Les Dagbert de Guînes descendants de Louis Henry Dagbert et Marie Maton
Louis Marie Henri ou Henry Dagbert,
né à Pihen en 1761 le jour du mariage de ses parents Henri Marie
Dagbert et Marie Louise Leuillet, épouse en 1792 à Guînes Marie
Antoinette Euphrosine Maton ou Mathon, 19ans, fille des feux Pierre Maton et Marie Jeanne Lebrun de Guînes (Acte
filiatif. Les témoins désignés sont Henri Dacbert, père de l'époux ;
François Henri Dacbert, cousin germain de l'époux, en fait plutôt son
frère qui signe François Dagbert, François Dacbert, cousin germain de
l'époux qui signe Benoit Dagbert, probablement le fils de Balthazard
Dagbert et Marguerite Bonvoisin de la branche principale, Jacques Hiart
de Boucres qui signe Jean Jacques Hiart, probablement l'époux de la
cousine Marie Jeanne de la branche principale; Marc Loyer,
beau-frère, à cause de Marie Jeanne Maton, et tuteur de l'épouse
et Jacques Chevalier de Guînes . Les époux, le père de l'époux et
le tuteur de l'épouse ne signent pas. Tous les autres témoins signent).
Le couple Dagbert-Maton s’établit à Guînes (derrière l'ancien château
en 1812 et rue du Château en 1814) où Henry est manouvrier ou
journalier (au moins de 1793 à 1822). Il décède à Guînes en 1839, à 81ans, en fait 78ans (Louis Delannoy, 36 ans, cordonnier et Henri Gouviez, 60 ans, appariteur sont les témoins au décès). Marie Antoinette son épouse décède elle aussi à Guînes, en 1858, à 86ans, en fait 85ans (décès déclaré par Adolphe Dupuis, 39ans, cordonnier, et Noel Braule, 42ans, journalier, des voisins).
On leur connaît cinq enfants, nés pour la plupart à Guînes entre 1793
et 1808. Comme pour la génération précédente, trois de ces enfants
atteignent l’âge adulte et fondent une famille, les deux autres meurent
en bas-âge (Table 15).
L’aîné, Louis Isidore Dagbert, naît en 1793 (Ce
sont Henry Dagbert, manouvrier de la paroisse d'Andres, probablement
l'aïeul paternel, et Marie Jeanne Mathon, probablement la tante
maternelle, sœur ainée de Marie Antoinette, la mère, qui « donnent le
nom ». Les témoins sont Joseph Bontemps et Hubert Sergent). Comme son père, il est manouvrier à Guînes en 1819 quand il y épouse Marie Louise Victoire Laurent, journalière de 28ans à Guînes, fille de feu André Laurent, et Marie Louise Antoinette Victoire Legros (Les
témoins sont Louis Henry Dagbert, 60 ans, manouvrier à Guînes, père de
l'époux ; Louis Dagbert, 28 ans, tailleur d'habits à Guînes, frère de
l'époux ; Guillaume Laurent, 32 ans, maître d'école? à Guînes, frère de
l'épouse et Jean Marie Legros, 63 ans, facteur? de Guînes à
Calais, oncle maternel de l'épouse. Signatures des témoins Louis
Dagbert, Laurent et Legros. Les époux et le témoin Dagbert Henry ne
signent pas). Le couple Dagbert-Laurent reste à Guînes (rue du
petit moulin à eau en 1819) où Isidore est manouvrier ou journalier
(1819-1850) puis ménager (1851-1887). Il témoigne sans signer au
mariage de ses frères Louis Antoine en 1819 et François Benjamin en
1822 à Guînes. Son épouse Laurent s’éteint à Guînes en 1841, à 50ans (Louis Gouviez, 61ans, appariteur et Louis Guilbert, 52ans, cabaretier? sont les témoins). Un seul enfant est né de cette première union, Marie Louise Victoire, en 1819 mais elle ne survit qu’une journée (Enfant
présenté par Marguerite Morgant, veuve Plouvion, sage-femme à Guînes
avec pour témoins : Louis Joseph Bontemps, 65 ans, greffier de la
mairie de Guînes et Henry Gouviez, 32 ans, appariteur municipal, tous
deux de Guînes. Le décès est déclaré par la veuve Pierre Libert,
journalière, de Guînes avec les mêmes témoins). Isidore se remarie en 1842 à Guînes avec Marie Marguerite Régnier,
ménagère de 46ans, originaire de St-Léonard près de Boulogne, fille de
Charles Louis Régnier, ancien meunier demeurant à Andres, et feue Marie
Antoinette Claudine Belpomme, veuve de Louis François Loyer, lui-même
fils de Marc Loyer, le tuteur et beau-frère d’Euphrosine Mathon, la
mère d’Isidore (Les témoins sont Victor Paris fils,
31 ans, rentier à Boulogne, cousin germain maternel de l'épouse; Louis
Dagbert, 47 ans, maître tailleur à Guînes, frère de l'époux ; Claude
Antoine Isaac, 43 ans, écrivain, ami de l'épouse et Joseph Dambron, 60
ans, cafetier, ami de l'époux, tous deux de Guînes. Signatures de
l'épouse, de son père et des témoins. L'époux et sa mère ne signent pas).
