Le couple de Jacques Dagbert et Joséphine Gilles a sept enfants nés à Boulogne de 1784 à 1793. Trois de ces enfants se marient, tous à Marquise entre 1809 et 1818 (Table). L’aînée, Marie Françoise Joséphine Dacbert, baptisée en 1784 à St Nicolas (Le
parrain est François Postel, déjà témoin au mariage de 1783, peut-être
François Guillaume Postel, maître perruquier et marchand, est la
marraine est Marie Madeleine Bonvin, probablement la grande tante, sœur
de Catherine Bonvin, la grand-mère) épouse en 1809 Pierre Hiacinthe Lequeux, 25ans, natif de Fieffes dans la Somme, fils de Jean Lequeux, marchand forain et feue Marie Joseph Dubout (Ascendance
des époux. Témoins : Joseph Sante, instituteur, Louis Marie Quehen,
propriétaire, tous deux de Marquise, Jacques Marie Dacbert, père de
l’épouse et Jean Joseph Dacbert, son oncle, tous deux de Boulogne. Les
époux ne signent pas. Les quatre témoins signent ). Le couple s’établit à Boulogne où Pierre est cordier et où naissent au moins cinq enfants entre 1811 et 1822 (on
retrouve le grand père Jacques Dagbert, perruquier à Boulogne, témoin à
la naissance de quatre de ces cinq enfants. Pour le cinquième et
dernier, Denis Alphonse, né en 1822, l’oncle Pierre Marie, lui aussi
perruquier à Boulogne, représente la famille. Les autres témoins sont
des amis : Jacques Antoine Delbarre, 51ans, menuisier, pour Pierre
Jacques Marie en 1811, Louis Thienbronne, 40ans, maçon pour Victoire en
1816, Julien Quinette, 45ans, tonnelier et Louis Marie Wallet, 29ans,
voilier pour Elizabeth en 1819, François Vigneron, 58ans, tambour juré,
pour Charles en 1821 et François Adrien Dupont, 24ans, appariteur, pour
Denis Alphonse en 1822).
Suivent Jacques baptisé en 1785 (avec
Christophe Coulon, probablement le Christophe Coulon perruquier,
aubergiste et cabaretier, comme parrain et Monique Bonvin, probablement
une grand tante comme marraine) mais qui ne survit que 8 mois (son père Jacques Dagbert, maître perruquier, et Louis Jacques Lépine signent comme témoins), puis Sophie Geneviève Fortunée baptisée en 1787 (avec l’oncle Toussaint Dagbert, comme parrain et Geneviève Destrée de la paroisse St Joseph comme marraine) qui décède en 1789, à deux ans et demi (le père Jacques Dagbert et Maxime Tardieu signent comme témoins) et enfin Marie Catherine Alexandrine, baptisée en 1788 (Le parrain est Louis Alexis Legay de la haute ville de Boulogne et la marraine, la tante Catherine Dagbert) et qui ne survit que 14 mois (le père Jacques Dagbert, maître perruquier et Antoine Leblond signent comme témoins).
Le quatrième enfant du couple Dagbert-Gilles est Victor Joseph Dagbert, baptisé à Boulogne en 1790 (Le parrain est l’oncle François Joseph Dacbert, et la marraine, Marie Anne Victoire Gilles).
Il aurait combattu dans les armées napoléoniennes puisqu’il est
récipiendaire de la légion d’honneur. Bien que perruquier à Boulogne,
il se marie comme sa sœur Joséphine à Marquise en 1818 avec Marie Geneviève Coquerelle ou Cocquerel, 18ans, de Marquise, fille de feu Louis Coquerelle, cordonnier, et de feue Marie Antoinette Deseille (Les
témoins sont Pierre François Dagbert, perruquier à Marquise, 26 ans,
frère de l’époux, Pierre Hiacinte Lequeux, cordier à Boulogne, 34 ans,
son beau-frère, Jacques Cocquerel, bourlier à Marquise, oncle de
l’épouse et Pierre Chrétien, meunier à Leulinghen, 22 ans, son cousin.
