Les enfants de Pierre Marie Dagbert et Madeleine Adelaïde Tillier

Le troisième enfant du couple Dagbert-Maillot est Pierre Marie Dagbert, baptisé à St Nicolas en 1781 (le parrain est un Pierre dont on ne peut déchiffrer le nom et la marraine, Marie Jeanne Margolé, probablement la tante, femme de Guillaume Dagbert, le frère d'Antoine). En 1804, il est voiturier à Boulogne comme son père quand il y épouse Marie Madeleine Adélaïde Tillier (ou Tellier, Teiller, Thillier), 18ans, fille de Louis Tillier, capitaine de navire à Boulogne et Madeleine Lépine (Les témoins sont Guillaume Quenet, 55ans, voiturier, cousin germain de l'époux, Guillaume Dagbert, 58ans, voiturier, oncle de l'époux, Pierre Lépine, 39ans, charpentier, cousin germain de l'épouse et Charles Lépine, 37ans, marin, cousin germain de l'épouse. Signature des témoins. Les époux ne signent pas). Le couple réside à Boulogne où Pierre Marie continue d’être voiturier (1804-1822) puis mareyeur en 1840 et en 1844 au décès de Madeleine Adelaïde à 59ans sur la rue de l’enseignement Mutuel. Il s’éteint en 1859, à 77ans, ancien voiturier, rue du Croissant (décès déclaré par son fils Guillaume Dagbert, 46ans, voiturier et Guillaume Févriller, 23ans, cordonnier). On leur connaît neuf enfants nés à Boulogne entre 1804 et 1822 (Table18).

L’aîné Pierre Louis (ou Pierre Jean Louis au décès) naît en 1804 (Les témoins sont l’aïeul Louis Marie Tillier, 64ans, capitaine de navire et Théodore Lheureux, 50ans, greffier de la mairie) et décède un peu plus de deux ans plus tard, en 1806 (Antoine Dagbert, 27 ans, voiturier, probablement le frère de Pierre Marie, et François Ducrocq, 40ans, boulanger, sont témoins au décès).

Suit Pierre Marie Dagbert, né en 1806 (Les témoins à la naissance sont Pierre Touron, 30ans, voiturier et François Frevilliez, 40ans, lui-aussi voiturier, tous deux amis des parents) et mareyeur de 35ans chez ses père et mère, eux-mêmes mareyeurs à Boulogne, en 1842, quand il épouse à Baincthun Marguerite Adélaïde Masson, 26ans, native de Wierre-Effroy, cabaretière chez son père à Baincthun, fille de Charles Robert Florent Masson, propriétaire, et feue Marie Louise Florentine Fayeulle (Les témoins sont Guillaume Dagbert, 30ans, et Louis Dagbert, 24ans, mareyeurs à Boulogne, frères de l'époux, Jean Baptiste Lefebvre, maçon, beau-frère de l'épouse et Prudent Guche, meunier?, cousin germain paternel de l'épouse, tous deux âgés de 25ans et résidant à Baincthun. Signatures des époux, de la mère de l'époux, du père de l'épouse et des témoins sauf le troisième. Le père de l'époux et le témoin Lefebvre ne signent pas). Le couple Dagbert-Masson réside à Boulogne (rue de la Lune en 1845-48, rue de Béthune en 1850) où Pierre Marie, qui signe Pierre Soubise Dagbert, est voiturier (1844, 1847,1850 et 1854) ou mareyeur (1846,1848). Ils ont trois enfants, nés entre 1844 et 1849, qui tous meurent en bas-âge. Les témoins à la naissance sont des amis du père :  Louis Marie Augustin Pérard, 70ans, aubergiste et César Beaudelu, 25ans, voiturier pour Adélaïde en 1844, François Fournier, 33ans et Pierre Caux, 32ans, voituriers pour Geneviève Émilie en 1846, Félix Paques, 33ans, cabaretier, et Cheri Baheux, 29ans, journalier, pour Pierre Louis en 1849. Outre le père, les témoins au décès sont de nouveau Louis Marie Augustin Pérard, 72ans, ancien cabaretier, pour Adelaïde en 1847, Benoit Roussel, 41ans, serrurier pour Geneviève Émilie en 1848 et de nouveau Félix Paques, 34ans, cabaretier, pour Pierre Louis en 1850. Marguerite Adélaïde s’éteint à 38ans en 1854. On ignore où et quand Pierre Marie est décédé.