Louis Isidore est encore témoin sans signer au mariage de son beau-fils
François Alphonse Loyer avec Louise Augustine Becquet en 1850 à Guînes
puis au mariage de sa nièce Marie Marguerite Dagbert en 1851 à Guînes.
Sa deuxième épouse Régnier décède à Guînes en 1874, à 78ans. Isidore
s’éteint en 1880, à 86ans dans la demeure à Guînes de son beau-fils
Alphonse Loyer, 57 ans, ménager (avec ce même Alphonse Loyer et Louis Baron, 54ans, ménager, un voisin, comme témoins).
Suit Louis Antoine Dagbert, né à Guînes en 1795 (Enfant présenté par la sage-femme, Marie Anne Malet avec les citoyens Antoine Vasseur et Marie Antoinette Loier comme témoins).
Comme plusieurs de ses cousins de la branche principale à
Hames-Boucres, il est tailleur d’habits à Guînes en 1819 quand il y
épouse Louise Françoise Ludivine Hache,
17ans, fille de feu Louis Marie Hache, de son vivant huissier arpenteur
à Guînes, et Marie Marguerite Antoinette Mansel, vivant de son bien à
Guînes (Les témoins sont Louis Henry Dagbert, 57 ans, manouvrier
à Guînes, père de l'époux ; Louis Isidor Dagbert, 26 ans, manouvrier à
Guînes, frère de l'époux ; Louis Mathon?, 27 ans, cordonnier à Guînes,
cousin? de l'épouse et Philippe Heddevin?, 38 ans, propriétaire à
Guînes , ami des époux . Signatures des époux et des témoins Heddevin
et Mathon). Le couple Dagbert-Hache réside à Guînes où Louis est tailleur d’habits (1819-1851), négociant (1868) et marchand (1871).
Il signe comme témoin (1) au mariage de son frère Louis Isidor à Guînes
en 1819 (2) au remariage du même Louis Isidor en 1842 à Guînes (3)
comme bel-oncle maternel de l'épouse au mariage de Alexandre? Hache,
menuisier originaire de Boesses dans le Loiret avec Eugénie Louise
Bodechon, 24 ans, fille de Louis Joseph Bodechon et Henriette Hache,
bateliers à Guînes, en 1848 à Guînes (4) comme oncle maternel de
l'épouse au mariage de Léonard Désiré Joseph Lecucq, 24 ans, boucher
originaire de Fruges avec Joséphine Françoise Delphine Druel, 27 ans,
bouchère, fille de feu Joseph Druel et de feue Marie Louise Hache
en1849 à Guînes (5) comme oncle maternel de l'épouse, au mariage de
Jean Marie Famechon, 26 ans, boucher originaire de Boulogne avec
Joséphine Louise Druel, 30 ans, bouchère, fille de feu Joseph Druel et
de feue Marie Louise Hache en 1849 à Guînes. Ludivine s’éteint à Guînes en 1881, à 80ans (décès déclaré par François Finot, 55ans, cordonnier et Émile Boutroy, 37ans, ébéniste). Louis décède sept ans plus tard, en 1888, à 93ans, rentier (décès déclaré par Pierre Lannoy, 47ans, et Edmond Lannoy, cordonniers).
