Les descendants de François Dagbert et Marie Anne Lefebvre à Hames-Boucres

François Henry Marie Dagbert, troisième et dernier enfant d’Henri Marie Dagbert et Marie Louise Leuillet, né à Boucres en 1768 est vraiment celui qui va établir la branche cadette des Dagbert de Hames-Boucres. En 1792, il est vraisemblablement journalier ou manouvrier à Boucres comme son père quand il y épouse Marie Anne Lefebvre, 23 ans, native de Pihen (baptisée Marie Anne Antoinette Pétronille), fille de Jean Louis Lefebvre et de Marie Anne Butel de Hames (Mariage filiatif. Les témoins sont Henry Dagbert, père de l'époux, Henry Dagbert, son frère; Balthazar Dagbert, son oncle; Louis et Benoit Dagbert, ses cousins germains; Jean Louis et Jean Jacques Butez, oncles de l'épouse. Signatures des époux : Marianne Lefebvre et François Dagbert. Signatures de Jean Louis Lefebvre, Jean Jacques Butez, Jacques Crendale, Balthazar Dagbert, Louis Balthazar Dagbert et Jean Hiart. Marque de Henry Dagbert, père. Dispense pour parenté du troisième au quatrième degré). Le couple Dagbert-Lefebvre s’établit à Hames, devenu Hames-Boucres après 1820, où François est « artisan » (1794), manouvrier (1797, 1800, 1811, 1815, 1819, 1825, 1827, 1832, 1835) ou journalier (1802, 1805, 1808, 1839) voire ménager (1836) toute sa vie durant. Assez curieusement il signe les actes de l’état civil dans lesquels il est impliqué en 1792 (son mariage, témoin à celui de son frère Louis Henri à Guînes et naissance de son fils François la même année) et 1794 (naissance de son fils Antoine) puis ne signe plus ces mêmes actes jusqu’en 1815, date à partir de laquelle il se remet à signer mais pas systématiquement. Il s’éteint à son domicile au lieu-dit La Basse Hames, en 1841, à 73ans, ancien journalier (ses fils François Dagbert, 50ans, et Louis Dagbert, 44ans, tous deux journaliers comme leur père, signent l’acte de décès). Marie Anne Lefebvre, son épouse, décède à son domicile de la route de St-Tricat à Guînes en 1849, à 80ans (ses fils Louis Dagbert, 55ans, toujours journalier, et Antoine Dagbert, 38ans, garde-champêtre, signent l’acte de décès). Le couple a huit enfants, tous nés à Hames puis Hames-Boucres de 1792 à 1811 (Table 16).

Deux de ces enfants meurent avant d’atteindre l’âge adulte. Antoine Marie, né en 1794 dans la maison familiale rue de Guînes à Leulinghen (avec Antoine Marie Hénon, 34 ans, « artisan » et Henry Dagbert, 52 ans, lui-aussi « artisan » et probablement l’aïeul paternel, comme témoins) décède à 14ans en 1809 (Les témoins du décès sont Louis Marie François Mathon, 38ans, journalier à Hames, un ami, et de nouveau Antoine Marie Hénon, 47ans, aussi journalier à Hames, devenu bel-oncle de l’enfant). Marie Françoise Clémentine, née en 1805 (Louis Marie Hénon, 46 ans, journalier à Hames et Louis Duflos, 22 ans, cultivateur à Hames sont les témoins) s’éteint à 10ans en 1815 (Les témoins au décès sont le père Henry François Dagbert, 47ans, manouvrier, qui signe, et François Sauvage, 34ans, instituteur à Hames).

Un troisième enfant, Marie Antoinette Charlotte Joséphine Dagbert, née en 1802 (avec Jean Louis Butez, 48ans, et Jean Jacques Butez, 45ans, tous deux charpentiers à Boucres, comme témoins à la naissance) donne naissance à un enfant naturel prénommé Louise Joséphine en 1826 (l’enfant est déclaré par Marie Antoinette Lefebvre, 58 ans, journalière mais faisant office de sage-femme, probablement l'aïeule paternelle, née dans la maison de son grand-père François Dagbert avec comme témoins, l’oncle Jean Louis Dagbert, 28 ans, manouvrier, et François Sauvage, 45 ans, instituteur). L’enfant meurt au bout de trois mois, toujours en la maison de son grand-père François Dagbert (décès déclaré par Eustache Playe, 30ans, manouvrier et le même François Sauvage, 45ans, instituteur). La mère, Joséphine Dagbert, journalière, décède l’année suivante, en1827, dans la maison de son père, à seulement 24 ans (décès déclaré par ses frères François Dagbert, 34ans, manouvrier et Louis Dagbert, 30ans, aide de labour).

Les cinq autres enfants du couple Dagbert-Lefebvre se marient.

