Les enfants de Guillaume Dagbert et Marie Antoinette Quenet
L’arrière-petit-fils présumé de Pierre et Jeanne, Guillaume Dagbert,
« chartier » (aussi camionneur) fils de Louis Dacquebert, « maître
camionneur », baptisé à St Nicolas en 1726 épouse dans la même église,
en 1746, Marie Antoinette Quenet (ou
Canet). Le couple aura sept garçons de 1747 à 1757, avant le décès de
Marie Antoinette à 39ans en 1758 (Table 18). En 1759, Guillaume se
remarie avec Marguerite Poilly, sans descendance connue et décède moins de 10 ans plus tard.
Des
sept garçons de Guillaume et Marie Antoinette, deux meurent en bas âge,
trois ne semblent pas avoir eu de descendance et deux fondent des
familles. L’aîné Jean Guillaume Dagbert, né en 1747 (Le parrain est Jean Friocourt et la marraine, Geneviève Cécile Ternaux) et lui aussi voiturier au port de Boulogne s’est marié trois fois à St Nicolas. D’abord en 1768 avec Marie Jeanne Margolé (ou Golé, Gollé, Golay), 27 ans, native d’Étaples, fille de Marcq Margolé, matelot pêcheur, et feue Jeanne Suzanne Dubois (Les
témoins sont Pierre Quenet, oncle et tuteur de l’époux, Antoine
Dagbert, son frère, Marcq Margolé, père de l’épouse, Jean Louis
Wasselin et de dame Suzanne Havet, épouse du sieur Gallet. Signatures
de l’époux et des témoins. L’épouse ne signe pas). Puis quelques mois après la mort de sa première épouse en 1788 (à 42ans avec son époux et son fils, tous deux des Guillaume, comme témoins), Jean Guillaume, qui porte le surnom de Soubise, se remarie avec Marie Anne Lemaitre,
31 ans, originaire de Longvilliers près d’Étaples, fille des défunts
Claude Lemaitre, maréchal à Longvilliers et Marie Anne Clogniet (Les
témoins, tous de la paroisse St Nicolas, sont Pierre Quenet, voiturier,
cousin de l'époux, Pierre Cornu, capitaine de navire , Philippe Cornu,
aubergiste , et Louis Victor Butor , marchand. Signatures des époux et
des témoins). Enfin après la mort de cette dernière en 1800 (François Marie Rault, 39ans, maçon et François Vaccossant, 39ans, tonnelier sont les témoins), Jean Guillaume se remarie une dernière fois en 1802 à Boulogne avec Marie Louise Catherine Wadou (ou Wadoux), 47 ans, fille de feu Antoine Wadou et Marie Louise Thueux (Les
témoins sont François Marie Rault, 41ans, entrepreneur en bâtiments,
ami de l'époux, Guillaume Quenet, 47ans, voiturier, son cousin germain
maternel, Jean Jacques Étienne Farousse, 41ans, capitaine de navire,
cousin germain maternel de l'épouse et Antoine Routier,
40ans,marin, beau-frère de l'épouse à cause de Françoise Wadou, son
épouse. Signatures des époux et des trois premiers témoins. Le
quatrième témoin ne signe pas). Jean Guillaume s’éteint en 1827, à 79ans, ancien voiturier, à son domicile rue de l’Hôpital (Décès déclaré par Jean Marie Griset, 34ans, libraire et beau-fils et Jean Nicolas Blaisel, 39ans, marchand et ami). Catherine le suit en 1836, à 82ans, rentière à son domicile de la rue de la Tour d’Odre (décès déclaré par François Fourcroy, 50ans, instituteur et beau-neveu et Jean Marie Griset, 44ans, rentier et ami).