On leur connait cinq enfants nés à Guînes entre 1819 et 1834. Trois de
ces enfants meurent en bas-âge. Ce sont : Marie Louise Éléonore, née en
1821 et décédée à 2.5ans en 1823, Louis François Joseph, né en 1825 et
décédé à 1.5an en 1826 et Louis Joseph né en 1828 et décédé à 6 mois en
1829. Comme cela semble être la coutume à Guînes à cette
époque, dans les trois cas, l’enfant, qui est présenté par Marie
Marguerite Morgant, veuve de Jacques Plouvion, sage-femme de 57ans en
1825, à sa naissance ou son décès déclaré par les mêmes individus
: Louis Joseph Bontemps, 67 ans en 1821, greffier de la mairie de
Guînes, Henry Gouviez, 45 ans en 1825, appariteur municipal, et
Philippe Isaac, 34 ans en 1825, greffier du juge de paix. Dans le cas
de la naissance de Louis Joseph en 1828, Jacques Druel, 33ans,
marchand, probablement l’oncle par alliance est aussi témoin et l'acte
est également signé par Louise Barly ou Barlet, fabricante de tulle de
22ans à Hordembourg? Les deux autres enfants atteignent l’âge adulte et se marient.
L’aînée, Marie Marguerite Louise Ludivine Dagbert, née en 1819 (Enfant
présenté par Marguerite Morgant, épouse de feu Jacques Plouvin,
sage-femme, avec l'aïeul paternel, Henry Louis Dagbert, 60ans,
manouvrier à Guînes et Louis Joseph Bontemps, 65ans, greffier à la
mairie de Guînes comme témoins) est « sans état » à Guînes en 1842 quand elle y épouse Heude Louis Noel Robbe, maître maçon de 30ans à Guînes, fils de Louis Robbe, maître maçon et Judith Prudhomme à Guînes (Les
témoins sont Paul Robbe, 44 ans et Clément Robbe, 35 ans , frères de
l'époux ; Joseph Druel, 48ans,bel oncle maternel de l'épouse et
Théophile Mullié, 3? ans, fabricant de tulle, bel oncle maternel de
l'épouse. Signatures des époux, Noel Robbe et Ludivine Dagbert, des
parents des époux, Dagbert, Ludivine Hache, Robbe et Prudhomme et des
témoins). On leur connaît deux enfants : Victorine Louise Marie née en 1843 (Enfant
présenté par Modeste Leporcq, 26ans, sage-femme, épouse de Clément
Robbe, probablement l'oncle paternel, avec comme témoins : Narcisse
Gouviez, 26ans, tulliste et Claude Antoine Isaac, 44ans, écrivain) dont on ignore la destinée et Ludivine Lucie Madeleine, née en 1845 (Là
encore, l’enfant est présenté par la sage-femme Modeste Leporcq, avec
comme témoins : Henri Hennuid?, 32ans, appariteur et Claude Antoine
Isaac, 44ans, écrivain) qui ne survit que 10 mois et décède en 1846 (décès déclaré par Antoine Buy, 52ans, journalier et Louis Bodin, 60ans, batelier?). Après le décès de Noel Robbe, toujours maçon, à 36ans, en 1848 (décès déclaré par les mêmes Claude Antoine Isaac, 49ans, écrivain et Antoine Buy, 55ans, ouvrier), Ludivine Dagbert, marchande de 31ans à Guînes, y épouse en 1851 Pierre Charles Augustin Bacquet,
batelier à Ardres de 33ans, originaire de Brêmes, fils de feu Jean
Pierre Louis Marie Joseph Bacquet et Marie Antoinette Sannier, sans
profession à Ardres (Les témoins sont Charles Bacquet, 27 ans,
batelier, frère de l'époux, Philibert Delannoy , 36 ans, commis
d'entrepôt, cousin germain maternel de l'époux , tous deux domiciliés à
Ardres ; Alexandre Eugène Robbe, 38 ans, sous-lieutenant au 2e escadron
du train, actuellement à Guînes, ami de l'époux et Isidore
Dagbert, 57 ans, ménager à Guînes, oncle paternel de l'épouse.