L’aîné François Dagbert naît à Boucres en 1792 (le père signe et Henry Dagbert, de Boucres, vraisemblablement le grand-père, est témoin). En 1819, il est manouvrier à Hames comme son père quand il y épouse, Marie Madeleine Agathe Queval, 26ans, native et domiciliée à Hames, fille de Jean Louis Queval, ménager à Hames, et Pétronille Geneviève Noël (Les témoins sont François Dagbert, 52ans, manouvrier à Hames, père de l'époux, Benoit Dagbert, 56ans, cultivateur à Boucres, son cousin, Monsieur Marc Antoine Duperrau, 63ans, ex-inspecteur de la marine, chevalier de la Légion d'honneur, domicilié à Hames, et  Jean Louis Queval, 60ans, ménager à Hames, père de l'épouse. Signatures des trois premiers témoins. Les époux et le quatrième témoin ne signent pas). Le couple Dagbert-Queval reste à Hames-Boucres où François est manouvrier (1820-28). Il signe comme témoin au décès de sa sœur Joséphine en 1827. Agathe, son épouse, s’éteint en 1828 à seulement 25ans, après la naissance de leur quatrième enfant, Victorine (les témoins sont Jacques Antoine Boutroy, 29ans, garde-champêtre à Hames-Boucres, et François Sauvage, 24 ans, instituteur demeurant à Nielles, ses beaux-frères). Par la suite, on retrouve François, qui ne s’est pas remarié, comme manouvrier à Hames-Boucres en 1836 selon le recensement de cette année-là, journalier à Hames-Boucres en 1841 quand il témoigne au décès de son père et domestique au Château de Hames en 1846 selon le recensement de cette année-là. Selon le Père Césaire, il se serait établi à Coquelles vers 1850 et c’est là qu’il décède en 1869, à 76ans, domestique chez monsieur Louis Robbe (déclaré par Maximilien Robbe, 69ans, rentier et Louis Robbe, 37ans, cultivateur, ses maîtres).
Le couple Dagbert-Queval a quatre enfants tous nés à Hames-Boucres entre 1820 et 1828. Les témoins à la naissance sont Louis Duflos, 37 ans, cultivateur et François Sauvage, 39 ans, instituteur pour Émile François Maurice en 1820 puis Jacques Boutroy, 38 ans, garde champêtre et bel oncle et de nouveau François Sauvage pour Louis Joseph en 1822, de nouveau Jacques Boutroy pour un enfant mort-né en 1825 et finalement de nouveau Jacques Boutroy et François Sauvage pour Victorine Agathe en 1828. Tous ces enfants meurent en bas âge sauf Louis Joseph Dagbert, que l’on retrouve cocher en 1850 à Boulogne, à l’hôtel Meurice, sur la rue de l’Écu, quand il y épouse Joséphine Séguin, lingère de 22 ans à Boulogne, fille de Louis Marie Dominique Séguin, couvreur, et Marguerite Desrivières (Les témoins sont Antoine Polycarpe Belin, 28ans, charpentier-menuisier à Peuplingues, Charles Herrewyn, 27ans, commissionnaire-interprète à Boulogne, amis de l'époux, Jean Baptiste Seguin, 37ans, et Émile Seguin, 27ans, couvreurs à Boulogne et frères de l'épouse. Signatures de l'époux, du père de l'épouse et des témoins. L'épouse et sa mère ne signent pas. Le père de l'époux donne son consentement par acte notarié à Calais). Le couple Dagbert-Seguin demeure à Boulogne (rue du Vivier en 1852, rue du Pot d’Étain en 1855) puis St Martin (1860) où Louis Joseph est cocher (1852), domestique (1855) et homme de confiance (1860). Après 1860, on perd leur trace.
On leur connait trois enfants : Louis Jean Baptiste, né en 1852 ( avec Jean Baptiste Séguin, 38 ans, couvreur, oncle maternel et François Adolphe Sauvage, 21ans, tailleur, cousin germain paternel, comme témoins), Albert César Alexandre, né en 1855 (avec de nouveau Jean Baptiste Séguin, 42 ans, maître couvreur et Jean Martin, 29ans, cocher, comme témoins) et Eugène Octave Jean Marc, né en 1860 (avec Jacques Sergent, 21ans, charron et Adolphe Leroux, 40ans, cordonnier, tous deux de St Martin, comme témoins). Seule la destinée de l’aîné, Louis Jean Baptiste Dagbert, nous est connue : en 1876, il est scieur de long de 24ans en Dordogne quand il épouse Marguerite Ducher. Le couple s’établit en Charente ou naît Octave Dagbert en 1881 puis en Vendée ou naît Raphaël Dagbert en 1885. Serge Dagbert (geneanet sergedag), qui nous a aimablement transmis ces informations, descend directement de Raphaël.