On recense cinq enfants nés du premier mariage. L’aîné, Guillaume François Nicolas Dagbert, baptisé à St Nicolas en 1770 (avec François Guillaume Podevin comme parrain et Émelie Coillot comme marraine) témoigne au décès de sa mère en 1788 mais meurt l’année suivante (son père et son oncle Antoine Dagbert sont les témoins). Suit Joseph Augustin baptisé en 1774 (Joseph Cany et Geneviève Augustine Gallet sont parrain et marraine) et dont on ignore la destinée. Le troisième enfant du couple Dagbert-Margolé serait Adrien Dagbert baptisé à St Nicolas en 1778 (avec Thimoleon Leroy, couvreur de thuiles, comme parrain et Adrienne Vacosant comme marraine). En 1818, il est journalier à Boulogne quand il y épouse Marie Louise Catherine Charlotte Wadoux,
37ans, originaire d’Étaples, fille des défunts Charles Wadoux et Marie
Louise Dachicourt, tous deux décédés à Étaples en 1816 et 1796
respectivement (Les témoins sont Antoine Dagbert, 38ans,
camionneur, frère de l'époux, Jean Marie Griset, 26ans, libraire,
beau-frère de l'époux à cause de sa femme Marie Anne Dagbert, Pierre
Martin Wadoux, 29ans,imprimeur, cousin de l'épouse et Louis
Tillier,77ans, ancien capitaine de navire, ami de l'épouse. Signatures
du contractant et de son père ainsi que les trois derniers témoins. La
contractante et le témoin Dagbert ne signent pas). Il ne semble
pas que Marie Louise Catherine Charlotte Wadoux, originaire d’Étaples,
soit liée à Marie Louise Catherine Wadou, la troisième épouse de Jean
Guillaume Dagbert originaire de Boulogne et donc la belle-mère d’Adrien
au moment du mariage de 1818. En fait la connexion serait plutôt avec
la mère d’Adrien, Marie Jeanne Margolé, elle-aussi originaire
d’Étaples. Le couple Dagbert-Wadoux n’aurait eu qu’un seul enfant,
Adèle Michelle Catherine, née à Boulogne en 1820 (On retrouve
Jean Marie Griset, 28ans, libraire, bel-oncle avec Charles François
Antoine Wadoux, 37ans, préposé aux douanes, oncle maternel comme
témoins à la naissance) mais qui décède dès 1827 (Jean
Marie Griset, 35ans, libraire, bel oncle paternel est encore témoin
avec Alexis Bénard, 32ans, charpentier de navire, bel oncle maternel à
cause de son épouse Marguerite Wadoux). Adrien s’éteint à
74ans, en 1852, sans profession, à son domicile de la Cour Lejeune et
Marie Louise Catherine Charlotte meurt l’année suivante à la même place
(les témoins de ces deux décès sont tous des Masson : pour
Adrien, Pierre Masson, 31ans, serrurier et Pierre François Claude
Masson, 59ans, cordonnier, deux amis du décédé; pour Marie Louise
Catherine Charlotte, Ferdinand Masson, 32ans, également serrurier,
neveu par alliance du côté maternel de la décédée et Charles Auguste
Masson, 28ans, cordonnier, un ami).
Le frère cadet d’Adrien, Jacques Antoine Dagbert, baptisé à St Nicolas en 1781 (Le
parrain est le cordonnier Jacque Vacossant et la marraine, Marie Louise
Maillo, probablement la tante par alliance, épouse d’Antoine Dagbert-
voir plus bas) est voiturier à Boulogne comme son père, en 1802, quand il y épouse Marie Catherine Augustine Fontaine, 24ans, native d’Outreau, fille de feu Louis Marie Fontaine et Marie Antoinette Bernard (Les
témoins sont Guillaume Dagbert, 52ans, voiturier, père de l'époux,
François Vacossant, 41ans, tonnelier, son ami, en remplacement de
Guillaume Quenet, 54ans, voiturier, son cousin germain paternel, Louis
Marie Fontaine, 35ans, cultivateur à Outreau, frère de l'épouse et Jean
Alexis Roux, 28ans, perruquier, son ami. Signatures des témoins. Les
époux ne signent pas). Jacques Antoine est toujours voiturier à Boulogne en 1812 (Témoin au mariage de sa sœur Marie Anne Antoinette Isabelle) et en 1830 (Témoin au décès de son cousin Antoine Guillaume Dagbert)