Signatures des époux, de la mère de l'époux, des parents de l'épouse et
des trois premiers témoins. Le témoin Dagbert ne signe pas). On
ignore où s’établit le couple Bacquet-Dagbert ni s’ils ont des enfants.
Ludivine Dagbert décède en 1903, à 83ans, veuve, chez le sieur Leclercq
Odent, vraisemblablement son petit cousin, rue de la Basse Ville à
Guînes (décès déclaré par Louis Etienne Ducrocq, 72ans, rentier et Eugène Bernamont, 62ans, receveur municipal).
Son frère cadet Louis Auguste Dagbert, né en 1834 à Guînes (Enfant
présenté par Marie Marguerite Morgant, veuve de Jacques Plouvin,
sage-femme de 65ans à Guînes avec Henri Givrey, 55ans, appariteur, et
Pierre Garet, 76ans, garde-champêtre comme témoins) est employé, plus précisément caissier, à Paris, et demeure au 24 rue Pigalle, Paris-8 en 1868 quand il y épouse Marie Stéphanie Farimski,
21ans, sans profession, domiciliée chez ses parents gardiens de
l'église russe de la rue Daru, fille de Georges Farimski, 49ans,
et Marie Stéphanie Krouglicove, 46ans (Les témoins sont
Amédée Claude François Harquet, 34ans, propriétaire, 2 rue
d'Anjou St Honoré, François Hélas, 28ans, épicier, 27 avenue des
Ternes, Jules Émile Richebourg, 34ans, homme de lettres, 39 rue des
Trois Frères et Joseph Poznanski, 26ans, artiste à Argenteuil en
Seine-et-Oise. Signatures des époux, du père de l'épouse et des
témoins. La mère de l'épouse ne signe pas). Le couple
Dagbert-Farimsky réside au 6 Cité Odiot, rue du Faubourg St Honoré,
Paris-8e, où Auguste est toujours employé et où naissent deux enfants :
Marie Eugénie Louise en 1869 et Louis Auguste Georges en 1870. Pour une
raison inconnue, Auguste est de retour chez ses parents à Guînes à la
fin de 1870. Sa fille Marie Eugénie Louise, alors âgée de 19 mois, y
décède (décès déclaré par Charles Gagelot qui signe Gagelot Druel, 46ans, libraire, et François Finot, 44ans, cordonnier, des voisins)
puis c’est au tour du père, alors âgé de 37ans, au début de 1871 (les
témoins sont les mêmes). Par la suite, la mère est vraisemblablement
retournée à Paris avec son plus jeune fils, Louis Auguste Georges Dagbert, puisque celui-ci s’y marie dans les années 1920.
Le troisième et dernier enfant du couple Dagbert-Maton à fonder une famille est François Benjamin Dagbert, né à Guînes en 1797 (Jean Marie Frivin, 25 ans, manouvrier à Guînes et Suzanne Leury, 21 ans, sont les témoins à la naissance). En 1822, il est voiturier à Guînes quand il y épouse Marie Adélaïde Joséphine Lucie Druel,
couturière de 21ans à Guînes fille de feu Joseph Druel, « mannelier »
(fabricant d’objets et meubles en osier) et boucher de son vivant, et
Françoise Thérèse Prudhomme, journalière à Guînes (Les témoins
sont Henry Dagbert, 62 ans, journalier à Guînes, père de l'époux;
Isidore Dagbert, 29 ans, journalier à Guînes, frère de l'époux; Joseph
Louis Druel, 29 ans et Joseph Druel, 27 ans, bouchers à Guînes,
frères de l'épouse et Louis Marie Emmanuel Robbe, 51 ans, maçon à
Guînes , bel oncle de l'épouse. Signatures des témoins Druel et Robbe.