Vient ensuite Jean Louis Dagbert né à Hames en 1797 (avec Jean Louis Lefebvre, 22ans, et Jeanne Hénon, 21ans, comme témoins). Comme son frère aîné, son père et son grand père, il est manouvrier à Hames-Boucres en 1827 quand il épouse à Pihen Marie Geneviève Charlotte Beclin, domestique de 20ans à Pihen, originaire de Maninghen, fille de Charles Louis Beclin, manouvrier à Pihen, et Marie Marguerite Cuvillier (Les témoins sont Antoine Hénon, 23ans, manouvrier à Hames-Boucres, cousin germain de l'époux du côté maternel, François Dagbert, 34ans,manouvrier à Hames-Boucres, son frère, Jean Jacques Brunet, 68ans, garde-champêtre et Antoine Hénard, 52ans, instituteur,  tous deux à Pihen, amis de l'épouse. Signature du père de l'épouse et des témoins, Les époux et le père de l'époux ne signent pas). Le couple Dagbert-Beclin réside à Hames-Boucres, principalement sur la rue de Boucres, où Louis est manouvrier ou journalier toute sa vie. Il signe comme témoin à de nombreuses occasions dont (1) à la naissance de sa nièce Marie Philippine Joséphine en 1826. (2) au décès de sa sœur Joséphine en 1827 (3) au mariage de Henry Antoine Flavien Delattre et Marie Madeleine Florentine Desgardin  en 1832 à HB (4) comme frère au mariage de Benoite Rose Dagbert en 1835 (5) au décès de son père en 1841 (6) comme voisin au décès de Geneviève Françoise Joséphine Lejeune, 6 ans, fille naturelle de Jacques Pierre Lejeune, journalier à St Tricat et Marie Louise Joséphine Lamarre, rue de Boucres, en 1846 (7) au décès de sa mère en 1849 (8) comme ami de l'épouse au mariage de Louis Eustache Fauquet, manouvrier à HB,  et Marie Joseph Sophie Brulin en 1851 (9) à la naissance de son petit-fils Florent Charles Joseph, fils naturel de sa fille Louise, en 1860 (la naissance a lieu à la maison de Louis) (10) à la naissance de sa petite fille Marie Louise Adolphine Florentine en 1861 (11) à la naissance de son petit fils Louis François en 1863.  Il décède à Hames-Boucres en 1867, à l’âge de 70 ans (les témoins sont son frère Antoine Dagbert, 56 ans, garde-champêtre et Casimir Heude, 31 ans, cordonnier, son neveu).  Son épouse Geneviève Beclin est toujours à Hames-Boucres, dans le recensement de 1881, avec sa fille Louise, 51ans. Elle y est encore, à 78ans, en 1885, au décès de Louise. On ignore encore où et quand elle est décédée.
Le couple a dix enfants, tous nés à Hames-Boucres entre 1827 et 1845. Quatre de ces enfants meurent en bas âge : Marie Antoinette Charlotte Joséphine, née en 1833 (avec Robert Crendal, journalier, 70 ans et François Sauvage, 52 ans, instituteur, comme témoins à la naissance) et décédée en 1838 (avec Pierre Herbez, 40 ans, journalier, et de nouveau François Sauvage, 58 ans, instituteur comme témoins au décès), Adélaïde Aurélie, née en 1839 (Jean Pierre Butez, 41 ans, charpentier et toujours François  Sauvage, 58 ans, instituteur sont les témoins à la naissance) et décédée la même année (Pierre Herbez, 43 ans, journalier, et François Sauvage, 59 ans, instituteur, sont de nouveau les témoins au décès), Louis Auguste, né en 1843 (avec Théodore Lemaire, 27 ans, cultivateur, et Joseph Marie Eusèbe Sauvage, 30 ans, instituteur, comme témoins à la naissance) et décédé en 1850 (avec Jacques Fauquet, 40ans, cantonnier et voisin, et l’oncle Antoine Dagbert, 39ans, garde champêtre, comme témoins au décès) et Jules Ovide Maximilien, né en 1845 (Louis Maxime Monard, 25 ans, domestique et Jean Marie Desgardin, 35 ans,  journalier sont les témoins à la naissance)  et décédé l’année suivante ( Jacques Fauquet, 37 ans, cantonnier et Xavier Delattre, 35 ans,  maçon, tous deux voisins, sont les témoins du décès)
Il y a aussi Florentine Pétronille Virginie, née en 1831 (c’est François Dagbert, 66ans, manouvrier et grand-père du côté paternel ainsi que François Sauvage, 50ans, instituteur, qui sont les témoins à la naissance) et qui s’éteint en 1850, à 19ans, journalière et célibataire (Jacques Fauquet, 40ans, cantonnier et voisin ainsi que l’oncle Antoine Dagbert, 39ans, garde champêtre, qui sont de nouveau les témoins au décès).
Un autre enfant, Florent François, né en 1841 (avec Louis Monard, 21 ans, berger et encore une fois François Sauvage, 60 ans, instituteur comme témoins à la naissance) apparaît chez ses parents dans les recensements de 1846, 1851 et 1861 (dans ce dernier cas, il est qualifié de journalier). Par la suite, on perd sa trace.
L’aînée, Geneviève Anastasie Dagbert, née en 1827 (Maximilien Robbe, 26 ans, propriétaire, et François Sauvage, 47 ans, instituteur sont les témoins à la naissance) épouse en 1851, à Hames-Boucres, François Joseph Jules Hénon domestique à Hames-Boucres, fils de Louis Marie Henon, journalier à Hames-Boucres et feue Marie Catherine Remy (Les témoins sont Théodore Lemaire, 35 ans, meunier à Hames-Boucres, ami de l'époux ; Louis Barron, 34 ans, ménager à Hames-Boucres, beau-frère de l'époux; Maximilien Robbe, 50 ans, cultivateur à Coquelles, ami de l'épouse et  Maximilien Lejeune, 27 ans, menuisier à St Tricat, aussi ami de l'épouse. Signatures de l'épouse, de son père et des témoins. L'époux, son père et la mère de l'époux ne signent pas). Le couple Hénon-Dagbert est à Hames-Boucres où François est domestique (1851, 1855) ou garçon meunier (1852) et où naissent deux enfants : Jules François Maxime en 1851 (Les témoins à la naissance sont Jacques Fauquet, 41ans, cantonnier et Louis Dagbert, 50ans, manouvrier, probablement l'aïeul maternel) et François Joseph en 1852 (Les témoins à la naissance sont François Sauvage, 71ans, ancien instituteur et Antoine Houzel, 32ans, maréchal). Geneviève Dagbert, la mère, décède à 28ans, en 1855 (décès déclaré par François Sauvage, 75ans, ancien instituteur et Auguste Hamières, 58ans, journalier).  On retrouve les deux enfants Hénon avec leur père chez les grands-parents maternels, Louis Dagbert et Geneviève Beclin, dans le recensement de 1861. Par la suite, on perd leur trace. 