Suit Madeleine Jacqueline Antoinette Dagbert, née en 1809 (comme témoins à la naissance, on retrouve Antoine Dagbert, 31ans, voiturier, oncle paternel et Antoine Magnier, 67ans, voiturier, ami des parents) et qui en 1829 épouse à Boulogne Louis Honoré Frévillier ou Frevilliez, voiturier de 26ans, fils de Pierre Nicolas Frévillier, voiturier et Marie Marguerite Carette (Les témoins sont François Frevillier, 33ans, voiturier, cousin germain paternel de l'époux, Léon Perore?, 23ans, jardinier, ami de l'époux, Charles Philippe Carette, 59ans, mareyeur, et Bruno Douriez, 50ans, maréchal ferrant, tous deux amis de l'épouse. Signatures de l'époux, de son père et des témoins. L'épouse, ses parents et la mère de l'époux ne signent pas). Le couple Frevillier-Dagbert reste à Boulogne (rue de la Tour d’Odre en 1844-34, Mont-à-Cardons en 1837) où Louis Honoré est voiturier jusqu’à son décès prématuré, à 34ans, en 1837 (déclaré par François Croqueloin, 24ans, et Auguste Tellier, 25ans, tailleurs d'habits). Madeleine, son épouse, décède à 54ans, en 1863, à son domicile sur la rue du Croissant (déclaré par Joseph Bardoux, 27ans, cordonnier et Jean Baptiste Pollet, 34ans, marin). Le couple a quatre enfants nés entre 1831 et 1835.
Les deux premiers meurent en bas-âge : Madeleine Honorine née en 1831 (présentée par Nicolas Frevilliez, 65ans, voiturier, aïeul paternel, en l'absence du père, avec pour témoins : Jean Marie Griset, 39ans, libraire, beau cousin au septième degré maternel! et Jean Marie Courteville, 41ans, huissier) et morte en 1833 (déclaré par Charles Louis Legendre,47ans, voiturier, ami des parents et Nicolas Frevilliez, 40ans, oncle paternel)  et Pierre né en 1833 (les témoins à la naissance sont Guillaume Dagbert, 21ans, voiturier, oncle maternel, et Boniface Cheval, 51ans, tailleur de pierres)  et mort en 1834 (déclaré par Nicolas Frevillier, 70ans, voiturier, aïeul paternel et François Frevillier, 39ans, voiturier, oncle).
Les deux derniers, Louis et Guillaume, qui sont des jumeaux, nés en 1835 (les enfants sont présentés par Émelie Bonvoisin, 38ans, sage-femme jurée, probablement en l’absence du père, et avec pour témoins : Pierre Cotin, 46ans, et Jacques Rouseau, 30ans, tous deux voituriers) survivent et fondent des familles. Louis Frevillier est bottier sur la rue du Croissant en 1864 quand il épouse Louise Madeleine Kervarec, 29ans, sans profession chez ses père et mère, rue Jean Bart, fille de Joseph Hervais Kervarec, 55ans, marin, et Marguerite Antoinette Jeanne Balnot, 55ans (Les témoins sont Augustin Blondel, 54ans, bottier, ami de l'époux, Guillaume Dagbert, 53ans, voiturier, son oncle maternel, Jean Baptiste Pollet, 34ans, et Antoine Michel Duhamel, 37ans, tous deux marins et beaux-frères de l'épouse. Signatures des époux, du père de l'épouse et des témoins sauf le deuxième. La mère de l'époux et le témoin Dagbert ne signent pas) avec descendance Frevillier à Boulogne. Son frère, Guillaume Frévillier, est cordonnier rue du Camp de Droite en 1866 quand il épouse Martine Agnès Feuillet, 27ans, native d’Ergny, sans profession, rue de Flahaut, fille des défunts Louis Feuillet et Marie Thérèse Morin (Les témoins sont Louis Fevrillier, 31ans, cordonnier,  frère de l'époux, Louis Augustin Blondel, 57 ans, rentier,  ami de l'époux, Isidore Maiquillier?, 38 ans, fabricant de chaussures, beau-frère de l'épouse et Victor Feuillet, 23 ans, cultivateur à St Vandrille, frère de l'épouse. Signatures des époux et des témoins)

