Les Dagbert de Marck descendants d’Antoine et Marie Jeanne Crendal 

Antoine Dagbert, fils aîné d’Antoine et Jeanne Butel, épouse en 1711 dans l’église de Boucres, Marie Jeanne Crendal ou Crendalle. L’acte non filiatif porte les signatures des époux : Antoine Dagbert et Marie Jeanne Crendalle. On y trouve également la signature (hésitante) d'Antoine Dagbert, probablement le père du contractant, ainsi que les signatures de Jean Crendalle, probablement le père de la contractante, Jacques Crendal, probablement son frère, Jean Crendalle, Antoine Crendalle, Jean Butez, peut-être un oncle du contractant, Pierre Dagbert, probablement son frère, Baillon de Caboche et Marie Magdelaine de Caboche. Comme indiqué plus haut à propos de son frère Jacques, Marie Jeanne serait la fille de Jean Crendalle, laboureur à Peuplingues et Madeleine Dufay, baptisée à Peuplingues en 1691.  Le couple s’établit à Boucres (1712) puis à Guînes (1714-1720) et enfin Licques (1723-1729). Antoine Dagbert décède à Boucres en 1731 à l’âge de 43 ans (curieusement, à peine quelques semaines avant son père Antoine). Marie Jeanne Crendal se remarie à Pihen en 1733 avec Jean Antoine Bué, fermier à Pihen et qui serait originaire de Zouafques, fils de Jacques Bue et Jeanne Bouchel (les époux signent l’acte de mariage ainsi que Jacques Crendal, vraisemblablement le frère de Marie Jeanne). Ce second mariage donne au moins un enfant, Louis Marie Bué, baptisé à Pihen en 1736 (avec Louis Marie Dacquebert de la paroisse de Boucres comme parrain et Marie Jeanne Dacquebert, qui signe Dagbert, de la paroisse de Pihen, probablement la demi- sœur aînée qui est présentée dans la section suivante). Marie Jeanne Crendal s’éteint aux Attaques (Bas-Marck) où son époux est alors fermier en 1750, à environ 60ans (les témoins sont Thomas Dagbert son fils, Marie Catherine Dagbert, sa fille et Jean Stival son beau-fils). Jean Antoine Bué est inhumé à la même place en 1775, à 74ans (les témoins sont Louis Marie Bué, son fils, fermier au Bas-Marck, ainsi que Antoine et Luc Savary, ses neveux maternels). Huit enfants naissent de l’union d’Antoine et Marie Jeanne (Table 4). 

L’aînée est Marie Madeleine Dagbert, baptisée à Boucres en 1712 (le parrain est Antoine Crendal, peut-être un frère de Marie Jeanne déjà témoin au mariage de 1711, et la marraine est Marie Magdeleine Dagbert, vraisemblablement la soeur d’Antoine). En 1734, elle est à Pihen chez son beau-père Jean Antoine Bué quand elle y épouse Jean Stival, laboureur à Marck où il est né en 1707, fils de feu Jean Stival et Marie Bertout (l’acte de mariage n’est pas filiatif mais un contrat de mariage passé à Guînes et dont le contenu est aimablement communiqué par geneanet rgilliot donne ou confirme l’ascendance des époux. L’acte porte les signatures des époux et celles de Pierre Dagbert, probablement l’oncle de Marie Madeleine, de J. Buée, son beau-père, de Nicolas Stival, le frère de l’époux et d’un Pierre Fournier. Le contrat de mariage indique que Stival Jean , laboureur à Marck , fils de feu Jean et Bertout Marie , est assisté de sa mère , de Nicolas, son frère et Marie Duminy, sa femme , de Pierre Wilquin, son beau-frère et Marie Stival, sa femme alors que Dagbert Marie Madeleine , domiciliée à Pihen , fille de feu Antoine et Marie Jeanne Crandalle , est assistée de sa mère , de Jean Antoine Bué son beau-père , de Marie Jeanne sa sœur , de Pierre, de Marie Barbe Leprince, femme de Nicolas , de Jacques Brondelle, son oncle et Marie Jeanne Dezoteux, sa femme , de Pierre Louis Rebier, son cousin germain et Marie Jeanne Crandalle, sa femme , et de Charles Fourdin, son bel oncle et Marie Françoise Dagbert sa femme). Le couple Stival-Dagbert est d’abord à Marck où naît un premier enfant Jean Antoine, en 1734 (Le parrain est Jean Antoine Bué de la paroisse de Pihen, vraisemblablement le beau-père de Marie Madeleine, la mère, et la marraine, Marie Duminil, probablement la tante paternelle, épouse de Nicolas Stival, le frère de Jean) et où Marie Madeleine signe comme marraine au baptême de Jean François Cadore, fils de François et Marie Louise Lesage en 1736. On les retrouve à Louches en 1748 quand naît Marie Catherine (Le parrain est Jean Nicolas Dagbert d'Andres et la marraine, Marie Catherine Dagbert, probablement la sœur de Marie Madeleine) puis en 1755 aux Bas-Marck (Les Attaques) où Jean Stival, alors manouvrier de 47ans est inhumé (avec son fils Jean Antoine Stival et un certain Jean Bacquet comme témoins). En 1759, toujours au Bas-Marck, Marie Madeleine Dagbert veuve Stival signe comme marraine de Marie Françoise Rohart, fille de Pierre et Marie Jeanne Dorin, journaliers.  