Suit Louise Cécile Hortense Dagbert, née en 1829 (Louis Desgardin, aide de labour, et François Sauvage, 48 ans, instituteur signent comme témoins à la naissance) et journalière de 31ans à Hames-Boucres en 1860 quand elle donne naissance dans la maison de son père Louis Dagbert à un enfant naturel prénommé Florent Charles Joseph (enfant présenté par Rose Playe, 69 ans, sage-femme avec pour témoins l’aïeul Louis Dagbert, 63 ans, journalier, et le grand oncle Antoine Dagbert, 49 ans, garde champêtre) qui décède sept ans plus tard, en 1867, toujours dans la maison de ses grands-parents et avec les mêmes témoins. Cette année-là, Louise, la mère, est domestique à St Pierre. Dans le recensement de 1881, elle habite avec sa mère Geneviève Beclin devenue veuve. Elle s’éteint en 1885, à 58ans, couturière chez sa mère (Amédée Lefebvre, 50ans, cabaretier et Charles Jonas, 42ans, cultivateur, des amis, sont les témoins au décès).
Suit Ambroisine Angelina Dagbert, née en 1835 (Jacques Fauquet, 26 ans, aide de labour, et François Sauvage, 55 ans, instituteur  sont les témoins à la naissance) et domestique de 24ans à St-Pierre en 1859 quand elle y épouse le menuisier de 27ans Joseph Loyer ou Loyez, originaire de Landrethun-les-Ardres mais domicilié à St-Pierre, fils de feu Jacques Marie Célestin Loyer et Émilie Caroline Robiliard, 57ans, ménagère à Landrethun-les-Ardres (Les témoins sont Victor Loyer, 23ans, cordonnier à Landrethun-les-Ardres, frère de l'époux, Alfred Loyer, 31ans, pensionné de l'État, chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'Honneur, domicilié à Boulogne, cousin germain de l'époux, Charles Dereude, 34ans,  et David Declerck, 29ans, menuisiers à St Pierre et amis de l'épouse. Signatures de l'époux et des trois derniers témoins. L'épouse, ses parents, la mère de l'époux et le témoin Victor Loyer ne signent pas). On ignore si le couple Loyer-Dagbert a eu une descendance (pas à St-Pierre, Hames-Boucres ou Landrethun-les-Ardres dans les années suivant le mariage de 1859). Joseph est toujours menuisier à Calais quand il témoigne au mariage de sa nièce Louise Dagbert en 1887 et au décès de sa belle-sœur Rose Dagbert à Calais la même année. Il s’éteint en 1910, à 77ans, ancien menuisier, à son domicile sur le boulevard Victor Hugo à Calais. Angelina décède la même année et à la même place. Leur tombe est au cimetière de Hames-Boucres.
Le dernier enfant du couple Dagbert-Beclin à atteindre l’âge adulte et se marier, et le seul mâle de ce type, est Jean Louis François Isaac Dagbert, né en 1837 (avec pour témoins, l’oncle Jean Baptiste Beclin, 21 ans, manouvrier à Pihen, et François Sauvage, 56 ans, instituteur à Hames-Boucres). En 1859, il est ouvrier cordonnier à Hames-Boucres quand il y épouse Marie Eliza ou Élisa Lamarre, journalière de 17ans à Hames-Boucres, fille de Marie Antoine Lamarre, 41 ans, manouvrier, et Geneviève Apolline Flore Houzel, journalière (Les témoins sont Charles Capez, 34 ans, cordonnier à Guînes, ami de l'époux ; Joseph Loyer, 26 ans, menuisier à St Pierre, ami de l'époux et son futur beau-frère; Alexis Houzel, 41 ans, manouvrier à Hames-Boucres, oncle maternel de l'épouse  et Edouard Boddaert, 34 ans, instituteur à Hames-Boucres. Signatures des époux, du père de l'époux, des parents de l'épouse et des témoins. La mère de l'époux ne signe pas). Le couple Dagbert-Lamarre réside à Hames-Boucres où Louis reste ouvrier cordonnier (1861, 1863, 1865) puis à Coulogne où il décède à seulement 29ans, en 1866. Élisa, son épouse, se remarie avec Irénée Louis Joseph Hembert, journalier de 31ans originaire de Licques, en 1877 à Hames-Boucres. Malgré sa courte existence, le couple Dagbert-Lamarre a deux enfants. Louis François, né en 1863 (avec son aïeul, Louis Dagbert, 68 ans, manouvrier, et François Playe, 41 ans, cordonnier comme témoins à la naissance) meurt en bas-âge dès 1865 (décès déclaré par le même Louis Dagbert, 69ans, manouvrier, et par le grand-oncle Antoine Dagbert, 57ans, garde champêtre). Sa sœur aînée, Marie Louise Adolphine Florentine Dagbert, née en 1861 (l’aïeul Louis Dagbert, 66 ans, manouvrier, et François Playe, 39 ans, cordonnier sont de nouveau les témoins à la naissance) habite chez ses grands-parents, Antoine Lamarre, 60ans, manouvrier et Flore Houzel, 55ans, sa femme dans le recensement de Hames-Boucres pour 1876. Elle y est avec sa mère Élisa Lamarre, 35ans, veuve de Louis Dagbert, et avec la dernière-née (naturelle) de celle-ci, Clémence