Les époux et les témoins Dagbert ne signent pas). A noter que
les époux sont beau-frère et belle-sœur puisque le frère aîné de Lucie,
Pierre Joseph Charles Druel (le quatrième témoin au mariage) est
l’époux de Marie Louis Hache, la sœur de Ludivine Hache, épouse de
Louis Antoine Dagbert, le frère aîné de Benjamin. Le couple
Dagbert-Druel réside à Guînes où Benjamin est voiturier (1822), ménager
(1829, 1832,1834) et garçon brasseur (1846, 1849 et 1866) et où Lucie
est cafetière (1846). Elle décède à 61ans, cabaretière (Henri Hennuin, 50ans, gardien du cimetière et François Finot, 36ans, cordonnier, sont les témoins). Il s’éteint en 1878, à 80ans, rentier et veuf chez son beau-fils Leclercq (les témoins sont Charles Gugelot, 53ans, libraire et Eustache Guerlain, 36ans, cafetier).
On leur connait quatre enfants, toutes des filles, nées à Guînes entre
1822 et 1834. Une seule de ces filles meurt en bas-âge, Joséphine
Célina, née en 1825 (Enfant présenté par Marie Marguerite
Morgant, veuve de Jacques Plouvion, sage-femme de 55ans, avec Philippe
Isaac, 35 ans, greffier et André Lheureux, 28ans, serrurier. Ce dernier
est probablement l'époux de Joséphine Butel ou Butez qui elle aussi
signe l'acte de naissance avec lui et qui est vraisemblablement la
fille de Jean Jacques Butel et Marguerite Henriette Dagbert de la
branche principale) et décédée à 5ans en 1829 (avec les désormais familiers Henry Gouviez, 50ans, appariteur et Philippe Isaac, 39 ans, greffier, comme témoins).
L’aînée, Antoinette Lucie Séraphine Dagbert, née en 1822 (Enfant
présenté par Pancette Joseph Destrouille, veuve de Charles Maxime
Declemy, 36ans, sage-femme avec comme témoins : Philippe Isaac, 32ans,
greffier du juge de paix et Antoine Deguingatte, 25ans, cultivateur) est sans profession à Guînes en 1849 quand elle y épouse Joseph Maurice Théodore Leporcq, frudeleur? à Guînes de 29ans, fils de Jacques Leporcq, marchand carrier à Marquise et feue Marie Françoise Haruelle (Les
témoins sont Louis Marie Leporcq, secrétaire de la mairie de Marquise,
35 ans, frère de l'époux ; Auguste Leporcq, tonnelier à Marquise, 26
ans, cousin germain maternel de l'époux ; Louis Druel, marchand boucher
à Guînes, 55 ans, oncle maternel de l'épouse et Louis Watel,
marchand brasseur à Guînes, ami de l'épouse. Signatures des époux,
Lucie Dagbert et Théodore Leporcq, du père de l'époux, de la mère de
l'épouse, Lucie Druel, et des témoins. Le père de l'épouse ne semble
pas avoir signé). Le couple Leporcq-Dagbert est d’abord à
Guînes (1850) puis à Marquise où Théodore est journalier (1852, 1854,
1857 et 1866). Par la suite, on les retrouve à Calais où Théodore est
commissionnaire (1877) et garçon de bureau (1880). Théodore décède en
1888, à 67ans, garçon de bureau sur la rue du Général Chanzy (décès déclaré par Eugène Dezoteux, 29ans, et Louis Imbert, 61ans, tullistes, des voisins).
Lucie est toujours vivante à Calais lors du mariage de sa fille Emma en
1898. On leur connaît quatre enfants nés entre 1850 et 1866, le premier
à Guînes et les autres à Marquise. Mis à part Clarisse Emma Julie, née
en 1852 (Auguste Leporcq, 27ans, tonnelier et Louis Marie
Leporcq, 38ans, receveur de l'octroi sont les témoins, probablement les
mêmes que les témoins Leporcq au mariage de 1849) et qui meurt en 1854 à 2.5ans (décès déclaré par Louis Quehen?, 34ans, marchand de draps et Adrien Charles, 37ans, tous deux de Guînes), tous les autres se marient.