Seuls le père de l’époux, l’oncle de l’épouse et son tuteur légal, Jean
Baptiste Deseille de Marquise, signent). Le couple s’installe à Marquise où Victor est perruquier jusqu’à la mort de Geneviève en 1830 à seulement 28ans (Le
décès, au domicile des époux, rue Royale, est déclaré par François
Carbonnier, 26ans, tailleur de pierre et Édouard Quenu, 46ans, marchand
épicier). Lui y décède en 1836, à 46ans, sans profession
(déclaré par Jean Lorgnier, 75ans, arpenteur et Denis Evrard, 27ans,
marchand de grains). On leur connaît cinq enfants dont trois garçons
qui vont fonder des familles. L’aîné François Joseph Dagbert, né à Marquise en 1819 (Les témoins sont Jacques Coquerel, 31ans, bourlier et Casimond Velay, commandant retraité) est perruquier comme son père mais à Boulogne. En 1842, il y épouse Agathe Joseph Pauchet ou Pochet,
lingère native de St Omer, fille des défunts Jacques Henry Joseph
Pauchet et Marie Françoise Tételin, tous deux décédés à St Omer (Les
témoins sont Pierre Lequeux, 31ans, cordier, cousin germain paternel de
l'époux, Toussaint Dagbert, 46 ans, couvreur, son cousin au même degré,
Florentin Pochet, 35ans, cordonnier, frère de l'épouse et Joseph Rault,
32ans, vitrier, son ami. Signature du contractant et des quatre
témoins. La contractante ne signe pas). Le couple s’établit à
Boulogne, d’abord sur la rue du Mont à Cardons (1854) puis sur la rue
Siblequin dans le centre de la basse ville (1863) où François Joseph,
parfois renommé Victor, est coiffeur jusqu’à sa mort à 53ans en 1872 (déclaré par son gendre, Louis Pourre, 31ans, employé au mont de piété et François Masson, 34ans, entrepreneur).
Son épouse, pendant un temps marchande de lingerie rue Siblequin,
décède en 1908, à 93ans, à son domicile sur la rue de Wicardenne, vers
St Martin. Le couple a trois filles, toutes trois nées à Boulogne où
elles se marient (1) l’aînée Geneviève Henriette Dagbert, née en 1842 (Les
témoins à la naissance sont Florentin Pochet, 35ans, cordonnier, oncle
maternel et Joseph Durin, 54ans, rentier et ami des parents) est lingère chez ses parents rue Siblequin en 1863 quand elle épouse Pierre François Charles Joseph Reveillon,
boulanger natif de Marck, domicilié rue de la Citadelle à Calais, fils
des défunts François Reveillon et Joséphine Constance Sophie Barbery,
tous deux décédés à Marck (Les témoins sont Jules Framery,
23ans, marchand boulanger à Calais, beau-frère du contractant, Charles
François Louis Adolphe Davrou, apprêteur de tulle, 32ans, aussi
beau-frère de l'époux, Florentin Joseph Pochet, 56 ans, rentier, oncle
maternel de l'épouse et Adolphe Emmanuel Dagbert, 41 ans, coiffeur, son
oncle paternel. Signature des contractants, des témoins et du père de
l'épouse qui elle ne signe pas). Le couple semble d’abord
résider à Calais, rue de la Citadelle, où Pierre est marchand boulanger
en 1864 et 1866 puis à Boulogne où on le retrouve employé au
chemin de fer du Nord en 1868 (rue de Constantine) puis de nouveau
boulanger en 1871 (rue Royale) et 1873 (rue de la Tour d’Odre).
En 1890, on les retrouve à Calais (rue de l’Amiral Courbet) où Pierre
est toujours boulanger et où il décède en 1897, à 58ans, à l’Hôpital
Civil. Entre temps, le couple s’était séparé et Geneviève, retourné à
Boulogne, avait obtenu le divorce du tribunal civil de Boulogne en
1895. Au moins six enfants sont nés de cette union. Presque tous
atteignent l’âge adulte et au moins deux se marient. (1a) Georges Louis Félix Reveillon, né à Boulogne en 1873, est typographe à Calais en 1898 quand il y épouse Sidonie Camille Ringot,
22ans, ouvrière en tulle, fille d’Arthur Albert Ringot, tulliste, «
disparu sans nouvelles sur son sort » selon un acte de notoriété
publique et Louise désirée Landry, 43ans, ménagère (Les mères
des époux sont présentes et consentantes. Les témoins sont Louis
Brunet, 34ans, mouleur, beau-frère de l'époux, Auguste Dejardin, 39ans,
mouleur, son ami, Elie Beaurain, 56ans, employé de commerce, ami de
l'épouse et Gustave Charles, 43ans, employé de bureau, également son
ami. Tout le monde signe sauf la mère de l'épouse. Un enfant né en
1893, Georgette Élisa Ringot, est reconnue par l'époux) avec descendance Reveillon à Calais au 20e siècle. (2a) Gabrielle Georgette Reveillon , née à Calais en 1890 est ouvrière en tulle en 1911 quand elle y épouse Gilbert Jules Deruelle, 20ans, receveur au tramway, fils de Jules César Deruelle, 47ans, cafetier, et Marie Mathilde Vienne, 42ans, sans profession (Le
père du contractant et la mère de la contractante consentent au mariage
par acte notarié. La mère du contractant est présente et consentante.