En 1767, leur fils Jean Antoine, alors âgé de 34ans et vraisemblablement célibataire, est inhumé dans la chapelle du Bas-Marck (Les témoins sont son oncle Nicolas Stival, laboureur au Bas-Marck et Philippe Brochart, aussi son oncle, de la paroisse de St Pierre). En 1768, une autre fille, Marie Madeleine Stival, née en un lieu et à une date encore inconnus, épouse à Marck le fermier laboureur François Damiens, originaire d’Andres, fils mineur des feux François Damiens et Marie Madeleine Humiere (L’acte est filiatif. Les témoins sont Henri DuChatiaux, tuteur du contractant, Jacques Leroux et Pierre Antoine Butel, ses amis, Nicolas Stival, oncle de la contractante, qui a envoyé son consentement "ne pouvant se trouver à cause d'indisposition", Jean Bacquet et Jacques Brouttin ses amis. Signatures de François Damiens, Jacques Roux, Butel, Jean Bacquet et Jean Jacques Broutin. Marque de Daniel DuChatiau, tuteur et marque de Marie Magdeleine Stival). Le couple a deux enfants qui meurent en bas-âge avant de décès de Marie Madeleine en 1771, à environ 34ans ce qui place sa naissance vers 1737 (son cousin germain, Nicolas Dagbert, d’Andres est témoin au décès). François Damiens se remariera à Marck en 1772 avec Marie Antoinette Bonvarlet. En 1773, c’est au tour de leur deuxième fille, Marie Catherine Stival, de prendre époux à Marck en la personne de Nicolas Delhaye, laboureur propriétaire à Marck, originaire de Mentque-Nortebécourt, fils d'Antoine Delhaye et Marie Françoise Bailly et veuf de Madeleine Caulier (L’acte est filiatif. Les témoins sont Pierre Rossignol et Pierre Gamain, amis de l'époux, ainsi qu’Antoine Deschamps et Jean Baptiste Pauchet. Signatures des époux et des témoins). Neuf enfants vont naître de ce mariage, tous à Marck, de 1773 à 1790 et qui s’ajoutent aux trois du mariage précédent de Nicolas qui s’éteint à Marck en 1805, à 81ans. A partir de 1808, Marie Catherine, sa veuve, est à Ardres où elle marie ses filles Marie Françoise Rosalie (en 1808 puis 1821) et Marie Geneviève (en 1812). On ignore où et quand elle décède. Finalement, la mère, Marie Madeleine Dagbert, s’éteint au Bas-Marck en 1775, à 66ans environ, avec pour témoins Nicolas Delhaye, son beau-fils, laboureur à Marck, Jean Nicolas Dagbert, son cousin, laboureur à Andres er Balthazar Dagbert, aussi son cousin, meunier à Boucres qui tous trois signent.

Suit Marie Jeanne Dagbert, baptisée à Guînes en 1714 et établie à Hervelinghen en 1742, quand elle y épouse Guillaume Rimond ou Rimon ou Rimont, meunier vraisemblablement originaire de Guînes et demeurant alors à Andres, veuf de Marie Adrienne Chocquet qu’il avait épousé à Campagne-les-Guînes en 1738 et dont il avait eu trois enfants entre 1740 et 1742.  (Sur l’acte d’Hervelinghen qui précise l’ascendance de l’épouse mais pas celle de l’époux, l’épouse signe mais pas l’époux. Les témoins qui signent sont Marie Jeanne Crendalle et Thomas Dagbert, la mère et le frère de l’épouse, Jean Buée, son beau-père et François Dessens ou Despens. Le mariage est « réhabilité » quelques jours plus tard à Andres avec pour témoins : Antoine Bué, fermier et laboureur à Hervelinghen, beau-père de la contractante, Nicolas Dagbert, fermier et laboureur à Andres, son oncle paternel, Daniel Lemoine, laboureur et fermier, François Dessens ou Despens, jeune homme et François Pouilly, clerc, tous trois d'Andres et témoins pour le contractant. Marque de l'époux et signature de l'épouse. Signatures de J. Bué, Nicolas Dagbert, D. Desseine, Jean Nicolas Dagbert, vraisemblablement le fils de Nicolas et donc cousin de l’épouse, François. Poilly et Daniel Lemoine). On connaît deux enfants du couple Rimond-Dagbert, tous deux baptisés à St Tricat en 1744 et 1746. Par la suite on perd leur trace.