mais le couple n’a pas de descendance connue. Jacques Antoine décède en
1834, à 54ans, ancien voiturier, à son domicile de la rue de la Tour
d'Ordre (on retrouve Jean Marie Griset, 42 ans, propriétaire et beau-frère consanguin comme témoin). Catherine Augustine s’éteint en 1848, à 70ans, marchande laitière au même domicile de la rue de la Tour d'Ordre (Jean Marie Sophie Abraham Griset, 55ans, propriétaire est de nouveau témoin). Le cinquième et dernier enfant du couple Dagbert-Margolé, Marie Jeanne Antoinette Victoire, baptisée en 1783 (Le parrain et la marraine sont des jeunes gens de la paroisse de St Nicolas : Timoléon Leroy et Victoire Letranc) s’éteint à 13ans en 1796 (avec
comme témoins, Françoise Gache, 51ans, cousine à cause de Guillaume
Quenet son époux et Marguerite Desborde, 46ans, voisine, toutes deux
domiciliées section du Port)
Les sept enfants issus du deuxième mariage sont tous des filles sauf le tout premier mort-né en 1789 (le
père est identifié comme Guillaume Soubise, voiturier du port, et il
signe l’acte de sépulture sous ce nom avec un certain Louis Delvoye). L’aînée survivante, Marie Anne Antoinette Isabelle Dagbert, baptisée à St Nicolas en 1790 (Le
parrain est l’oncle Antoine Dagbert, présenté plus bas, et la marraine,
Isabelle Antoinette Bouchard, probablement l'épouse de Robert Cornu,
capitaine de navire et relié aux Lemaître) épouse en 1812 à Boulogne Jean Marie Joseph Sophie Abraham Griset, fils d’Henry Griset, marchand libraire et propriétaire et Marie Anne Yvin (Les
témoins sont Henry Griset, 29ans, marchand libraire, demi-frère de
l'époux, Augustin Alexis Gilles, 33ans, commis, son ami, Antoine
Dagbert, 30 ans, voiturier à Boulogne, frère de l’épouse, et Pierre
Dagbert, 28 ans, aussi voiturier à Boulogne, cousin germain de
l'épouse. Signatures des contractants, de leurs pères et des deux
premiers témoins. La mère du contractant et les deux derniers témoins
ne signent pas). On a déjà vu plus haut que Jean Marie Griset était très impliqué dans les événements touchant la famille de son épouse : libraire
de 26ans, témoin au mariage de son beau-frère Adrien Dagbert en 1818,
libraire de 28ans, témoin à la naissance de sa nièce Adèle Michelle
Catherine Dagbert en 1820, libraire de 34ans, témoin au décès de son
beau-père Jean Guillaume Dagbert et de sa nièce Adèle Michelle
Catherine Dagbert en 1827, propriétaire de 42ans témoin au décès de son
beau-frère Jacques Antoine Dagbert en 1834, rentier de 44ans, témoin au
décès de sa belle-mère Marie Louise Catherine Wadou en 1836,
propriétaire de 55ans, témoin au décès de sa belle-sœur Marie Catherine
Augustine Fontaine en 1848. Il décède en 1866, à 73ans, propriétaire, à son domicile de la rue Leuliette (le décès est déclaré par Adolphe Quenu, 42ans, négociant et Alphonse Louis Pierre Marie Renaud, 51ans, docteur en médecine). Marie Anne Dagbert s’éteint à 92ans, en 1883, à la même place (décès
déclaré par son fils Guillaume Griset, contrôleur des douanes en
retraite, 70 ans et son petit-fils Jules Joseph Griset, rentier, 35
ans, tous deux de Boulogne). On leur connaît quatre enfants, nés à Boulogne entre 1812 et 1819. L’aîné, Jules Guillaume Griset, né en 1812 (les témoins à la naissance sont des deux aïeux : Henry Griset, 53ans, marchand libraire, et Guillaume Dagbert, 56ans, voiturier) est commis à la direction des douanes de Boulogne en 1847 quand il y épouse Antoinette Euphroisine Stéphanie Paques,
27ans, sans profession chez sa mère à Boulogne, fille de feu André
François Joseph Paques et Marie Catherine Guillain, propriétaire (Les
témoins sont Marie Héliodore Quentin Philippe Marcotte, 67ans,
directeur des douanes à Boulogne, chevalier de la légion d'honneur,
Théodore Gaudy, 51ans, propriétaire de carrières de marbre, Ananias?