Les témoins sont Adolphe Didier, 28ans, facteur des postes, et
CharlesLannoy, 34ans, facteur des postes, amis du contractant, Georges
Reveillon, 37ans, mouleur, frère de la contractante et Louise Delrue,
veuve Bloch, 50ans, sans profession, amie de la contractante). On note également que l’aîné, Gaston Charles Henri Reveillon,
né à Calais en 1864 est employé à Paris-15e en 1901 quand il témoigne
au mariage de son cousin Victor Dupond. (2) sa sœur cadette, Alphonsine Agathe Dagbert, née en 1844 (Les témoins à la naissance sont Florentin Pochet, 37ans, cordonnier, oncle maternel et Louis Colson, 32ans, coutelier, ami) est également chez ses père et mère sur la rue Siblequin en 1868 quand elle épouse Louis Albert Clovis Pourre, employé demeurant sur la rue Wissocq fils des défunts Louis Pourre et Marie Eléonore Justin ( Les
témoins sont Louis Pierre Alfred Pourre, 31ans,peintre en bâtiments,
cousin germain paternel de l'époux, Charles Jean Baptiste Gadebled,
30ans, son beau-frère, Pierre François Reveillon, 30 ans, employé de
chemin de fer, beau-frère de l'épouse et Florentin Pochet, 62 ans,
rentier, son oncle. Les contractants, le père de la contractante et les
témoins signent. La mère de la contractante ne signe pas). Le couple Pourre-Dagbert reste à Boulogne (rue
du Moulin à Vapeur dans le quartier Capécure en 1869 et 1870, rue du
Pot d'Etain en 1871 et 1874 et finalement rue de l'Amiral Bruix, dans
la basse ville centre, à partir de 1880) où Louis est
successivement cafetier, employé, cabaretier et finalement appréciateur
au mont de piété à partir de 1880 jusqu’à au moins 1910. On leur
connaît cinq enfants dont deux se marient ; (1b) l’aînée Georgette Marie Adelaïde Pourre, née en 1869, est blanchisseuse chez ses père et mère, sur la rue de l'Amiral Bruix, en 1894, quand elle épouse Alfred Eugène Arthur Coinon,
typographe demeurant chez ses père et mère rue du Bras d'Or (également
dans la basse ville centre), fils de Louis Jacques Antoine Coinon,
59ans, cordonnier et Adèle Virginie Descamps, 55ans, ménagère (Les
témoins sont Charles Couvreur, 56ans, cordonnier, ami de l’époux,
Louis Defiez, 49ans, charcutier et Victor Descamps, 51ans, mécanicien,
oncles de l'époux et Eugène Dupont, 57ans, coiffeur, oncle de l'épouse.
Signatures des contractants, de leurs parents et des témoins) puis après le prononcé d’un divorce en 1905, elle se remarie en 1910 avec Edmond Louis Flouret,
journalier de près de 60ans, natif de Samer, demeurant rue Henri Martin
dans le quartier Brequerecque à Boulogne, veuf de Marie Wallet puis de
Marie Louise Emma Gressier, fils des feus Jean Pierre Marie Paschal
Flouret et Marie Jeanne Bernardine Macquinghen (Les témoins sont
Georges Racine, 52ans, directeur du mont de piété et Gaston Hurtrel,
46ans, concierge, Honorine Ducrocq, épouse Hesdin, 27ans, sans
profession et Marie Condette, épouse Mazurier, 31ans, sans profession.