 
Suit Marie Péronne Dagbert, baptisée à Guînes en 1718 (avec Pierre Dagbert, probablement l’oncle, comme parrain et Marie Madeleine Heraux, comme marraine) et dont on ignore la destinée, puis Thomas Dagbert, aussi baptisé à Guînes en 1720 (avec Nicolas Dagbert, probablement l'oncle d’Andres, comme parrain et Marie Jeanne Dezoteux comme marraine). On retrouve ce Thomas en 1751 témoin au mariage de sa sœur cadette Marie Catherine comme frère et tuteur. L’année suivante, il est fermier à Marck quand il y épouse Marie Antoinette Lambert, 25ans, originaire d’Oye, fille de feu Antoine et Marie Antoinette Lambert (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont les fermiers Antoine Bué, vraisemblablement le beau-père de Thomas, Philippe Brochart, vraisemblablement son beau-frère, François Lambert, frère de l'épouse et François Le Ducq, tous de Marck. Signatures de l'époux et des témoins et marque de l'épouse). Le couple s’installe au Bas-Marck (Les Attaques) où Thomas est fermier. On le retrouve comme témoin au décès de sa belle-mère Marie Antoinette Lambert en 1761 à Marck. Il décède au Bas-Marck en1765 à environ 45 ans (les témoins sont Louis Marie Bué et Philippe Brochart, ses beaux-frères). Son épouse s’éteint en 1807, à 81ans, chez sa bru Marie Catherine Dagbert, veuve Landry, au Bas-Marck. On leur connaît six enfants, tous baptisés dans la chapelle du Bas-Marck entre 1754 et 1762. 
L’aînée Marie Catherine Dagbert, baptisée en 1754 (Le parrain est François Lambert, fils de François Lambert, fermier, probablement l'oncle maternel, et la marraine, Marie Catherine Stival, fille de Jean Stival fermier, probablement l’oncle paternel. A noter que le parrain n’a que cinq ans et la marraine, six ans). C’est vraisemblablement la marraine de Pierre François Damiens, fils de François Damiens et de sa tante Marie Madeleine Stival, baptisé en 1770 au Bas-Marck.  Elle est également la marraine de Marie Françoise Bué, fille de son oncle Louis Marie Bué et Marie Françoise Dohen baptisée en 1773 à la même place. En 1780, elle épouse à Marck Jean Philippe Landry, 29ans, cultivateur au Bas-Marck, originaire d’Andres, fils de Jean Landry, tourbier, et Marie Anne Buscot (Acte de mariage filiatif. Les témoins sont Louis Landry, frère de l'époux, de la paroisse d’Andres, Pierre Bouclet, ami de l'époux, aussi de la paroisse d'Andres, Thomas Dagbert et Pierre Charles Dagbert, frères de l'épouse, de la paroisse de Marck. L'époux et l'épouse ne signent pas. Seul le témoin Bouclet signe). Le couple réside au Bas-Marck où Jean Philippe est cultivateur ou manouvrier. Il y est ménager en 1803 quand il décède à 54ans (les témoins sont ses amis Louis Fasquel, instituteur et Antoine Delhaye, cabaretier). Marie Catherine lui survit jusqu’en 1815 quand elle s’éteint à 60ans.  Ils ont huit enfants tous nés au Bas-Marck entre 1781 et 1794 et au moins sept de ces enfants atteignent l’âge adulte et se marient.