Lamarre qui sera reconnue et légitimée au mariage de 1877 avec Henri Hembert. Dans celui de 1881, Louise, couturière de 20ans, est toujours chez ses grands-parents avec un autre petit-fils, Amédée Rolos, 9ans. En 1887, elle est couturière à Hames-Boucres quand elle y épouse David Henri François Casimir Delobel, jardinier de 27ans à Hames-Boucres, fils de François Delobel, 57 ans, jardinier et Sophie Delhaye, 48 ans, ménagère (Les témoins sont Marc Delobel, 44ans, cordonnier à Fiennes et Joseph Taverne, 40 ans, charron à Pihen, oncles de l'époux ; Octave Lamarre, 30 ans, journalier à Coquelles, et Joseph Loyez, 56 ans, menuisier à Calais, oncles de l'épouse. Signatures des époux, des parents de l'époux, de la mère de l'épouse et des témoins. Cm chez Me Henri Bourgois de Guînes). Le couple Delobel-Dagbert s’établit à Calais (rue de la Poissonnerie) où Louise décède prématurément en 1888.

Suit Louis Marie Joseph Dagbert né à Hames en 1800 (Les témoins à la naissance sont Louis Marie Mathon, 33ans, manouvrier à Hames et Marie Angélique Degardin, 21ans, manouvrière à Boucres). Il est à l’origine des Dagbert d’Offekerque que nous examinons à la section suivante.

Vient ensuite Benoite Rose Dagbert, née à Hames en 1808 (avec Benoit Dagbert, 48 ans, cultivateur à Boucres, vraisemblablement le fils de Balthazard, né en 1761, donc cousin germain, comme témoin, ainsi que Antoine Hénon, 47 ans, journalier à Boucres). En 1835, elle épouse à Hames-Boucres, Florentin Desgardin, aide laboureur de 23ans à Hames-Boucres, fils des défunts Augustin Desgardin, et Marguerite Malet, (les témoins sont Augustin Desgardin, 32 ans, manouvrier à Pihen, et Louis Desgardin, aide de labour à Hames-Boucres, 29 ans, frères de l’époux ; Louis Dagbert, manouvrier à Hames-Boucres, 37ans, frère de l’épouse et Antoine Lallemand, cultivateur à Hames-Boucres, 37 ans, son ami. Signatures de l'époux, du père de l'épouse et des témoins. L'épouse ne signe pas. Un enfant né hors mariage est légitimé). Le couple Desgardin-Dagbert réside à Hames-Boucres où Florentin ou Florent est domestique (1836), journalier (1841,1851) et manouvrier (1846,1856).  Il s’éteint à Hames-Boucres en 1858, à 46ans (les témoins au décès sont Jean Marie Desgardin, 48ans, couvreur de paille et François Deroguière, 50ans, manouvrier). Rose, son épouse, est toujours ménagère à Hames-Boucres en 1865 puis elle déménage à St-Pierre où réside son fils Antoine et où elle s’éteint à son domicile de la rue du Vauxhall, en 1887, à 78ans (décès déclaré par Joseph Loyez, 56ans, menuisier et beau-frère et Laurent Heude, 27ans, cordonnier). On leur connait deux enfants. Louis Florentin ou Florent naît en 1836 (François Deroguière, 28ans, domestique et François Sauvage, 55ans, instituteur, sont les témoins à la naissance). Il apparaît dans les recensements de Hames-Boucres de 1841 et 1846 mais n’est plus là dans celui de 1851 sans décès à Hames-Boucres entre 1846 et 1851. Son frère aîné, Antoine Rigobert Dagbert est né hors-mariage en 1833, dans la maison de son aïeul maternel François Dagbert à Basse Hames (avec François Guilbert, 24ans, et Pierre Herbez, 34ans, manouvriers, comme témoins). Il est reconnu et légitimé par Florentin Desgardin au mariage de 1835. On le retrouve à St Pierre, en 1865, âgé de 32ans, homme d'équipe au chemin de fer du Nord quand il y épouse sa cousine Adèle Émilie Dagbert, domestique de 31ans à St Pierre, originaire d’Offekerque, fille des défunts Louis Marie Joseph Dagbert et Catherine Elizabeth Brodelle (voir la section suivante sur les Dagbert d’Offekerque pour plus de détails. Les témoins sont François Veron, 43ans, tulliste et Joseph Jonglet, 31ans, perceur de cartons, amis de l’époux, François Maniez, 70ans, et Jacques Florent Hembert, 50ans, fabricants de tulle et amis de l'épouse. Signatures des époux et des témoins. La mère de l'époux ne signe pas). Le couple Desgardin-Dagbert reste à St Pierre devenu Calais avec une fille Lucie Adèle née en 1866. Dans le recensement de Calais de 1891, les trois (Antoine Desgardin, 57ans, manouvrier, Adèle Dagbert, 57ans, son épouse et Lucienne Desgardin, 25ans, leur fille tullière) habitent sur la rue du Vauxhall. Antoine s’éteint en 1896 à 63ans. Il est alors blanchisseur et toujours sur la rue du Vauxhall (François Veron, 75ans, tulliste et beau-frère de son épouse Adèle, et Louis Létendard, 37ans, marbrier, un ami, sont les témoins). Adèle, son épouse, décède à Calais en 1913.