Le quatrième enfant du couple Dagbert-Tillier, Guillaume Dagbert, naît en 1812 (le grand oncle paternel Guillaume Dagbert, 65ans, voiturier, et Louis Marie Cleret, 51ans, voiturier, ami des parents sont les témoins à la naissance). En 1838, il est lui aussi voiturier chez ses père et mère quand il épouse à Boulogne Hélène Françoise Magnier, couturière de 26ans chez ses père et mère, fille de François Magnier, voiturier, et Marie Hélène Ansel (Les témoins sont Arthur Molmy?, 60ans, marchand de grains, Jean Baptiste Descotter, 38ans, commis, amis de l'époux, Jacques Magnier, 58ans, voiturier, oncle paternel de l'épouse et Jean Baptiste Lecene?, 54ans, serrurier, ami de l'épouse. Signatures de l'épouse, de son père, de la mère de l'époux et des trois derniers témoins. L'époux, son père, la mère de l'épouse et le premier témoin ne signent pas). Le couple Dagbert-Magnier réside à Boulogne (rue de la Tour d’Odre en 1845, 1847 et 1865) où Guillaume continue d’être voiturier (1842, 1845, 1853, 1856, 1865) et occasionnellement mareyeur (1847, 1856) comme son père. Il s’éteint à 53ans en 1865 (Les témoins sont Joseph Magnier, 40ans, préposé à l'octroi, beau-frère et Guillaume Frevillez, 30ans, cordonnier, neveu maternel). Hélène Françoise était morte à 44ans, en 1856. On leur connaît trois enfants nés entre 1840 et 1842, dont deux filles qui prennent époux et un fils qui meurt en bas-âge.
L’aînée, Hélène Dagbert, née en 1840 (Les témoins à la naissance sont François Magnier, 51ans, aïeul maternel et François Petit, 44ans, ami, tous deux mareyeurs) épouse en 1866 à Boulogne le commis de 24ans Pierre Hypolite Sergent ou Sergeant, demeurant à Boulogne chez ses père et mère rue de Calais, fils de Damas Joachim Sergent, 56 ans, receveur d'octroi et de Louise Dutertre, 58 ans (les témoins sont Jean Baptiste Sergeant, 27ans et Émile Victor Sergeant, 22ans, tous deux commis et frères de l'époux, Guillaume Févrillier, 31 ans, cordonnier, cousin germain paternel de l'épouse et Jean Baptiste Magnier, 47 ans, mareyeur, son oncle maternel. Signatures des époux, des parents de l'époux et des témoins. L'aïeule de l'épouse, Hélène Ansel, 76ans, rentière, veuve de François Magnier, ne signe pas). Pierre est toujours commis-banquier et demeure rue de la Paix en 1901 quand Hélène son épouse décède à 61ans (déclaré par son fils Edmond Sergeant, 33ans, et Arthur Hernecq, 40ans, tous deux employés à la mairie de Boulogne). On leur connaît deux enfants. L’aîné Edmond Pierre Sergeant, né à Boulogne en 1868 et sous-chef du secrétariat de la mairie de Boulogne en 1904 quand il épouse à Béthune Jeanne Marie Joséphine Delannoy, 25ans, native de Béthune, fille de feu Arthur Grégoire Jean Baptiste Delannoy, de son vivant horloger bijoutier à Béthune, et Joséphine Marie Anne Cruppe. Sa sœur cadette Hélène Louise Sergent, née en 1870, est professeur au conservatoire national de musique de Boulogne en 1910 quand elle y épouse Eugène Anatole Baret, 55ans, gérant de la Société Typolithographique, domicilié boulevard Clocheville, veuf de Marguerite Louise Adeline Désirée Planchon et fils de Eugène Philippe Baret, 80ans, retraité et Adélaïde Désirée Boulanger, 78ans.