L’aîné, Philippe Antoine Landry, baptisé en 1781 (Le parrain est l’oncle Antoine Thomas Dacbert, fils de feu Thomas, fermier au Bas-Marck et la marraine, la tante Geneviève Landry, fille de feu Jean Landry, marchand de tourbe à Andres) est aide de labour à Marck en 1805 quand il y épouse Marie Françoise Bruchet, 33ans, originaire de Nouvelle-Église, fille de Pierre Bruchet, vivant de son bien à Balinghen et feue Marie Jeanne Duflos (Les témoins sont François Landry, 23ans, et Pierre Landry, 21ans, herbagers à Marck, frères du contractant, Pierre Bertout, 42ans, horloger à Marck, ami de l'épouse et Louis Feramus, 52ans, journalier, cousin germain à cause de sa femme de l'épouse. Signature de l'époux et des témoins Bertout et Feramus. L'épouse et les témoins Landry ne signent pas). Son frère Jean François Landry, baptisé en 1783 (Le parrain est Jacques Lefebvre  et la marraine, Marie Madeleine Rose Dacbert, probablement  la tante) est cultivateur à Marck en 1807 quand il y épouse Françoise Alexandrine Pilotte, 22 ans, originaire d’Andres, fille des feux Jean Baptiste Pilotte et Marie Marguerite Lecocq (Les témoins sont Marie Catherine Dagbert, mère de l'époux, Pierre Landry, cultivateur à Marck, son frère, Pierre François Pruvost, 45ans, cultivateur à Andres, son ami, Charles Lecot, 65ans, ménager à Marck, oncle et tuteur de l'épouse et  Antoine Lavoine, 52ans, cultivateur à Marck, son ami. Signatures des témoins Lecoq et Lavoine. Les époux, la mère et le frère de l'époux et le témoin Pruvost ne signent pas) avec descendance Landry à Marck et St pierre. Suit Jacques Pierre Landry, baptisé en 1785 (avec François Quarton, manouvrier, comme parrain et Antoinette Dagbert, probablement la tante, comme marraine). Il est lui aussi cultivateur à Marck en 1810 quand il y épouse sa belle-sœur, Marie Marguerite Thérèse Pilotte, 19ans, fille des feux Jean Baptiste Pilotte et Marie Marguerite Lecocq (Les témoins sont Jean François Landry, 27ans, cultivateur, frère de l'époux, Constant Delacre, 34ans, ménager, tous deux de Marck, Charles Boin, 66ans, et François Lapierre, 55ans, pensionné de l'état, tous deux de Marck et amis de l'épouse. Signatures des témoins Delacre, Boin et Lapierre ainsi que d'un certain Lecoq, probablement l’oncle de l’époux. Les époux, la mère de l'époux et le témoin Landry ne signent pas) avec descendance Landry à Calais et St Tricat. Après Jean Baptiste baptisé en 1786 (Le parrain est Pierre Louis Lucien Delhaye et la marraine, Marie Marguerite Antoinette Sy, probablement la sœur du futur bel oncle Pierre Sy, tous deux du Bas-Marck) et dont on ignore la destinée, le cinquième enfant du couple Landry-Dagbert est une fille, Marie Catherine Cécile Landry, baptisée en 1788 (avec Augustin Meurice, jeune homme, comme parrain, et Cécile Ducrocq de la ville de Calais, comme marraine). En 1809, elle épouse à Marck Antoine Marie Becquet, 24ans, charron, né et domicilié à Marck, faisant partie de la garde nationale en activité, fils d'Antoine Becquet, charron à Marck et de feue Marie Josephe Leclercq (Les témoins sont Antoine Becquet, 58ans, charron à Marck, père de l'époux, Pierre Bertout, 45ans, horloger à Marck, cousin de l'époux, Pierre Landry, 24ans, cultivateur à Marck, frère de l'épouse et Louis Marie Lelièvre, 23ans, instituteur à Marck, son ami. Signature des témoin Bertout et Lelièvre. Les époux, le père de l'époux et le frère de l'épouse ne signent pas).  Suit Louis Isidore Landry, baptisé en 1790 (Le parrain est Jean Louis Landry, cousin germain et la marraine, Marie Françoise Bué, sa parente) et cultivateur aux Attaques en 1818 quand il épouse à Sainte-Marie-Kerque Jeanne Thérèse Bailliard, « officieuse » de 33ans dans cette paroisse, originaire de Zutkerque, fille de feu Ambroise Joseph Baillard et Jeanne Louise Meullemestre (Les témoins sont Pierre Jacob Landry, 26ans, et Jean Marie Landry 24ans, journaliers à Marck, frères de l'époux, Maximilien Louis Joseph Bailliard, 29ans, journalier à Polincove et Pierre Joseph Bailliard, 36ans, journalier à Bourbourg Campagne, frères de l'épouse. Le premier et le dernier témoin signent. Les contractants, le deuxième et troisième témoin ne signent pas). Le septième enfant du couple Landry-Dagbert est Pierre Jacob Landry, baptisé en 1792 (Le parrain est Pierre Sy, probablement le bel-oncle époux d’Antoinette Dagbert, et la marraine, Marie Catherine Stival, probablement l’épouse de Nicolas Delhaye – voir plus haut). En 1822, il est ménager aux Attaques quand il y épouse Marie Louise Pélagie Drouot, 30ans, originaire de Bléquin près de Desvres, fille de Louis Drouot, ménager à Calais, et Marie Françoise Delporte, 62ans ( Les témoins sont Jean Philippe Landry, 42ans, ménager à Ardres, frère de l'époux, Abraham Sy, 29ans, cultivateur aux Attaques, son ami , et futur cousin par alliance, François Augustin Drouot, 22ans, ménager à Calais, frère de l'épouse et Auguste Cordier de la Houssaye, propriétaire aux Attaques, son ami. Signatures des époux et des témoins. Le père de l'épouse donne son consentement par acte notarié).  Finalement, Jean Marie Vendémiaire(!) Landry, né en 1794 (avec Jean Marie Bué, jeune homme de la municipalité de Marck et Adélaïde Lioutre, jeune fille de la commune de Dampierre-les-dunes qui tous deux signent, comme témoins. Le père ne signe pas. L’acte est rédigé par Pierre Sy, officier public, qui n’est pas l’oncle époux d’Antoinette Dagbert) est manouvrier à Marck en 1817 quand il y épouse Marie Rosalie Pruvost, 23ans, née à Marck, domiciliée de fait à Coulogne, fille de feu Jean Marie Pruvost, maître couvreur, et  Marie Madeleine Leroux, ménagère à Marck (Les témoins sont Louis Landry, 28ans, ménager à Marck, frère de l'époux, Charles Declemy, 25ans,cultivateur, son ami, Pierre Lestocq, 50ans, tailleur d'habits, et Pierre Bertour, 55ans, journaliers à Marck, amis de l'épouse. Signatures des témoins Declemy, Lestocq et Bertout. Les époux, la mère de l'épouse et le témoin Landry ne signent pas) avec descendance Landry aux Attaques.