Le dernier-né du couple Dagbert-Lefebvre, Jean Louis Antoine Dagbert, naît à Hames en 1811 (Jean Louis Butez, 57 ans, charpentier à Boucres et François Sauvage, 31 ans, instituteur sont les témoins à la naissance). Il est garde-champêtre de 27ans à Hames-Boucres en 1839 quand il y épouse Marie Antoinette Nathalie Guilbert, 35 ans, journalière à Hames-Boucres, fille de feu François Guilbert et de Marie Antoinette Boutoille, journalière à Hames-Boucres, veuve de Pierre François Vanheulen, décédé à Hames-Boucres en 1830 (Les  témoins sont François Guilbert, 30 ans, journalier, et François Sauvage, 58 ans, instituteur, amis de l'époux , Antoine Ringot, 28 ans, cordonnier  et Joseph Marie Eusèbe Sauvage, 25 ans.  Signatures de la mère de l'époux et des témoins Guilbert et Sauvage. Les époux, le père de l'époux, la mère de l'épouse et le témoins Ringot ne signent pas. Deux enfants nés hors-mariage sont légitimés). Antoine est garde-champêtre à Hames-Boucres (rue de la Basse Hames en 1843) jusqu’à sa mort en 1870, à 59ans (décès déclaré par son beau-frère François Guilbert, 61 ans, manouvrier, et Antoine Houzel, 48 ans, maréchal, un voisin). A ce titre, on retrouve sa signature comme témoin sur plusieurs actes de Hames-Boucres durant cette période dont (1) le décès de Marie Marguerite Constantine Parenty en 1842 (2) comme beau-père de l'époux au mariage d’ Antoine François Vanheulen, manouvrier, et Marguerite Bernardine Aldegonde Lamard, domestique, en 1849 (3) à la naissance de son petit neveu Florent Charles Joseph Dagbert en 1860.(4) à la naissance de son petit-fils Clément Félix Dagbert en 1863  (5) comme ami de l'époux au mariage de Narcisse Joseph Bauduin, aide laboureur et Henriette Françoise Antoinette Vanheulen , journalière   en 1868. Son épouse Nathalie décède à Hames-Boucres en 1878, à 74ans (les témoins sont son neveu Alexis Houzel, 34ans, journalier, et François Deroguière, 70ans, journalier, un voisin)
Le couple Dagbert-Guilbert a quatre enfants dont deux nés avant le mariage de 1839 et légitimés lors de ce mariage. Tous ces enfants atteignent l’âge adulte. On retrouve trois de ces enfants dans le recensement de Hames-Boucres pour 1841 avec ceux du précédent mariage de Nathalie Guilbert : Antoine Dagbert, garde-champêtre, Nathalie Guilbert, sa femme, Louise et François Vanheulen, ses beaux-fils et fille, journaliers, Antoine, Antoinette et Félix Clément Dagbert, leurs enfants. Dans celui de 1846, les enfants Vanheulen sont partis et il ne reste qu’Antoine Dagbert, 35ans, garde-champêtre, Nathalie Guilbert, 42ans, sa femme, Antoine Dagbert, 13ans, Antoinette Dagbert, 8ans, Clément Dagbert, 4ans et Louis Dagbert, 3ans, leurs enfants.
L’aîné, Louis Antoine Amable Dagbert, né en 1833 à Hames-Boucres (Enfant présenté par son aïeul maternel, François Guilbert, avec son grand-oncle Jean Jacques Guilbert, 50ans, aide de labour, et François Sauvage, 52ans, instituteur, comme témoins. Reconnu par Jean Louis Antoine Dagbert, fusilier à la 3e compagnie, 4e bataillon du 41e régiment d'infanterie de ligne en garnison à Rouen par acte notarié passé dans cette ville) est journalier (1860-1862) puis cantonnier (1871-1895) à Hames-Boucres. Il est témoin sans signer (1) au mariage de sa sœur Antoinette Françoise en 1861 (2) au mariage de son frère Clément en 1862 (3) à la naissance de sa nièce Marie Clémence en 1872 mais il signe comme témoin (1) au décès de son neveu Ernest Célestin Heude en 1871 (2) au mariage de Théophile Isaïe Thuillier, journalier, et Florence Félicie Lamarre, journalière, en 1872 (3) au décès d'un enfant né sans vie de sa sœur Antoinette Dagbert et Casimir Heude en 1874 (4) au décès de Lambert Augustin Butez,  79ans, meunier, en 1876  (5) au décès de Jacques François  Louis Guilbert, 69ans, manouvrier, en 1877 (6) au décès de son frère Félix Clément en 1885.(7)  au décès de Théodore Louis Marie Lemaire, 4ans, en 1886 (8) au décès de Gertrude Florentine Lemaître, 75ans, en 1888.  Il décède en 1895, à 62ans, cantonnier et célibataire, à son domicile de Hames-Boucres (François Delobel, 65ans, jardinier, et Pierre Boulanger, 37ans, journalier, sont les témoins).