Après Guillaume, né en 1842 (avec François Magnier, 53ans, aïeul maternel et François Magnier, 26ans, oncle maternel, tous deux voituriers, comme témoins à la naissance) mais décédé en 1845 (déclaré par le même François Magnier, 56ans, voiturier, aïeul maternel et Jacques Magnier, 66ans, marchand, grand oncle maternel), le troisième et dernier enfant du couple Dagbert-Magnier est Françoise Dagbert, née en 1847 (présentée par Louise Ledoux, 36ans, sage-femme, en l'absence du père. Témoins à la naissance : André Mazurier, 57ans et François Lengaigne, 37ans, de Desvres, tous deux cordonniers et amis) et blanchisseuse, demeurant avec son aïeule Ansel sur la rue du Camp de Droite à Boulogne en 1869 quand elle épouse le charron de 22ans Alfred Hyppolite Dumont, demeurant rue de Bréquenecque fils de Benoit Gabriel Dumont, 52 ans, jardinier à Sorrus et de feue Marie Antoinette Langlet ( Les témoins sont Georges Langlet, 78ans, rentier, aïeul maternel de l'époux, Georges Langlet, 50ans, jardinier, oncle maternel de l'époux, Jean Baptiste Magnier, 50 ans, voiturier, oncle maternel de l'épouse et Pierre Sergent, 27 ans, commis, son beau-frère. Signatures des époux, du père de l'époux et des trois derniers témoins. L'aïeule de l'épouse, Marie Hélène Ansel, 78ans, ménagère, veuve de François Magnier, et le premier témoin ne signent pas). Alfred, probablement conscrit dans la (gendarmerie?) mobile (sixième bataillon, cinquième compagnie du Pas-de-Calais) lors du conflit franco-prussien de 1870-71, trouve la mort à Bavelincourt, dans la Somme, en 1871. Françoise s’éteint dix ans plus tard, à seulement 33 ans, en 1881, à son domicile du boulevard de Clocheville (déclaré par Pierre Sergeant, 39ans, commis, et Joseph Lefebvre, 51ans, chef de bureau à la mairie, ami). Malgré sa brève existence, le couple qui réside alors sur la rue du Camp de Droite, a deux enfants, des jumeaux, nés en 1870 (Présentés par Louise Ledoux, veuve Bonvoisin, 58ans, sage-femme en l'absence du père avec pour témoins : François Caux, 33ans, boulanger et Antoine Bodart, 29ans, marchand). Françoise Hélène ne survit qu’un peu plus d’un an (décès en 1871 déclaré par Pierre Hyppolite Sergeant, 29ans, employé, bel oncle maternel et Emmanuel Carbonnier, 25ans, boucher) mais son frère Alfred Edmond Dumont est typographe domicilié rue de la Paix en 1894 quand il épouse Alice Blanche Mathilde Carrière, blanchisseuse de 18ans chez ses père et mère rue de St Omer, fille de Charles Constant Carriere, 55ans, employé au ciment, et Françoise Clara Prenel, 53ans, blanchisseuse (Les témoins sont Pierre Sergeant, 52ans, commis banquier, oncle de l'époux par alliance, Célestin Darré, 30ans, boucher, cousin de l'époux, Joseph Gloriant, 28ans, menuisier, frère utérin de l'épouse et Edouard Franqueville, 30ans, plombier, son beau-frère. Signatures des époux, des parents de l'épouse et des témoins) avec descendance Dumont à Boulogne. Après le décès de cette première épouse dès 1897, il se remarie en 1904 avec la cuisinière de 22ans Marie Eugénie Maria Claegman, native de Parenty, fille de Étienne Louis Marie Edouard Claegman, 45ans, garçon brasseur et Caroline Foretz, 45ans, ménagère, demeurant à Audisques.