L’aînée, Julie Irma Lucie Leporcq, née à Guînes en 1850, est repasseuse de 27ans à Calais en 1877 quand elle y épouse Émile Edouard Clément Robbe,
cocher de 29ans à Guînes, fils de feu Clément Robbe, de son vivant
maçon à Guînes et Modeste Leporcq, 62ans, sage-femme à Guînes (Les
témoins sont Léon Collumeau, 49ans, louager, ami de l'époux, Victor
Robbe,29ans,boulanger, son cousin germain, Louis Leclercq, 45ans,
quincailler, bel-oncle de l'épouse du côté maternel à cause de Julie
Dagbert, sa femme, tous trois à Guînes et Félix Caderas,49ans, tulliste
à St Pierre, ami des époux. Signatures des époux, de la mère de
l'époux, des parents de l'épouse et des témoins). A noter
que Modeste Leporcq, la mère d’Émile, est la sœur de Théodore Leporcq,
le père de Julie. Julie Leporcq et Émile Robbe sont donc cousins. Pour
revenir au couple Robbe-Leporcq, un enfant prénommé Émile Julia
Théodora naît à Calais peu de temps après le mariage. En 1880 ils sont
aubergistes à Guînes quand Émile est témoin au mariage de son
beau-frère Alfred Leporcq. Ils le sont également dans le recensement de
Guînes de 1886, sur la Grande Rue, avec leur fille Émilie, 9ans. Par la
suite on perd leur trace (pas de descendance à Guînes à la fin du
siècle).
Suit Gaston Alfred Telesphore Leporcq, né en 1857 (Les témoins à la naissance sont Charles Bléard, 62ans, rentier, et Auguste Houx, 32ans, cafetier, tous deux à Marquise). En 1880, il est perceur de cartons dans l’industrie du tulle à St Pierre quand il épouse à Calais Henriette Zoé Lavieville,
ouvrière en tulle de 21ans, fille de Pierre François Lavieville, 51ans
et Marie Catherine Philippine Willaume, 47ans, journaliers à Calais (Les
témoins sont Louis Leclercq, 46ans, ferblantier, bel-oncle de l'époux
du côté maternel à cause de Julie Dagbert, sa femme, Émile Robbe,
32ans, aubergiste, beau-frère de l'époux à cause de Julie Leporcq, sa
femme, tous deux domiciliés à Guînes, Augustin Voisin, 41ans,
cordonnier, bel-oncle de l'épouse à cause de Zoé Lavieville, sa femme
et Louis Serriot, 38ans, épicier, beau-frère de l'épouse à cause
Eugénie Laviéville, sa femme, tous deux domiciliés à Calais. Signatures
de l'époux, de ses parents, du père de l'épouse et des témoins.
L'épouse et sa mère ne signent pas. Un enfant du couple, Alfred Auguste
né à Calais en 1876 est reconnu et légitimé). Le couple
Leporcq-Lavieville est à St Pierre en 1881 quand naît un deuxième
enfant prénommé Julia. Par la suite on perd la trace du couple. Dans
le recensement de Calais en 1886, sur la rue du Général Chanzy dans la
section G, on trouve : Théodore Leporcq, 65ans, garçon de bureau, chef
de famille, Lucie Dagbert, 63ans, son épouse, Alfred Leporcq, 27ans,
perceur de cartons, leur fils, Emma Leporcq, 20ans, tullière, leur
fille, Alfred et Julia Leporcq, 9ans et 7ans, leurs petits-enfants. Il semble donc que Zoe Lavieville ait quitté son mari Alfred qui demeure chez ses parents avec ses deux enfants.
Le dernier enfant du couple Leporcq-Dagbert, Emma Clémence Marie Leporcq, née en 1866 (Les témoins à la naissance sont Alexis Eliet, 56ans, cultivateur et Ernest Bonvoisin, 44ans, négociant, tous deux de Marquise) est confectionneuse à Calais en 1898 quand elle y épouse Léonce Louis Lavoine,
24ans, garçon de bureau à Calais, originaire de Guînes, fils des
défunts Louis Lavoine et Louise Constance Noelle Braure, petit-fils
d’encore vivants François Joseph Mathias Lavoine, 75ans, ancien charron
à Sangatte, et de Louis Augustin Braure, 76ans, journalier à Guînes (Les
témoins sont Louis Braure, 52ans, coquetier? à Guînes, et Clément
Weingaertner, 53ans, tulliste, oncles de l'époux, Eugène
Dezoteux, 31ans, perceur de cartons, oncle de l'épouse, et François
Imbert, 46ans, tulliste, son ami, tous trois à Calais. Signatures des
époux, de l'aïeul Lavoine et des témoins. L'aïeul Braure ne signe pas.