Suit Antoinette Françoise Dagbert, née Guilbert à Hames-Boucres en 1837 (Enfant présentée par Marie Anne Lefebvre, 62ans, journalière et aïeule paternelle, avec Antoine Ringot, 26ans, militaire au 41e régiment de ligne, en congé à Hames-Boucres et François Sauvage, 57ans, instituteur, comme témoins) et elle-aussi légitimée au mariage de ses parents en 1839. En 1860, elle est domestique à Hames-Boucres quand elle y épouse Marcel Joseph Casimir Heude, cordonnier de 24ans à Sangatte, fils de Casimir Heude, 51 ans  et Louise Viandier, 48 ans, ménagers à Hames-Boucres (Les témoins sont Julien Heude, 38 ans, domestique à St Tricat, et Pierre Xavier Heude, 35 ans, manouvrier à Hames-Boucres, oncles paternels de l'époux ; Louis Vanheulen, 34 ans, manouvrier à Hames-Boucres, demi-frère de l'épouse  et Antoine Dagbert, 27 ans, journalier à Hames-Boucres, son frère. Signatures des époux, de leurs pères et des témoins Heude. Les mères des époux et les témoins Dagbert et Vanheulen ne signent pas). Le couple s’installe à Hames-Boucres (rue de Boucres en 1871) où Casimir est cordonnier au moins jusqu’en 1892. En 1902, ils sont à Calais et en 1905, à 69ans, Casimir, toujours cordonnier, décède à l’hospice civil de Calais. On leur connaît trois enfants nés à Hames-Boucres entre 1860 et 1867, sans compter un enfant mort-né en 1874.
L’aîné, Laurent Antoine Casimir Heude, né en 1860 (Naissance chez l'aïeul maternel Antoine Dagbert avec ce même Antoine Dagbert, 49ans, garde-champêtre, et Casimir Heude, 51ans, manouvrier, aïeul paternel, comme témoin) est cordonnier à Calais en 1888 quand il y épouse l’ouvrière en tulle de 32ans, Marie Louise Philippine Delpierre, fille des défunts Jean Nicolas Delpierre et Rosalie Chatillez (Les témoins sont Antoine Dagbert, 57ans, cordonnier, oncle de l'époux, et Eugène Heude, 23ans, cocher, son frère, tous deux à Hames-Boucres, Charles Chatilliez, 59ans,  cordonnier à Calais, oncle de l'épouse et  Charles Delpierre, 25ans, soldat au 12e régiment d'artillerie en garnison à Paris, son frère. Signatures des époux, des parents de l'époux et des témoins). Le couple habite Calais (rue du Château d’eau en 1888 et du Four-à-chaux en 1892) où Casimir est cordonnier (1888) et agent de police (1892). Il décède à 41ans, en 1902, concierge de l’hôtel de ville Calais. Ils ont deux filles qui se marient à Calais au siècle suivant.
Suit Théodore Eugène Heude, né en 1865 (Casimir Heude, 55ans, manouvrier, aïeul paternel et Clément Dagbert, 23ans, aide-laboureur, oncle maternel sont les témoins à la naissance). D’abord cordonnier à Hames-Boucres comme son père en 1886 et 1888, il est, en 1892, agent de police à Calais comme son frère quand il épouse à Hames-Boucres Maria Julia Dagbert, 25ans, sans profession à Hames-Boucres, fille d’Alfred Dagbert, tailleur d’habits et feue Louise Laurence Verlingue de la branche principale des Dagbert de Hames-Boucres. On trouvera tous les détails sur ce mariage, la destinée du couple et leur descendance dans la section 4-6 plus haut.
Le troisième et dernier enfant du couple Heude-Dagbert, Ernest Célestin, né en 1867 (Casimir Heude, 57ans, manouvrier, aïeul paternel et Antoine Dagbert, 59ans, garde-champêtre, aïeul maternel. Sont les témoins à la naissance) meurt à 4ans en 1871 (avec Antoine Dagbert, 38 ans, cantonnier, oncle maternel et Casimir Heude, 62 ans, manouvrier, aïeul, comme témoins).