Les deux enfants suivants du couple Dagbert-Lambert atteignent l’âge adulte mais meurent avant de pouvoir fonder une famille. Il y a d’abord Antoine Thomas Dagbert, baptisé aux Bas-Marck en 1756 (le parrain est l’oncle Jean Antoine Stivalle, fils de feu Jean Stivalle, fermier déjà présenté plus haut et la marraine est Marie Jacqueline Lambert, fille d'Antoine Lambert, propriétaire, probablement une tante du côté maternel) et qu’on retrouve comme témoin au mariage de sa sœur Marie Catherine à Marck en 1780. Il décède au Bas-Marck en 1789, à 33ans (Les témoins sont Antoine François Lambert, son cousin, et Louis Marie Bué, son oncle). Son frère cadet, Louis Marie Dagbert, baptisé en 1757 (Le parrain est Louis Marie Buez, journalier, probablement un cousin, et la marraine, Marie Marguerite Sy, fille de Pierre Sy, syndic des Attaques dont nous reparlerons plus loin) s’éteint au Bas-Marck à 17ans, en 1774 (Les témoins sont de nouveau, Louis Marie Bué, germain et parrain, laboureur et Jean Pierre Sansse, menuisier, tous deux de la paroisse de Marck).
Suit Marie Antoinette Dagbert, baptisée en 1759 au Bas-Marck (Le parrain est Pierre Caillez et la marraine, Anne Marguerite Dohen tous deux du Bas-Marck) est qui est probablement la marraine au baptême de son neveu Jacques Pierre Landry en 1785 au Bas-Marck. Vers 1789, elle épouse en un lieu encore inconnu (mais pas Marck ni Les Attaques ou pourtant les deux résident) le laboureur propriétaire Pierre Sy. Ce dernier est né vers 1743, fils de Pierre Sy, fermier (1753) et syndic (1757) des Attaques et Marie Antoinette Giniau (ou Giniaux) et petit-fils d’un autre Pierre Sy, lui-aussi fermier au Bas-Mark et originaire de St Pierre quand il épouse Marguerite Cazot à Marck en 1706. Ce mariage avait également donné une sœur à Pierre Sy père, Marie Marguerite Sy qui épousera Jean Jacques Monfils. En plus de l’aîné Pierre Sy fils, le couple Sy-Giniau a au moins huit enfants baptisés au Bas-Marck entre 1745 et 1761 dont Marie Louise Antoinette Sy, née en 1751 et qui épouse à Marck en 1774 le marchand brasseur Jacques Hoguet de Vieille Église et Marie Catherine Sy, née en 1757, qui elle épouse en 1783, aussi à Vieille-Église, le laboureur propriétaire Jean Jacques Lemaire de cette paroisse. Après le décès de Pierre Sy père et de son épouse Marie Antoinette Giniau en 1779 au Bas-Marck, l’aîné Pierre Sy fils se marie une première fois en 1780 à Neufchatel au sud de Boulogne avec Marie Marguerite Sauvage, fille de Jean Sauvage, laboureur à Neufchatel et Marie Louise Defer. Deux filles naissent de cette union, Marie Marguerite en 1781 et Marie Judith en 1782 mais cette dernière ne survit que deux semaines et la grossesse semble avoir eu raison de la mère qui s’éteint environ un mois plus tard, toujours en 1782. Le deuxième mariage de Pierre Sy avec Marie Antoinette Dagbert a donc lieu entre 1783 et 1790, puisqu’au début de 1791, un premier enfant, le quatrième Pierre Sy de la lignée, est baptisé aux Bas-Marck. Suivront quatre autres enfants nés aux Attaques entre 1793 et 1799. Marie Antoinette s’éteint à Marck en 1803, à 44ans (Les témoins sont Philippe Antoine Landri, aide laboureur à Marck, neveu de la défunte et François Bertoux, instituteur à Marck). Pierre décède aux Attaques en 1818, à environ 75ans (ses fils Pierre, 27ans et Abraham, 25ans sont les témoins).