La mère de l'épouse, Lucie Dagbert, ne donne pas son consentement)
Le deuxième enfant survivant du couple Dagbert-Druel est Julie Henriette Dagbert née à Guînes en 1832 (Enfant
présenté par Pancette Joseph Destrouille, veuve de Charles Maxime
Declemy, 44ans, sage-femme avec Henri Gouviez, 52 ans, appariteur, et
Isidor Dagbert, 39ans, journalier, probablement l'oncle paternel comme
témoins). En 1857, elle est « sans état » à Guînes quand elle y épouse Louis Noël Leclercq,
serrurier mécanicien de 25ans à Guînes, fils de François Leclercq,
55ans, garçon brasseur et Marie Louise Andricq, 56ans, à Guînes (Les
témoins sont François Leclercq, 29ans, serrurier mécanicien à St
Pierre, frère de l'époux, Auguste Vasseur, 25ans, charron à Guînes, ami
des époux, Louis Dagbert, 63ans, aubergiste à Guînes, oncle paternel de
l'épouse et Louis Druel, 63ans, boucher, son oncle maternel. Signatures
des époux, du père de l'époux, de la mère de l'épouse et des témoins. La mère de l'époux et le père de l'épouse ne signent pas). Le couple Leclercq-Dagbert réside à Guînes (sur la Grande Rue d’au moins 1876 jusqu’au décès de Louis en 1895)
où Louis est serrurier (1858-1870) puis quincailler (1870-1895) parfois
ferblantier (1880). Il décède en 1895 à 63ans, quincaillier sur la
Grande Rue à Guînes (Décès déclaré par son fils Jules Leclercq, 37ans, serrurier et Alfred Ponthieu, 23ans, marchand de journaux, un voisin).
Julie Dagbert, son épouse, lui survit jusqu’en 1912 quand elle s’éteint
à 80ans dans son domicile sur la rue Van Gruten à Calais. Ils ont six
enfants nés à Guînes entre 1858 et 1870. Un seul de ces enfants meurt
en bas-âge, Clara Julie Augusta, née en 1863 (avec Pierre Odent,
35ans, tailleur d'habits et Alfred Duchateau, 38ans, négociant, tous
deux à Guînes, comme témoins à la naissance) et décédée à 9ans en 1872 à Guînes (avec Charles Gugelot, 48ans, libraire, cousin et Henri Hennieux, 60ans, gardien du cimetière, voisin, comme témoins au décès).
L’aîné est Louis Jules Leclercq, né en 1858 (Zéphir Wattebled, 32ans, tailleur d'habits et Léon Collumeau, 29ans, boulanger, sont les témoins à la naissance) et serrurier à Guînes comme son père en 1886 quand il y épouse Elisa Armance Laurence Odent,
couturière de 28ans à Guînes, fille Pierre Charles Auguste Odent,
58ans, tailleur d'habits, et Laurence Ringot, 58ans, à Guînes (Les
témoins sont Louis Leclercq, 26ans,employé de commerce à Calais, frère
de l'époux, Joseph Lecucq, 23ans, commis à Guînes, son cousin, Alfred
Odent, 32ans, tailleur d'habits à Guînes, frère de l'épouse et Eugène
Bernamont, 45ans, teinturier à Guînes, son cousin. Signatures des
époux, de leurs parents et des témoins) avec descendance Leclercq à Guînes.
Suit Alfred Louis Colomb Leclercq, né en 1859 (Les témoins à la naissance sont Oscar Costeux, 23ans, marchand et François Faignam, 32ans, horloger, tous deux à Guînes) et employé de commerce à Calais en 1885 quand il y épouse Mélina Marie Lheureux,
ouvrière en tulle de 23ans à Calais, fille de Jean Louis Marie Théodore
Lheureux, 55ans, cordonnier à Calais et feue Marie Célie Mélina Dufay (Les
témoins sont Théodore Leporcq, 65ans, commissionnaire, oncle par
alliance de l'époux, Émile Fourré, 30ans, contremaître, ami de l'époux,
Charles Vasseur, 27ans, cocher, ami des époux, tous trois à Calais, et
Émile Robbe, 37ans, cafetier à Guînes, cousin germain par alliance de
l'époux. Signatures des époux et des témoins. Les parent de l'époux,
Louis Leclercq et Julie Dagbert à Guînes, ne donnent pas leur
consentement. Le père de l'épouse donne son consentement par acte
notarié). Louis Leclercq est toujours employé de commerce à
Calais (sur la rue du Four-à-Chaux) quand Mélina Marie son épouse,
toujours tullière, décède à 35ans en 1897.