Le troisième enfant du couple Dagbert-Guilbert est Félix Clément Dagbert, né en 1841 (avec pour témoins, François Sauvage, instituteur à Nielles-les-Calais, 37 ans, François Sauvage, 60 ans, instituteur à Hames-Boucres et François Guilbert, oncle du côté maternel). Il est aide-laboureur à Hames-Boucres en 1862 quand il y épouse Marie Antoinette Uranie Wallet, couturière de 21ans à Hames-Boucres, fille de Jean Paul Wallet et Marie Joséphine Uranie Lannoy, manouvriers (Les témoins sont Antoine Dagbert, 29 ans, manouvrier, frère de l’époux, Benoit Rock, 36 ans, manouvrier, son oncle, tous deux de Hames-Boucres, Charles Wallet, 25 ans, maréchal-ferrant à Bonningues, frère germain de l'épouse et Auguste Lannoy, 50 ans, manouvrier à Bonningues. Signatures des époux, Clément Dagbert et Uranie Wallet, du père de l'époux et des deux derniers témoins. La mère de l'époux, les parents de l'épouse et les deux premiers témoins ne signent pas). Le couple Dagbert-Wallet habite à Hames-Boucres (rue des Juifs en 1872) où Clément est aide-laboureur (1862-63), puis cantonnier (1868) et garde-champêtre comme son père (1871-72). Il décède à 44ans, en 1885, journalier, à son domicile de la tue des Juifs à Hames-Boucres (décès déclaré par son frère Antoine Dagbert, 53 ans, cantonnier et par Jean Baptiste Charles Antoine Houzel, 63 ans, rentier, un ami).  Uranie, son épouse, y décède à 56ans en 1897 (décès déclaré par Amédée Lefebvre, 62ans, marchand et Clodomir Bué, 31ans, charron). Le couple a trois enfants nés à Hames-Boucres entre 1861 et 1872. Marie Clémence Irma, née hors mariage en 1861 chez Joseph Wallet, 48ans, son grand-père et reconnue par le père ne survit que 20jours (l’aïeul Joseph Wallet, 48 ans, manouvrier, et Jean Marie Desgardin, 51ans, couvreur de paille, son voisin sont les témoins de la naissance et du décès). L’aîné survivant, Clément Félix Dagbert, né en 1863 (Naissance au domicile de Jean Paul Wallet, rue des Juifs, avec Antoine Dagbert, 51 ans, garde-champêtre, aïeul paternel et Jean Paul Wallet, 49 ans, aïeul maternel, comme témoins) est journalier à Hames-Boucres en 1886 quand il témoigne comme ami de l'époux au mariage de Edmond Camille Egard, domestique, et Marie Marthe Sidonie Duhamel, repasseuse. Il décède à 34ans, en 1897, journalier et célibataire chez sa mère qui décédera peu après (les témoins au décès sont Théophile Duhamel, 34ans, et Clodomir Bué, 31ans, tous deux charrons à Hames-Boucres). Sa sœur cadette, Marie Clémence Dagbert, naît en 1872 (avec pour témoins, Antoine Dagbert, 39 ans, cantonnier et Casimir Heude, 37 ans, cordonnier, oncles paternels de l’enfant). En 1898, elle est ménagère de 25ans à Hames-Boucres quand elle y épouse Elie Auguste Boutoille, journalier de 22ans à Hames-Boucres, fils d'Auguste Jules Boutoille, 48ans, et Hélène Leblond, 47ans, journaliers à Hames-Boucres (Les témoins sont Alphonse Mesmacque, 31ans, bourrelier, cousin de l'époux, Louis Thuillier, 23ans, journalier, son ami, Alfred Warnault, 38ans, cordonnier, cousin de l'épouse et Louis Gavois, 24ans, journalier, son ami, tous de Hames-Boucres. Signatures des époux, du père de l'époux et des témoins. La mère de l'époux ne signe pas. Contrat de mariage chez Me Flamand à Guînes. Un garçon né en 1897 est légitimé). Le couple Boutoille-Dagbert habite Hames-Boucres (rue des Juifs en 1898-1903) où Elie est Journalier. Clémence, son épouse, décède à seulement 30ans, en 1903, suite à un accouchement qui tourne mal pour la mère et l’enfant (les témoins au décès son Théophile Duhamel, 59ans, et Clément Pierru, 38ans, tous deux charrons à Hames-Boucres). Élie Boutoille se remarie la même année 1903 à Alembon avec Ida Hoyez.  Le couple Boutoille-Dagbert à trois enfants. L’aîné, Auguste Élie Lucien Dagbert-Boutoille, né hors mariage en 1897 (Enfant né dans la demeure de sa grand-mère Uranie Wallet, veuve Dagbert, rue des Juifs, présenté par Théophile Duhamel, 54ans, charron avec Auguste Lemaître, 35ans, jardinier, et Charles Jonas, 54ans, cultivateur, comme témoins) est journalier chez son père et sa belle-mère, toujours rue des Juifs, dans le recensement de Hames-Boucres de 1911. Suit Élise Hélène Clémence Boutoille, née en 1898 (le grand-père Auguste Boutoille, 49ans, journalier, et François Lécaille, 34ans, cultivateur sont les témoins) qui apparaît également dans le recensement de 1911. Le dernier enfant du couple, Élie Auguste Joseph Boutoille, né en 1901, n’apparaît pas dans ce recensement. Néanmoins, selon les notes sur son acte de naissance, il se serait marié deux fois au cours du 20e siècle.
Louis Maurice Edouard Dagbert est le quatrième et dernier enfant du couple Dagbert-Guilbert. Né en 1843 (les témoins sont Louis François Guilbert, 33 ans, manouvrier à HB et Joseph Marie Eusèbe Sauvage, 28 ans, instituteur à HB qui tous deux signent), il est brigadier de gendarmerie à Calcatoggio en Corse(!) où il aurait épousé Marie Toussainte Paonathanatchi. Malheureusement, à seulement 35 ans, en 1878, il revient mourir chez sa mère qui elle-même décédera quelques jours plus tard (les témoins des deux décès sont Alexis Houzel, 34 ans, journalier, cousin germain et François Déroguière, 70 ans, journalier et voisin qui tous deux signent)

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