Après François Marie, né en 1814 mais décédé en 1816 (Guillaume Dagbert, 69 ans, grand-oncle et voiturier est témoin au décès avec Louis Marie Blaquart, 34ans, maréchal ferrant, un cousin), le sixième enfant du couple Dagbert-Tillier serait Françoise Louise Dagbert, née en 1817 (Le cordonnier François Freviller, 57ans, et Pierre Huterre?, 54ans, peintre en bâtiment, des amis des parents sont les témoins à la naissance). En 1840, elle est sans profession chez ses père et mère à Boulogne quand elle épouse le marchand de grains de 40ans Augustin Reveillon, natif de Frencq, fils d'Augustin Reveillon, ménager à Frencq, et feue Félicité Marcq (Les témoins sont Baptiste Piquet, 57ans, et Augustin Minet, 45ans, mareyeurs, amis de l'époux, Guillaume Dagbert, 28 ans et Louis Dagbert, 22 ans, frères et mareyeurs. Signatures des époux, du premier et du dernier témoin. Les père et mère de l'épouse ne signent pas. Le père de l'époux donne son consentement par acte notarié) sans descendance à Boulogne ou à Frencq dans la décennie qui suit. Le couple habite a Frencq en 1852 quand Augustin, alors « blutier » dans cette commune y décède à 52ans. Louise Françoise se remarie l’année suivante à Boulogne avec le cordonnier de 33ans François Frevillier, domicilié sur la rue de la Tour d’Odre, veuf de Madeleine Geneviève Vion, fils de feu François Frevillier, et  de Françoise et Docquoi, laitière et donc neveu de Louis Honoré Frévillier époux de Madeleine Dagbert, la sœur aînée de Françoise Louise (Les témoins sont Augustin Joseph Delhaye, 43ans, pâtissier, bel oncle maternel de l'époux,  Pierre Dagbert, 46 ans, mareyeur, et  Guillaume Dagbert, 40ans, voiturier, frères de l'épouse, et Louis Frevillier, 28ans,voiturier, frère de l'époux. Signatures des époux, de la mère de l'époux et des deux premiers témoins. Le père de l'épouse et les deux derniers témoins ne signent pas). Ce deuxième mariage ne semble pas lui aussi avoir donné de descendance, du moins à Boulogne. François s’éteint à 52ans, rue du Havre, en 1872, ancien voiturier (décès déclaré par Eugène Ernest Lebeau, 36ans, boulanger, gendre à cause de Louise Geneviève Frevillier issue du premier mariage de François, et Mathieu Delpierre, 33ans, négociant). Françoise Louise décède quelques années plus tard, en 1875, à 58ans, rue du Camp de Droite (décès déclaré par Pierre Sergeant, 33ans, commis, beau neveu maternel et Théodore Machin, 33ans, boulanger, non parent).

Suit Pierre Louis Dagbert, né à Boulogne en 1818 (Enfant présenté par son grand-père, Louis Tellier, 78ans, capitaine de navire, en l'absence du père. Témoins à la naissance : Louis Duflos, 56ans, perruquier et Louis Ballard, 32 ans, charpentier, amis des parents) et mareyeur à Boulogne comme son père en 1842 quand il témoigne au mariage de son frère Pierre Marie lui aussi mareyeur avec son frère Guillaume, également mareyeur. En 1846, il est commissionnaire de 27ans à Boulogne quand il épouse à Cassel, dans le Nord, Joséphine Adèle Cailliau, 24ans, native de Buysscheure près de Cassel, sans profession chez ses père et mère, fille de Martin Eugène Cailliau, 45ans, et Marie Barbe Virginie Devulder, 45ans, cabaretiers à Cassel (Les témoins sont Jean Xavier Pruvost, 35ans, tonnelier à Boulogne, Louis Liebaert, 29ans, potier, Joseph Monbailly, 34ans, menuisier et François Devos, 43ans, garde-champêtre, tous les trois de Cassel et tous amis des époux. Signatures des époux, des parents de l'épouse et des témoins. Le père de l'épouse donne son consentement par acte notarié). On retrouve le couple à Lille (rue de Roubaix en 1848-52, Marché aux Poissons en 1854-60) où Pierre Louis est commissionnaire de marchandises (1848, 1852), journalier (1849) et finalement cabaretier (1854-60) et où il s’éteint en 1860, à seulement 42ans. Le couple aurait eu sept enfants nés à Lille entre 1848 et 1861. Cinq de ces enfants meurent en bas-âge mais deux garçons atteignent l’âge adulte. Il y a d’abord Louis Eugène Dagbert, né en 1849 et sellier sur la rue du Faisan à Lille en 1877 quand il y épouse Élisa Louise Sys, 17ans, native de Lille, sans profession rue du Blanc Ballot, fille de François Adolphe Sys, 52ans, et Clémence Caroline Billaux, 50ans (Les témoins sont Jean Baptiste Chapron, 54ans, directeur de l'Abattoir, ami des époux, Arthur Dagbert, 25ans, ingénieur à Liévin, frère de l'époux, François Fourny, 45ans, armateur à Boulogne, ami des époux et Angélus Cailliau, 52ans, chaudronnier à St André, oncle de l'épouse. Signatures des époux, de la mère de l'époux et des témoins). Au moins deux enfants seraient issus de ce mariage. Il y a d’abord Arthur Clément Dagbert, né en 1879 au domicile des parents rue Solferino à Lille et qui épousera Marie Montaigne à Lille en 1903. Puis Élisa Joséphine Dagbert, née en 1883 à la même place et qui elle aussi se marie à Lille en 1903 avec Émile Louis Bernard.