Rofson, 39ans, gérant de la filature de lin et Pierre Marie Joseph
Couvreur, 66ans, négociant, amis des époux. Signatures des époux, des
parents de l'époux, de la mère de l'épouse et des témoins), On ne leur connaît qu’un enfant, Jules Joseph Griset,
né en 1847 et rentier en 1883 quand il témoigne, avec son père
Guillaume Griset, alors contrôleur des douanes en retraite, au décès,
de sa grand-mère Marie Anne Dagbert. Il s’éteint à 78ans, en 1891,
rentier, à son domicile de la rue des Vieillards. Son frère cadet Henri Alexis Griset, né en 1814 (l’aïeul
paternel, Henry Alexis Griset, 56ans, marchand libraire, est encore
témoin à la naissance avec Louis Henry Guillain, 39ans, huissier)
fera carrière dans l’armée. En 1850, il est capitaine au 39e régiment
d'infanterie de ligne, à Paris-10, quand il épouse à Boulogne Catherine Elizabeth Levillain, sans profession chez ses père et mère à Boulogne, fille de Robert Guillaume Levillain, propriétaire et Catherine Huret (
Les témoins sont Jacques Charles Adrien Ernest Bouliech, 36ans,
capitaine des grenadiers au 39e régiment d'infanterie de ligne à Paris
et de nouveau Théodore Gaudy, 53ans, propriétaire de carrières de
marbre à Boulogne, amis de l'époux, Jean Achille Huret, 48ans,
cultivateur à Ste Marie Kerque, oncle maternel de l'épouse et Antoine
Guerlain, 49ans, propriétaire, ami de l'épouse. Signatures des époux,
de leurs parents et des témoins) sans descendance connue. En
1873, il est colonel du 63ème régiment d'infanterie quand il est décoré
de l’insigne de Commandeur de la Légion d’Honneur par le général
Liébert, commandant la division de Constantine. Il s’éteint lui aussi
en 1891 à 76ans, à son domicile de la place Dalton. Suit Pierre Edmond
né en 1816 (On retrouve encore une fois Henry Griset, 55ans,
marchand libraire, aïeul paternel, comme témoin à la naissance avec
Pierre Toussaint Perrault, 34ans, marchand) dont on ignore la destinée. Le dernier enfant du couple Griset-Dagbert serait Irma Henriette Griset, née en 1819 (Là
encore, l’aïeul paternel Henry Alexis Griset, 61ans, libraire, est
témoin à la naissance avec un frère de Jean Marie, Henry Griset,
35ans, lui aussi libraire) et sans profession chez ses père et mère à Boulogne en 1849 quand elle y épouse Louis Jean Baptiste Leleu,
35ans, vérificateur des douanes à Boulogne, domicilié lui aussi rue
Leuliette, natif d’Étaples, fils de feu Louis Alexandre Leleu,
tailleur d'habits, et Marie Anne Wacogne, rentière à Étaples (Les
témoins sont Constant Balthazar Harresvyn?, 38ans,marbrier à Boulogne,
cousin germain de l'époux du côté paternel, Pierre Abraham Pascal
Lamotte, 33ans,notaire à Boulogne, ami de l'époux, de nouveau
Théodore Gaudy, 53ans, propriétaire de carrières de marbre et Théodore
Seguier, 56ans, percepteur des contributions directes, tous deux amis
de l'épouse. Signatures des époux, de la mère de l'époux, des parents
de l'épouse et des témoins)
Le troisième enfant du couple Dagbert-Lemaitre serait Henriette Pétronille Dagbert, baptisée en 1792 (un
cousin, Guillaume Quenet, est parrain et la marraine est Pétronille
Clogniet, de la paroisse d'Etaples, probablement liée à l’aïeule
maternelle) et couturière à Boulogne en 1830 quand son mariage avec Augustin Antoine Marcq, agent d'affaires, avorte et qu’on perd sa trace.
Deux Augustine Dagbert suivent : la première, née en 1794 (La
naissance est déclarée par Louise Wasselin, 43ans, sage-femme, épouse
du citoyen Humez, tisserand, en l'absence de Guillaume dagbert,
voiturier, père de l'enfant avec Louis Wasselin, 37ans, voiturier et
Augustine Pincède, 42ans, femme d'Antoine Magnier qui signent comme
témoins) ne survit que quelques mois (François Vacossan, 32ans, tonnelier et Jacques Magnier, 52ans, voiturier sont les témoins du décès).