Suit Emma Louise Marie Leclercq, née en 1861 (avec François Ligny, 39ans, entrepreneur et Charles Fortin, 29ans, boulanger, tous deux à Guînes, comme témoins à la naissance)
et qu’on peut suivre chez ses parents dans les recensements de Guînes
de 1876, 1881, 1886 et 1891. Par la suite on perd sa trace.
Edmond Élie Joseph Leclercq est le cinquième enfant du couple Leclercq-Dagbert, né en 1868 (François
Vincent, 43ans, clerc de notaire, probablement l'oncle par alliance, et
Charles Gugelot, 43ans, libraire, tous deux à Guînes, sont les témoins
à la naissance). Comme sa sœur Emma, il apparaît chez ses
parents dans les recensements de Guînes de 1876 et 1881. Dans celui de
1881, il est toujours chez ses parents et qualifié de clerc d’huissier
à17ans. Par la suite on perd sa trace.
Le dernier enfant du couple Leclercq-Dagbert est Julie Lucie Marie Leclercq, née en 1870 (avec
de nouveau Charles Gugelot, 4?ans, libraire et Joseph Carré, 27ans,
aubergiste, tous deux à Guînes, comme témoins à la naissance).
Comme sa sœur aînée Emma, elle apparaît chez ses parents dans les
recensements de Guînes de 1876, 1881, 1886 et 1891 puis elle disparaît
des écrans radar par la suite.
Le troisième et dernier enfant survivant du couple Dagbert-Druel est Adélaïde Joséphine Dagbert, née à Guînes en 1834 (Là
encore, l’enfant est présenté par Pancette Joseph Destrouille, veuve de
Charles Maxime Declemy, 46ans, sage-femme avec comme témoins : Henri
Gouviez, 55 ans, appariteur, et Joseph Druel, 40ans, marchand boucher,
oncle maternel). En 1859, à 24ans et sans profession à Guînes, elle y donne naissance à un enfant naturel mort-né (Enfant déclaré par Louis Leclercq, 27ans, serrurier, bel-oncle et Auguste Vasseur, 27ans, charron, voisin). En 1866, elle est toujours sans profession à Guînes quand elle y épouse François Vincent,
clerc de notaire de 40ans à Guînes, fils des défunts François Vincent,
de son vivant directeur des Postes à Gravelines, et Marie Françoise
Pétronille Dezobier (Les témoins sont Louis Marie François Hamy,
83ans, rentier à Campagne, oncle paternel de l'époux, François
Johnson,39ans, mécanicien à St Pierre, son cousin germain, Louis Marie
Joseph Leclercq, 26ans, militaire, ami de l'épouse et Louis
Leclercq, 34ans, serrurier, son beau-frère, tous deux à Guînes.
Signatures des époux, Vincent et Joséphine Dagbert, et des témoins. Le
père de l'épouse ne signe pas). Le couple Vincent-Dagbert demeure à Guînes où François est clerc de notaire jusqu’à son décès en 1872, à 46ans (décès déclaré par François Finot, 46ans, cordonnier et Elie Fermont, 26ans, perruquier). Par la suite Joséphine demeure chez son beau-frère Louis Leclercq (recensement de Guînes de 1886 mais elle n’est plus là dans celui de 1891).
Elle serait décédée à Guînes en 1918. On ne leur connait qu’un seul
enfant, Claire François Louis, né à Guînes en 1867 et décédé à un an,
en 1868 (Les témoins à la naissance sont Pierre Odent, 40ans,
cafetier et Théophile Lecointe, 23ans, clerc de notaire et ceux du
décès, Henri Hennuin, 56ans, gardien du cimetière et Louis Leclercq,
36ans, serrurier).
Retour