L’autre enfant du couple Dagbert-Cailliau qui ne décède pas en bas-âge est Arthur Florimond Dagbert ingénieur à Liévin en 1877 quand il témoigne au mariage de son frère Louis Eugène et chef de bureau à la société Houillère de Liévin en 1912 quand on lui octroye une médaille d’honneur. D’après une notice chronologique parue en 1923 dans le journal des anciens élèves de l’École des Arts et Métiers de Chalons, Arthur Dagbert qui est de la promotion de 1867 de cette École est effectivement entré à l’emploi des Mines de Liévin en 1876 comme dessinateur et il est décédé en 1922 à l’âge de 70ans à Douai. L’acte de décès signale qu’il était l’époux de Marie Florentine Gares, également âgée de 70ans en 1922 et qu’ils demeuraient sur la rue St Albin. Avec Geneanet, on a pu retracer la famille Gares dont Marie Florentine est issue et retrouver son acte de naissance en 1852 à Ablain St Nazaire au sud de Liévin et Lens. Elle est la fille de Nicolas Hubert Gares, cultivateur de 22ans, et Florentine Catherine Lherbier, 19ans (le maire d’Ablain à cette époque est son grand-père Augustin Gares). Les recensements d’Ablain montrent que Marie Florentine est fille unique et reste chez ses parents au moins jusqu’en 1872. Par la suite, on perd sa trace (et donc celle du mariage avec Arthur Dagbert) du moins à Ablain mais aussi Lievin et Douai. On a finalement retrouvé le mariage d’Arthur et Marie Florentine à Lens en 1877. Arthur est bien dessinateur aux Mines de Liévin et Marie Florentine est institutrice libre à Lens (Les témoins sont Louis Dagbert, 28ans, sellier à Lille, frère de l'époux, Isidore Caron, 70ans, farinier à Liévin, ami des époux, Louis Denglos, 45ans, peintre en bâtiment, ami des époux et François Langlard, 25ans, comptable, ami des époux. Signatures des époux, de la mère de l'époux et des témoins. Les parents de l'épouse donnent leur consentement par acte notarié). Retour à Liévin pour la descendance avec deux filles, Marie Joséphine, née en 1878 et Marthe Élisa Florentine, née en 1883 qui probablement ne se sont jamais mariées.

Le huitième enfant du couple Dagbert-Tillier serait Pierre Alexandre Dagbert, né en 1821 (Les témoins à la naissance sont Augustin Lannoy, 45ans, voiturier et Martin Magnier, 26ans, perruquier, amis des parents) et lui aussi voiturier à Boulogne avant de mourir célibataire, à 25ans, en 1847, au domicile de son père veuf, rue de l'Enseignement Mutuel (décès déclaré par Jean Fréville, 53ans, cordonnier et François Auguste Dubail, 36ans, menuisier). Le dernier enfant du couple, Pierre François, né en 1822 (Louis Marie Bruchet, 41ans, cultivateur à Echinghen et François Navet, 42ans, cultivateur à St Léonard, amis des parents, sont les témoins à la naissance) ne survit que quelques mois (l’oncle Antoine Dagbert, 45ans, voiturier, et François Michel Dubors?, 54ans, peintre en bâtiment, sont les témoins du décès de 1823).

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