La deuxième, née vers 1795 (l’acte de naissance est introuvable)
s’éteint en 1867 à 72ans, sans profession et célibataire, dans la
maison des Griset de la rue Leuliette (le décès est déclaré par
son neveu maternel Jules Guillaume Griset, 54ans, contrôleur des
douanes avec Adolphe Quenu, 44ans, négociant et ami).
Suit Pétronille Alexandrine Dagbert, née en 1797 (là
encore, l’enfant est présenté par Louise Wasselin sage-femme, en
l'absence du père avec Adrien Morel, 21ans, maréchal ferrant, cousin du
côté maternel et Pétronille Acard, 40ans, tous deux domiciliés section
du Port, comme témoins) et elle-aussi couturière en 1826 quand elle épouse à Boulogne François Baptiste Lasnier,
25ans, natif de Calais, peintre en voiture à Boulogne, fils de Jean
Baptiste Lasnier, peintre en voiture et Françoise Fourdraint ( Les
témoins sont Felix Gest, 24ans, ferblantier, Henry Alexandre Masse,
21ans, élève en pharmacie?, amis de l’époux, Louis Aimable Ancel,
23ans, marchand, et Jean Philippe Pérard, 34ans, marin, amis de
l'épouse. Signatures des époux, de son père et des témoins. La mère de
l'époux ne signe pas. Le père de l'épouse donne son consentement par
acte notarié). On ne leur connait qu’un enfant, Alexandre Lasnier, né à Boulogne en 1827 (l’oncle
Augustin Lasnier, 22ans, lui aussi peintre en voiture, et de nouveau
Jean Philippe Pérard, 24ans, marin, ami du père, sont les témoins)
et employé de la Compagnie des Bateaux à Vapeur de Brighton domicilié à
New Haven dans le Sussex, en Angleterre, en 1859, quand il épouse à
Denton, toujours dans le Sussex, la modiste de 23ans, Helen Coleman,
fille de Josse Coleman, fermier à Denton. François Baptiste Lasnier
était alors fabricant de soieries à Boulogne, veuf de Pétronille
Alexandrine Dagbert, décédée 12 ans plus tôt, en 1847, à son domicile
de la rue des Vieillards (le décès est déclaré par son
beau-frère Jean Marie Joseph Sophie Abraham Griset, 55ans, propriétaire
et Michel Victor Cousin, 39ans, docteur en médecine)
On ignore la destinée de Rosalie Antoinette Dagbert, le dernier enfant du couple Dagbert-Lemaître, née en 1799 (Encore
une fois, l’enfant est présentée par Louise Wasselin, sage-femme jurée,
épouse de François Humez, tisserand, en l'absence du père avec Marie
Madeleine Holuigue, 34ans, épouse de Thimoléon Lannoy?, voiturier,
cousine du côté paternel et Rosalie Carette, 22ans, domiciliés section
du Port, comme témoins).
Le deuxième enfant du couple Dagbert-Quenet se prénomme Pierre (Dacbert à la naissance et Daguebert au décès), né en 1748 (Le
parrain est Pierre Quenet, probablement l'oncle par alliance, époux de
Marie Anne Dagbert, sœur de Guillaume, le père, et la marraine,
Isabelle Biez, probablement l'épouse de François Dagbert, frère de
Louis, le grand-père) et décédé en 1750 (les témoins du décès sont Guillaume, le père et Jean Louis Wasselin). Suit Pierre Antoine (Dacquebert à la naissance et Dagbert au décès), né en 1750 (c’est
Pierre Mutel qui est parrain et la marraine est Marie Antoinette Braul,
peut-être la fille de Jean Braule, frère de Marie Jeanne Braule, la
grand-mère) mais qui lui aussi décède en bas-âge, en 1756 (les témoins du décès sont Guillaume, le père et Louis Delvoye). On ignore la destinée du quatrième enfant du couple Dagbert-Quenet, Louis Marie Antoine Dacbert, né en 1751 (avec Antoine Bodrel ou Baudrelle comme parrain et Marie Louise Delplanque comme marraine)
Suit Antoine Dagbert, né en 1753 (Le parrain est Antoine Pain et la marraine, Marie Jeanne Magnier) et voiturier à Boulogne en 1775 comme son frère, son père et son grand-père quand il épouse à St Nicolas, Marie Louise Maillot (ou Mailliot, Maissoc et Maissot), 27ans, native de St Martin, fille de Jean Charles Maillot et Marie Jeanne Ballache (Pour
témoins, on retrouve Pierre Quenet, oncle de l'époux et Guillaume
Dagbert, son frère ainsi que Pierre Balache, cousin de l'épouse
et Louis Pecourt. Signature de l'époux et des quatre témoins. L'épouse
ne signe pas). Antoine, lui aussi surnommé Soubise, est
chartier du port en 1779 et voiturier en 1787. C’est probablement lui
qui témoigne (1) comme beau-frère de l’épouse au mariage de Jean Joseph
Mari et de Marie Madeleine Maillot le 16-10-1787 à St Nicolas (2) au
mariage d'Adrien Sannier et Marie Antoinette Hoschede le 30-07-1782 à
St Nicolas. Il est aussi parrain de son cousin Antoine Torrond, fils de
Claude François Torrond, chartier, et Marie Marguerite Dagbert en 1783.