Comme indiqué plus haut, l’aîné du couple Sy-Dagbert, Pierre Sy est baptisé au Bas-Marck en 1791 (Le parrain est Jacques Hoguet de Vieille Église, probablement l’oncle par alliance, et la marraine, Marie Marguerite Antoinette Sy, probablement la tante et épouse du parrain). Il est cultivateur à Marck en 1813 quand il y épouse Suzanne Rosalie Lemaire, 24ans, originaire de Vieille-Église, rentière à Marck, fille des défunts Jean Jacques Lemaire et Marie Catherine Sy et donc cousine de l'époux (Les témoins sont Robert Deterville, 59ans, aubergiste à Calais, ami de l'époux, Pierre Louis Delhaye, 32ans, aubergiste à Marck, cousin de l'époux, Jean Jacques François Lemaire, 22ans, cultivateur à Marck,  frère de l'épouse, et Pierre Bertout, 49ans, horloger à Marck, ami de l'épouse. Signatures des époux et des témoins. Le père de l'époux, Pierre Sy, a donné son consentement). Le couple Sy-Lemaire a deux enfants. L’aîné, Pierre Isidore Roch Sy, né en 1814 aux Attaques, est cultivateur comme son père quand il épouse aux Attaques en 1838 Marie Geneviève Adélaïde Compiègne, 22ans, fille de Jacques Pierre Philippe Compiègne, propriétaire cultivateur aux Attaques et Marie Geneviève Lavoine. Pierre Isidore devient un important propriétaire cultivateur aux Attaques avec 4 domestiques en 1851et 8 en 1856 Il succède à son beau-père comme maire des Attaques entre 1865 et 1875.  Son frère cadet, Florent Usmart Sy, né en1820, décède à 11ans. Pierre Sy et Suzanne Rosalie Lemaire sont rentiers aux Attaques en 1856 mais n’apparaissent plus dans le recensement de cette commune en 1861. On ignore où ils ont fini leur jour.
Après Pierre Jacob né en 1793 mais qui ne survit que deux jours (On retrouve Jacques Hoguet, 43ans, marchand brasseur à Vieille-Église et Marie Catherine Sy, épouse de Jean Jacques Lemaire, 38ans, aussi de Vieille-Église comme témoins à la naissance. Jean Hoguet est aussi témoin au décès deux jours plus tard avec Louis François Fasquelle, 37ans, maître d'école), le troisième enfant du couple Sy-Dagbert est Abraham Sy, né en 1794 (On retrouve Jean Jacques Lemaire, cultivateur à Vieille-Église et Marie Catherine Dagbert, épouse de Philippe Landry, cultivateur aux Attaques, comme témoins à la naissance). Il est propriétaire cultivateur aux Attaques en 1828 quand il épouse à Andres Marie Joséphine Austreberthe Dagbert, 27ans, originaire et domiciliée à Andres, fille de Jean Nicolas Antoine Dagbert , propriétaire cultivateur et adjoint municipal à Andres (c’est lui qui préside la cérémonie du mariage) et Marie Françoise Joseph  Duchateau (Les témoins sont Pierre Sy, 37 ans, cultivateur propriétaire aux Attaques, frère du contractant, Etienne Gouviaux, 23 ans, cultivateur propriétaire aux Attaques, son beau-frère de l'époux,  Louis Isidore Dagbert, 66 ans, cultivateur propriétaire à Andres, oncle du côté paternel de la contractante et François Nicolas Dagbert, 33ans, cultivateur propriétaire à Andres, son frère. Signatures des contractants et des témoins). On se rapportera à la description des Dagbert d’Andres pour plus de détails sur l’ascendance et la fratrie de Marie Joséphine Dagbert. Le couple ne semble pas avoir eu d’enfants.  