à Guînes en 1786, après la mort de son père André (le parrain est Denis Tete et la marraine, Marie Louise Dessaux, une cousine germaine). Comme sa sœur aînée, on la retrouve dans la région boulonnaise au début du siècle, plus précisément à St Martin Boulogne en 1811 quand elle donne naissance à un enfant naturel prénommé Louis Marie (L’accouchement a lieu au domicile d'Adrien Lecointe, maçon, par Marie Françoise Alexandrine Grebet, épouse de Marcq Pérard, 55ans, sage-femme jurée de Baincthun avec pour témoins, Adrien Lecointe, 42ans, et Louis Marie Lecointe, 40ans, maçons). On ne pense qu’elle ait eu d’autres enfants. Elle décède célibataire à Boulogne, dans la demeure de son fils rue Siblequin, en 1859, à 72ans (déclaré par Auguste Marie Verneuil, 46ans, photographe et Charles Benquet, 48ans, cordonnier, des amis). Louis Marie Dagbert, alors cordonnier à Boulogne de 35ans, s’y était marié en 1846 avec Françoise Tétard, 37ans, sans profession chez ses père et mère à Boulogne, fille d'Augustin Tetard, propriétaire et ancien maître pêcheur et Geneviève Gin (Les témoins sont Henry Baret, 48ans, caissier du Mont de piété, Marc Étienne Dagbert, coiffeur, 35 ans, non parent de l'époux, ses amis, Augustin Tétard, 48ans, boulanger-pâtissier, frère de l'épouse et Claude Briez, 39ans, marchand de bois, beau-frère de l'épouse. Signatures des contractant, du père de la contractante et des témoins. Les mères des contractants ne signent pas). En 1847, il est marchand crépin sur la rue Siblequin à Boulogne et en 1850, marchand de merceries et de quincailleries à la même adresse. En 1860, il est toujours marchand crépin sur la rue Siblequin quand il enterre son épouse Françoise alors âgée de 51ans (déclaré par son frère Louis Tétar, 43ans, boulanger, et Joseph Chretien, 29ans, professeur, neveu paternel par alliance). En 1870, on a vu plus haut qu’il était qualifié de marchand quand il témoigne au décès de sa tante Marie Louise Augustine Dagbert. Il s’éteint rentier à son domicile de la route de St Omer à St Martin en 1880, à 69ans. On leur connait deux enfants. L’aîné Louis Auguste Dagbert, né à Boulogne en 1847 (avec Louis Eugène Patin, 28ans, bijoutier et  Pierre Adrien Paquez, 38 ans, marchand de meubles, des amis, comme témoins) et marchand crépin avec son père sur la rue Siblequin à Boulogne en 1877 quand il y épouse Emma Louisa Graves, 25ans, demeurant chez ses parents, John Graves, 62ans, rentier, ancien louager et Justine Lainé, 63ans, rentière, sur la rue St Louis (Les témoins sont Pierre Delpierre, 62ans, premier commis de la conservation des hypothèques, ami de l'époux, Auguste Tétar, 51ans, boulanger, cousin germain maternel de l'époux, John Graves, 38ans, employé et Eugène Graves, 34ans, loueur de voitures, frères de l'épouse. Signatures des époux, du père de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins). Louis Auguste qui est tanneur en 1881 quand il témoigne au mariage de sa sœur Louise Marie, est négociant en 1901 à la naissance de son petit-fils Georges Canlers. Il s’éteint en 1904, à 57 ans, rentier, dans la demeure de son gendre sur la rue de Brequerecque (décès, déclaré par Marcel Canler, 28ans, négociant, son gendre et Eugène Deligny, 47ans, entrepreneur, son ami). Le couple Dagbert-Graves n’aurait eu qu’un seul enfant, Louise Emma Justine Amélie Dagbert, née à Boulogne en 1877, un mois après le mariage des parents (Les témoins à la naissance sont Eugène Graves, 35ans, loueur de voiture, probablement l'oncle et Louis Thiebaud, 59ans, chef de bureau à la mairie). En 1899, elle est chez ses parents rue Faidherbe à Boulogne quand elle épouse Marcel Albert Canlers ou Canler, négociant chez sa mère sur la rue de Bréquerecque, fils de feu Georges Aimé Canlers, de son vivant cafetier, et Marie Octavie Godart, 63ans, négociante (Les témoins sont : Evariste Delannoy, 57ans, propriétaire à Wavrant, PdC, cousin de l'époux, Charles Brasseur, 57ans, secrétaire de la chambre de commerce, Charles Brasseur, 30ans, avocat à la cour d'appel à Paris et Gaston Matringhen,23ans, boucher à Boulogne. Signatures des contractants, de la mère du contractant, des parents de la contractante et des témoins). Deux enfants naissent de ce mariage : Georges John Louis Canlers en 1901 (avec Louis Dagbert, 55ans, négociant, probablement le grand-père, et Auguste Dewismes, 55ans, fabricant de cuir?, comme témoins)  et Emma Alice Canlers en 1911 (avec Lucien Caron de Fromentel, 38ans, représentant de commerce et  Eugène Joly, 43ans, plombier, comme témoins. Le père est alors cafetier sur la rue de Monsigny à Boulogne) qui tous deux se marieront plus tard dans le siècle.
 

La sœur cadette de Louis Auguste, Louise Marie Dagbert, naît à Boulogne en 1850 (Les témoins à la naissance sont Marc Dagbert, 39ans, coiffeur, non parent et déjà témoin au mariage des parents en 1846 ainsi que Eugène Patin, 31ans, bijoutier, des amis). En 1881, elle épouse à St Martin où elle résidait avec son père jusqu’au décès de ce dernier l’année précédente, François Joseph Émile Tirmarche, 49ans, natif de Guînes, employé des contributions indirectes à Lille, veuf de Placide Sophie Duqauquier, fils de feu Louis Joseph Tirmarche et feue Marie Charlotte Ambroisine Émilie Costeux (Les témoins sont John Graves, 67ans, rentier à Boulogne, Eugène Graves, 39ans, louager à Boulogne, amis de l'époux et probablement le père et le frère de la belle-sœur de l’épouse, Louis Auguste Dagbert, 33ans, tanneur à Boulogne, frère de l'épouse et Louis Auguste Geneau, 53ans, rentier à Boulogne, ami non parent de l'épouse. Signatures des époux et des témoins). On ne connaît pas la destinée du couple Tirmarche-Dagbert. Les tables décennales de Lille pour l’époque ne mentionnent ni naissance ni décès Tirmarche.



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