Il décède à 49 (en fait 47) ans, en 1800, à son domicile de St Martin (décès déclaré par Guillaume Quenez, voiturier, cousin du défunt et Louis Lemieux, instituteur, de la basse ville de Boulogne). Marie Louise s’éteint peu après, à 50(en fait 55) ans en 1801, elle aussi à St Martin (décès
déclaré par Louis Jacques Antoine Derivière, 65ans, tisserand, et
François Filiatre, 33ans, aussi tisserand mais à Boulogne).
On
leur connait quatre enfants nés et baptisés à St Nicolas entre 1777 et
1784. L’aînée, Marie Louise Catherine Antoinette, baptisée en 1777 (on retrouve Louis Pecourt comme parrain et Marie Catherine Dely est marraine) survit moins d’un an (c’est le père, Antoine, et le même Louis Pecourt qui sont les témoins du décès). Suit Antoine Guillaume Dagbert, baptisé en 1779 (Le
parrain est un Guillaume Dagbert, probablement le frère d'Antoine, et
la marraine, Madeleine Antoinette Maillot, peut-être une sœur de Marie
louise, la mère) et lui aussi voiturier demeurant à St Martin en 1801 quand il épouse à Boulogne Françoise Josephe Dachicourt, 25ans, fille de Claude François Dachicourt, voiturier et feue Marie Anne Thérèse Ennuier (Les
témoins sont Guillaume Dagbert, voiturier, 58ans, oncle du côté
paternel de l'époux; Guillaume Quenet, voiturier, 54ans, cousin issu de
germain de l'époux; Claude François Dachicourt, 66ans, voiturier, père
de l'épouse et Augustin Denis Laurent, voiturier, 34ans, beau-frère de
l'épouse à cause de Catherine Dachicourt son épouse. Signatures des
époux et des témoins sauf le troisième, témoin Dachicourt, qui ne signe
pas). Le couple ne semble pas avoir eu de descendance, du moins
à Boulogne et à St Martin. On retrouve Antoine (1) témoin comme ami de
l'épouse au mariage de Jean Baptiste Dachicourt et Marie Charlotte
Joséphine Thomas en1802 à Boulogne. (2) voiturier à St Martin, témoin
au mariage de Jean François Dachicourt et Madeleine Marie Suzanne
Augustine Gradel en 1805 à St Martin. Il s’éteint à 51ans, en 1831,
voiturier à Boulogne, à son domicile sur la rue de la tour d'Ordre (le
décès est déclaré par Jacques Antoine Dagbert, 50ans, voiturier, cousin
germain paternel et Jacques Gabriel Marcq, 27ans, jardinier et ami du
défunt). Françoise Dachicourt se remarie avec le voiturier d'Outreau Joseph Goudal en 1833 à Boulogne.
Le
troisième enfant du couple Dagbert-Maillot, Pierre Marie, fait l’objet
de la prochaine section compte-tenu de sa descendance importante.
Le
dernier enfant connu du couple Dagbert-Maillot serait Marie Louise
Charlotte Péronne Dagbert, baptisée à St Nicolas en 1784 (le parrain
est l’oncle Charles Maillot) et dont on ignore la destinée.
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