Abraham est toujours propriétaire cultivateur aux Attaques en 1851 et 1856 puis rentier en 1861 Il s’éteint aux Attaques en 1867, à 72ans (les témoins sont Jacob Landry, 74ans, cultivateur aux Attaques, son voisin mais aussi cousin par alliance, et Nicolas Dagbert, 72ans, cultivateur à Andres, son beau-frère). Marie Joséphine décède aux Attaques en 1886, à 85ans, rentière. Le quatrième enfant du couple Sy-Dagbert est une fille, Marie Judith Sy, née en 1796 (Les témoins sont encore une fois Jacques Hoguet, marchand brasseur, cultivateur et  juge de paix,  et Jean Jacques Lemaire, propriétaire cultivateur , tous deux à Vieille-Église et beaux-frères du père).En 1824, elle épouse aux Attaques Etienne François Marc Gouviaux, 21ans, originaire de Calais, cultivateur aux Attaques, fils mineur de feu Jean Etienne Martin Gouviaux et Marie Antoinette Lefebvre, 62ans (Les témoins sont Louis Cagniat, 26ans, frère du contractant, Pierre François Féré, 69ans, rentier à Calais, son ami, Pierre Sy, 32ans, et Abraham Sy, 30ans, cultivateurs aux Attaques et frères de la contractante. Signatures des contractants et des témoins). Le couple Gaviaux-Sy a huit enfants nés entre 1827 et 1840 à Marck où Etienne est cultivateur. Il semble qu’un seul de ces enfants se soit marié, Pierre Augustin Gouviaux, né en 1833 et qui épouse en 1855 à Marck Rose Sophie Lucie Ringot, 22ans, fille de Hubert Ringot, cultivateur à Marck, et Sophie Dolain, Les parents s’éteignent à Marck, rentiers, Etienne en 1870 à 66ans et Marie Judith en 1877 à 80ans .Le cinquième et dernier enfant du couple Sy-Dagbert, Isaac, nait en 1799 mais meurt en 1804 (Les témoins à la naissance sont de nouveau Jacques Hoguet, 48ans, juge de paix, propriétaire cultivateur et marchand drapier à Vieille-Église, beau-frère du père et Jacques Hoguet, 25ans, son fils et donc neveu du père. Ceux au décès sont Philippe Landry, aide de labour, cousin du défunt et Louis Brillard, tonnelier, ami du père)
Les deux derniers enfants du couple Dagbert-Lambert meurent prématurément : Marie Madeleine Rose, baptisée aux Attaques en 1761 (le parrain est Philippe Brochart, oncle paternel par alliance, et la marraine, Marie Magdeleine Duchateau, épouse de François Lambert, probablement l’oncle maternel) est probablement la marraine de son neveu Jean François Landry en 1783. Elle s’éteint aux Attaques à 23ans (en fait 26 ans) en 1787 (son cousin germain maternel, Antoine François Lambert et Louis Marie Bué, aussi son parent, sont les témoins). Son frère cadet, Pierre Charles, baptisé aux Attaques en 1762 (le parrain est Pierre Augustin Fourdin, jeune homme, qui pourrait être le fils ou petits-fils de Charles Fourdin, époux de Marie Françoise Henriette Dagbert, la tante de Thomas et la marraine, Marie Magdeleine Stival, jeune fille, tous deux de Marck) est témoin au mariage de sa sœur Marie Catherine à Marck en 1780. Il s’éteint aux Attaques à 19ans, en 1781 (les témoins sont Jean Leroy, laboureur, François Vasseur, marchand, et Jean Marie Bué, laboureur)

Pour revenir aux enfants d’Antoine Dagbert et Marie Jeanne Crendal, ceux qui naissent après Thomas en 1720 ne le font plus à Guînes mais à Licques. On ignore la destinée de Jean Charles, baptisé en 1723 (avec Charles Plichon, bailly du marquisat de Licques comme parrain et Marie Anne Connclart? comme marraine). Suit des jumelles baptisées en 1725. Marie Jacqueline Dacquebert (le parrain est Jacques Thuillier et la marraine, Marie Jacqueline Gavelle) est peut-être celle qui donne naissance à un enfant naturel prénommé Charles en 1756 aux Attaques (Le parrain est Charles Brochart, fermier aux Attaques qui pourrait être le père de Philippe, époux de Marie Catherine Dagbert, sœur de Marie Jacqueline, et la marraine, Magdeleine Besancon, épouse de Claude Monchy ou Mouchy, boucher). On ne connait pas la destinée de sa sœur jumelle, Marie Antoinette Charlotte (son parrain est Charles Tellier et sa marraine, Marie Antoinette François).