Signatures des époux et des témoins). (2b) Louis Eugène Pourre,
né en 1875, est mareyeur, demeurant chez ses père et mère sur la
rue de l'Ancien Rivage dans le haut de la basse ville en 1906 quand il
épouse Jeanne Louise Delaune,
sans profession, demeurant chez ses père et mère, rue de Boston du côté
nord de la basse ville, fille de Eutrope Jacques Nicolas Delaune,
63ans, propriétaire, et Louise Fornier, 57ans, propriétaire (Les
témoins sont Émile Pourre, 26ans, comptable, frère de l'époux, Joseph
Fournier, 38ans,marin, frère de l'épouse, Clémence Delaune, 23ans, sans
profession, sœur de l'épouse et Gérard Holtz, 60ans, imprimeur à
Amsterdam, ami des époux. Signatures des époux, de leurs parents et des
témoins). On notera également Emile Henri Joseph Pourre, le plus jeune des enfants du couple Pourre-Dagbert, né en 1880 et comptable à Boulogne en 1906. (3) leur sœur cadette Juliette Agathe Dagbert, née en 1854 (avec
pour témoins, Toussaint Dagbert, 58ans, maître couvreur, et Florentin
Pochet, 47ans, cordonnier, vraisemblablement des oncles) est sans profession et demeurant chez sa mère rue Siblequin en 1872 quand elle épouse à seulement 18ans Louis François Eugène Dupond,
34ans, natif de Guînes, coiffeur demeurant rue Siblequin, fils de
François Joseph Dupond, 62 ans et feue Louise Antoinette Hyacinthe
Sailly, morte à Paris (20e), veuf de Hortense Elise Perrier, également
morte à Paris (20e) en 1869 ( Les témoins sont Jacques Augé qui
signe Ogez, 35ans, marin, médaillé militaire, Louis Marie Pernet,
56ans, concierge, amis de l'époux, Pierre François Reveillon, 34 ans,
boulanger, beau-frère de l'épouse et Louis Pourre, cafetier, 31 ans,
aussi beau-frère de l'épouse. Les contractants et les témoins signent.
La mère de la contractante ne signe pas). Le couple demeure à
Boulogne, sur la rue du Moulin à Vapeur, dans le quartier de Capécure,
où Louis François Eugène est coiffeur au moins jusqu’en 1901. On
leur connaît quatre enfants, tous des garçons, qui tous sauf un mort en
bas-âge, se marient : (1c) l’aîné Victor François Eugène Dupont est
décorateur, demeurant à Paris, sur le boulevard Victor Hugo quand il
épouse à 27ans, en 1901, à la mairie du 15e arrondissement Fernande Hortense Jaspart,
21ans, native de Marcq-en-Baroeul dans le Nord, sans profession, à la
même adresse, fille d'Augustin Jaspart, liquoriste, et Sophie Joseph
Duthoit à Lille (Les parents du contractant qui demeurent à
Boulogne sont consentants par acte notarié, de même que ceux de la
contractante qui sont à Lille. Reconnaissance de Fernande Jaspart, née
le 21-07-1900 à Paris-14. Les témoins sont Gaston Reveillon, 36ans,
employé au 78 rue Hauteville?, cousin de l’époux, Charles Geffroy,
37ans, employé au 73 rue de la Croix Nivert, ami, Jean François, 55ans,
cordonnier au 15 Blvd Victor, ami et Jean Baptiste Delcroix, 60ans,
marchand de vins au 240 rue Lecourbe, ami. Les époux et les témoins
signent) (2c) son frère, Eugène Jule Georges Dupont, est publiciste de 25 ans à Chauny, Aisne, en 1899 quand il y épouse Marie Dégremont,
26ans, native de Bohain dans le même département, sans profession,
fille d'Émile Dégrémont, 61ans, et Julie Blondiaux, 59ans, sans
professions, domiciliés à St Quentin (Les témoins sont Désiré
Vanderbeken, 66ans, plombier et Albert Vanderbeken, 23ans, également
plombier, tous deux amis de l'époux à Chauny, Louis Joseph Blondiaux,
53ans, capitaine en retraite, chevalier de la légion d'honneur,
domicilié è Elincourt, oncle de l'épouse et Alcibiade Degremont, 23ans,
caporal au 127e régiment d'infanterie à Valenciennes, son frère.
Signature des contractants et des témoins. Le père de l'épouse ne signe
pas. Les parents de l'époux qui demeurent à Boulogne donnent leur
consentement par acte notarié) (3c) un troisième frère Albert Louis Dupond, née en 1886, épouse à Paris (11e) en 1911 Louise Alphonsine Talon.
Le cadet de François Joseph, alias Victor, Adolphe Emmanuel Dagbert, né en 1822 est également perruquier mais à Marquise où il épouse en 1851 Adèle Désirée Dejardin,
25ans, native de Boulogne mais demeurant à Marquise, fille de Jean
Pierre Benoit Dejardin, boulanger, et Françoise Dumuret,
ménagère, demeurant àWimille (Les témoins sont Victor Dagbert,
32 ans, perruquier à Boulogne, frère de l'époux, Eugène Haigneré, 30
ans, épicier à Boulogne, ami de l'époux, Jean Pierre Dejardin, 33 ans,
boulanger à Boulogne, frère de l'épouse et Félix Gadras, 23 ans,
peintre à Marquise, son beau-frère. Signature de la contractante, de
ses parents et des témoins. Le contractant ne signe pas). Le
couple est d’abord à Marquise où Adolphe Emmanuel est perruquier (1852)
puis on les retrouve en 1860 et 1862 à Boulogne, sur la rue de Boston
avec Adolphe Emmanuel coiffeur. Devenu Alphonse, il s’éteint dès
1870, à 48ans, sans profession sur la rue Wicardenne vers St Martin.
Son épouse qui est marchande de rouenneries (toiles décoratives) en
1886, décède à 72ans en 1898 dans sa demeure sur le boulevard Victor
Hugo. On leur connaît trois enfants dont deux sœurs qui se
marient avec deux frères. La plus jeune, Marie Rosine Dagbert, née à Boulogne en 1862 est sans profession chez sa mère sur la rue Anglaise en 1886 quand elle épouse Arthur Alfred Eugène Smolders,
25ans, natif de Verton, boulanger demeurant sur le quai Gambetta à
Boulogne, fils de feu Charles Augustin Frédéric Smolders, de son
vivant employé de chemin de fer à Verton, et de Marie Anne Wagenmann,
ménagère, 55 ans (Les témoins sont Charles Smolders, receveur au
chemin de fer du Nord, frère de l'époux, Charles Napoléon Marchand,
48ans, employé principal au chemin de fer du Nord, son cousin paternel,
Pierre Lépine, maître au cabotage, 43 ans, de Wimille, bel-oncle
maternel de l'épouse et Lucien Lafaille, ferblantier, 43 ans, son
cousin. Signatures des époux, de leurs mères et des témoins). La plus vieille, Stéphanie Désirée Victorine Dagbert, née à Boulogne en 1860 épouse en 1890 à Wimille, Charles François Joseph Ignace Smolders,
frère du précédent, également natif de Verton, chef de station (à
Saulty-l’Albret sur la ligne Arras-Doullens dans les années 1880), veuf
de Fanny Pauline Lefebvre. On connaît trois enfants du premier couple
dont Alfreda Clara Smolders qui en 1908, à 20ans, alors qu’elle réside chez ses parents sur le boulevard Victor Hugo à Boulogne, épouse Victor Delattre,
27ans, marchand boucher demeurant chez ses père et mère rue Pierre
Bertrand, fils d'Antoine Edouard Delattre, 61ans, et Marie Anne
Joséphine Fleuet, 57 ans, marchands bouchers ( Les témoins sont
Edouard Delattre, 30ans, comptable, frère de l'époux, Henri Delattre,
54ans, boucher, son oncle, tous deux demeurant à Boulogne, Charles
Smolders, 49ans, agent comptable à Crepy-en-Valois, Oise, oncle de
l'épouse et Théodore Lépine, 45ans, marchand de charbon à Noyelles, son
cousin. Signatures des contractants, de leurs parents et des témoins).
L’histoire du second couple est plus difficile à retracer compte-tenu
des affectations de Charles Smolders dans la compagnie du chemin de fer
du Nord : on le retrouve chef de station à Mondicourt, toujours
sur la même ligne Arras-Doullens, en 1891 avec la naissance d’une fille
mais il n’est plus là au recensement de 1896. Comme on l’a vu plus
haut, il est agent comptable à Crépy-en-Valois en 1908 quand il
témoigne au mariage de sa nièce.
Le plus jeune des trois frères, Simon Jules Dagbert, né à Marquise en 1825 (Témoins à la naissance : Simon Jules Bompert, 57ans, officier retraité et Augustin Parmentier, 44ans, voiturier) a une existence encore plus courte : cordonnier à Boulogne en 1849, il y épouse Rosina Verret, bordeuse de 26ans, fille des défunts Etienne Verret et de Madeleine Françoise Petronille Brefort (Les
témoins sont Toussaint Dagbert, couvreur, 54 ans, cousin germain du
côté paternel de l'époux et Victor Dagbert, coiffeur, 30 ans, son
frère, Alfred Verret, 23ans, menuisier, frère de l'épouse et Jean
Baptiste Senechal, 36ans, son frère. Signature du contractant et des
témoins. La contractante ne signe pas) mais il décède quelques semaines plus tard à son domicile sur la rue de la Tour d’Odre (Décès déclaré par Victor Dagbert, 29ans, coiffeur, frère et Alfred Verret, 23ans, menuisier, beau-frère). Rosina se remarie avec Alexandre Doret et s’éteint à 69ans, en 1891, rentière et (doublement) veuve à son domicile sur la rue du Moulin à Vapeur
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