Le dernier enfant du couple Dagbert-Crendal est Marie Catherine Dagbert, baptisée à Licques en 1729 (le parrain est Jean Jacques Crendalle de la paroisse de Hames-Boucres et marraine, Marie Catherine Delahaye). En 1751, elle épouse à Marck (où son beau-père Jean Antoine Bué est cultivateur) Philippe Brochart ou Brochard, 25ans, natif de Guînes, manouvrier aux Attaques, fils de Charles Brochart, fermier à Marck et Nicole Bodard (Les témoins sont Thomas Dagbert, frère et tuteur de l'épouse, Antoine Bodart, cousin germain de l'époux par la mère et Jean Stival, beau-frère par sa femme de l'épouse. Consentement par écrit de Charles Brochart, père de l'époux. Signatures des époux et des témoins Dagbert et Stival. Le témoin Bodart ne signe pas). Le couple réside au Bas-Marck (Les Attaques) où Philippe est fermier (1752-1765). On retrouve la signature de Marie Catherine comme marraine sur plusieurs actes de baptêmes de la chapelle du Bas-Marck dont celui de (1) Marie Catherine Austreberthe Toupet, fille de François Toupet et Marie Marguerite Sergant, le 09-01-1760 (2) Marie Catherine Sergant, fille de Jean Sergant et Marie Jeanne Godin le 28-12-1760 (3) Pierre François Rignois, fils d’augustin Rignois et Marie Magdeleine Pierru le 23-03-1761. Pierre signe aussi comme parrain au baptême de Marie Pétronille Foulon, fils de Pierre Foulon et Marie Madeleine Lainet le 07-05-1764. En 1767, Philippe est cabaretier à St Pierre-les-Calais. Marie Catherine qui a à peine 40ans décède l’année suivante à St Pierre. On n’a pas retrouvé le décès de Philippe mais il était mort en 1787. Le couple Brochart-Dagbert a eu jusqu’à dix enfants tous baptisés au Bas-Marck entre 1751 et 1765 sauf le dernier qui l’a été à St Pierre en 1767. Beaucoup de ces enfants sont morts avant d’atteindre l’âge adulte mais pour plusieurs on ignore leur destinée, à commencer par l’aîné Philippe Thomas, baptisé en 1751 (avec Thomas Brochart, son oncle maternel, comme parrain et Nicolle Bodart, probablement la grand-mère paternelle, comme marraine), suivi de Marie Catherine, baptisée en 1752 (avec Charles Brochart, fermier au Bas-Marck, probablement le grand-père, comme parrain, et Marie Catherine Nouez, fille de feu Jean François Nouez, fermier à Rodelinghen comme marraine). Suivent Marie Pétronille baptisée en 1754 (le domestique Joseph Brochart est parrain et Marie Adrienne Carpentier, fille d’Étienne Carpentier, fermier, est la marraine) mais qui décède à 14ans, en 1768, au Bas-Marck (son père, alors à St Pierre, et son oncle, Louis Marie Bué sont les témoins) et Pierre Charles, baptisé en 1756 (avec  Pierre Cotte, fils de feu Pierre Cotte, fermier, comme parrain et Marie Magdeleine Brochart, fille de Pierre Brochart de Guînes comme marraine) qui décède à trente ans, aux Attaques, en 1787 alors qu’il est garçon de charrue et célibataire (les témoins sont de nouveau son oncle maternel, Louis Marie Bué, et son beau-frère, Pierre Marie Fougère). Le cinquième enfant du couple Brochart-Dagbert est Marie Suzanne, baptisée en 1758 (le parrain est encore Louis Marie Buez, fils de feu Antoine, de la paroisse et donc l'oncle maternel et la marraine, Madeleine Cotte, fils de feu Pierre Cotte, aussi fermier de la paroisse) mais décédée à 7ans, en 1765 (les témoins sont de nouveau le père et l’oncle Louis Marie Bué). Suit Geneviève Brochart, baptisée en 1760 (avec Jean Baptiste Vanpouille comme parrain et Geneviève Foulon comme marraine) et qui, à notre connaissance, est le seul enfant du couple Brochart-Dagbert à avoir fondé une famille : en 1787, elle épouse à Calais  Pierre Marie Fougere, originaire de Dunkerque mais domicilié à Calais, fils de feu Philippe Fougere et Marie Madeleine Noutou (Les témoins sont Mathieu Achart, cousin germain de l'époux,  de Calais, Jean Baptiste Bel de Bapaume,  Augustin Lesage de St Venant, et Gabriel Arquin de Thionville, amis des époux domiciliés à Calais. Signatures de l'époux et des témoins. L'épouse ne signe pas) avec descendance Fougere à Calais. Le septième enfant du couple Brochart-Dagbert est Antoine, baptisé en 1762 (le parrain est Antoine Dacbert, propriétaire au Haut Marck, de la branche des Dagbert d’Escalles, et la marraine, Marie Jeanne Marguerite Boully, également de la paroisse de Marck) et qui décède à 5ans, en 1767, à St Pierre (le père et un certain Pierre Lamare sont les témoins). Suivent deux enfants qui décèdent en très bas-âge : Jean Baptiste, baptisé en 1764 (avec Pierre Mille qui signe comme parrain et Marie Jeanne Françoise Sansse qui le fait comme marraine) qui ne survit que quelques semaines et Marie Marguerite Rosalie, baptisée en 1765 (avec Jacque Blondin comme parrain et Marie Marguerite Stival comme marraine) et qui décède 16 mois plus tard aux Attaques (ce sont la mère, Marie Catherine Dagbert, et le germain, Jean Antoine Stival, qui signent comme témoins). On ne connait pas la destinée du dernier enfant du couple, Marie Anne Charlotte, baptisée à St Pierre en 1767 (avec Charles Louis Taffin comme parrain et Marie Anne Quiertant comme marraine).



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